Optimisation Financière Et Fiscale

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Sousse
Institut Supérieur de Finances et de Fiscalité de Sousse
MASTER PROFESSIONNEL en Gestion Financière et Fiscale
Mémoire de fin d'études
Optimisation Financière et
Fiscale
Elaboré par : Aslem MKHININI
Encadrant académique : Madame Nihed MRABET
Encadrant professionnel : Madame Narjess BERGAOUI, Expert-Comptable
Année universitaire 2016/2017

DEDICACE
Je dédie ce mémoire :
A mes parents pour leur amour inestimable, leur confiance, leur

soutien, leurs sacrifices et toutes les valeurs qu’ils ont su m’inculquer.
A mes frères pour leur tendresse, leur complicité et leur présence.
A toute ma famille bien aimée.
A mes très chers amis pour leur présence et leur soutien.

REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon
stage et qui m'ont aidé lors de la rédaction de ce rapport.
Je remercie Madame Nihed MRABET, mon encadrant académique, pour toutes

les informations qu’elle m’a apportées, pour les conseils qu’elle m’a donnés,
pour son suivi, sa patience et l’intérêt porté au travail que j’ai réalisé.
Je tiens à remercier vivement Madame Narjess BERGAOUI, mon encadrant

professionnel, pour son accueil, ses conseils et la confiance qu'elle m'accordé
tout au long de mon stage, elle est toujours prête à répondre à mes
interrogations. Elle me laisse gérer seule certaines tâches ou activités (les
légalisations, les apostilles, des réunions avec les collaborateurs de la société...)
ce qui a renforcé ma motivation pour accomplir toute mes missions.
Enfin, je remercie tous les membres de l’équipe pour leur accueil chaleureux,
leur patience, leur bonne humeur, qui ont eu la gentillesse de m’accueillir dans
leur bureau. J’ai eu un grand plaisir à travailler au sein de CNB.
Mémoire de Stage : Optimisation Fiscale et Financière
SOMMAIRE
Introduction générale ............................................................................................................. - 2 -

Chapitre 1. Introduction De La Structure D’Accueil ............................................................ - 5 -
Section 1 : Présentation du Cabinet Bergaoui Consulting ................................................ - 5 -
Section 2 : Les taches effectuées au cours du stage .......................................................... - 8 -
1. Les missions d’audit : ............................................................................................ - 8 -
2. Les missions de consulting :.................................................................................. - 9 -
3. La saisie comptable : ........................................................................................... - 10 -
4. Elaboration des déclarations fiscales : ................................................................ - 11 -
5. Gestion de la Paie et déclaration sociale : ........................................................... - 12 -
6. Constituions juridique d’une société : ................................................................. - 13 -
Chapitre 2 : Optimisation fiscale et financière .................................................................... - 16 -
Section 1 : épargner ou investir ? .................................................................................... - 16 -
1. Epargner : ............................................................................................................ - 16 -
2. Investir :............................................................................................................... - 19 -
Section 2 : Quelle forme juridique choisir ? ................................................................... - 28 -
1. Entreprise à un seul associé :............................................................................... - 28 -
2. Société à plusieurs associées : ............................................................................. - 29 -
3. Autres formes juridiques : ................................................................................... - 30 -
Section 3 : Où s’implanter ? ............................................................................................ - 31 -
1. Avantage financiers : ........................................................................................... - 31 -
2. Les Avantage fiscaux : ........................................................................................ - 32 -
Section 4 : Acheter ou louer ? ......................................................................................... - 35 -
1. Acheter : .............................................................................................................. - 35 -
2. Leasing : .............................................................................................................. - 35 -
Section 5 : Qui recruter ?................................................................................................. - 36 -
1. Les avantages communs : .................................................................................... - 36 -
2. Les avantages spécifiques : ................................................................................. - 43 -
Section 6 : A qui vendre ? ............................................................................................... - 45 -
1. Définition : .......................................................................................................... - 45 -
2. Les avantages fiscaux : ........................................................................................ - 47 -
3. Les avantages financiers : ................................................................................... - 49 -
4. Les avantages liés au personnel : ............................................................................ - 49 -
Chapitre 3 : Partie pratique.................................................................................................. - 52 -
Section1 : Epargner : Le compte d’épargne en action .................................................... - 52 -
Section 2 : Quelle forme juridique ? ............................................................................... - 54 -
Section 5 :A qui vendre ? ................................................................................................ - 61 -
Conclusion générale ............................................................................................................ - 67 -
Liste des FIGURES ............................................................................................................. - 68 -
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................... - 69 -
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. - 70 -
TABLE DES MATIERES .................................................................................................. - 71 -
ANNEXES .......................................................................................................................... - 73 -
INTRODUCTION GENERALE
-1-
Introduction générale
La fiscalité s'impose comme une préoccupation majeure de l'Etat et des entreprises tant
nationales qu'internationales. L'impôt est la source principale de financement de l'Etat et
l'instrument essentiel de la politique économique et sociale des pays à travers le monde. Il
permet de couvrir les dépenses publiques et d'assurer une certaine redistribution de la richesse
pour maintenir la paix sociale et favoriser le développement humain.
La fiscalité occupe une place de choix, pour l’entreprise, en raison de son implication dans les
décisions de gestion et de son incidence sur la compétitivité. L'entreprise ne se contente plus
aujourd'hui de remplir ses obligations fiscales par souci de sécurité. Elle passe d'une gestion
passive à une gestion proactive de la charge fiscale en cherchant à optimiser sa fiscalité au
lieu de la subir.
Optimiser consiste à opter pour les choix fiscaux les plus pertinents et à tirer profit des
avantages fiscaux prévus par la réglementation en vigueur, sans franchir les limites admises.
En effet pour optimiser sa gestion financière et fiscale l’entreprise se base sur les lois et textes
fiscaux, principalement sur le code d’investissement et les incitations fiscales et financières
qu’il offre aux investisseurs pour les encourager à investir.
Le présent rapport s’intéresse à l’optimisation fiscale et financière, et se subdivise en trois

chapitres :
Le premier chapitre consiste à présenter le stage effectué au sein du Cabinet Narjess Bergaoui
Le deuxième chapitre est consacré à l’aspect théorique dans lequel nous allons essayer de
répondre aux questions suivantes :
✓ Epargner ou investir ?
✓ Quelle forme juridique ?
✓ Ou s’implanter ?
✓ Acheter ou louer ?
✓ Qui recruter ?
✓ A qui vendre ?
-2-
Le troisième chapitre est consacré à l’aspect pratique, dans cette partie nous allons effectuer
une analyse comparative de chaque section afin de montrer l’importance de l’aspect fiscale et
son influence sur le résultat de l’entreprise.
-3-
CHAPITRE I. INTRODUCTION DE LA STRUCTURE

D’ACCEUIL
-4-
Chapitre 1. Introduction De La Structure D’Accueil
Dans le cadre de mon projet de fin d'étude en gestion financière et fiscale au sein de
l'Institut Supérieur en Finance et Fiscalité à Sousse, j'ai eu l'opportunité d'effectuer un stage
de 3 mois, du 1er Mars au 30 Mai, au sein du Cabinet Narjess Bergaoui Consulting.
Section 1 : Présentation du Cabinet Bergaoui Consulting
Le cabinet Bergaoui Consulting a été fondé en 2001 par Madame Narjess Bergaoui
expert-comptable membre de l'Ordre des Experts Comptables de Tunisie.
Ce cabinet est composé de professionnels aux profils complémentaires, disposant

d’une riche expérience acquise au sein de cabinets d’expertise comptable de renommée.
Leur équipe à la fois jeune, motivée et dynamique partage une vision commune de la
qualité des services qu’elle propose à ses clients. Cette équipe est par ailleurs, assistée par
des consultants de qualité.
Bergaoui Consulting garanti à ses clients et à l’occasion de chaque mission :
✓ La compétence requise : de par la formation de ses membres et leurs différentes

spécialités (expertise, finance, fiscalité, droit, informatique, etc.), le taux
d’encadrement des collaborateurs et les outils modernes de travail utilisés.
✓ La disponibilité : est assurée par une écoute permanente des besoins de ses clients,
une assistance continue et la proposition de conseils pertinents.
✓ Le contrôle qualité : Par l'exercice de ce contrôle, l’objectif est de s’assurer que le

Cabinet a mis en place toutes les mesures nécessaires pour garantir que la mission
d'audit satisfait aux critères de qualité compatibles avec ce type de mission et que
l'opinion émise ou la certification des comptes annuels est dûment fondée et
clairement exprimée.
✓ Le respect de la déontologie : tous les collaborateurs et membres sont tenus au secret

professionnel et sont scrupuleux de l’application des règles d’éthique
professionnelle.
-5-
Par ailleurs, la structure permanente, la compétence technique et l'expérience professionnelle

des superviseurs et du personnel d'intervention permettent à Bergaoui Consulting d'offrir aux
entreprises des services de qualité, notamment dans les domaines d'activité suivants :
➢ Expertise comptable et Audit financier :
• Commissariat aux comptes,
• Commissariat aux apports et à la fusion,
• Révision des procédures de contrôle interne,
• Assistance comptable et tenue de comptabilité,
• Mise en place et suivi de la comptabilité analytique,
• Mise en place de manuel comptable adapté à l’entreprise,
• Audit acquisition, fusion et scission,
• Evaluation des entreprises
• Consolidation des comptes
➢ Conseil d’entreprise :
• Conception et mise en place de systèmes de contrôle de gestion,
• Diagnostic stratégique et financier,
• Mise en place de manuel de procédures,
• Diagnostics, assistance à la mise en place et suivi du programme de mise à

niveau,
• Assistance pour la gestion des ressources humaines,
• Audit de la situation fiscale et identification des risques,
• Assistance du contribuable à l’occasion des vérifications,
• Gestion des dossiers en contentieux
• Assistance à la prévention et au redressement des entreprises en difficulté
-6-
➢ Montage de projet :
• Business plan et étude stratégique,
• Assistance à la création d’entreprise : choix de la forme juridique, formalités
• Constitution de sociétés
• Réalisation de toutes opérations : augmentation de capital, cession de parts,

fusion, transformation, scission, dissolution, liquidation
Le cabinet Bergaoui Consulting fait appel à des consultants externes pour la réalisation des
travaux spécifiques de conseil, organisation et audit des entreprises qui font partie intégrante
de sa mission et nécessitent des compétences techniques particulières.
La structure du cabinet est la suivante :
Figure 1 : Organigramme du cabinet Bergaoui Consulting
-7-
Section 2 : Les taches effectuées au cours du stage
Pendant les trois mois de stage au sein du cabinet Bergaoui Consulting, j’ai eu l’opportunité
d’effectuer différentes taches telles que le classement des pièces comptables, la saisie
comptable, la paie et l’établissement des différents types déclarations fiscales et sociales. J’ai
participé également à des missions d’audit et consulting.
1. Les missions d’audit :
L’audit est un ensemble des travaux conduits par un professionnel compétent et

indépendant conformément à une démarche et des normes professionnelles ayant pour
objectif de permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion motivée à l’adresse des
utilisateurs, selon laquelle des états financiers sont sincères et réguliers, dans tous leurs
aspects significatifs, conformément à un référentiel comptable identifié.
L’audit consiste à vérifier :
✓ L’intégralité (Exhaustivité) : en vérifiant si toutes les opérations ont été

enregistrées dans les comptes annuels, et que tous les faits importants y ont été
mentionnés.
✓ L’exactitude : ce qui signifie que toutes les opérations réalisées par

l’entreprise doivent être enregistrées dans les comptes pour leurs montants
exacts (arithmétiquement et conformément aux principes comptables).
✓ L’évaluation : il faut que toutes les opérations comptabilisées doivent être

évaluées conformément aux principes et méthodes d’évaluation généralement
admis. (Bonne méthode, application de manière constante).
✓ L’existence ou la réalité : Cet objectif signifie :
Pour les éléments matériels (immobilisations stocks…) une réalité ou

existence physique ;
Pour les autres éléments (actifs, passifs, charges et produits), la traduction
d’opérations réelles effectuées (par opposition à des opérations fictives).
✓ La séparation des exercices (Cut off) : Il vise une bonne démarcation entre
les exercices successifs. Il s’agit de rattacher à chaque exercice tous les
produits et les charges qui le concernent (nés de l’activité de cet exercice) et
ceux-là seulement.
-8-
✓ Les droits et obligations : Les actifs ou les dettes se rapportent à l’entité à une
date donnée (en vertu de droits réellement acquis ou d’obligations
effectivement à sa charge. (Vérifier les titres de propriété, les actes et
conventions).
✓ La présentation et l’information : les opérations doivent être présentées dans

les comptes conformément aux règles comptables généralement admises en la
matière, appliquées de façon constante.
2. Les missions de consulting :
Le consulting, consiste pour une entreprise, de solliciter l’expertise externe d’un consultant ou
conseiller, professionnel expérimenté, pour :
➢ Avoir une vision objective de la situation de l'entreprise
➢ Bénéficier d'expériences diversifiées (nouvelles approches…)
➢ Contourner la difficulté à traiter des sujets jugés « sensibles »
➢ Créer une dynamique là où des ressources internes à l'entreprise peuvent ne pas

vouloir ou ne pas pouvoir se mobiliser suffisamment
➢ Apporter des compétences et expériences techniques non maîtrisées en interne
Une mission de conseil suit souvent ces étapes :
➢ L’établissement d’un cahier des charges de la demande du client pour clarifier ses
besoins. C’est l’étape par laquelle une mission commence. Il est crucial que le cahier
des charges soit fait méticuleusement, car c’est ce qui va permettre aux consultants de
coordonner leurs actions en fonction du besoin.
➢ La récolte des informations nécessaires au traitement de la problématique. Cela va

permettre à l’équipe de consultants de comprendre le contexte, ainsi que le
fonctionnement de l’entreprise. La prise d’informations se fait à partir d’interviews
menées chez le client ou sur le marché, et par la récupération de bases de données ou
d’autres supports internes afin d’avoir un maximum de matière à exploiter pendant la
mission.
➢ Le traitement des informations et recommandations. Durant cette phase, le cabinet

exploite toutes les données récupérées et utilise son expertise pour identifier les
-9-
améliorations à apporter. Elle se ponctue par l’émission de recommandations pour le

client.
➢ L’accompagnement à la mise en œuvre de la solution la plus appropriée. De plus en

plus souvent, on demande aux consultants de participer pleinement à la mise en place
de leurs recommandations.
➢ La rédaction d’un rapport final afin de mettre en avant les résultats de la mission et
de mesurer la satisfaction du client.
Pour être efficaces, les missions doivent respecter certains principes simples :
➢ Avoir un objectif bien défini : il faut connaître la demande de façon précise, et avoir
un projet précis et délimité.
➢ Se situer dans un cadre d’intervention clair : il est nécessaire d’établir des règles de
fonctionnement et des rôles définis.
➢ Être face à un client impliqué et déterminer avec lui des processus de validation de la
mission dès son lancement
3. La saisie comptable :
La saisie comptable est l’opération manuelle qui consiste à affecter dans les comptes de
l’entreprise les mouvements comptables constatés (vente aux clients, règlement des factures
fournisseurs, etc.). Toutes les opérations sont saisies dans un document qui s’appelle « le
journal » et qui répertorie par ordre chronologique les différentes opérations : achat, vente,
banque, caisse
Tout au long de ce stage j’ai eu la possibilité de travail sur le logiciel comptable Ciel, en
saisissant différentes opérations à savoir les opérations d’achat, de vente, banque, caisse et des
opérations diverses.
➢ Opérations d’achat :
La saisie des opérations d’achat se repartie en :
• Achats liés directement à l’activité de l’entreprise, et ils sont logés dans les comptes
601 et 607
• Achats liés indirectement à l’activité, tel qu’entretien et réparation, fourniture de
bureau, publicités…
- 10 -
➢ Opérations de vente :
Ce journal loge toutes les opérations de vente réalisées par l’entreprise.
Les comptes de ventes doivent être ventilés par nature d’activité : ventes, prestations de
services, production…
Les comptes de tva collectée doivent être ventilés par taux de TVA (6%, 12%, 18%)
➢ Opérations caisse
Ce journal contient toutes les opérations réalisées et payées en espèces ainsi que tout retrait
espèces auprès de la banque et cela par un compte intermédiaire virement interne
➢ Opérations banques
Dans ce journal on trouve toutes les opérations bancaires, règlement chèque, virement, retrait
espèce …
➢ Opérations diverses
Toutes les opérations qui ne sont pas des opérations d’achat ou de vente, de caisse ou de
banque, sont comptabilisées dans ce journal. On y constate le loyer, les salaires, la CNSS…
4. Elaboration des déclarations fiscales :
➢ Déclaration mensuelle : les personnes physiques et morales sont tenues de déclarer

mensuellement, les retenues à la source qu’ils ont effectuées, la tva collectée et la tva
déductible, la TCL et le droit de timbre.
Cette déclaration se fait chaque 15 du mois pour les personnes physiques et chaque 28
du mois pour les personnes morales au centre ou bureau de contrôle des impôts ou à la
recette des finances dont ils relèvent
➢ Déclarations de l’employeur : Aux termes de l'article 55 du code de l'IRPP et de l'IS,

les débiteurs de sommes soumises à retenue à la source sont tenus de déposer, contre
accusé de réception, dans un délai n'excédant pas le 30 avril de chaque année, au
centre ou bureau de contrôle des impôts ou à la recette des finances dont ils relèvent,
une déclaration des sommes soumises à la retenue à la source avec l'identité complète
de leurs bénéficiaires.
➢ Déclaration annuelle : les personnes physiques et les personnes morales sont tenues de
déclarer leur état financier et de payer l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés
annuellement.
- 11 -
➢ Pour les sociétés la déclaration se fait le 25 mars et pour les personnes physiques se
fait le 25 avril pour les BIC et le 25 mai pour les BNC
5. Gestion de la Paie et déclaration sociale :

➢ Audit de la paie
Pour calculer la paie chaque mois nous avons besoin du pointage pour que le logiciel puisse
dégager un bulletin de paie pour les employés dont :
✓ La gestion des absences et des congés :
• Le calcul des différentes retenues pour absence,

• Les absences pour maladie, maternité et accident du travail ;
• Les absences pour congés payés ;
• Les autres absences rémunérées ou non.
✓ La gestion des heures supplémentaires.
✓ Les primes exceptionnelles (Aïd, mariage, …).
Comptabilisation de paie : La comptabilisation de paie se fait dans le journal paie par le débit
du compte 64 qui regroupe toutes les charges salariales à l’exclusion la Taxe de Formation
Professionnelle (TFP) et le Fonds pour la Promotion des Logements Sociaux (FOPROLOS)
qui sont comptabilisés par le débit du compte d’impôt (66) et le crédit du compte (437) Etat
autres impôts et taxes et versements assimilés.
➢ Déclaration des charges sociales :

Les charges sociales sont réparties entre employés et employeurs. Elles sont mises à la charge
de l'employé par un mécanisme de retenue comme suit :
✓ La répartition des charges sociales.
✓ Catégorie Employeur Salarié Taux de cotisation patronale 16.57%.
✓ Taux de cotisation employés - 9.18%.
✓ Taux de cotisation patronale (Accidents du travail/Maladies professionnelles) entre 0,4
et 4 %.
✓ Le total de la cotisation sociale varie généralement entre 26,15% et 29,75%.
Les cotisations dues par l'employé sont retenues mensuellement par l'employeur sur les
bulletins de paie. La totalité des cotisations à la charge de l'employeur et celles retenues sur
les salaires sont versées trimestriellement à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)
jusqu'au 15 du mois qui suit le trimestre.
- 12 -
6. Constituions juridique d’une société :
La constitution d’une société passe par les étapes :
6.1. Recette des Finances :
Au sein de la recette des finances on enregistre :

➢ Les statuts de la société
➢ Le P.V. de nomination du ou des gérants
➢ Les contrats de location
Pour effectuer ces enregistrements on a besoin de fournir les pièces suivantes :
✓ 02 Copies de l’attestation de dépôt de déclaration du projet d’investissement, destinée
à la Recette des finances (03 copies au cas où le projet est totalement exportateur ou
comportant une participation étrangère
✓ Les statuts de la société : (10 exemplaires en original)
✓ P.V. de nomination du ou des gérants au cas où les statuts ne le précisent pas (04
originales au moins).
6.2. Le bureau de contrôle des impôts :

Pour se procurer :
➢ La déclaration d’existence
➢ La carte d’identité fiscale
On doit fournir les documents suivants :
• Une Copie de la C.I.N du ou des gérants (Une copie du passeport pour les étrangers)
et du mandataire le cas échéant.
• Statut de la société déjà enregistre au bureau des finances
• Contrat de location
• Un formulaire à signée par le gérant ou le mandataire
6.3. Greffe du Tribunal :

Pour obtenir le dépôt au greffe du tribunal on doit fournir les documents suivants :
✓ 2 imprimés à remplir en arabe et à signer par le gérant ou son mandataire ;
✓ 2 copies de l’attestation de dépôt de déclaration du projet ;
✓ 2 originaux de statuts enregistrés ;
✓ 2 originaux enregistrés du P.V de nomination du ou des gérants au cas où les statuts
ne le précisent pas ;
- 13 -
✓ 2 copies de la déclaration d’existence et de la carte d’identification fiscale ;

✓ 2 exemplaires de la pièce précisant l’adresse du siège social : certificat de propriété,
contrat de location ;
✓ 2 copies de l’attestation bancaire ;
✓ 2 copies de la CIN du ou des gérants ;
✓ Quittance de paiement des droits d’immatriculation (50DT) au registre de commerce
auprès de l’office national de la poste) ;
✓ Procuration au cas où le déposant est autre que le gérant.
6.4. Imprimerie Officielle de la République Tunisienne :

Pour qu’on puisse faire la publication au JORT, on doit fournir :
✓ Textes de l’avis à publier en langue arabe et française ;
✓ N° matricule fiscal ;
✓ Copie de la CIN de l’annonceur mentionnant les références de l’attestation de dépôt
de déclaration du projet d’investissement.
6.5. Greffe du Tribunal

Pour obtenir l’immatriculation au Registre du commerce on doit fournir les documents
suivants au greffe du tribunal :
✓ Une copie de la pièce d’encaissement des frais de publication au JORT
✓ Quittance de paiement des droits d’immatriculation (10 DT) au registre de commerce

auprès de l’office national de la poste) pour chaque extrait du RC demandé.
- 14 -
CHAPITRE 2 : PARTIE THEORIQUE
- 15 -
Chapitre 2 : Optimisation fiscale et financière
J’ai pu constater au cours du stage que j’ai effectué, que pour optimiser leurs choix
stratégiques les clients accordent une importance majeure aux conseils fiscaux.
C’est ce qui m’a incité à choisir comme thème de mémoire l’optimisation fiscale et financière
en plus de la promulgation du nouveau code d’investissement.
Section 1 : épargner ou investir ?
1. Epargner :
1.1. Compte Epargne en Actions (CEA)

1.1.1. Définition :
Le Compte Epargne en Actions CEA est un portefeuille d’épargne en valeurs mobilières. Il

est destiné à une personne physique qui verse une somme destinée à être investie en actions
cotées à raison de 80% au moins et en BTA (Bons du Trésor Assimilables) pour le reste. Cette
somme est bloquée durant une période de 5 ans au moins afin de bénéficier du dégrèvement
fiscal.
1.1.2. Caractéristiques :
➢ Les personnes concernées par les CEA sont :
✓ Salariés
✓ Médecins
✓ Commerçants
✓ Retraités
✓ Autres professions libérales
➢ Les dépôts sur le CEA peuvent être effectués en un ou plusieurs versements durant
l’année d’ouverture du compte.
➢ Fréquence d’ouverture du CEA : Chaque année on peut ouvrir un CEA.
➢ Composition du CEA : Les sommes versées dans le CEA doivent être en permanence
investies en :
- 16 -
✓ Actions cotées à hauteur de 80% au moins,
✓ Bons de Trésor Assimilables cotées a hauteur de 20 % maximum.
➢ Gestion du portefeuille : On peut piloter le compte et les placements par trois modes
de gestion :
✓ Gestion libre : On gère librement les opérations boursières du portefeuille du

compte à travers les plateformes du web ou bien les applications mobiles.
✓ Gestion sous mandat : On fait confiance aux intermédiaires boursiers qui vont
assurer une bonne gestion des épargnes par :
▪ La sélection des meilleures opportunités de placement.
▪ Le suivi et la recomposition continue du portefeuille.
▪ La gestion dynamique et réactivité aux aléas du marché.
✓ Gestion Collective : Cette gestion se fait suite à des spécialistes de gestion qui
suivent une stratégie de gestion de portefeuille définie à l'avance et contrôlée.
➢ Durée du CEA : 5 ans à compter du 1er janvier de l’année qui suit celle du versement.
➢ Opérations sur votre portefeuille : Toutes les opérations d’achat et de vente de titres
sont permises.
➢ Virement des revenus : Le virement des revenus issus des titres déposés sur CEA se
fait automatiquement sur le compte.
➢ Retrait des fonds : Aucun retrait de fonds ne peut s’effectuer pendant la durée du CEA
➢ Le transfert du CEA : Un CEA peut être transféré d’un organisme gestionnaire à un

autre, banque ou intermédiaire en Bourse
1.1.3. Les avantages :
➢ Gain fiscal important : Les sommes déposées sur CEA sont déductibles à 100% de votre
revenu imposable avec un plafond de 50.000 Dinars, tout en respectant le minimum
d’impôt dû fixé à 45 %.
➢ Disponibilité : On a la possibilité de gérer librement des dividendes, plus-values de

cession et tout produit pouvant être dégagé par votre compte CEA. Toutefois, les sommes
- 17 -
versées sont bloquées pendant une période de 5 ans à compter du premier janvier de
l’année qui suit celle de leur versement.
1.1.4. Limites :
Le retrait des sommes versées sur le Compte d’Epargne en Action avant l'expiration de la
période de cinq ans, entraîne le paiement de l'impôt dû mais non acquitté, majoré des
pénalités liquidées selon la législation fiscale en vigueur. Les pénalités de retard ne sont pas
exigibles lorsque le retrait des sommes déposées intervient après l’expiration de la troisième
année qui suit celle du dépôt ou lorsque le retrait intervient suite à des événements
imprévisibles.
1.2. Epargner dans des comptes spéciaux d’épargne :
Les intérêts relatifs aux comptes spéciaux d’épargne ouverts auprès des banques et de la
Caisse d’Epargne Nationale de Tunisie et aux emprunts obligataires sont déductibles du
revenu global soumis à l’impôt dont la limite de 5000 dinars/an au lieu de 1500 dinars selon
l’ancienne loi sans que ce montant n'excède 3000 dinars au lieu de 1000 dinars pour les
intérêts relatifs aux comptes spéciaux d'épargne.
Ces déductions sont prévues par la loi de finances pour l’année 2017 s’applique sur le revenu
global de l’année 2016 à déclarer en 2017 et des années ultérieures.
- 18 -
2. Investir :
2.1. Les avantages financiers :

2.1.1. Définitions :
❖ Les secteurs prioritaires : les secteurs caractérisés par leur vocation stratégique et leur
capacité à augmenter le rythme de la croissance ou à forte employabilité, et qui
jouissent d’une priorité conformément aux plans de développement,
❖ Les filières économiques : les activités qui reposent principalement sur la valorisation
des ressources en substances utiles et agricoles, le patrimoine naturel et culturel à
travers l’industrialisation et l’exploitation dans les zones de production et contribuent
au développement des chaînes de valeur par la transformation radicale de la nature du
produit,
❖ Les petites et moyennes entreprises : toute entreprise au sens de l’article 3 de la loi de

l’investissement et dont le volume d’investissement ne dépasse pas quinze millions de
dinars y compris les investissements d’extension et les fonds de roulement,
❖ Les technologies propres : toute technique qui utilise d'une manière rationnelle et
efficace des matières premières, des ressources hydrauliques ou énergétiques de
manière à limiter la quantité des émissions polluantes ou de réduire considérablement
les déchets provenant des différentes étapes d’industrialisation, ou pendant l'utilisation
de matériaux de production.
❖ L’investissement direct dans le secteur de l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture

est classé comme suit :
✓ Catégorie « A » :
- Investissement dans l’agriculture dont le coût ne dépasse pas deux cent

(200) mille dinars,
- Investissement dans la pêche dont le coût ne dépasse pas trois cent (300)
mille dinars,
- Investissement dans l’aquaculture dont le coût ne dépasse pas cinq cent

(500) mille dinars,
- Investissement réalisé par les sociétés mutuelles de services agricoles et les

groupements de développement dans le secteur de l'agriculture et de la
- 19 -
pêche.
✓ Catégorie « B » :
- Investissement dans l’agriculture dont le coût dépasse deux cent (200)

mille dinars,
- Investissement dans la pêche dont le coût dépasse trois cent (300) mille
dinars,
- Investissement dans l’aquaculture dont le coût dépasse cinq cent (500)

mille dinars,
- Investissement réalisé dans les activités de services liés à l’agriculture et à

la pêche et les activités de première transformation des produits agricoles et
de pêche. La liste des activités de services liés à l’agriculture et à la pêche
et les activités de première transformation des produits agricoles et de
pêche est fixée dans l’annexe n° 1 du présent décret gouvernemental.
Les opérations d’investissement direct bénéficient des primes prévues par l’article 19 de la loi
de l’investissement au titre de :
❖ La prime de l’augmentation de la valeur ajoutée et de la compétitivité
❖ La prime de développement de la capacité d’employabilité
❖ La prime de développement durable
2.1.2. La prime de l’augmentation de la valeur ajoutée et de la compétitivité :
Au titre de la réalisation des opérations d’investissement direct dans :
o Les secteurs prioritaires fixés à l’annexe n° 1 du présent décret gouvernemental :
• 15% du coût d’investissement approuvé avec un plafond d’un (1) million de

dinars.
• 30% pour les investissements de catégorie « A » dans le secteur de

l’agriculture, de la pêche et de l’aquaculture.
o Les filières économiques fixées à l’annexe n° 1 du présent décret gouvernemental :

15% du coût d’investissement approuvé avec un plafond d’un (1) million de dinars.
- 20 -
Au titre de la performance économique dans le domaine :
o Des investissements matériels pour la maîtrise des nouvelles technologies et

l’amélioration de la productivité fixés à l’annexe n° 1 du présent décret
gouvernemental :
• 50% du coût des investissements approuvé avec un plafond de cinq cent (500)
mille dinars.
• 55% pour les investissements de catégorie « A » dans l’agriculture, la pêche et

l’aquaculture.
• 60% pour les sociétés mutuelles de services agricoles et des groupements de

développement dans le secteur de l'agriculture et de la pêche.
o Des investissements immatériels fixés à l’annexe n° 1 du présent décret

gouvernemental :
➢ 50% du coût des investissements immatériels approuvés avec un plafond de

cinq cent (500) mille dinars y compris la prime des études dont le plafond est
fixé à vingt (20) mille dinars.
o De la recherche et développement fixée à l’annexe n° 1 du présent décret

gouvernemental :
➢ 50% des dépenses de recherche et développement approuvées avec un plafond

de trois cent (300) mille dinars.
o De la formation des employés qui conduit à la certification des compétences :
➢ 70% du coût de formation des employés de nationalité tunisienne qui conduit à

la certification des compétences conformément aux normes internationales
avec un plafond annuel de vingt (20) mille dinars au titre de chaque entreprise.
La prime des investissements matériels pour la maîtrise des nouvelles technologies et la prime
des investissements immatériels sont octroyées à la création.
La prime des investissements matériels au titre de l’amélioration de la productivité est

octroyée au profit des opérations d’investissement direct.
La prime d’investissement octroyée au titre du secteur agricole est calculée sur la base du coût
d’investissement approuvé sans tenir compte de la valeur du terrain.
- 21 -
2.1.3. La prime de développement de la capacité d’employabilité au titre de :
• La prise en charge par l’Etat de la contribution patronale au régime légal de la sécurité

sociale au titre des salaires versés aux employés de nationalité tunisienne recrutés pour la
première fois et d’une manière permanente comme suit :
➢ Les secteurs prioritaires : pour les trois premières années à partir de la date d’entrée en
activité effective,
➢ Le premier groupe des zones de développement régional : pour les cinq premières
années à partir de la date d’entrée en activité effective,
➢ Le deuxième groupe des zones de développement régional : pour les dix premières
années à partir de la date d’entrée en activité effective.
• La prise en charge par l’Etat d’une partie des salaires versés aux employés tunisiens en
fonction du niveau d’encadrement dans toutes les activités exceptées les activités exclues
des incitations au titre du développement régional fixées dans l’annexe n° 1 du présent
décret gouvernemental comme suit :
➢ Un taux d’encadrement variant entre 10% et 15% : la prise en charge par l’Etat sur
une période d’une année de 50% du salaire versé avec un plafond de deux cent
cinquante (250) dinars mensuellement au titre de recrutement des diplômés de
l’enseignement supérieur ou disposant d’un brevet de technicien supérieur,
➢ Un taux d’encadrement supérieur à 15% : la prise en charge par l’Etat sur une
période de trois années de 50% du salaire versé avec un plafond de deux cent
cinquante (250) dinars mensuellement au titre de recrutement des diplômés de
l’enseignement supérieur ou disposant d’un brevet de technicien supérieur.
2.1.4. La prime de développement durable au titre de lutte contre la pollution et

la protection de l’environnement :
De 50% de la valeur des composantes d’investissement approuvée avec un plafond de trois

cent (300) mille dinars. Bénéficient de cette prime, les investissements suivants :
✓ Les projets de dépollution hydrique et atmosphérique, occasionnée par l’activité de

l’entreprise,
✓ Les projets adoptant les technologies propres et non polluantes, permettant la

réduction de la pollution à la source ou la maîtrise de l’exploitation des ressources,
- 22 -
✓ Les équipements collectifs de dépollution réalisée par des opérateurs publics ou privés,
pour le compte de plusieurs entreprises exerçant la même activité ou dégageant la
même nature de pollution.
2.2. Les avantages fiscaux :
2.2.1. Développement agricole :
Sont totalement déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ou
de l’impôt sur les sociétés pendant les dix premières années à partir de la date d’entrée en
activité effective, les revenus ou les bénéfices provenant des investissements directs dans le
secteur de l’agriculture et de la pêche.
Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la tenue d’une comptabilité conformément à
la législation comptable des entreprises pour les personnes exerçant une activité industrielle
ou commerciale ou une profession non commerciale.
▪ Sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu, les deux tiers des revenus
provenant des investissements directs dans le secteur de l’agriculture et de la pêche
ainsi que les bénéfices exceptionnels selon les mêmes conditions, et ce, après
l’expiration de la période de déduction totale.
Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la tenue d’une comptabilité
conformément à la législation comptable des entreprises.
Les bénéfices provenant des investissements directs dans le secteur de l’agriculture et de la
pêche ainsi que les bénéfices exceptionnels sont soumis et selon les mêmes conditions, à
l’impôt sur les sociétés.
• Avantages fiscaux au titre du réinvestissement en dehors de l’entreprise au capital

initial ou à son augmentation : Sont totalement déductibles de l’assiette de l’impôt sur
le revenu des personnes physiques ou de l’impôt sur les sociétés, les revenus ou les
bénéfices réinvestis dans la souscription au capital initial ou à son augmentation, et ce,
dans la limite du revenu ou du bénéfice soumis à l’impôt.
- 23 -
2.2.2. Entreprises nouvellement créées :
Les entreprises autres que celles exerçant dans le secteur financier, les secteurs de l’énergie à
l’exception des énergies renouvelables, des mines, de la promotion immobilière, de la
consommation sur place, du commerce et des opérateurs de télécommunication, déduisent une
quote-part de leurs bénéfices ou revenus provenant de l’exploitation des quatre premières
années d’activité ainsi que les bénéfices exceptionnels et selon les mêmes conditions, fixée
comme suit :
✓ 100% pour la première année
✓ 75% pour la deuxième année
✓ 50% pour la troisième année
✓ 25% pour la quatrième année

la législation comptable des entreprises.
Ces avantages s'appliquent aux entreprises ayant obtenu une attestation de dépôt de
déclaration d’investissement à partir du 1er janvier 2017 au titre des investissements directs
dans :
✓ Le développement régional
✓ Le développement agricole
✓ Les activités de soutien et de lutte contre la pollution
✓ Les entreprises nouvellement créées
Les dispositions de ces articles ne s'appliquent pas aux entreprises :

✓ Créées dans le cadre des opérations de transmission
✓ La cessation d’activité
✓ La modification de la forme juridique de l’entreprise
Pour l'exercice de la même activité relative au même produit ou au même service, à

l'exception de la transmission des entreprises en difficultés économiques.
Le bénéfice des dispositions des présents articles est subordonné, pour les investissements
susvisés, au respect des conditions suivantes :
- 24 -
✓ Le dépôt d’une déclaration d’investissement auprès des services concernés par le

secteur d’activité conformément à la réglementation en vigueur.
✓ La réalisation d’un schéma de financement de l'investissement comportant un

minimum de fonds propres conformément à la législation et à la réglementation en
vigueur.
✓ La production, à l’appui de la déclaration annuelle de l’impôt, d’une attestation

justifiant l’entrée en activité effective délivrée par les services compétents.
✓ La régularisation de la situation à l’égard des caisses de sécurité sociale.
2.2.3. Encouragement des jeunes promoteurs :
Sous réserve des dispositions des articles 12 et 12 bis de la loi n° 89-114, sont totalement
déductibles et dans la limite du revenu ou du bénéfice soumis à l'impôt :
Les revenus ou les bénéfices réinvestis dans :
✓ La souscription au capital initial
✓ À son augmentation des entreprises
Créées par les jeunes :

➢ Diplômés de l'enseignement supérieur
➢ Ne dépasse pas trente ans à la date de la création de la société
➢ Ils assument personnellement et en permanence la responsabilité de gestion du projet
2.2.4. les nouvelles technologies :
Avantages fiscaux au titre du réinvestissement en dehors de l’entreprise au capital initial ou à

son augmentation
Sont totalement déductibles et dans la limite du revenu ou du bénéfice soumis à l'impôt, les
revenus ou les bénéfices réinvestis dans la souscription au capital initial ou à son
augmentation :
➢ Les entreprises réalisant des investissements permettant
o Le développement de la technologie ou sa maîtrise
o Les investissements d’innovation dans tous les secteurs économiques, et ce, à
L’exception des investissements dans :

- 25 -
▪ Le secteur financier
▪ Les secteurs de l’énergie, autres que les énergies renouvelables
▪ De mine
▪ La promotion immobilière, de
▪ La consommation sur place, du commerce
▪ Les opérateurs de télécommunication
Le bénéfice de ces dispositions est subordonné à la satisfaction outre des conditions

suivantes :
✓ La tenue d’une comptabilité conformément à la législation comptable des entreprises
pour les personnes exerçant une activité industrielle ou commerciale ou une profession
non commerciale telle que définie par le présent code,
✓ L’émission de nouvelles actions ou parts sociales,
✓ La non réduction du capital souscrit pendant une période de cinq ans à partir du 1er
janvier de l’année qui suit celle de la libération du capital souscrit, sauf en cas de
réduction pour résorption des pertes,
✓ La production par les bénéficiaires de la déduction, à l'appui de la déclaration de

l’impôt sur le revenu des personnes physiques ou de l’impôt sur les sociétés, d’une
attestation de libération du capital souscrit ou de tout autre document équivalent,
✓ La non cession des actions ou des parts sociales qui ont donné lieu au bénéfice de la
déduction, avant la fin des deux années suivant celle de la libération du capital
souscrit,
✓ La non stipulation dans les conventions conclues entre les sociétés et les souscripteurs
de garanties hors projet ou de rémunérations qui ne sont pas liées aux résultats du
projet objet de l’opération de souscription,
✓ L’affectation des bénéfices ou des revenus réinvestis dans un compte spécial au passif
du bilan non distribuable sauf en cas de cession des actions ou des parts sociales ayant
donné lieu au bénéfice de la déduction, et ce, pour les sociétés et les personnes
exerçant une activité industrielle ou commerciale ou une profession non commerciale
telle que définie dans le présent code.
- 26 -
Remarque :
Les revenus ou les bénéfices réinvestis prévus au présent tiret sont les revenus ou les
bénéfices dégagés par une comptabilité conforme à la législation comptable des entreprises et
non distribués ou affectés à d’autres fins, et ce, dans la limite des revenus ou des bénéfices
soumis à l’impôt.
- 27 -
Section 2 : Quelle forme juridique choisir ?
Parmi les préoccupations majeures pour tous les investisseurs : la forme juridique à choisir
pour la création d’une société. Il faut choisir la forme juridique la plus adéquate aux besoins
de l’investisseur. Les critères de choix de la forme juridique de la société sont :
✓ La responsabilité limité / illimité
✓ La liberté d’affectation
✓ Le mode de financement
✓ La transparence fiscale
1. Entreprise à un seul associé :
Entreprise individuelle La Société unipersonnelle à

responsabilité limitée " SUARL"
• Statut • L'entrepreneur • Statut de la personnalité

(obligatoirement une personne morale dès
physique) exerce seul l'activité l'immatriculation de la
en son nom. société au registre du
commerce,
• La gérance • Il dirige et contrôle • Direction de la société :
personnellement l'activité de Gérant (s) associé(s) ou
l'entreprise. non
• Capital • Il n'y a pas de notion de • Capital minimum : 1 000
capital. Le patrimoine de dinars
l'entreprise est confondu avec
celui du chef d'entreprise. • La responsabilité de
• Le régime
• L'entrepreneur est responsable l'associé unique est limitée
fiscal
des dettes de l'entreprise aux apports.
indéfiniment sur l'ensemble de
ses biens. • L'associé a le devoir
• La totalité des bénéfices est d'établir le rapport de
imposé à l’IR gestion, l'inventaire et les
comptes annuels.
- 28 -
2. Société à plusieurs associées :
La Société anonyme - SA La Société à responsabilité limitée '

SARL
• Statut • Immatriculation obligatoire au • Immatriculation obligatoire

registre du commerce. au registre du commerce.
• Nombre des • 7 actionnaires minimum, • 2 associés minimum (sans
associés personnes physiques ou dépasser 50) - les parts
morales, responsables jusqu'à sociales ne sont pas
concurrence de leur librement cessibles.
• Capital
investissement en capital.
• Capital social de 5 000 dinars • Capital social minimum de
• Les parts
minimum, 1 000 dinars.
sociales
• Le prix d'une action ne peut • Le prix d'une part sociale ne
pas être inférieur à 5 dinars, peut pas être inférieur à 5
• Les actions sont librement dinars.
cessibles et transmissibles. • La part de l'associé n'est
cessible qu'avec le
consentement de tous les
autres associés.
• Responsabilité • La responsabilité est limitée • La responsabilité des
limité/illimité aux actionnaires. associés est limitée aux

apports
• La gérance • Gestion assurée par un • Direction de la société :

directoire et un conseil de Gérant (s) associé(s) ou non
surveillance.
• Nature • Pour tous types d’activité • Ne peuvent pas se créer
d’activité notamment les banques, les sous cette forme les sociétés
assurances et les sociétés d'assurance, de
intermédiaires en bourses. capitalisation et d'épargne,
les banques et les
établissements de crédit.
• La société est soumise à L’IS
- 29 -
• Le régime notamment après déduction du • La société est soumise à

fiscal PDG. L’IS notamment après
• Cette société peut et refinance déduction du gérant.
• Mode de par les sociétés de SICAR • Elle n’a pas le droit d’être
financement fiancé par les SICAR.
3. Autres formes juridiques :

La Société en nom La Société en La Société en commandite
collectif : commandite simple par actions :
• Capital • Pas de capital • Pas de capital • Capital minimum : 5
minimum. minimum. 000 dinars
• 2 associés • La • Nombre d'associés :
• Les minimum, responsabilité un ou plusieurs
associés • Les associés des commanditaires et
ont tous la commandités des commandités
qualité de est illimitée, • Responsabilité des
commerçant, celle des associés (SCA) :
• Les associés commanditaire limitée aux apports
sont s est limitée au pour les
responsables montant des commanditaires et
solidairement apports dès indéfinie et solidaire
et lors qu'ils ne pour les
indéfiniment participent pas commandités
des dettes à la direction • Direction de la
sociales, de la société, société (SCA) :
gérant(s) parmi les
commandités et un
conseil de
surveillance
- 30 -
Section 3 : Où s’implanter ?
Le choix de l’investissement de l’unité de production ou d’une filiale n’est pas neutre

fiscalement. En effet on distingue deux zones de développement régional :
➢ Un premier groupe,
➢ Un deuxième groupe.
Les avantages financiers et fiscaux du développement régional concernent tous les

investissements dans les zones de développement régional y compris le tourisme Montagnier
et saharien pour tous les secteurs d’activité à l’exception :
✓ Extraction et mise en Vente des matériaux extractives à leur état primaire,
✓ Les services financiers et assurances,
✓ Les opérateurs de communication et les fournisseurs des services d’internet,
✓ Le commerce en détail et de gros,
✓ Les services de restauration, cafés et les services de consommation sur place excepté
les restaurants touristiques classés,
✓ La production et la distribution de l’électricité et du gaz et du carburant excepté la

production des énergies renouvelables,
✓ La promotion immobilière,
✓ Les travaux publics et les services liés.
1. Avantage financiers :
1.1. La prime de développement régional :
• Le premier groupe des zones de développement régional :
➢ 15% du coût d’investissement approuvé avec un plafond de 1.5 millions de

dinars.
➢ 65% des dépenses des travaux d’infrastructures dans le secteur de l’industrie et

ce dans la limite de 10% du coût du projet avec un plafond d’un (1) million de
dinars.
- 31 -
• Le deuxième groupe des zones de développement régional :
➢ 30% du coût d’investissement approuvé avec un plafond de trois (3) millions

de dinars.
➢ 85% des dépenses des travaux d’infrastructures dans le secteur de l’industrie et

ce dans la limite de 10% du coût du projet avec un plafond d’un (1) million de
dinars.
1.2. La prime de développement de la capacité d’employabilité :

Au titre de la prise en charge par l’Etat de la contribution patronale au régime légal de la
sécurité sociale au titre des salaires versés aux employés de nationalité tunisienne
recrutés pour la première fois et d’une manière permanente comme suit :
➢ Le premier groupe des zones de développement régional : pour les cinq premières
années à partir de la date d’entrée en activité effective,
➢ Le deuxième groupe des zones de développement régional : pour les dix premières
années à partir de la date d’entrée en activité effective.
1.3. La participation au capital :

Pour les entreprises créées dont le volume de l’investissement ne dépasse pas (15) millions
de dinars et ce, comme suit :
➢ Un taux de 60% du capital : Pour les projets dont le coût est inférieur ou
égal à (2) millions de dinars,
➢ Un taux de 30% du capital : Pour les projets dont le coût dépasse (2)
millions de dinars et inferieur à (15) millions de dinars.
2. Les Avantage fiscaux :
2.1Les avantages fiscaux au titre de l’exploitation :
Sont totalement déductibles de l’assiette de l'impôt sur le revenu des personnes physiques ou
de l'impôt sur les sociétés, les revenus ou les bénéfices provenant des investissements directs
réalisés dans les zones de développement régional comme suit :
➢ Pendant les cinq premières années à partir de la date d’entrée en activité effective pour
le premier groupe des zones de développement régional.
➢ Pendant les dix premières années à partir de la date d’entrée en activité effective pour
le deuxième groupe des zones de développement régional.
- 32 -
➢ Sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu, les deux tiers des revenus
provenant des investissements directs réalisés dans les zones de développement
régional ainsi que les bénéfices exceptionnels et selon les mêmes conditions, et ce,
après l’expiration de la période de déduction totale.
▪ Le taux d’impôt sur ces sociétés est de 10% sur les bénéfices provenant des
investissements directs réalisés dans les zones de développement régional, et ce, après
l’expiration de la période d’exonération totale
▪ Le bénéfice de cette déduction est subordonné à la tenue d’une comptabilité

conformément à la législation comptable des entreprises.
2.2. Les avantages fiscaux au titre du réinvestissement :
Au titre de réinvestissement en dehors de l’entreprise au capital initial ou à son augmentation

sont totalement déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu des personnes physiques ou
de l’impôt sur les sociétés, les revenus ou les bénéfices réinvestis dans la souscription au
capital initial ou à son augmentation des entreprises et ce, dans la limite du revenu ou du
bénéfice soumis à l’impôt.
- 33 -
Figure 2 : Les zones de développement régionale

- 34 -
Section 4 : Acheter ou louer ?
Pour se procurer des immobilisations l’entreprise a le choix entre l’acquisition, la location et

le leasing.
Ces situations ont des conséquences juridiques opposées.
1. Acheter :
L’achat des immobilisations par l’entreprise implique :
✓ La nécessite d’un plan de financement ce qui implique existence d’apport initial.
✓ Le paiement d’un droit de mutation pour les immeubles où la TVA pour les meubles.
✓ Le transfert de propriété dès le départ.
✓ Pas de frais d’enregistrement de contrat.
✓ Frais d’assurance normal.
2. Leasing :
L’acquisition des immobilisations par crédit-bail offre les avantages suivants à l’entreprise :
✓ Pas d’apport initial.
✓ Pas de TVA sur la vente en fin du contrat car il s’agit d’un bien d’occasions mais il y a
la TVA payée sur les loyers.
✓ 20 dinars par page du contrat signé avec la société de leasing.
✓ Frais de leasing majorés pour le leasing.
Le leasing peut être une source de préfinancement de la TVA sur les biens puisque la TVA est
payée par la société de leasing et transmises au fur et à mesure au locataire las de chaque
paiement de loyer par ailleurs il y a un transfert de l’avantage en matière de TVA à la société
de leasing (régime suspensif de la TVA réduit).
La fiscalité du leasing est avantageuse dans la mesure où l’amortissement des biens pris en
leasing sur des durés inférieurs aux durées nominales :
✓ Pour les matériels et équipement 4ans au lieu de 6 ans et 8 ans.
✓ Pour la construction 7 ans au lieu de 20 ans.
✓ Pour le matériel de transport 3 ans au lieu de 5 ans.
- 35 -
Section 5 : Qui recruter ?
Pour encourager les entreprises à recruter plus de personnes surtout qualifiées et qui ont un
diplôme universitaire l’état à citer plusieurs avantages fiscaux et financiers.
1. Les avantages communs :
➢ Contrat de dignité
➢ Le Stage d’Initiation à la Vie Professionnelle « SIVP »,
➢ Le Contrat d’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Supérieur « CIDES »,
➢ Le Contrat d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle « CAIP »,
➢ Le Contrat de Réinsertion dans la Vie Active « CRVA »,
➢ Le Programme du Service Civil Volontaire « SCV ».
➢ Le programme d’insertion des handicapés à la vie professionnel
1.1. Contrat de Dignité :
« Le contrat-dignité », sert à faciliter l'insertion dans la vie professionnelle des primo-

demandeurs d'emploi titulaires de diplômes supérieurs, en leur permettant d'acquérir des
qualifications supplémentaires en relation avec les besoins des entreprises du secteur privé en
compétences d'une part, et en leur conférant des capacités pratiques conformes aux exigences
du milieu réel de travail d'autre part.
➢ Les bénéficiaires :
• Les demandeurs d'emploi qui peuvent bénéficier du « contrat-dignité » doivent être :
✓ De nationalité tunisienne
✓ Titulaires d'un diplôme universitaire national ou d'un brevet de technicien
supérieur ou d'un diplôme équivalent ;
✓ Inscrits aux bureaux de l'emploi dont la période de chômage doit être au moins
deux années à compter de la date d'obtention du diplôme concerné
• Les entreprises qui peuvent bénéficier dudit contrat, les entreprises du secteur privés.
➢ Les avantages :
Le contrat de dignité conclu entre l’entreprise et l’employeur en vertu d'un contrat de travail à
durée déterminée ou à durée, donne lieu aux avantages suivants :
- 36 -
✓ La prise en charge par le fonds national de l'emploi, pendant deux années à compter de
la date de recrutement, d'une partie du salaire payé au demandeur d'emploi recruté
dont le montant est de quatre cent (400) dinars par mois.
✓ Le fonds national de l'emploi, prise en charge pendant deux années la charge de
sécurité sociale au titre du quote-part patronale et salariale, dans la limite d’un salaire
mensuelle de 600dt.
✓ D’une formation visant à améliorer ses capacités professionnelles et personnelles, qui
se déroule soit au sein de l'entreprise concernée ou auprès d'organismes de formation
publics ou privés.
L'entreprise paye Le demandeur d'emploi recruté dans le cadre du programme « contrat-
dignité », un salaire mensuel global minimal de six cent (600) dinars par mois.
1.2. Le Stage d’Initiation à la Vie Professionnelle « SIVP » :
Le Stage d’Initiation à la Vie Professionnelle a pour objet d’aider le bénéficiaire à acquérir

des compétences professionnelles afin de faciliter son insertion dans la vie active.
➢ Les Bénéficiaires :
Les employeurs doivent être :
✓ Titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou d’un diplôme équivalent.
➢ Durée :
La durée de ce contrat ne peut dépasser une année, à l’exception de certain cas fait par le
ministre qui est chargé de l’emploi ou il prolonge de ce stage a une période maximale de 12
mois au sein de la même entreprise d’accueil, ou autoriser un deuxième stage au sein d’une
autre entreprise.
La durée globale du Stage d’Initiation à la Vie Professionnelle ne peut en aucun cas dépasser
24 mois.
➢ Les avantages :
✓ L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant octroie au stagiaire
durant toute la durée du contrat une indemnité mensuelle dont le montant est de 150
dinars.
- 37 -
✓ En outre, l’entreprise d’accueil octroie obligatoirement au stagiaire une indemnité

complémentaire mensuelle durant toute la durée du contrat dont le montant est fixé à
un minimum de 150 dinars.
✓ Les stagiaires bénéficiaires du stage d’initiation à la vie professionnelle peuvent être
admis à poursuivre des sessions de formation complémentaire durant la période de
stage, et ce en accord avec l’entreprise d’accueil.
✓ L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant organise les sessions de
formation complémentaire au sein de l’entreprise d’accueil ou auprès d’une structure
de formation publique ou privée ; elle prend en charge le coût de formation du
stagiaire plafonné à 900 dinars dans une limite maximale de 200 heures durant la
durée du contrat.
1.3. Le Contrat d’Insertion des Diplômés de l’Enseignement

Supérieur « CIDES » :
Le Contrat d’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Supérieur a pour objet de permettre

au bénéficiaire d’acquérir des qualifications professionnelles en alternance entre une
entreprise privée et une structure de formation publique ou privée, et ce conformément aux
exigences d’un poste d’emploi pour lequel ladite entreprise s’engage à le recruter.
• Les demandeurs d'emploi doivent être :
✓ Titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur ou d’un diplôme équivalent et
dont
✓ La période de chômage excède deux années à compter de la date d’obtention du
diplôme concerné.
✓ Inscrit au préalable au sein du Bureau de l’Emploi et du Travail Indépendant.
• Les entreprises qui peuvent bénéficier du ce contrat doivent être dans le secteur privé.
➢ Durée :
Le Contrat d’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Supérieur est conclu pour une
période maximale.
- 38 -
➢ Les avantages :
✓ L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant accorde au stagiaire une
indemnité mensuelle de 150 dinars durant la durée du contrat.
✓ Si le stagiaire réside hors du gouvernorat d’implantation de l’entreprise, l’agence
national accorde une indemnité mensuelle supplémentaire plafonnée de 50 dinars, et
ce pendant toute la durée du contrat.
✓ L’entreprise octroie obligatoirement au stagiaire une indemnité complémentaire
mensuelle au minimum de 150 dinars.
✓ Le programme de formation spécifique peut être réalisé soit au sein de l’entreprise
d’accueil ou dans une structure de formation publique ou privée. L’Agence Nationale
pour l’Emploi et le Travail Indépendant prend en charge le coût de la formation du
stagiaire plafonnée à 1800 dinars dans la limite maximale de 400 heures durant toute
la durée du contrat.
• Conditions
✓ L’entreprise s’engage à recruter le bénéficiaire qui a achevé. En cas ou
l’entreprise ne satisfait pas ces dispositions ; elle ne peut bénéficier, à nouveau,
du contrat d’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur qu’après
écoulement d’au moins 24 mois consécutifs à compter de la fin du dernier
contrat dont elle a bénéficié.
1.4. Le Contrat d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle « CAIP » :
Le Contrat d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle a pour objet de permettre au

demandeur d’emploi non titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur d’acquérir des
qualifications professionnelles conformes aux exigences d’une offre d’emploi présentée par
une entreprise privée et qui n’a pas été satisfaite compte tenu de l’indisponibilité de la main
d’œuvre requise sur le marché de l’emploi.
L’entreprise peut bénéficier de ce contrat à titre individuel ou dans le cadre de
conventions avec ;
✓ Les Centres techniques,
✓ Les Fédérations professionnelles,
✓ Les Chambres de commerce et d’industrie,
✓ Les Ordres et les Associations professionnelles.
- 39 -
➢ Durée :
Le Contrat d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle est conclu entre l’entreprise
d’accueil et le stagiaire et ce pour une période maximale de 12 mois.
➢ Les Avantage :
✓ L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant accorde au stagiaire une
indemnité mensuelle de 100 dinars durant la durée du contrat.
✓ Si le stagiaire réside hors du gouvernorat d’implantation de l’entreprise, l’agence
national accorde une indemnité mensuelle supplémentaire plafonnée de 50 dinars, et
ce pendant toute la durée du contrat.
✓ L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant prend en charge,
conformément à un programme de formation spécifique convenu avec l’entreprise
concernée ou avec l’un des organismes mentionnés plus haut, le coût de la formation
du stagiaire plafonné à 700 dinars dans la limite maximale de 400 heures durant la
durée du contrat.
➢ Conditions
L’entreprise d’accueil s’engage à recruter les bénéficiaires des Contrats d’Adaptation
et d’Insertion Professionnelle qui ont achevé la formation.
L’entreprise qui n’a pas inséré les stagiaires ne peut prétendre à de nouveaux Contrats
d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle qu’après écoulement d’au moins de 24 mois
consécutifs à compter de la date de la fin du dernier contrat dont elle a bénéficié.
Le bénéfice de ce programme est subordonné à l’inscription préalable du bénéficiaire
au bureau de l’emploi et du travail indépendant et à la conclusion à cet effet d’un Contrat
d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle.
1.5. Le Contrat de Réinsertion dans la Vie Active « CRVA » :
Le contrat de réinsertion dans la vie active a pour objet de permettre au travailleur ayant perdu
son emploi d’acquérir de nouvelles compétences conformes aux exigences d’un poste
d’emploi préalablement identifié au sein d’une entreprise privée.
- 40 -
Peuvent bénéficier dudit contrat, les demandeurs d’emploi parmi :
✓ Les travailleurs permanents ayant perdu leur emploi pour des motifs économiques ou
techniques ou suite à la fermeture définitive, subite et illégale des entreprises qui les
employaient,
✓ Les travailleurs non permanents ayant perdu leur emploi pour des motifs économiques
ou techniques ou suite à la fermeture définitive, subite et illégale des entreprises qui
les employaient et ayant exercé durant une période minimale de trois années au sein de
la même entreprise qui a procédé à leur licenciement.
✓ Durée :
Le contrat de réinsertion dans la vie active est conclu entre l’entreprise et le
demandeur d’emploi concerné pour une durée maximale de 12 mois.
➢ Les avantages :
L’Agence Nationale pour l’Emploi et le Travail Indépendant octroie au bénéficiaire:
✓ Une indemnité mensuelle dont le montant est de 200 dinars
✓ Une couverture sociale
✓ La prise en charge des dépenses d’adaptation des bénéficiaires, dont le coût de la
formation du stagiaire plafonné à 900 dinars et ce dans la limite maximale de 200
heures, tout au long du contrat.
✓ L'entreprise d'accueil octroie obligatoirement au stagiaire une indemnité
complémentaire mensuelle durant toute la durée du contrat dont le montant est au
minimum de 50 dinars.
➢ Conditions :
✓ L’entreprise d’accueil s’engage à recruter les bénéficiaires qui ont achevé leur contrat
de réinsertion dans la vie active.
✓ Le bénéfice de ce programme est subordonné à l’inscription préalable du bénéficiaire
au Bureau de l’Emploi et du Travail Indépendant et à la conclusion d’un contrat de
réinsertion dans la vie active.
1.6. Le Programme du Service Civil Volontaire « SCV » :

Le programme du Service Civil Volontaire donne l’opportunité aux diplômés de
l’enseignement supérieur d’accomplir à titre volontaire, des stages en vue d’acquérir des
capacités pratiques et des attitudes professionnelles.
- 41 -
✓ Les diplômés de l’enseignement supérieur.
✓ Les diplômés qui ont bénéficié d’un autre programme d’encouragement à
l’emploi (SIVP, CIDES PEE…) une attente de six mois est nécessaire.
➢ Durée :
La durée de ce contrat ne peut dépasser une année, à l’exception de certain cas fait par le
ministre qui est chargé de l’emploi ou il prolonge de ce stage a une période maximale de 12
mois au sein de la même entreprise d’accueil, ou autoriser un deuxième stage au sein d’une
autre entreprise.
La durée globale du Stage d’Initiation à la Vie Professionnelle ne peut en aucun cas dépasser
24 mois.
➢ Les Avantages :
Une indemnité mensuelle de 200 dinars, est octroyée au stagiaire durant toute la période de
stage.
1.7. Le programme d’insertion des handicapés à la vie professionnel :
Les avantages :
Le recrutement d’un handicapé, donne l’avantage de l’exonération de :
✓ La totalité des charges sociales patronales pour chaque travailleur porteur de la carte
d’handicapé prioritaire avec accompagnant ;
✓ 2/3 des charges sociales pour chaque travailleur porteur de la carte d’handicapé
prioritaire ;
✓ La moitié des charges sociales pour chaque travailleur porteur de la carte d’handicapé
simple.
✓ Les charges sociales visées sont les contributions patronales au régime légal de la
sécurité sociale, la taxe sur la formation professionnelle et la contribution au
FOPROLOS.
- 42 -
2. Les avantages spécifiques :
2.1. Les nouveaux promoteurs :

Le bureau de l’emploi et du travail indépendant supporte toute la charge patronale pendant
5ans pour les nouveaux promoteurs à titre d’encouragement à recruter plus d’employés. Pour
bénéficier de cet avantage une demande doit être déposée auprès de la CNSS.
2.2. Entreprises implantées dans les Zones de Développement Régional

Le bureau de l’emploi et du travail indépendant supporte la charge patronale à 100% pour une
durée initiale de 5ans. Cette durée peut être prolongée à 5ans supplémentaire pour les
entreprises implantées dans les Zones de Développement Régional Prioritaires comme suit :
✓ 80 % pour la 1ère année
✓ 65 % pour la 2ème année
Pour bénéficier de cet avantage une demande doit être déposée auprès de la CNSS.
2.3. Entreprises qui recrutent de nouveaux agents titulaires d’un diplôme de

l’enseignement supérieur :
Selon l’article 20 de la loi de finance ; les entreprises qui recrutent de nouveaux agents
titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur vont bénéficier d’un avantage social au
niveau du charge patronale supporter par le bureau de l’emploi et du travail indépendant
comme suit :
✓ 100 % pour la 1ère et la 2ème année
Pour avoir cette avantage une demande doit être déposée auprès du bureau de l’emploi et du
travail indépendant territorialement compétent.
- 43 -
2.4. Les associations qui recrutent de nouveaux agents titulaires d’un diplôme
de l’enseignement supérieur (Article 21 loi de finances 2005).
Selon l’article 21 de la loi de finance de 2005 ; les associations qui recrutent de nouveaux
agents titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur vont bénéficier d’un avantage
social au niveau du charge patronale supporter par le bureau de l’emploi et du travail
indépendant comme suit :
✓ 100 % pour la 1ère et la 2ème année
Pour avoir cet avantage une demande doit être déposée auprès du bureau de l’emploi et du
2.5. Entreprises du secteur privé qui procèdent, dans le cadre d’un contrat de
réinsertion dans la vie professionnelle :
Pour les entreprises du secteur privé qui procèdent, dans le cadre d’un contrat de réinsertion
dans la vie professionnelle au recrutement d’agents parmi les salariés ayant perdu leurs
emplois pour des raisons :
✓ Économiques
✓ Techniques
✓ Suite à la fermeture définitive ou subite de l’entreprise sans respect des procédures
prévues dans le Code de Travail.
le bureau de l’emploi et du travail indépendant supporte la charge patronale pour une seul
année au taux de 100% toute en déposant une demande auprès du bureau de l’emploi et du
2.6. Les petites entreprises dont l’Investissement est < 50 000dinars :

Selon l’article 19 de la loi de finance 2003, les petites entreprises dont l’investissement est
< 50 000dinars le bureau de l’emploi et du travail indépendant doit supporter la charge
patronale pendant trois ans. Pour bénéficier de cette avantage une demande de CNSS doit être
déposée auprès de la CNSS.
- 44 -
Section 6 : A qui vendre ?
À l’égard de la difficulté que rencontre la société lors de la recherche de nouveau marché à

l’étranger et vu l’importance de l’investissement. L’état par le biais de la fiscalité accorde à
l’exportation des avantages susceptibles de drainer l’investisseur à vendre à l’étranger.
1. Définition :
Sont considérées opérations d’exportation :

➢ La vente de produits et de marchandises produits localement, la prestation de services
à l'étranger et les services rendus en Tunisie et utilisés à l'étranger.
➢ La vente de marchandises et de produits des entreprises exerçant dans les secteurs de

l’agriculture et de la pêche, des industries manufacturières et de l’artisanat aux
entreprises totalement exportatrices, aux entreprises établies dans les parcs d’activités
économiques, et ce, à condition que ces marchandises et produits constituent une
composante du produit final destiné à l’exportation et aux sociétés de commerce
international totalement exportatrices.
➢ Les prestations de services aux entreprises totalement exportatrices telles que définies
par l’article 69 du présent code, aux entreprises établies dans les parcs d’activités
économiques et aux sociétés de commerce international totalement exportatrices
susvisées, dans le cadre des opérations de sous-traitance et exerçant dans le même
secteur ou dans le cadre de services liés directement à la production, fixés par un
décret gouvernemental, à l'exception des services de gardiennage, de jardinage, de
nettoyage et des services administratifs, financiers et juridiques. Ne sont pas
considérés opérations d’exportation, les services financiers, les opérations de location
d'immeubles, les ventes de carburants, d’eau, d’énergie et des produits des mines et
des carrières.
Sont considérées entreprises totalement exportatrices, les entreprises qui vendent la totalité de
leurs marchandises ou de leurs produits ou rendent la totalité de leurs services à l'étranger ou
celles qui rendent la totalité de leurs services en Tunisie et qui sont utilisés à l’étranger.
Sont également considérées entreprises totalement exportatrices, les entreprises qui écoulent
la totalité de leurs produits ou rendent la totalité de leurs services.
- 45 -
Les entreprises peuvent écouler une partie de leurs productions ou rendre une partie de leurs
services sur le marché local à un taux ne dépassant pas 30% de leur chiffre d’affaires à
l’export réalisé au cours de l’année civile précédente. Pour les nouvelles entreprises, le taux
de 30% est calculé sur la base de leur chiffre d’affaires à l’export réalisé depuis l’entrée en
production effective.
• N’est pas pris en considération pour le calcul du taux de 30% susvisé le chiffre d’affaires
provenant :
➢ La prestation de services
➢ La réalisation de ventes dans le cadre d’appels d’offres internationaux relatifs à des

marchés publics
➢ Les ventes des déchets aux entreprises autorisées par le ministère chargé de
l’environnement à exercer les activités de valorisation, de recyclage et de traitement.
• Ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu ou à l’impôt sur les sociétés, les revenus ou les
bénéfices réalisés des ventes des déchets susvisées.
Le taux de 30% est fixé sur la base du prix de sortie de la marchandise de l’usine pour les
marchandises, sur la base du prix de vente pour les services et de la valeur du produit pour
l’agriculture et la pêche.
▪ Les obligations des entreprises totalement exportatrices :
✓ La tenue d’une comptabilité conforme aux dispositions comptable est exigée
✓ Un minimum de fonds propres est exigé
✓ Le statut de totalement exportateur n’est accordé que sur présentation d’une attestation
d’entrée en activité
✓ L’avantage de l’exportation ne couvre pour les exportations indirectes, que les ventes
des biens fabriqués localement qui constituent une composante du produit exporté et
des services dans le cadre de contrat de sous-traitance portant sur le même secteur ou
dans le cadre de services liés à l’activité.
- 46 -
2. Les avantages fiscaux :
2.1. Le régime d’imposition :

Le taux de l’Is est de 10 % pour toutes les sociétés exportatrices (selon la nouvelle définition).
Les sociétés bénéficiant encore d’une période d’exonération de 10 ans et réalisant l’export
direct ou indirect : 0% jusqu’à achèvement de ladite période Après les 10 ans, l’imposition de
l’IS passe de 0 % à 25 %.
Pour les personnes Physiques : Déduction des 2/3 des revenus provenant de l’exportation sans
minimum d’impôt.
Sont déductibles de l’assiette de l’impôt sur le revenu, les deux tiers des revenus provenant de
l’exportation, ainsi que les bénéfices exceptionnels selon les mêmes conditions.
la législation comptable des entreprises.
2.2. Le régime des retenues à la source :
• Retenues à la source sur dividendes :
Les dividendes sont soumis à 5% sur les associées physiques résidentes ou établies à
l’étranger et les associés personnes morales établies à l’étranger.
• Retenue à la source sur services et honoraires de prestataires :
Les sociétés totalement exportatrices applique les taux de retenue à la source de faveur
comme :
✓ 2.5% au lieu de 5%
✓ 0.5% au lieu de 1.5%.
2.3. Les taxes :

Taxe Imposition
Taxe sur la Formation Professionnelle TFP Exonérés
Fonds de Promotion des Logements Sociaux FOPROLOS Exonérés
Taxe sur les établissements à caractère Industriel et 0.1% sur les ventes export
commercial TCL
- 47 -
2.4. Agrément douanier :
Selon le régime des zones franches tel que prévu par le code des douanes et importation des
biens nécessaires à la production en hors droits et taxes et en formalités de commerce
extérieur (y compris pour les matériels et équipements usés) :
Accordé à toutes sociétés industrielles ou de service ayant le régime totalement exportateur.

(Sous réserve de satisfaction aux conditions de définition du nouveau régime totalement
exportateur).
2.5. Achat en suspension de la TVA :
Avant le 01.04.2017 la suspension appliquée à toutes les achats nécessaires à l’activité tandis
que le nouveau code nous incite que la suspension ne s’applique qu’aux biens et services
nécessaires aux opérations d’export tout en respectant les conditions de définition d’export.
2.6. Ventes sur le marché local :
30% des ventes export de l’année précédente (hors les ventes dans le cadre d’appel d’offres
international relatifs à des marchés publics et hors vente de déchets (hors droit et taxes) à des
sociétés de recyclage agréées par le Ministère en charge de l’environnement)
2.7. Avantages fiscaux au titre du réinvestissement en dehors de l’entreprise

au capital initial ou à son augmentation :
Sont totalement déductibles, dans la limite du revenu ou du bénéfice soumis à l'impôt, les
revenus ou les bénéfices réinvestis dans la souscription au capital initial ou à son
augmentation.
❖ Le bénéfice de ces dispositions est subordonné à la satisfaction outre des conditions

suivantes :
✓ La tenue d’une comptabilité conformément à la législation comptable des entreprises
pour les personnes exerçant une activité industrielle ou commerciale ou une profession
non commerciale telle que définie par le présent code,
✓ L’émission de nouvelles actions ou parts sociales,
✓ La non réduction du capital souscrit pendant une période de cinq ans à partir du 1er
janvier de l’année qui suit celle de la libération du capital souscrit, sauf en cas de
réduction pour résorption des pertes,
- 48 -
✓ La production par les bénéficiaires de la déduction, à l'appui de la déclaration de

l’impôt sur le revenu des personnes physiques ou de l’impôt sur les sociétés, d’une
attestation de libération du capital souscrit ou de tout autre document équivalent,
✓ La non cession des actions ou des parts sociales qui ont donné lieu au bénéfice de la
déduction, avant la fin des deux années suivant celle de la libération du capital
souscrit,
✓ La non stipulation dans les conventions conclues entre les sociétés et les souscripteurs
de garanties hors projet ou de rémunérations qui ne sont pas liées aux résultats du
projet objet de l’opération de souscription,
✓ L’affectation des bénéfices ou des revenus réinvestis dans un compte spécial au passif
du bilan non distribuable sauf en cas de cession des actions ou des parts sociales ayant
donné lieu au bénéfice de la déduction, et ce, pour les sociétés et les personnes
exerçant une activité industrielle ou commerciale ou une profession non commerciale
telle que définie dans le présent code.
3. Les avantages financiers :

Dégrèvement financier :
La souscription au capital initial ou augmenté des entreprises y compris reprise des entreprises
en difficultés économiques durant la phase judiciaire, ouvre droit à un dégrèvement financier
de 100% du montant investit avec un minimum d’impôt pour les entreprises totalement
exportatrices.
Les souscriptions au capital des entreprises ayant une déclaration d’investissement avant le
1er Avril 2017 bénéficient des dégrèvements conforment au CII à condition de la libération
du capital souscrit au plus tard le 31 décembre 2017 et de l’entrée en activité effective de
l’investissement au plus tard le 31 décembre 2019.
4. Les avantages liés au personnel :
4.1. Régime de change non résident :
Accordé sous la double condition : Régime totalement exportateur et capital détenue par des
non-résidents pour au moins 66%.
- 49 -
4.2. Avantages de recrutement des cadres étrangers sans visa de travail :
La loi accorde aux entreprises la possibilité de recruter des étrangers à hauteur de 30 % du

nombre total des cadres. Cependant à partir de la 4éme année de la constitution ou entrée en
production, le quota susvisé est rabaissé à 10%. Dans tous les cas, la société a droit de recruter
4 cadres étrangers et les nouvelles dispositions s’appliquent aux sociétés créées à partir du 1er
Avril 2014.
Tandis qu’avant le 1er Avril 2017 ces sociétés avaient le droit de recruter que 4 cadres
étrangers en plus du gérant.
4.3. Les Avantage aux gérants et cadres étrangers :
Avantage fiscal : Droit d’imposition au taux de 20 %
Avantage social : Droit d’option d’affiliation à une de sécurité sociale étrangère
4.4. Les Avantages douanier accordés aux gérants et cadres étrangers :
Droit d’imposition d’un véhicule de tourisme et des effets personnels en hors droits et taxes
avec un maximum de 10 véhicules par société.
- 50 -
CHAPITRE 3 : PARTIE PRATIQUE
- 51 -
Chapitre 3 : Partie pratique
Section1 : Epargner : Le compte d’épargne en action
A ce niveau, on va montrer la différence de l’impôt sur le revenu dû entre celui qui a choisi
d’investir en compte d’épargne en action et d’optimiser son résultat fiscal et autre de payer
son impôt sur la procédure régulière.
Mr Ahmed est un avocat marié ayant en charges 3enfants. A un revenu annuel de 50 000
dinars.
Salaire brut 50 000,000

Frais professionnel (10%) 5 000,000
Déductions communes 315,000
Salaire imposable 44 685,000
1ére cas : Mr Ahmed ne vient pas de bloquer une somme d’argent en CEA :
Barrême Tranche Taux IR IR cumulé

De 0 à 5000 dinars 5 000,000 0% 0,000 0,000
De 5.000,001 à 20.000 dinars 15 000,000 26% 3 900,000 3 900,000
De 20.000,001 à 30.000 dinars 10 000,000 28% 2 800,000 6 700,000
De 30.000,001 à 50.000 dinars 14 685,000 32% 4 699,200 11 399,200
Si Mr Ahmed ne vient d’optimiser, il va payer 11 399,2 dt comme impôt sur les revenues de
l’année 2016.
2éme cas : Mr Ahmed va optimiser en bloquant une somme d’argent en compte d’épargne en
action
Selon le minimum de l’article 12 bis du code de l’IRPP et de L’IS ; Mr Ahmed doit payer au
moins 45% de L’impôt dû :
➢ 45% * 11 399.2 = 5 129,64
- 52 -
5 129.64 / 28% = 1 436,299 Dinars

1 436.299 + 15 000 + 5 000 = 21 436.299 Dinars
Pour optimiser Mr Ahmed doit placer :

44 685 -21 436 .299 = 23 248,701
Pour conclure si Mr Ahmed va bloquer un montant de 23 248. 701 Dinars en CEA il va payer
que 5 129 .64 dinars de l’impôt du au lieu de 11 399.2 dinars.
- 53 -
Section 2 : Quelle forme juridique ?
Dans cette section on va voir l’effet de la forme juridique sur le résultat comptable en premier
lieu et par la suite sur le résultat fiscal et l’impôt du sur les bénéfices.
Prenant l’exemple d’une personne physique qui exerce une activité commerciale est
confrontée entre deux choix d’une forme juridique.
1ére cas : Adoptée un Société individuelle :
31-déc-16
Résultat de l'activité net comptable 43 982,54

Réintégrations 20 201,71
Amendes et pénalités 3 552,39
Contribution conjoncturelle 3 733,82
IRPP 12 915,50
Résultat Fiscal 64 184,24
Contribution conjoncturelle 7,5% 4 813,82
Déductions Communes -150
Chef de famille -150
Résultat imposable 64 334,24
Résultat fiscal arrondi au Dinar Supérieur 64 335,00
Impôt sur les revenus
0_____________1 500 1 500,00 0% 0
1 501_________5 000 3 500,00 15% 525
5 001________10 000 5 000,00 20% 1 000,00
10 001_______20 000 10 000,00 25% 2 500,00
20 001_______50 000 30 000,00 30% 9 000,00
50000 14 335,00 35% 5017,25
64 335,00 18 042,25
Minimum 0,2% CA brut 0,2% *507995,8 1 015,99
Acomptes provisionnels payés -9 900,000
Retenues à la source -351,936
Impôt sur les revenus à payer 7 790,31
Contribution conjoncturelle 7,5% 3 733,82
Tableau 1 : Tableau de la détermination fiscale d’une société individuelle
- 54 -
2eme cas : adopter une société unipersonnelle à responsabilité limitée
31-déc-16
RESULTAT COMPTABLE DE L'EXERCICE
AVANT IMPOT 29 582,539
REINTEGRATION 20 201,705
Impôt sur le revenu 12 915,500
RESULTAT FISCAL 49 784,244
Contribution conjoncturelle au taux de 7,5% 3 733,818

IMPOT AU TAUX 25% 12 446,061
Retenue à la source -351,936
ACOMPTE PROVISIONNELS PAYES -9 900,000
IMPOT SUR LES SOCIETES A PAYER 2 194,125
Tableau 2 : Tableau de la détermination de la résultat fiscale d’une société SUARL
En exerçant la même activité en un résultat comptable différent entre le 1ére cas qui a adopté
la forme juridique individuelle et l’autre qui a adopté la SUARL. Cette différence est dû au
droit de déduction de la charge salariale du gérant pour les SUARL qui est estimé à 14 400
dinars annuellement (1 200 dinars mensuellement), qui a influée par la suite le résultat fiscal
de deux entreprises.
En calculant l’impôt sur le revenu pour le premier cas, l’impôt est égal à 18 024.5 dinars ;
tandis que pour le deuxième cas la société SUARL va payer 12 446.061 dinars en tant qu’un
impôt sur la société.
➢ En adoptant la SUARL la société va récupérer :
✓ 5 596,189 en tant qu’un impôt sur la société
✓ 1 080,000 en tant qu’une contribution conjoncturelle
- 55 -
Section 3 : Où s’implanter ?
Au niveau de cette section, on va voir l’influence des incitations financières et fiscales sur le
cout d’investissement accordées par l’état aux entreprises implantées dans la 2émé groupe de
zone de développement régionale par rapport aux autres zones.
Pour une société X dont le cout d’investissement est comme suivi :
Montant en Dinars
TERRAIN Terrain 585 000

CONSTRUCTION De 1 200 m2 495 000
Construction 400 000
Aménagements des constructions 95 000
MATERIEL INDUSTRIEL 290 250
01 presse mécanique 19 500
01 presse hydraulique 97 500
02 Tourneurs 39 000
03 Hautes aspirantes 39 000
01Reveteuse mécanique hydraulique 14 500
03 Banderoleuses 9 750
03 Etiqueteuses 39 000
04 Convoyeurs 32 000
MATERIEL LOCAL 382 000
Matériel Informatique 10 Ordinateurs 02 serveurs réseau 39.000
02 Compresseurs 97.500
2 Chariots élévateurs 78.000
5 Transpalettes 11.700
01Transformateur électrique 39.000
Matériel Roulant 01Camionette 36 000
FRAIS D'APPROCHE ET
DIVERS mobilier, Logiciels 85 000
Fonds de roulement Fonds de roulement 300 000
TOTAL DES INVESTISSEMENTS 2 173 250
Tableau 3 : Cout d’investissement de la société X
➢ Si la société va s’implanter à Mednine « Zone de développement de 2émé group »

Elle va bénéficier :
o Un prime d’investissement de développement régionale au taux de 30% sur le
total du cout d’investissement.
➢ Si elle va investir dans une autre région que la 2émé groupe elle va pas bénéficier
d’aucune prime liée aux développent régional
- 56 -
1 cas 2cas
Investissement initiale 2 173 250 2 173 250
Prime d'investissement 30% 651 975 0
Cout d'investissement du
projet 1 521 275 2 173 250
On peut remarquer que l’implantation dans le développement régional nous donne

l’opportunité d’économiser 651 975 du cout d’investissement de projet.
Ainsi après l’entrée en activité, il nous l’avantage de :
➢ Exoration de la charge patronale pendant les dix premières années.
➢ Déduction totale de l’assiette de l'impôt sur le revenu des personnes physiques ou

de l'impôt sur les sociétés, les revenus ou les bénéfices provenant des
investissements directs pendant les dix premières années à partir de la date
d’entrée en activité effective pour le deuxième groupe des zones de
développement régional.
➢ Après l’expiration de la période d’exonération, Le taux d’impôt sur ces sociétés

est de 10% sur les bénéfices.
- 57 -
Section 4 : Qui recruter ?
Le choix de l’entreprise de ses employées dépend notamment de la charge salariale et fiscale

due au recrutement de l’employée . Pour ceci on a pris le cas de deux personnes qui touche le
même salaire net et occupe les mêmes taches au sein d’une même entreprise ; la seule
différence que l’une a conclu un contrat d’une durée déterminée et l’autre d’un contrat SIVP.
➢ Un conrat CDD :
Salaire de Base
Annuelle 7 645,389
Prime de transport 216,672
Prime de présence 48,480
Indemnité différentielle 2 742,931
Salaire Brut 10 653,472
Cotisation sociale CNSS 977,989
IRPP 1 689,483
Salaire Net 7 986,000
Fiche de paie annuelle d’un CDD
Salaire net 7 986,000

Cotisation patronale CNSS 1 818,548
TFP 213,069
FOPROLOS 106,535
IRPP 1 689,483
Charge salariale supporté par
11 813,635
l'entreprise
Charge salariale d’un CDD
- 58 -
➢ Un contrat SIVP :
JOURNAL DES INDEMNITES DE STAGE SIVP 2016

Du 26/05/2013 au 25/06/2013
Ca té g o rie DUREE DU S itua tio n Indemnité Prime

Ma tric ule Nom & Prénom Matricule CNSS Qualification DATE CONTRAT N° CIN Nb . Jour W Salaire Brut Salaire Net
Ec he lo n CONTRAT Fa milia le mensuelle exeptionnel
001 SIVP 01/01/2016 12 C 312 7 980,000 7 980,000 7 980,000
7 980,000 0,000 7 980,000 7 980,000
Salaire de Base Annuelle 4 977,917

Prime de transport 216,672
Prime de présence 48,480
Indemnité différentielle 2 742,931
Salaire Brut 7 986,000
Cotisation sociale CNSS 0,000

IRPP 0,000
Salaire Net 7 986,000
Fiche de paie annuelle d’un SIVP
Salaire net 7 986,000

Cotisation patronale CNSS 0,000
TFP 0,000
FOPROLOS 0,000
IRPP 0,000
Charge salariale supporté par
7 986,000
l'entreprise
Charge salariale d’un SIVP
Pour le même net à payer donner à deux personnes différentes qui occupe le même
poste : l’entreprise récupère annuellement de 3 827.635 Dinars grâce à l’avantage
donné par le bureau d’emploi et travail indépendant comme suit :
- 59 -
✓ Cotisation patronale CNSS annuelle : 1 818,548

✓ TFP annuel : 213,069
✓ FOPROLOS annuel : 106,535
✓ IRPP annuel : 1 689,483
Alors l’avantage de recruter un employé avec un contrat SIVP d’une durée d’un ans ou plus
va permettre à l’entreprise d’économiser les frais dégagé pour rembourser un employé avec
un contrat de CDD ou CDI.
- 60 -
Section 5 :A qui vendre ?
Grace à certains clients, l’entreprise peut bénéficier de plusieurs avantages fiscaux et

financiers. Pour montrer cette différence on a pris les états financiers de la société X ; et on
recalculer le tableau de la détermination du résultat fiscale pour trois cas
Son état de résultat de 2016 est représenté comme suit :
Société X 3
ETAT DE RESULTAT Exercice clos le Exercice clos le

(Montants exprimés en DT) NOTE 31 décembre 2016 31 décembre 2015
PRODUITS D'EXPLOITATION Revenus 13 7 700 165,606 8 064 760,209
Autres produits d'exploitation 14 9 119,488 8 847,928
Total des produits d'exploitation 7 709 285,094 8 073 608,137
CHARGES D'EXPLOITATION Variations de stocks de produit finis -52 807,981 13 541,017
Achats d'approvisionnements consommés 15 4 557 259,948 4 988 406,740
Frais de personnel 16 659 253,747 622 132,016
Dotations aux amortissements et aux provisions 17 257 722,545 244 864,274
Autres charges d'exploitation 18 1 484 528,492 1 166 918,469
Total des charges d'exploitation 6 905 956,751 7 035 862,516
Résultat d'exploitation 803 328,343 1 037 745,621
Charges / Produits Financiers nets 19 -75 817,286 -31 312,817

Produits des placements - -
Autres gains ordinaires 20 4 002,516 1 976,737
Autres pertes ordinaires 21 121 095,277 320,665
Résultat des activités ordinaires avant impôt 22 762 052,868 1 070 714,510
Contribution conjoncturelle 63 445,725 -
Résultat net de l'exercice 23 698 607,143 1 070 714,510

0,000 0,000
(Voir les notes ci-jointes afférentes aux états financiers)
- 61 -
1ére cas : L’entreprise totalement exportatrice :

Exercice clos au 31/12/2016
Valeur en Dinars
Résultat comptable de l'exercice 698 607,143
Réintégrations :
Amortissement exceptionnel du Fonds de commerce 79 050,000
Perte de change non matérialisée 118 062,151
Contributions conjoncturelle 63 445,725
Déductions :
Reprise sur provisions -8 573,020
Gain de change non matérialisé -106 669,248
Résultat fiscal 845 943,826
Résultat fiscal de l'exercice arrondi au dinars inférieur 845 943,000
Déduction des bénéfices provenant de l'exportation (loi 93-120

-845 943,000
du 27 décembre 1993)
Résultat fiscal -
Impôt sur les sociétés à liquider / à reporter -
Tableau 4 : Tableau de la détermination fiscale de la société totalement exportatrices
➢ Selon loi 93-120 du 27 décembre 1993, les entreprises totalement exportatrices ont le
droit de déduction de l’assiette de l’impôt sur la société les revenus provenant de
l’exportation pendant 10 ans.
- 62 -
2émé cas : la société vend la totalité de sa production sur le marché étranger et ce après
l’expiration de dix ans :
Après dix ans de production et de vente sur le marché étranger ; les sociétés totalement
exportatrices vont être soumis au taux de 10% sur son résultat fiscale en tant qu’un impôt sur
la société.
Exercice clos au 31/12/2016
Valeur en Dinars
Réintégrations :
Déductions :
Impôt sur les sociétés à liquider au taux de 10% 84 594,30
Tableau 5 : Tableau de la détermination fiscale de la société totalement exportatrices après l’expiration de

l’avantage
- 63 -
3éme cas : La société X vend la totalité de sa production sur le marché locale :

Dans ce cas, la société est imposable au taux de 35% sur la basse de l’assiette de l’impôt sur
la société.
Valeur en Dinars
Réintégrations :
Déductions :
211 485,750
Impôt sur les sociétés à liquider au taux de 25%
Tableau 6 : Tableau de la détermination fiscale de la société qui vend la totalité de sa production sur le
marché locale
En adoptant une société l’entreprise va bénéficier de 10 d’exonération de l’impôt sur la

société (1éré cas) et après cette période d’exonération elle va être soumis à 10%(2émé cas).
Tandis que pour les sociétés qui vend sur le marché local elle va être soumis au taux de 25%.
Ainsi la société va payer son impôt sur la société au :
✓ 0 dinars pour le premier cas
✓ 84 594,30 pour le deuxième cas
✓ 211 485,750 pour le troisième cas
En plus de l’avantage accordé au niveau de l’impôt sur la société pour les entreprises
exportatrices ; l’état les accordes :
- 64 -
✓ Reduction du la retenue à la source de 2.5% au lieu de 5% et 0.5% au lieu de 1.5%.
✓ Exonération du TFP et FOPROLOS

✓ Achat en suspension de la TVA :
✓ Avantages fiscaux au titre du réinvestissement en dehors de l’entreprise au capital
initial ou à son augmentation
- 65 -
CONCLUSION GENERALE
- 66 -
CONCLUSION GÉNÉRALE
Booster notre Economie est crucial pour assurer la pérennité de notre démocratie et notre
sécurité. Dans ce cadre, le code d’investissements se présente comme la pierre angulaire de la
vision de l’Etat en matière de développement économique.
Mais malgré les incitations fiscales et financières accordés par l’état aux entreprises ;
l`investissement dans le secteur privé tunisiens ou étrangers est jugé actuellement insuffisant
pour atteindre les objectifs de l’état : la croissance économique « PIB », l’équilibre du solde
de commerce et la diminution du taux de chômage et du taux d’inflation.
Ceci est dû d’une part à la faite que l’aspect fiscal ne constitue qu’un aspect dans la prise de
décision pour les entreprises. En effet pour investir l’entreprise doit prendre en considération
d’autre facteur comme le facteur humain, l’environnement, la main d’œuvre qualifiée, la
stabilité sociale et politique, la sécurité, l’infrastructure (routes, autoroutes), le transport
(routier, aérien, maritime), la qualité de vie, les disponibilités des financements….
D’autre part à la capacité réduite des entreprises à créer des emplois de qualité, d’où le
chômage tandis que le coût des avantages pour la création d’un emploi est égal à 30 000
dinars.
Dans ce travail nous avons essayé de présenter les choix auxquels les investisseurs sont
confrontés pour pouvoir optimiser et c’est à travers les consultations d’ordre fiscales
auxquelles j’ai assisté durant mon stage au sein du cabinet Bergaoui Consulting, que j’ai pu
m’approfondir en la matière.
Pour clôturer ce mémoire, nous avons procédé à une partie empirique dont la finalité est de
mieux expliquer les apports de l’optimisation, ceci en effectuant une analyse comparative
entre la situation d’une même entreprise avant et après optimisation pour chaque cas de
figure.
- 67 -
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Organigramme du cabinet Bergaoui Consulting .................................................. - 7 -
Figure 2 : Les zones de développement régionale .............................................................. - 34 -
- 68 -
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Tableau de la détermination fiscale d’une société individuelle ....................... - 54 -
Tableau 2 : Tableau de la détermination de la résultat fiscale d’une société SUARL ........ - 55 -
Tableau 3 : Cout d’investissement de la société X .............................................................. - 56 -
Tableau 4 : Tableau de la détermination fiscale de la société totalement exportatrices ..... - 62 -
Tableau 5 : Tableau de la détermination fiscale de la société totalement exportatrices après
l’expiration de l’avantage .................................................................................................... - 63 -
Tableau 6 : Tableau de la détermination fiscale de la société qui vend la totalité de sa
production sur le marché locale .......................................................................................... - 64 -
- 69 -
BIBLIOGRAPHIE
Code :
- Code de l’Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques et de l’Impôt sur les Sociétés.
- Code d’investissement
Loi :
- Loi n° 2017-8 du 14 février 2017, portant refonte du dispositif des avantages fiscaux.
Décret :
- Décret n° 2017-358 du 9 mars 2017, fixant les programmes du fonds national de
l'emploi.
- Décret n° 2009-349 du 9 février 2009, fixant les programmes du fonds national de
l’emploi.
- Décret n° 2011-621 du 23 mai 2011, modifiant et complétant le décret n° 2009-349 du
9 février 2009 fixant les programmes du fonds national de l'emploi,
l’emploi.
- Décret n°2011-621 du 23 mai 2011, modifiant et complétant le décret n° 2009-349 du
9 février 2009 fixant les programmes du fonds national de l’emploi.
- Décret n°2011-1 du 23 mai 2011, modifiant et complétant le décret n° 2009-349 du 9
février 2009.
- Décret n° 2009-349 du 9 février 2009.
- Décret n°2011-621 du 23 mai 2011, modifiant et complétant le décret n° 2009-349 du
9 février 2009.
l’emploi.
- Décret 2010-87 du 20 janvier 2010, modifiant et complétant le décret n°2009-349 du 9
février 2009 fixant les programmes du Fonds National de l'Emploi.
- Décret 2011-98 du 11 janvier 2011, modifiant et complétant le décret n°2009-349 du 9
février 2009 fixant les programmes du Fonds National de l’Emploi.
- 70 -
TABLE DES MATIERES

Introduction générale ............................................................................................................. - 2 -
Chapitre 1. Introduction De La Structure D’Accueil ............................................................ - 5 -
Section 1 : Présentation du Cabinet Bergaoui Consulting ................................................ - 5 -
Section 2 : Les taches effectuées au cours du stage .......................................................... - 8 -
1. Les missions d’audit : ............................................................................................ - 8 -
2. Les missions de consulting :.................................................................................. - 9 -
3. La saisie comptable : ........................................................................................... - 10 -
4. Elaboration des déclarations fiscales : ................................................................ - 11 -
5. Gestion de la Paie et déclaration sociale : ........................................................... - 12 -
6. Constituions juridique d’une société : ................................................................. - 13 -
6.1. Recette des Finances : ................................................................................... - 13 -
6.2. Le bureau de contrôle des impôts :................................................................ - 13 -
6.3. Greffe du Tribunal : ....................................................................................... - 13 -
6.4. Imprimerie Officielle de la République Tunisienne : .................................... - 14 -
6.5. Greffe du Tribunal ......................................................................................... - 14 -
Chapitre 2 : Optimisation fiscale et financière .................................................................... - 16 -
Section 1 : épargner ou investir ? .................................................................................... - 16 -
1. Epargner : ............................................................................................................ - 16 -
1.1. Compte Epargne en Actions (CEA) .............................................................. - 16 -
1.1.1. Définition : ............................................................................................. - 16 -
1.1.2. Caractéristiques : .................................................................................... - 16 -
1.1.3. Les avantages : ....................................................................................... - 17 -
1.1.4. Limites : ................................................................................................. - 18 -
1.2. Epargner dans des comptes spéciaux d’épargne : ......................................... - 18 -
2. Investir :............................................................................................................... - 19 -
2.1. Les avantages financiers : ............................................................................. - 19 -
2.1.1. Définitions : ........................................................................................... - 19 -
2.1.2. La prime de l’augmentation de la valeur ajoutée et de la compétitivité : . - 20
-
2.1.3. La prime de développement de la capacité d’employabilité au titre de : - 22 -
2.1.4. La prime de développement durable au titre de lutte contre la pollution et la
protection de l’environnement : .......................................................................... - 22 -
2.2. Les avantages fiscaux : .................................................................................. - 23 -
2.2.1. Développement agricole : ...................................................................... - 23 -
2.2.2. Entreprises nouvellement créées : .......................................................... - 24 -
2.2.3. Encouragement des jeunes promoteurs : ................................................ - 25 -
2.2.4. les nouvelles technologies : ................................................................... - 25 -
Section 2 : Quelle forme juridique choisir ? ................................................................... - 28 -
1. Entreprise à un seul associé :............................................................................... - 28 -
2. Société à plusieurs associées : ............................................................................. - 29 -
3. Autres formes juridiques : ................................................................................... - 30 -
1. Avantage financiers : ........................................................................................... - 31 -
1.1. La prime de développement régional : .......................................................... - 31 -
1.2. La prime de développement de la capacité d’employabilité : ....................... - 32 -
1.3. La participation au capital : ........................................................................... - 32 -
2. Les Avantage fiscaux : ........................................................................................ - 32 -
2.1Les avantages fiscaux au titre de l’exploitation : ............................................... - 32 -
2.2. Les avantages fiscaux au titre du réinvestissement : ........................................ - 33 -
Section 4 : Acheter ou louer ? ......................................................................................... - 35 -
- 71 -
1. Acheter : .............................................................................................................. - 35 -
2. Leasing : .............................................................................................................. - 35 -
1. Les avantages communs : .................................................................................... - 36 -
1.1. Contrat de Dignité : ...................................................................................... - 36 -
1.2. Le Stage d’Initiation à la Vie Professionnelle « SIVP » : ............................. - 37 -
1.3. Le Contrat d’Insertion des Diplômés de l’Enseignement Supérieur « CIDES » : -
38 -
1.4. Le Contrat d’Adaptation et d’Insertion Professionnelle « CAIP » : ............. - 39 -
1.5. Le Contrat de Réinsertion dans la Vie Active « CRVA » : ........................... - 40 -
1.6. Le Programme du Service Civil Volontaire « SCV » : ................................. - 41 -
1.7. Le programme d’insertion des handicapés à la vie professionnel : ............... - 42 -
2. Les avantages spécifiques : ................................................................................. - 43 -
2.1. Les nouveaux promoteurs : ........................................................................... - 43 -
2.2. Entreprises implantées dans les Zones de Développement Régional............ - 43 -
2.3. Entreprises qui recrutent de nouveaux agents titulaires d’un diplôme de
l’enseignement supérieur : ...................................................................................... - 43 -
2.4. Les associations qui recrutent de nouveaux agents titulaires d’un diplôme de
l’enseignement supérieur (Article 21 loi de finances 2005). .................................. - 44 -
2.5. Entreprises du secteur privé qui procèdent, dans le cadre d’un contrat de
réinsertion dans la vie professionnelle : .................................................................. - 44 -
2.6. Les petites entreprises dont l’Investissement est < 50 000dinars : ............... - 44 -
Section 6 : A qui vendre ? ............................................................................................... - 45 -
1. Définition : .......................................................................................................... - 45 -
2. Les avantages fiscaux : ........................................................................................ - 47 -
2.1. Le régime d’imposition : ............................................................................... - 47 -
2.2. Le régime des retenues à la source : .............................................................. - 47 -
2.3. Les taxes : ...................................................................................................... - 47 -
2.4. Agrément douanier : ...................................................................................... - 48 -
2.5. Achat en suspension de la TVA : .................................................................. - 48 -
2.6. Ventes sur le marché local : .......................................................................... - 48 -
2.7. Avantages fiscaux au titre du réinvestissement en dehors de l’entreprise au
capital initial ou à son augmentation : ..................................................................... - 48 -
3. Les avantages financiers : ................................................................................... - 49 -
4. Les avantages liés au personnel : ............................................................................ - 49 -
4.1. Régime de change non résident :...................................................................... - 49 -
4.2. Avantages de recrutement des cadres étrangers sans visa de travail :........... - 50 -
4.3. Les Avantage aux gérants et cadres étrangers : ............................................. - 50 -
4.4. Les Avantages douanier accordés aux gérants et cadres étrangers : ............. - 50 -
Chapitre 3 : Partie pratique.................................................................................................. - 52 -
Section1 : Epargner : Le compte d’épargne en action .................................................... - 52 -
Section 2 : Quelle forme juridique ? ............................................................................... - 54 -
Section 5 :A qui vendre ? ................................................................................................ - 61 -
Conclusion générale ............................................................................................................ - 67 -
Liste des FIGURES ............................................................................................................. - 68 -
LISTE DES TABLEAUX ................................................................................................... - 69 -
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................. - 70 -
TABLE DES MATIERES .................................................................................................. - 71 -
ANNEXES .......................................................................................................................... - 73 -
- 72 -
ANNEXES
Annex 1 : Bilan de la société X en 2016
Société X 1
BILAN - ACTIFS
ACTIFS NON COURANTS
Actifs immobilisés Immobilisations incorpore lle s 11 846,300 133 820,800
moins amortisse me nts -9 615,893 -45 478,077
2 2 230,407 88 342,723
Immobilisations corpore lle s 1 940 533,822 1 875 227,559
moins amortisse me nts -1 104 716,518 -856 671,789
2 835 817,304 1 018 555,770
Immobilisations financiè re s 36 296,500 24 036,500
moins amortisse me nts - -
3 36 296,500 24 036,500
Total des actifs immobilisés 874 344,211 1 130 934,993
Total des actifs non courants 874 344,211 1 130 934,993
ACTIFS COURANTS Stocks 4 953 261,880 751 314,172

moins provisions - -
953 261,880 751 314,172
Clie nts e t compte s rattaché s 5 3 226 786,172 1 922 311,985
Autre s actifs courants 6 639 220,690 263 016,631

Place me nts e t autre s actifs financie rs 91 508,766 1 080 645,637
moins provisions - -
91 508,766 1 080 645,637
Liquidité s e t é quivale nts de liquidité s 7 769 265,693 803 126,807
Total des actifs courants 5 680 043,201 4 820 415,232
TOTAL DES ACTIFS 6 554 387,412 5 951 350,225
Société X 2
BILAN - CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS

CAPITAUX PROPRES Capital social 10 000,000 10 000,000
Ré se rve lé gale 1 000,000 1 000,000
Ré sultats re porté s 2 159 117,442 1 088 402,932
Subve ntion d'inve stisse me nt 273,234 46 593,494

Total des capitaux propres avant résultat de l'exercice 2 170 390,676 1 145 996,426
Ré sultat ne t de l'e xe rcice 698 607,143 1 070 714,510
Total des capitaux propres avant affectation 8 2 868 997,819 2 216 710,936
PASSIFS
Provision pour risque e t charge s - 40 000,000
Passifs non courants Emprunts non courants 9 - 39 745,008
Total des passifs non courants - 79 745,008
Passifs courants Fournisse urs e t compte s rattaché s 10 3 373 752,841 2 387 272,251
Etat-Impôt e t taxe s 11 195 992,024 128 615,838
Autre s passifs courants 12 115 644,728 1 139 006,192
Concours bancaire s e t autre s passifs financie rs - -
Total des passifs courants 3 685 389,593 3 654 894,281
Total des passifs 3 685 389,593 3 734 639,289
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET PASSIFS 6 554 387,412 5 951 350,225
0,000 0,000
- 73 -

Optimisation Financière Et Fiscale

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Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

MASTER PROFESSIONNEL en Gestion Financière et Fiscale

Mémoire de fin d'études

Encadrant académique : Madame Nihed MRABET

Encadrant professionnel : Madame Narjess BERGAOUI, Expert-Comptable

Année universitaire 2016/2017

A mes parents pour leur amour inestimable, leur confiance, leur

A mes frères pour leur tendresse, leur complicité et leur présence.

A toute ma famille bien aimée.

A mes très chers amis pour leur présence et leur soutien.

Je remercie Madame Nihed MRABET, mon encadrant académique, pour toutes

Je tiens à remercier vivement Madame Narjess BERGAOUI, mon encadrant

Introduction générale ............................................................................................................. - 2 -

Le présent rapport s’intéresse à l’optimisation fiscale et financière, et se subdivise en trois

CHAPITRE I. INTRODUCTION DE LA STRUCTURE

Chapitre 1. Introduction De La Structure D’Accueil

Section 1 : Présentation du Cabinet Bergaoui Consulting

Ce cabinet est composé de professionnels aux profils complémentaires, disposant

Bergaoui Consulting garanti à ses clients et à l’occasion de chaque mission :

✓ La compétence requise : de par la formation de ses membres et leurs différentes

✓ Le contrôle qualité : Par l'exercice de ce contrôle, l’objectif est de s’assurer que le

✓ Le respect de la déontologie : tous les collaborateurs et membres sont tenus au secret

Par ailleurs, la structure permanente, la compétence technique et l'expérience professionnelle

➢ Expertise comptable et Audit financier :

• Commissariat aux comptes,

• Commissariat aux apports et à la fusion,

• Révision des procédures de contrôle interne,

• Assistance comptable et tenue de comptabilité,

• Mise en place et suivi de la comptabilité analytique,

• Mise en place de manuel comptable adapté à l’entreprise,

• Audit acquisition, fusion et scission,

• Evaluation des entreprises

• Consolidation des comptes

• Conception et mise en place de systèmes de contrôle de gestion,

• Diagnostic stratégique et financier,

• Mise en place de manuel de procédures,

• Diagnostics, assistance à la mise en place et suivi du programme de mise à

• Assistance pour la gestion des ressources humaines,

• Audit de la situation fiscale et identification des risques,

• Assistance du contribuable à l’occasion des vérifications,

• Gestion des dossiers en contentieux

• Assistance à la prévention et au redressement des entreprises en difficulté

• Business plan et étude stratégique,

• Assistance à la création d’entreprise : choix de la forme juridique, formalités

• Réalisation de toutes opérations : augmentation de capital, cession de parts,

La structure du cabinet est la suivante :

Figure 1 : Organigramme du cabinet Bergaoui Consulting

Section 2 : Les taches effectuées au cours du stage

1. Les missions d’audit :

L’audit est un ensemble des travaux conduits par un professionnel compétent et

L’audit consiste à vérifier :

✓ L’intégralité (Exhaustivité) : en vérifiant si toutes les opérations ont été

✓ L’exactitude : ce qui signifie que toutes les opérations réalisées par

✓ L’évaluation : il faut que toutes les opérations comptabilisées doivent être

✓ L’existence ou la réalité : Cet objectif signifie :

Pour les éléments matériels (immobilisations stocks…) une réalité ou

✓ La présentation et l’information : les opérations doivent être présentées dans

2. Les missions de consulting :

➢ Avoir une vision objective de la situation de l'entreprise

➢ Bénéficier d'expériences diversifiées (nouvelles approches…)

➢ Contourner la difficulté à traiter des sujets jugés « sensibles »

➢ Créer une dynamique là où des ressources internes à l'entreprise peuvent ne pas

➢ Apporter des compétences et expériences techniques non maîtrisées en interne