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Approche du texte
Se représenter la scène (visualisation)
Lieu fermé, lieu institutionnel
« 15m2 », « en contrebas » => lieux peu engageants, et propres à susciter la claustrophobie
Lieu impressionnant : code de procédure pénale posé sur le bureau (texte législatif épais)
Lieu hiérarchisé dominant « contrebas » /dominé (position « surélevée » supérieure,
verticale)
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Sans témoin : confidentialité le juge / le prévenu échange verbal sans intermédiaire « il a
dit/j’ai dit »
Un espace révélateur
• Le « décor » est dissuasif : « en contrebas », « au fond d’un couloir sombre », mention
de la « chaise de bois » inconfortable
• Insistance sur la disposition déséquilibrée « contrebas » puis « surélévation » ce qui
amène Kermeur à exercer un regard de bas en haut, i.e. en contre-plongée =>
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écrasement du personnage (Kermeur) mais aussi au plan symbolique, une tension vers
le supérieur
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• Atmosphère lourde, négative : négation lexicale (« ne… pas »), négation sémantique
« enlever »
• Difficulté à exprimer le lien : entre les deux phrases, on attendrait un lien logique (cause
à effet : parce que, vu que, du fait que, à cause de …)
o Insuffisance linguistique pour établir la coordination ou la subordonnée
attendues,
o Pensée par à-coups, pensée-réflexe
o Problème de rapport au lien => les liens grammaticaux disparaissent aussi.
• Parole balbutiante, hésitante, bloquée ; allitération en [p] « peux pas parler »
Conclusion
Récapitulation
Le protagoniste est mis en difficulté => pitié
On continue à cerner le tempérament et les limites du personnage = chap. 1
est encore dans l’incipit = portrait en creux
Personnage qui a du mal à se situer : entre terre, mer et ciel, mal à tenir sur sa
chaise … problème d’emplacement géographique et de position sociale aussi
mais place donnée dans le texte.
Ouverture
Kermeur « petites gens », « gagne-petit », gens qui triment, qui ont du mal => « vies
minuscules » de Pierre MICHON (gens anonymes, insignifiants)
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