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1. Introduction
2. L'information sectorielle
3. Les actifs incorporels
4. La dépréciation
5. Les contrats de location
6. Les provisions
Introduction
Problématique :
o Utiliser un actif durable sans en être propriétaire.
o Renseigne sur la situation financière de l’entreprise :
⎯ l’utilisation de l’actif est créatrice de valeur ;
⎯ le contrat oblige l’entreprise à payer une redevance périodique.
Définition et principe
Définition : « un contrat de location est un contrat, ou une partie d’un
contrat, qui confère le droit d’utiliser un actif pour une période donnée
moyennant une contrepartie ».
et
o une obligation (l’obligation de payer les loyers), comptabilisée en dette.
Exemptions :
o Contrats de location de moins d’un an
o Contrats portant sur des actifs de peu de valeur (tels que les ordinateurs personnels)
Evaluation et comptabilisation
Valeur initiale du droit : valeur actualisée des paiements de loyers
Avec :
• i = taux actuariel
• n = durée du contrat
PCG ≠ IFRS
Contrats de location
QUESTIONS LVMH
1. Introduction
2. L'information sectorielle
3. Les actifs incorporels
4. La dépréciation
5. Les contrats de location
6. Les provisions
Passif externe : obligation actuelle de l'entité à l'égard d'un tiers dont il est
probable ou certain qu'elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice
de ce tiers, sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Distinction :
o Dette : passif certain dont l'échéance et le montant sont fixés de façon précise.
o Provision : passif dont l'échéance ou le montant n'est pas fixé de façon précise.
o Passif éventuel
⎯ obligation qui n'est ni probable ni certaine à la date d'établissement des comptes ;
⎯ ou obligation probable pour laquelle la sortie de ressources ne l'est point.
Critères de comptabilisation
Exemple :
Une entreprise prévoit deux versements, l'un très prochainement et l'autre dans un
an. Le montant des deux paiements est respectivement de 1 million d’euros. Le taux
d'actualisation est de 4%.
Þ L'entreprise doit ainsi comptabiliser une provision de
1𝑀
1 𝑀+ =1 961 538 , 46
( 1+0.04 )
Exemple
2. Analyse
• Évènement passé : vente des produits
• Obligation actuelle : garantie donnée aux clients
• Probabilité de sortie de ressources pour éteindre l’obligation : coûts de réparation
• Estimation fiable : à partir des statistiques des années antérieures
Exemples
• vente ou arrêt d'une branche d'activité
• fermeture de sites ou délocalisation d'activités
• changements apportés à la structure de direction (suppression d’un niveau)
• réorganisations ayant un effet significatif sur la nature et le centrage d'une
activité de l'entité
Exemple
• La société sidérurgique ZED a décidé de réorganiser sa division « Produits plats ». Le
plan de restructuration a été arrêté par le conseil d'administration qui s'est tenu en
septembre N, après avis du comité d'entreprise sur le projet de restructuration. La
société ZED termine son exercice comptable le 31 décembre de chaque année et arrête
ses comptes fin mars N+1.
• La direction financière, en collaboration avec un cabinet d'expertise comptable, a chiffré
le plan à 1 000 K€ (dont 100 pour le reclassement de certains salariés au sein du
groupe).
1. Hypothèse n° 1 : La restructuration et son plan détaillé ont été annoncés
publiquement par la direction générale le 20 décembre N.
2. Hypothèse n° 2 : L'annonce publique a été faite le 20 février N+1.
Hypothèse n°1
• Le fait générateur de l'obligation a-t-il eu lieu avant la clôture ?
Oui. L'annonce publique de la restructuration et des principales caractéristiques du plan a
été faite le 20 décembre N.
• Existence d'une obligation actuelle ?
Oui. L'entreprise ZED a pris la décision de restructurer sa division « Produits plats », elle est
irrémédiablement engagée à la clôture de l'exercice car le plan a été annoncé publiquement.
• Une sortie de ressources est-elle probable pour régler l'obligation existante à la
clôture ?
Oui
• Le montant est-il estimable avec fiabilité ?
Oui. Les conséquences financières du plan ont été valorisées par des professionnels. Le
montant des coûts à provisionner fin N s'élève à 1 000 – 100 = 900 K€ (les 100 K€ ne sont
pas à provisionner, car ils correspondent aux coûts de reclassement de certains salariés
dans les activités poursuivies).
Hypothèse n°2
• L'entreprise ZED n'a pas d'obligation à la clôture de l'exercice N,
car l'annonce publique du plan de restructuration a été faite après le 31 décembre
N. Il n'y a donc pas de provision à constater à la clôture. Les conditions posées par
la norme IAS 37 sont d'appréciation stricte, la naissance de l'obligation doit être
antérieure à la fin de l'exercice comptable.
Conclusion
QUESTIONS LVMH