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Royaume du Maroc

Ministère de la Santé
ISPITS de Fès

Sous Module : Pathologie médicale


Section : Infirmier en Santé Mentale
Niveau : 2ème année-semestre 3
Promotion : 2013-2017

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Elaboré par:
-Jabri Imane. –Damri Kamilia.
- Chlida Hania.

Encadré par:
Mlle. Sara Ezaki
Sous le thème:

-Le rôle infirmier devant un patient


souffrant d’asthme.

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 Introduction.
 Généralités:
- Définition de l’asthme.
- Les signes cliniques.
- Les signes de gravité d’un asthme aigu.
- Les examens complémentaires.
- Les complications.
- La stratégie de prise en charge d’un patient asthmatique.

 Le rôle infirmier devant un patient asthmatique.


 Conclusion.
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Introduction:
 L’asthme est une maladie chronique dont la
gravité et la fréquence varient d’une personne à
l’autre et qui se caractérise par des crises
récurrentes.
 Les facteurs de risque pour le développement de
l’asthme comptent l’inhalation de substances de
déclenchement, comme les allergènes, la fumée
du tabac et les produits chimiques irritants.
 L’asthme ne se guérit pas, mais une bonne prise
en charge permet de juguler le trouble et de
donner au patient asthmatique une bonne qualité
de vie.

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Généralités :
-Définition de l’asthme:
L’asthme est une pathologie inflammatoire
chronique des bronches associant plusieurs
processus dont une hyperactivité des
bronches, une inflammation locale et un
épaississement des parois bronchiques
accompagnés d’une formation de mucus et une
broncho-constriction.
À l’occasion d’une crise d’asthme, les bronches
s’obstruent et empêchent l’air de circuler.

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Généralités : (suite)
- Les signes cliniques:

Début brutal.
Bradypnée.
Respiration sifflante.
Thorax distendu.
Larmoiement, éternuement, succède souvent
après exposition aux facteurs déclenchant
(pollens, poils d’animaux…).

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Généralités : (suite)
- Les signes de gravité en cas d’un
asthme aigu :
Le patient peut alors passer à l’état de mal
asthmatique,(Asthme aigu grave) qui est la forme
grave de la maladie et qui nécessite une hospitalisation
en soins intensifs spécialisés. Il se caractérise par:
• Crise inhabituelle, rapide, progressive.
• Orthopnée, dyspnée.
• Difficulté à parler, à tousser.
• Agitation, sueur, cyanose.
• Tachycardie.
• Signes détresse : trouble conscience, silence et pause
respiratoire, impossibilité de parler, collapsus.
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Généralités : (suite)
- Les examens complémentaires:

Interrogatoire : déroulement de la crise,


absence de gènes entre les crises,
antécédent.
Radiographie : thorax distendu, coupole
aplatie.
Exploration fonctionnelle respiratoire.
Biologie : numération formule sanguine.

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Généralités : (suite)
- Les complications:

• Asthme instable.
• Pneumothorax.
• Insuffisance respiratoire chronique.

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Généralités : (suite)
- La stratégie de prise en charge:

Elle repose sur 3 éléments :


- Prise en charge médicamenteuse.
- Education thérapeutique.
- Prise en charge des facteurs
aggravants ou associés.

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Le rôle infirmier devant un
asthmatique:
Toute personne venant pour crise
d’asthme aigue doit être considérée,
soignée et surveillée comme une urgence.

Ainsi il convient de connaître la conduite


de l’infirmier d’une part avant l’arrivée du
patient, d’autre part à son arrivée et,
enfin sa surveillance.

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A- Avant l’arrivée du patient

L’infirmier doit être sur de la présence et


du bon fonctionnement du matériel suivant :
- matériel de surveillance hémodynamique
(brassard à TA) ;
- matériel à oxygénothérapie ;
- matériel à aérosolthérapie ;
- matériel à perfuser ;
- chariot d’urgence complet (à proximité) ;
- matériel à intubation (à proximité)

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B-A l’arrivée du patient, il faut :

 Le calmer et le rassurer, un patient en crise


d’asthme est souvent très angoissé et agité
 Le Mettre en position demi assise et Sous oxygène
après prescription médicale ;
 Prendre les constantes (pouls, TA, fréquence
respiratoire) ;
 Mettre en place le traitement prescrit, notamment
une voie veineuse ;
 Laisser la sonnette à sa portée afin qu'il puisse
signaler une aggravation de son état respiratoire.
 Une fois le patient installé, rassurer également la
famille.

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Surveillance :

cette surveillance se situe au niveau clinique,


mais aussi dans l’apparition des signes
d’alarme. Il faut surveiller :
- fréquence respiratoire (souvent >30) ;
- dyspnée (tachypnée, tirage) ;
- sueur, pâleur, cyanose ;
- état neurologique (agitation, troubles de la
conscience, confusion) ;
- constantes hémodynamiques ;
- pouls > 120
- augmentation de la TA.

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Signes d’alarme:
bradypnée et pause respiratoires dues à
l’épuisement musculaire, précédent l’arrêt
respiratoire ;
 bradycardie : c’est une extrême gravité,
elle annonce l’arrêt cardio-circulaire ;
 hypotension ;
 somnolence : celle-ci peut aller jusqu’au
coma.

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L’infirmier doit assurer la surveillance
du traitement, qu’il soit:
 Oxygénothérapie :
- vérifier que la sonde ne soit pas bouchée et donc
changer la sonde régulièrement après avoir fait
moucher le patient ;
L’infirmier doit prévenir le médecin si la saturation
baisse.
 Aérosolthérapie: (broncho-dilatateurs)

- vérifier que le circuit médicamenteux dégage un


nuage blanchâtre sinon changer le matériel à
aérosolthérapie ;
- laisser l’aérosol environ 15 minutes.
ce traitement s’effectue plusieurs fois par jour.
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Voie veineuse:

-surveiller l’état veineux du patient (l’apparition


d’une rougeur, douleur sur le trajet de la
perfusion) ;
- vérifier le reflux veineux de la perfusion ;
- surveiller les constantes du patient (surtout les
pulsations).
La salbutamol a tendance à provoquer une
tachycardie. L’infirmier doit prévenir le médecin
en cas de changement du rythme cardiaque du
patient même ci celui-ci est cliniquement bien
toléré.

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Kinésithérapie respiratoire:

C’est un ensemble de techniques qui


sert à favoriser l’expectoration et à
maintenir une respiration normale. Le
rôle de l’infirmier consiste à prévoir
au patient le matériel
nécessaire( mouchoir, crachoir).

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Éducation du patient pour éviter les crises:

 L'éducation thérapeutique s'inscrit dans le parcours


de soin du patient pour qu’il y apprendra à :
-Mieux comprendre sa maladie ;
-Connaître les bénéfices et les effets secondaires
de ses traitements.
-Prendre son traitement de fond régulièrement ;
-Maîtriser la bonne technique de prise de
médicaments à inhaler ;
-Surveiller son asthme par la mesure du débit
expiratoire de pointe ou "peak flow"et tenir un
journal de suivi.

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Connaître les mesures préventives à adopter :
aménagement de l'environnement : éviction des
allergènes, prise d'un traitement préventif ;
Reconnaître une aggravation et savoir réagir
de manière adéquate ;
Identifier les facteurs ou circonstances
déclenchant des crises pour mieux les éviter ;

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Informations relatives à l’hygiène de vie :
 Supprimer le ou les allergènes pour éviter les crises
d'asthme allergique : lutter contre les acariens de la
poussière de maison (supprimer moquette et
tentures, passer l'aspirateur tous les jours en
portant un masque), ainsi que les phanères d'animaux,
moisissures, pots de fleurs…
 Eliminer : matelas de laine, oreillers en duvet,
édredons.
 Aérer la literie chaque jour au soleil (si cela est
possible).
 Ne pas fumer !! Eviter les

odeurs de cigarette, de peinture,


vernis.

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• Alimentation équilibrée (choisir des aliments sans
colorants ni additifs car allergisants) .
• Pratiquer une activité physique régulière, non
violente (marche, natation) .
• Eviter le travail du bois.
• Lors des pics polliniques : éviter les promenades en
campagne .
• Eviter l'automédication et prendre uniquement le
traitement prescrit .
• Rechercher et soigner les foyers infectieux : ORL,
dentaires Apprendre à bien utiliser les aérosols
doseurs (utiliser une chambre d'inhalation si
nécessaire) .
• Retirer les climatiseurs et humidificateurs
(favorisent la prolifération des bactéries et
moisissures).
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Conclusion:
Avec un traitement en association
effectué correctement ; la crise
d’asthme aigue évolue favorablement.
Cependant une prise en charge du
patient à long terme doit être
envisagée pour éviter les risques de
récidives.
Il incombe donc à l’infirmier de
l’informer et de l’éduquer sur sa
pathologie.
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Merci pour votre
attention

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