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RAPPORT DE STAGE
Au sein de la Direction Provinciale des Impôts
MEKNES
Réalisé par :
CHAYMAE HJIRA
Encadrant de la DPI :
Mr. MAGHFOUR ELHASSAN
2018/2019
1
Sommaire
DEDICACE : 3
REMERCIEMENT :4
INTRODUCTION : 5
CHAPITRE 1 : STAGE EN ENTREPRISE. .......................................................................6
I- POURQUOI LE STAGE EN ENTREPRISE : .................................................................................. 7
II- PRESENTATION DE L’ETABLISSEMENT DE STAGE : ............................................................... 8
1. Historique : ................................................................................................................... 8
2. Mission de La DGI : ........................................................................................................ 8
3.les strategies de la DGI…………………………………………………………………….9
4.l'organisation de la DGI……………………………………………………………………10
5. Les objectifs : ................................................................................................................ 11
6. Fonctionnement de la DGI : .........................................................................................11
7. Organigramme : ............................................................................................................ 12
III- PRESENTATION DE LA DPI DE MEKNES : .........................................................................13
1. Les missions de la DPI : ............................................................................................. 13
2. Organigramme de la DPI de Meknès : ....................................................................... 14
CHAPITRE 2 :« DROIT D’ENREGISTREMENT ». .......................................................15
I- CHAMP D’APPLICATION : .................................................................................................... 16
1. Définition et effets de la formalité de l’enregistrement :................................................ 16
2. Actes et conventions imposables : ............................................................................... 16
3- Tarifs ……………………………………………………………………………………………..….19
4- Liquidation des droits …………………………………………………………………………..…22
5-Exonération : ................................................................................................................ 23
6- Délais d’enregistrement : ........................................................................................... 23
7-Délais de prescription : ............................................................................................... 24
II- CONTROLE FISCAL : .......................................................................................................... 25
1-Impôts concernés : .........................................................................................................25
2-Insuffisance de prix : ......................................................................................................25
3- Dissimulation de prix ................................................................................................... 25
III- REDRESSEMENT SUR DROIT D’ENREGISTREMENT : .......................................................... 26
1- La procédure fiscale : ................................................................................................. 26
Comment réagir ? ....................................................................................................... 28 -2
2
A-l’encouragement des actes de constitution et d’augmentation du capital social dessociétés
et des groupements d’intérêt économique …………………………………………………………..……..…31
B-EXONERATION DES ACTES D’ACQUISITION DE TERRAINS NUS DESTINES A LACONSTRUCTION
D’ETABLISSEMENTS HOTELIERS………………………………………………………………………………..….31
C EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS SOCIALES……………………………..…..33
D. EXONERATION DES TRANSFERTS DE BIENS A L’AGENCE MAROCAINE DE DEVELOPPEMENT
DES INVESTISSEMENTS ET DES EXPORTATIONS (AMDIE)………………………………………………..…33
E. IMPOSITION AU TAUX REDUIT DES CESSIONS A TITRE GRATUIT REALISEESPAR LA PERSONNE
ASSURANT LA KAFALA AU BENEFICE DE L’ENFANT PRIS EN CHARGE………………………………...34
F. REAMENAGEMENT DES DROITS APPLICABLES AUX ACTES REALISES DANS LECADRE DE LA
VENTE EN L’ETAT FUTUR D’ACHEVEMENT (VEFA)…………………………………………………………...34
G. MODALITES D’ENREGISTREMENT DES ACTES PORTANT MUTATION DE BIENSIMMEUBLES OU
FONDS DE COMMERCE……………………………………………………………………………………35
H. DEMATERIALISATION DE LA FORMALITE DE L’ENREGISTREMENT ACCOMPLIE PAR LES
ADOUL, EXPERTS COMPTABLES ET COMPTABLES
AGREES…………………………………………………………………………………………………..….35
.
CHAPITRE 3 : LE DEROULEMENT DE STAGE .......................................................37
I- LES TACHES EFFECTUEES ET SERVICES : .............................................................................. 38
1- Le Classement des dossiers des contribuables : ............................................................. 38
2- La Recherche des postes de comparaison pour la taxation : ....................................... 38
3- L’initiation à la taxation manuelle : ........................................................................... 38
4- Liquidation des droits complémentaires d’enregistrement : ......................................... 38
5- L’envoi des lettres de Notification, au contribuable : .................................................. 38
6- la realization des attestations main lever sur l'hypotheque…………………………….…..39
7- verification des actes des notaries avec le systeme………………………………………..…39
8- saisie des actes adulaires au systeme des impost…………………………………………….39
II- LES ACQUIS : ..........................................................................................................39
III- LES REMARQUES ET LES ANOMALIES
RENCONTREES : ......................................................................................................................
................. 39
CHAPITRE 4 : PROBLEMATIQUE …………………………………………………..40
I- AUGMENTER OU REDUIRE LES IMPOTS : QUELS EFFETS SUR L'ECONOMIE?
L'EXEMPLE DE LA TAXE FONCIERE……………………………………….41
II - TAXE FONCIER : UN BON INSTRUMENT POUR EVALUER L'EFFET DE
L'IMPOT……………………………………………………………………………….….42
CONCLUSION:…………………………………………………………………………..45
3
Dédicace
…À mes parents
…À ma famille
4
Remerciement
5
Introduction
Ce rapport retrace le déroulement de mon stage d’application au sein de DPI Meknès (service
d'enregistrement), dans laquelle je
me suis engagée durant une période allant 01-10-2018 au 31-10-
2018.
L'impôt constitue un des prélèvements obligatoires effectué par voie d’autorité par la
puissance publique (l’etat et les collectivités territoriales) sur les ressources des personnes
vivant sur son territoire ou y possédant des intérêts. Sans contrepartie directe pour le
contribuable, ce prélèvement est destiné à être affecté par l'intermédiaire des budgets publics
aux services d'utilité générale. Dans lesé tats démocratiques, le pouvoir de fixer, de lever et
d'affecter l'impôt est de la compétence exclusive du pouvoir législatif. Trois paramètres
essentiels permettent de caractériser un
impôt : l'assiette, le taux et les modalités de recouvrement Dans la mesure où l'impôt est un
prélèvement obligatoire, récurrent, et sans contrepartie, sur une quantité de biens, il a toujours
existé, sous une forme ou une autre, et ce depuis l'existence de l'homme en communauté. Et
Dans la terminologie fiscale, l'enregistrement désigne une formalité accomplie par un agent
public à l'occasion d'un acte ou d'un fait juridique, notamment de la mutation d'un bien
immeuble ou meuble, d'un décès, d'une instance judiciaire etc. Les droits d'enregistrement
désignent les impôts ou taxes perçus à l'occasion de cette formalité. Cette fiscalité indirecte
qui correspondait bien à l'état d'une société où les fortunes étaient stables et où les gens
déménageaient peu, a perdu de son importance au milieu du xxe siècle.
Le droits d’enregistrement est une formalité à laquelle sont soumis les actes et conventions
soit obligatoirement, soit sur option. Il donne lieu à la perception d’un impôt dit «droit
d’enregistrement ».
6
: Chapitre 1
Stage en enterprise
7
: Pourquoi le stage en entreprise -I
Le stage en entreprise permet à l’étudiant d’avoir une expérience enrichissante
dans le domaine et cela à travers la connaissance d’une manière concrète du domaine
professionnel, il aide à mettre en lumière les futurs atouts et faiblesses de l’étudiant, et aussi à
améliorer certains aspects de sa personnalité ou de son profil professionnel.
En d’autres termes, le stage en entreprise est une étape essentielle de notre parcours de
formation. Il nous permet de nous familiariser avec l'univers professionnel et d'y mettre en
application nos connaissances, réaliser une base de contacts pour constituer notre réseau
professionnel.
Dans le même sens, il faut mettre le doigt sur les points forts de réaliser un stage dans une
entreprise :
Découvrir le monde des entreprises et savoir dans quel milieu professionnel nous serons
susceptibles de nous épanouir, chose qui nous aide à détecter notre choix d’orientation,
Acquérir une certaine expérience et cela vue la confrontation avec des professionnelles qui
nous apporte leurs expériences et leurs conseils,
Consolider les compétences professionnelles tels que les compétences de communication,
l’esprit d’équipe etc. s’adapter à tous types de situation chose qui aide à faciliter l’insertion
professionnelle par la suite,
Développer un réseau professionnel cela peut s’avérer très utile, à long terme, lorsqu’on
cherche un emploi après notre formation.
En d’autres termes, si un stage peut nous aider à nous améliorer en vue d’une future carrière,
il peut aussi nous apporter bien plus que cela. En effet, selon le type de stage que nous
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faisons, on peut créer des liens (des relations) qui pourront toujours nous aider pour notre
intégration dans le marché d’emploi à la fin de nos études. Et pour les plus chanceux, certains
patrons peuvent même proposer au stagiaire un travail à la fin de la formation. C’est pour
cela qu’il ne faut pas prendre les stages à la légère et être toujours sérieux.
Récemment, Les stages deviennent de plus en plus déterminants dans la recherche d'un
emploi. Sur un marché du travail tendu, les recruteurs apprécient ces expériences
professionnelles qui leur permettent d'évaluer une personnalité et un comportement
professionnel. Elles sont également le signe que le candidat est déjà adapté au monde de
l'entreprise et plus opérationnel.
La direction générale des Impôts (DGI) était une direction de l’administration publique
française qui dépendait en général des ministres des finances ou du budget. Rattachée en
2007 au ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, elle a ensuite
été fusionnée avec la direction générale de la Comptabilité publique en 2008.
La DGI souffre souvent d’un soupçon de la part des contribuables avec lesquels elle est en
rapport. Un soupçon qui l’assimile à une machine de pouvoir, coercitive, dotée d’une force
menaçante et de pouvoirs exorbitants.
La DGI n’est pas un organisme autonome. Elle fait partie de l’appareil étatique et plus
précisément de l’exécutif. Ce qui suppose qu’elle agit dans le sens de l’intérêt général défini
par le pouvoir politique. Selon les dispositions de l’article 1° du décret 75.074 du 12 juillet
1975 fixant les attributions du Ministre des Finances et du Plan ainsi que l’organisation
générale de son ministère, qui constituait le droit positif en la matière : : « Le Ministre auprès
de la Présidence chargé des Finances et du Plan organise la mise en oeuvre de la politique du
gouvernement dans le domaine monétaire et financier et dans celui de la planification
économique et sociale de la nation dont il suit l’application dans tous les domaines,
particulièrement dans celui des investissements… »
2. Mission de La DGI :
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Asseoir les impôts d’Etat, les recouvrer, veiller à la bonne application de la loi et gérer pour
le compte des collectivités locales l’assiette de certains impôts locaux : telle sont nos
.principales missions
: Assiette de l’impôt
: Cette mission consiste à déterminer les bases sur lesquelles sont prélevés
Les impôts d’Etat (taxe sur la valeur ajoutée, impôt sur les sociétés, impôt sur le
; revenu, droits d’enregistrement et de timbre)
La taxe professionnelle, la taxe d’habitation et de la taxe de services communaux
.(impôts locaux)
: Recouvrement
Les recettes de l’administration fiscale (RAF) sont chargées du recouvrement de la taxe sur la
valeur ajoutée, de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur e revenu au titre des profits fonciers
.et des droits d’enregistrement et timbre
: Contrôle fiscal
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Se moderniser en profondeur, se fixer des objectifs de rendement et de qualité, maîtriser les
coûts de gestion : telles les exigences. Chacune de ces ambitions, prise isolément, constitue
un chantier en soi.
La Direction Générale des impôts veille constamment :
À la bonne application de la loi fiscale ;
Au rapprochement de l’administration des citoyens ;
A l’amélioration de sa performance et de son efficacité.
4. L’organisation de la DGI :
b. Organisation territoriale :
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La Direction Générale des Impôts s’appuie sue une organisation territoriale déconcentrée
regroupant 15 directions régionales des impôts :
♦ Agadir / Béni Mellal/ Casablanca
♦ El Jadida/ Fès/Kenitra/ Marrakech
♦ Meknès/ Mohammedia/ Nador/ Oujda
♦ Settat/ Rabat-Salé/ Tanger/ Tétouan
La Direction Régionale de la Wilaya du Rabat-Salé compte 3 Directions Préfectorales et
Inter préfectorales.
Globalement, Les Directions Régionales, Inter Préfectorales et Préfectorales sont organisées
autour de trois fonctions principales :
L’assiette de l’impôt et les affaires juridiques qui sont gérées au niveau des subdivisions
d’assiettes spécialisées par type de contribuables ;
Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de l’administration fiscale(RAF)
Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification.
: Les objectifs .5
Trois objectifs sont à atteindre pour « privilégier l’administration numérique pour des
services rapides et personnalisés » :
Réussir le déploiement du système intégré de taxation (SIT).
Renforcer et sécuriser l’infrastructure informatique.
Développer et généraliser des télés procédures sécurisées.
Par ailleurs les prés requis fondamentaux de la nouvelle vision stratégique ont été déclinés en
quatre projets au niveau des fonctions de support :
Recrutement et formation ;
Adaptation du patrimoine immobilier ;
Adaptation de l’organisation ;
Amélioration de la gouvernance.
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6. Fonctionnement de la DGI :
La Direction Générale des Impôts est dirigée par un Directeur Générale assisté par deux
Directeurs Généraux adjoints, nommés et le cas échéant, relèves de leurs fonctions par le
Président de la République, sur proposition du ministre qui a les finances dans ses
attributions. La DGI comprend l’Administration centrale et les directions opérationnelles
dont la direction urbaine des impôts de Kinshasa ainsi que les directeurs provinciales
7. Organigramme :
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III - Présentation de la DPI de Meknès
Au niveau territorial, la DGI est organisée par type et par taille de contribuable. Ses services
sont spécialisés pour gérer distinctement les dossiers des particuliers, des professionnels, des
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personnes morales et des grandes entreprises, dans le but de fournir un service de proximité
adapté à chaque profil. Chaque contribuable s’adresse ainsi à un interlocuteur unique
.polyvalent qui traite son dossier au titre de ses différents impôts
Globalement, les Directions Régionales, Inter Préfectorales et Préfectorales sont organisées
: autour de trois fonctions principales
L’assiette de l’impôt qui est gérée au niveau des subdivisions d’assiette spécialisées
; par type de contribuables
Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de l’administration
; fiscale
.Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification
La Direction Générale des Impôts s’appuie sur une organisation territoriale déconcentrée
.regroupant 8 directions régionales des impôts
Au Maroc, les directions régionales des impôts (DRI) sont en nombre de 8, à savoir : DRI
d’Agadir, DRI de Casablanca, DRI de Rabat, DRI de Beni Mellal, DRI de Tanger, DRI de
.Oujda, DRI de Marrakech et DRI de Fès
La direction Provinciale des impôts de Meknès a été créée en 1991, elle est composée de
: quatre services
; Service de l’assiette
; Service du contentieux
; Service de vérification
.Service des ressources humaines de la formation continue et des affaires générales
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: Chapitre 2
Droit d'enregistrement
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: I- Champ d’application
Définition et effets de la formalité de l’enregistrement .1
: a. Définition de la formalité de l’enregistrement
Mutation entre vifs, à titre gratuit ou onéreux, tels que vente,
: donation ou échange
Ces mêmes actes, bien que passés dans un pays étranger, sont
également assujettis lorsqu’il en est fait usage par les conservateurs
; de la propriété foncière et des hypothèques
constitution, augmentation de capital, prorogation ou dissolution de
sociétés ou de groupements d’intérêt économique, ainsi que tous
; actes modificatifs du contrat ou des statuts
; cession d’actions des sociétés cotées en bourse
; partage de biens meubles ou immeubles
.antichrèse ou nantissement de biens immeubles et leurs cessions
C.- Les actes ci-après, constatant des opérations autres que celles visées
: aux A et B ci-dessus
Les actes authentiques ou sous seing privé établis par les notaires
ou fonctionnaires chargés du notariat, ainsi que les actes sous seing
privé dont ces notaires ou fonctionnaires font usage dans leurs actes
authentiques, qu’ils annexent auxdits actes ou qu’ils reçoivent en
; dépôt
Les actes autres que ceux visés au I ci-dessus peuvent être enregistrés sur
réquisition des parties à l’acte ou de l’une d’entre elles.
3- Tarifs :
DROITS PROPORTIONNELS : 1%, 1,5%, 3%, 4% ET 6%.
4%:
3%:
1,5 % :
les marchés de l'Etat dont le prix doit être payé par le Trésor public
les inventaires établis après décès.
MINIMUM DE PERCEPTION
DROITS FIXES
200 DH :
consentement mutuel des parties, ainsi que les cessions de ces locaux
au profit des preneurs figurant dans les contrats susvisés;
les actes relatifs aux opérations de crédit réalisées entre les sociétés
de financement et les particuliers ;
les actes de constitution et de mainlevée d’hypothèques et de
nantissement sur fonds de commerce ;
tous les autres actes innommés qui ne peuvent donner lieu au droit
proportionnel.
5-Exonération :
Les Actes présentant un intérêt public, dont principalement :
Il s’agit essentiellement de :
Les acquisitions de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les échanges
et les conventions qui lui profitent ;
6- Délais d’enregistrement :
Sont assujettis à l’enregistrement et au paiement des droits dans le
délai de trente (30) jours:
7- Délais de prescription :
Pour les droits d'enregistrement de l'impôt sur la fortune, des droits de
mutation, succession, donation, la taxe de publicité foncière ou
les droits de timbre (et toutes les taxes, redevances et autres impositions
assimilées), l'administration peut opérer un redressement jusqu'à la fin de
la troisième année suivant celle de l'enregistrement de l'acte ou de la
déclaration.
Ce délai s'applique notamment aux redressements pour insuffisance de
prix (cession d'immeubles, de fonds de commerce, etc.).
Toutefois, ce délai est prolongé si les déclarations souscrites n'étaient pas
suffisantes pour calculer le montant du redressement et si l'administration
a dû se livrer à des recherches ultérieures. Dans ce cas, et notamment en
l'absence de déclarations, le délai de reprise s'exerce pendant une période
de six ans à compter du fait en question (décès, mutation, vente, 1er
janvier de l'année d'imposition pour l'ISF, etc.).
Cette prolongation de délai s'applique notamment quand des biens n'ont
pas été inclus dans une déclaration de succession.
En revanche, c'est le délai de trois ans qui s'applique quand tous les
éléments de calcul du redressement figurent dans la déclaration.
L'impôt sur la fortune obéit au même régime.
Les omissions ou insuffisances d'imposition révélées par une instance
devant les tribunaux ou par une réclamation contentieuse formulée par le
contribuable peuvent être corrigées par l'administration jusqu'à la fin de
l'année suivant celle de la décision qui a clos l'instance et, au plus tard,
jusqu'à la fin de la dixième année qui suit celle au titre de laquelle
l'imposition est due.
2-Insuffisance de prix :
En matière de droits d'enregistrement et de taxe de publicité foncière,
l'administration peut rectifier le prix ou l'évaluation d'un bien quand ce
prix ou cette évaluation paraissent inférieurs à la valeur vénale réelle des
biens transmis. C'est naturellement à l'administration d'apporter la preuve
de l'insuffisance des prix exprimés et des évaluations fournies.
Il existe plusieurs méthodes d'évaluation, que l'administration tient à la
disposition du contribuable : par comparaison avec d'autres mutations
similaires, par le rendement du bien transmis, par réajustement d'une
valeur antérieure...
3- Dissimulation de prix
b. La saisine de la commission
2- Comment réagir ?
Dans la première notification de redressement, l'administration a parfois
tendance à « forcer la dose » pour se ménager une marge de négociation.
Le contribuable ne doit donc pas se laisser
a. Contrôler la notification
:A NOTER
A noter également que le taux proportionnel de 1% demeure applicable
auxactes
d’augmentation de capital par incorporation de plus-values résultant de la
réévaluation de
.l’actif social conformément à l’article 133 (I-D-10°) du CGI
Les actes exonérés des droits d’enregistrement en vertu de l’article 129-
IV-23° du CGI, tel
qu’introduit par la loi de finances pour l’année 2018 demeurent,
néanmoins, obligatoirement
soumis à la formalité de l’enregistrement contre mention «gratis» et ce,
en vertu des
dispositions de l’article 136-III du même code sous peine des sanctions
pour non dépôt ou
.dépôt tardif conformément aux dispositions de l’article 184 du CGI
EXONERATION DES CESSIONS D’ACTIONS OU DE PARTS
H. DEMATERIALISATION DE LA FORMALITE DE
L’ENREGISTREMENT ACCOMPLIE PAR LES ADOUL, EXPERTS
COMPTABLES ET COMPTABLES AGREES
Dans le cadre de leurs obligations professionnelles, les Adoul doivent
rédiger les actes dès réception de la déclaration des parties et les adresser,
accompagnés d’une copie, au bureau de l’enregistrement compétent (art.
137-II-2° du CGI). Ils doivent également informer les parties de
l’obligation de la formalité de l’enregistrement des actes et du paiement
des droits exigibles auprès du RAF compétant, soit par les parties elles
même, ou par leurs propres soins sur demande des parties (art. 137-II-1°
du CGI). Dans le cadre de la stratégie de l’administration fiscale visant
l’élargissement des prestations électroniques offertes aux usagés, la loi de
finances pour l’année 2018 a complété les articles 155-I et 169-I du CGI
par des dispositions instituant l’obligation pour les Adoul d’accomplir la
formalité de l’enregistremente
Quels sont les effets d'une baisse ou d'une hausse d'impôt sur l’économie
? Tous les impôts ont-ils le même effet ? Ces questions font toujours
débat. Elles sont pourtant cruciales pour les choix de politique
économique. Par exemple, le FMI a reconnu après la crise des dettes
souveraines avoir sous-estimé l'impact négatif des hausses d'impôts sur
l'activité – ce qui a pu contribuer à plonger plusieurs économies
européennes dans la récession. De même, savoir s'il faut privilégier des
baisses d'impôts pour les ménages, cibler les riches ou les pauvres, ou s’il
faut accorder des baisses de charges aux entreprises suscite questions et
controverses. La réforme fiscale aux États-Unis, celle du CICE, de l’ISF
ou de la taxe d’habitation en France ont été l’occasion d’en débattre.
Cette Lettre présente une étude du CEPII (Geerolf et Grjebine, 2018)1,
qui apporte un éclairage nouveau sur ces questions en mesurant les effets
sur l’économie de changements de taxe foncière. Les résultats obtenus
montrent qu’une baisse de la taxe foncière aboutit à une forte hausse du
PIB : le multiplicateur fiscal au sens keynésien, c’est-à-dire le rapport
entre l’augmentation du PIB et la baisse de la taxe, serait de l’ordre de
trois au bout de trois ans.