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PHYSIOLOGIE

CARDIOVASCULAIRE
Professeur Agrégé Modou Oumy KANE
Laboratoire de Physiologie, Faculté de médecine et pharmacie,
UCAD
GENERALITES
• Le système cardiovasculaire a comme fonction de permettre au sang
de transporter les nutriments et l’oxygène à tout l’organisme, mais
aussi par l’entremise du sang, de transporter les déchets (toxiques et
CO2) et de contribuer à lutter contre les infections microbiennes.
• Le système cardiovasculaire est constitué :

– d’une pompe (le cœur) :

– d’un ensemble de tuyaux (les artères, les veines et les capillaires)


:
GENERALITES
• La circulation est subdivisée en 2 parties:
– La grande circulation ou circulation générale ou circulation
systémique
– La petite circulation ou circulation pulmonaire
• Dans la circulation générale: les artères conduisent le sang riche
en oxygène et pauvre en CO2 (sang artériel), et les veines
véhiculent le sang riche en CO2 et pauvre en aoxygène (sang
veineux).
• Dans la petite circulation (pulmonaire), c’est l’inverse: les
artères conduisent le sang veineux, et les veines conduisent le
sang artériel
I- Organisation fonctionnelle
I-1- Le cœur
Situé dans la cage thoracique, entouré latéralement par les poumons, en avant par le
sternum et en arrière par le rachis (colonne vertébrale), le cœur à la forme d’un
cône légèrement incliné sur la gauche. Son poids varie de 280 à 340 grammes chez
l’Homme.

C’est un muscle creux divisé


en deux compartiments
indépendants assurant la
séparation entre les deux
états du sang;
Hématosé - riche en oxygène
(rouge vif, cœur gauche)

Carbonaté, riche en gaz


carbonique
(rouge noir, cœur droit).
• Le cœur est divisé en deux parties distinctes : le
‘’coeur droit’’ et le ‘’cœur gauche’’
• Chaque partie comprend une oreillette et un
ventricule.
• L’oreillette droite communique avec le ventricule
droit par une valve appelée valve auriculo-
ventriculaire droite.
• Il en est de même pour la valve auriculo-
ventriculaire gauche.
Oreillette droite Oreillette gauche

Valve auriculo-
Valve du tronc ventriculaire gauche
pulmonaire

Valve de l’aorte
Valve auriculo-
ventriculaire droite

Ventricule gauche
Ventricule droite
•Le sang arrive aux oreillettes par les veines et repart des ventricules
par les artères.
•Les valves auriculoventriculaires
empêchent le sang de faire marche
arrière et de re-pénétrer dans les
oreilletes une fois qu’il a accédé aux
ventricules.
•Les oreillettes sont les cavités situées
à la partie supérieure du cœur et sont
considérées comme des cavités
b-les ventricules
• Les ventricules sont les cavités
situées à la partie inférieure du
cœur et sont considérés comme
les cavités de sortie.
• Ils ont comme principale action
de se contracter afin de
propulser le sang vers la
circulation (aorte ou artère
pulmonaire).
c-les valves
• En plus des valves
auriculoventriculaires gauche et droite,
il existe deux autres valves:
– La valve aortique
– La valve pulmonaire
• Les quatre valves du cœur permettent
au sang de circuler à sens unique d’une
cavité à l’autre. Elles empêchent donc
le sang de remonter dans les oreillettes
lorsque les ventricules se contractent.
I-2- Les vaisseaux:
On appelle vaisseaux sanguins, l’ensemble des conduits qui assurent le
transport du sang à travers les circuits complexes de l’organisme et
chaque vaisseaux a ses propres caractéristiques.

Artères Artérioles Capillaires Veinules Veines

Les artères - Les artères partent du cœur (artère


pulmonaire - aorte). Ce sont des vaisseaux de gros
diamètres. Elles permettent un débit sanguin
important . Les parois sont épaisses et lisses. Elles
sont constituées de différentes couches.
Les artères ont pour principales caractéristiques
Différentes couches d’une artère d’être élastique afin d’absorber l’onde de choc des
contractions du cœur.
Les artérioles - D’un diamètre inférieur aux artères, les artérioles en sont
une subdivision. Caractéristiques sensiblement identiques aux artères. Les
artérioles déterminent la distribution sanguine dans les capillaires.
Artères Artérioles Capillaires Veinules Veines

Les capillaires - Les


plus petits vaisseaux de Lit
capillaire
l’organisme. Parois très
fines et perméables
permettant les échanges sphincter
s
gazeux et nutritif de
tous les organes du
corps.
http://ici.cegep-ste-foy.qc.ca/profs/gbourbonnais/
index.html
Artères Artérioles Capillaires Veinules Veines

Les veinules et les veines - Elles ramènent le sang des cellules vers le
cœur. La circulation s’y effectue sous l’effet de chasse constitué de
petites poussées successives.
Les veines sont garnies de valvules en nid de pigeon, sorte de petits
clapets anti-retour interdisant le reflux du sang carbonaté en amont de la
circulation.
II- L’automatisme cardiaque
II.1. Définition
L’automatisme cardiaque se définit comme l’activité mécanique,
rythmique et spontanée du cœur. Assuré grace aux 2 types de tissus
cardiaques: le myocarde et le tissu nodal.
II.2. Le myocarde
La majeure partie de la masse cardiaque (90%) est constituée
du myocarde, muscle strié fait de cellules contractiles
(myocytes cardiaques) qui font le travail mécanique de la
pompe cardiaque. Le myocarde est un syncytium fonctionnel.
Les fibres musculaires sont composées de plusieurs cellules
disposées en séries et séparées par des membranes formant les
disques intercalaires.
Lorsqu’un myocyte est excité, le potentiel d’action se propage
à tous les autres par le biais des interconnexions
Disques intercalaires
Noyau

Figure: le myocarde est un syncytium fonctionnel


II- L’automatisme cardiaque
II.3. Le tissu nodal

Un cœur entier prélevé chez un animal et rapidement plongé dans un


milieu nutritif convenable continue de battre pendant plusieurs heures.
Cette propriété est due à l’existence en son sein d’un tissu spécialisé, le
tissu nodal qui produit et distribue spontanément des influx électriques à
l’origine de la contraction des fibres myocardiques.

Le tissu nodal, pauvre en éléments contractiles et riche en éléments


conducteurs, est constitué  :du nœud sinusal ou noeud de Keith et
Flack, du nœud auriculo- ventriculaire (AV) ou nœud d’Aschoff-
Tawara, du faisceau de His, de ses branches droite et gauche et hémi-
branches gaucheset du réseau de Purkinje.
La jonction entre le nœud AV et le faisceau de His constitue la seule
voie de passage des influx électriques venant des oreillettes vers les
ventricules.
Schéma cœur avec tissu nodal
II- L’automatisme cardiaque
II.4. Electrophysiologie
II.4.1. Electrophysiologie de la cellule nodale
A la différence des cellules nerveuses, myocardiques et musculaires
squelettiques, le potentiel de membrane des cellules nodales ne présente pas de
temps de stabilité. Ces cellules nodales sont en effet le siège d’une
dépolarisation lente spontanée pendant la période de relaxation du myocarde
(diastolique) qui sera suivie d’un potentiel d’action chaque fois que le potentiel
seuil est atteint. Les cycles répétés de dépolarisation et de potentiel d’action
propagé à l’ensemble du cœur sont responsables des battements cardiaques en
l’absence de tout stimulus nerveux.
La valeur relative la plus faible atteinte par le potentiel de membrane des
cellules nodales est de – 55 à – 60 mV ; le potentiel seuil se situe autour
de – 40 mV et le maximum du potentiel d’action ne dépasse pas le zéro.
Electrophysiologie

Canaux
rapides K+
Ca2+
Na+

Na+
Canaux lents
sodiques

Potentiel d’action d’une cellule nodale


Na+: entrée de sodium dans la cellule; Ca 2+: entrée de calcium;
K+: Sortie de potassium
La pente de dépolarisation diastolique lente est due à une entrée progressive d’ions sodium (Na +)
dans la cellule nodale pendant la phase qui sépare deux contractions successives. Une fois le
potentiel seuil atteint, les canaux rapides calciques et sodiques sont activés  ; l’entrée massive
surtout de calcium (Ca2+) génère le potentiel d’action. La repolarisation est induite par la sortie
de potassium (K+)
II- L’automatisme cardiaque
II.4. Electrophysiologie
II.4.2. Electrophysiologie de la cellule myocardique
La valeur relative la plus faible de son potentiel de membrane est d’environ –
85 à – 90 mV. On peut parler potentiel de repos contrairement à la cellule
nodale.
La cellule myocardique n’est pas le siège d’une dépolarisation spontanée, et son
potentiel d’action peut atteindre + 20 à +30 mV.
Le début du potentiel d’action se caractérise par une brutale dépolarisation due
à une entrée massive de Na+ puis apparaît un plateau particulier au myocarde,
maintenu par un courant entrant de Ca2+. La repolarisation se fait en deux temps
grâce à un courant potassique (K+)
Par contre, la période réfractaire du myocarde dure environ 250 ms en raison
surtout du plateau affiché par son potentiel d’action. Cette période réfractaire
est presque aussi longue que la contraction qui dure environ 300 ms, ce qui
rend impossible la survenue d’un tétanos et permet l’alternance
vidange/remplissage des ventricules (contraction/relâchement). Une contraction
tétanique serait mortelle.
Sortie initiale de K+

Ca 2+

Na+
Sortie de K+

Potentiel d’action d’une cellule myocardique


II- L’automatisme cardiaque
II.4. Electrophysiologie
II.4.4. Electrocardiogramme (ECG)
•C’est l’enregistrement indirect de l’activité électrique du cœur
en entier grâce à des électrodes.

•Sur le tracé, on retrouve successivement:


-onde P : dépolarisation des oreillettes

-complexe QRS : correspond à la dépolarisation des


ventricules. Il masque la repolarisation simultanée des
oreillettes.

-onde T : correspond à la repolarisation des


ventricules.
Ondes de l’ECG
III. CYCLE CARDIAQUE ET HEMODYNAMIQUE
INTRACARDIAQUE
L’activité cardiaque normale est continue et périodique. La
séquence des évènements se répètent toute la vie mais peut
connaître des modifications physiologiques ou induites par des
pathologies touchant le cœur et/ou les vaisseaux.
III.1. Phénomènes hémodynamiques au cours du
cycle cardiaque
Le cycle cardiaque comporte une période de relaxation
ventriculaire appelée diastole pendant laquelle le cœur se
remplit de sang. La diastole est suivie d’un temps de
III.1. Phénomènes hémodynamiques au cours du
cycle cardiaque

La systole comprend :


une phase de contraction
une phase d’éjection systolique

La diastole comprend :


une phase de relaxation isovolumétrique.
Une phase de remplissage.
III.1. Phénomènes hémodynamiques au cours du
cycle cardiaque
La systole: phase de contraction isovolumétrique et une phase d’éjection systolique
 Phase de contraction isovolumétrique: Pendant les
premiers centièmes de secondes de la systole, la
contraction ventriculaire se fait alors que le sang n’a
aucune issue car les sigmoïdes aortiques ne sont pas
encore ouvertes alors que la valve mitrale est déjà
fermée. La forte pression qui règne dans le VG fait
bomber la valve mitrale à l’intérieur de l’OG. La
fermeture des valves auriculo-ventriculaires droite et
gauche pendant la phase de contraction isovolumétrique
est responsable du premier bruit du cœur B1 perçu à
l’auscultation comme un bruit sourd et grave
une phase d’éjection systolique: La pression
intraventriculaire gauche continue de monter, atteint puis
dépasse la pression aortique (80 mmHg) et ouvre les valves
sigmoïdes. L’éjection ventriculaire gauche est d’abord rapide
puis ralentit. Aucours de l’ejection, la pression
intraventriculaire baisse progressivement tendis que la
pression aortique augmente et finit par atteindre puis dépasser
celle du ventricule, entrainant alors la fermeture des valvules
sigmoides (2ème bruit du cœur).
Le volume de sang éjecté par un ventricule à chaque battement
cardiaque appelé volume d’éjection systolique (VES) est de
l’ordre de 80 ml. Le volume de sang restant dans le ventricule
à la fin de l’éjection appelé volume télésystolique (VTS) est
de 40 ml. 
 VTS = VTD – VES c'est-à-dire 120 ml – 80 ml = 40 ml
III.1. Phénomènes hémodynamiques au cours du
cycle cardiaque
La diastole ventriculaire
•A la fermeture des valvules sigmoides, le myocarde se relache.
•Relaxation d’abord isovolumétrique (ventricule isolé de l’aorte
mais également de l’oreillette). La pression ventriculaire chute
rapidement et devient inférieure à la pression dans l’oreillette, les
valvules auriculo-ventriculaires s’ouvrent, il s’en suit un
remplissage ventriculaire.
•Remplissage dont la première partie est passive et la seconde
active, marquée par la contraction auriculaire encore appelée
systole auriculaire qui complète le volume ventriculaire.
•A la fin de la diastole, le ventricule contient un volume maximal
dit volume télédiastolique (VTD).

•VTD= VES + VTS.


Courbes hémodynamiques
III.1. Phénomènes hémodynamiques au cours du cycle
cardiaque
III-2-Les bruits du cœur

-Le premier bruit ou B1 est contemporain de la


fermeture des valves auriculo-ventriculaires (mitrale et
tricuspide) et du début de la contraction
isovolumétrique .
-Le deuxième bruit B2 est dû surtout à la fermeture
des sigmoïdes (aortique et pulmonaire )

B1…………….B2………………………B1…………..B2…………………….B1, etc.
Petit silence Grand silence
Systole Diastole
IV. LE DEBIT CARDIAQUE ET SES FACTEURS DE
REGULATION
IV.1. Définition
C’est le volume de sang éjecté par chaque ventricule en une unité de
temps (1 min).

IV.2. Valeurs normales du débit cardiaque


•5 à 6 litres/min chez l’adulte normal au repos

IV.3. Composantes du débit cardiaque

Qc = Fc x VES
= Fc x (VTD – VTS)

Si la fréquence cardiaque (Fc) = 70 battements/min, VTD = 120 ml et VTS = 40 ml,


alors :
Le volume d’éjection systolique VES = 80 ml et
Qc = 5600 ml / min = 5,6 l / min.
V.4. Régulation du débit cardiaque
La régulation de Qc va dépendre de celle de ses différentes
composantes: Qc = Fc x VES = Fc x (VTD – VTS)
1-La fréquence cardiaque
Elle varie avec l’âge, l’activité physique, le cycle respiratoire et est
influencée par les émotions. On parle de bradycardie en dessous de 60
battements/min et de tachycardie au-delà de 100 battements/min.
La stimulation sympathique, par son effet chronotrope positif, contribue
à augmenter le débit cardiaque tandis que la stimulation
parasympathique tend à le diminuer.
La fréquence cardiaque maximale théorique (FMT) est donnée par la
formule : FMT = 220 – âge du sujet (en années)
V.4. Régulation du débit cardiaque

2-Le VTD dépend :
 du volume sanguin revenant au cœur (retour veineux) et de
son débit,
 du temps de remplissage ventriculaire qui diminue avec
l’augmentation de FC,
 de la distensibilité des ventricules
 de la contribution auriculaire au remplissage ventriculaire
Ces facteurs contribuent à déterminer la pression de
remplissage ventriculaire.
V.4. Régulation du débit cardiaque
3- VES et VTS dépendent de la précharge, de la postcharge et du du contrôle
exercé par le système nerveux autonome
 La précharge assimilée dans le cas de la contraction cardiaque au VTD. En
effet, il existe une régulation intrinsèque de la pompe cardiaque secondaire aux
modifications de volume de sang entrant. Cette régulation est expliquée par la
loi de Frank-Starling : “Plus le muscle cardiaque est étiré au cours du
remplissage, plus grandes seront la force de contraction et la quantité de sang
éjectée dans l’artère cible” ;
 La postcharge qui est la charge contre laquelle le muscle exerce sa force
contractile. Dans le cas du ventricule, c’est la pression qui règne dans l’artère
cible (aorte ou artère pulmonaire AP). On assimile parfois la postcharge à la
résistance de l’aorte ou de l’AP plûtot qu’aux pressions.
 Le contrôle exercé par le système nerveux autonome. La stimulation
sympathique augmente la contractilité myocardique (effet inotrope positif)
tandis que la stimulation parasympathique la diminue. Par ailleurs, grâce à
l’action inotrope positive des catécholamines (adrénaline et noradrénaline)
sécrétées par la médullosurrénale, le VTS diminue davantage traduisant une
augmentation du VES.
V. LA PRESSION ARTERIELLE ET SON CONTROLE
1- Définition
La pression artérielle (PA) est la pression dynamique qui permet
l’écoulement du sang dans le système à haute pression.
Selon les pressions sanguines, on divise le système cardio-circulatoire
en système à haute pression et système à basse pression:

-Le système à haute pression comprend les artères de la grande


circulation et le VG en systole. Il est peu distensible, de capacité faible
(700 ml chez l’adulte), est le siège d’une forte résistance et joue le rôle
de distributeur. Les vaisseaux forment à ce niveau le système résistif.

-le système à basse pression comprend la microcirculation, les veines de


la grande circulation, l’OD, le VD, la circulation pulmonaire, l’OG et le
VG en diastole. Il est très distensible, de grande capacité (5000 ml chez
l’adulte) et joue le rôle de réservoir. Les vaisseaux forment à ce niveau le
système capacitif
V. LA PRESSION ARTERIELLE ET SON CONTROLE
V-2- Mesure de la pression artérielle
Elle se fait par méthode directe (cathétérisme artériel) ou par
la méthode indirecte (méthode auscultatoire ou brassard
électronique).

Mesure de la pression
artérielle
V-3- Valeurs normales et pathologiques de la pression
artérielle chez l’adulte
Classe Systolique (mmHg) Diastolique
(mmHg)
PA optimale 120 80
PA normale 120 – 129 80 – 84
PA normale haute 130 – 139 85 – 89
Hypertension grade 1 140 – 159 90 – 99
(légère)
Hypertension grade 2 160 – 179 100 – 109
(modérée)
Hypertension grade 3 ≥ 180 ≥ 110
(sévère)
Hypertension systolique ≥ 140 < 90
isolée
V-4- Composantes de la pression artérielle

Q = PA /R P=QxR

•R = 8µl / π r4 Loi de Hagen Poiseuille

•PA = Qc x R
= (FC x VES) x R
= FC x VES x (8µl / π r4)

µ = viscosité sanguine (constante), l = longueur du vaisseau


(constante) et r = rayon du vaisseau (variable).
V-4- Contrôle de la pression artérielle
Au repos, la PA est l’une des grandeurs de l’organisme les
plus stables.
Elle est étroitement contrôlée :
à court terme par des mécanismes nerveux grâce aux
récepteurs sensibles aux variations de pression
(barorécepteurs), aux variations de volume (volorécepteurs) et
aux récepteurs sensibles aux modifications chimiques
(chémorécepteurs);
à moyen terme, s’y ajoutent l’action du système rénine-
angiotensine (SRA) et de l’hormone antidiurétique (ADH),
et à long terme interviennent le système rénine-
angiotensine-aldostérone (SRAA).
Régulation à court terme: baroreflexe

Augmentation Stimulation des barorecepteurs


de la PA Nerfs de Hering
et de Cyon
Noyau du tractus solitaire
(Tronc cérébral)
Inhibition du
Excitation du centre centre
cardio-inhibiteur vasoconstricteur

Vasodilatation
Baisse de Fc
et du VES
Diminution des résistances

Diminution Baisse de la PA
du débit cardiaque
Régulation à moyen terme: SRA (1)

Chute de la PA

Rénine (Rein)
Angiotensinogène Angiotensine I
(protéine plasmatique)
Enzyme de conversion (poumon)
Angiotensine II

Vasoconstriction

Augmentation Augmentation des résistances


de la PA hémodynamiques
Régulation à moyen terme: ADH (2)

Hypovolémie, Hyperosmolarité, hyperthermie

Hypothalamus – Post-hypophyse

Sécrétion
d’ADH
Rein Artérioles

Réabsrption d’eau Vasoconstriction

Augmentation Augmentation Augmentation


du débit cardiaque de la PA des résistances
Régulation à long terme: SRAA

Baisse de la PA

Rénine (Rein)
Angiotensinogène
Angiotensine I
(protéine plasmatique)
Enzyme de conversion (poumon)
Angiotensine II
Sécrétion d’Aldostérone Angiotensinase

Inactivée
par la cortico-surrénale Vasoconstriction
Augmentation de la réabsorption
de Na+ et Rétention d’eau Augmentation des résistances

Augmentation du Augmentation de la PA
débit cardiaque
VI. LA CIRCULATION CORONAIRE
Le cœur assure sa propre alimentation en O2 et nutriments par le biais de
la circulation coronaire.
L’obstruction artérielle coronaire partielle entraîne une ischémie avec
survenue de douleurs connues sous le nom d’angine de poitrine ou
angor. Lorsqu’elle est complète, l’obstruction donne une nécrose
myocardique ou infarctus.

Infarctus du myocarde
VII. LA MICROCIRCULATION

C’est au niveau des


capillaires systémiques
qu’ont lieu les échanges
de liquide et de substances
dissoutes entre le sang qui
les véhicule et les espaces
interstitiels qui entourent
le vaisseau.
VIII. LA CIRCULATION PULMONAIRE
C’est une circulation purement
fonctionnelle au service de la respiration,
permettant d’assurer l’hématose. Issue du
cœur droit, c’est une circulation complète
avec:
un secteur artériel : Elle véhicule le
sang veineux mêlé provenant du
ventricule droit. Les artérioles donnent
accès à un territoire capillaire.
une zone d’échanges capillaires où se
font les échanges des gaz respiratoires.
un secteur veineux assurant le retour au
cœur gauche. Les veinules et veines
drainent du sang hématosé (artériel, riche
en O2 et pauvre en CO2). Les veines
pulmonaires communiquent librement
avec l’oreillette gauche.

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