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COURS D’APPLICATION DES NOTIONS DE BASE

DE L’HYGIÈNE, SANTÉ ET SÉCURITÉ

SÉRIE 01
PRÉSENTATION DU CORPS HUMAIN ET SOIN DU
NOUVEAU NÉ

OBJECTIF PÉDAGOGIQUE:
À l’issue de ce cours, vous serez capable de connaitre les grandes
fonctions de l’organisme et les soins du nouveau-né.

LEÇON N° 01 : PRÉSENTATION DU CORPS HUMAIN


PLAN DE LA LEÇON 01:

I- CONSTITUANTS DE LA MATIÈRE VIVANTE


1- L’eau dans l’organisme
2- Les substances organiques dans l’organisme
3- Les substances minérales dans l’organisme
II- ORGANES, APPAREILS ET FONCTIONS
1- L’organe
2- L’appareil (ou système)
III- ORGANISATION GÉNÉRALE DU CORPS HUMAIN
1- Anatomie- Organes

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I- CONSTITUANTS DE LA MATIÈRE VIVANTE :
1- L’eau dans l’organisme :

L’eau est le principal constituant du corps humain qui véhicule


tous les échanges de l’organisme (les mécanismes du corps et les
réactions chimiques du métabolisme1). La quantité moyenne d’eau
contenue dans un organisme adulte est de 65% ce qui correspond à
environ 45 litres d’eau pour une personne de 70kg.
La teneur totale en eau du corps humain dépend de plusieurs
facteurs, elle est en fonction de la corpulence : plus une personne est
maigre, plus la proportion d’eau de son organisme est importante.
Elle dépend également de l’âge de la personne : l’importance de la
proportion d’eau diminue avec l’âge, elle est de 75% chez le
nourrissant, et elle passe à 55% environ chez une personne âgée, car
plus les tissus vieillissent, plus ils se déshydratent, l’eau étant
remplacée par la graisse, le corps humain ne peut pas la stocker.
En effet, l’organisme élimine en permanence l’eau par l’urination
(sous forme d’urine), par l’exhalation (sous forme de vapeur), par la
transpiration (sous forme de sueur).
Les quantités d’eau perdues varient en fonction des conditions
atmosphériques et des activités de la personne (une température
élevée de la chaleur ou effort physique intense provoquent une
transpiration abondante).
L’homme doit donc à chaque fois subvenir à ses besoins d’eau,
une grande partie lui est fournie par la nourriture, une petite partie est
directement formée à l’intérieur des cellules de son organisme par les
oxydations2.
Pour le maintien de l’organisme en bonne santé, les pertes en eau
doivent toujours être compensées par un apport journalier (qui doit
être de 2,5 à 3 L d’eau par jour).

1
Métabolisme : ensemble des processus complexes et incessants de transformation de
matière et d’énergie par la cellule ou l’organisme.
2
Réaction chimique provoquée par l’oxygène de la respiration.
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La soif est d’ailleurs un mécanisme pour lequel l’organisme
signale l’état de déshydratation, c’est pourquoi qu’il ne faut pas
attendre jusqu’à avoir soif pour boire.
La quantité globale d’eau nécessaire à un adulte de taille
moyenne, vivant en région tempérée et ne fournissant pas d’effort
physique particulier est d’environ 2.5 litres par jour.
La plus grande part de toute l’eau de l’organisme siège à
l’intérieur des cellules : une autre partie occupe l’espace
intracellulaire, servant de réserve aux cellules et aux vaisseaux
sanguins.
En plus d’être le constituant essentiel des cellules, l’eau remplit
plusieurs fonctions :
- Elle participe aux nombreuses réactions chimiques dont le
corps humain est le siège (dissout et véhicule toutes les
substances en les transportant à l'intérieur et à l'extérieur de
chaque cellule et d'une cellule à une autre) ;
- Elle assure le transit d’un certain nombre de substances
dissoutes indispensables aux cellules ; (répétition)
- Elle permet l’épuration des reins et l’évacuation des déchets
du métabolisme (excréments et urines) ;
- Elle contribue à la régulation thermique par la transpiration ;

2- Les substances organiques dans l’organisme :


Les substances organiques qui sont dans l’organisme humain sont :
- Les lipides : des aliments énergétiques qui ne se dissolvent
pas dans l’eau mais se dissolvent dans l’alcool ou dans
d’autres solvants organiques, une réserve concentrée de
carburant, ils délibèrent environ 9 Kcal/g lorsqu’ils sont
utilisés comme énergie ; les principaux lipides comprennent :
les triglycérides, les phospholipides, et les stéroïdes ;
- Les glucides : les sucres sont les grands fournisseurs
d’énergie pour les cellules ; il existe deux types de glucides :
glucides simples : glucose, fructose et galactose (qu’on trouve
dans les fruits), et glucides complexes : les polysaccarides tel
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que l’amidon (qu’on trouve dans les pâtes, le pain, les
pommes de terre), le glycogène (qu’on trouve dans la viande),
le saccharose (sucre de canne, de betterave), le lactose (sucre
de lait), le maltose (sucre de malt) ;
- les acides nucléiques : il existe 2 types : l’acide
désoxyribonucléique (ADN) qui ne sort pas du noyau de la
cellule organique et porte le support de l’information
génétique (l’identité biologique de l’organisme), et l’acide
ribonucléique (ARN) qui peut sortir du noyau transporté par
les pores nucléaires afin de fournir de L’information
génétique et permettre la synthèse des protéines par les
ribosomes1 ;
- Les vitamines : des substances organiques que l’organisme ne
peut élaborer tout seul, indispensables pour un métabolisme et
une croissance normaux ; ils sont classés en hydrosolubles de
type : B, C (solubles dans l’eau), et en liposolubles de type :
A, D, E et K (solubles dans les graisses) ; le manque de
vitamines conduit à des maladies de carence
(hypovitaminoses, avitaminoses2) et finalement au décès ;
1) Vitamine A (Rétinol) : vitamine ses principales sources
alimentaires sont : poissons, fruits et légumes à pigment3
vert et jaune, produits lactés4 ; la vitamine A est nécessaire à
la réparation et l’entretien tissulaires, à la résistance aux
infections, à la croissance osseuse, au développement du
système nerveux, au métabolisme et structure de la
membrane cellulaire, synthèse de la ARN, et à la production
du pourpre rétinien (pour la vision de la nuit) ;

- Déficit : par hypovitaminose5 en Vitamine A qui cause : des


allergies, perte d’appétit, sècheresse de cheveux, fatigue,
infections fréquentes, brûlures et douleurs oculaires, perte de

1
Un élément essentiel du cytoplasme de la cellule riche en (ARN).
2
Pathologie due au manque de vitamines.
3
Substance qui donne la couleur externe à une plante ou à un animal.
4
Produits qui contiennent du lait.
5
Dose insuffisante en vitamine, carence.
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l’odorat, cécité crépusculaire1, peau sèche et rugueuse,
problèmes de sinus2, ramollissement de l’émail dentaire ;
- toxicité : par hypervitaminose3 en Vitamine A qui cause :
sècheresse et desquamation4 de la peau, perte des cheveux,
douleur et fragilité osseuse, hépatomégalie5 et
6
splénomégalie ;
2) Vitamine B : il comporte 8 vitamines hydrosolubles (solubles
dans l’eau) qui sont :
- Vitamine B1 (la thiamine) : indispensable à la transformation des
glucides en énergie par le cycle de Krebs et nécessaire au bon
fonctionnement du système nerveux et des muscles, indispensable à
la transformation de l’acide pyruvate qui est toxique pour le système
nerveux, stimule l’appétit, contribue à l’hématopoïèse7 , au
métabolisme des hydrates de carbone, à la circulation, la digestion, la
croissance, la capacité d’apprentissage, maintien du tonus
musculaire, l’inhibition de la douleur, et à la synthèse de
l’acétylcholine ;
Sources alimentaires : viande, poisson, volaille, levure de bière,
céréales ;
Déficit : (par hypovitaminose) béribéri8, asthénie9, constipation,
troubles digestifs, dyspnée10, irritabilité11, douleur thoracique,
nervosité, paresthésie des mains et des pieds12, sensibilité à la
douleur et au froid ;
Toxicité : (par hypervitaminose) œdèmes13 , sueurs, trémulations14,
tachycardie, hypotension artérielle ;

1
Héméralopie : difficulté excessive à voir lorsque la luminosité diminue, ex : au crépuscule.
2
Ex : la sinusite.
3
Dose excessive en vitamine, surdosage.
4
Chute des squames de la peau.
5
Augmentation anormale du volume du foie.
6
Augmentation pathologique du volume de la rate.
7
Formation des cellules du sang dans la moelle rouge des os et dans le tissu lymphoïde.
8
Maladie caractérisée par une insuffisance cardiaque ou par des troubles neurologiques.
9
Faiblesse générale du corps qui ne peut pas être compensée par le repos.
10
Difficulté à respirer accompagnée par un essoufflement.
11
Caractère d'un tissu, d'un organe irritable, réactif à la moindre stimulation (vulnérable).
12
Troubles de la sensibilité traduits par des sensations anormales spontanées et non
douloureuses (ex : fourmillements, picotements).
13
Accumulation anormale de liquide provenant du sang dans les espaces intercellulaires
d'un tissu (gonflement des tissus).
14
Tremblement de faible amplitude.
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- Vitamine B2 (la riboflavine) : intervient dans le catabolisme des
acides gras, et dans la formation des globules rouges, dans le
métabolisme énergétique, dans la respiration cellulaire, dans
l’entretien des tissus épithéliaux1 , oculaires et muqueux ;
Sources principales alimentaires : elle se trouve surtout dans les
féculents, la viande, les poissons, les volailles, le lait, la levure de
bière, les œufs, les fruits, les végétaux à feuilles vertes, les noix,… ;
Déficit : cataracte2, chéilite3, troubles digestifs, vertiges, fatigue de la
la vue, douleurs et brûlures oculaires, sensibilité à la lumière, peau
grasse, retard de croissance, érythème et sensibilité de la langue ;
- Vitamine B3 (la vitamine PP4 : Pellagra Preventive ou niacine
(comprend le nicotinamide et l'acide nicotinique), le manque de cette
vitamine provoque la pellagre5 ;
- Vitamine B5 (l’acide pantothénique) : constituant de la coenzyme
A et intervient à la synthèse des acides gras.
- Vitamine B6 (la pyridoxine) : intervient à la formation des anticorps,
la digestion, la synthèse de l’ARN et l’ADN, l’utilisation des graisses
et des protéines, le métabolisme des acides aminés, production
d’hémoglobine, fonction du magnésium et de l’acide linoléique,
l’équilibre du sodium et du potassium, le développement de la
couche de la myéline6 ;
Sources alimentaires principales : viande, volailles, bananes, levure de
bière, foie séché, poissons, végétaux à feuilles vertes, cacahuètes,
raisins, noix, germes de blé, céréales complètes ;
Déficit : dermite séborrhéique, acné, arthrite, glossite, chéilite,
convulsions (chez les enfants), dépression, vertiges, chute des
cheveux, irritabilité, difficultés d’apprentissage, faiblesse ;
Toxicité : ne survient qu’avec des doses de 3g/kg ;
- Vitamine B8 (la biotine appelée B7 dans certains pays), contribue au
catabolisme des acides gras impairs, des glucides et de certains
acides aminés ;

1
Epithélial : Tissu mince formé d'une ou de plusieurs couches de cellules jointives.
2
Opacification partielle ou totale du cristallin de l’œil.
3
Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse des lèvres.
4
Substance chimique secrétée par certains neurones pour transmettre l’influx nerveux vers
d’autres cellules.
5
Maladie due à une carence en vitamine PP et se manifeste par des lésions cutanées, des
troubles digestifs, neurologiques et psychiques graves.
6
Substance lipidique et protéique formant une gaine autour de certaines fibres nerveuses et
servant à accélérer la conduction des messages nerveux.
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- Vitamine B9 (l’acide folique) : il a le rôle de : stimulation de
l’appétit, croissance et reproduction des cellules, circulation,
production de l’ADN, production de l’acide chlorhydrique, fonction
hépatique, métabolisme protéique, formation des globules rouges ;
principales sources alimentaires : agrumes, œufs, végétaux à feuilles
vertes, produits lactés, abats, produits de la mer, céréales complètes ;
Déficit : en cas de carence à cette vitamine peut provoquer de
l’anémie macrocytaire1 ou mégaloblastique2, fatigue, faiblesse,
malaise, pâleur, troubles digestifs, cheveux gris, troubles de la
croissance, insomnie, inflammation de la langue, troubles de la
mémoire ;
- Vitamine B12 (la cyanocobalamine) : elle intervient dans la synthèse
des acides nucléiques, indispensable à la maturation des globules
rouges, contribue à la stimulation de l’appétit, la formation des
cellules sanguines, le métabolisme cellulaire et des nutriments,
longévité cellulaire, absorption du fer, croissance des tissus, entretien
des cellules nerveuses ;
Déficit : (par hypovitaminose) fatigue, troubles de la mémoire,
dépression et confusion mentale, nervosité, réponses réflexes
diminuées, troubles de la marche et de la parole, glossite3,
céphalées4, anémie pernicieuse5 ;

3) La vitamine C (l’acide ascorbique) : ses principales sources


alimentaires sont : les fruits et légumes frais ; joue un rôle
important dans le métabolisme de l’être humain : production de
la collagène, la digestion, formation des petits os et des dents,
rétention de l’iode, cicatrisation (des brûlures et plaies),
formation des globules rouges, résistance de l’organisme à
l’infection, synthèse de l’Adrénaline et des anti-inflammatoires
stéroïdiens6 ;
Déficit : la carence en vitamine C provoque la maladie de Scorbut,
hémorragie gingivale, rupture des parois capillaires, dyspnée7,

1
Forme d’anémie caractérisée par des globules rouges anormalement grands.
2
Diminution de l’hémoglobine rouge présent dans le sang.
3
Lésion inflammatoire de la langue.
4
Maux de tête (à la partie de l’encéphale).
5
Due à une carence en vitamine B12 par malabsorption de cette vitamine au niveau de
l’intestin grêle.
6
Relatif à stéroïdes : des composés qui renferment le squelette car ils jouent le rôle de
vitamines, d’hormones, d’alcaloïdes (ex : la morphine) et de toxines.
7
Difficulté à respirer, essoufflement.
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faible résistance aux infections, épistaxis1, caries dentaires,
anorexie, fatigue, douleurs musculaires et articulaires, lésions
cutanées ;
Toxicité : (rare) signes et symptômes digestifs, altération de
l’activité bactéricide des leucocytes, absorption excessive du fer,
uricosurie2 avec formation des calculs rénaux, lésions
pancréatiques entrainant un déficit de production d’insuline ;

4) La vitamine D (le calciférol) : les sous-types de cette


vitamine : la vitamine D2 l’ergocalciférol, et la vitamine D3 le
Cholécalciférol ; les principales sources alimentaires : jaune
d’œuf, abats, beurre, l’huile de foie de morue, poissons gras ;
son rôle est de contrôler avec deux hormones : la calcitonine, et
la parathormone, et le métabolisme du calcium, et du phosphore
(nécessaires à la formation osseuse), fonction myocardique3,
entretien du système nerveux, coagulation sanguine4 normale,
elle est indispensable à une minéralisation normale des os et des
dents, le besoin journalier est d’environ : 10 μg, le lait, le beurre,
le jaune d’œuf , l’huile de foie de morue contiennent la vitamine
D, la peau contienne un précurseur transformé en vitamine D par
les rayons ultraviolets du soleil ;
Déficit : chez l’enfant (nourrisson : entre 4 mois et 2 ans), le
manque de la vitamine D provoque le rachitisme5, et chez
l’adulte l’ostéomalacie6, sensations de brûlures (au niveau de la
bouche et de la gorge), diarrhée, insomnie, myopie, nervosité,
ramollissement des os et des dents ;
Toxicité : polyurie7, diurèse8 nocturne, perte de poids, nausées,
diarrhée, calcification des tissus mous en cas de toxicité sévère ;
5) La vitamine E (le tocophérol): un agent protecteur des acides
gras non saturés, elle est indispensable aux glandes sexuelles ;
les principales sources alimentaires : les germes de blé, la

1
Saignement du nez.
2
Elimination de l’acide Urique par les voies urinaires.
3
Relatif à myocarde : muscle du cœur qui assure la vidange et le remplissage des cavités
cardiaques (circulation sanguine).
4
Formation des cailloux sanguins.
5
Insuffisance de la calcification des os et des cartilages.
6
Décalcification osseuse due au manque d’ions calcium et phosphate).
7
Maladie caractérisée par des urines abondantes.
8
Production de l’urine en volume.
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viande, le lait, le beurre, les végétaux à pigment vert foncé,
œufs, fruits, noisettes, abats, l’huile végétale ; elle porte le rôle
de ralentisseur de vieillissement, un facteur anticoagulant,
renforce la paroi capillaire, diurèse, fertilité, protection
pulmonaire (contre la pollution), puissance mâle (masculine),
entretien de la membrane des cellules musculaires et nerveuses,
perfusion myocardique, réduction de cholestérol plasmatique,
synthèse de l’hème (composant de l’hémoglobine) ;
Déficit : cheveux secs et ternes, hypertrophie de la prostate,
troubles digestifs, perte des cheveux, impuissance, fausse-
couche, fonte musculaire, stérilité ;
Toxicité : saignements, troubles digestifs, perturbation de
l’utilisation des vitamines : A et K ;
6) La vitamine K : elle est principalement synthétisée par les
bactéries intestinales ou provenant de certains aliments laitiers
ou végétaux, elle est indispensable à la fabrication (synthèse
hépatique) de la prothrombine et des autres facteurs de la
coagulation sanguine, on distingue des sous-types de cette
vitamine :
La vitamine K1 (phylloquinone), K2 (ménaquinone), K3
(ménadione) ;
Déficit : diarrhée, risque hémorragique accru, fausse-couche,
épistaxis ;
Toxicité : (très fréquente chez les nourrissants) vomissements,
augmentation de l’excrétion de l’albumine1 et des porphyrines2 ;
porphyrines2 ;

- Les protéines (protides): les protéines sont des grandes


molécules (des macromolécules) formées d’assemblages
d’acides aminés ; on les trouve surtout dans les aliments
d’animale tel que : la viande, les poissons, le lait, les œufs, le
fromage, et même les aliments végétaux en contiennent des
protéines ; il y’a 9 acides aminés essentiels qui sont : la valine,
la leucine, l’isoleucine, la phénylalanine, le tryptophane, la
lysine, la méthionine, et la thréonine ; selon l’OMS : les
besoins journaliers en protéines sont de 1g par Kg de poids

1
Substance organique protéique.
2
Pigment moléculaire qui entre dans la composition de l’hémoglobine.
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corporel chez l’adulte, et de 2,5g par Kg à la naissance, et
d’environ 1,5g par Kg avant la puberté ; les protéines sont
absorbés et transportés sous forme d’acides aminés vers le foie,
ensuite répartis dans l’organisme par la circulation sanguine ;
Les acides aminés dans les protéines sont reliés entre eux par
une liaison peptidique, il y’a les oligopeptides (dipeptides à 2
acides aminés, tripeptides à 3 acides aminés, Decapeptides à 1à
acides aminés) et les polypeptides ou protéines (holoprotéines 1
et hétéroprotéines2) ; les protéines ont de nombreux rôles dans
la cellule : catalyse de réactions (stimuler), intégrité structural
(protéger), transport de molécules, mouvement ou fixation des
molécules ;
3- Les substances minérales dans l’organisme :
Le corps humain renferme des substances minérales dont certaines
sont relativement abondantes (macroéléments), et d’autres qui sont
relativement rares (oligoéléments).
a- Les macroéléments :
Le calcium : principales sources alimentaires : fromage, lait,
yaourt, céréales complètes, noisettes, légumes, végétaux à feuilles,
mélasse ; joue un rôle dans la coagulation sanguine, la formation
des os et des dents, le rythme cardiaque, perméabilité de la
membrane cellulaire, croissance et contractions musculaires,
transmission de l’influx nerveux ;
Déficit : paresthésies3 des bras et des jambes, ongles friables,
palpitations cardiaques, insomnie, crampes musculaires, nervosité,
caries dentaires, tétanie4, rachitisme, ostéoporose5, ostéomalacie6 ;
Le chlore : principales sources alimentaires : fruits, végétaux, sel
de table ; joue un rôle de maintien de l’équilibre hydro-électro-
lytique, acide-base et de la pression osmotique entre les

1
Quand les protéines ne fournissent que des acides aminés après l’hydrolyse.
2
Quand elles fournissent d’autres molécules différentes que les acides aminés après
l’hydrolyse.
3
Trouble de la sensation qui se traduit par une sensation spontanée anormale non
douloureuse (fourmillement, picotement,…).
4
Syndrome rare caractérisé par des contractures musculaires.
5
Fragilité diffuse des os.
6
Déminéralisation des os.
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compartiments intra et extra-cellulaires, formation d’acide
chlorhydrique, régulation enzymatique, transfert de dioxyde de
carbone (du sang vers les poumons) ;
Déficit : (rare) alcalose hypochlorémique1 ;
Le Magnésium : principales sources alimentaires : végétaux et
feuilles vertes, noisettes, produits de la mer, cacao, céréales
complètes ; joue un rôle dans l’équilibre acido-basique, le
métabolisme, synthèse des protéines, relaxation musculaire,
respiration cellulaire, transmission de l’influx nerveux ;
Déficit : confusion, désorientation, irritabilité, nervosité,
tachycardie2, trémulation3, perte de contrôle musculaire,
dysfonction neuro-musculaire ;
Le Phosphore : principales sources alimentaires : les œufs,
poissons, céréales, viande, volailles, fromage, lait, produits lactés ;
joue un rôle dans la formation des os et des dents, la croissance et
la réparation cellulaires, production d’énergie, fonction rénale,
métabolisme, contraction myocardique, activité musculaire et
nerveuse, utilisation des vitamines, équilibre acide-base4 ;
Déficit : perte d’appétit, fatigue, respiration irrégulière, troubles
neurologiques, faiblesse musculaire ;
Le Potassium : principales sources alimentaires : produits de la
mer, mélasse, pêches, cacahouètes, raisins ; joue un rôle dans le
battement cardiaque, contraction musculaire, transmission de
l’influx nerveux, croissance rapide, équilibre de la distribution
liquidienne et de la pression osmotique, équilibre acide-base ;
Déficit : acné5, constipation, peau sèche, faiblesse générale,
insomnie, lésions musculaires, nervosité, soif persistante,
battements cardiaques irréguliers et lents, reflexes faibles ;
Le Sodium : principales sources alimentaires : produits de la mer,
fromage, lait, sel ; contribue au maintien du niveau de liquide
cellulaire, contraction musculaire, équilibre acide-base,

1
Diminution ou faible quantité de chlore dans le plasma et le liquide du secteur
extracellulaire (où se baignent les cellules).
2
Rythme cardiaque rapide et anormal.
3
Tremblement, contractions très rapide et très fine des muscles.
4
L’acide basique d’où le Ph (potentiel d’hydrogène) est supérieur  à l’acide )‫(الحمض القاعدي‬
)moins acide et moins concentré).
5
Dermatose (peau irritée : boutons, papules, nodules, pustules).
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perméabilité cellulaire, fonction musculaire, transmission de
l’influx nerveux ;
Déficit : perte d’appétit, gaz intestinaux, atrophie musculaire1,
vomissements, perte de poids ;
Le soufre : principales sources alimentaires : viande, lait, légumes,
œufs ; il a un rôle dans la synthèse du collagène, la formation de la
vitamine B, métabolisme enzymatique et énergétique, réactions de
détoxification, coagulation sanguine ;

b- Les oligoéléments :

Le Chrome : principales sources alimentaires : coquillages,


viande, fromage, fruits de mer, céréales complètes, levure de
bières ; joue un rôle dans le métabolisme des hydrates de carbone
et des protéines, le maintien de la glycémie ;
Déficit : déficience au glucose (chez les patients diabétiques);
Toxicité : ulcération ;
Cobalt : principales sources alimentaires : bœuf, œufs, poisson,
produits lactés ; joue un rôle dans la formation de la vitamine B12 ;
Déficit : déficit en vitamine B12 ;
Cuivre : principales sources alimentaires : abats, raisins, produits
de la mer, noisettes, mélasse ; intervient sans la formation osseuse,
la couleur des cheveux et de la peau, cicatrisation, formation de
l’hémoglobine et des globules rouges, psychisme, métabolisme du
fer ;
Déficit : diarrhée (chez les enfants), faiblesse générale, troubles
respiratoires, ulcération cutanée, atteinte osseuse ;
Toxicité : céphalées, vertiges, brûlures précordiales2, faiblesse,
nausées, vomissements, diarrhée ;
Fluor : principales sources alimentaires : eau de boisson, aliments
d’origine marine (poissons, fruits de mer, sel de mer) ; intervient
dans la formation des os et des dents et renforce considérablement
leur résistance à la carie ;
Déficit : caries dentaires ;
Toxicité : décoloration et marbrure des dents3, augmentation de la
densité et de la calcification osseuse ;

1
Affaiblissement des muscles et réduction de l’activité.
2
Région thoracique située en avant du cœur (proportionnelle au cœur).
3
Tâches jaunâtres ou couleur de marbre dues au surdosage du fluor.
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L’iode : principales sources alimentaires : algues1, sel (iodé),
produits de la mer ; joue un rôle à la production d’énergie, le
métabolisme, le développement physique et mental ;
Déficit : mains et pieds froids, cheveux secs, irritabilité, nervosité,
obésité, goitre simple2, crétinisme3 (chez les nourrissants et les
enfants) ;
Le fer : principales sources alimentaires : œufs, abats, volailles,
germes de blé, foie, pommes de terre, céréales et pain enrichis,
légumes verts, mélasse ; intervient dans la croissance (chez les
enfants), production d’hémoglobine, résistance au stress et a la
maladie, respiration cellulaire, transport d’oxygène, production
d’énergie, régulation des réactions biologiques et chimiques ;
Déficit : ongles friables, constipation, troubles respiratoires,
inflammation ou ulcération de la langue, anémie, pâleur, faiblesse,
sensibilité au froid, fatigue ;
Toxicité : crampes et douleurs abdominales, nausées,
vomissements, hémosidérose4, hémochromatose5 (pigmentation et
aspect grisâtre de la peau, défaillance hépatique et cardiaque) ;
Manganèse : principales sources alimentaires: bananes, jaune
d’œufs, légumes à feuilles vertes, foie, soja, noix, céréales
complètes, café, thé ; intervient à l’activation enzymatique,
métabolisme des hydrates de carbone et des lipides, production
d’hormones sexuelles, métabolisme de la vitamine B, utilisation de
la vitamine E ;
Déficit : ataxie6, vertiges, troubles ou perte de l’audition ;
Toxicité : troubles neuromusculaires sévères (similaires aux effets
parkinsoniens) ;
Molybdène : principales sources alimentaires : céréales complètes,
légumes, abats ; intervient au métabolisme corporel ;

1
Végétaux chlorophylliens aquatiques ou des lieux humides.
2
Augmentation du volume de la glande thyroïde manifestée par un gonflement de la partie
antérieure du cou.
3
Ensemble de troubles physiques et de retard mental provoqué par une grave insuffisance
thyroïdienne due à une carence en iode.
4
L’accumulation de l’hémosidérine (substance moléculaire complexe de stockage du fer)
dans un tissu d’organe ou dans les cellules.
5
Maladie génétique et héréditaire responsable d’une absorption excessive du fer par
l’intestin et de son accumulation dans l’organisme.
6
Trouble de la coordination des mouvements d’origine neurologique.
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Sélénium : principales sources alimentaires : produits de la mer,
viande, foie, rognons ; joue un rôle dans les mécanismes
immunitaires, synthèse de l’ATP1 mitochondrial2, protection
cellulaire, métabolisme lipidique ;
Zinc : principales sources alimentaires : foie, champignons,
produits de la mer, soja, épinards, viande ; intervient dans la
cicatrisation des brûlures et des plaies, digestion des hydrates de
carbone, métabolisme (hydrates de carbone, lipides, protéines),
fonction de la glande prostatique, développement et croissance des
organes de la reproduction, goût et odorat ;
Déficit : maturation sexuelle retardée, fatigue, perte du goût de
l’odorat, appétit pauvre, cicatrisation des plaies ralentie, croissance
retardée, troubles cutanées ;
II- ORGANES, APPAREILS ET FONCTIONS :
1-L’organe :
La structure anatomique du corps humain est constituée de plusieurs
appareils systèmes qui exercent les fonctions vitales du corps :
2-L’appareil (ou système) :
Un système du corps fonctionne à trois niveaux de ses constituants :
2-1- Niveau cellulaire : la cellule est l’unité structurelle et
fonctionnelle fondamentale de l’organisme vivant, elle se
constitue d’une membrane plasmique contenant du cytoplasme
formé d’une solution aqueuse (cytosol); à ce niveau s’effectue
des processus cellulaires tel que : le métabolisme et cycle
cellulaire, la réplication et division cellulaire, locomotion et
motilité des cellules.

2-2- Niveau tissulaire : un tissu cellulaire est un niveau d’organisation


intermédiaire (entre la cellule et l’organe), il est l’ensemble de
cellules semblables, de même origine qui remplissent la même
fonction : les tissus cellulaires sont regroupés en amas, réseau ou
faisceau (fibre) et s’enchevêtrent en 4 tissus primaires pour
former la « trame » de l’organisme :

1
Abréviation de acide adénosine-triphosphorique
2
Relatif à mitochondrie : Élément essentiel du cytoplasme de la cellule.
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Le tissu épithélial de revêtement (protection, absorption,
filtration, sécrétion des hormones) ;
Le tissu conjonctif de soutien (fixation, protection, isolation,
transport, réserve) ;
Le tissu nerveux de régulation (excitabilité, conductivité) ;
Le tissu musculaire de mouvement (couverture, contraction,
dilatation) ;
2-3- Niveau organique : l’organe est un ensemble de tissus cellulaires
qui se charge de la même fonction physiologique associés à
d’autres organes du même système d’appareil

MES0709/CYCLE I/SÉRIE01 MES0709.01.01.3.2« PROPRIÉTÉ CNEPD »PAGE15


a- L’appareil circulatoire : il est constitué du cœur et des
vaisseaux sanguins (artères et veines) qui assurent la
distribution des substances nutritives et l’évacuation des
déchets de toutes les parties du corps.
b- L’appareil respiratoire : il est constitué de plusieurs organes :

Les voies aériennes supérieures (la cavité buccale, cavité


nasale, pharynx, larynx) ;
La trachée ;

MES0709/CYCLE I/SÉRIE01 MES0709.01.01.3.2« PROPRIÉTÉ CNEPD »PAGE16


Les branches souches (droite et gauche) ;
Les alvéoles pulmonaires ;
Les poumons ;
Cet appareil permet l’échange gazeux entre les poumons et
l’air atmosphérique, il fournit au sang l’oxygène (O2)
(inspiration) dont il a besoin et expulse les déchets gazeux de
l’activité du corps en dioxyde de carbone (CO2) (expiration).
Au niveau des alvéoles pulmonaires s’effectue le processus :
alvéolo-capillaire par diffusion et grâce au mécanisme de la
ventilation pulmonaire qui correspond à l’ensemble des
mouvements respiratoires assurant le renouvellement de l’air
(mouvements des muscles respiratoires intercostaux et du
diaphragme : muscle se trouvant à la base des poumons qui
sépare la cage thoracique de l’abdomen).
La respiration est un rythme automatique, chaque jour l’adulte
inspire 8000L d’air (à raison de 0,5 litre d’air environ par
inspiration).
c- Le Système nerveux : il est constitué du cerveau, cervelet, la
moelle épinière, et des nerfs formant un réseau qui relie les
différentes parties du corps au moniteur central (le cerveau) et
assurent la transmission de l’influx nerveux1 (les informations
recueillies par les sens, les commandes d’instructions émis par
le cerveau, les pensées, les sensations sont traduits en messages
par le système nerveux, et seront stockés ou transformés).
d- Le Système locomoteur : est constitué des os, des articulations
et cartilages, et des muscles ; il soutient et protège l’organisme
vivant, fournit une surface qui permet l’attache des muscles et
facilite leur mouvements en mode locomoteur.
Les muscles permettent la mobilité du corps, stabilisent la
position et la posture du corps, et produisent de la chaleur.
e- L’appareil digestif (ou gastro-intestinal): il est constitué de :

1
Phénomène de nature électrique qui se propage le long des neurones, transmet les
commandes motrices du cerveau aux nerfs moteurs, et les messages sensoriels des capteurs
sensoriels (peau, oreilles, nez, yeux, récepteurs du goût) au cerveau. Cette transmission de
neurones en neurones est assurée par les neurotransmetteurs.
MES0709/CYCLE I/SÉRIE01 MES0709.01.01.3.2« PROPRIÉTÉ CNEPD »PAGE17
La cavité buccale : les lèvres, les dents, la langue, les
muqueuses buccales, le pharynx ;
le tube digestif : l’œsophage, l’estomac, les
intestins (l’intestin grêle1 et le côlon2) ;
les glandes annexes : le foie, la vésicule biliaire, le
pancréas, les glandes salivaires ;
L’appareil digestif permet de digérer la nourriture, la
transformer en énergie et l’assimiler en nutriments dans la
circulation sanguine, et d’éliminer les éléments non assimilables ; le
brassage des aliments débute dans la bouche avec la mastication et la
déglutition et prend fin à l’intestin grêle, les bactéries présentes dans
le système digestif et les muqueuses s’impliquent dans plusieurs
transformations chimiques utiles à la digestion des aliments ; la bile
produite par le foie et mis en réserve dans la vésicule biliaire est
employé dans la dissolution des lipides, les enzymes du pancréas et
de l’intestin libérés aussi pour la digestion des molécules (protéines,
vitamines, sels minéraux) ;
Le système digestif produit des régulateurs hormonaux tel que
la gastrine et la sécrétine qui permettent le fonctionnement de
l’estomac, des glandes annexes, et des intestins ;
La digestion est en grande partie régulée par le système
nerveux viscéral3 composé de trois parties (le système nerveux
sympathique qui porte le fait de diminuer la motricité, la contraction
des sphincters, et l’inhibition des secrétions digestives (hormones,
muqueuses, enzymes), (le système nerveux parasympathique qui
porte le fait inverse sur la digestion, par l’augmentation de la
motricité, le relâchement des sphincters, et la stimulation des
sécrétions digestives), (le système nerveux entérique qui contrôle
l’activité motrice de la digestion, la sécrétion ainsi que la
vascularisation4).
f- L’appareil urinaire : il est constitué des reins, l’urètre, la
vessie et les uretères ; ce système fonctionne comme une
1
Se compose de trois parties : duodénum, jéjunum, et l’iléon.
2
Se comporte de trois parties : caecum, côlon, et rectum.
3
Appelé le système nerveux autonome responsable des fonctions non soumises au contrôle
volontaire (se font involontairement par automatisme et mécanisme du corps).
4
La circulation du sang effectuée par le système cardiovasculaire.
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station d’épuration du sang, dont il extrait les déchets afin de
les éliminer ; il est responsable de l’équilibre du milieu
intérieur de l’organisme, et de la régulation de l’eau et des
solutions du corps.
g- L’appareil génital : il y’a l’appareil génital de la
femme (féminin) qui comprend les organes génitaux suivants :
Les gonades femelles ou ovaires ;
Les voies génitales formées des oviductes (trompe de
Fallope) et de l’Utérus ;
L’organe copulateur1 ou vagin s’ouvre à l’extérieur par la
vulve ;
Les organes sexuels se forment comme les autres organes pendant
la vie intra-utérine, Les cellules sexuelles commencent leur évolution
avant la naissance de la petite fille mais au début ce ne sont pas
encore des ovules mais des ovocytes, au court de la puberté (entre 11
et 14 ans) les ovocytes se développent en ovules ; la puberté est
caractérisée par la maturation des organes génitaux et par l’apparition
des particularités corporelles spécifiquement féminines (caractères
sexuels physiques féminines).

Et l’appareil génital de l’homme (masculin) : les organes génitaux


de l’homme sont :
Les gonades mâles ou testicules ;
Les voies génitales ou spermiductes, accompagnés
d’organes annexes ;
L’organe copulateur appelé verge ou pénis ;
En comparant la méiose2 des deux sexes (F et M)
La méiose des ovocytes commence avant la naissance et prend fin
à la ménopause, celle es spermatocytes commence à la puberté et se
poursuit pendant la vieillesse, chaque ovocyte produit un seul ovule,
alors que chaque spermatocyte donne quatre spermatozoïdes.

1
Qui sert à la copulation : accouplement mâle et femelle.
2
Double division cellulaire et formation des cellules reproductrices ou gamètes.
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A la naissance un flux d’hormones androgènes agit sur
l’hypothalamus qui s’oriente de façon irréversible dans le sens
masculin, l’hormone mal va inhiber le fonctionnement cyclique
caractéristique du type féminin ; vers l’âge de 7 mois la sécrétion des
androgènes s’affaiblit et reprendra son activité à la puberté ; la
puberté du jeune garçon est un peu plus tardive (entre 12 et 15 ans),
la double activité testiculaire s’éveille : la transformation des
spermatogonies en spermatozoïdes se déroule, la sécrétion du
testostérone reprend son rythme, sous l’influence de l’hormone mâle
les caractères sexuels physiques (masculines) apparaissent
progressivement (muscles volumineux, élargissement des épaules,
voix grave,…) ;
Sexualité et procréation : chez l’homme (l’être humain) le
rapprochement des sexes présente des aspects affectifs et psychiques
qui l’emportent sur les aspects physiologiques (les affectent), la
sexualité humaine ne saurait être réduite à une fonction végétative
qui assure lé reproduction de l’espèce (humaine), elle est avant tout
un lien intime unissant deux êtres : c’est une véritable fonction de
relation.
Le rapport sexuel est nécessairement précédé par une préparation
et excitation à l’action, la stimulation mécanique des zones érogènes
(lèvres, nuque, seins chez la femme, région génitale chez les deux
sexes) joue un rôle essentiel, chez l’homme l’excitation entraine
l’érection de la verge par un reflexe dont le centre se situe dans la
moelle épinière, quand à l’érection chez la femme, il s’agit de la
transsudation d’un liquide plasmatique provoqué par une
vasodilatation intense de la paroi de l’organe ; au niveau de la vulve
des gouttes de sécrétion visqueuse issues des glandes de Bartholin
assurent la lubrification du vestibule.
L’état d’excitation nerveuse atteint son paroxysme pendant le
rapport sexuel avec l’orgasme qui correspond au sommet du plaisir
sexuel. Dans la fécondation, à la fin du rapport sexuel l’utérus plonge
dans le cul-de-sac vaginal ou s’est accumulé le sperme, des
spermatozoïdes se font aspirés et guidés par la glaire cervicale,
ensuite ils seront attirés par les sécrétions alcalines de l’utérus, parmi
les 3,000,000 de spermatozoïdes accumulés dans le vagin, un très
petit nombre (1%) franchissent le col de l’utérus, la rencontre du
spermatozoïde et l’ovule s’effectue dans le tiers externe de la trompe
de Fallope, dès que le contact s’établit, les deux membranes
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plasmiques se fusionnent et le noyau mâle accompagné de son
centriole pénètre dans le cytoplasme femelle.
h- Le Système endocrinien : il se compose de l’ensemble des
glandes endocrines, les principales glandes de ce système :
l’épiphyse, l’hypophyse, l’hypothalamus, la thyroïde, le
thymus, les surrénales, le pancréas endocrine, les ovaires, et les
testicules ;
Les glandes endocrines secrètent les hormones qui règlent
l’ensemble de fonctions de l’organisme vivant tel que : la croissance
(l’hormone de croissance), la reproduction (hormones sexuelles :
œstrogène, progestérone, testostérone), l’équilibre de la glycémie
dans le sang (l’insuline),…
i- Le Système immunitaire (lymphatique) : il se compose des
vaisseaux et des ganglions lymphatiques, et des organes: la
rate, le thymus, les amygdales pharyngées, et la moelle
épinière. Il y’a deux variétés de ganglions : les ganglions
superficiels (plis de l’aine, sous les aisselles, entre les cuisses et
le tronc du corps, et chaque côté du coup), et les ganglions
profonds (au niveau du bassin, à l’entrée et à la sortie des
vaisseaux dans le poumon et le long de l’aorte). Le système
lymphatique protège le corps contre les micro-organismes
pathogènes (les microbes : virus, bactéries, champignons), qui
veut dire porte l’immunité de l’organisme vivant contre les
maladies.

III- ORGANISATION GÉNÉRALE DU CORPS HUMAIN :


Toutes les cellules du corps sont interdépendantes. Tous les systèmes
et appareils travaillent en synergie pour assurer le bon
fonctionnement de l’organisme.

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La peau (système Le système cardiovasculaire*
tégumentaire)* Distribution des substances
Protection, sensation, et nutritives aux différentes
régulation de la température parties du corps par la
interne du corps par rapport circulation sanguine.
à celle de l’environnement.

Le système digestif*
Le système Digère et transforme les
locomoteur* aliments en éléments nutritifs
Protège l’organisme à l’organise et élimine les
et assure la mobilité déchets fécales.
du corps.

Le système urinaire*
Permet l’épuration du sang
Le système nerveux*
et l’élimination des déchets
Transmission et
urinaires.
transformation de
l’influx nerveux.
L’appareil respiratoire
Assure l’inspiration de
l’oxygène
Le système immunitaire*
Et l’expiration du
Immunise le corps contre
dioxyde de carbone.
les maladies.

Le système génital*
Le système endocrinien* Assure l’orgasme et le plaisir
Sécrétion des hormones sexuels et la procréation.
qui équilibrent le
fonctionnement du corps.

1- Anatomie- Organes :
Les organes du corps humain ont des fonctions particulières et
se regroupent en appareils ou systèmes pour accomplir des fonctions
communes.
L’anatomie décrit la forme des organes, leur emplacement et
leur regroupement en appareils.

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 Exemple :

- Les reins (1 et 2) ont la forme d’un haricot. Ils sont situés dans la
cavité abdominale à gauche et à droite de la colonne vertébrale.
Ils filtrent le sang et font partie de l’appareil urinaire qui
comprend aussi les voies urinaires : uretères (5), vessie (6) et
urètre.

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LEÇON N° 02 :SOINS DU NOUVEAU NÉ

PLAN DE LA LEÇON 02:

I- DÉFINITION
II- SOINS À LA NAISSANCE
III- SOINS À LA MATERNITÉ

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I- DÉFINITION :
Un nouveau-né c’est à partir de la naissance du bébé jusqu’à son
28eme jour de naissance, au-delà jusqu’à 2 ans c’est un nourrisson.

1- Éléments physiologiques :

La naissance du bébé est la sortie du fœtus des voies génitales


maternelles au bout de 9 mois, la position et le volume de l’enfant à
naitre jouent un grand rôle dans le déroulement de l’accouchement.
L’accouchement passe par de différentes étapes :
1°) Le déclenchement :
Le placenta cesse de secréter les hormones qui maintenaient
la grossesse ;
Les contractions utérines sont déclenchées sous une
influence hormonale, elles favorisent la descente du fœtus ;
La modification de l’utérus : effacement du col, dilatation
du col de 1 à 12 cm, les membranes bombent dans
l’ouverture, la poche des eaux rompt et libère le liquide
amniotique (1/2 L à 1L) qui lubrifie les voies du passage ;
2°) L’expulsion :
Débute par l’expulsion du bouchon muqueux ;
La tête poussée dans le bassin, le col de l’utérus se dilate, au
niveau du périnée la tête le distend ainsi que la vulve, par
une pression volontaire de la musculature du ventre, la mère
participe activement au mécanisme de l’expulsion ;
Le crâne apparait en premier par l’occiput ;
Tout le corps du nouveau-né est expulsé, celui-ci pousse son
1er cri, il respire, immédiatement après la naissance, la
circulation sanguine à travers le cordon cesse naturellement
au moment où la substance gélatineuse du cordon se gonfle
et comprime les vaisseaux comme le fait un garrot ;
enserre le cordon par 2 pinces, quand au recours aux
forceps, il s’agit d’un instrument fait de deux sortes de
cuillères que l’on place à l’intérieur de l’utérus, de chaque
côté de la tête du fœtus pour aider à son expulsion.
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3°) la délivrance :
30 minutes environ après la sortie du bébé sont expulsés le
placenta et les membranes ;
Le décollement du placenta se produit sous l’effet de
contractions utérines plus faibles, l’utérus saigne (1/2L de
sang), puis se durcit formant une boule « le globe ».
4°) suite et retour des couches :
De l’accouchement à la fin de la 6eme semaine l’utérus reprend
son volume et sa place :
La femme a des pertes rougeâtres puis rosées puis
blanchâtres qui disparaissent vers le 20eme jour ;
Le retour de couches s’effectue 40 jours environ après
l’accouchement, l’allaitement maternel le retarde ;
La montée du lait est la suite normale de la grossesse et de
l’accouchement.

Trois dangers menacent le nouveau- né :

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L’anoxie (Absence d’oxygène) : à la naissance l’enfant
quitte un état fœtal (ou état d’atélectasie1) où l’appareil
respiratoire était inactif, donc les poumons vides d’air car
l’oxygène était apporté par la voie sanguine à travers le
placenta ; le premier cri fut le premier acte vital auquel les
poumons s’emplissent d’air et l’appareil respiratoire
commence à fonctionner ; les complications qui peuvent se
produire : l’enfant risque d’être étranglé par des circulations
du cordon ombilical autour du cou. Il y’a aussi où l’enfant
ne respire pas mais le cœur bat ;
Dans ce cas là il faut avoir recours à la réanimation du bébé pour
le sauver : désobstruction par aspiration pharyngée ou trachéale à
l’aide de sondes avec source de vide, plus aspirateur de mucosité
buccal ; oxygénation en parallèle avec un massage cardiaque externe,
plus un masque qui permet l’insufflation pulmonaire ; intubation2 en
laryngoscope3 : sonde introduite par une narine, aboutit derrière le
voile après désobstruction pharyngée.

- L’hypothermie4 : l’équilibre thermique du nouveau-né est


affecté par l’humidité, les courants d’air, et la température
ambiante au moment de la naissance, étant-donné qu’il est
mouillé par le liquide amniotique, il perd la chaleur radiante
de son corps (température  35,5°) une fois exposé au froid ;
L'hypothermie persistante peut provoquer une hypoglycémie
et une acidose métabolique5, en particulier les nourrissons
de faible poids aussi sont sujet à une baisse de la
température centrale ; dans le cas d’hypothermie le
nouveau-né doit être mis en réchauffement dans une

1
Affaissement des alvéoles dû à une absence de ventilation suite à l’obstruction partielle ou
totale d’une bronche.
2
Introduction dans la trachée d'un gros tube assurant la liberté des voies aériennes
supérieures, permettant la ventilation artificielle, la protection du poumon et l'aspiration des
sécrétions bronchiques.
3
Appareil qui permet d'observer le larynx, la base de la langue et les sinus de
l'hypopharynx.
4
Abaissement de la température du corps au-dessous de la normale.
5
Augmentation du taux des acides dans le plasma des cellules de l’organisme.
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couveuse ou sur une table radiante, par ailleurs on pourrait
bien éviter une hypothermie et faire sécher immédiatement
le nouveau-né puis l’envelopper dans une couverture chaude
par prévention ;

- L’hypoglycémie1 : les causes les plus fréquentes sont :


l’insuffisance des réserves en glycogène, l’hypoglycémie
néo-natale peut être transitoire (ex : par substrat inadapté au
glycogène) ou chronique (ex : par sécrétion défectueuse des
hormones, troubles héréditaires du métabolisme) ; le
traitement consiste à une dose de glucose par alimentation
ou perfusion.

II- SOINS À LA NAISSANCE :


L’examen clinique de l’état de la naissance de l’enfant se fait au
moyen du score d’APGAR : sorte de bilan que l’on pratique dans les
5 minutes qui suivent la naissance de l’enfant et qui est chiffré de 0 à
10 sur une fiche spéciale, ex :
- nouveau-né en état de mort apparente son score d’Apgar = 0 (le
bébé est extrêmement pâle, sa respiration, son rythme cardiaque, son
tonus musculaire sont nuls, et il ne répond pas aux excitations).
- nouveau-né en état de détresse son score d’Apgar = 3 à 6.
- nouveau-né en état normal son score d’Apgar = 8 à 10.
Si l’enfant est en mauvais état on pratique certaines manœuvres de
réanimation.
Le nouveau-né normal a un score d’APGAR égale ou supérieur à 7.

1° Le cordon ombilical :
- ligature et section : on se sert pour cela soit d’un fil de lin
avec lequel on fait ligature, soit d’une pince de Bar ;
La ligature ou la pince sont placées à 3 ou 4 cm de l’ombilic du
bébé, la section du cordon se fait avec des ciseaux stérilisés.

1
Diminution anormale du taux de glucose dans le sang.
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- pansement : on fait un attouchement à l’alcool à 60° sur
l’extrémité du cordon du bébé avant de procéder à un
pansement aseptique ; le pansement ombilical doit être
renouvelé quotidiennement, il suffit d’assécher à l’alcool à
60° et de changer la compresse ; il faut porter entre temps
l’attention au cordon : qui ne doit ni saigner, ni être fétide, ni
suppurer, toute anomalie sera signalée au médecin. (La chute
du cordon se fera en quelques jours : le cordon se dessèche et
tombe lui-même entre le 5° et le 8° jour).
2° les yeux :

Les essuyer avec des tampons stérilisés et instiller une goutte du


collyre antiseptique ou antibiotique dans chaque œil, qui est un
traitement préventif de l’ophtalmie purulente.
3° la toilette corporelle :
A sa naissance le nouveau né est enduit d’un sébum (vernix
Caseosa1), on peut lui donner un bain, ou bien l’essuyer à l’aide
d’une serviette chaude et la toilette aura lieu le lendemain.

4° la Pesée et mensuration :
Avant l’habillage, le nouveau-né est pesé et mesuré :
Poids de naissance normal : 3 à 3,500 Kg,
Taille de naissance normale : 49 à 52 Cm,
Le prématuré est le plus faible en poids.

5° LA PRISE DE VITAMINE K1 :
Deux à cinq gouttes de vitamine K1 sont mises directement dans
la bouche du bébé en prévention de la maladie hémorragique du
nouveau-né.
Nouveau-né en bonne état de santé :
- Teint rouge vif
- Cri rigoureux

1
Substance cireuse d’origine sébacée blanchâtre et grasse qui protège la peau du fœtus du
milieu intra-utérin aqueux du liquide amniotique.
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- Gestes importants
- Extension des bras en croix à la moindre stimulation (gestes
de défense)
- La peau épaisse ne garde pas le pli et recouverte d’une
couche graisseuse ou un duvet fin.
- Poids = 3.250 kg, Mesure = 50 cm
- Le cœur bat = 130 -140 bat /min
- La respiration rapide et régulière = 40-50 mouvement / min
- Le score d’APGAR résulte sur des testes qui sont :
Couleur de la peau rosée uniforme
Respiration régulière
Rythme cardiaque supérieur à 100 bat /min
Mouvement important
Excitabilité cris
0 1 2
Coloration Tronc bleu ou Tronc rose extrémités Tronc et
pâle bleues extrémités
roses
Respiration Nulle Irrégulière Régulière
Mouvement Hypotonie totale Flexion des membres Mouvements
tonus actifs
Cris Nulle Faible Cris nifs
Fréquence 0 Inférieur < 100 bat/ Supérieur >100
cardiaque min bat/min

Examen général du nouveau-né :


Détecter les anomalies congénitales éventuelles :
- 1erexamen de la colonne vertébrale = la Spina – Bifida1
- 2ème examen du nombril = hernie ombilicale
- 3ème examen de la face = bec de lièvre et fente palatine1, yeux
bridés

1
Malformation congénitale cérébrale qui consiste à une anomalie osseuse et qui présente un
défaut de fermeture d’une ou plusieurs lames vertébrales à n’importe quel niveau de la
colonne vertébrale, et le plus souvent atteint la région sacro-lombaire.
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- 4ème examen de l’anus = imperforation de l’anus2
- 5ème examen des organes génitaux externes
- 6ème examen des pieds = Pied bot3
- 7ème examen des hanches = Luxation de la hanche4
- 8ème examen des yeux = écoulement
III- SOINS À LA MATERNITÉ :
1- La toilette :
La toilette du nouveau-né se fait chaque matin avec un savon neutre
(Savon de Marseille) et de l’eau propre, sa propre bassine et sa
serviette, le nettoyer en douceur sans le brusquer.
Le cordon ombilical doit être désinfecté tous les jours, il tombe en
générale le 8ème jour, le premier bain est donné qu’après la chute du
cordon ombilical.
2- Soins des infections :
- Collyre d’antibiotique pour prévenir tout risque d’infection
des yeux
- Une ampoule de vitamine K pour prévenir tout risque
d’hémorragie.
- Soin du cordon ombilical
Il faut rechercher les signes d’infection
- Mauvaise adaptation primaire inexpliquée
- Syndrome de détresse respiratoire
- Hépato - spleno – mégalie
- Pétéchies -bouton
- Température >à 37.8°c < à 36°c
- Ophtalmie (conjonctivite)
- Tétanos néonatal
- Sida, Hépatite B

1
Malformation congénitale qui provient d’un défaut de soudure des bourgeons faciaux (lors
de la période embryonnaire) se présente sous forme d’une fissure uni- ou bilatérale de la
lèvre supérieure.
2
Absence congénitale de l’orifice anal.
3
Malformation congénitale modifiant l’orientation du pied par rapport à la jambe lui
empêchant l’appui au sol.
4
Développement anormal de la cavité cotyloïde et de la partie proximale du fémur.
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- Herpes néonatales
- Septicémie
- Méningite
3- Habillement :
Différentes parties de l’habillement : Il existe deux parties
indépendantes l’une de l’autre : une partie supérieure
(brassières) et une partie inférieure (couches et culottes).
Qualités de vêtements : légers, chauds, amples pour ne pas
gêner les mouvements, perméables à l’air, pratiques et
faciles à enfiler et à nettoyer, absorbants.
- Le nouveau-né doit être habillé le plus vite possible après
l’avoir examiné et surveillé l’émission du méconium (selles
noirs) et des urines.
- Son linge doit être large, propre et en coton.
- Il doit être couché dans un lit à montant rigide, sur un matelas
ferme, occupant bien toute la surface du lit et sans oreillers ;
position sur le côté pour qu’il puisse régurgiter sans risque
d’étouffement.
- Le choix des vêtements est très important, son linge doit être
large propre est en coton mettre d’abord sa brassière ou body
en coton puis celle en laine.
- Mettre l’enfant sur le ventre pour croiser les brassières dans
le dos.
- Retourner le bébé sur le dos et passer entre la couche ses
jambes,
- Fixer les deux (02) parties de sa couche avec l’adhésif sans
trop serrer,
- Mettez-le sur le ventre pour renter le haut du change afin
d’éviter les fuites, et continuez de l’habiller.
4- Le change :
pour changer un enfant il suffit de remplacer les couches sales par
d’autres propres après nettoyage du siège ; il est recommandé de
changer un bébé avant les tétées pour éviter de le remuer à plein
ventre ; utiliser 1 cuvette avec de l’eau tiède, 1 gant de toilette, 1
savon, 1 serviette, 1 pommade ou crème de protection si nécessaire
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pour le protéger de toute rougeur ou érythème ; afin que les pores
respirent, un nettoyage est donc conseillé : la peau a besoin d’être
lavé, rincée, et essuyée par une serviette bien sèche et douce, pour
adoucir et laisser respirer la peau du bébé (au niveau des fesses) ;
- La peau du bébé est mince est fragile, la sueur, les
frottements l’irritent, il est important que l’enfant soit propre.
- Pour nettoyer le siège vaut mieux se servir de lait de toilette
avec du coton hydrophile, nettoyer avec soin le siège et les
cuisses d’avant en arrière surtout arrière surtout chez la petite
fille ensuite rincer avec un coton imbibé d’eau tiède ou à
l’eau et au savon
- Si les fesses sont irritées, mettre une pommade antiseptique et
cicatrisation après séchage.
5- Bain :
- Vérifier la température de la pièce (20° à 22°) suffisamment
chauffée, pas de fenêtre ouverte, pas de courant d’air, l’eau ne
dépasse pas 37°c (vérifier l’aide d’un thermomètre de bain),
utiliser 1 savon neutre ou acide, 1 shampoing neutre, 1 gant
de toilette doux, 1 grande serviette ou sortie de bain en bon
tissu éponge moelleux et absorbant ;
- pour que le bébé ne prenne pas froid commencer à ôter les
couches et nettoyer le siège du bébé pour éviter de salir l’eau
déshabiller le bébé et lui plonger le corps seulement à l’eau,
la tête soulevée.

- Savonnez d’abord le corps puis les cheveux avec un gant le


toilette doux, soulevez le bébé en passant la main gauche sous
la nuque et la main droite sous les chevilles et mettez-le
doucement dans l’eau,
- Avec la main gauche tenez le bébé et de la main droite
rincez-le sans oublier les cheveux et derrière les oreilles.
- Les soins après le bain :
o Du coton hydrophile
o 1 crème pour le siège
o Du lait de toilette pour bébé
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o Coton-tige
o Une brosse à cheveux
o Des petits ciseaux à bout ronds pour les ongles
o Un change complet
6- Les produits de toilette :
- En pratique utiliser une baignoire spéciale pour bébé, petite
cuvette en matière plastique pour laver le siège du bébé
chaque fois qu’il sera changé.
7- Les objets et produits de la toilette :
- Savon (sans parfum ni colorant) mettre thermomètre de bain,
boite à coton, lait de toilette, pommade pour le siège, sérum
physiologique, éosine aqueuse, gants doux, lingettes
imprégnées et une lotion pour bébé.
- Un sorti de bain ou une serviette, une brosse à cheveux en
soie. Paire de ciseaux spéciale, pour couper les ongles enfin,
une petite pavie double de tissu plastique pour mettre tous les
objets nécessaires à sa toilette ainsi que ses vêtements
propres.
8- Les soins des cheveux :
- La chevelure doit être lavée 2 à 3 fois par semaine, brossée
tout les jours. Les peignes et brosses personnels doivent être
bien entretenus à l’eau et au savon.
- Surveiller sa chevelure et chercher les poux.
- Éviter les changes de bonnets et d’écharpes.
- Changer le linge de la literie au moins une fois par semaine.
9- Les soins nasals :
Les fosses nasales, communiquent avec le reste de l’appareil
respiratoire et auditif (oreilles, sinus, pharynx,…) et sont recouvertes
d’une muqueuse.
C’est par cette porte d’entrée que certains virus et bactéries
peuvent toucher l’appareil respiratoire du bébé.

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Le système immunitaire est encore immature chez le bébé et ne
joue pas pleinement son rôle de défense, ce qui expose souvent le
bébé au rhume ;
Lorsque les virus responsables du rhume infectent les fosses
nasales, ils peuvent facilement se propager :
Vers l’oreille, à provoquer des otites ;
Vers les sinus, à provoquer des sinusites ;
Vers la gorge : à provoquer une rhinopharyngite ou une laryngite
Vers les bronches et bronchioles où ils peuvent provoquer une
bronchite ou bronchiolite.
Par mesures préventives des gestes d’hygiène de base sont
recommandées :
 Laver régulièrement les mains du bébé, car il a souvent tendance à
porter ses mains à la bouche, au nez et aux yeux ;
 Laver régulièrement ses jouets et ses peluches ;
 Aérer régulièrement les pièces ;
 Quand l’un des proches est touché, demandez-lui de se laver les
mains en présence du bébé et de se couvrir la bouche et le nez
lorsqu’il éternue ou tousse.
 Evitez de fumer dans l’entourage du bébé ;
 le bébé ne sait pas encore se moucher, dans ce cas là on nettoyer le
nez régulièrement à l’aide du coton-tige et un sérum physiologique
nasal ;

10- Les soins des pieds :

- Ils concernent aussi bien les ongles à couper et brosses, le


lavage des pieds se fait avec l’eau et le savon et les
chaussettes doivent être changées tous les jours.

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