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BAYOGO ABOUBAKAR
SOMMAIRE
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Chapitre 1 : GENERALITES SUR LA FISCALITE IVOIRIENNE IDEFINITIONS
c- l’impôt est prélèvement sans contrepartie ce n’est pas le cas des redevances qui
sont des prélèvements en contrepartie d’une prestation publique et dont le montant
est proportionnel à la taille de la prestation et également des taxes qui
rémunèrent un service publique non proportionnel
II-LES SOURCES DU DROIT FISCAL 1- Les lois Le pouvoir législatif est l’autorité
principale en matière fiscale. La loi de finance est annuelle et définit les
recettes et les dépenses autorisées du budget de l’état. Cette loi est contenue
dans le Code Général des Impôts (CGI) et les modifications sont transcrites dans
l’annexe fiscale. 2- les règlements, les décrets et les arrêtés ils complètent les
loi avec les instructions, les circulaires, et les notes de service 3- les
conventions il s’agit des conventions internationales et des dispositions
communautaires. 46 La jurisprudence Il s’agit des jugements rendus en matière
fiscale par des juridictions compétentes
III- LES DIFFERENTES CATEGORIES D’IMPOTS Il en existe deux : - Les impôts directs
qui sont supportés à titre définitif par le contribuable (l’impôt sur le bénéfice,
l’impôt foncier, la patente…) - Les impôts indirects qui sont des prélèvements
effectués par le contribuable pour le compte de l’état (les impôts sur le salaire,
la TVA…)
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Chapitre 2 : LA TAXE FORFAITAIRE DES PETITS COMMERÇANTS Selon le nouvel article 32
ter 2 du CGI, cette taxe est payée par les petits commerçants et colporteurs non
assujettis à la contribution des patentes et réalisant un chiffre d'affaire annuel
inférieur ou égal à 5 000 000. Elle est perçue au profit des communes ou des
départements en dehors des communes. De façon générale on appelle tous les
assujettis cette taxe les «tabliers». Cette taxe représente pour le contribuable à
la fois, la contribution des patentes, l’impôt sur les traitements et salaires, et
les contributions à la charge de l’employeur. Cette taxe est payée soit
quotidiennement soit mensuellement selon les catégories de redevables. Il existe
trois catégories d'assujettis à cette taxe.
3ème catégorie : Rentrent dans cette catégorie, les petits contribuables qui n'ont
pas de domicile fixe ou qui n'utilisent pas de véhicules automobiles spécialement
aménagés pour leur activité. La taxe est de 2 500F dans les deux zones. Le paiement
de la taxe est constaté par un ticket. Le refus de paiement de la taxe est
sanctionné par la saisie et mise en fourrière des marchandises ou des outils de
travail. Si dans délai de 30 jours le redevable n'acquitte pas la taxe, les biens
saisis sont vendus et le produit sert au paiement de ladite taxe. NB La taxe
mensuelle suivant l'importance de la commune peut connaître «une hausse. Le montant
de 2000 passe à 4000 et celui 2500 passe à 5000.
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Chapitre 3 :
L'IMPOT SYNTHETIQUE
III- PAIEMENT DE L'IMPOT Le montant de l'impôt est annuel mais le contribuable est
tenu de verser au plus tard le 15 de chaque mois un montant égal au douzième de
l'impôt annuel exigible au centre de la direction générale des impôts de sa
localité. Le montant de l'impôt annuel est fixé chaque année par le service des
impôts. Dans l'attente de la fixation de l'impôt annuel dû au titre d'une année, le
contribuable fait ses versements mensuels provisionnels sur la base de l'impôt
annuel précédent. Il procède à une régularisation dès la liquidation de l'impôt de
la dite année. Les contribuables exerçant leurs activités dans des établissements
distincts s'ils sont au régime de l'impôt synthétique, chaque établissement
constitue un foyer d'imposition séparé.
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IV- LES OBLIGATIONS Le contribuable est obligé de tenir un livre des achats, un
livre de ventes et un livre d'inventaire des stocks. Ces pièces doivent être
conservées au moins pendant 3 ans. Le contribuable ne peut facturer la TVA ni
procéder à aucune déduction au titre de la TVA.
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Chapitre 4 : LES DROITS D'ENREGISTREMENTS Toute société ou regroupement d’intérêt
économique, quelque soit sa forme juridique et son objet est ténue à la formalité
de l’enregistrement s’agissant des différentes opérations qu’elle est amenée à
réaliser au cours de son existence, Les droits d'enregistrement sont donc
constitués des droits que l'entreprise paie sur les apports des associés lors de la
création de la société, lors de l'augmentation du capital, de la réduction et de
l'amortissement du capital, de la fusion, et d'apport partiel de société. Ce sont
également des droits à payer lors de la dissolution de la société et les droits à
payer lors de la cession de certains éléments du patrimoine de l'entreprise. Sont
exemptées de droit d'enregistrement : - Les sociétés d'Etat, les sociétés
coopératives agricoles, les sociétés immobilières d’économie mixte ayant pour objet
d’améliorer et de faciliter les conditions de l’habitat (leur actes sont
enregistrés gratis et dispensés du droit de t imbre) , les institutions de
prévoyance sociale.
I- LES DROITS D LORS DE LA CREATION DE LA SOCIETE Les droits sont fonctions des
types d'apport 1- Apports Purs et Simples (APS) On appelle APS, l'apport net de la
société ou l'apport réel de l'associé. Ce sont des apports qui sont rémunérés par
des droits sociaux action, part sociale, part intérêt....) la somme de ces apports
forme le capital social de départ. Ils peuvent être des apports en nature ou des
apports en numéraire.
La taxation des Apports Purs et Simples (article 558 du CGI) Le taux applicable
suit un régime de barème dégressif quelque soit la forme juridique de la société et
la nature du bien. Si le montant de l'apport est compris entre un franc et 5
milliards, le taux est de 0,6%. Si le montant de l'apport est supérieur è 5
milliards, la fraction de l'apport excédent 5 milliards est taxée au taux de 0,2%.
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4 - Pour les apports en nature réestimés, les droits se calculent sur les valeurs
réestimés et non sur les valeurs au bilan. La taxation se fait par tranche.
Activité N°2 Monsieur FADIGA et KONE ont crée le 01/03/98 une société Anonyme au
capital de 17.000.000.000. Monsieur FADIGA a apporté en espèce 8 000 000 000
Monsieur KONE a apporté des matériels évalués à 9 000 000 000 T.A.F: Calculer les
droits d'enregistrement.
2- Les apports a titre onéreux (ATO) Les ATO sont des apports dont la contrepartie
peut être une reconnaissance de dette, un remboursement ou la prise en charge d'un
passif par la société à l'égard de l'associé. Les ATO sont effectués en cas
d'apport mixte (Cas où l'associé fait des apports purs et simple et des apports à
titre onéreux). Les ATO sont assimilés à une mutation et imposés comme telle.
Exemple Mr Kouakou apporte un immeuble de 100 millions. Il souscrit que pour 90
millions au capital de la société et réclame 10 millions en espèce de la société.
Identifier les apports de Mr Kouakou.
- la taxation des ATO Les taux applicables en cas d'ATO Les ATO sont passibles du
droit de mutation dont relèvent les cessions portant sur les biens de même nature.
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TABLEAU RECAPITULATIF DES TAUX Eléments -Trésorerie -Créances - Droits sociaux
(Action, part sociale) - Marchandises neuves - Biens meubles (apport en dehors du
fond de commerce) -Bail de meubles - Mutation d'immeuble installé à l'étranger -
Bail à dorée limitée, droit au bail (location fonds de commerce) - Echange
d'immeuble avec retour - Echange d'immeuble sans retour - Acquisition d'immeubles à
usage industriel et commercial par 7,5%+CF les redevables soumis au régime du réel
des BIC - Acquisition d'immeubles par les redevables qui ne sont pas au 10%+CF
régime de réel- Stock du combustible10% - Bail à durée illimitée, droit au bail -
Fonds de commerce (corporels + incorporels) 10% 10% Taux 0% 0% 0% 18.000F 18 000F
18 000F 1,5%+CF 2,5% 5%+CF+mutation 6%+CF
NB: Les marchandises neuves sont des marchandises destinées à être vendues après ou
sans transformation. Le droit de mutation d'immeubles Le droit de mutation
d'immeuble est assis sur la valeur vénale réelle (valeur à laquelle l'immeuble
pourrait être vendu sur le marché immobilier au moment de la cession et non sur la
valeur déclarée par les parties si la valeur vénale est supérieure à la valeur
déclarée.
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200.000.000F Après vérification de la DGI il s'avère que l'immeuble est destiné au
logement du personnel. Activité N°6 La SANSOUCI est constituée le 01/01 N au
capital de 250.000.000F divisé en 25.000 actions de 10000F. - Paul actionnaire
fondateur apporte un immeuble à usage industriel de 48.000.000F hypothéqué en
raison d'un emprunt de 5.500.000 F - Pierre autre actionnaire fondateur apporte des
brevets estimés à 2.000.000 F et sa situation active et passive est la suivante :
II- LES DROITS DUS EN CAS D'AUGMENTATION DU CAPITAL 1- Augmentation par apports
nouveaux ou par transformation des dettes en actions Sauf en cas d'augmentation par
incorporation des réserves, les droits se calculent toujours de la même façon qu'à
la constitution mais il faut tenir compte du montant du capital initial réel (sans
réserves incorporées)
Exemple : La S A SANSOUCI, au capital de 4 700 000 000, soit 4 000 000 000 d'apport
et 700 000 000 de réserves incorporées a procédé à une augmentation de son capital
par apports en numéraire de 1 300 000 000
TAF
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- Capital ancien réel (sans réserves incorporées) =4 000 000 000 . Ces 4 000 000
000 ont déjà été taxé ; - Nouveau capital réel après augmentation : 4 000 000 000+1
300 000 000 =5 300 000 000 Application le barème dégressif
1ère tranche : [ 5 000 000 000 - 4 000 000 000] x 0,6% = 6 000 000 2 ème tranche :
[5 300 000 000 -5 000 000 000 ] x 0,2%= Droit total : 6 000 000 + 600 000= 6 600
000
600 000
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-
Cas d’application 1 Une SA au capital de 3 300 000 000 a procédé à une importante
augmentation de capital par absorption de la SA Passion et la SA Profit Le bilan de
ma SA Passion avant l’opération est le suivant en milliers de francs: Frais5 000
d’établissement Terrain300 000Capital2 100 000 Bâtiment industriel 1 200
000Réserves300 000 Matières premières 800 000DettesA déterminer Stock400 000
marchandises Créances200 000
Valeur vénale 100 000 000 600 000 000 200 000 000
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Les dettes financières de la SA Profit s’élèvent à 400 000 000 Informations
complémentaires : - Capital de la SA Profit ………………..1 100 000 000 - Total actif de
la SA Profit ……………..2 800 000 000 - Total passif exigible de la SA Profit …..1 200
000 000 TAF Calculer les droits d’enregistrement lors de cette opération de fusion
dans les hypothèses de régime de droit commun et le régime spécial de fusion. Cas
d’application 2 Une SA dont le capital est composé d’actions de valeur nominale de
10 000 est constituée le 01/01/N entre 7 actionnaires. Les apports sont les
suivants : M. YAO apporte l’intégralité da sa société dont le bilan est le
suivant :
Capitaux propres capital réserves 1 500 000 000 160 000 000
Les apports en numéraire qui représentent le 1/5 du capital sont souscrits par les
autres actionnaires. Le 15 /07 / N+1, la société procède à une augmentation de son
capital par émission de 10 000 actions de valeur nominale de 10 000 avec une prime
d’émission de 15 000.
TAF 1- calculer les droits d’enregistrement suivant les deux méthodes lors de la
constitution de la société. 2- Calculer les droits lors de l’augmentation du
capital, en déduire le capital de la société à la date du 16/07 /N+1
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Chapitre 5 : LES IMPOTS SUR LE SALAIRE Les salaires, traitements, indemnités et
émoluments (lorsque le bénéficiaire est domicilié en de Côte d’Ivoire ou qu’il
exerce une activité en Côte d’Ivoire) ; les pensions et les rentes viagères
(lorsque le bénéficiaire est domicilié hors de Côte d’Ivoire alors que le débiteur
est domicilié en Côte d’Ivoire) sont soumis aux impôts sur les traitements et
salaires, à la contribution nationale, à l’impôt général sur le revenu,à la
cotisation employée à la caisse de retraite. L’employeur de sont côté va supporter
des charges fiscales et des charges sociales patronales.
4- Les autres primes et indemnités Selon l’article 116 du CGI , les autres primes
et indemnités sont exonérées dans la limite du dixième de la somme du salaire et
des primes, sauf la prime de transport exonérée à hauteur de 25 000 F.
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- Les avantages en nature correspondent à la fourniture par un employeur de bien et
services - les avantages en argent correspondent à la remise d’une indemnité, un
remboursement ou un paiement des charges ou dépenses qui incombent au salarié
Exemple : la prise en charge par un employeur du loyer d’un logement dont le
salarié est locataire est un avantage en argent alors que la mise à la disposition
d’un logement dont l’employeur est propriétaire ou le locataire est un avantage en
nature. B- imposition - les avantages en nature mentionnés dans le barème sont
imposés selon le barème des logements et accessoires - les avantages en nature non
mentionnés dans le barème sont imposés à leur valeur réelle - les avantages en
argent sont imposés à leur valeur réelle
Taux horaire Taux normal A Taux= A+15% A Taux= A+50% A Taux= A+75% A Taux= A+75% A
Taux= A+100% A
II- LE CALCUL DES IMPOTS Le revenu imposable est obtenu à partir du revenu brut
après abattement de 20%
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Les impôts qui feront objet de notre analyse sont les suivants : 1- les impôts
salariaux directs - l’impôt sur les traitements et salaires (ITS) - la contribution
nationale (CN) - la contribution pour la reconstruction nationale employée (CRN ,
bien que supprimé) - l’impôt général sur le revenu (IGR) 2- les impôts à la charge
de l’employeur - la contribution employeur - la contribution pour le développement
économique, culturel et social - la taxe d’apprentissage - la formation
professionnelle continue - la contribution pour la reconstruction nationale
employeur (CRN , bien que supprimé)
III- LES CHERGES SOCIALES 1- la charge sociale salariale (la cotisation employée à
la caisse de retraite) 2- les charges sociales patronales - la cotisation employeur
à la caisse de retraite - les prestations familiales - la couverture des accidents
de travail
IV- LES CAS DE LICENCIEMENT REMARQUES : 1-Concernant l’IGR, aux termes de des
dispositions de l’article 248 du CGI, lorsque la mère célibataire justifie que la
puissance paternelle lui a été transférée, elle bénéficie du nombre de parts
correspondant au nombre d’enfants à charge, à condition de produire : - un extrait
d’acte de naissance des enfants à charge - les copies des décisions du tribunal -
la copie de l’accusé de réception reçu par le père L’article 19 de l’annexe 2010
étend désormais le bénéfice de cette décision à la femme mariée.
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Chapitre 6 : TAXE SUR LES VALEURS AJOUTEES (TVA) GENERALITE La T.V.A est un impôt
indirect qui frappe la consommation des entreprises et des ménages. C'est pourquoi
on l'appelle impôt de consommation ou de dépense. Elle a été instituée en C.I
depuis 1960. La loi de finance pour la gestion 2000 donne une nouvelle politique
fiscale en matière de T.V.A
1- Les assujettis au réel simplifié Sont sous ce régime les exploitants individuels
qui sont su régime du réel simplifié en matière de l'impôt BIC. Il s'agit des
exploitants individuels et les sociétés qui réalisent un chiffre d'affaires annuel
TTC compris entre 50.000.000 P et 150 000 000 F. Pour les ventes de marchandises et
assimilées un chiffre d'affaires TTC compris entre 25.000.000 F et 75.000.000 F
Pour les prestations de services et ceux qui exercent simultanément les deux
activités ; les contribuables qui réalisent un chiffre d'Affaires imposable à 50000
000 F (ventes de marchandises et assimilées) ou 25.000.000 F (prestataires de
service) ne sont pas soumis à la T.VA .mais à l'impôt synthétique ou à la taxe
forfaitaire (ÇA inférieur ou égal à 5 000 000).
2- Les assujettis au réel normal Sont désormais assujettis au régime du réel normal
les personnes ci après : Les personnes morales qui réalisent un CATIC annuel
supérieur à 150 000 000
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(commerçants de biens) et 75 000 000 (prestataires de service) - Les marchands de
biens et les lotisseurs. - Les exploitants individuels réalisant un chiffre
d'Affaires supérieur150 000.000 F pour les ventes de marchandises et assimilées. 75
000.000 F pour les prestataires de services.
III- LA TERRITORIALITE DE LA T.V.A (art 226 du CCI) La T.V.A. est un impôt qui
frappe les dépenses afférentes aux produits et aux services consommés ou utilisés
en CI. Les biens et produits Ivoiriens consommés à l'étranger ainsi que les
services rendus en Cl mais utilisés ou exploités à l'étranger sont exonérés de
T.V.A. - Dès lors que les affaires sont faites en Cl par une entreprise installée à
l'étranger, ou qu'elles soient réalisées en Cl pour des entreprises installées en
Cl, elles deviennent imposables à la TVA
IV- LES PRINCIPALES EXONERATIONS Les personnes qui effectuent les opérations
exonérées de la T.V.A ne sont pas assujetties à la T.V.A. L'exonération s'exerce en
aval; c'est à dire au stade des opérations effectuées avec la clientèle. Les taxes
facturées en amont ne sont récupérables faute d'imputation possible.
Il y a exonération lorsqu'un produit ou une activité tombe bien dans le champ d'une
taxe, mais la loi a décidé que la taxe ne sera pas appliquée au moment de la vente.
Il existe plusieurs catégories d'exonération:
Les exonérations tendant à éviter les doubles impositions. C'est le cas des
affaires d'assurances soumises à la taxe sur les assurances, les cessions
d'immeubles, de fonds de commerce, clientèle, droit au bail soumises aux droits d
'enregistrement.
-
de jute et de sisal aux exportateurs de café et de cacao? Les exonérations des
affaires se rattachant aux produits alimentaires : pain, farine, céréales, viande
fraîche et congelée, le poisson congelé, des produits naturels etc...
Les prestations de service rendues par les entreprises étrangères qui concourent
directement et exclusivement aux exportations. (Expertise rendue par une entreprise
étrangère et portant sur des marchandises ivoiriennes exportées. Loi de Finance
1998) .
Cette liste n'est pas exhaustive. (Voir article 235 et 236 du COI) V- LE CALCUL DE
LA TVA II fait intervenir 3 éléments - Le fait générateur et l'exigibilité de
l'imposition - La base d'imposition - Le taux d'imposition
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-
CAS DES BIENS D'OCCASION (II faut entendre par bien d'occasion les biens usagés
susceptibles de réemploi dans l'état ou après réparation. La base d'imposition est
le prix de vente HT si la vente est assurée par un utilisateur de bien, cette base
est égale à la marge (constitué par la différence entre le prix de vente et le prix
d'achat HT) si la vente est assurée par un négociant en bien d'occasion
CAS DES BIENS RENOVES Un bien est dit rénover lorsque la valeur des éléments
utilisés pour la remise en état est supérieure à la valeur de reprise du bien usagé
augmentée des frais de rénovation, (frais de main-d'oeuvre et frais de
fabrication). La base d'imposition est égale au prix de reprises plus la valeur des
éléments de remise en état plus les autres frais.
NB : La TOB sur les Intérêts et agios est déductible alors celle sur les
commissions est non déductible. VI- LE REGIME DES DEDUCTIONS La TVA exigible
comprend non seulement la TVA facturée au client du fait des opérations taxables de
l'assujetti mais aussi la TVA relative à la régularisation des déductions opérées
antérieurement. Lors du paiement de la taxe sur ventes, le redevable déduit la taxe
qui a greffé le coût de revient de ces achats. D'où TVA due ou exigible = TVA
collectée - TVA déductible. Les déductions omises pourront être pratiquées
ultérieurement dans la limite de la prescription qui est de trois (3) ans. Pour
qu'elle ouvre droit à déduction, la TVA opérée en amont doit obéir à deux
conditions essentielles :
b) Les conditions de forme La TVA qui a grevé les éléments d'une opération
imposable n'est déductible que dans la mesure où elle figure sur un document
justificatif qui peut être: - une facture s'il s'agit d'un achat, - un document
douanier s'il s'agit d'une importation, - une déclaration de l'entreprise s'il
s'agit d'une livraison à soi-même. Par ailleurs, les fournisseurs doivent
mentionner sur leurs factures, le montant de ses ventes hors taxes, le montant de
la TVA, le taux de la taxe et enfin te montant TTC. Lorsque ces deux conditions de
forme et de fonds sont réunies, la taxe acquittée au près du fournisseur est
récupérable :
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o En totalité par les personnes assujetties à la TVA pour l'ensemble de leur
activité. o En proportion du ÇA taxé par rapport au ÇA total ou en application de
la règle dit du prorata ou pourcentage de déduction.
a) Les déductions financières Elles concernent la TVA qui a grève les achats ou les
importations de biens tels que les investissements et les rais généraux
( services ) Les investissements peuvent être classés en deux groupes . Ceux qui
ouvrent droit à déduction et ceux qui sont exclus du droit à déduction c'est-à-dire
ceux sur lesquels la TVA n'est pas déductible.
a-1 Les investissements donnant droit à déduction Les droits immobiliers Les
bâtiments et locaux affectés directement à la production - Bâtiment et locaux
abritant les services sociaux obligatoires prévus par la législation du travail
(infirmerie, douche, lavabo, vestiaire, etc.) - Bâtiments et locaux abritent les
centres d'apprentissage et de formation professionnelle sont placés sous la
dépendance directe de l'entreprise. - Les bâtiments administratifs et commerciaux
(bureaux, locaux de vente, salle d’attente, hall d'exposition etc...) acquis ou
crées après le 01 janvier 1995. - Les installations et répartition de toutes autres
immobilières (ventilation, électricité, conditionnement d’air, téléphone, ter
phone) effectuées dans les bâtiments cidessous. Les biens mobiliers - Matériels de
bureau - Matériel de travaux publics, moyens internes de manutention (tracteurs,
grues, bulldozers etc...) - Véhicules spéciaux (ambulances, véhicules spécialisés
dans les tâches précises sauf de transport)
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- Véhicules utilitaires de transport, de marchandises . - Tous les véhicules acquis
par les entreprises de location (destinées à la location) lois de finances pour la
gestion 1997. - Tous les matériels même ceux qui sont exclus réglementairement du
droit à déduction cédés par crédit -bail, par les sociétés de crédit, cette TVA est
déductible de la TVA sur les loyers.
a-2 Les investissements exclus de droit à déduction Les biens immobiliers bâtiments
et locaux destinés eu logement du personnel de l'entreprise bâtiments et locaux
abritant des services sociaux non obligatoires (cantines, salles et locaux,
coopérative etc..). installations et réparations de nature immobilière effectuées
dans les immeubles ci-dessus et dans les bâtiments acquis avant le 01 / 0l/ 95 .
Tous les immeubles acquis par les simples revendeurs
Les véhicules non utilitaires Les biens mobiliers les mobiliers de bureaux à
l'exception de ceux des infirmiers (tables, chaises, armoires etc...) les véhicules
de toute nature destinés au transport des personnes
Les entreprises de crédit bail sont autorisées à déduire la TVA relative à des
biens exclus du droit de déduction dès lors que sont taxables (loi de Finance pour
Tannée 1997) . Les entreprises de location de véhicules sont autorisées à déduire
la TVA sur toute catégories de véhicules destinés à la location.
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de la TVA n’ouvre plus droit à déduction en raison de son affectation ou de sa
destination. Ces événements peuvent être : - le changement d’affectation des biens
- L’abandon de la qualité d’assujetti à la TVA - le vol ou la destruction d’élément
d’actif
Lorsque l'un de ces événements se réalisent, la TVA à reverser à l'Etat est celle
relative à la fraction non encore amortie s'il s'agit de bien amortissable. VNC TVA
à reverser = TVA initialement déduite x VO S'il s'agit d'un bien non amortissable,
le montant de la TVA déduite récupérée à l'achat.
Remarque : Selon la loi de finance pour la gestion 1997 la cession (vente) d'
objets usagés est soumise à la TVA pour les biens qui ouvrent droit à déduction
donc il n'y a pas de TVA à reverser dans ce cas . . VIII- LE REGIME DE DEDUCTION
DES ENTREPRISES PARTIELLEMENT ASSUJETTIES A LA TVA
1- La règle de l'affectation Cette règle ne concerne que la taxe ayant grevé les
biens (qu’il s'agisse ou non d'immobilisation) pour l'application de la règle on
doit observer trois hypothèses : - Si les biens acquis ne sont affectés
exclusivement à une activité exonérée aucune déduction de TVA avant grevée ces
biens ne sont possibles. - Si les biens acquis sont affectés exclusivement à des
activités possibles de TVA (y compris les exportations à la TVA ayant grevé ces
biens sera déductible en totalité. - Si les biens sont affectés à des activités en
partie passibles de TVA et partie exonérée de TVA. La TVA ayant grevé ces biens
sera déductible en fonction du prorata déterminé par l’entreprise.
NB : Compte tenu de la difficulté pour les entreprises à classer les biens selon
les trois catégories, elles adoptent généralement la règle du prorata. 2- La règle
du prorata Le prorata est déterminé selon la formule suivante.
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CA TAXABLE OU ASSIMILE (TTC) x 10 PRORATA = CA TOTAL Le CA taxable ou assimilé
comprend : - Toutes les ventes comprenant une TVA - Toutes les exportations de
produits passibles de la TVA sur le plan intérieur - Toutes les prestations de
service soumises à la TVA - Toutes les ventes conventionnelles taxables - Cession
d'éléments d'actif des ouvrant à déduction. Le CA total porté au dénominateur
comprend : - Tous les éléments du numéroteur - Les exportations de biens exonérés.
- Les livraisons à soi-même - Les ventes locales ne sont prises en compte ni au
numérateur ni au dénominateur - Les cessions d’éléments actifs des biens qui
n'ouvrent pas droit à déduction - Les affaires réalisées hors de CI qu'il ne faut
pas confondre avec les exportations - Les subventions d'équipements reçues de
l'Etat. Les affaires non commerciales (opérations à caractère civile tel que les
dommages et intérêts reçus par exemple) . Les remboursements de frais non fonction
des opérations de l'exercice pendant lequel les biens ou les services sont
utilisés. Le pourcentage de déduction est arrondi à l'unité immédiatement
supérieure Ex: 84, 33%-85%.
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Chapitre 7 : I- GENERALITES
L'IMPOT BIC
L'article 1er du CGI a établi un impôt cédulaire dénommé impôts sur les bénéfices
industriels et commerciaux (BIC) ou bénéfices agricoles (BA) frappant les bénéfices
réalisés par les professions industrielles, agricole, commerciales, forestières et
minières. Sont exemptées:
Les sociétés coopératives de consommation qui ne vendent que les produits de ses
adhérents Les sociétés de mutuelles, d'assurances et de réassurances mutuelles
d'agricoles. Les institutions financières à caractère coopératif et mutualiste. Les
exploitations placées sous des régimes d'exonération temporaire.
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accéléré, dégressif, de réputer différer les amortissements en période déficitaire.
Le seul amortissement autorisé est l'amortissement linéaire. Ils ne doivent non
plus pratiquée des provisions. Pour la pratique des amortissements, ils doivent
respecter les taux suivants : - Frais d'établissement 50%, - constructions à usage
commercial, artisanal et agricole 5%, - matériel de transport 33,33%, - mobilier,
matériel de bureau, installation et aménagement 10%, - matériel informatique 50%.
3- calcul de l'impôt L'impôt BIC est calculé au taux de 25% pour les personnes
morales (sociétés) et 20% pour les personnes physiques. La base imposable doit être
arrondie à la centaine de franc inférieur. L’article 42 du CGI institue une
paiement spontané de l’impôt BIC par fractions égales payables le 20 Avril, 20 Juin
et le 20 septembre de chaque exercice. En pratique, l’impôt BIC déterminé à la fin
de l’exercie est divisé par trois et payé aux dates susindiquées.
4- l'impôt minimum forfaitaire (IMF) L'IMF qui frappe les assujettis au régime du
réel simplifié est calculé au taux de 2% sur le CA TTC de l'exercice précédent. Ce
CA est constitué de l'ensemble des recettes et produits tirés de l'activité
principale, des activités annexes et accessoires (revenu de loyer d'immeuble,
revenu de portefeuille titres, intérêts des créances commerciales, subventions
d'exploitation et d'équilibre, gains nets de change).
CA = Ventes + Autres produits L'IMF est payé en 3 versements égaux : - 20/04 : 1er
versement - 20/06: 2ème versement - 20/09 : 3ème versement
2- L’impôt minimum forfaitaire (IMF) Il est calculé sur la base que dans le cas du
régime simplifié d’imposition au taux de 0,5% du chiffre d’affaires TTC. Au régime
du réel normal, le minimum de perception est de 2 millions et le maximum de 30
millions.
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V- ANALYSE DES FRAIS GENERAUX 1- Conditions de déduction des frais généraux. Pour
être déductibles fiscalement les frais généraux doivent remplir un certain nombre
de conditions: - Etre exposé, dans l'intérêt direct de l'exploitation. - Etre liés
à l'activité normale de l'entreprise. - Etre justifiés (factures + écritures
comptables) - Etre utilisés par les entreprises exerçant leurs activités en CL. -
La dépense doit avoir le caractère de charge et non celui d'un élément de l'actif
immobilisé.
a) Les achats Les achats sont déductibles on les enregistre HT. Les achats de
petits matériels et outillages et de matériel de bureau dont le prix d'achat
unitaire HT est inférieur à 300.000F peuvent passer directement en frais généraux
dès que le montant atteint ou dépasse 300.000F il faut l'immobiliser et l'amortir.
Pour le mobilier si le montant dépasse 300.000 F il faut l'immobiliser.
Les droits d'enflée appelés pas-de-porte sont déductibles mais leur montant doit
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être reparti sur la durée du bail s'il s'agit de contrat de bail. Les cautions
constituent une immobilisation donc non déductibles. Les frais d'entretien et de
réparation sont déductibles s'ils n'ont pas pour incidence d'augmenter la valeur du
bien. Dans le cas contraire, ils constituent une immobilisation il faut alors les
immobiliser et les amortir.
Les dépenses exposées pour la remise en état d'usage d'un bien acheté d'occasion
sont considérées comme un élément du prix de revient du bien donc à immobiliser.
Les dépenses destinées à renouveler ou modifier la structure d'un équipement qui ne
sont déductibles que par la voie de l'amortissement. Les frais d'assistance
technique, redevance pour l'utilisation des brevets et savoirfaire, commissions
diverses versées en rémunérations de services rendus sont déductibles dans la
double limite de 5% du ÇA HT et de 20% des frais généraux de l'entreprise
débitrice.
e) Charges et pertes diverses Les pertes sur éléments d'actif sont des charges
déductibles. Les primes d'assurance sont déductibles lorsqu'elles sont contractées
en vu de garantir les divers éléments d'actif (incendie, inondation) ou à couvrir
les risques de maladies professionnelles. En cas de sinistre portant sur un élément
d'actif, l'indemnité d'assurance perçue est assimilée au prix de cession de
l'élément taxable à l'IBIC. Les primes d'assurance vie représentative de la
participation de l'entreprise dans les contrats d'assurance vie ou d'assurance
décès sont également déductibles. Les primes annuelles d'assurance vie souscrites
au bénéfice de l'entreprise sur la tête des dirigeants sont non déductibles. Mais
si la souscription de police a été imposée par le préteur en vertu d'une
stipulation expresse du contrat de prêt, les primes sont alors déductibles au fur à
mesure des échéances. Enfin de contrat ou en cas de décès du dirigeant leur montant
total doit être déduit du bénéfice imposable, Le capital de l'assurance vie est un
produit taxable, avec possibilité d'étalement.
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2- Dons, subventions, libéralités Ils ne sont pas déductibles, mais lorsqu'ils sont
accordés à une association sportive reconnue par le ministère de la jeunesse et des
sports et désigné par arrêté conjoint du ministère de l'économie et des finances et
du ministère de la jeunesse et des sports, à des associations oeuvrant dans le
domaine de la culture et de l'enseignement reconnue des autorités, de tutelle aux
organismes scientifiques ou d'utilité publique dons le domaine de la santé et de
l'action sociale; les dons sont déductibles è concurrence de 100 millions par an et
dans la limite de 2/1000 du ÇA TTC de l'année.
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CAS DES SA Les administrateurs des SA sont rémunérés par des jetons de présence.
Ils constituent des charges déductibles fiscalement dans la limite de 2 000 000 F
CFA par an par administrateur à l'exclusion des indemnités vasées au PDG et au
Directeur Général Adjoint ou au PCA et Directeur Général ou à l'Administrateur
Général Adjoint. Les indemnités de mission et les rémunérations versées en venu
d'un contrat de travail sont des charges déductibles (loi de finance 2000). La
rémunération versée à l'associé unique d'une société unipersonnelle est une charge
déductible si la rémunération correspond à un travail effectif et si elle supporté
les impôts sur les salaires. g) Impôts et taxes Tous les impôts mis en recouvrement
au cours d'un exercice, constituent des charges déductible, sauf l'impôt BIC ou le
complément d'impôt BIC, la contribution nationale et IGR Quant au dégrèvement ce
sont des produits taxables h) Les frais financier
Les frais financiers sont en principe des charges déductibles. Cependant, les
intérêts des comptes courants associés pour être déductibles fiscalement doivent
remplir la condition suivante: - le taux d'intérêt appliqué aux associés par la
société ne doit pas dépasser le taux des avances de la BCEAO majoré de trois
points.
VI- LES AMORTISSEMENTS A. Les conditions de déduction des amortissements Pour être
déductible fiscalement, l'amortissement doit remplir un certain nombre de
conditions: - II doit porter sur un élément d'actif immobilisé appartenant à
l'entreprise. Les biens loués par l'entreprise ne sont donc pas amortissables par
le locataire selon le PCI. Mais avec le SYSCOA les biens loués doivent être amortis
chez le preneur. - Il doit porter sur un élément qui se déprécie avec l'usage ou
par obsolescence. - Il doit tenir compte des taux généralement admis par
l'administration. - Immeuble 5% (20 ans) - Agencement 10% - Matériel de bureau 20%
- Mobilier de bureau 10% - Matériels et outillages 20% (5 ans) - Matériel
informatique 2 ans - Véhicules automobiles 33,3% - Appareils divers 20%
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L'amortissement doit être effectivement pratiquer en comptabilité et figurer sur le
table d'amortissement du bien. NB: Selon le SYSCOA, l'amortissement se fait suivant
la durée d'utilisation et non la durée de vie du bien sauf si les deux dates
coïncident.
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Chapitre 8 : IMPOT SUR LE REVENU DES CAPITAUX MOBILIERS Les revenus des capitaux
mobiliers sont classés en deux grandes catégories : - les revenus des actions,
parts sociales et obligations qui sont frappés par l'impôt sur le revenu des
valeurs immobilières (I R V M).- les produits de placements - revenu fixe qui
rémunèrent les prêts et les créances qui sont frappés par l'impôt sur le revenu des
créances (I R C).
I - IRVM A/ LES REVENUS SOUMIS A L'IRVM (article 922 CGI) Sont frappés par l'IRVM
les revenus suivants : - les dividendes des actions et des parts sociales des SARL
S.A. société en commandite par action et les sociétés en commandite par simple
ayant optées pour le régime applicable aux sociétés de capitaux... - les jetons de
présence des administrateurs dans les SA. Les tantièmes des administrateurs des SA
des géants des SARL si ces derniers ne sont pas considérés comme une charge
fiscalement déductible. Les produits des obligations ainsi que les lots et ies
primes de remboursements. Toutes les opérations effectuées par l'entreprise
s'analysant comme une distribution du bénéfice doivent supporter l'IRVM.
Exemple : Fraction non déductible des intérêts des comptes courants associés La
soulte dégagée au cours des opérations de fusion et Assimilées
B/ LES EXONERATIONS Sont exonérés : - les revenus des parts sociales des sociétés
de personnes (SNC), société en commandite simple. - les dividendes provenant des
filiales étrangères. - les produits des obligations émises par la BNI. - les
attributions gratuites d'actions ou de par sociales en cas de fusion. - les
augmentations de capitale par incorporation de réserve mais à condition que cette
augmentation ne soit pas consécutive à une réduction du capital non motivée par des
pertes et ceux dans un délai de 10 ans et que le montant de l'augmentation n'excède
pas le montant du capital remboursé. - l'amortissement du capital s'il ne se
traduit pas par une réduction statutaire du capital et à condition que la société
en fasse la demande auprès du fisc. C/ CALCUL ET PAIEMENT DE L'IRVM
Le taux de droit commun qui est de 12 % appliqué sur les dividendes régulièrement
mis en paiement par les sociétés non cotées à la bourse des valeurs et 10% pour les
sociétés côtées à la BRVM. Le taux sur les produits des obligations (intérêts,
lots...qui est de 6 % pour les obligations émises en Cl et remboursables en 5 ans
au moins. 15 % pour les lots payés aux porteurs d'obligations. Le taux majoré de 18
% composé de 16 % au titre de l’IRVM et 2 % à la contribution nationale appliqué
aux produits des actions ou des parts de l'impôt BIC. Par exemple :Les entreprises
qui sont sous lerégime de faveur exonération de l'impôt sur le BIC (loi 95-620 du 3
Août 1995 article 84 du CGI). L'IRVM est calculé sur le montant des produits bruts
et non sur le montant net.
II- I.R.C. (Impôt sur le Revenu des Créances) A/ REVENUS IMPOSABLES L'IRC
s'applique aux intérêts. - dépôt d'argent - de toutes les créances - des
cautionnements en numéraire - des comptes courants - des emprunts non obligataires
B/ LES PERSONNES IMPOSABLES L'IRC est à la charge du créancier (celui qui perçoit
l'intérêt). Dans certains cas, il est retenu à la source par le débiteur qui se
charge du reversement. C'est le cas par exemple des intérêts bancaires, des
créances non domiciliés en Cl.
C/ LES EXONERATIONS Sont exonérés de l'IRC : - les intérêts des prêts consentis par
les banques et établissements financiers. - les intérêts des prêts consentis par
les entreprises ivoiriennes au moyen de fonds qu'elle a emprunté lorsque les
intérêts versés par elle en contrepartie de fonds qu'elle a emprunté est eux-mêmes
été soumis à l'IRC. - les intérêts des sommes inscrites sur les livrets des caisses
d'épargne.
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D/ LE TAUX DE L'IRC Le taux applicable est de 18 %. Toutefois pour les produits des
comptes de dépôt et des comptes courants ouverts dans les banques établies en CL.
Ce taux est ramené à 13,5 % pour les particuliers et à 16,5 % pour les entreprises.
Le tarif est réduit de moitié pour les intérêts des prêts consentis pour une durée
d'au moins 3 ans par les établissements financiers installés à l'étranger et
destinés au financement des biens d'équipement.
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Chapitre 9 : L'IMPOT FONCIER L'impôt foncier est un impôt annuel calculé sur les
propriétés foncières imposables. On distingue. - L’impôt sur les propriétés bâties
qui comprend : la contribution foncière des propriétés bâties la taxe de voirie,
d’hygiène et d’assainissement la taxe d’habitation - L’impôt sur les propriétés non
bâties qui comprend la contribution foncière des propriétés non bâties la taxe sur
la valeur vénale des propriétés non bâties - La surtaxe foncière sur les propriétés
insuffisamment bâties.
1 ère Partie : LES IMPOTS SUR LES PROPRITES BATIES I- LA CONTRIBUTION FONCIERE DES
PROPRIETES BATIES Les propriétés bâties sont constituées par les maisons, les
usines, en générale tous les immeubles construits en maçonnerie, en fer, en bois
ainsi que l'outillage et installations assimilées à des constructions (matériels
fixés), sont exonérés tous les immeubles de l’Etat et les immeubles religieux. La
base de calcul de l'impôt est la locative annuelle de ses propriétés au 01/01 de
l'année d’imposition. On appelle valeur locative le prix que le propriétaire retire
de ses immeubles lorsqu'il le donne en bail ou s'il les occupe lui-même, le prix
qu'il pourrait retirer en cas de location .
III- LA TAXE D’HABITATION Elle est due sur les propriétés passibles de la
contribution foncière des propriétés bâties. Elle est due même en cas de vacance de
l’immeuble. Sont exonérés de la taxe d’habitation les immeubles exonérés de la
contribution foncière des propriétés bâties. Le montant de la taxe est fixé
forfaitairement à 20 000 et est payable en deux fois.
2ème partie : LES IMPOTS SUR LES PROPRIETES NON BATIES LA COTRIBUTION IFONCIERE DES
PROPRIETES NON BATIES Elle concerne les terrains nus lotis. Sont exonérés, les
terrains ruraux destinés aux exploitations agricoles, les terrains de sport non
productifs de revenu. La base de calcul est la valeur vénale au 1er Janvier de
l’année d’imposition La valeur vénale des terrains est fixée chaque année au cours
des deux derniers mois de l’année précédente par des commissions communales nommées
par arrêté du ministre de l’économie et des finances. Le taux d’imposition est fixé
à 1,5% de la valeur vénale. Ce taux s’applique à partir de la fin de la première
année suivant l’année d’acquisition du terrain.
II-LA TAXE SUR LA VALEUR VENALE Elle est due en plus de la contribution foncière
des propriétés non bâties au taux de 0 ,5%
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Pour la détermination des valeurs locatives et des valeurs vénales servant de base
de calcul des impôts, les propriétaires et en cas de sous location les locataires
principaux ou les gérants sont tenus de fournir pour chaque immeuble et par écrit
entre le 1er Octobre et le 30 Novembre une déclaration au service du cadastre. Pour
les entreprise, la date limite de dépôt des déclarations est fixée au 31 Janvier.
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES OUVRAGES
3- Emmanuel DISLE et Jacques SARAF fiscalité appliquée TVA et BIC collection DUNOD
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