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Méthodologie de la

recherche en sciences de
gestion
&
Guide d’élaboration d’un
mémoire de master

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


I. Méthodologie de la recherche
en sciences de gestion

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


A. Les définitions et
raisonnements de base

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Quelques définitions incontournables (1)
◼ Champ (ou terrain) de recherche :
Cadre général de la recherche : une entreprise, une
organisation, un secteur…ou, plus précisément, l’industrie
automobile, un marché, un réseau.
Toutes les disciplines ou presque peuvent s’intéresser à un
champ de recherche.
◼ Objet de recherche :
Définit ce qui est étudié à l’intérieur du champ de recherche :
Exemple : champ de recherche : l’industrie automobile
objet de recherche : la politique de fixation des
prix dans l’industrie automobile
◼ Sujet de recherche :
Les acteurs qui interviennent dans le champ et l’objet de la
recherche (dans l’exemple précédent, le management, les
4 clients, la concurrence, les fournisseurs…)
2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Quelques définitions incontournables (2)
◼ Données (ou sources) primaires :
Ce sont les données que le chercheur a obtenues en direct :
➢ Témoignages, interviews, entretiens, questionnaires ;
➢ Résultats de sondages ou d'expériences, des statistiques,
des bases ou compilation de données brutes ;
➢ Textes législatifs ou réglementaires ;
➢ Textes exprimant l'opinion personnelle de leurs rédacteurs ;
◼ Données (ou sources) secondaires :
Les données secondaires sont celles qui utilisent des données
primaires, dont ils constituent une analyse, une synthèse, une
explication, une évaluation ou une comparaison.
➢ Ouvrages ou articles écrits par un spécialiste ;
➢ Enquêtes, sondages, réalisés par d’autres chercheurs.

5 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Quelques définitions incontournables (2)
◼ Epistémologie :
L'épistémologie est la branche de la philosophie des sciences
qui étudie de manière critique la méthode scientifique, les
formes logiques et modes d'inférence utilisés en science, de
même que les principes, concepts fondamentaux, théories et
résultats des diverses sciences, afin de déterminer leur origine
logique, leur valeur et leur portée objective.
◼ Paradigme :
Théorie, modèle, ensemble de convictions, repères, qui ne
sauraient être séparés des exemples ou applications qu’il
suggère.

6 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Quelques définitions incontournables (3)
◼ Positivisme :
Théorie selon laquelle il existe une réalité objective du monde
observé.
La validation des hypothèses utilise souvent des méthodes
quantitatives (A. Comte).
◼ Constructivisme :
Théorie selon laquelle la réalité est pour une part construite.
Il y a interaction entre l’observateur et l’observé (la neutralité
du chercheur est un mythe) ; utilise souvent des méthodes
qualitatives (Piaget).
◼ Positivisme et Constructivisme sont les deux grandes
approches possibles caractérisant une démarche
épistémologique.
L’épistémologie d’une recherche mobilise différents modes de
renseignements : les principaux sont le raisonnement déductif
7 et inductif. 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Les raisonnements inductifs et déductifs

Lois et théories

Raisonnement Raisonnement
inductif Déductif

Faits observés Explications ou prédictions

8 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le raisonnement déductif (ou hypothético-déductif)

◼ Enonciation formalisée d’un certains nombre de


postulats qui sont expérimentalement mis à l’épreuve.
Affirmation d’une hypothèse puis collecte de données
destinées à valider l’hypothèse.
◼ Exemple :
A. Tous les haricots de ce sac sont blancs (règle ou
hypothèse)
B. Ces haricots viennent du sac (observation empirique)
C. Ces haricots sont blancs (conséquence)

9 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le raisonnement inductif

◼ Observations de l’objet, puis formulation d’hypothèses


servant à prédire de nouvelles situations. Opération qui
consiste à remonter par raisonnement ou intuition des
faits à la loi.
◼ Exemple :
B. Ces haricots viennent du sac (observation empirique)
C. Ces haricots sont blancs (conséquence)
A. Tous les haricots de ce sac sont blancs (règle
générale)

10 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


B. Les différentes méthodes de
recherche utilisées en sciences
de gestion

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


La méta analyse
◼ Le chercheur travaille sur des données secondaires : textes,
chiffres collectés par des enquêtes précédentes.
Exemple : étude de faits historiques.
◼ Certaines disciplines travaillent surtout sur des textes et
comparent ou analysent des interprétations précédentes
Exemple : le droit, les sciences littéraires…
◼ La recherche consiste à valider ou invalider des interprétations
précédentes, mettre à jour des analyses et les comparer,
proposer de nouvelles interprétations, proposer de nouveaux
concepts…
◼ Elle peut recourir à des investigations de terrain
Exemple : en archéologie, ethnologie ou en histoire, pour
confirmer ou infirmer une thèse.

12 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


La méthode expérimentale
◼ C'est la méthode utilisée généralement dans les sciences de la
nature, mais qui peut être adaptée aux sciences humaines et
sociales.
◼ Elle consiste à mesurer l‘impact d'une ou plusieurs variables
(variables explicatives) sur la variable à expliquer, en isolant
au maximum les facteurs externes pouvant perturber cette
relation.

Variables explicatives Variable à expliquer

- Rémunérations
- Conditions de travail Rendement des
- Durée du travail salariés

13 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


L’étude de cas
◼ Il s'agit de l'analyse approfondie d'un phénomène complexe,
dans un lieu et un espace donnés.
◼ Le cas peut être une organisation, un événement, un individu,
un groupe que l'on va étudier en détail.
◼ Cette méthode convient bien à une recherche exploratoire (sur
laquelle on dispose de peu d'hypothèses) ou à l'étude d'un
événement rare ou spécifique.
◼ On peut faire une recherche sur un seul cas (si l'importance le
justifie) ou sur deux ou plusieurs, que l'on va comparer entre
eux.
◼ Les apports de cette méthode sont la grande richesse des
données recueillies et la capacité à voir l'évolution dans le
temps du phénomène étudié. Cela suppose que le chercheur
puisse pénétrer sur le terrain ou avoir accès à un corpus défini.

14 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


L’observation participante
◼ L'observation participante est une méthode d'étude introduite
dans le domaine de l’ethnologie et de la sociologie au début du
XXe siècle, par Bronislaw Malinowski et John Layard.
◼ En ethnologie, elle consiste à étudier une société en
partageant son mode de vie, en se faisant accepter par ses
membres et en participant aux activités des groupes et à leurs
enjeux.
◼ En sciences de gestion, elle peut prendre plusieurs formes :
- Le chercheur vit les mêmes situations que les acteurs qu’il
observe, ces derniers sachant qu’il est chercheur et qu’il va
produire un certain nombre d’analyses et de résultats.
- Le chercheur suit les acteurs partout où ils vont et dans tout
ce qu’ils font, mais en se contentant d’être un observateur.
- Observation clandestine : le chercheur est sur le terrain sans
que les observés le sachent. Par exemple, il fait semblant
d’être un client d’un hypermarché pour étudier les
comportements de ces derniers.

15 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


L’observation non participante
◼ Le chercheur n'est pas membre du groupe, il garde une
certaine distance. Il ne prend pas la parole et ne participe pas
aux activités. Assis en retrait ou caché, il note et enregistre ce
qui se passe.
◼ En sciences de gestion, elle peut prendre plusieurs formes :
- Observer la réalité en caméra caché. Par exemple, un
chercheur en marketing étudie le comportement des clients
d’un hypermarché devant un linéaire de boissons à partir d’une
séquence filmé à leur insu.
- Interroger un groupe de clients d’un hypermarché, par voie
d’enquêtes : entretiens, administration de questionnaires…
- Analyse de documents et entretiens sur longue période
destinées à reconstituer l’histoire et la logique des
transformations d’une organisation.

16 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Conception « en chambre » d’outils de gestion
◼ Consiste à élaborer des modèles de fonctionnement et
des outils de gestion possibles, sans lien avec le terrain.
◼ Exemple :
- modèle de conception d’une cité idéale ;
- construction d’un modèle comptable idéal ;
- construction de modèles mathématiques, etc .

17 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Recherche-action (ou clinique)
◼ Méthode de recherche scientifique fondée par Kurt Lewin
qui propose de réaliser des expériences réelles dans des
groupes sociaux naturels. Ces techniques sont fondées
sur l'idée que dans le cadre de l'expérimentation, la
recherche et l'action peuvent être unifiées au sein d'une
même activité.
◼ Il s'agit de recherches dans lesquelles il y a une action
délibérée de transformation de la réalité, ces recherches
ayant un double objectif : transformer la réalité et
produire des connaissances concernant ces
transformations.
◼ Cette méthodologie nouvelle est souvent considérée
comme un prolongement de la recherche traditionnelle
en sciences sociales.

18 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


C. L’enquête :
- par questionnaires
- par entretiens

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Qui interroger ? Le choix de l’échantillon (1)
◼ Comment constituer un échantillon aléatoire ?
a. Tout les sujets de la population-mère doivent être
accessibles.
b. Chaque sujet doit avoir la même probabilité de faire
partie de l'échantillon qu'on veut extraire.
◼ Exemple : la population contient 2000 sujets, si je veux
tirer un échantillon aléatoire dans cette population,
chaque élément de la population doit avoir une chance
sur 2000 d'être choisi. Ce type de tirage assure à lui
seule la représentativité de l'échantillon si la taille de
l'échantillon est assez grande.
◼ L’échantillon aléatoire est celui qui pose le moins de
problèmes en analyse statistique.

20 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Qui interroger ? Le choix de l’échantillon (2)
Echantillon par quota
◼ Ces échantillons sont non aléatoires donc par
conséquent non-probabilistes.
◼ Les statistiques ne peuvent pas garantir de résultats
valables pour ce genre d'échantillon.

21 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Comment interroger ? L’élaboration d’un questionnaire (1)
◼ Voici quelques règles concernant la formulation des
questions :
1. Le sens donné à la question doit être équivalent pour
toutes les personnes interrogées ;
2. Une bonne question doit être brève ;
3. La question doit être formulée sous la forme affirmative.
Bonne question : Êtes-vous d'accord avec l'idée (...) ?
Mauvaise question : N'êtes-vous pas d'accord avec l'idée
(...) ?
◼ La question ne doit pas suggérer une réponse :
Bonne question : Êtes-vous d'accord avec l’idée (...) ?
Mauvaise question : Êtes-vous de l'avis de monsieur (...) ?
22 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Comment interroger ? L’élaboration d’un questionnaire (2)
◼ Une question ne doit porter que sur une seule idée à la
fois :
Mauvaise question : Êtes-vous d'accord avec l'idée de
faire recycler les déchets et de faire payer une amende à
ceux qui ne le font pas ?
Bonne question : Êtes-vous d'accord avec l'idée de
recycler les déchets ? Êtes-vous d'accord avec l'idée de
faire payer une amende à ceux qui ne le font pas ?
Une question ne doit pas induire de gêne vis-à-vis de la
réponse :
Mauvaise question : Avez-vous déjà consommé de la
drogue ?
Bonne question : Vous est-il déjà arrivé, ne serait-ce
qu'une seule fois et par curiosité, de consommer de la
drogue ? 2 décembre 2003
23
Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3
Comment interroger ? L’élaboration d’un questionnaire (3)

◼ Une question doit être claire et univoque :


Mauvaise question :
Faîtes-vous attention à ce que vous mangez ?
Bonne question :
Faîtes-vous attention au nombre de calories que vous
consommez ?
Faîtes-vous attention aux types d'aliments que vous
consommez ?
Faîtes-vous attention à la quantité d'aliments que vous
consommez ?

24 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Comment interroger ? L’élaboration d’un questionnaire (4)

◼ Une somme de bonnes questions ne fait pas toujours un


bon questionnaire. Il convient ainsi :
- d’éviter un trop nombre de questions (inférieur à 20) ;
- de reléguer les questions « indiscrètes » à la fin du
questionnaire (par exemple, en France, les questions
portant sur les revenus sont considérées comme
déplacées) ;
- de poser des questions claires, de proposer des modalités
de réponse simples et de présenter un questionnaire bien
structuré.

25 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Questions ouvertes ou fermées ? (1)
◼ En statistique, on distingue les questions ouvertes des questions
fermées.
◼ Questions fermées : l'individu choisit sa réponse dans une liste
pré-établie.
Par exemple, « Etablissez-vous des comptes consolidés ? »
1: OUI
2: NON
◼ Questions ouvertes : l'individu répond comme il le désire
(formulations, détails, commentaires).
- La première difficulté de la question ouverte pour l'enquêteur est
de noter intégralement ce que l'enquêté dit.
- La seconde difficulté est le recodage des réponses données, qui
nécessite la construction de catégories de réponses afin
d'effectuer des statistiques .

26 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Questions ouvertes ou fermées ? (2)
◼ Voici un exemple de question fermée, présentée dans un tableau
permettant à l'enquêteur de catégoriser rapidement les réponses :
« Pensez-vous qu’il soit pertinent de présenter des comptes
consolidés pour les groupes non cotés en Bourse ? »
1: OUI
2 : NON
◼ Voici un exemple de question fermée à choix multiple dérivée de
la question précédente, et nécessitant la création de catégories à
priori : « Si oui, quelle serait son utilité ? »
1: Une réponse aux besoins des investisseurs
2 : Une réponse aux besoins de l’Etat
3 : Une réponse aux besoins des prêteurs
4 : Une réponse aux besoins d’autres destinataires

27 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


L’entretien
On distingue 3 types d'entretien :
◼ l'entretien non directif (ou libre) : la consigne de départ
est très large. On laisse l'enquêté déborder du cadre initial
et le guide d'entretien est moins détaillé. L'intérêt est de
pouvoir aborder de nouveaux thèmes.
◼ l'entretien directif : il est plus proche du questionnaire,
laisse moins d'initiatives à l'enquêté. Les questions sont
directes et abordées dans l'ordre.
◼ l'entretien semi-directif : on recadre la personne
interrogée, on reste dans le thème du guide d'entretien.
Celui-ci est détaillé mais l'initiative est plus grande que dans
un entretien directif car les questions ne sont pas forcément
posées dans l'ordre.

28 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le moteur de recherche Google Scholar
◼ Service de recherche d'articles scientifiques
◼ Adresse : http://scholar.google.fr/
◼ Chaque article est relié aux articles l'ayant déjà cité.
◼ La fonctionnalité « Autre article » permet de trouver des
articles proches de l'article désiré.

29 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


II. Guide d’élaboration d’un
mémoire de master

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


A. La réflexion préalable

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Choisir un objet d’étude
◼ Pour un professionnel de la recherche, il s’agira de produire
une connaissance scientifique (éléments nouveaux faisant
progresser la discipline)
◼ Pour un étudiant en formation, il s’agira de :
- Faire le point d'une situation et l’analyser ;
- Saisir plus finement les logiques de fonctionnement d'une
organisation ;
- Réfléchir avec justesse aux conséquences d'une
décision ;
- Elucider, comment des personnes ou des groupes
perçoivent un problème ;
- Comparer des référentiels, des systèmes, des outils, des
démarches.

32 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Les questions préalables
◼ Les questions à se poser pour l’objet de recherche :
- Quelle est l’ampleur de l’objet ?
- Quelle est sa situation dans le champ des connaissances?
- Quel est le lien avec la discipline concernée ?
- Quelles difficultés de traitement de l’objet peut-on prévoir?
◼ Les questions à se poser pour le chercheur ou le groupe de
recherche :
- Quel type d’intérêt est porté à l’objet ?
- Quelles sont les capacités du chercheur pour traiter cet
objet ? (compétences)
- De quelles ressources dispose-t-il pour étudier l’objet ?
(temps, moyens financiers, matériels informatiques, accès à
des sources de données).
33 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Problématique : définition
◼ Dans un mémoire, la problématique est la question à
laquelle l'étudiant va tâcher de répondre. C’est la
présentation d'un problème sous ses différentes facettes.
◼ C'est la « façon d'articuler un ensemble de questions ou de
problèmes en les référant à des concepts précisément
déterminés » (Dictionnaire de Philosophie, Baraquin, 2007).
◼ La problématique :
- est construite à partir des questions que l’on doit se poser
à partir de l’énoncé du problème,
- en vue de proposer une réponse provisoire (l’hypothèse),
- qui sera infirmée ou confirmée par « l’observation », qui
validera la réponse provisoire en utilisant des outils
d’investigation : revue de la littérature, observations de
pratiques, sondages, questionnaires, entretiens ou autres…
◼ En définitive, l'ensemble thème, objet d'étude, champs
d'analyse et éventuelle théorie de référence, constitue la
34 2 décembre 2003
problématique.
Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3
Problématique : exemples
◼ « En quoi les TIC changent-elles les pratiques de
management dans les entreprises du secteur de
l'assurance ? »
◼ Une problématique trop large, vague ou peu explicite nuit à
la valeur générale d'un travail.
◼ En conservant l'exemple des TIC, une problématique
possible serait de poser l'hypothèse que les pratiques de
management changent dans les métiers de l'assurance du
fait des nouveaux des modes de communication, du
renouvellement des outils de travail et des concentrations
observées dans le secteur.

35 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Un mémoire n’est pas ….
◼ une recherche théorique sans aucun lien avec une pratique ;
◼ une monographie descriptive ou une compilation de sources
documentaires sur un thème précis, sur une pratique, ou sur
une situation ;
◼ un rapport de stage qui relate l'expérience vécue par
l'étudiant à l'issue d'une période passée dans une entreprise
ou un cabinet ;
◼ un témoignage, c'est-à-dire la narration d'une pratique, d'une
série de cas, la reprise directe d'un cahier d'observations ou
la description d'une méthode ou d'une technique
d'entreprise ;
◼ une réflexion sur une pratique spécialisée sans réelle
expérimentation validante (ou expérience) personnelle ;
◼ une somme de thèmes disparates sans liens les uns avec les
36 autres. 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Un mémoire est ….
◼ Un travail reposant sur une problématique clairement
explicitée en relation avec une activité professionnelle
(stage ou profession) et s’appuyant sur un corpus théorique
préalable (revue de la littérature).
◼ L'occasion pour l’étudiant de développer des réflexions
personnelles sur sa mission de stage ou sur son expérience
professionnelles
◼ une initiation à la recherche et à l'acquisition d'une rigueur
méthodologique ;
◼ une démarche personnelle comportant une dimension
innovante et constructive.

37 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


B. La rédaction du mémoire

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le sujet
◼ Le thème du mémoire doit avoir obligatoirement une
dominante managériale et internationale, ce qui exclut à
priori des thématiques centrées sur des aspects macro-
économiques ou se limitant uniquement à des études
sectorielles.
◼ Le sujet doit être précisément délimité en termes
d'époques, de zones géographiques, de secteurs d'activité
ou de toute autre subdivision pertinente.
◼ Le sujet doit être original, c'est-à-dire qu'il ne doit pas avoir
été traité auparavant.
◼ Une erreur fréquente consiste à choisir un sujet trop vaste,
qui ne peut que se limiter à des généralités, compte tenu du
nombre de pages requis. Le sujet doit être adapté au
nombre de pages requis.

39 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


La page de garde
La page de garde doit comporter :
◼ Le logo de l’Université Jean Moulin – LYON 3 ;
◼ Le titre du mémoire ;
◼ Le nom de l'auteur ;
◼ Le nom du maître de stage ;
◼ Le nom du responsable-enseignant ;
◼ La mention « Mémoire présenté en vue de l'obtention du
Master Management et commerce international »;
◼ L’année universitaire.

40 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le titre
◼ Il doit révéler clairement la problématique et être
« accrocheur », donner envie de lire le mémoire. Il
synthétise le travail. S'il ne permet pas d'énoncer
complètement la problématique, un sous-titre peut-être
ajouté. Chaque mot aura un sens précis, sans équivoque.
◼ Exemple de titres présentant des insuffisances :
◆ Les différents styles de management des organisations
◆ L’évaluation de l’entreprise
◆ La mission d’un directeur du marketing dans une
association à but non lucratif
◆ Comment prévenir les entreprises en difficultés ?
◆ Utilité du contrôle de gestion dans l’entreprise ?
◆ Comment améliorer la performance de l’entreprise ?
41 2 décembre 2003

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Le titre
◼ Exemple de titres acceptables :
◆ En quoi les méthodes de management pratiquées en
Europe doivent-elles être adaptées dans le contexte
africain ?
◆ Quelles méthodes d’évaluation pour les PME en Afrique
de l’Ouest ?
◆ Quelle spécificités du marketing en milieu associatif ?
◆ Quels risques spécifiques de faillite en Afrique de l’Ouest
et comment les prévenir ?
◆ Les méthodes de calcul des coûts à base d’activités sont-
elles adaptées aux entreprises africaines ?
◆ Comment améliorer la productivité et la rentabilité des
entreprises africaines ?

42 2 décembre 2003

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Le sommaire

◼ Le sommaire fait apparaître trois niveaux maximum :


parties, chapitres et sections.
◼ Les titres doivent révéler l’objectif de chaque partie.
◼ Les titres doivent être évocateurs.
◼ Leur lecture en continu montre la progression de la
démonstration.
◼ Le sommaire peut être paginé ou non.

43 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


L’introduction
◼ L'introduction est un point important dans un mémoire, car elle
informe le lecteur sur les questions traitées par le mémoire et sur
la méthodologie utilisées pour y répondre. Au contraire de la
conclusion, qui pourra être relativement courte, l'introduction
comporte au moins deux pages.
◼ L’introduction précise d’abord le cadre de travail, justifie l’enjeu du
sujet, énonce les hypothèses de travail. La définition des termes
principaux du titre doit être donnée si cela s’avère nécessaire.
◼ Ensuite, il convient d’expliciter clairement la problématique du
mémoire, puis de présenter la méthodologie utilisée pour
répondre aux questions posées. Les outils d’analyse et de
recherche utilisés seront précisés.
◼ L’introduction trace le périmètre du sujet car il est important de
savoir dès le départ dans quel cadre d’analyse on se situe.
◼ La dernière étape de l'introduction est la justification et l'annonce
du plan. Les différentes parties doivent être reliées par un fil
conducteur reflétant aussi clairement que possible la
44 méthodologie utilisée. 2 décembre 2003
Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3
Le plan : définition
◼ Il comporte des parties équilibrées dont les titres éclairent
le lecteur sur la méthodologie utilisée et la logique
intellectuelle de conception du mémoire. Les différentes
parties doivent être liées par un fil conducteur.
◼ Le plan du mémoire détaille les étapes de la réponse à la
problématique.
◼ La méthodologie dépend du sujet et des moyens à la
disposition du candidat : revue de la littérature spécialisée,
observations de pratiques, enquêtes, questionnaires,
études de cas, entretiens, etc.

45 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le plan : exemple
◼ Pour tester l'hypothèse du « changement des méthodes de
management dans le secteur des assurances du fait des
nouveaux des modes de communication » :
1. La première partie du mémoire pourrait reprendre une
enquête réalisée par l'étudiant ou issue de la littérature
spécialisée.
2. La seconde partie se focaliserait sur une analyse
technique des nouveaux outils sur le marché ;
3. La troisième partie serait alimentée par des témoignages
issus de l'actualité ou d'entretiens privés.
◼ Au final, les hypothèses de la problématique seront
confirmées, infirmées ou affinées.

46 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le plan : découpage
◼ Un mémoire de master comporte généralement 2, 3 ou 4 parties,
avec 6 à 10 chapitres en tout.
◼ Le niveau de détail est par exemple :
◼ Partie I, Partie II, Partie III…
Chapitre 1, Chapitre 2, Chapitre 3,
I, II. III…
A, B, C…
1., 2., 3….
a), b),c)…
◼ Rappelons que les titres doivent avoir du sens et se doivent de
montrer une direction ou un objectif.
Des titres comme « Généralités », « Méthodologie », « Aspects
théoriques », « La demande » sont à éviter.
◼ La présentation de l'entreprise ne doit pas être intégrée dans le
plan du mémoire, mais présentée juste avant l’introduction. Elle
47 n’excèdera pas une à deux pages.
2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


Le format du texte
◼ Format 21 x 29,7, dactylographié.
◼ Polices type « Arial » ou « Times », avec fonte de 12
◼ Interlignage : simple.
◼ Respect de la typographie française :
texte. texte,
texte ; texte : texte ! texte ?
◼ Majuscule après un point.
Pas de majuscule après un double-point ou un point-virgule.
◼ Marge gauche : 3 cm / Marge droite : 2 cm
Marge Haut : 2 cm / Marge Bas : 2 cm
◼ La qualité d'un mémoire ne s'apprécie pas au nombre de
pages. Néanmoins, celui-ci se situera entre 50 et 70 pages,
de l’introduction à la conclusion (hors pages blanches,
bibliographie, table des matières et annexes).
48 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


La rédaction
◼ Vos paragraphes (qui doivent vous conduire à aller à la
ligne) doivent correspondre à des unités de discours.
◼ Avez-vous utilisé quelques formules pour résumer votre
pensée ?
◼ Avez-vous proposé suffisamment d'exemples pour que l'on
comprenne votre développement ?
◼ Utiliser les services d'un lecteur candide pour tester le
niveau de compréhension de vos explications.
◼ Avez-vous été attentif au style, à l’expression à
l’orthographe et la grammaire ?

49 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


La conclusion
◼ Contrairement à l'introduction, la conclusion est
généralement relativement courte.
◼ Sa fonction est de :
- répondre de façon synthétique à la problématique posée ;
- de préciser dans quelle mesure l’hypothèse a été
confirmée ou infirmée ;
- de conduire éventuellement à une reformulation du
questionnement initial.
◼ La conclusion est également un espace privilégié pour
aborder ce qui est en marge de la recherche.
◼ Elle souligne les apports, mais aussi les limites du travail
accompli (dimension critique).
◼ Elle permet d'élargir la réflexion, de mettre en évidence les
prolongements nécessaires du travail et de dégager de
50 2 décembre 2003
nouvelles voies de recherche.
Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3
La table des matières
◼ La table des matières doit être détaillée avec au moins
quatre niveaux.
◼ La table des matières doit être paginée.
◼ Elle peut être générée automatiquement par Microsoft Word
(menu insertion, tables et index, table des matières), à
condition d'avoir sélectionné chaque titre et lui avoir affecté
le niveau de titre souhaité (Menu Format, style, titre 1 ou 2
ou 3, etc.). Dans cette hypothèse, la table des matières est
automatiquement mise à jour à chaque ouverture du fichier.
◼ La table des matières se trouve à la fin du document.

51 2 décembre 2003

Jean-Jacques FRIEDRICH - IAE - Université Lyon 3


La bibliographie : règles générales
◼ La bibliographie ne comporte que des ouvrages, des
thèses, des revues, des articles ou des références à des
sites WEB auxquels vous faites directement référence dans
le corps de votre travail.
◼ Les références à des cours dispensés par des enseignants
ne sont pas des références bibliographiques car une
bibliographie ne doit comporter que des éléments faisant
l’objet d’une publication accessible par le lecteur du
mémoire.
◼ La bibliographie peut être référencée par ordre
alphabétique des noms d’auteur ou par ordre d'entrée dans
le corps du mémoire. Les deux méthodes sont acceptables.
Le choix dépend surtout de la méthode de travail du
candidat. Il est important d’y réfléchir avant toute rédaction.

52 2 décembre 2003

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La bibliographie : contenu
◼ Chaque référence bibliographique comprend :
◆ Auteur (nom et initiale du prénom) ;
◆ Titre de l’ouvrage ou de l’article ;
◆ Edition ou Revue ;
◆ Année de parution (pour les ouvrages) et le mois et
l’année de parution pour les articles ;
◆ Nombre de page (pour les ouvrages) et références des
pages + n° de la revue (pour les articles) ;
◆ Eventuellement lieu de parution (Paris par exemple).
◼ Les ouvrages (livres et rapports professionnels), les articles
de recherche et dossiers et les sites web sont présentés
séparément.
◼ Les articles à retenir sont majoritairement ceux issus de
revues qui possèdent un comité de lecture, plutôt que des
revues à caractère journalistique.
53 2 décembre 2003

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La bibliographie : normes de présentation ouvrages et articles
1. Pour les ouvrages :
Exemples de présentations autorisées :
◼ FRIEDRICH J.-J. (2018), Comptabilité générale et gestion des
entreprises, 8e éd., Hachette Supérieur, 448 p.
◼ FRIEDRICH J.-J., Comptabilité générale et gestion des
entreprises, 8e éd., Hachette Supérieur, 2016, 448 p.
Exemples de présentations interdites :
◼ Jean-Jacques FRIEDRICH (2018), Comptabilité générale et
gestion des entreprises, Ed. Hachette Supérieur, 448 p.
◼ Comptabilité générale et gestion des entreprises, FRIEDRICH J.-
J. (2018), , Ed. Hachette Supérieur, 448 p.
2. Pour les articles :
◼ SCHATT A. et GROSS E. (2007), « Quelle est l’incidence des
normes IFRS sur les capitaux propres des entreprises
françaises? » Revue Française de Comptabilité, n°396, pp. 35-39.
54 2 décembre 2003

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La bibliographie : normes de présentation sites WEB
◼ Les adresses WEB sont peu stables dans le temps. Il faut éviter des liens
trop précis qui renvoient à une page précise d’un site internet, laquelle
n’aura qu’une durée de vie très limitée.
◼ A l’inverse, il ne faut pas mentionner une adresse trop vague, ne
permettant plus au lecteur de retrouver les informations utilisées par
l’auteur.
◼ Il va de soi que les adresses WEB ne renvoyant à aucun contenu précis
ne présentent aucun intérêt, comme par exemple :
http://www.google.com ou http://www.wikipedia.com.
Exemple :
ANC, le site de l’Autorité des Normes Comptables : www.anc.gouv.fr/
Règlement n°2010-11 du 5 novembre 2010, relatif au traitement
comptable de la contribution économique territoriale (CET) modifiant le
règlement du CRC n° 99-03 relatif au plan comptable général :
http://www.anc.gouv.fr/sections/textes_et_reponses_2/textes_adoptes_e
n_20/reglements/reglements_2010/view
◼ Une bibliographie ne peut se limiter à des adresses de sites internet. Elle
doit comporter majoritairement des références de type « ouvrages » ou
55 « articles ». 2 décembre 2003

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Les annexes
◼ Les annexes sont souvent indispensables. Elles comportent des
passages rattachés au sujet, mais non directement reliés à la
démonstration.
◼ Par exemple, si la problématique porte sur « Les spécificités des
TIC dans le secteur de l'assurance », l'historique des TIC doit être
placé en annexe, car il ne répond pas directement à la
problématique. Pour les mémoires de stage, les annexes peuvent
inclure des documents internes de la société ou des extraits des
réalisations du stagiaire.
◼ Les annexes doivent être appelées depuis le corps du texte, en
précisant le numéro et la page de l'annexe.
◼ Les annexes peuvent comporter des passages téléchargés sur
Internet ou recopiés, à condition de mentionner expressément la
source. Les photocopies d'articles sont à éviter, la mention de
leurs références en bibliographie étant plus appropriée.
◼ Les annexes se trouvent à la fin du document, juste avant la table
des matières et les autres tables. Si elles sont très volumineuses,
56
les annexes peuvent être regroupées
2 décembre 2003 dans un cahier séparé.

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Les autres sections utiles
◼ Les remerciements (non obligatoires) se placent au début du
document, avant le sommaire et l'introduction.
◼ La table des abréviations (uniquement si nécessaire) se place
entre les remerciements et le sommaire. Elle donne la
signification des acronymes utilisés dans le texte.
◼ Le sommaire se place en début de document, avant
l'introduction.
◼ Dans certains cas, un glossaire donnant une courte définition des
mots techniques utilisés dans le mémoire peut s’avérer
nécessaire. Il se place à la fin du document, avant la table des
matières.
◼ Dans certains cas, on pourra présenter une table d'index qui
recense tous les mots et les noms importants utilisés dans le
mémoire, avec le numéro de page correspondant. Elle se place à
la fin du document, juste avant la table des matières.

57 2 décembre 2003

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C. L’évaluation du mémoire et de
la soutenance orale

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L’évaluation du mémoire et de la soutenance : généralités

◼ Le mémoire de stage est sanctionné par une note de


soutenance (évaluation de la prestation orale) et une note
de mémoire (évaluation de la prestation écrite) dont la
moyenne constitue la note définitive.
◼ La soutenance commence par un exposé du candidat
d'une durée de 15 minutes environ et se poursuit par des
questions, observations ou critiques des membres du jury,
par rapport au thème traité.

59 2 décembre 2003

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L’évaluation du mémoire : critères généraux
Les critères d’évaluation sont fondés sur les caractéristiques
pédagogiques du mémoire :
◼ Etre capable de formuler un sujet de mémoire.
◼ Etre capable d’expliciter une problématique.
◼ Etre capable de formuler un jugement critique circonstancié
sur la littérature de gestion dans le domaine considéré.
◼ Etre capable de hiérarchiser et sélectionner les théories et
modèles pertinents appropriés.
◼ Etre capable d’ordonner, analyser et présenter les résultats
d’une façon claire, logique et professionnelle.
◼ Etre capable de concevoir et mettre en oeuvre un projet
opérationnel.

60 2 décembre 2003

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L’évaluation du mémoire : critères de fond
◼ Détermination et formulation de l’objectif et du périmètre de
la recherche.
◼ Intérêt, enjeu, originalité de la problématique
◼ Etude théorique et exhaustivité de la revue de la littérature
◼ Pertinence des hypothèses
◼ Méthodologie et outils d’analyse utilisés
◼ Profondeur et clarté de l’analyse
◼ Conclusions et recommandations
◼ Apport pour l’entreprise

61 2 décembre 2003

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L’évaluation du mémoire : critères de forme
◼ Style et expression
◼ Orthographe et grammaire
◼ Qualité de la présentation et mise en page
◼ Esthétique et fonctionnalité de la présentation retenue
◼ Respect des consignes de forme
◼ Qualité des annexes
◼ Volume satisfaisant

62 2 décembre 2003

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La soutenance orale : déroulement
Au cours de son exposé l'étudiant :
◼ effectue un résumé de la (ou les) mission(s) accomplie(s)
durant son stage ;
◼ procède à une synthèse de son mémoire au cours de
laquelle il justifie l'intérêt et la problématique du thème
traité, explique la méthodologie employée et révèle les
conclusions auxquelles il est parvenu ;
◼ le cas échéant, informe le jury sur les difficultés qu'il a
rencontrées dans la réalisation de son mémoire et sur les
modifications qu'il aurait souhaité y apporter ;
◼ développe les voies de recherche nouvelles qui lui
paraissent intéressantes sur le sujet traité.

63 2 décembre 2003

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La soutenance orale : critères d’évaluation
◼ Fond
- Structuration des idées
- Qualité de l’argumentaire
- Capacité à convaincre le jury
- Originalité de la présentation
- Capacité à répondre aux questions posées

◼ Forme
- Fluidité de la prestation orale
- Qualité de l’expression orale
- Aisance et capacité à se détacher des notes
- Utilisation des outils d’aide à la présentation (Power
Point)
- Gestion du temps

64 2 décembre 2003

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