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1) DÉFINITION UN ORGANE ET UN SYSTÈME D'ORGANE AVEC DES EXEMPLES À L'APPUI :

Un organe est une structure anatomique qui remplit une fonction spécifique dans le corps. Par exemple, le cœur est un organe qui
pompe le sang dans tout le corps. Un système d'organe est un groupe d'organes qui travaillent ensemble pour accomplir une
fonction spécifique. Par exemple, le système cardiovasculaire comprend le cœur, les vaisseaux sanguins et le sang, et travaille
ensemble pour transporter l'oxygène et les nutriments dans tout le corps.

2) LES EXEMPLES D'ATOMES ET DES MOLÉCULES QUE NOUS RENCONTRONS DANS LA COMPOSITION DE
L'ORGANISME HUMAIN :

Les atomes et les molécules que nous rencontrons dans la composition de l’organisme humain sont nombreux et variés. Voici
quelques exemples : Les atomes les plus abondants dans le corps humain sont l’oxygène (O), le carbone (C), l’hydrogène (H) et
l’azote (N), qui représentent environ 96% de la masse corporelle. Ces atomes forment le squelette des molécules organiques, comme
les glucides, les lipides, les protéines et les acides nucléiques.

3) LES BESOINS VITAUX ET LES PARAMÈTRES POUR LE MAINTIEN DE LA VIE

Les besoins vitaux pour le maintien de la vie comprennent l'oxygène, l'eau, les nutriments, les paramètres pour le maintien de
la vie incluent le pH sanguin, la température corporelle, la pression artérielle, et la circulation sanguine.

4) DÉFINITION DES TERMES SUIVATS :

L'homéostasie : c'est la capacité d'un organisme vivant à maintenir un environnement interne stable et cohérent, malgré les
fluctuations ou le changement externes. L'homéostasie implique des mécanismes de régulation qui agissent sur des variables
critiques comme la température, le pH, la glycémie, etc. Ces variables sont maintenues dans une plage spécifique, appelée plage
homéostatique.

- L'hémostase : c'est l'ensemble des processus physiologiques qui permettent d'arrêter le saignement en cas de lésion vasculaire.
L'hémostase comprend trois étapes principales : la vasoconstriction, la formation du clou plaquettaire et la coagulation sanguine.

- Le milieu intérieur de l'organisme : c'est l'ensemble des liquides qui baignent les cellules de l'organisme et assurent les échanges
entre elles. Le milieu intérieur est constitué par le plasma sanguin, la lymphe et le liquide interstitiel.

- Le compartiment transcellulaire : c'est la partie du milieu intérieur qui correspond aux liquides contenus dans les espaces clos
par des membranes épithéliales, comme le liquide céphalo-rachidien, le liquide synovial, le liquide intraoculaire, etc. Le
compartiment transcellulaire représente environ 1 à 2% du poids corporel.

- Le compartiment plasmatique ou sanguin : c'est la partie du milieu intérieur qui correspond au liquide sanguin, qui circule dans
les vaisseaux sanguins. Le compartiment plasmatique représente environ 5% du poids corporel.

- Le compartiment interstitiel : c'est la partie du milieu intérieur qui correspond au liquide qui remplit les espaces entre les cellules,
sauf celles recouvertes par des membranes épithéliales. Le compartiment interstitiel représente environ 15% du poids corporel.

5) DÉFINITION DES TERMES SUIVATS :

- Les LCR : le liquide cérébrospinal (LCS), ou liquide céphalo-rachidien (LCR), est un liquide biologique transparent dans
lequel baignent le cerveau et la moelle spinale. Il a plusieurs fonctions, notamment de protection mécanique, de régulation physico-
chimique et de transport de substances.

- La synovie : la synovie est un liquide biologique visqueux situé au niveau des articulations synoviales, qui sont des articulations
mobiles entre les os. La synovie limite la friction des os entre eux, amortit les chocs, fournit les nutriments au cartilage et participe
à la défense immunitaire.

- Les glandes sérieuses : les glandes sérieuses sont des glandes qui produisent une sécrétion aqueuse et riche en protéines, appelée
sécrétion séreuse. Ces glandes sont présentes dans de nombreux organes, comme le pancréas, le foie, les glandes salivaires ou les
glandes mammaires.
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Exemple de sécrétion séreuse : la salive est un exemple de sécrétion séreuse, car elle est produite par les glandes salivaires, qui sont
des glandes sérieuses. La salive a pour rôle de lubrifier et d’humidifier la bouche, de faciliter la mastication et la déglutition, de
participer à la digestion et à la protection contre les infections.

- Le péritoine : le péritoine est une membrane séreuse qui tapisse la cavité abdominale et recouvre les organes digestifs. Il est
constitué de deux feuillets, le péritoine pariétal et le péritoine viscéral, qui délimitent un espace virtuel rempli de liquide péritonéal.
Le péritoine a pour fonction de soutenir et de protéger les organes abdominaux, de permettre leur glissement et de participer aux
échanges de substances.

- La plèvre : la plèvre est une membrane séreuse qui enveloppe les poumons et tapisse la paroi thoracique. Elle est formée de deux
feuillets, la plèvre pariétale et la plèvre viscérale, qui définissent un espace virtuel rempli de liquide pleural. La plèvre a pour rôle
de protéger et de maintenir les poumons en position, de faciliter leur expansion et leur rétraction, et de participer à la défense
immunitaire.

6) L'IMPORTANCE DE LA SÉCRÉTION BILIAIRE, DU SUC PANCRÉATIQUE, ET DU SUCRE GASTRIQUE DANS LA

DIGESTION, À PART SON RÔLE DIGESTIF, ET UN AUTRE RÔLE DU SUCRE GASTRIQUE :

La sécrétion biliaire, le suc pancréatique et le sucre gastrique sont des liquides digestifs qui ont des rôles importants dans la digestion
des aliments.

- La sécrétion biliaire : est un liquide sécréter par le foie et stockée dans la vésicule biliaire. Elle contient des sels biliaires, du
cholestérol, des pigments biliaires et des bicarbonates. Elle est déversée dans le duodénum, où elle a pour rôle de neutraliser le
chyme gastrique acide, d’émulsionner les lipides pour faciliter leur digestion par la lipase pancréatique, et de favoriser l’absorption
des lipides et des vitamines liposolubles par l’intestin grêle.

- Le suc pancréatique : est un liquide sécrété par le pancréas exocrine et se déverse également dans le duodénum. Il contient des
enzymes digestives, comme l’amylase, la lipase, la trypsine, la chymotrypsine, l’élastase et les carboxypeptidases, qui sont capables
d’hydrolyser les glucides, les lipides, les protéines et leurs produits de dégradation résultant de l’action du sucre gastrique. Il contient
aussi des bicarbonates, qui contribuent à neutraliser l’acidité du chyme gastrique et à créer un pH optimal pour l’action des enzymes.

- Le sucre gastrique : est un liquide sécrété par les glandes gastriques situées dans la muqueuse de l’estomac. Il contient de l’acide
chlorhydrique, qui abaisse le pH de l’estomac et permet d’activer la pepsine, une enzyme qui dégrade les protéines. Il contient aussi
des enzymes gastriques, comme la pepsine, la lipase gastrique et le facteur intrinsèque. Il a pour rôle de dénaturer et de digérer
partiellement les protéines et les lipides, de faciliter l’absorption de la vitamine B12, et de détruire les bactéries et autres agents
pathogènes présents dans les aliments.

7) DÉFINITIONS DES TERMES :

- Le pylore : est la dernière partie de l'estomac, qui communique avec le duodénum. Il contient un sphincter qui contrôle l'évacuation
du chyme, le liquide formé par la digestion gastrique.

- Le cardia : est la partie supérieure de l'estomac, qui communique avec l'œsophage. Il contient des glandes qui sécrètent du mucus
pour protéger la muqueuse gastrique de l'acidité.

- Le feuillet viscéral : est la couche interne du péritoine, une membrane qui tapisse la cavité abdominale et pelvienne. Il recouvre
les organes situés dans cette cavité.

- Le feuillet pariétal : est la couche externe du péritoine, qui adhère à la paroi abdominale et pelvienne.

- L'ascite : est une accumulation anormale (due à une inflammation) de liquide dans la cavité péritonéale. Elle peut être due à une
cirrhose, une insuffisance cardiaque, un cancer ou une infection².

- La pleurésie : est une inflammation de la plèvre, une membrane qui tapisse la cavité thoracique et recouvre les poumons. Elle
peut être causée par une infection, une tumeur, une blessure ou une maladie auto-immune.

- La cavité péritonéale : est l'espace situé entre les deux feuillets du péritoine. Elle contient une petite quantité de liquide péritonéal,
qui lubrifie les organes et les protège des infections.

- La cavité pleurale : est l'espace situé entre les deux feuillets de la plèvre. Elle contient une petite quantité de liquide pleural, qui
facilite les mouvements respiratoires et isole les poumons des variations de pression.
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- Le liquide péritonéal : est le liquide produit par les cellules du péritoine. Il a une composition proche du plasma sanguin, mais
avec moins de protéines. Il assure la nutrition et l'élimination des déchets des organes péritonéaux.

- Le liquide pleural : est le liquide produit par les cellules de la plèvre. Il a une composition proche du liquide interstitiel, mais
avec plus de protéines. Il maintient la cohésion entre les deux feuillets de la plèvre et empêche leur frottement.

- Les synoviocytes : sont des cellules qui tapissent la membrane synoviale, une membrane qui entoure les articulations mobiles. Ils
sécrètent le liquide synovial, qui lubrifie et nourrit le cartilage articulaire.

- La lymphe : est un liquide incolore qui circule dans les vaisseaux lymphatiques. Elle provient du filtrage du sang au niveau des
capillaires. Elle transporte les globules blancs, les antigènes, les lipides et les déchets vers les ganglions lymphatiques, où ils sont
éliminés ou traités.

8) VOICI UNE EXPLICATION DE COMMENT LE CHYME DEVIENT CHYLE ET QUEL EST LE RÔLE JOUÉ PAR LE PYLORE
:

- Le chyme : est le liquide formé par la digestion gastrique des aliments, et le chyle est le liquide formé par la digestion intestinale
des lipides. Il est alcalin et contient des micelles, des structures sphériques composées de lipides et de sels biliaires. Dans le
duodénum, le chyme est mélangé avec le suc pancréatique, qui contient des enzymes capables de digérer les protéines, les lipides
et les glucides. Il est aussi mélangé avec la bile, qui émulsionne les lipides et facilite leur absorption.

- Le rôle du pylore : est de réguler le passage du chyme de l'estomac vers le duodénum, la première partie de l'intestin grêle. Il
s'ouvre par intermittence pour laisser passer de petites quantités de chyme, en fonction du pH, de la pression et de la composition
du contenu gastrique et duodénal.

9) DÉFINITION DES TERMES :

Les chondroplastes : sont des cellules indifférenciées qui se différencient en chondrocytes, les cellules du cartilage.

Les chondrocytes : sont les cellules matures du cartilage, responsables de la synthèse et du maintien de la matrice extracellulaire
cartilagineuse.

Les chondroclastes : sont des cellules multinucléées qui participent à la résorption du cartilage, en libérant des enzymes
lysosomales et des acides.

Les ostéoblastes : sont des cellules qui sécrètent la matrice extracellulaire osseuse, composée de collagène et de sels minéraux.

Les ostéocytes : sont des cellules osseuses dérivées des ostéoblastes, situées dans des cavités appelées lacunes, et reliées entre elles
par des prolongements cytoplasmiques.

Les ostéoclastes : sont des cellules géantes et multinucléées qui dégradent le tissu osseux par résorption, en libérant des protons et
des enzymes.

L’ostéolyse : est le processus de destruction du tissu osseux par les ostéoclastes, qui peut être physiologique (remodelage osseux)
ou pathologique (ostéoporose, métastases, etc.).

La chondrolyse: est le processus de destruction du cartilage par les chondroclastes, qui peut être physiologique (croissance osseuse)
ou pathologique (arthrose, infection, etc.).

La pression osmotique : est la pression exercée par un solvant pour traverser une membrane semi-perméable et équilibrer la
concentration d’un soluté.

La pression oncotique : est la pression osmotique exercée par les protéines plasmatiques, qui tend à retenir l’eau dans le
compartiment vasculaire.

L’hypoalbuminémie : est la diminution du taux d’albumine dans le sang, qui peut être due à une synthèse insuffisante (malnutrition,
maladie du foie, etc.), une perte excessive (brûlures, néphropathies, etc.) ou une dilution (œdèmes, grossesse, etc.).
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La conséquence de l’hypoalbuminémie : est la diminution de la pression oncotique, qui favorise le passage de l’eau du
compartiment vasculaire vers le compartiment interstitiel, entraînant des œdèmes généralisés.

10) DIFFUSION SIMPLE, DIFFUSION FACILITÉE ET DIFFÉRENCE ENTRE LES DEUX :

- La diffusion simple : est le passage spontané de molécules ou d’ions à travers une membrane biologique sans l’aide de protéines
de transport. Ce processus ne consomme pas d’énergie et se fait selon le gradient de concentration ou électrochimique. Seules les
petites molécules non polaires ou les gaz peuvent traverser la membrane par diffusion simple.

- La diffusion facilitée : est le passage spontané de molécules ou d’ions à travers une membrane biologique avec l’aide de protéines
de transport, comme des canaux ou des transporteurs. Ce processus ne consomme pas d’énergie non plus, mais il nécessite la
présence de protéines spécifiques et saturables. Les molécules polaires ou chargées, comme le glucose ou les acides aminés,
traversent la membrane par diffusion facilitée.

- La différence principale entre la diffusion simple et la diffusion facilitée : est que la diffusion simple ne fait pas intervenir de
protéines membranaires, alors que la diffusion facilitée en fait intervenir. De plus, la diffusion simple dépend de la solubilité des
molécules dans la membrane, alors que la diffusion facilitée dépend de la spécificité et de la disponibilité des protéines de transport.

Myocytes, adipocytes et cardiomyocytes :

- Les myocytes : sont des cellules musculaires qui se contractent pour produire du mouvement. Il existe trois types de myocytes :
les myocytes striés, qui forment les muscles squelettiques volontaires ; les myocytes lisses, qui forment les muscles involontaires
comme ceux des vaisseaux sanguins ou du tube digestif ; et les cardiomyocytes, qui forment le muscle cardiaque.

- Les adipocytes : sont des cellules qui stockent les graisses sous forme de triglycérides dans le tissu adipeux. Ils constituent une
réserve d’énergie pour l’organisme et participent à la régulation du métabolisme, de la température corporelle et de l’équilibre
hormonal. Il existe deux types d’adipocytes : les adipocytes blancs, qui sont les plus abondants et qui stockent les graisses en une
seule grosse gouttelette ; et les adipocytes bruns, qui sont plus petits et qui contiennent plusieurs gouttelettes et des mitochondries,
ce qui leur permet de brûler les graisses pour produire de la chaleur.

- Les cardiomyocytes : sont les cellules musculaires du cœur. Ils sont responsables de la contraction et de la relaxation du muscle
cardiaque, qui assure la circulation du sang dans tout l’organisme. Les cardiomyocytes sont des cellules striées, mais elles se
distinguent des myocytes squelettiques par leur forme ramifiée, leur présence d’un seul noyau et leur capacité à se coupler
électriquement entre elles par des jonctions communicantes appelées jonctions intercalaires.

11) DÉFINITIONS DES TERMES SUIVANTS :

- La polarisation de la cellule : est l'apparition ou l'existence de deux pôles au sein d'une structure cellulaire ou au cours d'un
phénomène. La polarisation caractérise différents types de cellules de l'organisme, asymétriques tant par leur structure que par leur
fonctionnement.

- La dépolarisation : est le moment où le potentiel de membrane devient moins négatif (plus positif) à un endroit particulier de la
membrane neuronale. La dépolarisation se produit quand les canaux ioniques de la membrane s'ouvrent et permettent l'entrée d'ions
positifs dans la cellule.

- La repolarisation : est le moment où le potentiel de membrane revient à sa valeur de repos après une dépolarisation. La
repolarisation se produit quand les canaux ioniques de la membrane se ferment et permettent la sortie d'ions positifs de la cellule ou
l'entrée d'ions négatifs.

- L'hyperpolarisation : est le moment où le potentiel de membrane devient plus négatif que la valeur de repos à un endroit
particulier de la membrane neuronale. L'hyperpolarisation se produit quand les canaux ioniques de la membrane s'ouvrent et
permettent la sortie d'ions positifs de la cellule ou l'entrée d'ions négatifs. Des exemples de maladies au cours desquelles la cellule
est polarisée comprennent la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques.

12) L’IMPORTANCE DU NA+/K+ ATPASE ET DE LA DIGITALINE :

- Na+/K+ ATPase : est une protéine transmembranaire qui utilise l’énergie de l’hydrolyse de l’ATP pour transporter activement
trois ions sodium (Na+) hors de la cellule et deux ions potassium (K+) dans la cellule, contre leur gradient de concentration. Cette
pompe joue un rôle essentiel dans le maintien du potentiel électrique de la membrane, le transport d’autres substances, la régulation
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du volume cellulaire et la signalisation cellulaire. Elle est notamment impliquée dans le fonctionnement des cellules nerveuses,
musculaires et cardiaques.

- La digitaline : est un glycoside cardiotonique. Elle agit en inhibant le Na+/K+ ATPase, ce qui entraîne une augmentation du
calcium intracellulaire et une stimulation de la contraction du muscle cardiaque. Elle est utilisée comme médicament pour traiter
l’insuffisance cardiaque et certaines arythmies.

13) LE RÔLE DU K+, DU MG+, DU NA+ ET DU CALCIUM :

- Le potassium (K+) : est un ion positif qui est le principal cation intracellulaire. Il est impliqué dans la régulation du potentiel de
membrane, la transmission de l’influx nerveux, la contraction musculaire, l’équilibre acido-basique et la synthèse des protéines.

- Le magnésium (Mg+) : est un ion positif qui est le deuxième cation intracellulaire le plus abondant. Il est impliqué dans plus de
300 réactions enzymatiques, notamment celles liées au métabolisme énergétique, à la synthèse de l’ADN et de l’ARN, à la
stabilisation des membranes, à la transmission neuromusculaire et à la régulation du calcium.

- Le sodium (Na+) : est un ion positif qui est le principal cation extracellulaire. Il est impliqué dans le maintien de la pression
osmotique, du volume sanguin, du potentiel de membrane, du transport actif et de la signalisation cellulaire.

- Le calcium (Ca2+) : est un ion positif qui est le principal cation minéral de l’organisme. Il est impliqué dans la formation et la
solidité des os et des dents, la contraction musculaire, la coagulation sanguine, la transmission de l’influx nerveux, la libération des
neurotransmetteurs, l’activation de certaines enzymes et la régulation de l’expression génique.

14) LES PONCTIONS LOMBAIRES, ARTICULAIRES ET PLEURALES ET L’IMPORTANCES SELON LE TYPE DE LIQUIDE
ET LE DIAGNOSTIC RECHERCHÉ :

Les ponctions lombaires, articulaires et pleurales sont des procédures médicales qui consistent à prélever un liquide dans une cavité
du corps, à l'aide d'une aiguille. Ces ponctions ont différents buts et importances selon le type de liquide et le diagnostic recherché.

- La ponction lombaire : permet de prélever du liquide céphalo-rachidien (LCR), qui baigne le cerveau et la moelle épinière. Cette
ponction a pour buts :

D'évaluer la pression intracrânienne et la composition du LCR, ce qui peut aider à diagnostiquer des troubles neurologiques, comme
la méningite, l'hémorragie sous-arachnoïdienne, la sclérose en plaques, etc.

De réduire la pression intracrânienne en cas d'hypertension intracrânienne idiopathique, qui peut causer des maux de tête, des
troubles visuels, etc.

D'administrer des médicaments par voie intrathécale, comme des antibiotiques, des antiviraux, des anticancéreux, etc. D'injecter un
produit de contraste radio-opaque pour réaliser une myélographie, qui est une radiographie de la colonne vertébrale et de la moelle
épinière.

- La ponction articulaire : permet de prélever du liquide synovial, qui lubrifie les articulations. Cette ponction a pour buts :

De soulager la douleur et la raideur articulaire en diminuant la pression intra-articulaire, en cas d'épanchement articulaire dû à une
inflammation, une infection, une blessure, etc.

D'analyser le liquide synovial, ce qui peut aider à diagnostiquer des maladies articulaires, comme la goutte, l'arthrite, l'arthrose, etc.

D'évacuer l'infection en cas d'arthrite septique, qui est une urgence médicale.

D'injecter des médicaments dans l'articulation, comme des corticoïdes, des anti-inflammatoires, des anesthésiques, etc.

- La ponction pleurale : permet de prélever du liquide pleural, qui remplit l'espace entre les poumons et la paroi thoracique. Cette
ponction a pour buts :

De soulager la dyspnée et l'hypoxie en diminuant la pression intra-thoracique, en cas d'épanchement pleural dû à une infection, un
cancer, une insuffisance cardiaque, etc.
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D'analyser le liquide pleural, ce qui peut aider à diagnostiquer la cause de l'épanchement, comme une pleurésie, un épanchement
para-pneumonique, un épanchement néoplasique, etc.

D'administrer des médicaments dans la cavité pleurale, comme des antibiotiques, des antituberculeux, des agents sclérosants, etc.

15) DÉFINITION DES TERMES SUIVANTS :

- L'hémolyse : est la destruction des globules rouges (GR) libérant l'hémoglobine (Hb) dans le plasma sanguin.

- Les polynucléaires : sont des globules blancs qui possèdent plusieurs noyaux, ils luttent contre les infections, les allergies et les
parasites. Il existe trois types de polynucléaires : neutrophiles, éosinophiles et basophiles, avec des noyaux différents et des fonctions
spécifiques.

- Les mononucléaires : sont des cellules du sang qui possèdent un seul noyau, comme les lymphocytes et les monocytes. Ils
participent à la défense immunitaire et à la régulation de l'inflammation.

- Le gradient de concentration : est le changement progressif de la concentration de solutés dans une solution en fonction de la
distance à travers la solution.

- Le gradient électrochimique : est un gradient de potentiel électrochimique, généralement pour un ion qui peut se déplacer à
travers une membrane et qualifie ainsi la différence de concentration et de charge électrique d'une substance de part et d'autre d'une
membrane. Il représente l'une des formes interchangeables de l'énergie potentielle à travers laquelle l'énergie peut être conservée.

- La composition électrolytique : d'une solution est la nature et la proportion des ions qui la constituent. La concentration ionique
d'une solution est la quantité d'ions présents dans un volume donné de solution. La différence entre ces deux notions est que la
composition ne tient pas compte du volume de la solution, alors que la concentration si.

- Les glandes acineuses : sont des glandes exocrines qui sécrètent des substances dans le milieu extérieur par l'intermédiaire d'un
canal excréteur.

- Les cellules acineuses : sont les cellules qui constituent les glandes acineuses. Elles peuvent être de type séreux, muqueux ou
mixte selon la nature de leur sécrétion.

- Les cellules choroïdes : sont les cellules qui forment les plexus choroïdes, des structures situées dans les ventricules du cerveau
où le liquide cérébro-spinal est sécrété.

16) RÔLES DE SYNOVIOCYTES, DE CELLULES CHOROÏDES, DES LYSOSOMES, DES LYSOZYMES ; DÉFINIR LES
CELLULES CHOROÏDES DE LYSOSOME ET DES LYSOZYMES :

- Les synoviocytes : sont les cellules qui tapissent la membrane synoviale, la couche interne de la capsule articulaire. Ils produisent
le liquide synovial, qui lubrifie et nourrit le cartilage articulaire. Ils participent aussi à la défense immunitaire et à la réparation du
tissu articulaire.

- Les cellules choroïdes : ont un rôle de production du liquide cérébro-spinal, qui protège et nourrit le cerveau et la moelle épinière.
Elles ont aussi un rôle de barrière hémato-encéphalique, qui empêche le passage de certaines substances nocives du sang vers le
système nerveux central.

- Les lysosomes : sont des organites intracellulaires qui contiennent des enzymes capables de dégrader des molécules complexes.
Ils ont un rôle de digestion, d'élimination des déchets, de recyclage des matériaux cellulaires et de défense contre les agents
pathogènes.

- Les lysozymes : sont des enzymes qui hydrolysent la paroi des bactéries. Ils ont un rôle de protection contre les infections
bactériennes. Ils sont présents dans les sécrétions corporelles comme la salive, les larmes, le mucus, le lait, etc.

- Les cellules choroïdes de lysosomes : sont des cellules choroïdes qui contiennent des lysosomes. Elles sont impliquées dans la
dégradation des substances qui traversent la barrière hémato-encéphalique et qui sont captées par les cellules choroïdes.

- Les lysozymes : sont des enzymes qui hydrolysent la paroi des bactéries. Ils ont un rôle de protection contre les infections
bactériennes. Ils sont présents dans les sécrétions corporelles comme la salive, les larmes, le mucus, le lait, etc.
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17) DÉFINITIONS DES TERMES SUIVANTS :

Hypotonie : état dans lequel la concentration d'une solution en solutés est inférieure à celle du plasma sanguin. Elle provoque une
entrée d’eau dans les cellules par osmose, ce qui peut les faire gonfler ou éclater.

Hypertonie : est un état dans lequel la concentration d'une solution en solutés est supérieure à celle du plasma sanguin. Elle
provoque une sortie d’eau des cellules par osmose, ce qui peut les faire rétrécir ou se déshydrater.

Isotonie : état d’équilibre osmotique entre deux milieux séparés par une membrane semi-perméable, c’est-à-dire que la
concentration en solutés est la même.

Dyspnée : difficulté à respirer, sensation de manque d’air ou d’essoufflement.

Asphyxie : arrêt de la respiration entraînant une privation d’oxygène dans les tissus et les organes, pouvant causer la mort.

Hypoxie : diminution de la quantité d’oxygène disponible dans le sang ou les tissus, pouvant entraîner des troubles fonctionnels ou
des lésions.

Choc hypovolémique : état de choc dû à une perte importante de volume sanguin, par exemple à la suite d’une hémorragie, d’une
déshydratation ou d’une brûlure étendue.

Expansion iso-osmotique de volume : augmentation du volume du liquide extracellulaire sans modification de sa concentration
osmotique, par exemple par perfusion d’une solution isotonique.

Concentration osmotique de volume : diminution du volume du liquide extracellulaire par augmentation de sa concentration
osmotique, par exemple par perte d’eau ou apport de solutés.

18) LORS D'UNE EXPANSION ISO-OSMOTIQUE DE VOLUME, l'organisme autorégularise en éliminant l'excès de liquide par les
reins. En cas d'apport excessif de chlorure de sodium et de perte d'eau (transpiration dans un désert chaud), l'organisme régule la
concentration de sodium dans le sang en augmentant la sécrétion d'hormone antidiurétique (ADH), qui réduit la quantité d'eau
éliminée par les reins.

19) LE SANG ; DÉFINITION, COMPOSITION, RÔLE PHYSIOLOGIQUE, DÉFINITION DE : L'HÉMOGLOBINE,

ÉRYTHROPÉNIE, LEUCÉMIE, POLYGLOBULIE, ÉRYTHROPOÏÈSE, POLYNUCLÉAIRE, MONONUCLÉAIRE

Le sang : est un tissu liquide qui circule dans le corps et qui sert principalement à transporte l'oxygène, les nutriments, les hormones
et les déchets pour assurer de nombreuses fonctions vitales pour l’organisme. Il est composé de :

Plasma : la partie liquide du sang, qui contient de l’eau, des protéines, des ions, des nutriments, des déchets et des gaz dissous.

Globules rouges : est cellules sanguines qui transportent l’oxygène et le dioxyde de carbone grâce à l’hémoglobine, une protéine
qui se lie aux gaz.

Globules blancs : les cellules sanguines qui participent à la défense immunitaire contre les agents pathogènes et les corps étrangers.
Il existe différents types de globules blancs, dont les polynucléaires (qui ont un noyau segmenté) et les mononucléaires (qui ont un
noyau simple).

Plaquettes : les fragments de cellules qui interviennent dans la coagulation du sang en cas de blessure.

L’hémoglobine : est une protéine présente dans les globules rouges, qui se compose de quatre sous-unités, chacune contenant un
atome de fer. L’hémoglobine peut se lier à l’oxygène et au dioxyde de carbone, ce qui permet le transport de ces gaz dans le sang.

L’érythropénie : est une diminution du nombre de globules rouges dans le sang, qui peut entraîner une anémie, c’est-à-dire une
diminution de la capacité du sang à transporter l’oxygène.

La leucémie : est un cancer du sang, qui se caractérise par une prolifération anormale et incontrôlée de globules blancs, qui
envahissent la moelle osseuse et le sang, et perturbent la production des autres cellules sanguines.
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La polyglobulie : est une augmentation du nombre de globules rouges dans le sang, qui peut être due à une production excessive
par la moelle osseuse, ou à une déshydratation, ou à une adaptation à l’altitude. La polyglobulie peut augmenter la viscosité du sang
et le risque de thrombose.

L’érythropoïèse : est le processus de formation des globules rouges, qui se déroule principalement dans la moelle osseuse, sous
l’influence de l’érythropoïétine, une hormone produite par les reins.

20) LE SANG ASSURE PLUSIEURS FONCTIONS DE TRANSPORT DANS L’ORGANISME, TELLES QUE :

Le transport de la nutrition : le sang apporte aux cellules les nutriments nécessaires à leur métabolisme, tels que les glucides, les
lipides, les protéines, les vitamines et les minéraux, qui sont absorbés par le système digestif ou synthétisés par le foie.

Le transport de la respiration : le sang assure les échanges gazeux entre les poumons et les tissus, en transportant l’oxygène et le
dioxyde de carbone, grâce à l’hémoglobine des globules rouges.

Le transport de la régulation thermique : le sang contribue à maintenir la température corporelle constante, en distribuant la
chaleur produite par les muscles et les organes, et en modifiant le diamètre des vaisseaux sanguins selon les besoins de
refroidissement ou de réchauffement.

Le transport de la régulation des fonctions biologiques : le sang véhicule les hormones, qui sont des messagers chimiques sécrétés
par les glandes endocrines, et qui agissent sur les organes cibles pour réguler diverses fonctions, comme la croissance, la
reproduction, le stress, etc.