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Les consommateurs n’achètent pas tous de la même façon. Certains conso vont passer beaucoup de temps à
chercher des informations, qui vont se rendre en magasin et discuter avec des vendeurs, avant de prendre une
décision et de passer à l’acte d’achat.
Acheteurs réfléchis vs acheteurs compulsifs
La recherche d’info c’est la première activité du conso à partir du moment où il reconnait un besoin. Et toute prise
de décision va reposer sur des informations. Ces infos vont être nécessaires pour que les choix des individus soient
en adéquation avec leur motivation et les buts qu’ils poursuivent. Comprendre le processus d’infos ça va permettre
d’agir sur les dispositifs de communication que ce soit en termes de choix de médis, de choix de support, etc.
Définition recherche d’infos : degré d’attention, de perception et d’effort dans le but d’obtenir des infos associées à
un objet de consommation
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Comportement des consommateurs
Plus le consommateur a passé de temps à chercher de l'information, plus il récolte d'informations, plus on dira que
sa recherche a été intense (pas forcément efficace).
Couts :
- Complexité perçue : Plus j’ai l’impression que s’est compliqué, plus je perçois la recherche comme un cout
donc il y a une baisse de la motivation.
- Connaissances subjectives : Je n’y connais pas grand-chose donc ça va être difficile.
Le risque perçu
2 composantes :
- L’enjeu des conséquences négatives : ce risque est plus ou moins grave
- La probabilité d’occurrence des conséquences négatives : un choix peut être plus ou moins risqué
Le conso perçoit un risque quand il ne peut pas anticiper avec certitudes les conséquences potentiellement
négatives de ses comportements d’achat et de consommation. Le risque est perçu quand l’individu anticipe la
probabilité d’un écart entre le niveau d’attente avant la décision et le niveau de satisfaction de l’expérience.
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Comportement des consommateurs
La perception du risque varie d'un individu à l'autre, plus le risque perçu est élevé, plus la recherche d'information
sera forte.
Le consommateur
d'une manière générale
va percevoir un risque
lorsqu'il n'est pas
capable de prévoir
l'enjeu d'un achat.
Produit :
- Le risque perçu est plus élevé dans le service car ce n’est pas tangible qu’on ne connaît pas par le touché
- Si le produit porteur de grandes marques alors le risque est faible.
- Concernant le prix, tout dépend du risque
Situation :
- Internet plus risqué
- Plus risqué lorsqu’on offre un cadeau à quelqu’un.
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Comportement des consommateurs
Le processus routinier
Caractéristiques du processus de décision :
- Très faible recherche d’info (absence de comparaison avec d’autres produits)
- Forte familiarité avec le produit
- Très faible implication ou très forte fidélité
Le plus courant chez les consommateurs
(Ex : le pain, les pâtes, etc.)
Le processus limité :
Caractéristiques du processus de décision :
Situé entre le processus extensif et le processus routinier
- Recherche d’info « intermédiaire »
- Seuls quelques attributs retenus : le choix résulte de modèles non-compensatoires
- Faible risque perçu, expertise élevée, manque de temps
Le choix qui résulte des alternatives qui se présentent aux consommateurs.
Ex : c'est l'anniversaire d'un ami, on décide de lui offrir un livre.
On va au point de vente, ils ont le livre, on l'achète directement, ils ne l’ont pas, on va aller le chercher ailleurs.
L’achat impulsif/compulsif
L’achat impulsif
Longtemps assimilé à l’achat non planifié
Définition : L'achat impulsif intervient quand le consommateur ressent une urgence d'acheter immédiatement, qui
est soudaine, souvent puissante et persistante.
Il est réalisé sous le coup de l'émotion, il va résulter d'un besoin non planifié.
On peut définir un continuum entre un choix rationnel et un choix compulsif (ci-contre à droite) :
L’achat compulsif
L’achat compulsif est une irrépressible envie d’acheter pour réduire une forte anxiété
- Inclinaison à la défense
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Comportement des consommateurs
Le report d’achat
Il y a un report d’achat lorsqu’une intention d’achat n’est pas réalisée en temps voulu
L’échéance représente le contexte du report d’achat
Le report d’achat est une conjonction d’élément individuel et situationnel. L’intention d’achat est toujours formulée
avec une échéance. S’il y a un dépassement de l’échéance il y aura un report de l’achat
2 types d’échéances :
Le report :
- Dépend des individus => Trait de procrastination
Tendance chronique et consciente à ralentir ou à reporter un processus d'achat planifié.
Ex : on doit se faire vacciner par le médecin.
Transfert de la décision à un proche ou achat par impulsion quand l'échéance ne peut plus être reportée.
Exercice :
Risque de performance Risque psycho-social Risque financier Risque physique
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Comportement des consommateurs
- Le contexte d’utilisation : contexte dans lequel le produit est utilisé par le conso. On ne va pas attendre la
même chose du produit si on l'utilise seul, en famille ou s'il devait être offert à quelqu'un.
Le premier objectif commercial d’une entreprise consiste à convaincre le plus d’individus possibles, le plus de foyer
d’acheter le produit ou le service au moins une fois.
La puissance d’une marque tient avant tout à son nombre de clients.
Taux de pénétration
Nombre d’acheteurs pour 100 ménages (NA)
Taux de pénétration relative : pénétration par rapport à la pénétration de la catégorie
Cet indicateur va permettre de préciser dans quelle mesure l'objectif de l'entreprise va être atteint.
Ex : Le taux de pénétration d'une entreprise X est de 20% -> il y a 20% des consommateurs qui ont acheté au moins
une fois le produit au cours des 12 derniers mois.
Pour que le succès soit durable, il faut que l’essai soit transformé en réachat.
Quantités achetées
Quantités achetées pour 100 ménages (Q1)
Quantités moyennes achetées par ménage acheteur (QA/NA)
Actes d'achat
Nombre d'actes d'achat par ménage acheteur
Quantités moyennes achetées par acte d'achat (QA/acte)
Taux de 1er réachat : % d'acheteurs ayant acheté au moins deux fois le produit
Taux de 2ème réachat : % d'acheteurs ayant acheté au moins trois fois le produit
II. La fidélité
Définition
Pour Walters, Bergiel et Sheth (1989) : la fidélité, est « la propension d'un consommateur à acheter le même produit
(marque) ou à fréquenter le même magasin chaque fois qu'il en a besoin ».
Pour Roux (1986) : « Le concept de fidélité peut être décrit comme l'attachement de certains consommateurs à une
marque ».
Deux composantes :
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Comportement des consommateurs
La fidélité comportementale :
- La mono-fidélité : achats exclusivement d’une marque donnée dans la catégorie
- Taux de nourriture : part de marché de la marque chez les consos de la marque
Exemple : Gérard et François voyagent respectivement 10 fois et 40 fois dans l’année à titre professionnel. Ils
empruntent la même ligne aérienne entre Paris et Londres. Gérard vole exclusivement sur Air France. François
partage ses vols entre Air France et British Airways : cette année il a voyagé 10 fois avec Air France et 30 fois avec
British.
Lequel est le plus fidèle ?
Gérard et François sont tous les deux de gros clients. G est nettement plus fidèle que François : son taux de
nourriture est de 100% (10/10)
Celui de François est de 25% (10/40)
La politique marketing d’Air France devra être différente pour Gérard et François, Gérard est un client exclusif qu’il
convient de retenir tandis que François est un gros client à fidéliser.
La fidélité attitudinale :
Elle repose sur une préférence et une relation affective avec la marque
Attachement à la marque : variable psychologique qui traduit une relation affective durable et inaltérable envers la
marque et qui exprime une relation de proximité psychologique avec celle-ci
Les inconvénients :
Un programme de fidélisation coûte cher :
- Abandon de marques et coût des cadeaux
- Coût de l'outil de gestion
- Coût de la promotion du programme (comment est-ce que l'entreprise va communiquer sur son programme de
fidélité ? Est-ce qu'ils vont acheter un espace média ?)
- Coût des ressources affectées au programme
Les avantages :
- Il ajoute de l'émotionnel à la relation client
- Il crée des opportunités de collecter des informations sur le client (date d'anniversaire, etc…)
- Il permet de mieux connaître les clients et de mieux
- Il permet de conserver plus longtemps le client
III. La satisfaction
Deux constats :
- De nombreux clients se sentent très satisfait de leur fournisseur mais ne se sentent pas fidèle.
(Ex. : quand il y a une promotion sur un produit similaire)
- Certains clients se déclarent mécontents de leur fournisseur mais lui sont fidèles.
(Ex. : les démarches de changement d'opérateur mobile sont parfois trop lourdes, donc on reste fidèle)
Moralité : satisfaction n'induit pas fidélité.
Sentiment qui consiste en un jugement d’évaluation portant sur une expérience de consommation donnée, et
fondée sur la comparaison.
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Comportement des consommateurs
D'une manière générale, le consommateur ne souhaite pas toujours consommer les mêmes produits, parce que son
goût peut changer, tout comme ses contraintes.
Le conso va chercher à augmenter son niveau de stimulation, il va se tourner vers de nouvelle marques ou de
nouveaux produits
Un palier : Investissement pour booster la fidélité.
Ex. : LU choco, vanille, fraise qui décline ses produits dans plusieurs parfums
Motivations EXTRINSEQUES
La recherche de sensation
Trait défini par la recherche de sensations et d'expériences variées, nouvelles, complexes et intenses et l'acceptation
de prendre des risques physiques, sociaux, légaux et financiers pour l'expérience en elle-même (Zuckerman, 1994).
La recherche de sensation va traduire le besoin de l'individu à atteindre son niveau optimal de stimulation. Un
individu qui atteint son NOS, va s'engager dans une recherche active de sensation.
- Le taux d'attrition permet de mesurer le phénomène de perte de clientèle ou d'abonnés, c'est un ratio entre :
Le nombre de clients perdus / nombre de clients total
Mesuré sur une période donnée.
- Les enquêtes de satisfaction : en général adressé par les mails, les voies postales… tous les moyens qui
permettent d'avoir un retour sur la satisfaction des clients.
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