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A – La femme enceinte
Créer de nouveaux tissus, avoir assez d’énergie, être en bonne santé.
⇨ Éviter les maux de dos trop fréquents, les douleurs articulaires, la fatigue
⇨ Maintenir un sommeil récupérateur
⇨ Limiter les risques d'accouchement difficiles
⇨ Éviter les accouchements prématurés et enfants de faibles poids de naissance
⇨ Constituer des réserves en nutriments et en énergie suffisantes pour un
éventuel allaitement
⇨ Permettre une récupération en post-partum facilitée
La prise de poids :
Besoins supplémentaires :
+ 70 kcal/jour au premier trimestre (ou 0,29 MJ/jour)
+ 260 kcal/jour au deuxième trimestre (ou 1,1 MJ/jour)
Énergie
+ 500 kcal/jour au dernier trimestre (ou 2,1 MJ/jour)
Environ 1 L est fourni par les aliments et le reste doit donc être apporté par les
boissons.
Sources de vitamine B9 :
B9 400 µg par jour Levure de bière et germe de blé
Légumineuses
Légumes et surtout légumes à feuilles
Foies
Supplémentation systématique au 7e mois de
D 15 µg par jour grossesse (souvent avec une ampoule de vitamine
D)
Permet l’absorption du fer
C 120 mg par jour
La vitamine C est antioxydante
Risques de malformations fœtales en cas de
A 700 ER par jour
surdosage
⇨ Listériose : laver soigneusement les fruits et les légumes frais ainsi que les
herbes aromatiques et éliminer les produits à base de lait cru.
Laver son frigo et le rincer avec un peu d'eau de javel régulièrement et bien
désinfecter tous les aliments.
Bien se laver les mains après avoir touché des aliments non lavés ou après
avoir effectué des activités extérieures
Il contient moins de glucides et de lipides que le lait mature, mais est riche en
protéines, en sels minéraux et en vitamines
Il est purgatif, car il permet au nourrisson de se libérer + vite de ses premières selles
appelées « méconium »
Par exemple, les lipides augmentent au fur et à mesure que la lactation progresse
pour s'adapter au mieux aux besoins de l'enfant
- Alpha lactalbumine
- Beta lacto globuline
Le lait maternel - Enzymes
apporte 1,2 - Hormones
grammes de - Facteurs de croissance
protéines pour 100 - Protéines de liaison des métaux (lactoferrine)
Protéines
ml de lait - Anticorps
Soit 1,2 % ⇨ Lysozymes (équilibre de la flore intestinale)
⇨ Lactotransferrine
⇨ Immunoglobuline A (bactéries et virus)
⇨ Leucocytes (anti-infection et destruction de
certains germes)
⇨ Oligosaccharides (favorisent la présence des
bonnes bactéries qui colonisent l'intestin du
nourrisson et le protègent contre les infections
intestinales et les diarrhées)
- Lactose +++ (85 à 90 %) : rôle essentiel dans
l’équilibre de la flore intestinale
Glucides 7,2 % du lait total
- Galactose
- Oligosaccharides
3,7 % du lait total
Teneur varie en
- Triglycérides : acide palmitique, acide oléique,
fonction de
acides gras essentiels
l'allaitement et de la
Lipides - Phospholipides
période de la
- Cholestérol
journée
⇨ La contamination
- Alcool
- Tabac (la nicotine peut entrainer un arrêt respiratoire du nourrisson)
- Drogues
- Certains médicaments
- Substances toxiques : pesticides, insecticides, dioxines …
- Virus : VIH, hépatite B et C
Dans l'intestin du nourrisson, le lactose est hydrolysé (coupé en 2) par une lactase.
Chez certains enfants, il existe une intolérance au lait car l’enfant ne possède pas
cette enzyme.
Le dépistage est rapide et essentiel.
Les enfants doivent alors être nourris avec du lait maternisé sans lactose.
À l'âge adulte, il faudra également supprimer les aliments riches en lactose
Chaque enfant est unique, chaque allaitement est unique, il peut y avoir jusqu’à 12
tétées (ou +) par 24 heures !
Les premiers jours après l'accouchement, la sécrétion lactée est égale à environ 50
ml par jour
Dépense énergétique = 315 kJ pour 100 ml (ou 70 kcal pour 100 ml)
Énergie
Pour produire 1 L de lait => la dépense énergétique = 3100 kJ
Conseils :
- Éviter les aliments à goût fort comme le chou et l’oignon, car leur arôme va
influencer le goût du lait. Ce nouveau goût du lait peut perturber le bébé aussi
lui plaire !
- Éviter le grignotage, notamment de biscuits industriels riches en acides gras
trans, préférer une collation saine et à heure fixe
- Consommer quotidiennement de l'eau sous forme de boissons sans sucres et
sans édulcorants, privilégier les eaux et les tisanes
- Proscrire l'alcool et le tabac. L’alcool passe dans le lait maternel !
- Pour éviter la dépression du post-partum : adopter une alimentation riche en
DHA (oméga 3), magnésium, vitamine B6
- Privilégier le sommeil dès que possible
- Respecter 3 repas par jour + une collation avec une alimentation la +
équilibrée possible
C – Les enfants de 0 à 3 ans
Le lait, maternel ou infantile, est l’aliment principal jusqu’à 6 mois.
Nourrissons (0 à 12 mois)
Garçons Filles
MOIS
kJ/jour
1 mois 1600 1500
2 mois 1900 1700
3 mois 2300 2000
4 mois 2400 2100
5 mois 2500 2300
6 mois 2700 2600
7 mois 3000 2800
8 mois 3100 2900
9 mois 3300 3000
10 mois 3700 3500
11 mois 3800 3600
12 mois 4000 3800
Remarque : le lait maternel reste une référence, car cela permet la meilleure
intégration des acides gras polyinsaturés au niveau du tissu cérébral chez les
enfants nourris au sein
Les apports en glucides sont donc peu variés, et limités au lactose du lait (85 %
dans le lait maternel et 100 % dans le lait maternisé).
Il est important de bien couvrir les besoins afin d'éviter tout risque de
déshydratation, car elle est + sévère et rapide que chez l'adulte (en cas de
Besoins en eau diarrhées par exemple)
Les enfants nourris au sein continuent d'être supplémentés par voie orale
(une ampoule supplémentaire)
Ils sont couverts par une alimentation normale et équilibrée de la mère ou
Pour les autres par les préparations lactées pour nourrissons
vitamines et
minéraux À la diversification alimentaire, les autres aliments participent aussi à leur
couverture
Préparations pour nourrissons = ce sont des substituts du lait maternel
À introduire entre 8 et 9 mois en faisant évoluer Entre 9 et 12 mois : les fruits sont
Introduction des la texture servis crus, très mûrs, épluchés
fruits et écrasés (60 g à 130 g) en 1 à 2
L’utilisation de fruits au sirop ou de compotes prises par jour
industrielles doit être occasionnelle surtout avant
1 an, car ces produits sont beaucoup trop riches Vers 12 mois : proposer des fruits
en glucides simples ! en petits morceaux ou en fines
lamelles de 150 g en 1 ou 2
prises
Elle débute en parallèle à celle des fruits vers 8 et Commencer par les substituer au
9 mois. lait du dîner à raison d’un demi-
yaourt ou de 50 g de fromage
Note : ne doivent jamais remplacer le lait 2e âge blanc ou d'un petit suisse de 60 g
Introduction des qui doit être maintenu à 500 ml par jour puis augmenter progressivement
laitages les quantités pour arriver à la
Choisir des laitages natures et demi-écrémés ou consommation journalière d'un
entiers pour limiter les glucides simples. yaourt entier ou d'un fromage
blanc ou de 2 petits suisses à 1
On peut aussi choisir des laitages enrichis en fer. an
Vers 9 mois : viandes et
poissons finement mixés à raison
de 10 grammes par jour soit 2
cuillères à café
Elle se pratique quand la quantité de lait diminue, Vers 10 mois : viande et poisson
car augmentation des légumes et des fruits. moulinés à raison de 15
Introduction des grammes soit 1 cuillère à soupe
viandes Ils permettent de pallier le manque de protéines bombée ou un jaune d'œuf
poissons et animales et de fer ainsi que d'apporter d'autres écrasé et bien cuit
œufs nutriments comme le zinc, l'iode et la vitamine B
12. Entre 11 et 12 mois : viande et
poisson hachés à raison de 20 à
25 grammes soit 1,5 cuillère à
soupe ou 1 œuf entier
= apportent de Pâtes, riz, semoule = introduits vers 9 - 12 mois, en équivalence avec les pommes de
l'amidon terre
Les légumes secs sont déconseillés avant 18 mois, car le système digestif est
immature, et il faudra commencer par des purées et servir des petites quantités
Les fromages affinés doux à partir de 12 mois : 2 à 3 fois par semaine sous forme
râpé ou en petits morceaux à raison de 15 à 20 grammes par jour en équivalence
Introduction des avec 1 laitage.
fromages
Les fromages à goût fort (persillée, à pâte molle, croûte lavée) : les introduire à partir
de 18 mois
Introduction des
Dès le début de la diversification : 1 cuillère à café de beurre ou crème fraîche dans
matières
les purées et les potages, ou une cuillère à café d'huile
grasses
Remarques :
1. Dans tous les cas, l'alimentation devra comporter 500 ml de lait par jour pour
assurer les apports calciques et compléter les apports en fer souvent
insuffisants dans l'alimentation diversifiée
L’alimentation est très importante car elle permet une croissance harmonieuse et
optimale de l’enfant
- L’âge auquel débute la puberté (environ 11 ans chez les filles et 13 ans chez
les garçons)
De 1 à 9 ans :
⇨ Pour le MB :
P = poids, en kg
T = taille, en mètre
⇨ NAP :
Risque de dénutrition :
Altération de l’appétit
Besoins en énergie :
Conseil : pratiquer chaque jour une activité sportive en + des activités de la vie
quotidienne.
Conseils :
Si aucune attirance
pour les aliments
Tonus musculaire
protéinés, enrichir
1g/kg/jr
avec des
Prévention de la fonte
compléments
musculaire 15 à 20 % de l’AETQ
nutritionnels
protéinés
Besoins en Prévention de la dénutrition Autant de protéines
protéines animales que de
Ne pas négliger les
Attention aux excès de protéines végétales, voire
groupes des viandes,
protéines pour ne pas + de protéines animales
poissons, œufs
accroître le travail des reins que végétales
en cas d’insuffisance rénale
Avoir une activité
avancée
quotidienne
suffisante pour
entretenir ses
muscles
Conseils :
Consommer des
C’est la réserve énergétique
poissons gras au
minimum 1 fois par
Prévention des maladies 35 à 40 % de l’AETQ
semaine : sardines,
cardiovasculaires
maquereaux
Besoins en
lipides Les lipides véhiculent les
Variez les huiles
vitamines liposolubles EPA et DHA
d’assaisonnement et
= 250 mg
de cuisson pour
Les lipides permettent une
assurer une qualité
bonne synthèse hormonale
de chaque acide
gras : huile de colza,
huile d’olive
Conseils :
Privilégier la
40 à 50 % de l’AETQ consommation de
Les besoins en glucides vont pain complet,
Besoins en
différer en fonction de l’état de 2/3 de glucides féculents complets,
glucides
santé (diabète, obésité) complexes et 1/3 de légumes et fruits de
glucides simples saison
Ne pas hésiter à
enrichir les purées,
les potages, les
gratins, avec des
féculents complets
Conseils :
Constipation fréquente en
vieillissant : ralentissement du
Régime riche en
péristaltisme, médicaments,
fibres alimentaires
déshydratation, manque de
végétales en variant
mouvements
les sources grâce
20 à 25 grammes par jour
aux végétaux frais et
Fibres L’inconfort digestif favorise la
aux féculents
perte d’appétit et l’emploi des
complets
laxatifs n’est pas la meilleure
solution, car certains sont
irritants et peuvent limiter
Boire suffisamment
l’absorption des vitamines
d’eau
liposolubles : vitamine D et K
Conseils :
Une journée type pour apporter suffisamment d’eau et varier les plaisirs :
- Dépister la dénutrition
- Varier les modes de cuisson pour éviter la monotonie. Varier aussi les
textures.
- Parfumer les plats avec des épices et des aromates. Parfumer les desserts
avec de la cannelle, de l’anis.
- Prendre le temps de décorer la table, fleurir la table, servir les plats dans de
jolies assiettes, tout cela contribue à retrouver le plaisir de manger.
F – Les sportifs
Comment aider le sportif à gérer au mieux son alimentation ?
L'alimentation des sportifs est extrêmement variable d'un sujet à un autre, car elle
dépend de chaque activité et de chaque sportif :
⇨ Par l’environnement :
Pour un sportif amateur, pratiquant 3 heures de sport par semaine, il n’est pas
nécessaire d’augmenter l’apport en calories
35 à 40 % de l’AETQ
Favoriser les apports en AGPI
Pour les sportifs de force qui souhaitent augmenter leur masse musculaire, les
apports en protéines peuvent être augmentés jusqu’à 1,8 g/kg/jour
Régulation de la glycémie
Fibres 25 à 30 g/jr
Régulation de la vidange gastrique
Pour les autres vitamines et minéraux : assurer une alimentation équilibrée pour
couvrir les besoins.
Que consomment les sportifs avant, pendant, et après l’effort ?
Mes conseils :
⇨ Un aliment source de protéines : une viande hachée par exemple,
pour permettre une digestion rapide
Le dernier ⇨ Des glucides simples et des glucides complexes (pommes de terre,
repas avant la riz, semoule)
compétition
Toujours faire un essai avant la compétition : tester ce « repas d’avant
compétition » quelques semaines avant la compétition
Augmenter les apports en eau : 2,5 à 3 L d'eau dans les 24 heures après
l’effort, en variant les sources (potages, jus de fruits fraichement pressés,
Premier repas bouillons, tisanes, proscrire l’alcool)
après la
compétition Ne pas surcharger les organes de détoxication (foie et reins) car c'est une
période importante d'élimination des déchets
Manger salé
- Ne pas interdire les aliments gras, les lipides et surtout les AGPI sont
essentiels !
- Veiller à ce que le patient consomme suffisamment d’aliments riches en
vitamines et minéraux afin de limiter les carences
- Veiller à ce que le sportif s’hydrate correctement et suffisamment
- Veiller à ce que sa consommation d’alcool soit réduite, voire nulle
- Bouillon de légumes
- Pâtes blanches à la sauce tomate
- Blanc de dinde
- Fromage blanc sucré
- Compote de pommes
- Bouillon de légumes
- Riz blanc
- Salade avec une vinaigrette salée et citronnée
- Œuf
- Poires et abricots secs
Exemple pour le lendemain de la compétition :