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Suite 07/12/23

Chapitre 4 :
L'application sur le terrain des politiques
prenant en compte l'environnement : les
exemples de projets ou de programmes de
développement avec une gouvernance
environnementale
Il existe 2 types d’opération qu’on finance au niveau international quand on est une banque
ou agence de développement financier :

 Les projets de développement


Il finance des points d’application/affectation d’une activité qu’on souhaite créer
(exemples : distribuer de l’eau dans une ville, construire des écoles, créer une
infrastructure nouvelle)

Cycle de l’aide projet :

1. La requête
La première phases pour un projet de développement commence par une requête du
bénéficiaire potentiel pour les bailleurs de fond appelée maitrise d’ouvrage
(définition générale du projet , financements nécessaires, impact sur le terrain) =
opération de séduction. Dans certains cas, le projet peut etre suggéré par le bailleur
de fond, peut etre que la maitrise de n’avait pas , le probeleme est que si on propose
à une matrisie de fond, il peut ne pas être intéressé par le projet, donc il y a des
chances que cela finisse mal, d’où la nécessité de la volonté du bénfiicaire et que la
requête vienne de lui-même pour une appropriation réelle du projet. Puis, le bailleur
de fonds étudie la réquete (15 pages) ou avant projet sommaire/ simplifié (APS).

2. Les études préalables (les études de faisabilité, le classement du projet, EIES (étude
d'impact environnemental et social du projet). PGES (programme de gestion
environnementale et social)

3. Si le bailleur de fonds est intéressé, donc il faut des études de faisabilité (enquête)
avec élément de classement du projet sur le plan environnemental et social. Enquête
faite par opérateur extérieur (il ne doit pas y avoir de conflit d’intérêt) au projet
sélectionné par un appel à manifestation d’intérêt (AMI), des bureaux d’étude
soumissionnent leur interet et elle sera attribuée à un partenaire. Le plus important
est la note technique du bureau technique, dans l’appel d’offre, on pourrait
sélectionner le bureau d’étude qui a la meilleure note technique. En général, lors d’un
AMI, dans le dépouillement de soffres, la partie technique represente 80% de la note
et la partie financière 20%, on cherche la compétence technique dans le secteur
particuliere du projet pour faire l’étude de faisabilité la plus opérationnelle possible.
Projet simple : 3 mois, projet compliqué : 2 ans et demi
Le bailleur de fonds qui a validé la requête finance l’étude de faisabilité.
Le bureau d’étude se lance dans l’étude de fasabukité qui comprend l’étude d’impact
envrionemental et sopcial pour savoir si le projet est valable pour ces secteurs, mais
aussi les mesures que le beneifciarie doit prendre pour que le projet fonctionne

4. L'évaluation conjointe du projet


Si l’étude de faisbilité est jugée positive par le bureau à telles conditions (politique,
pjhyisique et envrionnementales) qui sont des mesures à ptrendre pr mener à bien le
projet. Si mesures trop longues de mesures à prendre pour que le projet fonctionne
singifie que projet faisable mais peu adapter au milieu, c’est problématique et le
bénficiaire et bailleur de fonds prennent des risques.
Ils vont sur le terrain pour savoir si cette étude de faisabnilité leur convient, le
nbénéficiaire et le bailleur de fonds peuvent avoir des réserves sur une partie de
l’étude de faisabilié ; ils peuvent modifier une partie de l’étude de faisabilité à la
marge mais s’ils la transforment drastiquement lors de l’évaluation, ils prennent des
risques considérables. A ce niveau la, ils se mettent d’accord sur l’opération qui serait
finançable. Ils commencent à discuter des conditions de financement que la bailleur
de fonds va octroyer au bénéficiaire, il faut qu’à ce niveau, ils soient d’accord sur
l’opération à financer et sortent un document qui contractualise leur accord appelé
un aide mémoire qui fixe lopération.

5. La signature de la convention de financement


Signature de la convention de financement entre la bénéficaire et le bailleur de fonds.
Avant de signer, il faut que la bailleur de fonds, sur la base de l’étude et aide
mémoire, fasse passerr l’accord de financement à son conseil d’administration. La
conventon de financement reprend les éléments de l’étude de faisbailité et les points
d’affection du projet, les conditions finanicères du projet (don, prêt et à quelles
conditions, taux d’interet, taux de diféré,) ce qui va suivre pr le suivi (rapports annuels
etc), et les conditions suspensives (= conditions à remplir pr que le bailleur de fonds
décaisse les financements du projet/ circuit de signature). Le bénéficaire fait évoluer
sa politique et le bailleur de fonds essaye de faire évoluer la politique par l’application
de conditions supsensives = ils acceptent l’opération mais demandent des mesures de
contreparties faisables pour le bénéficaire pour donner des chances au projet. C’est la
que le bénéfiviaire s’engage parfois un peu trop sur des mesures qu’il aura du mal à
faire appliquer, mais le bailleur de fonds doit savoir s’il y a trop un écart entre ce qu’il
dit et si cest faisable ou opportuniste.

6. L’exécution technique et financière (= décaissement pour financer les points


d’affection à respecter selon la convention) du projet.
Pour réaliser sur le plan tehcnique le projet, ils font appel à des entreprises et
bureaux d’étude via des appels à manifestions d’interet (pour compétences
teechniques) ou appels d’offre (recherche de qualité pour moindre cout)
La note financière represente 80% de la note et la note technique représente 20%.
Dans le dossier préalable, liste d’entreprises qui ont les compétences techniques pour
le projet.
Pour la partie fiannciere, il faut etre le plus rentable possible surtout si le projet est
sous forme de prêt.
Projet qui dure en moyenne 5 ans (3 ans ou 10 ans en général), on essaye d’avoir des
projets pas trop longs dans leur exécution tehcnique et finanicere pour que lorsque
les financemnts du bailleurs de fonds s’arrete, le bénficiare puisse gérer le
fonctionnement du projet sans l’appui du bailleur de fonds. = projet doit etre viable à
long terme et non pas sous perfusion.
Les études doivent être très bien faites car la réalité du terrain peut etee différente,
mais il y a une part d’incertitude en raison de l’avenir.
Le projet doit être positif sur le plan envrionnemental et social.

7. L’évaluation ex-post (avec le vrai bilan social et environnemental du projet)


Projet financé entre les mains de la maitrise l’ouvrage, on s’assure avec l’évaluation
ex-post que le projet a l’impact prévu dans les études de faisabilité repris dans
l’évaluation conjointe du projet : impact environnemental et social positive plan env
et soc et viabilité à long terme
C’est à ce moment-là qu’on peut savoir précisément les impacts du projet sur le plan
environnemental et non plus de simples prévisions.
L’évluation ex-post est réalisée après la fin du projet, si c’est juste après, elle est
généralement positive et c’est une manière pour ; si c’est fait 5 ans après la fin des
financements, cela peut être très différent et ils vont voir si le projet est
effectivement viable. Donc, la date de réalisation de l’évaluation ex-post est très
importante, alors les bailleurs de fonds sérieux la réalise à 2 ans après la fin du
financement, à 5 ans, il peut y avoir eu des conditions externes qui ont pu modifier
les effets du projet. La date choisie n’est pas sans conséquences sur l’évaluation du
projet, plus c’est longtemps après, il y a plus de risques donc conséquences politiques
différentes. L’exception est que on se rend compte ç la fin d’un projet qu’il ne
foncitonn pas,a lors, ils essayent de sauver le projet en réalisant l’evaluation le plus
rapidememnt possible pour réorienter dans le bon sens le projet car ils se sont mis d
accord avec le bénéficaire pour faire une seconde phase le bénéficaire va dmd un
finacnement supplémentaire en disant que cela permettrait à continuer le projet
dans des meilleurs conditions car c’est dans son interet. Celui qui a financé doit
justifier à son conseil d’admin que la prolongation du projet aura finalement un
impact positif. Le problème est que si on se lance dans plusieurs phases à répétition,
cela peut finir par ne plus mener à rien. Il faut pas rattraper l’affaire en s’acharnant
mais financer des opérations plus rentables.
Demande de financements par points d’affection donc multitiudes de versmeents pr
accompagner l’execution financement du projet.

TRE = taux de rentabilité économique, élevé si le projet est très intégré dans le contexte local
et va réussir à créer comme activité économique autour (consommation locale = TRE fort qui
peut aller jusqu’à 30%)
TRI = taux de rentabilité interne, rentabilité économique intrinsèque quelques soient les
conditions de financement, qui permet de savoir à quel taux on prête si c’est à des taux de
marché (opération très rentable) ou taux bonifié (opération peu rentable). La logique du
financement en prêt est que le projet doit rembourser le prêt (capital + intérêts) sinon
endettement du projet.
Ils sont calculés dans les études de faisabilité. Avant, la BM disait que si TRI moins de 10% ils
ne financent pas, les Européens regardent davantage le TRI. Certains bailleurs de fonds
savent que certaines opérations ne sont pas rentables à court terme, sur les secteurs de la
santé et éducation cela fonctionne davantage sur le don.
Il y a un contrôle permanent sur le terrain, cela peut être de la corruption, pour des raisons
de facilité, des intérêts particuliers, des engagements que le gouvernement a pris qui ne sont
pas tenus, ajustements trop importants or le conseil d’adminsitration a voté des affections
précises.
Il y a tjr une partie budgétaire pour les imprévus pour se permettre une souplesse qui va
jusqu’à 10%.

 Les programmes de développement


C’est le financement de politiques (exemple : politique agricole, de l’eau, de santé)
dans un pays = aide programme
Cela peut aller jusqu’à financer la politique macro-économique d’un pays et non pas
une politique sectorielle, mais les équilibres fondamentaux d’une économie
(exemples : commerce extérieur, monnaie, budget).
Il n’y a pas de point d’affection ici.
o politique sectorielle
C’est appelée une aide budgétaire sectorielle = affecter les financements du
programme à une politique sectorielle
o politique globale
Aide budgétaire globale = C’est affecter les financements du programme à une
politique globale
Cycle de l'aide programme (aide budgétaire globale, aide budgétaire sectorielle) :

1. La requête
Requête du futur potentiel bénéficiaire.

2. Les études préalables (risque fiduciaire, mesures de politique à prendre et à


appliquer)
Elément technique moins important car il s’agit de politiques.
La problématique est de savoir si c’est une politique qui va dans le bon sens,
notamment sur le plan environnemental.
Il faut également se demander si le risque fiduciaire est important ou faible, donc de
savoir si la finance publique est conforme pour une bonne exécution du projet. Il
s’agit du risque lié à l’exécution du budget, ils financent le budget qui finance les
politique, ainsi, le budget doit etre bien executé et qu’il n’y a pas de corruption ou
évaporer
On recommande le principe de l’unicité de caisse = recettes de l’Etat aillent sur le
meme compte et elles transitent ailleurs elles peuvent s’évaporer vers d’autres
activités et cela met le budget en déficit si ttes les recettes ne vont pas au budget de
l’Etat.

3. L'évaluation conjointe entre le bénéficiaire et le bailleur de fonds


Conseil d’administration pour financer le programme sous forme d’ABG ou ABS
(budget de l’Etat).

4. La signature de la convention
Signature de la convention qui impose des mesures à prendre sur le plan politique et
sur la politique environnementale. L’aide programme est au cœur des politiques.

5. L'exécution technique (mise en œuvre des politiques) et financière (le versement par
tranche)
Ici, l’exécution financière est versée en 1,2 ou 3 fois la totalité des financements et
non pas par points d’affection. Le financement doit bien être consacré à mener à bien
au projet.
Le bailleur de fonds est intéressé par l’aide programme car il décaisse rapidement,
donc, juste après, il touche rapidement une rémunération sur l’opération.

6. L’évaluation ex-post

 Améliorer le contexte politique sectoriel ou global qui permettra de faire de projet


puisque la politique sera bonne.
 Il faut savoir se mettre des limites en terme de bailleur de fonds, c’est souvent
reproché aux bailleurs de fonds. Il ne faut pas que le bailleur de fonds aille faire de
l’ingérence dans le pays qu’il va aider car en touchant au politique, ils touchent à la
souveraineté des Etats.
Exemple : FMI et BM qui avait fait réduire les dépenses sociales qui ont appauvri des
populations.
Il faut faire attention et s’assurer que l’Etat ait accepté au préalable des acceptations
de changement de politique (faisable). Il faut évaluer ce qui est faisable ou non, un
bailleur de fonds sérieux doit faire une ABG ou ABS adaptées au pays.

 Les acteurs. Maîtrise d'ouvrage (le bénéficiaire), Maîtrise d'œuvre (l'architecte de


l'opération), bailleur de fonds (le financier avec parfois le bénéficiaire), entreprises et
fournisseurs sélectionner en faisant appel à la concurrence)

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