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LA CONTRIBUTION DU CONTROLE
BUDGETAIRE A LA PERFORMANCE DE
L’ENTREPRISE
Encadré par :
Réalisé par :
CHAIMAA HADDANI
ACHRAF KASSIRA
1
UNIVERSITE IBN TOFAIL , FACULTE D’ECONOMIE ET DE GESTION
2020-2021
DEDICACE
2
REMERCIEMENT
Le présent travail a été réalisé dans le cadre d’un projet de fin d’étude,
à la faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales de
Kenitra, intitulé :
3
SOMMAIRE
DEDICACE------------------------------------------------------------------------------------------------2
REMERCIEMENT---------------------------------------------------------------------------------------3
SOMMAIRE-----------------------------------------------------------------------------------------------4
INTRODUCTION GENERALE------------------------------------------------------------------------5
1ER PARTIE : LA PRATIQUE DE CONTROLE BUDGETAIRE DANS LES
ENTREPRISES
CHAPITRE 1 --------------------------------------------------------------------------------------------8
SECTION 1 : NOTIONS DU BUDGET--------------------------------------------------------------8
1-1 DEFINITION DU BUDGET-------------------------------------------------------------------8
1-2 LES CARACTERISTIQUES ET LES AVANTAGES DU BUDGET------------------10
1-3 LES TYPES DE BUDGET--------------------------------------------------------------------11
CHAPITRE 2--------------------------------------------------------------------------------------------19
SECTION 1 : CONTROLE BUDGETAIRE--------------------------------------------------------19
1-1 HISTORIQUE DU CONTROLE BUDGETAIRE----------------------------------------19
1-2 NOTIONS DU CONTROLE BUDGETAIRE---------------------------------------------20
1-3 LES FONCTIONS DU CONTROLE BUDGETAIRE-----------------------------------23
1-4 LES ETAPES DU CONTROLE BUDGETAIRE-----------------------------------------24
1-5 LES MODALITES DU CONTROLE BUDGETAIRE-----------------------------------25
4
INTRODUCTION GENERALE
L’entreprise est une structure économique et sociale qui a pour objectif la rentabilité et la
continuité sur le marché, ceci passe nécessairement par l’amélioration de la performance.
Mais dans un environnement qui se caractérise par l'incertitude et une concurrence intense,
aussi par des différents changements et contraintes internes qu’externes qui peuvent mettre la
performance de l’entreprise en danger, les dirigeants sont toujours soucieux d’atteindre les
objectifs.
Et pour faire face aux turbulences de l’environnement il est nécessaire de mettre en place un
système de contrôle. Ce dernier est un processus de pilotage de la performance, exercé par les
responsables opérationnels d’une entreprise avec l’appui de leur contrôleur de gestion.
En effet le contrôle de gestion constitue une réponse jugée essentielle à un moment donné
pour piloter l’organisation, La définition classique du contrôle de gestion le décrit comme :
« le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées
avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de l’organisation » 1. En effet, le
contrôle de gestion tient une grande place pour une gestion transparente de l’entreprise, et
c’est aussi une fonction indispensable au service de la performance de l’entreprise. « Avoir
confiance c’est bien, mais contrôler c’est mieux ».
1
ANTHONY ROBERT NEWTON (1965) « La fonction contrôle de gestion » ( p 17 )
5
budgétaire est un outil de reculer au passé dans l’espoir de sauter dans le futur et permet de
savoir où l’on va et d’éviter de gérer à l’aveuglette. La gestion budgétaire occupe une place
prédominante parmi les techniques de contrôle de gestion qui sont susceptible d’être utilisé
pour facilite et améliorer la prise de décision a l’intérieure de l’entreprise. La technique
budgétaire est définie comme étant un mode de gestion consistant à traduire en programme
d’actions chiffrées (budget) les décisions prises par la direction avec la participation des
responsables. Elle suppose la définition d’objectifs, une structure englobant l’ensemble des
activités de l’entreprise, la participation et l’engagement des responsables des centres de
responsabilité et la mise en place d’un contrôle budgétaire. Ce dernier permet de comparer les
réalisations avec les prévisions, déceler les écarts significatifs, les analyser et prendre des
mesures correctrices. Il permet également de vérifier la performance des différents centres de
responsabilité.
Notre présentation va porter sur le contrôle budgétaire comme étant un outil indispensable de
performance ainsi que sa pratique au sein de l’entreprise, tout en traitant la problématique
suivante :
6
1er partie :
La pratique du contrôle
budgétaire dans les
entreprises
CHAPITRE 1 :
NOTIONSNOTIONS DU 1-1 Définition du budget
BUDGET 1-2 Les caractéristiques et les avantages du
DU
BUDGET
budget
1-3Les types de budget
1-4Définition du budget
1-5 Les caractéristiques et les avantages du
budget
LE
1-6 Les types
1-1Les de budget
prévisions
PROCESSUS 1-2Définition
1-7 La budgétisation
du budget
BUDGETAIRE 1-8
1-3 Les caractéristiques et les avantages du
Le contrôle
budget
1-9Les types de budget
1-10 Définition du budget
1-11 Les caractéristiques et les
CHAPITRE 2:
avantages du budget
1-12 Les types de budget
1-1Historique du contrôle budgétaire
LE CONTROLE 1-2 Notion du contrôle budgétaire
BUDGETAIRE
1-3 Les fonctions du contrôle budgétaire
1-4 Les étapes du contrôle budgétaire
1-5 Les modalités du contrôle budgétaire
7
CHAPITRE 1
INTRODUCTION
Le budget est l’expression économique des plans d’actions pour l’année avenir afin d’allouer
les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixé. Le budget est alors perçu comme un
dispositif simplificateur de la prise de décisions et un écran contre l’incertitude.
Dans ce chapitre, nous commencerons, d’abord, par définir le budget, ses caractéristiques et
ses avantages, ainsi que les différents types de budgets.
Ce chapitre sera consacré aussi aux différentes étapes renfermant le processus budgétaire.
NOTION DU BUDGET
1 Définition du budget :
Le « budget » est une expression anglaise qui provient du mot français « bougette » ,
désignant en moyen âge le coffre ou le sac dans lequel le voyageur emportait ses effets
personnels.
Le terme a acquis son sens actuel « budget », qui désignait l’expression quantitative et
financière d’un programme d’action envisagé pour une période donnée.
Le budget est un outil de gestion très utilisé par les entreprises européennes. Souvent
synonyme de « bonne gestion », il occupe une place centrale au sein du système de contrôle
de gestion
2
M. GERVAIS (1991) « Contrôle de gestion et stratégie de l’entreprise» (p17)
8
1
Pour H BOUQUIN3 (1986), le budget est « l’expression comptable et financière
des plans d’action retenus pour que les objectifs visés et les moyens disponibles
sur le court terme convergent vers la réalisation des plans opérationnels » .
Pour D. LECLERE4 (2012), le budget représente alors « la traduction ou le
chiffrage en unité monétaire de la mise en œuvre d’un programme »
Pour ROBERT N. ANTHONY (1988) 5 ,le budget est « un plan pour l'année à
venir généralement exprimé en termes monétaires »
Pour N.GUEDJ 6 (1996) « Les budgets sont alors des plans d’action, des facteurs
de performance car de cohérence par rapport à la stratégie »
Planification
Contrôle
Communication
Coordination
Evaluation des performances individuelles et collectives
Motivation
Décentralisation de la décision
Le budget devient donc une notion de Droit public : chaque ministère dispose d’un
« enveloppe budgétaire » dans laquelle il peut puiser.
Le vote des budgets permettait à l’époque d’arrêter les dépenses et les recettes : une dépense
ne pouvait être dégagée que si elle été prévue dans le cadre d’une ligne budgétaire.
3
H BOUQUIN (1986) «Contrôle de gestion»
4
D. LECLERE4 (2012) «L'essentiel de la gestion budgétaire » (p16-17)
5
ROBERT N. ANTHONY (1988) « La fonction contrôle de gestion » (p17)
6
N.GUEDJ (1996) « Contrôle de gestion » ( p.245-248)
9
1
2 Caractéristiques et avantages du budget :
Cela signifie qu'ils sont conçus pour permettre les fonctions de finalisation, pilotage, post
évaluation, à court terme, généralement annuel.
Cela signifie qu'ils permettent à l’entreprise de s’assurer que ses choix sont rationnels. Il
oblige les responsables à faire des études avant de prendre des décisions.
Aucun instrument de contrôle n'échappe à cette contrainte générale dans les organisations : il
faut parvenir à intégrer :
7
HENRI BOUQUIN (1992) « La maitrise des budgets dans l’entreprise » (p : 15,16,17)
8
Ceteris Paris www.ceteris.ma (p 18)
10
1
Les déclinaisons en activités qui en résultent
Les comportements des personnes qui, à un titre ou à un autre, interviennent dans le
processus sous contrôle...ne serait-ce que pour donner leur avis.
Cette diversité souligne la richesse de la méthode budgétaire, elle est pour une grande part de
la variété du mode d’application dans la pratique pour chaque entreprise, selon sa structure, sa
direction et la nature de ses problèmes de gestion sous généralisée de façon abusive.
Il s’agit ici de partir de la typologie dressée par H. Fayol qui distingue les six fonctions
essentielles dans une organisation et d’établir un budget pour chaque fonction avant de
centraliser.
Il y’ aura alors d’une part, les budgets fonctionnels ou opérationnels qui traduisent les actions
prévues dans les programmes d’activités et relatifs aux différents services :
11
1
D’autre part, les budgets financiers ou de synthèse qui traduisent les effets de la mise en
œuvre des budgets opérationnels. On cite comme exemple le budget de trésorerie.
Budgets
Budget de production
Compte de
résultat
Budget des
prévisionnel
approvisionnements
Bilan
Budget des frais généraux
prévisionnel
8
8
CLAUDE ALAZARD, SABRINE SEPARI ( 2010 )« Contrôle de gestion : manuel et applications », édition
Dunod, 2ème édition, Paris (p307-341)
12
1
3-1 Les budgets fonctionnels :
C’est le point de départ du processus prévisionnel : C’est la prévision des ventes futures
Le budget des ventes doit être réalisé par la fonction commerciale qui doit procéder au
chiffrage en volume et en valeur des ventes tout en précisant les prix unitaires par produit ou
famille de produit, par zone géographique par période (mois, trimestre) et par représentant.
Le budget des ventes, comme tous les autres budgets, doit être cohérant avec les objectifs et la
stratégie fixée par la Direction de l’entreprise.
Ce budget doit être établit de manière à ce qu’il respecte le budget des ventes. Il n’est pas
question de produire sans tenir compte des possibilités de ventes, il doit y avoir un ajustement
à l’équilibrage entre la production et la vente. Son établissement nécessite donc des
connaissances d’ordonnancement, de lancement et de programmation.
Qui recense les engagements à court terme qui découlent des projets d’investissement de
l’entreprise. Il se prépare en déterminant le coût des éléments d’actif immobilisé nécessaire à
13
1
l’entreprise ( frais d’établissement, immobilisations corporelles, immobilisations
incorporelles..)
L’analyse portera surtout sur les moyens de production avec l’évaluation des dépenses et
recettes générées par les nouvelles acquisitions.
Il est relatif aux services qui interviennent directement ou non dans l’exploitation. sont des
centres de responsabilité fonctionnels, centres de support ou de structure, qui livrent des
prestations aux autres services, en particulier aux services opérationnels: informatique,
finance, R&D, personnel, contrôle de gestion. Les budgets des services généraux sont de
simples reconductions des budgets antérieurs, majorés d’un pourcentage d’inflation.
Les charges engagées dans ces services sont indirectes et concernent l’entreprise et sont
difficile à contrôler et toujours pas évidentes à apprécier leur contribution et celle de leur
performance dans l’entreprise.
Dégage les résultats attendus des différents engagements budgétaires, facilite la comparaison
des résultats prévisionnels avec ceux de l’an passé.
14
1
LE PROCESSUS BUDGETAIRE
Malgré les critiques, la gestion budgétaire reste la méthode de contrôle de gestion la plus
utilisée par les entreprises. Mais alors que presque toutes les entreprises préparent un budget,
les pratiques varient considérablement
Le « processus budgétaire » est une série d’activité ordonnée, qui permettent d’apprécier la
réalisation d’un budget. « Classiquement, le processus de budgétisation peut être vu avant tout
comme un découpage de divers budgets, correspondants au découpage de l’entreprise en
centres de responsabilités »9 .
Dans la mesure où le système budgétaire est intégré dans le système de planification, on peut
décomposer le processus du système budgétaire en trois phases:
9
HELENE LÖNING ( 2008 ), « Le contrôle de gestion : organisations, outils et pratiques édition Dunod, 3ème
édition, Paris, P95.
15
1
1-1 Les prévisions :
Prévoir c’est avoir une vision claire du futur , donc la prévision est une attitude volontariste et
collective qui, s’appuyant sur une idée précise de départ et sur une analyse des contraintes
internes et externes et utilisant des méthodes statistiques et économiques permettant d’avoir
un aperçue du futur en fonction d’engagements ou d’objectifs préalables de l’entreprise.
En effet le terme prévoir au sens budgétaire doit sous-entendre les questions suivantes :
Pourquoi prévoir ?
Qui prévoir ?
Comment prévoir ?
16
1
1-1-2 Les prévisions à long et moyen terme :
Dans les usines où les entreprises qui font des prévisions à long et moyen terme le contrôleur
peut intervenir pour demander à la Direction de formuler des choix pour plusieurs stratégies
différentes à adopter.
1-2 La budgétisation :
Il s’agit de l’inscription des données résultantes des prévisions ; c’est traduire les prévisions
d’activité sous forme de programmes d’action établis sur les états appelés « budgets ».
Lors de cette phase, les responsables mettent en place le plan opérationnel . Par la suit, chaque
responsable élabore le budget qui offre les meilleures garanties pour atteindre les objectifs
fixés. Enfin, les budgets détaillés remontent vers les niveaux hiérarchiques supérieurs où sont
évaluées les propositions des subordonnés.
Les budgets sont établis pour des périodes relativement courtes, inférieures à l’année, une fois
les prévisions établies, on procède à la traduction des objectifs en valeur, en cours de période.
À ce niveau, soit le budget est approuvé, sous réserve de l’acceptation de la direction, soit le
projet est refusé et renvoyé pour un réexamen.
1-3 Le contrôle :
Cette troisième phase est intermédiaire. Sans contrôle, la gestion budgétaire perd la moyenne
partie de son intérêt, c’est une étape du système qui repose sur l’analyse des écarts entre les
éléments réels et le prévisionnel portant sur un domaine particulier (chiffre d’affaire, masse
salariale, coût, marge…).
Le contrôle est la comparaison permanente des résultats réels et des résultats prévisionnels
figurant au budget pour
1 - Rapprocher les prévisions des réalisations pour faire apparaître les écarts ainsi
définis :
Ecarts = Réalisation – Prévision
17
1
2 - Informer les différents niveaux hiérarchiques.
3 - Prendre les mesures correctives éventuellement nécessaires.
4 - Apprécier l'activité des responsables budgétaires.
Prévoir
11
Remise en cause des Choix des
Prévisions et Objectifs
Objectif
Contrôler
Décider
Choix des
Analyse Moyens et
Des objectifs en
Programmes
CONCLUSION
Les budgets sont parmi les outils les plus utilisés pour planifier et maitriser la gestion des
organisations.
La méthode budgétaire donne aux dirigeants une vision de l’avenir et les met en position
favorable pour exploiter les opportunités, elle leur permet d’anticiper les problèmes.
10
JACQUES MARGERIN (1988) bases de la gestion budgétaire, édition SEDIFOR et organisation, Paris,
France, P27.
18
CHAPITRE 2
INTRODUCTION
Ce chapitre introduira le contrôle budgétaire en offrant une vision d’ensemble de ses objectifs,
ses conditions ainsi que ses modalités…
LE CONTROLE BUDGETAIRE
1 Historique :
Au cours des années 192012 aux Etats-Unis que le « contrôle budgétaire » ait été utilisé
pour la première fois comme outil de gestion. Puis, c’est la conférence internationale de
Genève en 193013 qui va consacrer la technique budgétaire comme premier outil de contrôle
des performances des grandes entreprises industrielles. Cependant, il a fallu plusieurs années
pour qu’il le devienne réellement.14
C’est après la Deuxième Guerre mondiale, que le « contrôle budgétaire » s’étend
progressivement pour qu'il se développe dans toute l'entreprise et devenir le premier outil du
contrôle de gestion au cours des années 1960 –197015.
12
ALFRED P. SLOAN (1966 ) , «Mes années à la General Motors »
ALFRED CHANDLER (1972), «Stratégies et structures de l'entreprise»
13
BERLAND. N (2002), « Comment peut-on gérer sans budget? » ( p 411-421)
14
JOHNSON H.T., KAPLAN R.S (1987), «Relevance Lost: The Rise and Fall of Management Accounting»
15
GERVAIS. M (1983), « Contrôle de gestion et planification de l’entreprise »
19
2
2 Notion sur le contrôle budgétaire :
2-1 Définition :
Le « contrôle budgétaire » est un mode de gestion à court terme qui traduit la stratégie en
termes monétaires, il constitue la dernière étape de la gestion budgétaire ; recouvre l’ensemble
des systèmes et procédures qui vont de l’établissement des budgets à la collecte et au contrôle
des réalisations par confrontation avec les prévisions 16, d’en rechercher les causes et de
proposer les solutions permettant, sinon de résorber ces écarts du moins, d’en réduire
l’impact.
Mise en œuvre
d’actions correctives
16
BENOIT PIGÉ (2011), « REPORTING ET CONTRÔLE BUDGÉTAIRE De la délégation à la
responsabilité» ( p : 10)
17
GERVAIS. M. (1983) , « Contrôle de gestion et planification de l’entreprise » ( p : 273 )
18
ANTHONY (1988), «The management control function» (p : 173)
20
2
Pour Henri Bouquin19 , il distingue trois niveaux de contrôle interne aux
Organisations qui sont :
Le contrôle stratégique, qui va porter sur le choix de l’offre et des ressources
et sur l’Organisation de la chaîne de valeur
Le contrôle de moyen terme qui consiste à suivre et évaluer les missions des
processus et des centres de responsabilité dans la chaîne de valeur.
Le contrôle opérationnel, qui s’intéresse aux tâches de routine dans les
processus.
Tableaux de bord
RRReporting
Reporting
Tableaux de bord
opérationnels / Analyse
Contrôle opérationnel par produits, clients,
marchés
20
19
Universitaire français spécialiste du contrôle de gestion, auteur de : Le contrôle de gestion, PUF, 2010.
20
BENOIT PIGÉ (2011), « REPORTING ET CONTRÔLE BUDGÉTAIRE De la délégation à la
responsabilité» ( p : 11)
21
HERVE HUTIN (2002) ,« Toute la finance d’entreprise » ( p : 678)
21
2
2-1-1 L’utilité du contrôle budgétaire :
Pour étudier les rôles du contrôle budgétaire nous nous appuierons sur la distinction de
Burrell et Morgan (1979) . Cette distinction permet l’émergence de quatre types :
L’ensemble budgétaire permet à l’entreprise de préciser les orientations et les moyens pour y
parvenir, pour cela Il convient de comparer les prévisions et les réalisations afin d’obtenir des
conclusions. C’est la raison pour laquelle le contrôle budgétaire est important.
Direction Générale:
Objectifs : assumer la Plan à long
Contrôle des objectifs à
survieet le et moyen
long terme et moyen
développement de terme
terme
l’entreprise
Moyens
22
2
Le contrôle budgétaire s’inscrit dans le système de planification de l’entreprise ; présente
Il est tout d’abord utile aux opérationnels, car il constitue un guide dans leur action.
Il permet aux dirigeants d’obtenir une synthèse de l’activité de l’entreprise et de
prendre du recul par rapport aux décisions opérationnelles.
Il permet de connaître le sens et l’importance des écarts par rapport aux prévisions.
Il favorise la coordination des différentes fonctions de l’entreprise.
Il permet d’améliorer la productivité et la rentabilité de l’entreprise.
2-1-2 Les conditions d’efficacité d’un bon contrôle budgétaire :
Sous ces conditions, le contrôle budgétaire pourra pleinement être perçu par les responsables
opérationnels comme un service qui les aide à maitriser et à améliorer leur gestion.
II faut contrôler :
22
ALAZARD C. SEPARI « Contrôle de gestion » (p : 344)
23
HERVE HUTIN (2002) ,« Toute la finance d’entreprise »
23
2
Pour ce qui est du contrôle des résultats globaux et des résultats par fonction et par centre de
responsabilité : les résultats sont rapprochés des prévisions, des écarts sont calculés.
Pour ce qui est du contrôle du degré de réalisations des actions de progrès, les mesures
consiste à faire le point quantitatif et qualitatif de l’avancement de ces actions.
Les écarts significatifs étant détectés, il faut alerter les responsables et mettre en œuvre les
actions correctives qui se traduiront soit par un rattrapage des écarts soit par une révision des
objectifs initiaux.
Ce contrôle permet :
24
HERVE HUTIN (2002) ,« Toute la finance d’entreprise »
25
HERVE HUTIN (2002) , « Toute la finance d’entreprise » (p : 679)
24
2
4-2 Le contrôle pendant l’action
Il a pour objectif de repérer rapidement les décalages entre les prévisions et les réalisations de
façon à mettre en œuvre les actions correctives nécessaires.
Pour sa mise en œuvre il faut fournir de façon permanente et rapide aux opérationnels les
formations sur les réalisations et cibler l’origine des problèmes en utilisant la technique de
l’analyse des écarts.
Le contrôle budgétaire doit permettre à la direction de vérifier si les prévisions ont été
respectées, des écarts favorables ou défavorables, seront calculés et analysés entre les
éléments constatés et les éléments prévisionnels.
Pour DORIATH26 , l’écart est « la différence entre une donnée de référence et une
donnée constatée. Exemple : écart entre coût prévu et coût réalisé, entre quantité
allouée et quantité consommée »
26
DORIATH B (2008) « Contrôle de gestion en 20 fiches » , 5eme édition Dunod, Paris ( p : 77)
25
2
Chaque écart est évalué en valeur monétaire et calculé de la manière suivante :
En valeur absolue
« L’écart sur chiffre d’affaires » : la différence entre le chiffre d’affaire réel et le chiffre
d’affaire prévu28
27
HERVE HUTIN (2002) « Toute la finance d’entreprise », 2eme édition, France. ( p :680)
28
ALAZARD C. SEPARI « Contrôle de gestion » (p : 313 )
26
2
Ecart sur volume (E/V) :
29
Ecart sur coût = coût réel – coût prévu.
Ecart sur coût = coût réel de la production – coût préétabli appliqué à la production réelle.
29
CHRISTIAN GOUJET, BRIGETTE DORIATH ( 2007) « Gestion prévisionnelle et mesure de la
performance », édition Dunod, Paris . ( p : 225)
27
2
5-1-2-3 Calcul de l’écart sur marge :
L’écart sur marge est souvent calculer par la différence entre marge réelle et marge prévue 30
Ecart sur marge = marge sur coût préétabli réelle – marge sur coût préétabli prévue.
30
CHRISTIAN GOUJET, BRIGETTE DORIATH ( 2007) « Gestion prévisionnelle et mesure de la
performance », édition Dunod, Paris . ( p : 214)
28
2
CONCLUSION
Pour conclure nous pouvons dire que la démarche de la gestion budgétaire s’achève par un
contrôle budgétaire qui permet de comparer périodiquement les prévisions avec les
réalisations afin d’analyser les écarts et de prendre les mesures corrective nécessaire.
29
Option : Gestion financière
2eme partie :
Du Contrôle budgétaire
vers la performance de
l’entreprise
Sous le thème
CHAPITRE 3 :
1-1 Historique de la performance
1-2 Définitions de la performance
1-3 Les composantes de la
LA
PERFORMANCE performance
DE 1-4 Les objectifs de la performance
L’ENTREPRISE
1-5 Les types de la performance
Encadré par :
1-6 Les méthodes de mesure de la
Pr. BENSBAHOU AZIZ performance
–PES- FEGK-UIT
1-7 Les conditions d’une mesure
efficace
: CHAPITRE 4 :
CAS 1-1 Présentation de l’ONCF
CHAIMAA HAhhbDDANI
1-2 Le contrôle budgétaire au sein de
PRATIQUE :
ACHRAFl’ONCF
KASSIRA
L’ONCF 1-3 La mesure de la performance de
l’ONCF
30
CHAPITRE 3
INTRODUCTION
En gestion la performance signifie l’atteinte des objectifs fixés. Mais en réalité, le concept de
performance de l'entreprise reste une notion difficile à cerner et ambigüe.
Dans ce présent chapitre, nous allons, en premier temps faire une présentation de la
performance, ainsi que la présentation de ses composantes, ses objectifs et ses mesures …
LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE
1 Historique :
Le mot « performance» remonte au milieu du 19ème siècle, il désignait à la fois les résultats
obtenus par un cheval de course et le succès remporté dans une course. Puis, il désigna les
résultats et l’exploit sportif d’un athlète, et au cours du 20ème siècle, il indiquait d’une
manière chiffrée les possibilités d’une machine.
31
3
2 Définitions :
La « performance» peut être définie de plusieurs manières, d’une part c’est une capacité
d’atteindre des objectifs fixés pour améliorer l’efficacité de l’organisation en orientant la
gestion vers l’atteinte des résultats dans le cadre des moyens prédéterminés.
A cet effet, selon les auteurs le terme de la performance possède divers sens pour le percevoir
Pour l’auteur KHEMAKHEM31 (1976), la performance « est un mot qui n’existe pas
en français classique, il provoque beaucoup de confusion.
Les mots les plus proches de performance sont « performar » en latin, « to perform »
et «performance » en anglais ».
Le rappel de ces mots suffira à préciser le sens donné à la performance en contrôle de
gestion :
Performance signifie : donner entièrement forme à quelque chose.
To perform signifie : une tache avec régularité, méthodes et application,
l’exécuter, la mener à son accomplissement d’une manière plus convenable plus
particulièrement
31
KHEMAKHEM (1976) « La dynamique du contrôle de gestion »,2éme édition, DUNOD, Paris, (p :6 )
32
VOYER (2002) «Tableaux de bord de gestion et indicateurs de performance», (p : 7)
33
GILBERT. P et M. CHARPENTIER (2004-05) « Comment évaluer la performance RH ? Question
universelle, réponses contingentes »,(p : 3)
32
3
Le terme de performance recouvre des notions dont le sens est très largement
contextuel et autorise des interprétations nombreuses »
La performance peut être étudiée également à partir des critères d’efficacité et d’efficience
comme le confirme :
34
A. VAN WEELE34 (2001), Purchasing and supply chain management
35
BOUQUIN (2004), «Le contrôle de gestion »
36
BOURGUIGNON (1995) « Peut-on définir la performance ? », Revue Française de Comptabilité, (p : 61)
33
3
Figure 2 : Qu’est ce que la performance ?
Source : ©www.piloter.org
37
PH. LORINO (1998), « Reconstruire les processus créateurs de valeur dans le secteur public »,
38
F. GIRAUD , O. SAULPIC , G. NAULLEAU, M -H. DELMOND, P-L. et BESCOS (2004), « Contrôle de
Gestion et Pilotage de la Performance »(p : 68)
34
3
Figure 3 : Les deux versants de la performance : coûts/valeur39
PERFORMANCE
Cout Valeur
Donc, la performance c'est le fait d'atteindre d'une manière pertinente l'objectif fixé.
Autrement dit, c'est la combinaison entre l’efficacité, l’efficience, économie, pertinence.
39
GILBERT. P et M. CHARPENTIER (2004-05) « Comment évaluer la performance RH ? Question
universelle, réponses contingentes » (p : 3)
35
3
3.1. Notion d'efficacité :
L’efficacité correspond à « l’utilisation des moyens pour obtenir des résultats donnés dans le
cadre des objectifs fixés ».
L’efficacité qui traduit l’aptitude de l’entreprise à atteindre ses objectifs, en rapportant les
résultats aux objectifs.
Le bureau du vérificateur général du Canada définie l'efficacité comme étant « la mesure dans
laquelle un programme atteint les buts visés ou les autres effets recherchés. Par exemple, pour
augmenter les revenus dans un domaine donné, un programme peut être conçu pour créer des
emplois »40
seront proches des objectifs visés plus le système sera efficace. On s’exprimera donc
le degré d’efficacité pour caractériser les performances d’un système »
D’une manière plus brève nous pouvons résumer que l’efficacité rend compte de la
correspondance entre les objectifs et les résultats.
Pour GRANSTED43 (1980) « C’est le rapport entre l’effort et les moyens totaux
40
www.performanceZOOM.com
41
GRANSTED (1980), « l’impasse industrielle », Edition du seuil, (p : 33)
42
BOISLANDELLE (1998), « gestion des ressources humaine dans la PME », Edition ECONOMICA, Paris,
(p : 139)
43
GRANSTED (1980), « l’impasse industrielle », Edition du seuil, (p : 33)
36
3
déployés dans une activité d’une part, et l’utilité réelle que les gens en tirent sous
forme de valeur d’usage d’autre part »
Donc l’efficience correspond à la meilleure gestion possible des moyens, des capacités en
relation avec les résultats.
La pertinence symbolise la cohérence entre les objectifs poursuivis et les ressources mises en
place, il s’agit de la représentation de la consommation de ressources d’une entreprise pour
l’atteinte d’un but afin d’évaluer la performance
Donc la pertinence permet d’atteindre efficacement et d’une manière efficience l’objectif fixé.
37
3
On peut donc retenir qu’une entreprise peut être à la fois efficace (objectifs = résultats) sans
être efficiente (ressources insuffisantes ou au contraire consommation trop importante de
ressources) et inversement. De plus, l’efficacité et l’efficience ne peuvent s’analyser sans
regarder la pertinence 44
Par l’économie, on entend l’étude de la manière dont la société gère ses ressources rares45.
Le gestionnaire doit donc rechercher la performance globale, qui intègre plusieurs niveaux
d’évaluation :
44
HUBAULT (1998), « Performance triangle »
45
N. GREGORY MANKIW (2004) « Principes de l’économie »
38
3
5 Typologie de la performance
La flexibilité de la structure.
La performance sociale est définie comme le niveau de satisfaction atteint par l’individu
participant à la vie de l’organisation, ou encore l’intensité avec laquelle chaque individu
adhère et collabore aux propres et aux moyens de l’organisation
46
KALIKA MICHEL (1998) « Structures d’entreprises, Réalités, déterminants et performances », (p : 340)
39
3
elle est obtenue grâce à des gains de productivité et à une meilleure organisation de la
production.
La méthode ABC se concentre sur les coûts des activités affectés par la suite aux coûts des
produits fabriqués et vendus.
Cette méthode a pour objectifs :
Calculer des coûts de revient.
Affiner les relations activités, coûts de revient
Evaluer les coûts des activités.
Regroupement des
coûts/activité
Schéma 11 : les principales étapes de traitement des charges par la méthode ABC
47
TEZENAS (1992) « Performance sociale et performance économique dans les PME industrielles » , (p :381)
40
3
6-2 La méthode des centres d’analyses :
Un centre d’analyse est une division de l’unité comptable, il peut être principal ou auxiliaire.
Les centres principaux correspondent à une division de l’entreprise dont l’activité est
directement transférée à un objet de coût par exemple le centre approvisionnement,
centre production …
Les centres auxiliaires fournissent des services ou prestations aux autres centres.
6-3-1 Définition :
48
M. LEROY (2001), « Le Tableau de Bord au service de l’entreprise » (p:14)
41
3
Pour H. BOUQUIN49 (2001), le tableau de bord est « un ensemble d’indicateurs peu
nombreux conçus pour permettre aux gestionnaires de prendre connaissance de l’état
et de l’évolution des systèmes qu’ils pilotent et d’identifier les tendances qui les
influenceront sur un horizon cohérent avec la nature de leurs fonctions »
C’est un outil de Reporting qui permet aux dirigeants d’apprécier les résultats obtenus et de les
rendre à leurs propres supérieurs. A cet effet il permet de suivre la réalisation des objectifs et de
détecter les éventuels dérivés par rapport aux normes de fonctionnement prévues ou les objectifs
déterminés51
La contrôlabilité
Le niveau de tolérance et la sensibilité de l’écart
Fidélité
Sensibilité
Exactitude
49
H. BOUQUIN (2003), « Le contrôle de gestion » (p : 397-398)
50
C .Alazard, S.SEPARI (2004) ,« contrôle de gestion : manuel et applications » (p : 609)
51
Ibid ( p : 608)
42
3
CONCLUSION
La performance permet d’atteindre des objectifs fixés par l’entreprise, le but de sa mesure est
de clarifier les responsabilités de chacun au sein de l’entreprise ; entre l’entreprise et ses
partenaires d’une part, et d’assurer la motivation et la mobilisation de chacun pour réaliser les
objectifs de l’entreprise, d’autre part.
43
CHAPITRE 4
Option : Gestion financière
INTRODUCTION
Après avoir détaillé dans les chapitres précédents, les fondements théoriques du contrôle
budgétaire et les mesures d’analyse de la performance, ce chapitre est réservé à l’étude du cas
pratique qui va nous permettre de décrire la procédure au sein de l’ONCF.
Nous procéderons d’abord, à la présentation générale de l’entreprise, en second lieu voir les
procédures d'élaboration budgétaire au sein de l’ONCF, puis on met en place la fonction du
contrôle budgétaire pour en finir par présenter les indicateurs de mesure de la performance de
celle-ci.
1 Présentation :
Crée par le Dahir n°1-63-225 du 05 Août 1963, l’ONCF « l’Office National des Chemins
de Fer » est un établissement public à caractère industriel et commercial doté de la
personnalité civile et de l’autonomie financière, placé sous la tutelle administrative du
ministre de l’équipement du transport, de la logistique et de l’eau et du ministère de
l’économie, des finances et de la réforme de l’administration.
La construction du réseau des chemins de fer du Maroc remonte au début du 20ème siècle. Les
premières lignes construites à voie de 0,60m datent de 1916, et ce n’est qu’en 1923 que la
construction des voies à écartement dit « normal » a été confiée à trois compagnies privées :
44
4
La Compagnie des Chemins de Fer du Maroc (CFM) qui exploitait la ligne du
Sud à partir de Sidi Kacem et la ligne Fès-Oujda
La Compagnie des Chemins de Fer du Maroc Oriental (CMO) qui exploitait la
ligne Bouarfa-Oujda
La compagnie Franco-espagnole du Chemin de fer de Tanger-Fès (TF) qui
exploitait l’axe Tanger-Fès.
45
Construction
des 1ères
lignes de
Création du 4
l’Office
chemins de National des Célébration du
Signature du
fer au Maroc Chemins de cinquantenairede
Protocole
dans l’ère du Fer l’ONCF 50 ans à
d’Accord entre
protectorat (ONCF). votre service.
l'État et l’ONCF
1923 1984 2018
46
4
Réalisé 2020
Investissements 1,81MMDH
En 2020, l’activité financière de l’ONCF a été marquée par plusieurs actions visant à
soutenir la stratégie de développement de l’Office :
47
2 Le contrôle budgétaire au sein de l’ONCF : 4
2-1 Le bilan 2020 :
ACTIF :
ACTIF
2020
48
4
PASSIF52 :
PASSIF 2020
CAPITAUX PROPRES 22 210 230 057,63
. Capital social 37 724 797 985,76
FI . Capital (Art 10 du Dahir N°163.225 du 6-8-63) 32 437 300,53
N
A . Dotation en capital de l'Etat 37 692 360 685,23
N . Autres réserves 49 868 720,50
C
E
. Report à nouveau -14 449 911 532,64
. Résultat net de l'exercice -1 114 525 115,99
M
E CAPITAUX PROPRES ASSIMILES 646 088 392,43
N . Subventions d'investissement 646 088 392,43
T DETTES DE FINANCEMENT 42 986 413 077,27
. Emprunts obligataires 8 833 243 332,43
. Autres dettes de financement 34 153 169 744,84
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES&CHARGES 166 611 648,24
P
E . Provisions pour risques 74 332 232,01
R . Provisions pour litiges 61 675 489,74
M
. Autres provisions 12 656 742,27
A
N . Provisions pour charges 92 279 416,23
E ECARTS DE CONVERSION 782 735 247,63
. Diminution des dettes de financement 782 735 247,63
TOTAL FINANCEMENT PERMANENT 66 792 078 423,20
P DETTES DU PASSIF CIRCULANT 4 392 893 875,36
A
S . Fournisseurs et comptes rattachés 3 152 777 690,31
SI . Clients créditeurs,avances et acomptes 29 824 625,18
F
. Personnel 119 995 078,86
CI . Organismes sociaux 10 243 521,05
R
. Etat 79 206 586,48
C
. Autres créanciers 644 605 232,72
. Comptes de régularisation – passif 356 241 140,76
U
L AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES&CHARGES 35 747 854,82
A ECARTS DE CONVERSION (Eléments circulants) 3 018 928,34
N
T TOTAL PASSIF CIRCULANT 4 431 660 658,52
T
R TRESORERIE 1 976 853 834,22
ES
O . Crédits de trésorerie 1 550 000 000,00
R
. Banques (soldes créditeurs) 426 853 834,22
Source : établi par nos soins à partir des documents interne à l’entreprise.
52
ONCF Rapport annuel 2020
49
4
2-2 Les écarts sur charges et produits d’exploitation:
PRODUITS ET CHARGES :
Tableau : État comparatif des prévisions par rapport aux réalisations des charges et
produits d’exploitation : Unité ; Milliards de Dirhams
I PRODUITS D'EXPLOITATION
-Produits du trafic 2 607 507 540,98 3 454 275 404,72 -846767863,7
. Voyageurs et bagages 803 049 641,19 1 664 088 169,68 -861038528,5
E
. Marchandises diverses 395 640 404,14 397 386 105,30 -1745701,16
. Industries Chimiques 113 675 307,36 110 248 333,52 3426973,84
X . Phosphates 1 295 142 188,29 1 282 552 796,22 1166889392
-Produits hors trafic 205 588 682,75 310 138 036,38 -104549353,6
P -Variation des stocks de produits -8 529 718,43 19 273 943,44 -27803661,87
-Immobilisations produites pour soi-même 149 569 351,57 174 279 706,53 -24710354,96
-Autres produits d'exploitation 1 284 092,40 962 416,04 321676,36
L -Reprises d'exploitation, transfert de charges 57 028 287,91 65 533 378,35 -8505090,44
TOTAL I 3 012 448 237,18 4 024 462 885,46 -1012014648
O
II CHARGES D'EXPLOITATION
-Achats revendus de marchandises 125 577,17 305 752,92 -180175,75
I -Achats consommés de matières et fournitures 254 376 793,40 254 012 123,24 364670,16
stockées 84 831 679,17 102 633 433,89 -17801754,72
-Achats consommés de matières et fournitures non 414 423 176,76 440 456 127,83 -3990137951
T
stockées 316 098 840,71 458 582 744,65 -14283903,9
-Achats de travaux, études et prestations de service 75 838 519,51 124 184 070,44 -48345550,93
A -Energie de traction 240 260 321,20 334 398 674,21 -94138353,01
.Gasoil de traction 454 520 452,20 622 732 242,71 -168211790,5
T .Eléctricité de traction 2 847 772,60 2 911 022,20 -63249,6
-Autres charges externes 38 083 963,23 50 088 165,17 -12004201,94
.Personnel temporaire 413 588 716,37 569 733 055,34
I -156144339
.Voyages et déplacements 21 059 528,21 22 790 314,02 -1730785,81
.Autres 1 108 147 182,43 1 127 941 670,06
-19794487,63
O -Impots et taxes 928 477 490,94 944 770 059,55
-16292568,61
-Charges de personnel 179 669 691,49 183 171 610,51
41498080,98
.Rémunération du personnel 19,30 1 758,15
N .Charges sociales
-1738,85
2 070 939 327,88 2 029 763 173,43
-Autres charges d'exploitation 41176154,45
-Dotations d'exploitation
TOTAL II 4 724 522 577,23 5 059 219 340,90 -334696763,7
III RESULTAT D'EXPLOITATION ( I - II ) -1 712 074 340,05 -1 034 756 455,44 -677317884,6
Source : établi par nos soins à partir des documents interne à l’entreprise 53.
53
ONCF Rapport annuel 2020
50
4
2-3 Les écarts sur chiffre d’affaires :54
Source : établi par nos soins à partir des documents interne à l’entreprise.
Le Chiffre d’Affaires s’établit à 2,8 Milliards de Dirhams, enregistrant une baisse limitée de
25% par rapport aux prévisions.
Compte tenu de ces éléments le Résultat Net s’établit à -1 114 Millions de Dirhams.
54
ONCF Rapport annuel 2020
51
4
En ce qui concerne l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) , indicateur de la marge
opérationnelle, il a atteint 301 Millions de Dirhams.
Les indicateurs de performance clés sont des mesures permettant de découvrir les
améliorations et les points faibles d’une entreprise. Donc il convient de choisir
convenablement les indicateurs pertinents permettant de corriger la situation présente et de
projeter l’avenir.
Production de l’exercice = 2 813 096 224 + ( - 8 529 718 ) + 149 569 351 = 2 954 135 857
Interprétation :
La production de l'exercice est de 2 954 135 857 MAD reflète le volume d'activité de
l'entreprise. Ce qui permet de créer de la valeur ajoutée un indicateur de la performance
industrielle.
A- La valeur ajoutée :
Ainsi :
52
4
La valeur ajoutée (VA) = – 125 577 + 2 954 135 857 – 1 524 250 942 = 1 429 759 338
Interprétation:
Le résultat positif indique que l'entreprise étudiée présente une performance de fait que la
valeur ajoutée représente la richesse dégagée.
EBE = 1 429 759 338 + 0 – 1 108 147 182 –21 059 528 = 300 552 626
Interprétation:
Cela signifie que l’entreprise génère de ses opérations d’exploitation des ressources qui
constituent un bon critère d’évaluation de sa performance économique.
RBE = 300 552 627 + 1 284 092 - 19 + 57 028 288 - 2 070 939 328 = -1 712 074 340
Interprétation :
Ce résultat représente la source nette générée par l’ensemble des opérations d’exploitation
et cela après déduction des amortissements et des provisions d’exploitation.
D - Résultat financier :
Résultat financier = 121 664 197,48 - 1 351 509 230,34= - 1 229 845 032,86
53
4
Interprétation:
Le résultat financier est négatif qui est dû à l'absence des produits financiers. Néanmoins, ceci
ne veut pas pour autant dire de l'entreprise n'est pas performante. En effet , cet indicateur est
lié aux opérations de financement et non à l’exploitation.
Résultat courant avant impôt = -1 712 074 340,05 -1 229 845 032,86 = -2 941 919 372,91
Interprétation:
F- Résultat net :
Interprétation :
Le résultat net est négatif, cela signifie que l’ONCF a réalisé un déficit. Ce déficit peut être
inséré au passif du bilan dans la catégorie "report à nouveau"
A - Le fond de roulement :
La part des capitaux permanents que la société consacre au financement de son cycle
d’exploitation autrement dit son actif circulant, son mode de calcul est:
FRN = 66 792 078 423,20 - 66 954 015 910,30 = -161 937 487,10
54
4
Interprétation:
Le FRF est positif signifie que l’ONCF a pu dégager des liquidités à moyen et long terme qui
constitue une marge de sécurité.
BFR = 5 468 830 198,79 – 4 431 660 658,52 = 1 037 169 540,27
Interprétation :
Le besoin en fond de roulement est de 1037169540,27, ce qui implique que l’exploitation
exprime dans ce cas un sur plus de besoins qui doit être financé.
C – La Trésorerie Nette
La trésorerie nette est l’excédent de liquidités détenues par l’entreprise par rapport à la
trésorerie-passif.
TN = FR – BFR ou TA-TP
Interprétation :
Une trésorerie nette négative révèle un fonds de roulement insuffisant pour assurer la
couverture du besoin en fonds de roulement.
55
4
56
4
liquidité immédiate ce qui peut lui causer des difficultés à régler ses
dettes échues.
CONCLUSION
Le cas pratique nous a permis de présenter le profil de l’ONCF et de décrire son système
budgétaire.
Dans ce cas nous avons procédé à la comparaison des prévisions aux réalisations de l'année
2020 afin de calculer et analyser les écarts ensuite nous avons calculé les indicateurs de
performance afin de connaître le lien entre le contrôle budgétaire et la performance de
l'entreprise.
57
CONCLUSION GENERALE
L’étude de cas que nous avons mené au sein de l’ONCF a permis de comparer nos acquis
théoriques à la réalité du terrain
Après avoir confronté les principes généraux d’élaboration du budget énoncé dans le premier
chapitre et les principes d’élaboration du budget, nous avons procédé au rapprochement entre
prévisions et réalisations qui nous ont permis d’établir les écarts et de les expliquer.
Dans ces rapprochements évoqués ci haut, nous avons vu que la gestion budgétaire de
l’ONCF n’est pas un outil efficace pour que cette entreprise atteint ses objectifs, car il est
nécessaire que le rapprochement entre les prévisions et les réalisations se fasse dans les
meilleurs délais, afin que l’entreprise puisse se rattraper vite au cas où les écarts sont
significatifs, ce qui ne se fait pratiquement pas.
58
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
59
GERVAIS. M (1983), « Contrôle de gestion et planification de l’entreprise » (p :
273)
GILBERT. P et M. CHARPENTIER (2004-05) « Comment évaluer la performance
RH ? Question universelle, réponses contingentes »,(p : 3)
GRANSTED (1980), « l’impasse industrielle », Edition du seuil, (p : 33)
GREGORY MANKIW (2004) « Principes de l’économie »
GUEDJ (1996) « Contrôle de gestion » ( p.245-248)
HELENE LÖNING ( 2008 ), « Le contrôle de gestion : organisations, outils et
pratiques édition Dunod, 3ème édition, Paris, P95.
HERVE HUTIN (2002) , « Toute la finance d’entreprise » (p : 679)
HERVE HUTIN (2002) « Toute la finance d’entreprise », 2eme édition, France. (
p :680) HERVE HUTIN (2002) ,« Toute la finance d’entreprise » ( p : 678)
HUBAULT (1998), « Performance triangle »
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JOHNSON H.T., KAPLAN R.S (1987), «Relevance Lost: The Rise and Fall of
Management Accounting»
KALIKA MICHEL (1998) « Structures d’entreprises, Réalités, déterminants et
performances », (p : 340)
KHEMAKHEM (1976) « La dynamique du contrôle de gestion »,2éme édition,
DUNOD, Paris, (p :6 )
LEROY (2001), « Le Tableau de Bord au service de l’entreprise » (p:14)
PH. LORINO (1998), « Reconstruire les processus créateurs de valeur dans le secteur
public »,
ROBERT N. ANTHONY (1988) « La fonction contrôle de gestion » (p17)
TEZENAS (1992) « Performance sociale et performance économique dans les PME
industrielles » , (p :381)
VOYER (2002) «Tableaux de bord de gestion et indicateurs de performance», (p : 7)
60
WEBOGRAPHIE
https://www.oncf.ma/fr/
https://www.researchgate.net/figure/Performance-triangle-Hubault-1998-La-pertinence-
symbolise-ici-la-coherence-entre-les_fig1_298897623
61
ANNEXES
Annexe 1 :
AU 31/12/2020 AU 31/12/2019
1 + Ventes de marchandises(en l'état)
2 - Achats revendus de marchandises 125 577,17 305 752,92
I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN L'ETAT -125 577,17 -305 752,92
II + PRODUCTION DE L'EXERCICE 2 954 135 856,87 3 957 967 091,07
3 Ventes de biens et services produits 2 813 096 223,73 3 764 413 441,10
4 Variation des stocks de produits -8 529 718,43 19 273 943,44
5 Immobilisations produites par l'entreprise pour elle-m 149 569 351,57 174 279 706,53
III - CONSOMMATION DE L'EXERCICE 1 524 250 942,24 1 878 416 672,32
6 Achats consommés de matières et fournitures 1 069 730 490,04 1 255 684 429,61
7 Autres charges externes 454 520 452,20 622 732 242,71
IV = VALEUR AJOUTEE 1 429 759 337,46 2 079 244 665,83
8 + Subventions d'exploitation
9 - Impôts et taxes 21 059 528,21 22 790 314,02
10 - Charges de personnel 1 108 147 182,43 1 127 941 670,06
V = EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (EBE) 300 552 626,82 928 512 681,75
OU INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION (IBE)
11 + Autres produits d'exploitation 1 284 092,40 962 416,04
12 - Autres charges d'exploitation 19,30 1 758,15
13 + Reprises d'exploitation; transferts de charges 57 028 287,91 65 533 378,35
14 - Dotations d'exploitation 2 070 939 327,88 2 029 763 173,43
VI = RESULTAT D'EXPLOITATION -1 712 074 340,05 -1 034 756 455,44
VII + RESULTAT FINANCIER -1 229 845 032,86 -1 234 448 802,34
VIII = RESULTAT COURANT -2 941 919 372,91 -2 269 205 257,78
IX + RESULTAT NON COURANT 1 842 216 390,92 196 440 085,58
15 - Impôts sur les resultants 14 822 134,00 19 419 993,00
X = RESULTAT NET DE L'EXERCICE -1 114 525 115,99 -2 092 185 165,20
Annexe 2 :
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F.) – AUTOFINANCEMENT :
AU 31/12/2020 AU 31/12/2019
1 Résultat net de l'exercice -1 114 525 115,99 -2 092 185 165,20
2 + Dotations d'exploitation (1) 2 027 155 657,85 2 004 534 422,95
3 + Dotations financières (1) 87 358 599,78 81 364 569,32
4 + Dotations non courantes (1) 279 745 622,97 234 336 254,17
5 - Reprises d'exploitation (2) 59 837,64
6 - Reprises financières (2) 407 511,18 110 426,48
7 - Reprises non courantes (2) et (3) 295 426 651,52 427 605 394,64
8 - Produits de cession des immobilisations 2 445 759 761,00 4 352 070,60
9 + Valeurs nettes d'amort.des immobilisations cedées 475 642 769,03 6 542 989,19
I = CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT(C.A.F) -986 276 227,70 -197 474 821,29
10 - Distributions de benefices
II = AUTOFINANCEMENT -986 276 227,70 -197 474 821,29
62
Annexe 3 :
TABLEAU DES CREANCES :
CREANCES Montants
Echues et non Montants en Montants sur l'Etat et Montants sur les
TOTAL Plus d' un an Moins d'un an repésentés par
recouvrées * devises organismes Publics entreprises liées
effets
CREANCES DE L'ACTIF IMMOBILISE
.Prets immobilizes 3 790 406,58 2 554 888,88 356 130,92 879 386,78
.Autres créances financiers 3 652 494 301,23 2 994 997 106,63 649 980 236,72 7 516 957,88 26 120 832,29 3 361 082 447,81 262 516 957,88
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT
.Fournisseurs débiteurs,avances et acomptes 15 061 515,03 8 088 050,55 6 973 464,48 106 262,51 2 281 977,08
.Clients et comptes rattachés 894 013 692,55 691 992 473,94 202 021 218,61 36 712 144,83 450 895 462,03 40 955 253,54
.Personnel 5 078 501,74 4 525 176,66 553 325,08
.Etat 3 097 343 270,44 3 097 343 270,44 3 095 874 182,70
.Comptes d'associés
.Autres débiteurs 958 686 248,38 710 585 745,14 248 100 503,24 78 952 470,69 73 582 641,70
.Comptes de régularisation Actif 278 667,67 278 667,67
Annexe 4 :
TABLEAU DES DETTES :
DETTES Montants
Echues et non Montants en Montants sur l'Etat et Montants sur les
TOTAL Plus d' un an Moins d'un an représentés par
payées devises organismes Publics entreprises liées
effets
DETTES DE FINANCEMENT
.Emprunts obligataires 8 833 243 332,43 8 634 566 665,74 198 676 666,69
.Autres dettes de financement 34 153 169 744,84 31 662 602 406,02 2 490 567 338,82 23 374 834 743,69 1 000 000 000,00
DETTES DU PASSIF CIRCULANT
.Fournisseurs et comptes rattachés 3 152 777 690,31 2 099 849 437,05 1 052 928 253,26 1 114 740 986,40 62 479 455,08 164 946 074,74
.Clients créditeurs,avances et acomptes 29 824 625,18 29 824 625,18
.Personnel 119 995 078,86 119 001 946,54 993 132,32
. Organismes sociaux 10 243 521,05 10 243 521,05
. Etat 79 206 586,48 79 206 586,48 78 622 028,21 21 078 287,38
.Comptes d'associés
.Autres créanciers 644 605 232,72 638 093 536,69 6 511 696,03 4 638 700,75
.Comptes de régularisation - passif 356 241 140,76 356 241 140,76
63
TABLE DES MATIERES
CHAPITRE 1 --------------------------------------------------------------------------------------------8
64
1-1-1 LES PREVISIONS A COURT TERME----------------------------------16
1-1-2 LES PREVISIONS A LONG ET MOYEN TERME--------------------16
1-2 LA BUDGETATION--------------------------------------------------------------------17
1-3 LE CONTROLE---------------- ---------------------------------------------------------17
CONCLUSION CHAPITRE 1-------------------------------------------------------18
CHAPITRE 2--------------------------------------------------------------------------------------------19
65
CHAPITRE 3 : LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE-------------------------------31
66
2-2-1 INTERPRETATIO DES ECARTS SUR CHARGES D’EXPLOITATION--------
--------------------------------------------------------------------------------------------------51
2-3 LES ECARTS SUR CHIFFRE D’AFFAIRES----------------------------------------52
2-3-1 INTERPRETATION DES ECARTS SUR CHIFFRE D’AFFAIRES------------52
2-4 RESULTATS FINANCIERS ANNUELS 2020---------------------------------------52
2-5 LA MESURE DE LA PERFORMANCE DE L’ONCF-------------------------------53
2-5-1 LES INDICATEURS DE PERFORMANCE ECONOMIQUE ------------------53
A - LA VALEUR AJOUTEE-------------------------------------------------------------53
B - EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION------------------------------------------54
C- RESULTATS BRUT D’EXPLOITATION -----------------------------------------54
D- RESULTAT FINANCIER------------------------------------------------------------54
E- RESULTAT COURANT AVANT IMPOT-----------------------------------------55
F - RESULTAT NET----------------------------------------------------------------------55
2-5-2 INDICATEURS DE PERFORMANCE FINANCIERE---------------------------55
A- LE FOND DE ROULEMANT-----------------------------------------------------55
B- LE BESION EN FONDS DE ROULEMENT (BFR) --------------------------56
C- LE TRESORERIE NETTE --------------------------------------------------------56
2-5-3 RATIOS DE STRUCTURE FINANCIERE-----------------------------------------57
2-5-4 RARTIOS DE LIQUIDITES (TRESORERIE) ------------------------------------57
CONCLUSION ------------------------------------------------------------------57
CONCLUSION GENERALE -------------------------------------------------58
ANNEXES ------------------------------------------------------------------
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE------------------------------
TABLE DES MATIERES ------------------------------------------------
67