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Rapport de Stage 3
Rapport de Stage 3
) pour m’avoir aidé à travers le temps qu’il m’a consacré tout au long de la
période de mon stage.
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PLAN DE TRAVAIL
INTRODUCTION
DEPARTEMENT
DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DE LA REGLEMENTATION DE LA
STRUCTURE (DAJR)
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CONCLUSION
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INTRODUCTION
« La pratique sans théorie est aveugle ; la théorie sans pratique est vide »1. Il va
sans dire que nous entendons faire nôtres ces propos du penseur et homme
politique ghanéen Kwamé NKRUMAH. La véracité de tels propos n’est plus à
démontrer quand on sait que tout apprentissage ou enseignement a vocation
naturelle à s’incarner dans la pratique. C’est en effet dans une telle logique que
s’arrime l’Université de Yaoundé II, dont les offres de formation comprennent, à
côté de l’itinéraire classique, un parcours professionnel. Ainsi, s’agissant tout
spécifiquement de ce dernier, les étudiants de cette institution universitaire ont la
possibilité d’effectuer un stage académique de professionnalisation, qui vient
alors sanctionner la fin d’un cycle de formation.
C’est dans le respect de toutes ces considérations que nous avons eu le privilège
d’effectuer un stage académique d’une durée d’un mois, notamment du mardi 27
juillet 2021 au vendredi 27 août de la même année au sein de la Banque des Etats
d’Afrique Centrale. C’est le récit de cette expérience enrichissante que nous
avons eu l’honneur de consigner dans les pages de ce modeste document, qui
sera subdivisé en deux grandes parties.
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KWAME NKRUMAH, Le Consciencisme, éditions Présence Africaine, 1976, Paris. Ch IV, pp. 97-129.
notre tâche, il sera question d’effectuer une étude de thème, notamment sur les
contrôles de l’exécution du budget au Cameroun, sujet que nous exposerons
avant de formuler toute observation, suggestion et/ou recommandation relative à
notre séjour professionnel.
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Dans cette première partie, nous ferons une présentation simplifiée de la BEAC
(Chapitre I), avant de faire un récit fidèle du déroulement de notre séjour dans
la structure (Chapitre II).
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA BEAC
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I- HISTORIQUE DE LA BEAC
L’histoire de la Banque Centrale part de son essence à partir du 29 juin 1901 par
la création de la Banque d’Afrique Occidentale dite BAO, autorisée à émettre le
franc en AOF (Afrique Occidentale Française). En 1920, le privilège de la BAO
en Afrique Equatoriale Française (AEF) s’étend vingt-et-un an plus tard : la
création de la Caisse Centrale de la France Libre (CCFL) advient le 2 décembre
1941. Celle-ci sera chargée de l’émission monétaire en Afrique Centrale ralliée à
la France libre. La CCFL autorise l’émission de la monnaie dès le 1er août 1942 à
partir de l’ordonnance du 24 juillet 1942. Parallèlement, la CCFL est remplacée
par la Caisse Centrale de la France d’Outre-Mer le 2 février 1944 ; suivie de la
création du Franc des Colonies françaises d’Afrique (FCFA) en parité de 1 franc
CFA = 1,70 FF. La parité du franc CFA change vis-à-vis du FF et devient 1
FCFA= 2 FF, le 17 décembre 1948. A la suite de cela, l’Institut d’Emission de
l’AEF et du Cameroun fut créé le 20 janvier 1955. La parité du FCFA change
encore le 26 décembre 1958 vis-à-vis du FF, qui devient 1FCFA= 0,02 FF.
Le 1er janvier 1985 fut marqué par l’entrée de la Guinée Equatoriale au sein de la
BEAC. D’importantes réformes des règles d’intervention de la Banque Centrale,
succédées de la création de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale
« COBAC » ont eu lieu le 16 octobre 1990.
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Ce rappel historique non exhaustif nous permet de présenter maintenant les
missions de la BEAC.
En droite ligne avec les meilleures pratiques actuelles des Banques Centrales,
les activités de la BEAC telles qu’elles sont mentionnées dans les statuts sont
respectivement les suivantes :
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- la participation au marché monétaire institué dans la zone d’émission et à
son bon fonctionnement.
Comme toute institution qui se veut cohérente, la BEAC n’échappe pas à une
organisation bien définie (I), qui conditionne son fonctionnement (II).
I- ORGANISATION DE LA BEAC
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B- Les Centres
2) Les Agences
Le fonctionnement de la BEAC est assuré par les organes de décision (A) et les
organes de contrôle (B).
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1) Le Conseil d’Administration et le Gouvernement de la BEAC
Le Conseil d’Administration veille au bon fonctionnement de la Banque ;
il comprend quatorze (14) membres, à raison de deux Administrateurs
pour chaque Etat membre et de deux pour la France.
Les Administrateurs sont désignés pour une période de trois ans, renouvelable
par leurs Etats respectifs.
Le mandat du Gouverneur est de sept ans non renouvelables et celui des autres
membres du Gouvernement est de six ans non renouvelables. Les membres du
Gouvernement sont nommés par la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC,
sur proposition du Comité Ministériel de l’UMAC, après avis conforme du
Conseil d’Administration statuant à l’unanimité.
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rapporte les affaires inscrites à l’ordre du jour du Conseil et fait exécuter ses
décisions, préside le Comité de Politique Monétaire et représente la Banque vis-
à-vis des tiers.
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- les représentants de l’Etat membre au Conseil d’Administration de la
BEAC ;
- les représentants de l’Etat membre au Comité de Politique Monétaire de la
BEAC ;
- une personnalité nommée par le Gouvernement de l’Etat membre en raison
de ses compétences et de ses qualifications en matière économique,
monétaire et financière ;
- le Gouverneur de la BEAC ou son représentant.
B- Les organes de contrôle
1) Le collège des Censeurs
Le collège des Censeurs est composé de trois censeurs dont un désigné par la
France. Ces derniers sont désignés pour un mandat de trois ans renouvelables
une fois. Chaque Censeur a un suppléant désigné pour la durée de son
mandat.
2) Le Comité d’Audit
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- établir un rapport pour le Gouvernement de la Banque Centrale et au
Conseil d’Administration des conclusions de leurs travaux.
C’est sur cette dernière mention que peut se clôturer la présentation générale
de notre structure d’accueil, à savoir la Banque des Etats de l’Afrique Centrale.
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CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE AU SEIN DU
DEPARTEMENT DES AFFAIRES JURIDIQUES ET DE LA
REGLEMENTATION DE LA STRUCTURE (DAJR)
Durant notre séjour au sein de la BEAC, nous avons été affectés dans un
département spécifique, à savoir le Département des Affaires Juridiques et de la
Réglementation (DAJR). Nous allons procéder à la présentation de ce dernier
(Section I) puis nous mentionnerons les différentes activités y effectuées
(Section II).
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- assure le traitement conforme aux lois en vigueur, des procédures
d’exécution impliquant la Banque Centrale en tant que tiers ou dans le
cadre du recouvrement de ses créances ;
- établit l’avis technique de la Banque Centrale lorsque celle-ci est
sollicitée, notamment par les autorités nationales sur toutes questions
d’ordre juridique en matière bancaire, monétaire ou financière ;
- organise le règlement des litiges concernant la Banque Centrale et, le cas
échéant, la défense des intérêts de la Banque Centrale devant les
juridictions judiciaires ou arbitrales. A cet effet, le DAJR intervient dans
le choix concernant le recours aux avocats ou experts, l’orientation de la
procédure, l’opportunité d’exercer des voies de recours et les honoraires à
verser en fonction de la nature du dossier, des risques encourus et des
résultats de la procédure ;
- assure la formation et la sensibilisation des agents aux aspects juridiques de
l’activité de la Banque ;
- collecte les textes juridiques en relation avec l’activité de la Banque
Centrale qui sont en vigueur dans les Etats membres ;
- collabore à l’élaboration des mesures d’harmonisation de la législation
bancaire, monétaire et financière applicable dans les Etats membres, et
suit en matière de projets régionaux de réformes juridiques auxquels
lesdits Etats sont parties.
- le DAJR en sa qualité de conseiller juridique de la BEAC, intervient dans
la conclusion de mémoires posés par les avocats-conseil pour son compte
ainsi que le respect des délais de procédure pour la conclusion des
documents et l’exercice des voies de recours.
Les attributions du DAJR ainsi déclinées, nous pouvons à présent faire état de
son fonctionnement.
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II- FONCTIONNEMENT DU DAJR
On peut les identifier selon qu’il s’agit des contrats et dossiers du personnel (I)
ou bien suivant qu’il s’agit d’autres tâches (II).
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II- AUTRES TACHES EFFECTUEES DANS LE DEPARTEMENT
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Hormis les tâches purement juridiques effectuées au DAJR, nous avons eu à
nous confronter de plus près aux activités du secrétariat. C’est dire entre autres
que, nous avons eu une meilleure connaissance sur l’utilisation d’une
imprimante ou d’une copieuse.
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SECONDE PARTIE (THEME D’ETUDE) : LES CONTROLES DE
L’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT AU CAMEROUN
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CHAPITRE I : IDENTIFICATION ET PRESENTATION DES TYPES DE
CONTROLE DE L’EXECUTION DU BUDGET DE L’ETAT AU
CAMEROUN
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I- LE CONTROLE EXERCE PAR LE MINISTERE DES
FINANCES
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Les missions de contrôle ont un double caractère, d’une part elles sont à titre
pédagogique et informatif (remise de documents relatifs à la réglementation
financière à la séance de travail de clôture) et d’autre part, elles sont à titre
Répressif (transmission du rapport de contrôle au CONSUPE qui peut saisir le
CDBF ou la Chambre des comptes ou même le juge répressif). Les missions de
contrôles n’excluent pas celles d’audit.
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publics (Ministre, Président de Conseil d’Administration, Directeur Général des
sociétés d’Etat, Directeur des sociétés d’Etat, Recteurs, Doyens ……). Les
agents publics et les commissaires aux comptes. Ce ministère agit à deux
niveaux, amont et aval :
- en amont, le CONSUPE exerce un contrôle sur pièces (compte
administratif) et sur place (misions de vérifications et d’audits conduits
par les inspecteurs d’Etat. Ces missions se soldent par des rapports
adressés au MINCONSUPE.
- en aval, le CONSUPE exerce une fonction de répression des atteintes aux
deniers publics à travers le CDBF (voir les affaires Gervais Mendo Ze,
Bruno Bekolo Ebe, Jean Jacques Ndoudoumou et Jean Tabi Manga).
Organe hybride, ce dernier est à la fois un organe mi-administratif (article
1er décret n° 2008/028 du 17 Janvier 2008, portant organisation et
fonctionnement du CDBF) rattaché au CONSUPE c’est-à-dire l’exécutif)
et mi-juridictionnel parce qu’il sanctionne les ordonnateurs et gérants de
crédits sur la base de la loi n° 74/ 18 du 5 Décembre 1974 relative au
contrôle des ordonnateurs, gestionnaires et gérants des crédits publics et
des entreprises d’Etat, modifiée par la loi n° 76/4 du 8 Juillet 1976. A cet
effet, le CDBF prononce des condamnations de mise en débet, des
amendes spéciales et des déchéances. Il est présidé par le Ministre chargé
du CONSUPE qui reçoit les instructions directes du Président de la
République et lui rend compte. Lors des séances du CDBF, il est assisté,
outre du secrétaire permanent du CDBF, des membres représentant le
Président de la République, le Premier Ministre, le Ministre de la Justice ;
le Ministre de l’Administration Territoriale, le Ministre des Finances,
l’Administration d’origine de l’agent soupçonné d’irrégularité (Article 4
de la loi portant organisation du CDBF).
Le CDBF réprime les irrégularités commises par les agents de l’Etat et des
collectivités publiques dans l’exercice de leurs fonctions (article 3 loi de 74 :
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engagement d’une dépense sans avoir qualité pour le faire, sans crédits
disponibles, sans pièces justificatives suffisantes, sans visa préalable, sans
certificat de service fait ou des fournitures, recrutement irrégulier c’est-à-dire
non inscrit au budget, ou d’un agent en infraction à la réglementation du travail,
le non-respect de la concurrence dans la passation des lettres commandes ou des
marchés publics …) ; les irrégularités commises par les agents publics des
entreprises d’Etat (marchés passés sans concurrence, mauvais recrutement, tenue
irrégulière ou absence de comptabilité, un engagement délibéré de l’entreprise
dans des opérations ruineuses) et enfin les fautes de gestion (réception des
prestation non conformes aux cahiers des charges, fractionnement des marchés,
paiement des avances de marché au-delà des seuils réglementaires, non
reversement des impôts ou des cotisations sociales à la CNPS, paiement des
indemnités à un licencié sans retenue à la source des sommes dues par
l’intéressé, passation des marchés (forage) sans études techniques préalables et
après échec. S’agissant des marchés publics, le CONSUPE est parfois précédé
par la Commission Nationale Anti-Corruption (CONAC) et renforcé par le
Ministre des marchés publics.
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+ brigade régionale et départementale).
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Le Ministre des marchés publics est assisté par les commissions de passation des
marchés créées par décret n°2012/074 du 08 Mars 2012 (commission centrale
près du Ministre des marchés publics, commissions ministérielles, locales
(régionales et départementales) et internes). En matière de gestion du budget
d’investissement public, l’action du MINMAP est harmonisée avec celle du
MINFI et du MINEPAT en ce qui concerne le suivi-évaluation des projets.
Le contrôle des finances publiques qui n’est pas interne à l’administration, lui est
nécessairement extérieur. C’est à ce type de contrôle que nous entendons nous
consacrer dans les prochaines lignes.
I- LE CONTROLE JURIDICTIONNEL
Outre le juge administratif qui effectue le contrôle de légalité, il est
principalement exercé par la chambre des comptes (A), le juge répressif
ordinaire (B) et le Tribunal criminel spécial (C).
A- La Chambre des Comptes
Selon les dispositions de l’article 40 de la Constitution du 18 janvier 1996 et
suivant les termes de la loi n° 2003/ 005 du 21 avril 2003 fixant ses attributions,
son organisation et son fonctionnement en son article 2 (1) : « la chambre des
comptes contrôle et juge les documents en tenant lieu des comptables publics ou
de fait :
- de l’Etat et de ses Etablissements publics
- des Collectivités territoriales et leurs Etablissements publics
- des Entreprises du secteur public et parapublic ».
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B- Le Juge Répressif Ordinaire
Il est chargé de réprimer, sur le fondement des articles 134-134 bis, 135, 136,
137,
140, 142, 143, 144 et 185 du Code Pénal Camerounais, la corruption, définie
comme le fait pour une autorité ou un agent public de solliciter ou d’agréer
(corruption passive) sans droit, directement ou indirectement, des offres, des
promesses des dons, des présents ou des avantages quelconques, pour accomplir
ou s’abstenir d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son
mandat. Elle est étroitement liée au détournement de fonds publics ou de biens
publics, qui consiste à obtenir ou retenir frauduleusement une somme ou un bien
appartenant à l’Etat, à une collectivité publique ou à une entreprise publique ou
parapublique.
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A- LE CONTROLE POLITIQUE EXERCE PAR LES
REPRESENTANTS DU PEUPLE
« La société a le droit de demander compte à tout agent public de son
administration » (article 15 déclaration des droits de l’homme et du citoyen) ; ce
rôle incombe en premier au Parlement chargé du contrôle politique. Comme
le rappelait François Chouvel, outre le droit à une information sincère et
transparente à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances par les
commissions de finances de l’Assemblée Nationale et du Sénat, ainsi qu’en
séance plénière, le Parlement détient un pouvoir budgétaire à savoir le contrôle
des performances des administrations lors de l’examen des rapports présentés par
les ordonnateurs. De plus, la Commission de Finances de l’Assemblée
Nationale et du Sénat et les rapporteurs (parmi les rapporteurs budgétaires, il y a
le Rapporteur Général et les rapporteurs spéciaux, chargés de procéder à toutes
investigations sur pièces et sur place et aux auditions jugées utiles). Ils exercent
un contrôle de l’exécution des Lois de Finances et procèdent à l’évaluation de
l’efficacité de la dépense publique dans le cadre des politiques publiques, en
liaison avec la Chambre des comptes. Pour cela, les rapporteurs spéciaux
peuvent mener toutes investigations, auditionner des personnes par le biais des
questions écrites ou orales (article 35 de la constitution, articles 69 à 71 du
Régime financier de l’Etat de 2007, ce régime de contrôle s’étend également à la
fin de l’exécution dans le cadre de la loi de règlement, laquelle faudrait-il le
rappeler arrête le montant définitif des ressources et des charges de trésorerie,
approuve le compte de résultat de l’exercice, affecte au bilan le résultat
comptable et approuve ce bilan, ratifie les opérations non autorisées lors du vote
de la loi de finances initiale (dépassements de crédits, décrets d’avance…) et
comporte enfin toutes dispositions relatives à l’information et au contrôle du
Parlement sur la gestion des finances publiques.
Le Président de la République pour sa part, en tant que chef de
l’État, bénéficie d’un certain nombre de compétences importantes au regard de la
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constitution camerounaise (loi constitutionnelle n°96/06 du 18 janvier 1996
modifié et complété par la n°2008/001 du 14 avril 2008). Conformément à
l’article 8 de ce texte, il exerce le pouvoir réglementaire, il nomme aux emplois
civils et militaires. L’article 12 renchérit en donnant au Président de la
République la compétence pour nommer le Premier ministre, les membres du
gouvernement et assimilés. Par interprétation, il faut comprendre que le
Président de la République s’il a compétence pour nommer, inversement, il a
aussi une compétence pour destituer et démettre les agents. C’est ce parallèle qui
peut être utilisé en droit public financier pour démontrer que le Président de la
République peut sanctionner en appliquant son pouvoir de révocation à l’endroit
des agents à l’origine des irrégularités dans la gestion des comptes publics.
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- le comité départemental transmet son rapport au comité régional,
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- le comité régional transmet son rapport au comité national
- le comité national transmet son rapport au PM, au MINEPAT. MINMAP,
MINFI, au CONSUPE et à la CONAC ; un compte rendu d’exécution de chaque
projet d’investissement est publié trimestriellement par les délégués territoriaux
du MINEPAT et du MINMAP.
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Dans ce chapitre il sera exclusivement question pour nous de procéder à une
évaluation de la qualité de notre séjour dans le lieu d’affectation, notamment
relever les difficultés rencontrées (Section I) et par la suite apporter quelques
modestes suggestions et/ou recommandations y relatives (Section II).
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L’amélioration de la qualité de la connexion internet en vue de la
facilitation des tâches d’exécution des utilisateurs.
Le renouvellement des machines qui ne supportent pas l’important volume
des données.
Le partage des imprimantes dans le but de simplifier le travail des
utilisateurs métiers.
CONCLUSION
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Au terme de ce travail de restitution et d’analyse d’une riche expérience
professionnelle, quoique de courte durée, nous pouvons affirmer sans l’ombre
d’un doute que les objectifs généraux du stage ont tant bien que mal été atteints.
Ainsi, aux connaissances théoriques acquises tout au long de notre cycle
de formation, viennent se greffer quelques rudiments de professionnalisation, de
mise en pratique des enseignements dispensés.
Fidèle à notre profil académique tout au long de cette brève expérience
professionnelle, nous partons un peu plus aguerri et convaincu de notre choix de
formation, avec l’assurance de pouvoir mieux contribuer à l’avenir, au
développement des Etats de la sous-région d’une manière spécifique, et du
monde en général.
BIBLIOGRAPHIE :
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A- Cours :
B- Dictionnaires et lexiques :
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