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Souad Brinette
Dans La Revue des Sciences de Gestion 2014/3 (N° 267-268), pages 159 à 169
Éditions Direction et Gestion
ISSN 1160-7742
ISBN 9782916490427
DOI 10.3917/rsg.267.0159
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L
es actions à bons de souscription (ABSA) sont des actifs
financiers qui donnent le droit, et non l’obligation, d’acquérir
à un prix déterminé une certaine quantité d’actions à créer
au cours d’une période donnée.
Les raisons théoriques évoquées pour expliquer l’intérêt de ces
titres renvoient à l’existence des conflits d’intérêt (P. Schultz,
1993) et d’asymétrie d’information (Th.J. Chemmanur et P.
Fulghieri, 1997) entre les différents partenaires de l’entreprise.
L’hypothèse d’agence de P. Schultz (1993) prévoit que les
émissions d’ABSA réduisent les coûts d’agence du free cash-flow
Souad BRINETTE en permettant un financement en deux étapes. La deuxième
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sont pas généralement soutenues par ces études. Les résultats Sur le plan théorique, P. Schultz (1993) n’a pas modélisé l’émis-
confirment plutôt l’hypothèse de signal. sion d’ABSA pour rendre compte de ses résultats empiriques.
Sur le marché français, les justifications explicatives du recours À notre connaissance, le seul modèle théorique mis en avant sur
à ce type de titres ont suscité peu d’intérêt. On dispose d’une les émissions d’ABSA est celui de Th.J. Chemmanur et P. Fulghieri
seule étude2 empirique effectuée sur la période allant de 1986 (1997). Ces derniers montrent que les firmes risquées émettent
à 2000. Des confirmations empiriques de cette étude nous des ABSA pour signaler leur qualité dans un environnement
apparaissent nécessaires. caractérisé par une asymétrie d’information.
Notre présente recherche a pour objectif d’enrichir le débat sur
cette question en analysant, sur le marché français, l’impact de L’hypothèse de signal de Th.J. Chemmanur et P. Fulghieri (1997)
plusieurs variables tirées de la littérature théorique et empirique souligne que les ABSA peuvent être considérées comme un
sur la décision d’émission d’actions attachées aux bons de mécanisme de signalisation sur un marché caractérisé par une
souscription. asymétrie d’information. Les firmes émettent des ABSA lorsque
Cet article est organisé de la manière suivante. Dans le premier la valeur de leurs investissements potentiels ne peut pas être
point, nous exposons la revue de littérature. Dans le deuxième déterminée par le public.
point, nous présentons les variables et les hypothèses de Selon Th.J. Chemmanur et P. Fulghieri (1997), les émissions
recherche. Dans le troisième point, nous décrivons l’échantillon d’ABSA peuvent être utilisées comme un signal sur la confiance
ainsi que la méthodologie utilisée. Enfin, nous présentons et des émetteurs en leurs perspectives de croissance vu que la
nous discutons nos résultats empiriques. seconde augmentation du capital est conditionnée par une
hausse du cours de l’action.
1. Revue de littérature Au niveau des validations empiriques de ces deux théories, nous
avons constaté que la majorité des études ont été effectuées
Sur le plan théorique, nous disposons de deux théories explica- sur les deux marchés américain et australien.
tives de l’émission d’ABSA : la théorie du financement séquentiel Les résultats obtenus sur ces deux marchés sont en cohérence
de P. Schultz (1993) et le modèle de signal de Th.J. Chemmanur avec l’hypothèse de signal de Th.J. Chemmanur et P. Fulghieri
et P. Fulghieri (1997). (1997) (S. Byoun et W.T. Moore, 2003 ; J.-L. Garner et B.B.
Dans son hypothèse de financement séquentiel, P. Schultz Marshall, 2005 ; J.C.Y. How et J.S. Howe, 2001 ; M. Lee et al,
(1993) met l’accent sur l’importance des émissions d’ABSA 2003 ; J.‑A. Suchard et M. Nicholas, 2004).
pour minimiser les coûts d’agence et inciter les dirigeants à Sur le marché français, le sujet reste très peu exploré. J.-F. Gajewski
entreprendre des projets à valeur actuelle nette (VAN) positive. et al, (2007) justifient l’émission d’ABSA par la flexibilité de déter-
L’émission d’ABSA, composée de deux augmentations de capital mination du prix d’émission. Ils montrent que le risque d’échec
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Hypothèse 4 : Il existe une relation positive entre le niveau Le même résultat a été constaté sur le marché américain par B.
d’endettement de la firme avant l’émission et la décision d’émis- Jain (1994), J.-L. Garner et B.B. Marshall (2005), ainsi que sur le
sion d’ABSA. marché australien par J.C.Y. How et J.S Howe (2001).
Nous proposons d’utiliser deux estimations du niveau d’endet- Pour notre étude, on s’attend à une fréquence plus grande de
tement : l’émission d’ABSA dans ces secteurs.
– niveau d’endettement total = Dettes totales/capitaux propres ; Hypothèse 6 : Il existe une relation positive entre le secteur indus-
– niveau d’endettement financier = Dettes financières/Total actif. triel et de haute technologie et la décision d’émission d’ABSA.
Nous estimons le secteur d’activité par une variable binaire
égale à 1 si la firme appartient aux deux secteurs industriel et
2.1.5. La rentabilité de l’émetteur de haute technologie, et 0 sinon.
L’insuffisance de la rentabilité face aux besoins grandissants de
la croissance conduit l’entreprise à avoir recours aux ressources
externes. Cet argument a été mis en évidence par S.C. Myers et 2.2. Les hypothèses relatives
N.S. Majluf (1984) dans leur théorie de financement hiérarchique. aux caractéristiques de l’émission
Selon cette théorie, les entreprises utilisent d’abord l’autofinan-
cement, puis la dette, et en dernier lieu l’émission d’actions pour
financer leurs investissements. Les firmes les plus rentables 2.2.1. La sous-évaluation
manifestent donc plus de capacité d’autofinancement, d’où une
relation négative entre le niveau d’endettement et la rentabilité Certains auteurs ont examiné le lien entre la sous-évaluation et
d’une part, et entre la rentabilité et l’émission d’actions d’autre le choix d’émission d’ABSA.
part. P. Schultz (1993) met en avant une sous-évaluation des ABSA qui
La relation négative entre le niveau d’endettement et la rentabi- dépasse de 8 % celle des actions. Il explique cela par le fait que
lité a été corroborée par plusieurs études empiriques telles que les firmes qui émettent des ABSA sont plus petites, plus jeunes,
l’étude de M. Harris et A. Raviv (1991), celle de R.G. Rajan et L. et plus risquées que celles qui émettent des actions ordinaires.
Zingales (1995), ou encore le travail de L. Booth et al. (2001). Th.J. Chemmanur et P. Fulghieri (1997) montrent que les entre-
En revanche, d’après la théorie du ratio d’endettement optimal, prises les plus risquées, caractérisées par une forte asymétrie
une relation positive devrait exister entre la rentabilité et le d’information, émettent des ABSA sous-évaluées, tandis que
niveau d’endettement. En effet, la déductibilité des charges les entreprises peu risquées choisissent d’émettre des actions
d’intérêts incite les entreprises rentables à se financer par sèches sous-évaluées également. Ce constat a été confirmé
émission de dettes. par les résultats obtenus par J.C.Y. How et J.S. Howe (2001) et
Dans certains cas, les entreprises les plus rentables devraient S. Byoun et W.T. Moore (2003).
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– sont exclues de l’échantillon les émissions effectuées par des La probabilité associée à l’évènement Yi = 1 est définie comme
banques, des compagnies d’assurance, des sociétés immobi- la valeur de la fonction de répartition de la loi logistique au point
lières ou d’autres institutions financières ; (a + bXi).
– on a éliminé les opérations liées à l’introduction en bourse ;
– pour éviter tout problème de contamination, on a éliminé de
cet échantillon tout émetteur ayant fait une autre annonce que 4. Résultats
l’annonce d’émission.
Nous avons recueilli les informations concernant les opérations 4.1. Résultats de l’analyse descriptive
d’émission de l’année boursière, des bulletins mensuels d’infor-
mation de la commission des opérations de bourse et du site
univariée
de l’AMF. L’analyse descriptive univariée est effectuée dans le but de
Les informations relatives aux caractéristiques des entreprises simplifier les données issues de plusieurs variables. Nous avons
ont été extraites des trois bases de données ORBIS, OSIRIS et eu recours à deux types de tests de différence de moyennes :
Wordscope et des rapports annuels des entreprises. paramétrique et non paramétrique.
Les cours boursiers ont été extraits de la base de données Lorsque l’hypothèse de normalité est vérifiée, les tests paramé-
Datastream. S’agissant de données caractérisant l’émission, triques sont plus puissants que les tests non paramétriques. Au
elles ont été collectées dans les prospectus et les notes d’infor- contraire, dans le cas de non-normalité, les résultats des tests
mations des émetteurs disponibles sur le site de l’AMF, des avis paramétriques risquent d’être biaisés.
et décisions d’Euronext ou encore des avis publiés au BALO. On a vérifié la normalité de la distribution de variables ; les résultats
Nous avons décelé la présence de quatre valeurs extrêmes dans des tests de normalité pour les deux échantillons d’actions et
l’échantillon. On a décidé de conserver ces valeurs. À notre avis, d’ABSA nous ont montré que la normalité de la distribution n’est
l’inclusion de ces données dans le modèle de régression permet vérifiée que pour quelques variables explicatives. L’utilisation des
de tenir compte du comportement contradictoire de ce groupe seuls tests paramétriques, basés sur l’hypothèse de normalité
d’entreprises par rapport aux entreprises de notre échantillon. n’est pas suffisante pour comparer ces deux échantillons. Il était
Nous avons vérifié aussi l’absence de corrélation entre les prédic- alors jugé nécessaire de confirmer les résultats par d’autres
teurs. Lorsque certaines variables sont fortement corrélées entre tests non paramétriques.
elles, on ne les inclut pas dans le même modèle. Nous avons choisi d’utiliser le test paramétrique de Student
sachant qu’il est réputé très puissant et que souvent, il rejette
la normalité pour des grands échantillons.
3.2. Présentation de la méthodologie Pour les tests non paramétriques, nous avons utilisé le test
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Tableau 2. Résultats des tests paramétriques et non paramétriques sur l’égalité des moyennes
Étant donné que la distribution de ces deux variables n’est pas En codant par 1 ou 0 les choix des émetteurs, le modèle donne
normale, le test de Mann Whitney sera alors considéré comme le les variables qui augmentent les probabilités d’émettre des ABSA
test le plus puissant. Les résultats confirment donc l’hypothèse plutôt que des actions.
selon laquelle les entreprises rentables, ayant d’importantes Nous utilisons la représentation suivante :
ressources disponibles sont les plus émettrices d’ABSA.
Les deux échantillons d’actions et d’ABSA ne présentent pas de Pi
L = Ln( )
différence significative au niveau de cinq variables : « Perspectives 1 − Pi
de croissance », « Endettement total », « Endettement financier », L = B 0 + B 1RISQ + B 2TAIL + B 3Cash + B 4QTob + B 5CAP + B 6 End .total + B 7 End . finan
« Rentabilité des capitaux propres » et « Produit de l’émission ». + B 8 ROE + B 9 ROA + B 10SECT + B 11SEV + B 12 Pr od + B 13 Dilu + ε
Avec :
– L est la variable explicative de notre analyse. Elle prend la
4.2. Résultats de la régression logistique valeur 1 lorsque l’entreprise choisit d’émettre une ABSA, et 0
si elle choisit d’émettre une action ordinaire.
Contrairement à l’analyse univariée, la régression logistique – on a identifié 13 variables explicatives : Risque de l’émetteur
permet de prendre en compte l’interaction des variables les (RISQ) ; Taille de l’émetteur (TAIL) ; Flux de liquidité (Cash) ;
unes sur les autres. Perspectives de croissance (QTob) ; Part du capital détenue
La régression logistique modélise la relation entre un ensemble de par les dirigeants (CAP) ; Niveau d’endettement total (End.
variables indépendantes et la probabilité qu’un cas est membre total) ; Niveau d’endettement financier (End.finan) ; Rentabilité
d’une des catégories de la variable dépendante. des capitaux propres (ROE) ; Rentabilité économique (ROA) ;
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4.2.1. Présentation des résultats avant suppression TAIL -0,272** 0,762 0,021
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TAIL -0,26** 1
SEV 0,08 0,05 -0,14* -0,17* -0,10 -0,03 0,06 -0,11 -0,16* 1
Prod -0,19** 0,56** 0,25** 0,08 -0,20** 0,00 0,03 0,10 0,28** 0,05 1
Dilu 0,23** 0,01 -0,37** -0,33** 0,12 0,10 0,24** -0,09 -0,43** 0,17* -0,13 1
ordinaires ; le fait de détenir une faible proportion du capital par 4.2.2. Présentation des résultats après suppression
les dirigeants augmente les chances de faire partie du groupe
émetteur d’ABSA ; la dilution immédiate a une incidence négative
des valeurs corrélées
sur la probabilité de ce choix. Les résultats dégagés après suppression des valeurs corrélées
Les signes des coefficients constatés de la variable produit de sont présentés dans le tableau suivant :
l’émission ne confirment pas l’hypothèse de l’existence d’une On remarque que la suppression des valeurs corrélées ne change
relation négative entre le produit de l’émission et la décision pas les signes des coefficients.
d’émission d’ABSA. Cela suggère qu’il ne s’agit pas d’un facteur À l’exception des deux variables « ROE » et « Prod », les signes
d’influence déterminant du choix entre l’émission d’actions et attendus des autres coefficients sont conformes aux hypothèses
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Tableau 5. Coefficients des modèles explicatifs de l’émission d’ABSA après suppression des valeurs corrélées
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– la dilution provenant de l’émission d’actions est plus importante et de rendre compte de la dynamique des comportements des
que celle provenant de l’émission d’ABSA. émetteurs et de leur éventuelle hétérogénéité.
Les résultats obtenus s’accordent à montrer que, dans un contexte Cette étude permettrait de justifier la différence de nos résultats
d’asymétrie d’information, l’émission d’ABSA permet de signaler obtenus sur la période 1999-2006 et ceux dégagés par J.-F.
la valeur de l’entreprise au marché financier. Gajewski et al, (2007) sur une période plus ancienne allant de
1986 à 2000.
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de bonne qualité. Byoun S. et Moore William T., (2003), “Stock vs.stock-warrant units :
evidence from seasoned offerings”, Journal of Corporate Finance, vol.
Notre étude sur le marché français confirme les résultats d’études
9, p. 575-590.
antérieures réalisées sur les deux marchés américain et austra-
Chemmanur Thomas J. et Fulghieri P., (1997), “Why Include Warrants
lien. Cependant, nos résultats ne sont pas cohérents avec ceux
in New Equity Issues ? A Theory of Unit IPOs”, Journal of Financial and
obtenus sur le marché français par J.-F. Gajewski et al, (2007).
Quantitative Analysis, vol.32, n° 1, p. 1-24.
Cela peut s’expliquer, à notre avis, par la différence de la période
Chollet P. et Ginglinger E., (2001), “The pricing of French unit seasoned
d’étude et par le changement de comportement des émetteurs equity offerings”, European Financial Management, vol. 7, n° 1, p. 23-38.
au fil du temps.
Gajewski Jean-Francois, Ginglinger E. et Lasfer M. (2007), “Why do
Nous pourrions envisager de faire une étude sur données de companies include warrants in seasoned equity offering ?”, Journal of
panel afin de vérifier l’attitude des émetteurs dans le temps, Corporate Finance, vol. 13, p. 25-42.
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Garner Jacqueline L. et Marshall Beverly B. (2005), “Unit IPOs : What Myers Stewart C. et Majluf Nicholas S., (1984), “Corporate financing
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Offerings : Empirical Evidence”, Journal of Business, vol. 74, n° 3. Schultz P. (1993), “Unit initial public offerings”, Journal of Financial
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Review of Economics and Finance, p. 309-327. Suchard Jo-Ann (2005), “The use of stand alone warrants as unique
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