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Introduction
Dans les économies contemporaines, on constate une
évolution multi-directionnelle en faveur d’une
réglementation du travail plus souple et l’introduction
de nouvelles formes d’emploi, notamment pour
permettre aux entreprises de s’adapter à un
environnement complexe et une concurrence accrue à
l’échelle mondiale.
A l’intérieur des entreprises, les managers s’appliquent
pour faire fonctionner leurs équipes de façon à
rehausser la productivité et maîtriser les coûts grâce à
une organisation moins hiérarchisée, des procédures
de travail moins rigides et un contrôle de plus en plus
« soft ».

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Le contrat de travail
Définition :

 Le contrat de travail est une convention par laquelle


une personne s’engage à travailler pour le compte et
sous la subordination d’une autre, moyennant
rémunération.
 Le contrat de travail est un contrat de droit privé. Il est
soumis aux dispositions du Code du Travail et de la
Sécurité Sociale.

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Le contrat de travail
 Une fois le contrat signé, chacune des parties (employeur
et salarié) ont des obligations réciproques :
Ainsi, l'employeur a pour obligation :
-de fournir du travail dans le cadre de l'horaire de travail
établi,
-de verser le salaire correspondant au travail effectué,
-de respecter les autres éléments essentiels (indemnités,
congés…) de travail.
Le salarié a pour obligation :
-d'effectuer son travail dans le respect des instructions de
l'employeur,
-de respecter les horaires de travail,
-d'observer les clauses de son contrat de travail,
-de ne pas exercer une activité concurrente à celle de son
employeur.
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Les types de contrats de travail

 Le Contrat à Durée Indéterminé (CDI)


Comme son nom l'indique, le CDI est conclu sans limitation de
durée. Sous réserve de respecter certaines conditions, il peut être
rompu à tout moment, soit par l'employeur (licenciement), soit
par le salarié (démission), soit de l'accord commun de
l'employeur et du salarié (rupture conventionnelle du contrat de
travail).

 Le Contrat à Durée Déterminée (CDD)


Le contrat à durée déterminée ou CDD est conclu pour l'exécution
d'une tâche précise et non durable et uniquement dans des
situations légalement fixées (selon la réglementation du pays).
Afin de limiter le nombre de CDD et les situations de précarité qu'il
entraîne, les situations dans lesquelles il pouvait être utilisé ont
été légalement fixées :

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Les types de contrats de travail
- remplacement d'un salarié ou d'un collaborateur. Il peut s'agir
notamment du remplacement d'un salarié absent, du remplacement
dans l'attente de l'entrée en service d'un salarié recruté sous CDI, du
remplacement d'un salarié quittant définitivement l'association avant
la suppression de son poste, etc. ;
- accroissement temporaire d'activité ;
- emplois à caractère saisonnier ou pour lesquels, dans certains secteurs
d'activité définis par décret, par convention ou accord collectif étendu,
il est d'usage constant de ne pas recourir au CDI compte tenu de la
nature de l'activité exercée et du caractère par nature temporaire de ces
emplois ;
- contrats liés à la politique de l'emploi. Il s'agit de contrats conclus afin
de favoriser l'embauche de certaines catégories de demandeurs
d'emploi (jeunes, rmistes, chômeurs, etc.) ou en vue d'assurer un
complément de formation professionnelle

NB : La durée totale du CDD ne peut en principe excéder 18 mois, renouvellement compris

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Les types de contrats de travail
 Les contrats de travail temporaire (ou contrats d’intérim) :
Le contrat de travail temporaire également appelé contrat de mission est
un contrat passé entre une entreprise de travail temporaire et un
travailleur intérimaire à l'occasion d'une mission de travail à réaliser
dans une entreprise donnée. Le contrat de travail temporaire nécessite
la conclusion de deux contrats :
- un contrat de mise à disposition entre l'entreprise de travail
temporaire et l‘entreprise d'accueil ;
- un contrat de mission entre l'entreprise de travail temporaire et le
salarié.

Le travailleur intérimaire a les mêmes droits et les mêmes obligations


qu'un travailleur sous CDI. Il peut par exemple profiter des
équipements collectifs (transport, restaurant, crèches, etc.), bénéficier
d'un congé etc.

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Les types de contrats de travail

 Les contrats de travail à temps partiel :


Le contrat à temps partiel est conclu pour tout salarié
dont les horaires hebdomadaires de travail sont, en
principe, inférieurs à la durée légale de travail (régimes
de 40 ou 48 heures en Tunisie). La durée minimum du
temps partiel, a été fixée à 24 heures hebdomadaires
dans certains pays.
Ce type de contrat permet d'organiser le travail d’une
maniére flexible, coordonnée et concertée sur la
semaine, le mois ou l'année pour les entreprises dont
l’activité est irrégulière.

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La réglementation du travail et de
l’emploi

 L’emploi peut être réglementé par les dispositions légales


uniquement, par des conventions collectives
sectorielles seulement, ou par les deux, selon les pays.
La marge attribuée aux concertations intra-sectorielles
dépend de la politique sociale et de l’emploi de l’Etat, de la
relation entre syndicats de travailleurs et représentants des
employeurs et de la puissance e ceux-ci.
Il n’existe pas de configuration dominante actuellement mais
la tendance est de laisser plus de possibilités de
réglementation via les conventions sectorielles ou intra-
entreprise.

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La réglementation du travail
La réglementation de l’emploi peut avoir d’une part des
effets directs sur les formes de travail, par exemple, la
légalisation du travail temporaire et d’autre part des
effets indirects, tels que l’évolution de la structure de
l’emploi vers des formes de travail non réglementées
(travail au noir qui peut se développer rapidement si la
réglementation du travail n’est pas souple ou
fortement contraignante).
De plus, la réglementation de l’emploi a un impact
mesurable sur variables macro-économiques et sur
l’emploi global donc le niveau du chômage dans une
économie donnée.
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Les nouvelles tendances d’organisation
du travail
 Travail non limité dans le temps et dans l’espace : les travailleurs ont
davantage la liberté de choisir le moment, le lieu et la méthode de travail qui
leur conviennent le mieux. Citons pour exemples les horaires flottants, le
travail à domicile, le télétravail dans un bureau satellite ou dans un bureau de
co-working indépendant, les bureaux partagés, ou encore les bureaux
paysagers.
 Travail autonome : la relation entre le supérieur hiérarchique et ses
travailleurs est davantage basée sur la confiance que sur le contrôle. Selon cette
forme de travail, les collaborateurs ont la liberté et l’autonomie d’organiser leur
travail et de l’exécuter à leur meilleure convenance. Cette méthode est axée sur
les résultats plutôt que sur la présence.
 Relations de travail flexibles : cet aspect concerne la recherche d’une
adéquation entre la personne et le travail. Le contenu du travail est adapté
autant que possible aux compétences, aux centres d’intérêt, aux phases de la vie
 et à l’ambition du travailleur. La concertation, notamment entre le travailleur et
son supérieur hiérarchique représente un élément essentiel de cette approche.
 Libre accès aux connaissances et aux informations et libre circulation de
celles-ci : les travailleurs ont un accès complet aux outils permettant d’exécuter
leur travail ou rendant possible une certaine forme de travail. Ces outils sont
notamment des applications informatiques (par exemple, serveur partagé,
intranet et connexion Internet),des outils de communication à distance (par
exemple, outils de chat et de vidéoconférence) et du matériel comme un
ordinateur portable, un téléphone portable et un écran de visualisation
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Les nouvelles tendances d’organisation
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