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12/05/2022

PLAN
Introduction:
I. Rappels sur le métabolisme glucidique:
ANOMALIES DU METABOLISME II. Exploration du métabolisme glucidique:
DES GLUCIDES: A - Méthodes statiques
B - Méthodes dynamiques
DIABETES SUCRES, COMAS DIABETIQUES ET C - Autres dosages et méthodes
III. Les pathologies du métabolisme glucidique:
HYPOGLYCEMIES III- 1- Les diabètes sucrés:
III- 2- Les comas diabétiques:
III- 3- Les hypoglycémies:
Pr Fatou Gueye Tall Conclusion:

INTRODUCTION INTRODUCTION

• Glucides = Molécules organiques (Carbone, Oxygène, Hydrogène);


• Glucides apportés par l’alimentation;  Apport énergétique (ATP) fondamental pour le maintien vie cellulaire.
- forme simple
- forme de complexes (saccharose, amidon…).
 L’amidon → glucose  Besoin continu en glucide principal substrat: SN, rétine, endothéliums vasculaires, GR
 Saccharose alimentaire → fructose utilisent presque exclusivement glucose comme source d’énergie.
glucose dans le foie
 Lactose alimentaire → galactose  Cellules cérébrales utilisent à partir 4 ans, environ 5 g de G/h soit 110 à 120 g de G /jour.

INTRODUCTION INTRODUCTION

• Malgré fluctuations d’apports glucidiques (alimentation)  Glycémie = concentration de glucose sanguin = constante physiologique
→ taux sanguins maintenus dans certaines limites ;

• Organisme à l’abri des complications ;  Régulation de la glycémie: ensemble de mécanismes participant au maintien
de la glycémie à jeun: 0.7 à 1.10 g/l
- Régulation endocrinienne:

insuline : ↓ Glycémie
 Post-prandial (2h après le repas): < 1,40 g/l
glucagon + d’autres hormones (cor sol; Adrénaline……) : ↑ Glycémie 1 g/l = 5,5 mmol/l

- Système nerveux végétatif

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INTRODUCTION I-Rappels sur le métabolisme glucidique

Intérêt: Le glucose : premier combustible disponible.

 Besoins journaliers en glucides = 160 g


 Le glucose molécule essentielle au fonctionnement cellulaire car elle est la principale
source d'énergie cellulaire.  Origine exogène
• Alimentation 200 à 300 g par jour
• Principalement végétale
 Situations de dysrégulation: hyperglycémie, diabète sucré, coma, hypoglycémie • Laitages, sucres raffinés…

 Origine endogène
• Glycogène, autres hexoses
• Lipides, Protides (néoglucogenèse).

ALIMENTATION I-Rappels sur le métabolisme glucidique


Glycolyse : Voie d’Embden - Meyerhof
✓ Voie principale de dégradation du glucose
Fructose Saccharose Amidon Lactose
✓ Production énergie (ATP), CO2 et H2O
✓ Aérobiose : 38 ATP/G
✓ Anaérobiose : Production d’acide lactique
Lumière intestinale Maltose
Iso- maltose

Entérocyte Autres voies : Voie des pentoses phosphates ou de Dickens - Horecker


- Production d’oses phosphoryles pour la synthèse des AN
- Production de NADPH2 pour les réactions d’hydroxylation.
Fructose Glucose Galactose

Circulation sanguine FOIE

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES
ENTREE ET SORTIE DU GLUCOSE DES CELLULES
Trois aspects physiologiques

A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES
B- ENTREE DU CLUCOSE DANS LES CELLULES Cotransport avec le Na+
C- SORTIE DU GLUCOSE DES CELLULES
Simple échange

Transport activé par l’insuline

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I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES

Cotransport avec le Na+ Simple échange


 Caractérisé par ses propriétés ‘enzymatiques’  Caractérisé par ses propriétés ‘enzymatiques’
- Spécifique pour le galactose et le glucose - Accepte les aldohexoses (pas de fructose)
- Couplé avec l’ATPase Na+/K+ dépendante - Inhibé par la phlorétine et la cytochasaline B

 Localisé dans les bordures en brosse:  Localisé dans les membranes plasmatiques de la plupart des organes:
- Entérocyte de l’intestin grêle - muscle, hématies, tissu adipeux, cerveau, foie, cerveau, pancréas, foie rein …
- Cellule du tube contourné proximal du rein

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A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES
Translocation des transporteurs stimulée par l’insuline
Transport activé par l’insuline
 L’insuline active l’entrée du glucose dans l’adipocyte et la fibre musculaire squelettique

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES
Deux familles moléculaires

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I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES A- TRANSPORTEURS TRANSMEMBRANAIRES

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


B- Entrée du glucose dans les cellules B- Entrée du glucose dans les cellules

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


B- Entrée du glucose dans les cellules B- Entrée du glucose dans les cellules

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I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


B- Entrée du glucose dans les cellules C- Sortie du glucose des cellules

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


C- Sortie du glucose des cellules C- Sortie du glucose des cellules

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique


C- Sortie du glucose des cellules C- Sortie du glucose des cellules

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I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique

I-Rappels sur le métabolisme glucidique I-Rappels sur le métabolisme glucidique

II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique


A- Méthodes statiques
1- La glycosurie: Elle est peu utilisée de nos jours b- Interprétation:
a- Prélèvement: Urines fraîchement émises ou des urines de  Physiologiquement, le glucose non retrouvé dans les urines
24H sans conservateurs.
définitives <0,07g/24h (0,4mmol /urine de 24h) puisque la
Dosage:
 Des bandelettes (GOD) (réaction glucose-oxydase/peroxydase capacité maximale de réabsorption tubulaire est de 9,9 mmol/l.
et la tétraméthylbenzidine comme indicateur. virage du jaune au
vert en présence de glucose.  Le diagnostic du diabète ne peut se faire sur la positivité de la
- Faux positifs par les oxydants (l’hypochlorite). glycosurie car il peut exister une diminution du seuil rénal de
- Faux négatifs par les réducteurs comme l’acide ascorbique.
manière permanente ou provisoire.

 La liqueur de Fehling: Méthode réductimétrique commercialisée


sous forme de comprimés.
La glycosurie est en voie d’abandon car peu concluent en pratique.

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

 Enzymatique; de plus en plus électrique !!!

 Méthode semi-quantitative destinée l’auto-contrôle glycémie.

II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique


c- Interprétation des résultats:
Valeurs Références: Hyperglycémie :
Glycémie à jeun: (GAJ) GAJ > 1,26 g/l (8 mmol/l)
- Adulte: GOD/POD: 0,70 - 1,1g/l (4 -6,1mmol/l) GPP ≥ 2 g/l (11,1 mmol/l)
HK/G6PDH: 0,70 - 1,05g/l
Hypoglycémie:
- Enfant: 0,5 à 1,1g/l (3,3 à 6,1 mmol/l)
GAJ < 0,5 g/l (2,8 mmol/l)

Glycémie post-prandiale: (Gpp)


- Adulte : < 1,40g/l ou 7,8mmol/l

NB: Facteur de multiplication : 5,55 x Glycémie en g/l = Glycémie en mmol/l

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique


B- Méthodes dynamiques

1- Les épreuves d’hyperglycémies provoquées: HGPO :


Par voie Orale (HGPO):
- Le patient doit être allongé ou assis. Il ingère un sirop de glucose
préparé avec 75g de glucose dans 250 ml d’eau chez l’adulte
- Le patient suit un régime normal glucidique pendant les 3 jours et 1,75 g/Kg/poids (limite 75g) chez l’enfant.
avant l’examen.

- On prélève le sang au temps 0, 30, 60, 90, 120 minutes et on


- Arrêt des traitements interférents si possible (corticoïdes, détermine la glycémie.
catécholamines , œstrogènes …).

- L’épreuve a lieu le matin à jeûn.

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II-Exploration du métabolisme glucidique II. Exploration du métabolisme glucidique

HGPO : courbe d’évolution en fonction du temps HGPO :

Son indication n’a d’intérêt que lorsque le diagnostic de diabète


est douteux : GAJ comprise entre 1,10 et 1,26 g/l (7mm/l).

Son interprétation doit tenir compte de certaines causes


d’erreurs : absorption de médicaments (comme les corticoïdes),
maladies en évolution (traumatisme, agressions), restriction
alimentaire précédant le test.

Elle peut être utile aussi chez les sujets à risque tels que les
prédisposés au diabète (hérédité, obésité, maladies endocri.).

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II-Exploration du métabolisme glucidique II- Exploration du métabolisme glucidique


Test de O’ Sullivan
Par voie veineuse (HGPV): 50 g glucose per os

Glycémie H1
- Permet déterminer l’index de l’activité glycémique en périphérie

< 1,3 g/l ≥ 1,3 g/l


- On injecte rapidement par voie veineuse 0,33g de glucose /Kg de Test négatif Test positif
poids (solution stérile et apyrogène) .
100 g glucose per os
- Prélèvement du sang par une autre veine avant addition glucose et
Glycémie H0 < 0,95 g/l
tout les 10 min (adulte) et 4 à 5 min (enfant) pendant 60-90 mn Diagnostic
H1< 1,80 g/l
HGPO 2 valeurs ≥ normes
Carpenter et H2< 1,55 g/l
Coustan H3< 1,40 g/l
Pas de diabète gestationnel Diabète gestationnel
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II. Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Hyperglycémies provoquées sensibilisées: 2- Les épreuves d’hypoglycémies provoquées:


- Test à la cortisone glucose: 50 mg d'acétate de cortisone sont Epreuve assez dangereuse et pratiquée en milieu hospitalier !
donnés per os, 8 heures puis 2 heures avant une hyperglycémie
provoquée. Toute glycémie dépassant 1,40g/l à la deuxième
heure témoigne d'un diabète latent.
Epreuve à l’insuline: stimule la sécrétion anté-hypophysaire
et la sécrétion cortico-surrénalienne.
- Test à l'insuline glucose : 30 g de glucose per os + 5 U d'insuline
doivent se compenser et la glycémie ne bouge pas chez le sujet
 Injection de 5U d’insuline/m2 en IV
normal.

 Sujet sain: flèche d’hypoglycémie < à 50% du taux de base à la


30ème minute avec un retour à la normale au bout d’une heure.

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique


C- Autres dosages

Epreuve au tolbutamide (sulfamide hypoglycémiant): Insuline:


 Prélèvement ,centrifugation du sang puis élimination des
globules rouges (dosage peu utile en clinique)
- Déterminer glycémie de base, puis administrer 1g de
tolbutamide en IV lente.  Intérêt:

- Prélever du sang toutes les 10 minutes pendant 90 mns. - diabètes de type 2


- recherche des hypoglycémies organiques
 Pratiqué avec du sérum (l’insulinase plasmatique détruit l’insl.)
Sujet sain: glycémie de 0,3 à 0,40 g/l pendant 30mn avec
un retour à la normale à la 90ème mn
Diabétique : max 0,2g/l avec un temps de retour plus long.

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Dosage par RIA, ou immuno-enzymatique (sandwich) EIA:


EIA: Enzyme Immuno Assay ou Dosage Immuno - Enzymatique :

 RIA (Radio Immuno Assay): Elle met en compétition une insuline l’insuline à doser est prise en sandwich entre un anticorps fixé
marqué à l’iode 125 et l’insuline froide présente dans spécimen à sur un support solide et un anticorps marqué par une enzyme
doser, au niveau d’un anticorps spécifique des sites
immunologiques de l’insuline. dont l’activité facilement mesurable, est proportionnelle à la
quantité d’insuline présente dans l’échantillon.
 l’insuline marquée résiduelle restant libre sera séparé, sa
quantité sera inversement proportionnelle à la quantité présente
dans l’échantillon.

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Peptide C:
Interprétation:
- Ce dosage permet de remplacer les dosages d’insuline lorsque
les sujets reçoivent de l’insuline en injection. Le peptide C est
• L’insulinémie de base matinale après plus de 10 heures de jeûne sécrété en quantité équimolaire avec l’insuline et a une demie
se situe entre 10 et 20 mU/l (0,4 à 0,8 µg/l). vie plus longue que celle de l’insuline (20mn/5mn).

• Après un repas mixte, elle s’élève entre 100 et 160 mU/l. - Le dosage du peptide C de base permet de classer diabétiques
selon le taux.
• Les résultats n’ont de sens que dans la mesure où ils sont
comparés à ceux de la glycémie en particulier sous stimulation. Peptidase
Proinsuline insuline+ peptide C

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

- Les dosages sont pratiqués dans sérum, plasma ou urines de 24 h


Test au Glucagon:
- Destiné à apprécier l’insulino-sécrétion principalement résiduelle
- Le peptide C plasmatique est dosé (glycémie) par des techniques chez le sujet diabétique. Il consiste à injecter par voie IM ou IV
immunologiques, soit de type compétition à l’aide d’anticorps lente 1mg de glucagon et à effectuer à T0 et T+ 10 mn des
polyclonaux ou monoclonaux, soit immunométriques et dont dosages de peptide C.
certaines sont actuellement disponibles sur les automates.

- Si l’insulino-sécrétion est normale, le taux de peptide C augmente


Valeurs références: Dans le Sang à jeûn : 0,36 – 1,5 nmol / l de 50% par rapport à son taux de base
Dans l’urine de 24 h : 8 à 40 nmol / 24h

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Protéines glyquées: Dosage de l’hémoglobine glyquée (2):


 La glycation, réaction chimique entre la fonction aldéhyde d'un
ose et une fonction amine libre d'une protéine, en fonction de la - Chromatographie d’échange de cations ou électrophorèse:
concentration sanguine du glucose . glucose fixé sur l’extrémité N terminale de la chaîne
 Il s’agit notamment de l’hémoglobine et de l’albumine. l’hémoglobine modification de la charge de l’Hb
 Le taux de glycation reflète la quantité de glucose dans le sang.
- Méthodes immunochimiques: Ac anti chaîne β ayant fixée le
glucose HbA1c
Réaction non enzymatique:
• Hémoglobine Hb glyquées (HbA1c)
• Protéines plasmatiques Cétosamines

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Prélèvement de sang sur héparine, EDTA Fructosamines: Prélèvement à jeûn sur tube sec

 Sang capillaire utilisable pour CLHP


- Méthode colorimétrique(non spécifique): basée sur la réduction
 Demi vie des GR (l’HbA1c) = 2 -3 mois donc reflet de l’équilibre
en milieu alcalin du nitro bleu de tétrazolium par les fonctions
glycémique sur les 2 mois précédents l’analyse.
cétoamines présentes sur les protéines glyquées.

Valeurs références: - Méthode enzymatique: la proteinase K dégrade les protéines


- HbA1c < 6% glyquées en fragments peptidiques; la cétoamine oxydase oxyde
les fragments glyqués avec formation de H2O2, dont l’apparition
- Elle doit < 7% chez un diabétique traité. est mesurée grâce à une réaction de type Trinder.

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Intérêt clinique limité pour ce marqueur car sa demi-vie est


courte, il reflète les moyennes glycémiques des 2 à 3 semaines
Fructosamine intéressante dans les situations:
précédent le dosage. - Dans le diabète gestationnel: marqueur à cinétique rapide,

Valeurs de références: - Sujet non diabétique: 1,5-2,8 mmol/l - Chez les sujets diabétiques ayant une hémoglobinopathie

- D. type 1 : 1,5-6,5 mmol/l qui rend l’interprétation de l’HbA1c difficile.

- D. type 2 : 1,5 – 4,0 mmol/l - HbF

- D. équilibré : < 3,5 mmol/l - Anémie hémolytique

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Corps cétoniques: Miniaturisation de la cétonurie: Bandelettes réactives.


Cétonurie: La présence de corps cétoniques provient du Valeurs références Cétonurie: < à 1mg/24 heures
catabolisme lipidique lorsque les cellules manquent de glucose.
- Sur urine fraichement émises (corps cétoniques très volatils)
Cétonémie
- Il y a en 3: acétoacétate, acétone et 3β-hydroxybutyrate.
- Sang sur héparine , dans la glace (corps cétoniques volatils).
- Méthode de détection (Réaction de LEGAL sensibilisée par
ROTHERA) : Nitroprussiate en présence d’ammoniac et de corps - Dosage enzymatique ou par CPG;
cétoniques donne une coloration violette. Cette réaction ne
détecte pas le 3β hydroxybutyrate. - Il existe des méthodes permettant une mesure sur sang
capillaire utilisables par le patient lui-même.

Valeurs références: <0,5 mmol/L (0,05g/L)


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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Lactate et Pyruvate:  Dans les deux cas, acheminement au labo dans la glace (car taux
d’acide lactique multiplié par 2 au bout de 30 min à température
Conditions de prélèvement: ambiante).

- Le prélèvement doit être fait sans garrot  Dosage immédiat.

- Le lactate doit être prélevé sur un inhibiteur de la glycolyse

- Le pyruvate doit être prélevé dans les mêmes conditions, dans


un tube contenant de l'acide perchlorique (qui précipite toutes
les protéines).

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II-Exploration du métabolisme glucidique II-Exploration du métabolisme glucidique

Interprétation:
Méthode de dosage: enzymatique +++ Le rapport lactate/pyruvate est voisin de 10/1.
Le jeûne fait chuter la lactatémie, l'exercice l'augmente.

Pyruvate+NADH,H+ lactate + NAD+


Valeurs références:
Lactate: 1,1 mmol/l : Sang A
En présence de nicotinamide-adenino-dinucleotide (NAD) l’acide
lactique total est oxydé en pyruvate; réaction catalysé par LDH. 1,6 mmol/l : Sang V

NADH,H mesuré par l’augmentation de l’absorbance. Pyruvate: 30 à 70 µmol/l

Acide lactique +++

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II-Exploration du métabolisme glucidique

Les auto-anticorps:
 ICA ( auto-anticorps anti-cellule β des ilots de langerhans)
 IAA ( auto-anticorps anti-insuline) III- LES PATHOLOGIES DU
 Les anti-GAD ( auto-anticorps anti-décarboxylase de l acide
glutamique): anti-GAD65 METABOLISME
 Les IA-2 ( auto-anticorps anti-tyrosine phosphatase)
GLUCIDIQUE
Dosage : antigène recombinante humaine radiomarquée, ELISA ,
immunofluorimetrie , immunoprecipitation en milieu liquide.

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés

1- Définition: Selon l’OMS le diabète sucré est défini par 2- Critères OMS :
l’élévation chronique du taux de glucose dans le sang résultant:
 Glycémie à jeun ≥ 1,26 g/l (7,00 mmol/l) à 2 reprises.
- d’un défaut de sécrétion d’insuline par le pancréas:  Glycémie ≥ 2,00 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après une charge de 75
insulinocarence absolue ou relative gr de glucose (HGPO).

- ou d’une anomalie de l’action de l’insuline au niveau des tissus


cibles (foie, muscles, tissus adipeux) : insulinorésistance, une 4ème situation a été proposée par l’American Diabetes
Association (ADA), où le diagnostic du diabète est posé devant une
HbA1c ≥ 6,5% à 2 reprises, Glycémie ≥ 2,00 g/l (11,1 mmol/l) quelle
- ou le plus souvent d’une intrication des 2 mécanismes. que soit l’heure + signes cliniques évocateurs de DS

Sa clinique évocatrice: polyurie, polyphagie, polydipsie,


amaigrissement, troubles visuels
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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés


Intérêt: 4-Classification
- Affection extrêmement fréquente (347M de cas dont 3,4 M décès) • Diabète de type 1
• Diabète de type 2
- Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays • Autres diabètes spécifiques ou secondaires:
à revenu faible ou intermédiaire. - Défaut de fonctionnement de la cellule β d’origine génétique: MODY,
diabète mitochondrial
- Selon les projections de l’OMS, le nombre de décès par diabète - Défaut d’activité de l’insuline d’origine génétique
va doubler entre 2005 et 2030. - Maladies du pancréas
- Endocrinopathies
- Maladie grave en raison des complications entraînées. - Diabètes induits par des médicaments
- Infection
- Coût élevé de sa prise en charge. - Formes rares d’origine auto-immune
- Autres syndromes d’origine génétique associés au diabète
• Diabète gestationnel (transitoire ou définitif)
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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés

3- Classification:(1) 3- Classification: (2)


 Diabète sucré de type 1 : défini par une destruction irréversible
des cellules β des îlots de Langerhans du pancréas .
Diabète de type 2 : Caractérisée par l’association d’une
insulinorésistance et d’une carence relative en insuline.
- Son étiologie est soit auto-immune, soit Idiopathique caractérisé
par l’absence d’insuline et par conséquence du signal de
translocation des GLUT4. Diabète sucré gestationnel: défini par une Intolérance au
glucose conduisant à une hyperglycémie de sévérité variable,
débutante ou diagnostiquée pour la première fois au cours de la
- Processus de destruction auto-immun est supposé être déclenché grossesse(OMS)
par des facteurs environnementaux qui restent à identifier.

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés


Diagnostic diabète type1:

Examen généraux: Examens (+) spécifiques type1: meilleure adaptation du traitement


 Glycémie à jeun
Peptide C
 Glucose urinaire: surveillance adaptée en fonction du contexte.
Microalbuminurie
 Glycémie postprandiale (GPP)
Insulinémie
 Hémoglobine glyquée (HbA1C) :
Test au glucagon: permet d'étudier la dynamique de sécrétion
- dosage proportionnel à l'importance de la glycémie de l'insuline et du peptide C par le pancréas et d'apprécier la
réserve en insuline.
- reflète l'équilibre glycémique dans les 6 à 8 semaines précédant le dosage.
- recommandé quatre fois par an: Anticorps anti-insuline, anti-ilôts de Langerhans
- permet d'apprécier le contrôle global de l'équilibre du diabète.

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés


Diagnostic diabète type2 :

Diagnostic de complications spécifiques du type1:  Glycémie à jeun


 Hémoglobine glyquée (HbA1C):
- Réalisé tous les 3 à 4 mois.
Acide lactique ou lactates: permet de diagnostiquer une
acidose lactique - L'objectif valeur d'HbA1c ≤ à 6,5 %.
 Recherche, surveillance facteurs de risque vasculaire:
Corps cétoniques sanguins et urinaires: leurs - Aspect du sérum à jeûn
augmentations et celle de la glycémie permet le diagnostic de - Cholestérol total, HDL, LDL et triglycérides
coma acido-cétosique.

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés


Dépistage des complications rénales

 Apprécier la fonction rénale :


Marqueurs de l’auto-immunité des diabètes sucrés :
- Créatininémie (clairance)
- Azotémie
- Microalbuminurie les auto-anticorps: Le Diabète type 1 résulte dans 90% des
cas de la destruction d’origine auto-immune des cellules β.
- Calcul du DFG
 Recherche de protéine dans les urines à l'aide de bandelette
réactive. - Il s’agit: ICA; anti GAD; anti IA2 et les auto-anticorps anti-insuline.
- Si réaction est positive: dosage quantitatif de la protéinurie.
- Si réaction est négative: dosage de la microalbuminurie.

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés

Les gènes HLA: ont un rôle majeur, bien que non exclusif 6- Complications:
dans la prédisposition au diabète.
Complications métaboliques:
- La susceptibilité liée au système HLA de classe II Urgence thérapeutique différente selon le cas !
• risque plus élevé si HLA DR3 et/ou DR4, surtout HLA DQ
• facteurs déclenchants environnementaux  Coma acidocétosique: 2 types de diabète, surtout le type1
• réaction auto-immune dépendant des lymphocytes T  Coma hyperosmolaire: chez type2 âgé
 Acidose lactique: moins fréquent
 Coma hypoglycémiant

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés

Complications infectieuses: Complications Chroniques:


Complications microvasculaires (microangiopathies):
 Tuberculose
Rétinopathie
 Infections cutanées; génitales
Néphropathie
 Infections des petites plaies  gangrène (amputation des
membres) Neuropathie périphérique
Epaississement de la membrane basale avec csq :
La glycation des protéines; dépôt protéines glyquées : tissus et paroi des
vaisseaux; glycooxydation des protéines et l’excès de radicaux libres

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III-1- Les Diabètes Sucrés III-1- Les Diabètes Sucrés

Complications Chroniques: 7- Prévention des complications:


Complications macrovasculaires Macroangiopathies: Bilan lipidique complet
(macroangiopathies): Microangiopathies:
 Athérosclérose
- Micro albuminurie;
Dyslipidémie: glycation des lipoprotéines, augmentation des
acides gras libres. - Fond d’œil;
- Electromyogramme pour les neuropathies.

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III-2- Comas diabétiques

1- Coma acidocétosique

III-2- Comas diabétiques 2- Coma lactique

3- Coma hyperosmolaire

4- Coma hypoglycémique

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III-2- Comas diabétiques III-2- Comas diabétiques

Les comas diabétiques : sont les complications  Les diabétiques de type 2 sont exposés au coma
métaboliques aigues différents types de diabète. hyperosmolaire, mais aussi aux hypoglycémies et à l'acidose
lactique.

 Tout diabétique peut un jour présenter des désordres


métaboliques graves, constituant une urgence thérapeutique.  Un diabétique de type 2 peut enfin développer une acidocétose
à l'occasion d'une pathologie intercurrente, et devenir alors
insulino-requérant.
 Les diabétiques de type 1 sont exposés à deux types de
complications métaboliques aiguës: l'acidocétose et
l'hypoglycémie.

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III-2- Comas diabétiques 1-Coma acidocétosique


1- Coma acidocétosique Physiopathologie Acidocétose diabétique

 Etiologies:  Lors d'une carence insulinique absolue ou relative, on note une


diminution ou une absence de pénétration intracellulaire du
 Coma acidocétosique révélateur du diabète: glucose.
→ complique un diabète de type 1: 85%
→ complique un diabète non traité par l’insuline (15%).  Cette absence provoque une stimulation de la production de
 Infection glucose par les différents facteurs régulateurs (glucagon, GH,
Cortisol, Catécholamines).
 Arrêt de l’insulinothérapie (volontaire ou panne de la
pompe à perfusion sous cutanée d’insuline)
 Une hyperglycémie se crée alors, mais est inefficace, dû à la
 Accident cardiovasculaire carence insulinique.
 Chirurgie
 Grossesse

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1-Coma acidocétosique 1-Coma acidocétosique


Physiopathologie Acidocétose diabétique Diagnostic clinique:

 Les cellules utilisent alors, par défaut, un autre "carburant" Phase de cétose: Syndrome cardinal aggravé, troubles
cellulaire, c'est la réserve graisseuse de l'organisme (β- digestifs (douleurs abdominales, vomissements, diarrhée).
oxydation).

 La combustion de corps graisseux produit un déchet Phase de céto-acidose: Troubles de la conscience,


hautement toxique, les corps cétoniques (acétone, polypnée superficielle , dyspnée de Kussmaul, déshydratation
acétoacétate et β-hydroxybutyrate) globale avec hypotension artérielle, Fièvre (infectieuse ou lié à
la déshydratation), amaigrissement .

 Il va ainsi se créer par la suite un état d'acidose métabolique.

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1-Coma acidocétosique
Diagnostic Biologique: 1-Coma acidocétosique
selon le DCCT (The Diabetes Control and Complications Trial) la
cétoacidose diabétique est présente lorsque s’associent: Trois stades:
• Cétose: RA (réserve alcaline):20 - 40 mmol/L
 Hyperglycémie > 2,5g/l • Cétoacidose: RA 10 – 20 mmol/L
• Acidocétose: RA <10 mmol/L
 pH artériel <7,25 Le terme de coma inapproprié car:
 Les troubles de la conscience (coma):10%
 Diminution de la réserve alcaline: taux bicarbonate < 15 mmol/l
 Une simple obnubilation :70%
 Absence d’anomalies de la conscience:20%
 Cétonémie> 3 mmol/l ou cétonurie positive (bandelette urinaire)

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1-Coma acidocétosique 1-Coma acidocétosique


 Critères de gravité

Hospitalisation en réanimation si: La biologie


 pH < 7
 K+ < 3 ou >6 mmol/l  Confirme l'hyperglycémie (généralement > 3 g soit 15 mmol/l)

 TA basse  Glucosurie ++ et cétonurie ++++. (Une cétonurie sans glucosurie


est une cétose de jeûne)
 Non reprise de la diurèse après 3h de réhydratation
 Acidose (Bicarbonates < 15 mmol/l - réserve alcaline effondrée)
 Coma profond
 Iono sang : importance de la kaliémie ( troubles du rythme).
 Vomissements incoercibles
 Nfs : l'hyperleucocytose est fréquente même sans cause
infectieuse

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III-2- Comas diabétiques


1-Coma acidocétosique 2- Coma lactique:
Trou anionique :  L’acidose lactique est un état d’acidose métabolique lié à la
 Traduit la déplétion en bicarbonates est calculé ainsi: libération d’ions H+ par l’acide lactique.
Sodium – (Chlore + HCO3) – 17 (norme <3mEq/l)

 En règle supérieur à 12 mEq/L dans la cétoacidose  Accident rare, mais grave, mortel dans la moitié des cas et dû le
plus souvent à la prescription inappropriée de biguanides

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2- Coma lactique 2- Coma lactique


 Circonstances:  Diagnostic clinique et biologique:

 Traitement par biguanides (inhibition de la néoglucogenèse Par dosage des anions lactate et pyruvate:
hépatique ce qui va bloquer l’élimination des lactates)
Taux d’acide lactique ++, > 8 mmol/L
Avant le coma : fatigabilité, polypnée sans polyurie ni
 Non respect des contre indications des biguanides: déshydratation, pH<7,2, pas de cétose ni de cétonurie ni
Insuffisances rénale et hépatique, hypoxies chroniques. glycosurie, glycémie peu élevé (1à 2 g/l), Bicarbonate < 10mmol/l

 Hypoxies sévères, alcoolisme


- Natrémie peu modifié
- Kaliémie ± élevée
- Trou anionique augmenté> 20 mEq/l

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III-2- Comas diabétiques 3- Coma hyperosmolaire:


3 - Coma hyperosmolaire:  Etiologie:

 Etiologie: Toutes les causes de déshydratation , favorisent sa survenue :


 Infection;
 Survient chez personnes âgées, diabétiques de type 2 connus ou
 Diarrhées, vomissements;
ignorés, peu autonomes et incapables d’une réhydratation
 AVC et apports hydriques insuffisants;
hydrique spontanée dès le début des troubles.
 Absorption massive de boissons sucrées pour étancher une soif
(due au diabète…);
 Forte chaleur;
 Traitement par diurétiques;
 Une corticothérapie a souvent aggravé ou déclenché
l’hyperglycémie +++.

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3- Coma hyperosmolaire: 3 - Coma hyperosmolaire:


 Signes biologiques :  Signes biologiques :

 L'hyperglycémie est sévère, > 6 g/l, général entre 10 et 20 g/l  Absence d’acidose : PH 7,30; HCO3>15 meq/l sans cétonémie

 Les corps cétoniques absents dans les urines ou très faiblement  Hémoconcentration : augmentation des protides et de
positive, sous forme de traces. l’hématocrite

 Hyperosmolarité plasmatique (> 350 mosm/l).  La kaliémie est le plus souvent normale.

L’osmolarité = (Na +K) mEq/l×2 + glycémie(g/l)×5 + urée(g/l)×16  La Créatininemie est franchement élevée, au delà de 300 µmol/l.

 L'hypernatrémie est variable, parfois sévère, supérieure à 150


mmol/l.

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III-2- Comas diabétiques 4 - Coma hypoglycémique


4- Coma hypoglycémique:  Causes liées au traitement:

 Etiologie: Chez le diabétique traité par sulfamides hypoglycémiant :


 Le coma hypoglycémique peut survenir chez tout
patient traité par : - hypoglycémiant oral  Absence de prise alimentaire après l’adjonction du traitement;
- Insuline
 Intolérance médicamenteuse (aspirine, AINS, alcool).
 L’hypoglycémie est l’accident le plus grave, voire
mortelle dans certains cas: - Alcooliques  Insuffisance rénale ou hépatique qui favorisent l’accumulation
- Insuffisance rénale par défaut d’élimination.
- Dénutrition
- Grand âge

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4 - Coma hypoglycémique
4 - Coma hypoglycémique
Causes métaboliques:

Chez le diabétique traité par insuline: Du à un déséquilibre entre Les principaux signes d’orientation sont : Hépatomégalie et Cétose

la dose administrée et les besoins réels:

 Erreur technique lors de l’injection.

 Erreur de dose ou de type d’insuline

 Apport insuffisant en glucose.

 Effort physique avec inadaptation de la dose d’insuline.

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4 - Coma hypoglycémique 4 - Coma hypoglycémique


 Symptômes:  Diagnostic :

 Mains moites, sueurs froides, pâleur des extrémités et du visage,


Se résume au dosage spontané de la glycémie qui
est inférieure à 0,45g/L.
tremblements des extrémités, paresthésie des extrémités;

 Tachycardie avec palpitations ; nausées et vomissements;

 Malaise, asthénie importante, céphalées et vertiges, troubles


psychiatriques.

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Diagnostic différentiel des comas


chez le diabétique:

comas Type de hydratation Dyspnée glycémie pH Céto- Cétonurie


diabète d’acidose sang némie

acidocétosique 1 (2) ↓↓ ++ ↑↑ ↓↓ ++ ++

III-3 - Hypoglycémies
lactique 2 NL ou ↓ +++ NL ou ↑ ↓↓ 0 0

Hyperosmolaire 2 ↓↓↓ 0 ↑↑↑ NL 0 0

hypoglycémique 1/2 NL ou ↑ 0 ↓ NL 0 0

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III-3- Hypoglycémies III-3- Hypoglycémies


 Etiologie:
1- Définition: Glycémie <0,5 g/l (2,8mmol/l) 3 situations:
 Contexte évocateur: IHC, malnutrition, diarrhées, cause
médicamenteuse, hypoglycémie néonatale transitoire.
Urgence médicale surtout chez les enfants (néonatologie)
 Cause endocrinienne: Insuffisance en hhg (Cortisol,
Glucagon, Adrénaline, GH) ou hyperinsulinisme
 Cause métabolique: Complication → coma hypoglycémique

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III-3- Hypoglycémies III-3- Hypoglycémies


Les principaux types :
Les hypoglycémies provoquées
Hépatomégalie:
Médicaments : Insuline et sulfamides hypoglycémiants .  Glycogénolyses hépatiques: dû surtout à l’absence de l’activité
de (G6Pase) Maladie de Von Gierke.
Hypoglycémie fonctionnelle ( post prandiale): sont dues soit à une
mal absorption des sucres, post-gastrectomie.  Déficits de la néoglucogénèse: PEP carboxykinase et Pyruvate
carboxylase.
Hypoglycémies organiques: dues aux adénomes langerhansiens;
insuffisance hypophysaire ou surrénale ou à l’insulino-secrétion
 Tyrosinémie type I: Déficit en Fumaryl acétoacétase
paranéoplasique.

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III-3- Hypoglycémies III-3- Hypoglycémies

Pas d’hépatomégalie: Pas d’hépatomégalie


Cétose normale ou augmentée:
 Absence de cétose:
- Hypoglycémie à jeun : Déficits en hormones hyperglycémiantes,
principalement l’insuffisance corticosurrénale. Le déficit en - Hyperinsulinismes
glucagon est rare et l’insuffisance médullosurrénale est - Anomalies du métabolisme des acides gras
exceptionnelle.

- Déficit du métabolisme des AA ramifiés: Leucinose

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III-3- Hypoglycémies III-3- Hypoglycémies


2- Mélituries : 2- Mélituries :

• Méliturie pathologie primitive par erreur innée du métabolisme:


Définition: Présence de sucres quel qu'il soit (oses et affections congénitale essentiellement.
diholosides) dans les urine.
 Intolérance héréditaire au fructose: Déficit en Fructose-1-
phosphate aldolase
Il existe 3 types de méliturie :
 Intolérances congénitales au maltose, au lactose ou saccharose:
• Méliturie physiologique transitoire: liées à une surcharge alimentaire ou par déficit en disaccharidase intestinale.
à une immaturité enzymatique pendant la période néo-natale ;
 Galactosémie congénitale: Déficit en Galactokinase et en
Galactose1P-Uridyl-transférase
• Méliturie pathologique secondaire: diabète , atteinte tubulaire du
syndrome de toni-debré-fanconi ou du syndrome de lowe ;

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III-3- Hypoglycémies Conclusion


 Exploration biologique:
- Pathologies liées aux anomalies du métabolisme glucidique sont
Elle s'appuie sur les épreuves suivantes : multiples (Mélituries et diabète) ; le suivi et l’évaluation du
traitement du diabète et de ces complications » le biologiste;
 Etude de la glycémie dans la journée;
- Maladie grave et coûteuse ,le diabète est de plus en plus
 Hyperglycémie provoquée par voie orale prolongée sur 5 h; fréquent, en particulier dans les pays en développement.
 Hypoglycémie provoquée au tolbutamide;
- Le respect de conditions pré analytiques, analytiques et post
 Dosage de l'insulinémie afin de décrypter les causes organiques analytique doit être rigoureuse car il y va de la crédibilité du
laboratoire mais et surtout de la vie des patients.

- Lutter efficacement ces pathologies à PEC multidisciplinaire,


passe par la sensibilisation de la population aux facteurs de
risque, aux symptômes et bonne monitoring biologique.
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