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RAPPORT DE STAGE
Au sein de la Direction Provinciale des Impôts
MEKNES

Réalisé par :

CHAYMAE HJIRA

Encadrant de la DPI :
Mr. MAGHFOUR ELHASSAN

2018/2019

1
Sommaire
DEDICACE : 3
REMERCIEMENT :4
INTRODUCTION : 5
CHAPITRE 1 : STAGE EN ENTREPRISE. .......................................................................6
I- POURQUOI LE STAGE EN ENTREPRISE : .................................................................................. 7
II- PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT DE STAGE : ............................................................... 8
1. Historique : ................................................................................................................... 8
2. Mission de La DGI : ........................................................................................................ 8
3.les strategies de la DGI…………………………………………………………………….9
4.l'organisation de la DGI……………………………………………………………………10
5. Les objectifs : ................................................................................................................ 11
6. Fonctionnement de la DGI : .........................................................................................11
7. Organigramme : ............................................................................................................ 12
III- PRESENTATION DE LA DPI DE MEKNES : .........................................................................13
1. Les missions de la DPI : ............................................................................................. 13
2. Organigramme de la DPI de Meknès : ....................................................................... 14
CHAPITRE 2 :« DROIT D’ENREGISTREMENT ». .......................................................15
I- CHAMP D’APPLICATION : .................................................................................................... 16
1. Définition et effets de la formalité de l’enregistrement :................................................ 16
2. Actes et conventions imposables : ............................................................................... 16
3- Tarifs ……………………………………………………………………………………………..….19
4- Liquidation des droits …………………………………………………………………………..…22
5-Exonération : ................................................................................................................ 23
6- Délais d’enregistrement : ........................................................................................... 23
7-Délais de prescription : ............................................................................................... 24
II- CONTROLE FISCAL : .......................................................................................................... 25
1-Impôts concernés : .........................................................................................................25
2-Insuffisance de prix : ......................................................................................................25
3- Dissimulation de prix ................................................................................................... 25
III- REDRESSEMENT SUR DROIT D’ENREGISTREMENT : .......................................................... 26
1- La procédure fiscale : ................................................................................................. 26
Comment réagir ? ....................................................................................................... 28 -2

IV.- MESURES RELATIVES AUX DROITS D’ENREGISTREMENT……………………….….30

2
A-l’encouragement des actes de constitution et d’augmentation du capital social dessociétés
et des groupements d’intérêt économique …………………………………………………………..……..…31
B-EXONERATION DES ACTES D’ACQUISITION DE TERRAINS NUS DESTINES A LACONSTRUCTION
D’ETABLISSEMENTS HOTELIERS………………………………………………………………………………..….31
C EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS SOCIALES……………………………..…..33
D. EXONERATION DES TRANSFERTS DE BIENS A L’AGENCE MAROCAINE DE DEVELOPPEMENT
DES INVESTISSEMENTS ET DES EXPORTATIONS (AMDIE)………………………………………………..…33
E. IMPOSITION AU TAUX REDUIT DES CESSIONS A TITRE GRATUIT REALISEESPAR LA PERSONNE
ASSURANT LA KAFALA AU BENEFICE DE L’ENFANT PRIS EN CHARGE………………………………...34
F. REAMENAGEMENT DES DROITS APPLICABLES AUX ACTES REALISES DANS LECADRE DE LA
VENTE EN L’ETAT FUTUR D’ACHEVEMENT (VEFA)…………………………………………………………...34
G. MODALITES D’ENREGISTREMENT DES ACTES PORTANT MUTATION DE BIENSIMMEUBLES OU
FONDS DE COMMERCE……………………………………………………………………………………35
H. DEMATERIALISATION DE LA FORMALITE DE L’ENREGISTREMENT ACCOMPLIE PAR LES
ADOUL, EXPERTS COMPTABLES ET COMPTABLES
AGREES…………………………………………………………………………………………………..….35
.
CHAPITRE 3 : LE DEROULEMENT DE STAGE .......................................................37
I- LES TACHES EFFECTUEES ET SERVICES : .............................................................................. 38
1- Le Classement des dossiers des contribuables : ............................................................. 38
2- La Recherche des postes de comparaison pour la taxation : ....................................... 38
3- L’initiation à la taxation manuelle : ........................................................................... 38
4- Liquidation des droits complémentaires d’enregistrement : ......................................... 38
5- L’envoi des lettres de Notification, au contribuable : .................................................. 38
6- la realization des attestations main lever sur l'hypotheque…………………………….…..39
7- verification des actes des notaries avec le systeme………………………………………..…39
8- saisie des actes adulaires au systeme des impost…………………………………………….39
II- LES ACQUIS : ..........................................................................................................39
III- LES REMARQUES ET LES ANOMALIES
RENCONTREES : ......................................................................................................................
................. 39
CHAPITRE 4 : PROBLEMATIQUE …………………………………………………..40
I- AUGMENTER OU REDUIRE LES IMPOTS : QUELS EFFETS SUR L'ECONOMIE?
L'EXEMPLE DE LA TAXE FONCIERE……………………………………….41
II - TAXE FONCIER : UN BON INSTRUMENT POUR EVALUER L'EFFET DE
L'IMPOT……………………………………………………………………………….….42

CONCLUSION:…………………………………………………………………………..45

3
Dédicace

…À mes parents

pour leur amour, leur soutien et leur patience ...

…À ma famille

pour son aide et encouragement …

…À tous mes ami(e)s

pour les bons moments qu’on a partagé ensemble …

À tous les membres de la DPI MEKNES

pour leur accueil chaleureux et leur générosité …

…À vous très chers enseignants

qui d’ailleurs sans vous, un tel travail ne pouvait voir le jour …

…Merci à vous tous pour tout …

4
Remerciement

Avant tout développement sur cette expérience professionnelle, je tiens sincèrement à


remercier ceux qui m’on beaucoup apprit au cours de mon stage au sein de La DPI Meknès ,
et même à ceux qui oneu la gentillesse de faire de ce stage un moment très profitable, j'ai
l'honneur de présenter mes profonds remerciements à Mme Asmae pour avoir accordé de l’
importance à nos dossiers. Mme Hala EL ouazani – Mme Kenza Benchekroun-Khalid
Jwihare- Said Hriri- Khalid El Malki _ MY rchide EL alaoui . Elle m’est particulièrement
agréable d’exprimer ma gratitude et mes remerciements à Mr. MAGHFOUR ELHASSAN
chef de service . Pour leurs conseils pertinents et encadrements qui m’ont aidé tout au long de
ma formation, et pour les conseils qu'ils ont pu me prodiguer au cours de mon stage. sans
leurs collaborations je n’aurais jamais pu passer mon stage dans les meilleurs conditions et je
n’aurais jamais pu arriver à l’objectif de mon stage.
Enfin, mes remerciements les plus sincères vont à mes parents pour leur soutien moral et leur
encouragement permanent, qui n’ont fait que me pousser à donner le meilleur de moi-même
afin de mieux avancer dans la vie.

5
Introduction

Ce rapport retrace le déroulement de mon stage d’application au sein de DPI Meknès (service
d'enregistrement), dans laquelle je
me suis engagée durant une période allant 01-10-2018 au 31-10-
2018.
L'impôt constitue un des prélèvements obligatoires effectué par voie d’autorité par la
puissance publique (l’etat et les collectivités territoriales) sur les ressources des personnes
vivant sur son territoire ou y possédant des intérêts. Sans contrepartie directe pour le
contribuable, ce prélèvement est destiné à être affecté par l'intermédiaire des budgets publics
aux services d'utilité générale. Dans lesé tats démocratiques, le pouvoir de fixer, de lever et
d'affecter l'impôt est de la compétence exclusive du pouvoir législatif. Trois paramètres
essentiels permettent de caractériser un
impôt : l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement Dans la mesure où l'impôt est un
prélèvement obligatoire, récurrent, et sans contrepartie, sur une quantité de biens, il a toujours
existé, sous une forme ou une autre, et ce depuis l'existence de l'homme en communauté. Et
Dans la terminologie fiscale, l'enregistrement désigne une formalité accomplie par un agent
public à l'occasion d'un acte ou d'un fait juridique, notamment de la mutation d'un bien
immeuble ou meuble, d'un décès, d'une instance judiciaire etc. Les droits d'enregistrement
désignent les impôts ou taxes perçus à l'occasion de cette formalité. Cette fiscalité indirecte
qui correspondait bien à l'état d'une société où les fortunes étaient stables et où les gens
déménageaient peu, a perdu de son importance au milieu du xxe siècle.
Le droits d’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et conventions
soit obligatoirement, soit sur option. Il donne lieu à la perception d’un impôt dit «droit
d’enregistrement ».

6
: Chapitre 1

Stage en enterprise

7
: Pourquoi le stage en entreprise -I
Le stage en entreprise permet à l’étudiant d’avoir une expérience enrichissante
dans le domaine et cela à travers la connaissance d’une manière concrète du domaine
professionnel, il aide à mettre en lumière les futurs atouts et faiblesses de l’étudiant, et aussi à
améliorer certains aspects de sa personnalité ou de son profil professionnel.
En d’autres termes, le stage en entreprise est une étape essentielle de notre parcours de
formation. Il nous permet de nous familiariser avec l'univers professionnel et d'y mettre en
application nos connaissances, réaliser une base de contacts pour constituer notre réseau
professionnel.
Dans le même sens, il faut mettre le doigt sur les points forts de réaliser un stage dans une
entreprise :
Découvrir le monde des entreprises et savoir dans quel milieu professionnel nous serons
susceptibles de nous épanouir, chose qui nous aide à détecter notre choix d’orientation,
Acquérir une certaine expérience et cela vue la confrontation avec des professionnelles qui
nous apporte leurs expériences et leurs conseils,
Consolider les compétences professionnelles tels que les compétences de communication,
l’esprit d’équipe etc. s’adapter à tous types de situation chose qui aide à faciliter l’insertion
professionnelle par la suite,
Développer un réseau professionnel cela peut s’avérer très utile, à long terme, lorsqu’on
cherche un emploi après notre formation.
En d’autres termes, si un stage peut nous aider à nous améliorer en vue d’une future carrière,
il peut aussi nous apporter bien plus que cela. En effet, selon le type de stage que nous
8
faisons, on peut créer des liens (des relations) qui pourront toujours nous aider pour notre
intégration dans le marché d’emploi à la fin de nos études. Et pour les plus chanceux, certains
patrons peuvent même proposer au stagiaire un travail à la fin de la formation. C’est pour
cela qu’il ne faut pas prendre les stages à la légère et être toujours sérieux.
Récemment, Les stages deviennent de plus en plus déterminants dans la recherche d'un
emploi. Sur un marché du travail tendu, les recruteurs apprécient ces expériences
professionnelles qui leur permettent d'évaluer une personnalité et un comportement
professionnel. Elles sont également le signe que le candidat est déjà adapté au monde de
l'entreprise et plus opérationnel.

: II- Présentation de l’établissement de stage


: Historique .1

La direction générale des Impôts (DGI) était une direction de l’administration publique
française qui dépendait en général des ministres des finances ou du budget. Rattachée en
2007 au ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, elle a ensuite
été fusionnée avec la direction générale de la Comptabilité publique en 2008.
La DGI souffre souvent d’un soupçon de la part des contribuables avec lesquels elle est en
rapport. Un soupçon qui l’assimile à une machine de pouvoir, coercitive, dotée d’une force
menaçante et de pouvoirs exorbitants.
La DGI n’est pas un organisme autonome. Elle fait partie de l’appareil étatique et plus
précisément de l’exécutif. Ce qui suppose qu’elle agit dans le sens de l’intérêt général défini
par le pouvoir politique. Selon les dispositions de l’article 1° du décret 75.074 du 12 juillet
1975 fixant les attributions du Ministre des Finances et du Plan ainsi que l’organisation
générale de son ministère, qui constituait le droit positif en la matière : : « Le Ministre auprès
de la Présidence chargé des Finances et du Plan organise la mise en oeuvre de la politique du
gouvernement dans le domaine monétaire et financier et dans celui de la planification
économique et sociale de la nation dont il suit l’application dans tous les domaines,
particulièrement dans celui des investissements… »

2. Mission de La DGI :

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Asseoir les impôts d’Etat, les recouvrer, veiller à la bonne application de la loi et gérer pour
le compte des collectivités locales l’assiette de certains impôts locaux : telle sont nos
.principales missions

: Assiette de l’impôt

: Cette mission consiste à déterminer les bases sur lesquelles sont prélevés
Les impôts d’Etat (taxe sur la valeur ajoutée, impôt sur les sociétés, impôt sur le 
; revenu, droits d’enregistrement et de timbre)
La taxe professionnelle, la taxe d’habitation et de la taxe de services communaux 
.(impôts locaux)

Les gestionnaires chargés de l’assiette instruisent également les réclamations des


.contribuables

: Recouvrement

Les recettes de l’administration fiscale (RAF) sont chargées du recouvrement de la taxe sur la
valeur ajoutée, de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur e revenu au titre des profits fonciers
.et des droits d’enregistrement et timbre

: Contrôle fiscal

Le contrôle fiscal constitue la contrepartie du système déclaratif qui caractérise notre


.fiscalité
Ce contrôle s’opère dans le cadre d’une procédure stricte garantissant les droits des
: contribuables. Il a un rôle dissuasif et pédagogique. Il est exercé
Sur pièces, dans les locaux des services fiscaux, par les gestionnaires des dossiers des 
contribuables qui procèdent à l’examen des déclarations déposées travers le recours
; aux renseignements et documents qu’ils détiennent
Sur place, par les inspecteurs vérificateurs qui se rendent auprès des contribuables pour 
vérifier la sincérité des éléments déclarés, en les rapprochant des écritures et
.documents comptables

: Les stratégies de la DGI .3

10
Se moderniser en profondeur, se fixer des objectifs de rendement et de qualité, maîtriser les
coûts de gestion : telles les exigences. Chacune de ces ambitions, prise isolément, constitue
un chantier en soi.
La Direction Générale des impôts veille constamment :
 À la bonne application de la loi fiscale ;
 Au rapprochement de l’administration des citoyens ;
 A l’amélioration de sa performance et de son efficacité.

Les formes de réforme au niveau de la législation fiscale ont concerné principalement :


 La simplification des textes fiscaux ;
 L’élargissement de l’assiette fiscale ;
 La baisse des tarifs fiscaux

4. L’organisation de la DGI :

La DGI est organisé par type et par taille de contribuable.


Les services sont spécialisés pour gérer distinctement les dossiers des particuliers, des
professionnels, des personnes morales et des grandes entreprises, dans le but de fournir un
service de proximité adapté à chaque profil. Chaque contribuable s’adresse ainsi à un
interlocuteur unique, polyvalent qui traite son dossier au titre ses différents impôts et reçoit
.éventuellement ses demandes et reclamations

a. Organisation des services centraux :

L’administration centrale comprend trois Directions «Métier », une direction


« rapport » et une division de l’Audit et de l’inspection.
Les directions « Métier » représentent les domaines d’expertise à travers :
 La Direction de la législation, des études et de la coopération internationale;
 La Direction de l’assiette, du recouvrement et des affaires juridiques ;
 La Direction du contrôle fiscal.

La Direction des ressources et du système d’information fournit aux différentes entités de la


Direction générale des Impôts les ressources et l’infrastructure nécessaires au bon
déroulement de leurs missions.

b. Organisation territoriale :

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La Direction Générale des Impôts s’appuie sue une organisation territoriale déconcentrée
regroupant 15 directions régionales des impôts :
♦ Agadir / Béni Mellal/ Casablanca
♦ El Jadida/ Fès/Kenitra/ Marrakech
♦ Meknès/ Mohammedia/ Nador/ Oujda
♦ Settat/ Rabat-Salé/ Tanger/ Tétouan
La Direction Régionale de la Wilaya du Rabat-Salé compte 3 Directions Préfectorales et
Inter préfectorales.
Globalement, Les Directions Régionales, Inter Préfectorales et Préfectorales sont organisées
autour de trois fonctions principales :
L’assiette de l’impôt et les affaires juridiques qui sont gérées au niveau des subdivisions
d’assiettes spécialisées par type de contribuables ;
Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de l’administration fiscale(RAF)
Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification.

: Les objectifs .5

L’orientation « construire une relation de partenariat et de confiance avec la contribution «


: regroupe les 4 objectifs suivants
; Faciliter les différents démarches et procédures liées au contribuable 
; Garantir au contribuable ses droits 
; Communiquer et favoriser l’adhésion à l’impôt et le civisme fiscal 
.Lutter contre la corruption et la fraude fiscale 

Trois objectifs sont à atteindre pour « privilégier l’administration numérique pour des
services rapides et personnalisés » :
 Réussir le déploiement du système intégré de taxation (SIT).
 Renforcer et sécuriser l’infrastructure informatique.
 Développer et généraliser des télés procédures sécurisées.

Par ailleurs les prés requis fondamentaux de la nouvelle vision stratégique ont été déclinés en
quatre projets au niveau des fonctions de support :
 Recrutement et formation ;
 Adaptation du patrimoine immobilier ;
 Adaptation de l’organisation ;
 Amélioration de la gouvernance.

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6. Fonctionnement de la DGI :

La Direction Générale des Impôts est dirigée par un Directeur Générale assisté par deux
Directeurs Généraux adjoints, nommés et le cas échéant, relèves de leurs fonctions par le
Président de la République, sur proposition du ministre qui a les finances dans ses
attributions. La DGI comprend l’Administration centrale et les directions opérationnelles
dont la direction urbaine des impôts de Kinshasa ainsi que les directeurs provinciales

7. Organigramme :

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III - Présentation de la DPI de Meknès

Au niveau territorial, la DGI est organisée par type et par taille de contribuable. Ses services
sont spécialisés pour gérer distinctement les dossiers des particuliers, des professionnels, des
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personnes morales et des grandes entreprises, dans le but de fournir un service de proximité
adapté à chaque profil. Chaque contribuable s’adresse ainsi à un interlocuteur unique
.polyvalent qui traite son dossier au titre de ses différents impôts
Globalement, les Directions Régionales, Inter Préfectorales et Préfectorales sont organisées
: autour de trois fonctions principales
L’assiette de l’impôt qui est gérée au niveau des subdivisions d’assiette spécialisées 
; par type de contribuables
 Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de l’administration 
; fiscale
.Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification 

La Direction Générale des Impôts s’appuie sur une organisation territoriale déconcentrée
.regroupant 8 directions régionales des impôts
Au Maroc, les directions régionales des impôts (DRI) sont en nombre de 8, à savoir : DRI
d’Agadir, DRI de Casablanca, DRI de Rabat, DRI de Beni Mellal, DRI de Tanger, DRI de
.Oujda, DRI de Marrakech et DRI de Fès
La direction Provinciale des impôts de Meknès a été créée en 1991, elle est composée de
: quatre services
; Service de l’assiette 
; Service du contentieux 
; Service de vérification 
.Service des ressources humaines de la formation continue et des affaires générales 

: Les missions de la DPI .1

: La DPI de Meknès est organisé autour de trois fonctions principales


L’assiette de l’impôt et les affaires juridiques qui sont gérées au niveau des 
; subdivisions d’assiettes spécialisées par type de contribuables

 Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de l’administration fiscale


(RAF) ;
 Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification.

2. Organigramme de la DPI de Meknès :

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: Chapitre 2

Droit d'enregistrement

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: I- Champ d’application
Définition et effets de la formalité de l’enregistrement .1
: a. Définition de la formalité de l’enregistrement

L’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et


conventions. Il donne lieu à la perception d’un impôt dit «droit
d’enregistrement». Les droits d’enregistrement sont composés d’un droit
.fixe et de droits proportionnels
: b. Effets de la formalité de l’enregistrement

La formalité de l’enregistrement a pour effet de faire acquérir date


certaine aux conventions sous seing privé au moyen de leur inscription
sur un registre dit «registre des entrées» et d’assurer la conservation des
.actes
Au regard du Trésor, l’enregistrement fait foi de l’existence de l’acte et
de sa date. L’enregistrement doit être réputé exact jusqu’à preuve du
contraire en ce qui concerne la désignation des parties et l’analyse des
.clauses de l’acte
Les parties ne peuvent se prévaloir de la copie de l’enregistrement d’un
acte pour exiger son exécution. A l’égard des parties, l’enregistrement ne
constitue ni une preuve complète, ni même, à lui seul, un commencement
.de preuve par écrit

: Actes et conventions imposables .2


: Enregistrement obligatoire -a

Sont obligatoirement assujettis à la formalité et aux droits


d’enregistrement, alors même qu’à raison du vice de leur forme ils
: seraient sans valeur

A.- Toutes conventions, écrites ou verbales et quelle que soit la forme de


l’acte qui les constate, sous seing privé ou authentique (notarié, adulaire,
: hébraïque, judiciaire ou extrajudiciaire) portant


Mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, tels que vente, 
: donation ou échange

d’immeubles, immatriculés ou non immatriculés, ou de droits réels 


portant sur de tels immeubles ; de propriété, de nue propriété ou
; d’usufruit de fonds de commerce ou de clientèles

cessions de parts dans les groupements d’intérêt économique, de parts et


d’actions des sociétés non cotées en bourse262 et d’actions ou de parts
dans les sociétés immobilières ou dans les sociétés à prépondérance
immobilière visées, respectivement, à l’article 3-3° et à l’article 61-II ci-
.dessus
bail à rente perpétuelle de biens immeubles, bail emphytéotique, 
; bail à vie et celui dont la durée est illimitée
cession d’un droit au bail ou du bénéfice d’une promesse de bail 
portant sur tout ou partie d’un immeuble, qu’elle soit qualifiée
; cession de pas de porte, indemnité de départ ou autrement
bail, cession de bail, sous-location d’immeubles, de droits 
.immobiliers ou de fonds de commerce

: B.- Tous actes sous seing privé ou authentiques portant

constitution ou mainlevée d’hypothèque, cession ou délégation de 


.créance hypothécaire

Ces mêmes actes, bien que passés dans un pays étranger, sont 
également assujettis lorsqu’il en est fait usage par les conservateurs
; de la propriété foncière et des hypothèques
constitution, augmentation de capital, prorogation ou dissolution de 
sociétés ou de groupements d’intérêt économique, ainsi que tous
; actes modificatifs du contrat ou des statuts
; cession d’actions des sociétés cotées en bourse 
; partage de biens meubles ou immeubles 
.antichrèse ou nantissement de biens immeubles et leurs cessions 

C.- Les actes ci-après, constatant des opérations autres que celles visées
: aux A et B ci-dessus
Les actes authentiques ou sous seing privé établis par les notaires 
ou fonctionnaires chargés du notariat, ainsi que les actes sous seing

privé dont ces notaires ou fonctionnaires font usage dans leurs actes
authentiques, qu’ils annexent auxdits actes ou qu’ils reçoivent en
; dépôt

- titres constitutifs de propriété ;


- inventaires après décès ;
- renonciations au droit de chefaâ ou de retrait en cas de vente sefqa ;
- mainlevées d’oppositions en matière immobilière ; - ventes de meubles
ou d’objets mobiliers quelconques ;
- donations de meubles ;
- obligations, reconnaissances de dettes et cessions de créances.
procurations, quelle que soit la nature du mandat ; - quittances pour -
; achat d’immeubles
Les décisions de justice, les actes judiciaires et extrajudiciaires - 
des greffiers, ainsi que les sentences arbitrales264 qui, par leur
nature ou en raison de leur contenu, sont passibles du droit
.proportionnel d’enregistrement

D- Ventes de produits forestiers, effectuées en vertu des articles 3 et


suivants du dahir du 20 hija 1335 (10 octobre 1917) sur la conservation et
l’exploitation des forêts et les ventes effectuées par les agents des
.domaines ou des douanes

: Enregistrement sur option -b

Les actes autres que ceux visés au I ci-dessus peuvent être enregistrés sur
réquisition des parties à l’acte ou de l’une d’entre elles.

3- Tarifs :
DROITS PROPORTIONNELS : 1%, 1,5%, 3%, 4% ET 6%.

Sont principalement soumis au taux de :


 6%:

 les mutations entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, d’immeubles ou


de droits réels portant sur de tels immeubles, de propriété, de nue-
propriété ou d’usufruit de fonds de commerce ou de clientèle ;
 les cessions à titre gratuit ou onéreux, d'actions ou de parts sociales
des sociétés immobilières transparentes et des sociétés à
prépondérance immobilière dont les actions ne sont pas côtés en
bourse ;
 les baux à rentes perpétuelles de biens immeubles, les baux
emphytéotiques, ceux à vie et ceux dont la durée est illimitée;
 les cessions de droit au bail ou du bénéfice d'une promesse de bail.

 4%:

 l'acquisition de locaux construits, par des personnes physiques ou


morales autres que les établissements de crédit, Bank Al-Maghreb,
la Caisse de dépôt et de gestion et les sociétés d'assurances et de
réassurances, que ces locaux soient à usage d’habitation,
commercial, professionnel ou administratif ;
 l'acquisition, à titre onéreux, de terrains nus ou comportant des
constructions destinées à être démolies et réservés à la réalisation
d'opérations de lotissement ou de construction de locaux à usage
d'habitation, commercial, professionnel ou administratif, dans un
délai de 7 ans à compter de la date d’acquisition .

 3%:

 les cessions de parts dans les groupements d’intérêt économiques,


d'actions ou de parts sociales dans les sociétés autres que celles
dites transparentes ou à prépondérance immobilière ;
 les adjudications, ventes, reventes, cessions, rétrocessions, marchés
et tous autres actes civils ou judiciaires translatifs de propriété, à
titre gratuit ou onéreux, de biens meubles ;

 les titres constitutifs de propriété d’immeubles ;


 la première vente de logements sociaux et de logements à faible
valeur immobilière.

 1,5 % :

 les cessions à titre gratuit, d’immeubles ou de droits réels


immobiliers, de fonds de commerce ou de clientèle, de parts dans
les GIE, de parts ou d’actions dans les sociétés immobilières
transparentes ou à prépondérance immobilière, lorsqu’elles
interviennent en ligne directe, entre époux ou entre frères et
soeurs ;
 les partages de biens meubles ou immeubles entre copropriétaires,
cohéritiers et coassociés, à quelque titre que ce soit. Toutefois,
lorsque le partage comporte une soulte ou une plus-value, les droits
sur ce qui en est l’objet sont perçus aux taux prévus pour les
mutations à titre onéreux, au prorata de la valeur respective des
différents biens compris dans le lot comportant la soulte ou la plus-
value ;
 les antichrèses et nantissements de biens immeubles ;
 les actes portant constitution d'hypothèque ou de nantissement sur
un fonds de commerce, en garantie d'une créance actuelle ou
éventuelle ;
 les louages d'industrie, marchés pour constructions, réparations et
entretiens et tous autres biens meubles susceptibles d'estimation

faits entre particuliers et qui ne contiennent ni vente, ni promesse de


livrer des marchandises, denrées ou autres biens meubles.
 les cessions de titres d'obligations dans les sociétés ou entreprises
et de titres d'obligations des collectivités locales et des
établissements publics ;
 les cautionnements de sommes, valeurs et objets mobiliers, les
garanties mobilières et les indemnités de même nature ;
 Les constitutions ou augmentations de capital des sociétés ou des
GIE réalisées par apports nouveaux, à titre pur et simple est gratis
selon l’article 129 du projet de loi de finance N° 68-17 pour
l’année budgétaire2018

 les marchés de l'Etat dont le prix doit être payé par le Trésor public
 les inventaires établis après décès.

MINIMUM DE PERCEPTION

Un minimum de 100 DH est perçu pour les actes et mutations passibles


des droits proportionnels. Ce montant est porté à 1.000 DH en ce qui
concerne les actes de constitution et d’augmentation de capital des
sociétés et des groupements d’intérêt économique.

DROITS FIXES

Sont notamment soumises au droit fixe de :

 200 DH :

 les renonciations à l'exercice du droit de chefaâ ou de sefqa. Il est


dû un droit par copropriétaire renonçant ;
 les testaments, révocations de testaments et tous actes de libéralité
qui ne contiennent que des dispositions soumises à l'événement du
décès ;
 les résiliations pures et simples faites dans les 24 heures des actes
résiliés et présentés dans ce délai à l'enregistrement ;

 les actes qui ne contiennent que l'exécution, le complément et la


consommation d'actes antérieurement enregistrés ;
 les marchés et traités réputés actes de commerce ;
 les baux et locations, cessions de baux et sous-locations
d'immeubles ou de fonds de commerce ;
 les actes de prorogation ou de dissolution de sociétés ou de GIE qui
ne portent ni obligation, ni libération, ni transmission de biens
meubles ou immeubles entre les associés, les membres des GIE ou
autres personnes et qui ne donnent pas ouverture au droit
proportionnel ;
 les actes de constitution sans capital de GIE ;
 les contrats de crédit-bail immobilier relatifs aux locaux à usage
professionnel ou d'habitation, leur résiliation en cours de bail par

consentement mutuel des parties, ainsi que les cessions de ces locaux
au profit des preneurs figurant dans les contrats susvisés;
 les actes relatifs aux opérations de crédit réalisées entre les sociétés
de financement et les particuliers ;
 les actes de constitution et de mainlevée d’hypothèques et de
nantissement sur fonds de commerce ;
 tous les autres actes innommés qui ne peuvent donner lieu au droit
proportionnel.

4- Liquidation des droits


La liquidation des droits d’enregistrement nécessite, au préalable, de
déterminer la nature juridique des actes et conventions obligatoirement
soumis à l’enregistrement et le droit applicable à chacune de ces
opérations selon les engagements et les obligations qui en découlent.

Lorsqu’un même acte comporte plusieurs dispositions, il est nécessaire de


faire la distinction entre celles qui sont dépendantes les unes des autres et
celles qui sont indépendantes.

5-Exonération :
 Les Actes présentant un intérêt public, dont principalement :

Les acquisitions par les Etats étrangers d’immeubles destinés.


L’installation de leur représentation diplomatique ou consulaire au Maroc
ou à l’habitation du chef de poste, à condition que la réciprocité soit
accordée à l’Etat Marocain ;
Les locations et cessions de droits d’eau ;
Les actes et écrits relatifs au recouvrement forcé des créances publiques ;
Les actes et écrits faits en exécution de la loi n 7-81 relative à
l’expropriation pour cause d’utilité publique.
 Actes concernant les collectivités publiques :

Les acquisitions de l’Etat, les échanges, les donation et conventions qui


lui profitent, les constitutions des biens Habous,
les conventions de toute nature passées par les Habous avec l’Etat ;
Les acquisitions et échanges d’immeubles effectués par les collectivités
locales et destinés à l’enseignement public, à l’assistance et à l’hygiène
sociale, ainsi qu’aux travaux d’urbanisme et aux constructions d’intérêt
communal.

 Actes présentant un intérêt social :

Il s’agit essentiellement de :
Les acquisitions de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les échanges
et les conventions qui lui profitent ;

6- Délais d’enregistrement :
 Sont assujettis à l’enregistrement et au paiement des droits dans le
délai de trente (30) jours:

- à compter de la date de réception de la déclaration des


parties, pour ce qui concerne les actes établis par les adoul.

 Sont assujettis à l’enregistrement dans le délai de trois (3) mois : -


à compter de la date du décès du testateur, pour les actes de
libéralité pour cause de mort; - à compter de leur date pour les
ordonnances, jugements et arrêts des diverses juridictions.

7- Délais de prescription :
Pour les droits d'enregistrement de l'impôt sur la fortune, des droits de
mutation, succession, donation, la taxe de publicité foncière ou
les droits de timbre (et toutes les taxes, redevances et autres impositions
assimilées), l'administration peut opérer un redressement jusqu'à la fin de
la troisième année suivant celle de l'enregistrement de l'acte ou de la
déclaration.
Ce délai s'applique notamment aux redressements pour insuffisance de
prix (cession d'immeubles, de fonds de commerce, etc.).
Toutefois, ce délai est prolongé si les déclarations souscrites n'étaient pas
suffisantes pour calculer le montant du redressement et si l'administration
a dû se livrer à des recherches ultérieures. Dans ce cas, et notamment en
l'absence de déclarations, le délai de reprise s'exerce pendant une période
de six ans à compter du fait en question (décès, mutation, vente, 1er
janvier de l'année d'imposition pour l'ISF, etc.).
Cette prolongation de délai s'applique notamment quand des biens n'ont
pas été inclus dans une déclaration de succession.
En revanche, c'est le délai de trois ans qui s'applique quand tous les
éléments de calcul du redressement figurent dans la déclaration.
L'impôt sur la fortune obéit au même régime.
Les omissions ou insuffisances d'imposition révélées par une instance
devant les tribunaux ou par une réclamation contentieuse formulée par le
contribuable peuvent être corrigées par l'administration jusqu'à la fin de
l'année suivant celle de la décision qui a clos l'instance et, au plus tard,
jusqu'à la fin de la dixième année qui suit celle au titre de laquelle
l'imposition est due.

II- Contrôle fiscal :


1-Impôts concernés :
Le redressement peut concerner l'ensemble des droits d'enregistrement :
droits de succession, droits de donation, droits de mutation en cas de
vente immobilière, etc.

2-Insuffisance de prix :
En matière de droits d'enregistrement et de taxe de publicité foncière,
l'administration peut rectifier le prix ou l'évaluation d'un bien quand ce
prix ou cette évaluation paraissent inférieurs à la valeur vénale réelle des
biens transmis. C'est naturellement à l'administration d'apporter la preuve
de l'insuffisance des prix exprimés et des évaluations fournies.
Il existe plusieurs méthodes d'évaluation, que l'administration tient à la
disposition du contribuable : par comparaison avec d'autres mutations
similaires, par le rendement du bien transmis, par réajustement d'une
valeur antérieure...

3- Dissimulation de prix

Le redressement pour insuffisance de prix ne doit pas être confondu avec


le redressement pour dissimulation de prix. Dans ce dernier cas, la
transmission porte sur la valeur vénale réelle mais une partie du prix est
dissimulée (versement en espèces, etc.).
Outre une sanction pénale, les protagonistes risquent alors une amende
égale à 50% de la partie du prix dissimulé.

III- Redressement sur droit d’enregistrement :


1- La procédure fiscale :
En principe, les droits de mutation à titre onéreux s'appliquent au prix de
vente stipulé dans l'acte authentique signé chez le notaire. Mais l'article
17 du Livre des procédures fiscales permet à l'administration de rectifier
le prix ou l'évaluation d'un bien quand ce prix ou cette évaluation paraît
inférieur à la valeur vénale réelle des biens transmis.

C'est à l'administration de prouver l'insuffisance du prix exprimé dans


l'acte de cession. Il faut bien distinguer le redressement pour insuffisance
de prix du redressement pour dissimulation de prix.
Quand il y a dissimulation du prix, la transaction prend bien en compte la
valeur vénale réelle du bien mais une partie du prix de vente est fait
l'objet d'une dissimulation, notamment, par exemple, avec des versements
en espèces. Cette pratique peut donner lieu à une sanction pénale et à une
amende égale à 50% de la partie du prix dissimulé.
a. La notification
L'administration envoie, en recommandé avec accusé de réception, une
notification préalable mentionnant :
 le montant du redressement envisagé
 les motifs du redressement
 les évaluations fondant le redressement

La notification doit également rappeler au contribuable qu'il a le droit de


se faire assister par le conseil de son choix. Elle doit être signée par
l'agent responsable avec mention de son grade.
Une fois reçue cette première notification, le contribuable doit formuler
sa réponse éventuelle dans un délai de trente jours.

 Une non-réponse de sa part est assimilé à une acceptation tacite du


redressement.

 il peut aussi répondre par écrit en avançant ses arguments pour


refuser tout ou partie de ce redressement. L'administration doit
alors lui répondre par écrit.
 Si elle admet les observations formulées par le contribuable, le
redressement est mis en oeuvre sur les positions de ce dernier.
 Si l'administration fiscale apporte des modifications au
redressement envisagé, le contribuable bénéficie d'un nouveau
délai de trente jours pour communiquer sa réponse.
 Si elle reste sur sa position, l'administration doit alors formuler une
réponse motivée. Dans ce cas, le contribuable a un délai de trente
jours pour prendre position.

b. La saisine de la commission

Quand l'administration et le contribuable ne parviennent pas à un accord,


le différend peut être examiné par la commission départementale de
conciliation, à la demande de l'administration ou du contribuable.
La convocation doit être adressée au contribuable au moins trente jours
avant la réunion de la commission. Le contribuable dispose de vingt jours
avant cette réunion pour se rendre au siège de la commission et consulter
le dossier de l'administration. Il peut effectuer cette démarche lui-même,
mandater un représentant ou se faire assister par deux conseils. Il peut
également envoyer à la commission des observations écrites. La
commission est présidée par un magistrat et est composée d'un notaire et
de trois représentants de l'administration et des contribuables.
En général, l'administration se conforme à l'avis de la commission. Si le
litige persiste à ce stade de la procédure, le contribuable est
alors contraint d'engager une action contentieuse qui passe par le dépôt

2- Comment réagir ?
Dans la première notification de redressement, l'administration a parfois
tendance à « forcer la dose » pour se ménager une marge de négociation.
Le contribuable ne doit donc pas se laisser

impressionner et doit organiser sa défense sans tarder, pour respecter le


délai de trente jours imparti.

a. Contrôler la notification

L'administration est tenue de fournir des références de biens similaires


vendus dans le même secteur géographique en précisant leur adresse. Si
ces éléments de comparaison n'y figurent pas, la notification est annulée.
Les références doivent aussi être en nombre suffisant. Le contribuable
pourra facilement contester un redressement qui ne se fonde que sur une
ou deux comparaisons.
Les cessions mentionnées doivent être antérieures à votre achat. Si leur
date est trop éloignée, le contribuable pourra évoquer l'évolution rapide
du marché immobilier (si du moins les prix étaient à la baisse à cette
époque).
b. Vérifier les references

Les références de l'administration doivent porter sur des immeubles


similaires non seulement sur leurs caractéristiques techniques (surface,
confort, environnement, etc.) mais aussi sur le plan juridique. Dans
certains cas, le contribuable pourra ainsi souligner le fait que le bien
acheté était occupé, faisait l'objet d'un démembrement, était en indivision,
etc. Alors que les références
de l'administration portent sur des biens libres et possédés en pleine
propriété.

Une fois vérifiés ces termes de la comparaison, le contribuable doit


s'attacher à l'état réel des biens comparés. Etant donné que
l'administration fournit les adresses de ses références, le contribuable doit
se déplacer pour vérifier sur place les différents critères extérieurs
d'évaluation : le standing et l'état des immeubles sont-ils vraiment
comparables ? L'environnement du bien acheté par le contribuable n'est-il
pas inférieur à celui des biens de référence ?... Il faut donc prêter attention
à tout ce qui peut faire la valeur d'un bien : présence d'un commerce en
rez-dechaussée, proximité d'écoles, de parkings ou de transports en
commun, vue dégagée, etc.
Contrairement aux agents de l'administration, rien n'empêche légalement
le contribuable de pénétrer à l'intérieur des immeubles quand il s'agit de
logements collectifs. Il pourra ainsi vérifier si les parties communes des
références ne sont pas en meilleur état que celles du bien qu'il a acheté.
Les services fiscaux pouvant consulter le fichier des taxes foncières et
d'habitation, ils sont en principe informés de l'état de confort des
références fournies. Mais d'une part, ces elements d'information sont
relativement sommaires et d'autre part, ils sont parfois anciens.
L'acquéreur victime d'un redressement aura donc tout intérêt à invoquer
la solidarité des contribuables auprès des occupants actuels. Il pourra
ainsi visiter les biens en question et se renseigner sur leur état réel de
confort à l'époque de la transaction et les éventuels travaux qui auraient
précédé la vente. C'est un
atout de taille face aux agents de l'administration qui ne peuvent fonder
leurs observations que sur l'aspect extérieur d'une maison ou d'un
immeuble...
c. Fournir ses propres références

Rien n'empêche non plus le contribuable de contre-attaquer en fournissant


ses propres références. Il pourra ainsi se renseigner
auprès de ses voisins ou de ses propriétaires, d'agents immobiliers, de
notaires, voire même consulter la Conservation des Hypothèques s'il a
connaissance d'une transaction comparable. C'est un bon moyen de
compléter à la baisse les références avancées par l'administration ou de
contester les méthodes d'évaluation du contrôleur.

d. Faire appel à un expert

Les contribuables désarmés ou trop occupés peuvent toujours faire appel


à un expert immobilier d'une part pour faire évaluer le bien acheté, d'autre
part pour chercher d'autres éléments de comparaison. Dans cette

perspective, le notaire est un allié de poids puisqu'il a accès aux bases de


données constituées par la profession depuis plusieurs années. Et les
références précises qu'il avance sont rarement contestées par
l'administration.

e. Négocier avec l'administration

En l'absence d'arguments recevables, le contribuable pourra toujours faire


une contre-proposition chiffrée à l'administration. Celle-ci n'aime pas les
longues procédures, parfois aléatoires, et se montre souvent ouverte à la
négociation. A chacun d'évaluer au mieux sa marge de manoeuvre.

IV.- MESURES RELATIVES AUX DROITS


:D’ENREGISTREMENT
:Ces mesures se présentent comme suit
l’encouragement des actes de constitution et d’augmentation du capital -1
. social des sociétés et des groupements d’intérêt économique

l’exonération des actes d’acquisition des terrains nus destinés à la -2


; construction d’établissements hôteliers

.l’exonération des cessions d’actions ou de parts sociales-3

l’exonération des actes portant transfert des biens de l’Agence -4


marocaine de développement des investissements, du Centre marocain de
promotion des exportations et de l’Office des foires et expositions de
Casablanca à l’agence marocaine pour le

; développement des investissements et des exportations (AMDIE)-5

6-l’imposition au taux réduit des actes de cession à titre gratuit réalisés


par le « Kafil » au bénéfice de l’enfant pris en charge « Makfoul » ;

7-les incitations fiscales en faveur des actes réalisés dans le cadre de la


vente en l’état futur d’achèvement « VEFA » ;

8-les modalités d’enregistrement des actes portant mutation de biens


immeubles ou de fonds de commerce;

-la dématérialisation de la formalité de l’enregistrement au bénéfice des


Adoul, des experts comptables et des comptables agréés ;

A-l’encouragement des actes de constitution et d’augmentation du capital


; social dessociétés et des groupements d’intérêt économique
droit fixe de 1000 DH lorsque le capital social souscrit ne dépasse pas -
cinq cent mille (500 000) dirhams

droit proportionnel de 1% au-delà dudit seuil. Ce droit s’applique -


également pour les augmentations de capital par incorporation de réserves
ou de plus-values résultant de la réévaluation de l’actif social

B. EXONERATION DES ACTES D’ACQUISITION DE TERRAINS


NUS DESTINES A LACONSTRUCTION D’ETABLISSEMENTS
HOTELIERS
Avant l’entrée en vigueur de la loi de finances pour l’année 2018, 
les acquisitions de terrains nus

pour la construction d’établissements hôteliers étaient soumises 


.aux droits d’enregistrement au taux de (5%)

En vue d’encourager le développement des infrastructures 


touristiques, la loi de finances pour l’année 2018 a complété
l’article 129-IV du CGI par un nouvel alinéa (24°) prévoyant

l’exonération en matière de droits d’enregistrement des actes 


portant acquisition de terrains nus destinés à la construction
.d’établissements hôteliers

l’engagement de l’acquéreur à réaliser les opérations de 


construction de l’établissement hôtelier dans un délai maximum de
; six (6) ans à compter de la date d’acquisition du terrain nu

l’acquéreur doit, en garantie du paiement des droits 


d’enregistrement qui seraient exigibles au cas où l’engagement visé
,ci-dessus n’aurait pas été honoré

la mainlevée d’hypothèque n’est accordée par l’inspecteur chargé 


de l’enregistrement que sur présentation par l’établissement
hôtelier du certificat de conformité délivré par l’autorité
; compétente

le terrain et les constructions réalisées doivent être inscrits 

:A NOTER
A noter également que le taux proportionnel de 1% demeure applicable
auxactes
d’augmentation de capital par incorporation de plus-values résultant de la
réévaluation de
.l’actif social conformément à l’article 133 (I-D-10°) du CGI
Les actes exonérés des droits d’enregistrement en vertu de l’article 129-
IV-23° du CGI, tel
qu’introduit par la loi de finances pour l’année 2018 demeurent,
néanmoins, obligatoirement
soumis à la formalité de l’enregistrement contre mention «gratis» et ce,
en vertu des
dispositions de l’article 136-III du même code sous peine des sanctions
pour non dépôt ou
.dépôt tardif conformément aux dispositions de l’article 184 du CGI
EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS

C. EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS SOCIALES


VION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS SOCIALES
Avant l’entrée en vigueur de la loi de finances pour l’année 2018, les .
cessions d’actions ou de parts dans les groupements d’intérêt économique
et les sociétés autres que les sociétés
immobilières transparentes et les sociétés à prépondérance immobilière,
étaient soumises aux droits d’enregistrement au taux proportionnel de 4%
.conformément aux dispositions de l’article 133 (I-F-3°) du CGI
Afin de dynamiser le marché des capitaux mobiliers, la loi de finances
pour l’année 2018 a complété l’article 129-IV du CGI par un nouvel
alinéa (25°) portant exonération des droits d’enregistrement des cessions,
à titre onéreux ou gratuit, des actions et parts précitées à
l’exception de celles visées aux articles 3-3° et 61-II du même code, à
savoir les sociétés immobilières transparentes et les sociétés à
.prépondérance immobilière
Toutefois, l’article 129-IV-25°, tel qu’introduit par la loi de finances
précitée précise que demeure soumise aux droits de mutation à titre
onéreux, selon la nature des biens concernés, la cession, par un associé
des parts ou d’actions représentatives des biens en nature apportés
avant l’expiration du délai de quatre (4) ans à compter de la date de
.l’apport desdits biens
A noter que les actes exonérés des droits d’enregistrement en vertu de
l’article 129-IV-25° du CGI, tel qu’introduit par la loi de finances pour
l’année 2018, demeurent soumis obligatoirement
à la formalité de l’enregistrement en vertu de l’article 136-III du même
.»code, contre mention «gratis
Il est à noter que conformément aux dispositions de l’article 184, les actes
non présentés à la formalité de l’enregistrement ou présentés en dehors
.des délais légaux, sont passibles des sanctions en vigueur

D. EXONERATION DES TRANSFERTS DE BIENS A L’AGENCE


MAROCAINE DE DEVELOPPEMENT DES INVESTISSEMENTS ET
DES EXPORTATIONS (AMDIE)
En vue d’accompagner la dissolution de l’Agence marocaine de
développement des investissements, du Centre marocain de promotion
des exportations et de l’Office des foires et expositions de Casablanca, et
la création conséquente de l’Agence marocaine de développement des

investissements et des exportations (AMDIE) en vertu de loi n° 60-16


promulguée par le dahir n° 1.17.49 du 8 hija 1438 (30 août 2017), la loi
de finances pour l’année 2018 a complété l’article 129-IV du CGI par un
nouvel alinéa (26°) exonérant des droits d’enregistrement, les actes et
écrits portant transfert à titre gratuit et en pleine propriété de biens
meubles et immeubles appartenant auxdits organismes en faveur de
l’Agence marocaine de développement des investissements et des
exportations (AMDIE)

E. IMPOSITION AU TAUX REDUIT DES CESSIONS A TITRE


GRATUIT REALISEESPAR LA PERSONNE ASSURANT LA
KAFALA AU BENEFICE DE L’ENFANT PRIS EN CHARGE

Avant l’entrée en vigueur de la loi de finances pour l’année 2018, les


cessions à titre gratuit réalisées par la personne assurant la Kafala en
faveur de l’enfant pris en charge étaient soumises aux droits
d’enregistrement aux taux de droit commun selon la nature des biens
cédés. Dans le but d’assurer un traitement fiscal identique des cessions
susvisées au profits des enfants, la loi de finances précitée a complété
l’article 133 (I-C-4°) du CGI pour faire bénéficier les cessions réalisées
entre personnes liées par une ordonnance judiciaire de Kafala

F. REAMENAGEMENT DES DROITS APPLICABLES AUX ACTES


REALISES DANS LECADRE DE LA VENTE EN L’ETAT FUTUR
D’ACHEVEMENT (VEFA)
La vente en l’état futur d’achèvement «VEFA» ou la vente sur plan de
biens immeubles a fait l’objet d’une règlementation spécifique au sein
du code des obligations et contrats, consacrée par les dispositions de la loi
n° 44-00 (promulguée par le dahir n° 1.02.309 du 25 rejeb 1423 / 03
octobre 2002) et amendée par les dispositions de la loi n° 107-12
(promulguée par le dahir n°1.16.05 du 23 rabii II 1437 / 03 février 2016).
Afin d’assurer un traitement fiscal adapté à cette technique juridique
sécurisée et d’accompagner la loi relative à la «VEFA», la loi de
finances pour l’année 2017 a complété l’article 135-II du CGI par un
nouvel alinéa (16°), afin de consacrer l’assujettissement de certains actes

intermédiaires composant la VEFA cités ci-après au droit fixe minimum


.de 200 DH

G. MODALITES D’ENREGISTREMENT DES ACTES PORTANT


MUTATION DE BIENSIMMEUBLES OU FONDS DE COMMERCE
Avant l’entrée en vigueur de la loi de finances pour l’année 2018, 
les actes portant transfert d’immeubles ou fonds de commerce
étaient présentés à la formalité de l’enregistrement sans obligation
expresse pour leurs rédacteurs de s’assurer de l’inscription desdits
biens sur les rôles de la taxe d’habitation et de la taxe sur les
services communaux ou de la disposition des entreprises
concernées par les cessions des fonds de commerce de leur
.identifiant commun de l’entreprise(ICE)

Afin d’appuyer les efforts de l’administration fiscale dans la lutte 


contre l’informel et afin de contrôler la conformité fiscale des
transactions portant sur les biens sus mentionnés, la loi de finances
pour l’année budgétaire 2018 a complété l’article 139-IV du CGI,
par des dispositions instituant l’obligation pour les Adoul et les
notaires, de joindre aux actes rédigés par leurs soins, constatant
mutation ou cession desdits biens, un modèle établi par
l’administration, indiquant le numéro d’article de la taxe
d’habitation et de la taxe sur les services communaux
(TH/TSC)et/ou l’identifiant commun de l’entreprise (ICE), sous
peine de refus par l’inspecteur chargé de l’enregistrement,
d’enregistrer les actes concernés. Toutefois cette obligation ne
s’applique pas aux mutations ou cessions des terrains nus ou en
.cours de construction

H. DEMATERIALISATION DE LA FORMALITE DE
L’ENREGISTREMENT ACCOMPLIE PAR LES ADOUL, EXPERTS
COMPTABLES ET COMPTABLES AGREES
Dans le cadre de leurs obligations professionnelles, les Adoul doivent
rédiger les actes dès réception de la déclaration des parties et les adresser,
accompagnés d’une copie, au bureau de l’enregistrement compétent (art.
137-II-2° du CGI). Ils doivent également informer les parties de
l’obligation de la formalité de l’enregistrement des actes et du paiement
des droits exigibles auprès du RAF compétant, soit par les parties elles
même, ou par leurs propres soins sur demande des parties (art. 137-II-1°
du CGI). Dans le cadre de la stratégie de l’administration fiscale visant
l’élargissement des prestations électroniques offertes aux usagés, la loi de
finances pour l’année 2018 a complété les articles 155-I et 169-I du CGI
par des dispositions instituant l’obligation pour les Adoul d’accomplir la
formalité de l’enregistremente

EXONERATION C. EXONERATION DES CESSIONS C.


EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS
C. EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE
PARTS SOCIALES
SOCIALES
D’ACTC. EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU
DE PARTS SOCIALES
IONS OU DE PARTS SOCIALES
OC. EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE
PARTS SOCIALES
NS D’ACTIONS OU DE C. EXONERATION DES CESSIONS
D’ACTIONS OU DE PARTS SOCIALES
PARTS SOCIALES
C. EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE
PARTS SOCIALES
C. EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE
PARTS SOCIALES
Chapitre 3 :
Le Déroulement de
Stage
I- Les Tâches effectuées et services :
1- Le Classement des dossiers des contribuables :
Le classement constitue une étape essentielle et très importante pour
faciliter la démarche du travail dans la direction. On était censé de classer
les dossiers des contribuables par sociétés quelque soit AL DOHA, AL
OMRANE, ALEM… . Classer aussi les actes par rapport à leurs montant
pour faciliter de passer les opérations du plus au moins importance.

2-La Recherche des postes de comparaison pour la


taxation :
Cette tache était considérer de faire la distinction entre des poste achetés
dans la même zone (emplacement) et comparer leurs prix d’achat ainsi de
savoir est ce qu’il est exacte ou non

3- L’initiation à la taxation manuelle :

4- Liquidation des droits complémentaires


d’enregistrement :
La principale tache c’est qu’en prenant le prix d’achat avec lequel doivent
acheter dans la zone concernée après qu’on a cherchée dans les postes de
comparaison, après on lui fait la soustraction du prix d’achat déclaré et on
le multiplie a un taux de 6% s’il est terrain agricole et 4% s’il est
construction et le résultat qu’on a obtenu c’est bien évidement le droit
d’enregistrement mais après l’addition des majorations.

5- L’envoi des lettres de Notification, au contribuable :


Après l’étape des calculs on fait la conversion sous forme des lettre
nomme « lettre de Notification et de Redressement » et les envoyer au
contribuable.

6- la realisation des des main lever.


7- Verifivation des actes des notaire au systeme.
8- Saisie des actes adulaire au systeme.
II- Les acquis :
Pendent la durée de mon stage que j’ai passe j’ai accueil plein des
expériences et des informations et ceci qui me permettra de la pratique
dans mon feture emploie, je me suis intègre dans groupe professionnelles
des fonctionnaires homogènes et compétant dont ils travaillent en groupe
comme s’ils son une famille et ils fournissent la formation sans aucune
difficulté.
Tout d’abord, mon stage m’a permis d’acquérir une plus grande
confiance en moi.
Au sein de l’établissement, j’ai appris qu’il était important de se confier,
et ainsi apprendre des conseils des autres.
Ce stage m’aura permis de réaliser mon travail avec passion et entrain.

III- Les remarques et les anomalies rencontrées :


Au début de mon stage, j’ai rencontré quelque difficulté. N’ayant aucune
expérience, j’ai commencé à douter de mes capacités car je ne connaissais
pas du tout l’atmosphère qui pouvait se dégager dans un établissement.
Mon manque d’expérience m’aura peut-être souvent handicapé, la peur
de ne pas être bonne et de ne pas
être capable d’effectuer, malgré tout n’a pas eu de graves conséquences
sur mon travail
Chapitre 4 :
problematique

Augmenter ou réduire les impôts : quels effets sur


l’économie ? L’exemple de la taxe foncière.

Quels sont les effets d'une baisse ou d'une hausse d'impôt sur l’économie
? Tous les impôts ont-ils le même effet ? Ces questions font toujours
débat. Elles sont pourtant cruciales pour les choix de politique
économique. Par exemple, le FMI a reconnu après la crise des dettes
souveraines avoir sous-estimé l'impact négatif des hausses d'impôts sur
l'activité – ce qui a pu contribuer à plonger plusieurs économies
européennes dans la récession. De même, savoir s'il faut privilégier des
baisses d'impôts pour les ménages, cibler les riches ou les pauvres, ou s’il
faut accorder des baisses de charges aux entreprises suscite questions et
controverses. La réforme fiscale aux États-Unis, celle du CICE, de l’ISF
ou de la taxe d’habitation en France ont été l’occasion d’en débattre.
Cette Lettre présente une étude du CEPII (Geerolf et Grjebine, 2018)1,
qui apporte un éclairage nouveau sur ces questions en mesurant les effets
sur l’économie de changements de taxe foncière. Les résultats obtenus
montrent qu’une baisse de la taxe foncière aboutit à une forte hausse du
PIB : le multiplicateur fiscal au sens keynésien, c’est-à-dire le rapport
entre l’augmentation du PIB et la baisse de la taxe, serait de l’ordre de
trois au bout de trois ans.

Taxe foncière : un bon instrumentpour évaluer


l'effet de l'impôt

Depuis Adam Smith, en passant par David Ricardo et Henry George, la


taxe foncière est considérée comme la moins préjudiciable à l’activité
économique. Contrairement à l'impôt sur le revenu, par exemple, elle
n’affecte guère les comportements ni les incitations, en particulier les
incitations des ménages à travailler, ou celles des entreprises à investir.
C'est d’ailleurs la raison pour laquelle les organisations internationales
comme le FMI ou l'OCDE recommandent depuis des années sa mise en
place ou son extension dans de nombreux pays. Comme la taxe foncière
n’affecte pas les incitations des agents économiques – elle n’a pas d’effet
d’offre –, tout effet de cette taxe sur l'activité économique (hors
construction) peut être assimilé à un effet de demande agrégée. D’un
point de vue méthodologique, c'est un
avantage important, car les études sur les effets de changements dans la
fiscalité ne sont généralement pas en mesure de dissocier les effets
provenant d’un changement dans les incitations (effets d’offre) de ceux
sur le revenu disponible (effets de demande). De nature keynésienne, les
effets de demande reposent sur le multiplicateur fiscal : une baisse
d’impôt peut entraîner une augmentation du PIB plus importante que la
demande supplémentaire induite directement, via des mécanismes
reposant sur le revenu disponible des agents et leur propension marginale
à consommer2. Si le multiplicateur est suffisamment élevé (supérieur à 2
si le taux d'imposition est de 50 % du PIB, supérieur à 3 si le taux est de
33 % du PIB), les baisses d’impôts peuvent même s’autofinancer, et à
l’inverse les hausses d’impôts peuvent conduire à une augmentation de la
dette (comme on l’a vu dans le cas grec). Étudier l’effet d’une taxe
foncière permet de mesurer directement ce multiplicateur fiscal.
Identifier l’effet des taxes pose généralement au moins deux problèmes.
Le premier est qu’il faut parvenir à dissocier ce qui

dans les recettes fiscales provient d’un changement dans la fiscalité ou


d’un changement dans la base fiscale lié aux stabilisateurs automatiques
(par exemple, la base fiscale de l'impôt sur le revenu augmente
automatiquement avec l'activité). Relativement à ce premier problème, la
taxe foncière présente une caractéristique intéressante puisque sa base
fiscale ne dépend pas directement de l'activité. Elle repose sur des valeurs
cadastrales rarement mises à jour, y compris dans les pays où la base
fiscale est officiellement censée refléter les prix de marché. Cela fait que,
contrairement aux recettes fiscales de la plupart des autres impôts, elle
n'est pas affectée par le PIB ou les prix immobiliers, du moins pas de
.façon simultanée
Le deuxième problème tient à ce que certains changements dans la
fiscalité peuvent non seulement affecter l’activité, mais aussi avoir été
adoptés en réponse à un contexte économique particulier, ce qui rend
difficile d’isoler les effets du changement de la taxe. L’approche dite «
narrative » permet de contourner ces problèmes d'endogénéité en
identifiant des chocs exogènes de taxes. Cette méthode consiste à
répertorier, parmi les principaux changements fiscaux intervenus dans un
pays, ceux ayant été pris indépendamment du contexte économique (ils
sont alors qualifiés d’exogènes) et d’en mesurer l’impact. Cette
méthodologie suppose un travail minutieux de recherche dans différentes
archives – débats parlementaires, rapports d'organisations internationales,
articles de journaux, etc. – afin de retrouver ce qui a motivé les
.changements de taxe
Une contribution importante de notre étude a consisté ainsi à identifier,
dans le cadre d’une approche narrative, les changements de taxe foncière
et leurs motivations dans les 35 pays de l'OCDE, alors que cette approche
n’avait été appliquée jusqu’à présent qu’à un nombre de pays très limité.
Sur plus de mille changements fiscaux considérés, nous en avons identifié
100 qui peuvent être considérés comme « exogènes » car indépendants
des conditions macroéconomiques. C’est notamment le cas de ceux qui
ont eu lieu parce qu’ils étaient prévus à l'avance, comme les révisions
cadastrales, prévues à un rythme régulier et de façon quasi-automatique –
par exemple, au Japon tous les 3 ans, ou tous les 5 ans aux Pays-Bas.
D'autres sont exogènes parce qu’ils sont liés par exemple à des
mouvements généraux de décentralisation – ce fut le cas en France. Ils
peuvent également résulter de décisions de la Cour de justice – comme en
Espagne où la Cour Suprême a invalidé des lois portant sur la taxe
.foncière

L’approche narrative n’est pas la seule applicable. L’impact des chocs de


taxe foncière peut aussi être évalué au moyen d’une approche plus
traditionnelle, celle des VAR structurels (encadré 1). Nous mobilisons les
deux approches. Jusqu’alors, celles-ci parvenaient à des résultats très
contrastés – les VAR structurels menant à des multiplicateurs le plus
souvent inférieurs à 1 et l'approche narrative à des multiplicateurs plus
élevés de l’ordre de 3. L’estimation de l’impact de la taxe foncière permet
de les réconcilier : dans les deux cas, les multiplicateurs sont élevés
Conclusion

Il est évident que cette période de stage m'a permis d'accroître


mes connaissances en matière des impôts.
De même j'ai eu l'occasion de rédiger mon deuxième rapport de
stage, une expérience qui m'a permis de mieux connaître les enjeux
du monde de l'emploi.
Au cours de mon stage, j’ai eu l’opportunité d’avoir des
connaissances sur le travail des droit d’enregistrement .
Ce stage m'a également permis de rencontrer des gens de
différentes disciplines, et de nouer des contacts avec des personnes
de mon domaine, et surtout de faire la différence entre les études
théoriques et les réalités du terrain qui est le monde de l'emploi, tout
en étant à jour avec l'information.
Dans ce modeste rapport, j'ai essayé de regrouper toutes les
tâches que j'ai effectuée durant mon stage.

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