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Plan :
1ERYTHEMES 


Médicamenteuse : nom, chronologie précise -/- à l'éruption,
indication de ces ttt
Vaccinations (ROR)
- Introduction : Définition, Intérêts, Mécanisme,  Comportement sexuel : HIV, syphilis
- Démarche diagnostic : interrogatoire, examen physique, examen complément.
B. Examen Clinique précise :
- Diagnostics : Positif, Différentielle, Gravité, Etiologique,
- Caractère séméiologique de ces éruptions (roséoliforme, morbilliforme,
- Conclusion scarlatiniforme,).
 Érythème roséoliforme ou rubéoliforme (dans la rubéole) :
constituée par des petites macules rosées, bien séparé les une des
I. Introduction autres.
A. Définitions :  Erythème morbilliforme : macule ou maculo-papuleux, peuvent
- C’est une rougeur cutanée transitoire qui disparait à la vitropression. confluer en plaques séparée par des espaces de peau saine avec
- Exanthème : lésions érythémateuses diffuses cutanées maculeuses ou une surface douce, velouté à la palpation (lenticulaires).
maculopapuleuse, parfois possible évolution discrètement purpurique  2  Érythème scarlatiniforme : érythème généralisé rouge vifs, sans
étiologies principales selon l’âge sont : infections chez enfant, toxidermies intervalle de peau saine, légèrement granités à la palpation, chaud ou
chez adulte cuissants
- Enanthème : lésions érythémateuses des muqueuses - SG : fièvre
B. Intérêt : - Signes extra-cutanés (angine, pneumopathie, poly adénopathie,
- Situation fréquente en pratique courante, surtout chez les enfants et en Splénomégalie, ect.)
dermatologie
- Le plus souvent bénin et transitoire, d’autres sont grave car peut révèle des C. Examen paracliniques
maladies générale ou s’accompagnant par des signes généraux majeurs - En fonction du terrain :
nécessitant une hospitalisation rapide en urgence dont la scarlatine et en cas  Enfant : aucun examen, sauf si l'on suspecte : une scarlatine (NFS,
de choc septique prélèvement de gorge) ; un syndrome de Kawasaki (NFS,
C. Mécanisme plaquettes, échographie cardiaque).
- Due à un mécanisme « actif » (vasodilation artériolaire)  Adulte : en dehors d'une cause évidente on réalisera :
 NFS, tests hépatiques,
- Ou + rarement à un mécanisme « passif » (dilatations veineuses avec svt
 Séro : de MNI, TPHA, VDRL; charge virale VIH,
teinte rouge violacée).
Agnemie p24.
 Femme enceinte, en prenant en compte son statut sérologique de
II. Démarche diagnostic : début de grossesse :
La démarche diagnostique repose sur l’interrogatoire, l’examen physique et  Sero : toxo, rubéole, CMV, ParvoB19 et syphilis.
les examens paracliniques  Autres examens : en fonction de signe d’orientation
A. Interrogatoire :  La biopsie : pas de place
- Age : enfant (virales) ; l’adulte (penser également aux causes médicamenteuses
et aux MST (syphilis, HIV, HV…))
- Date d’apparition : récent ou non III. Diagnostics
- Circonstance d’apparition : lors de prise de med, sd infectieuse ou inflammatoire A. Positif :
- SF ou les arguments en faveur : d’une atteinte viral ou médicamenteuse ou - Est affirmé par la clinique, qui retrouve : rougeur cutané qui disparait
autres SFA (angine, chancre) à la vitro pression et l’aspect clinique des lésions retrouve :
Viral (infectieuse) Médicamenteuse  Érythème roséoliforme ou rubéoliforme
- Contexte épidémique ; Notion - Prurit ; Polymorphisme de  Erythème morbilliforme :
de contage ; Fièvre ; Syndrome l'éruption ; PEo sanguine  Érythème scarlatiniforme.
grippal ; - Introduction d'un nouveau
- Énanthème ; Adénopathies. médicament 5 à 15 jours avant
l'éruption

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B. Différentiel : Roséole infantile ou exanthème subit : dia =clinique
1. On élimine facilement : - Dû à l'HHV6 ou à l'HHV7 (Humanherpesvirus 6 et 7), transmission salivaire
- Les purpuras : coloration plus rouge et qui ne disparaissent pas à la vitro - Terrain : nrs M6-A2
pression. - Diagnostic est essentiellement clinique *
- Les anomalies vasculaires superficielles (angiome, télangiectasies) : - Après une incubation 10j, apparition :
topographie stable l’intensité varie avec la chaleur ambiante. - Fièvre 39-40°C puis après 3 jours : éruption (après défervescence thermique)
- Érythrodermie : atteinte universelle des téguments et desquamation - Topo : tronc>>abdomen> visage et MS.
- Erythèmes Vasomoteurs : - Cause fréquente de convulsions du nrs en raison de l'hyperT
 La couperose : érythème congestif du visage (joue, nez, menton)
favorisées par l’émotion, aliments et l'environnement thermique. - On peut aussi observer un œdème des paupières, des adénopathies cervicales.
 Érythème pudique du décolleté, de cou et du visage ne durant ⇒*éruption cutanée apparaissant lors de la défervescence thermique d’un épisode
que quelques minutes lors d’émotion chez les patients facilement fébrile de 3 jours
émotifs Rubéole
- Erythèmes de cause exogène: - Dû à à rubisvirus de la famille de togavirus = ARN, transmission par voie aérienne
 Piqûres d'insectes : érythème souvent papuleux centré par un ou transplacentaire
point de piqûre ; - Terrain : surtout les enfants, peut se voir adolescents et adultes
 Brûlure : thermique ou caustique - Suspecté devant la clinique, mais le diagnostic de certitude est apporté par la
 Érythème phototoxique : limité aux territoires cutanés exposés à sérologie
la lumière (visage, dos des mains et avant-bras, jambes). - Après une incubation S2-S3, apparition :
- Éruption roséoliforme
2. Plus difficile : Urticaire. Dans sa forme fixe de vasculite urticarienne - Débutant au niveau du visage et s’étend rapidement au niveau du tronc et des
membres supérieur.
- (Très difficile à différencier d'un érythème car elle peut ne pas être
œdémateuse et avoir une évolution fluctuante et transitoire. Maladie
- SA : ADP cervical postérieur, une splénomégalie.
dermatologique caractérisée par l'apparition de plaques rouges en relief, - Grave : femme enceinte (R congénital) et adultes
souvent très prurigineuses. Mobile et fugace (dermatographisme)) Primo infection HIV
- Dû à un virus rétrovirus à ARN lymphotrope sous groupe des lentivirus,
C. Gravite : transmission par voie sexuelle, sanguine, période périnatal)
- Erythème diffus avec lyse épidermique - Diagnostic apporté par la Agnémie P24 alors que la sérologie HIV est (-)
- Septicémie : T> 39, ou hypothermie, frisson - Après une incubation S2-S3, apparition :
- Sd de choc septique : fièvre élève, choc hypovolémie ; sd de choc - 1fois sur 2 : une éruption érythémateux-maculeuse du tronc, avec une
pharyngite, des adénopathies, une asthénie fébrile et des érosions buccales et
génitales
D. Etiologique :
- On classe les étiologies en 02 grandes étiologies :
 Erythème de cause infectieuse
 Erythème de cause médicamenteuse

1. Les érythèmes de cause infectieuse : (E. Roséoliformes, E. morbilliformes,


E scarlatiniforme)
a. Les érythèmes roséoliformes :
- Roséole infantile ou exanthème subit
- Rubéole
- Primo infection HIV
- Syphilis secondaire
- Autre MI
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Syphilis secondaire - Après une incubation 08j, apparition du Mégalérythème épidémique assez
- Dû à une bactérie le Spirochète Tréponéma pallidum transmission par voie sexuelle, spécifique:
contamination direct (chancre) voie placentaire - 1ère phase : éruption maculo-papuleuse du visage, évolution vers une lésion
- Diagnostic est suspecté devant la clinique et confirmé par la sérologie de dépistage œdémateuse rouge vif prenant l’aspect de joue souffletées (= giflées) Respect
(TPHA/VDRL) de zones périorbitaires, péribuccal et frontales
- Après 45j du chancre, apparition : - 2ème phase : extension aux membres des lésions maculeuses s’étendant de la
- Roséole (1er floraison) formée de macules de 5 à 10 mm arrondies, roses, racine aux extrémités. Prenant un aspect réticulé en carte géographique ou
planes, guirlande
- Topo : principalement le tronc et qui vont durer qlq semaines, laissant - 3ème phase : résurgence de l’éruption par la vasodilatation (exercice
parfois des séquelles dyschromiques (collier de Vénus). physique, bain chaud) puis guérison progressive avec disparition totale en 6 à
- VDRL+, TPHA+ 10 jours

Autre MI MNI
D'autres maladies infectieuses peuvent s'accompagner d'un érythème roséoliformetq : - Dû virus Epstein-Barr (EBV), transmission par voie salivaires
- FT : fièvre puis éruption fugace lenticulaire du tronc dans la 2ème - Eruption incostante morbillifome qui regresse en qlq jour
septénaire - Si prise d’aminopénicilline : éruption maculopapuleuse confluente quasi
- Infections virales à Entérovirus (echovirus, Coxsackie, Arbovirus…) constante
- Terrain : Ado-adultes
b. Les érythèmes morbilliformes
- Diagnostic est évoqué cliniquement puis confirmer par la sérologie
- Rougeole
- Cliniquement on trouve :
- Mégalérythème épidémique
- Fièvre + asthénie très marque,
- MNI
- Angine érythémato-pultacé,
- Autres etiologies infectieuse
- ADP généralisées, et parfois une splénomégalie,
Rougeole
- Éruption le plus souvent morbilliforme qui régresse en quelque jours,
- Dû à virus du groupe des paramyxovirus =ARN, transmission par voie aérienne parfois remplacé par une toxidermie lors de la prise de β lactamine avec
- Terrain : A3-A7 avec notion de contage une éruption maculo-papuleuse confluente.
- Diagnostic est essentiellement clinique - La primo-infection est confirmée par la présence d’IgM anti-VCA en l’absence
- Après une incubation 10j, apparition : d’anticorps anti-EBNA.
- Phase d’invasion : 4 jours (contagieux) : Catarrhe oculorespi: fièvre Autres causes infectieuse
prééruptive (40°C), S.neuro possibles : CCH, sd méningée, S de Koplik - Bactérienne : Fièvre boutonneuse méditerranéenne du BGN : (Rickettsia
(macules blanc-bleuté sur la face interne de la muqueuse jugales: énanthème) comorii) : fièvre à 40°C de 4 à 8 jours avec céphalées et myalgies puis une
- Phase d’état J 15 : éruptionmorbilliforme qui débute ou niveau rétro- éruption de petites papules érythémateuses et parfois purpuriques qui vont
auriculaire et à la face, puis s’étend en 48 heure au tronc puis aux membres évoluer en plusieurs poussées avec extension palmo-plantaire
- Virales : entéroV, adenoV, HVB,
Mégalérythème épidémique c. Les érythèmes scarlatiniformes :
- Dû Parvovirus B19.= ARN, transmission par voie aérienne - Scarlatine
- Exanthème en carte géographique - Syndrome de Kawasaki :
- Convexité du visage puis des membres - Autre
- Svt révele par une exposition solaire Scarlatine
- Enfant en âge scolaire +++, particularité chez l’adulte (éruption en gant et chaussette, - Due à la sécrétion d'une toxine érythrogène par un streptocoque β-hémolytique.
arthralgie) - Angine rouge, puis Exanthème du tronc et de la racine des membres
- Terrain : A5-A10 (âge de scolarité) - Géneralisation de l’exanthème avec aspect souffleté du visage et attinte plus
- Diagnostic : Sérologie (IgM spécifiques : Se et Spe) importante ds plis de fléxion

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- Enathème : gorge rouge et langue blanche puis desquamation qui va desquamer - Les médicaments le plus souvent en cause sont les antibiotiques (en
de la pointe et des bords vers la base particulier les β- lactamines ; amox, ampi, rifampicine, isoniazide,
- Enfant : A5-A10 (scolarité) carbamazepine), les sulfamides, les anticomitiaux et les AINS.
- Il s’agit d’un diagnostic clinique, les examens pouvant orientés sont : mise en
évidence d’un streptocoque au prélèvement de gorge, a↑ des ASLO
- Débute par une angine rouge avec fièvre à 39-40°C, après H24, un érythème IV. Conclusion
scarlatiniforme : tronc puis se généralise en 2 jours en respectant les zones - Symptôme fréquent qui constitue un motif de consultation en dermatologie
péribuccale et palmo-plantaire.
- Dc facile, mais qui pose un problème étiologique qui repose principalement
- Une desquamation fine survient (J7-J10) sur le visage et le tronc, et en sur leur aspect clinique,
lambeaux des extrémités (« en doigt de gants »)
- Chez l’enfant ce sont les maladies virales, de ce fait aucun examen
- Il existe un énanthème (début) avec une gorge rouge et une langue blanche qui complémentaire n’est indispensable
va desquamer de la pointe et des bords vers la base
- Chez l’adulte il faut penser aux toxidermies et aux IST, il s’agit alors d’une
- SA : fièvre, tachycardie, angine rouge, vomissements, céphalées, adénopathies urgence T3
sous-maxillaires.
- Les deux complications à redouter sont : RAA et la GNAPs

Sd de KAWASAKI Bactérienne :
- C'est un sd inflammatoire qui s'accompagne d'une vasculite des artères de
moyen calibre avec un risque de décès par anévrisme coronarien.
- Enfant –A5
- DC : devant un faisceau d’argument clinique et, critère majeurs définie par :
 Fièvre persistante de 5 jours : tjr evoque KWK
 Conjonctivite bilatérale sans exsudat
 Exanthème : polymorphe (morb puis scarlati, ni prurit ni
vésicule, ni bulle) tronc
 Erythème palmo-plantaire ; œdème induré des pieds et des mains
puis à la fin desquamation de la pulpe des doigts et des orteils.
 Adénopathie cervicales non suppurative de grande taille
 Exanthème surtout présent sur le tronc, d’aspect variable
Autres
- Scarlatine staphylococcique : ado ou adulte secondaire à la sécrétion d'une toxine
TSST1 sécrétée à partir d'un foyer bactérien staphylococcique : resp de
Syndrome du choc toxique.

2. Les érythèmes de cause médicamenteuse : toxidermies


- Diagnostic parfois difficile car le médicament est souvent prescrit pour un
épisode fébrile, qui pourrait être annonciateur de l'éruption constatée.
- Evoquer devant : prurit, éosinophilie, éruption polymorphisme, rélation de
cause entre le medicament et l’evenement indisérable ; fièvre (non
spécifique d’inféction)
- Les principaux types de toxidermies :
 Exantéme maculo papuleux
 Erythème pigmntaire fixe
 Pustulose aigue géneralisées
 Sd Lyell, sd Steven Jonhson

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