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Matière : E.O.A.E LA STRATEGIE ET LA CROISSANCE 2ème BAC S.

E
Nécessité de l’élaboration d’une La stratégie devient une nécessité pour la survie de l’Ese dans un environnement très turbulent. En effet, l’Ese vit face à des défis majeurs : la
stratégie pour l’entreprise mondialisation, le progrès technique, l’environnement écologique, l’énergie,…
Notion de la stratégie d’entreprise La stratégie consiste à déterminer les objectifs à long terme d’une entreprise, adopter des moyens d’action et allouer des ressources nécessaires pour
atteindre ces objectifs.
L’intérêt de la stratégie coordonner les objectifs de l’organisation de façon à ce que leur action soit cohérente et efficace ; mieux faire face aux défis de son environnement
instable et concurrentiel
Définition C’est un but durable, avec une échéance imprécise, que poursuit une entreprise. Les finalités répondent à des questions du type « que voulons-nous devenir ».
Finalités Objectifs de rentabilité : Produire des biens et services Réaliser des profits Augmenter la part du marché Rémunérer les propriétaires
Finalité

économiques Objectifs de longévité : Assurer la survie : Recherche de la pérennité de l'activité Assurer la croissance : se développer, être puissant Conserver son
Types

indépendance
Finalités sociales la création d'emploi, la formation professionnelle, le soutien à la croissance par l'innovation, l'amélioration des conditions de travail.
Finalités sociétales protection de l’environnement, l’entreprise « citoyenne », respect de l’éthique (lutte contre le travail des enfants par exemple),...
Définition La planification stratégique est un processus par lequel on établit des objectifs et on détermine les actions à entreprendre pour les atteindre.
Définition Le diagnostic stratégique est la première étape de la planification stratégique. Il consiste à analyser la position de l’entreprise sur le marché et son
activité afin de déterminer ses forces et ses faiblesses (diagnostic interne) et les opportunités et les menaces de l’environnement (diagnostic externe).
Le métier C’est le savoir-faire d’une entreprise ou l’ensemble des compétences distinctives acquises dans l’exercice d’une profession.
Diagnostic stratégique
Mise en place de la planification stratégique

NB : Il suffit de recopier l'Activité à partir de la fiche de présentation de la société :


La mission C'est la réponse de l'entreprise aux attentes du marché ; elle se définit par rapport aux besoins qu’elle permet de satisfaire
La planification stratégique

FORCES Une force est une ressource ou une caractéristique du produit ou de l'organisation étudié qui sert à le mettre en valeur.
Diagnostic FAIBLESSES Une faiblesse est une limite, un défaut ou une " non-compétence" du produit ou de l'organisation qui pourrait l'empêcher de
interne parvenir au succès.
OPPORTUNITÉS Il s'agit de toute situation favorable à une entreprise pour parvenir à se donner un avantage concurrentiel sur le projet ou le
Diagnostic produit.
externe MENACES A l'inverse, toute situation non favorable dans l'environnement extérieur d'une entreprise est une menace pour l'évolution d'un
projet.
Le plan Après avoir effectué le diagnostic stratégique, l’entreprise doit élaborer un plan global ou un projet d’entreprise en fixant les orientations stratégiques à
stratégique ***** long terme.
Les plans Les plans opérationnels permettent de traduire les orientations stratégiques fixées par le plan stratégique en programmes d’action à court et à moyen
opérationnels *** terme. (Exemples : plan d’approvisionnement, plan de production, plan de financement, plan commercial, etc.).
Les budgets ***** Le budget est un état prévisionnel des recettes et des dépenses de l’entreprise pour une période donnée, généralement l’année. Il se décompose
généralement en, budget des ventes, budget de production, budget des approvisionnements, budget de trésorerie, etc.
Le contrôle des Le contrôle permet un suivi constant des différentes étapes de la planification. L’analyse des écarts entre prévisions-objectifs et réalisation doit
réalisations ***** permettre de prendre des mesures correctives.
Contrôler signifie garder la maîtrise, dominer la gestion d’une entreprise, être en mesure de prendre toutes les décisions pour aider à la réalisation des
objectifs qu’une entreprise s’est assignés.

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Matière : E.O.A.E LA STRATEGIE ET LA CROISSANCE 2ème BAC S.E

Définition La spécialisation consiste pour l’entreprise à se concentrer sur un seul métier afin d’atteindre un niveau élevé de compétence et d’obtenir un avantage
La spécialisation

concurrentiel.
Le développement du marché Le développement du marché (extension géographique ou nouveaux clients)
stratégie de focalisation stratégie de niche L’E/se concentre ses efforts sur un segment du marché non occupé par ses concurrents (besoins pas encore satisfaits)
en proposant un produit particulier.
stratégie de créneau L’E/se cherche également à conquérir un segment de marché mais en s’adressant à une clientèle spécifique. Ex :
produits pour gauchers

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Stratégie de survie La stratégie de dégagement Le désengagement, encore nommé dégagement ou désinvestissement stratégique, désigne la stratégie qui consiste à
arrêter l’exploitation d’un DAS dans le but d’affecter les ressources dégagées à de meilleurs emplois.
La stratégie de recentrage Cette stratégie consiste pour l’entreprise à revenir à son métier d’origine après une opération de diversification. Ce
revirement s’explique par l’absence d’avantages concurrentiels.
Avantages Acquisition de l’expérience ; Economies d’échelle ; Diminution des coûts ; Satisfaction du marché ; Faible complexité de gestion ; Développement
d’une image de marque ;
Limites Rigidité organisationnelle ; Capacité d’adaptation et de changement parfois limitée ; Vulnérabilité de l’entreprise face à une évolution défavorable de
l’environnement ;Position concurrentielle difficile à maintenir.
Définition La diversification consiste pour une entreprise à compléter son métier actuel par de nouvelles activités ayant des caractéristiques techniques et
commerciales différentes et exigeant des compétences distinctes.
Diversification de placement Elle concerne les entreprises très bien positionnées dans un métier dont les perspectives de croissance sont suffisamment fortes et qui commence déjà
à générer de nombreuses liquidités. Ces liquidités sont alors utilisées pour lancer une nouvelle activité attractive sur le plan du profit.
Diversification de redéploiement Lorsqu’un produit ou un métier est arrivé au stade de sa maturité, il faut le compléter par un nouveau DAS ; autrement dit, redéployer les ressources
La diversification

de l’entreprise dans d’autres activités.


Diversification de confortement Elle a pour objectif le renforcement des activités existantes. Elle concerne les entreprises qui n’ont pas les moyens d’atteindre une position dominante
dans leur métier d’origine. En s’adjoignant une activité complémentaire, l’entreprise cherche à conforter sa position concurrentielle dans son métier
de base, en utilisant des synergies entre les deux activités.
Diversification de survie L’adoption d’une stratégie de diversification devient dans ce cas une contrainte dans la mesure où l’avenir de l’entreprise ne peut reposer que sur la
conquête d’autres marchés.
Avantages Acquisition et maîtrise de nouvelles technologies et nouveaux métiers, Réaliser des synergies avec le métier de base, Répartition des risques (si une
activité connaît un ralentissement, celui-ci peut être rattrapé par la croissance d'une autre) , Rentabilité, assurance d'une croissance future. Saisir
toutes les opportunités qui se présentent sur le marché ;
Limites Position concurrentielle difficile à maintenir, coûts élevés, Dispersion des compétences et des ressources, Risque d'échec de la nouvelle activité
(répercussion sur l’ensemble des activités de l’e/se). Complexité de gérer une firme aux multiples marchés Risque de perte du métier de base
La stratégie de domination consiste à atteindre de façon durable coût unitaire inférieur à celui des concurrents pour un même niveau de qualité et
Stratégies génériques par les coûts ceci, pour une cible large (tous les segments du marché ou un grand nombre d’entre eux).
de M. Porter La stratégie de consiste à mettre en œuvre des moyens, autres que le prix, pour distinguer l’offre de l’entreprise de celle de ses
différentiation concurrents.
Définition L’impartition est une alliance (‫ )التحالف‬ou un partenariat stratégique. Elle se caractérise par l’association de plusieurs entreprises qui restent
indépendantes, voir même concurrentes. Cette relation de coopération est limitée, progressive et réversible.
Sous-traitance C’est un contrat qui permet à une entreprise « donneur d’ordre » de confier l’exécution d’une partie de sa production à
Les stratégies

une autre firme « sous-traitant ». Il s’agit d’externaliser une partie de la production.


d’impartition

Partenariats Cession de licence il s’agit pour une entreprise d’autoriser une autre à utiliser un brevet d’invention en contrepartie de redevances.
Interentreprises Concession c’est un contrat par lequel un commerçant, appelé « concessionnaire » , distribue exclusivement sur un territoire donné
, pour un commerçant ou industriel , appelé « concédant »
Franchise c’est un contrat par lequel une entreprise (le franchiseur) met à la disposition d’une autre (le franchisé ) son savoir-
faire, sa marque, son assistance, en contrepartie de redevances
Autres formes d’impartition Groupement d’intérêt Deux ou plusieurs E /ses peuvent constituer entre elles un groupement d'intérêt économique pour une durée
économique déterminée. Le but du groupement est de faciliter ou de développer l'activité économique de ses membres (études et
recherches, centrale d’achat, comptoir de vente à l’étranger, services logistiques,…).

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Filiale commune Il s’agit d’une entreprise dont le capital est détenu à parts égales par deux ou plusieurs entreprises souvent de
ou joint-venture nationalités différentes. De ce fait, elle permet de réunir les connaissances spécialisées mais complémentaires, de
limiter le poids de l’investissement et de partager les coûts.
Avantages Bénéficier de synergies, Etre flexible et simplifier son organisation, Réduire ses coûts et renforcer sa compétitivité, Mettre en place des actions
communes (ex : recherche et développement)
Limites Risque de dépendance économique Les difficultés rencontrées par une entreprise peuvent se transmettre à ses partenaires. vol d'informations
Définition C’est une stratégie qui consiste à ajouter à l’activité initiale de l’entreprise une activité complémentaire que ce soit vis à vis des fournisseurs (en
amont) ou vis à vis des clients (en aval)..
L’intégration en amont : vers les approvisionnements ; l’entreprise devient son propre fournisseur en intégrant ses
Stratégie d’intégration

Intégration verticale fournisseurs traditionnels.


Les modalités de l’intégration L’intégration en aval : vers les débouchés (clients, réseau de distribution).
Filière : intégration en amont et en aval = enchaînement des activités complémentaires depuis la matière première
jusqu’à la distribution du produit fini).
Intégration horizontale L’intégration horizontale concerne les entreprises ayant la même production (entreprises concurrentes).
Avantages Maîtrise de toutes les étapes d’un cycle de production (logique industrielle) ; Amélioration de la rentabilité (logique financière) donc croissance plus
rapide ; Contrôle partiel ou total de la filière : (absence de domination des Frs ou des distributeurs + pouvoir sur le marché) ; Sécurité des
approvisionnements (intégration en amont) ou des débouchés (intégration en aval) économies d’échelle (baisse des coûts fixes) ; Barrière à l’entrée
de nouveaux concurrents
Limites Stratégie réservée aux grandes E/ses disposant de capitaux importants ; Réduction de l’incitation à l’efficacité car la pression de la concurrence ne
s’exerce plus ; Problèmes divers : restructuration, réorganisation, conflits sociaux, cultures différentes des entreprises fusionnées…
Entreprises internationales Une E/se s’internationalise lorsqu’elle développe son activité (ou ses activités si elle est diversifiée) au-delà de son territoire national. Il s’agit d’une
stratégie de croissance hors du marché national de l’E/se. Elle est l’aboutissement logique du processus de croissance de la firme ; le plus souvent, elle
constitue même la seule solution qui lui permettra de survivre.
Raisons Mieux maîtriser l’approvisionnement à l’étranger, impossibilité d’augmenter la croissance avec le marché national, abaisser les
économiques : coûts de production (notamment grâce à des salaires plus faibles).
Raisons Baisser les coûts de transports internationaux, accroître la capacité de production pour réaliser des économies d’échelle, en
Stratégie d’internationalisation

Facteurs d'internationalisation
techniques : s’implantant, par exemple, dans des zones à fort potentiel géographique
Raisons politiques Désirer contourner les barrières protectionnistes, bénéficier d’accords entre Etats, profiter des zones de libre-échange.
:
Raisons Réaliser des bénéfices en jouant sur les parités monétaires, tirer parti des avantages fiscaux, accéder à de nouvelles sources de
financières : financement.
L’exportation : Consiste à vendre directement ses produits dans un pays étranger en passant par un distributeur. Cette modalité ne nécessite
Axes aucun investissement autre que les frais et les coûts du transport. C’est souvent la première étape de l’internationalisation ;
(Modalités, voies) Le partenariat Avec une entreprise locale qui bénéficie d’un contrat de sous-traitance ou d’une licence. Cette modalité limite les risques liés à la
de l'internationalisation méconnaissance de l’autre pays et permet de s’engager plus avant dans les relations avec ce pays. Dans certains cas, le
partenariat est une nécessité absolue car les investissements directs ne sont pas possibles ;
L’investissement Consiste à créer une filiale ou à racheter une entreprise à l’étranger. Cette modalité est la plus risquée, elle nécessite d’évaluer
direct à l’étranger précisément le « risque pays » (politique, économique, climatique...).
Risques relatifs à l’internationalisation  Cadres juridiques différents,
 Nouvelles pratiques d’affaires,
 Risques politiques économiques et/ou financiers
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Définition de la croissance un processus de développement à long terme, qui s:e traduit par une modification de ses dimensions, de ses caractéristiques et de sa structure.
 Les économies d’échelle : Diminution du coût moyen obtenue grâce à une répartition des charges fixes sur une production plus importante. L’Ese devient plus compétitive.
Raisons de la  Effets d’expérience : La maîtrise du métier avec l’expérience permet de diminuer le coût unitaire des produits
croissance  Taille critique : Taille minimale qu’une E/se doit posséder pour s’introduire ou se maintenir sur un marché sans subir d’handicap notable
 Pouvoir de négociation : Une entreprise plus grande bénéficie d’un grand pouvoir sur ( Le personnel - les fournisseurs - les concurrents -les banques - les pouvoirs publics
 les effets de synergie : Le regroupement de deux activités complémentaires donne un résultat supérieur à celui qui aurait été obtenu si ces activités avaient été séparées
(1+1=3).
Mesure de la croissance Indicateurs quantitatifs Augmentation du C.A , résultat annuel , effectif , la capacité de production , l’investissement ..
Indicateurs qualitatifs Innovation , certification ISO , diversification ; introduction en Bourse de valeurs …
Taux de croissance Formule Taux de croissance (en %) = (Gm – Go)/Go X 100 Gm , Go (chiffre d’affaire ou le résultat ou valeur ajoutée…….)
Lecture Le (chiffre d’affaire ou le résultat ou valeur ajoutée…….) de l’entreprise a (diminué ou augmenté )de ………% en 20….. par rapport à 20…….
Elaboration d’un graphique La représentation graphique de la croissance de l’entreprise dépend des indicateurs retenus
Définition La croissance interne a pour but le développement de sa propre entreprise par la création de nouvelles unités de production, de canaux de distribution, d’action de
La commercialisation, d’achats d’actifs.
croissance Avantages Développement progressif de l’E/se - Maîtrise du développement - Utilisation de ressources financières propres- Conservation du pouvoir des dirigeants et de
l’indépendance de l’E/se - Climat social consolidé - Création de l’emploi - Développement d’un savoir-faire
Les modes de croissance

interne Limites Lenteur dans la réalisation de la croissance - Accroissement de la spécialisation de l’E/se dans ses activités actuelles (fragilité face aux variations d’activités)
Problèmes de financement en cas d’investissement important - Difficulté d’organisation en cas de croissance forte, Processus lent, - Risque de rigidité en cas de non
innovation. - Difficulté d’atteindre la taille critique.
Définition La croissance externe résulte du regroupement de plusieurs entreprises qui mettent en commun leurs efforts, leurs moyens, leurs clientèles, leurs capitaux, … en vue de
La croissance externe

diversifier les activités de l’entreprise.


Prise de participation :L’entreprise acquiert moins de 50% du capital d’une autre entreprise .
juridiques

Fusion : deux entreprises A et B disparaissent pour donner lieu à une nouvelle entreprise C
modalités

fusion absorption :une entreprise A qui absorbe une entreprise B qui par ce fait disparait
Les

Apport partiel d’actif :acquisition d’une partie du capital d’une société (qui devient une filiale si plus de 50 % des actifs sont acquis) soit pour en tirer des revenus, soit pour
participer à sa gestion et tenter de la contrôler.
contrat de partenariat :Les partenariats prennent plusieurs formes : sous-traitance, franchise, concession, cession de licence, filiale commune et GIE.
OPA : une société A s’adresse publiquement aux actionnaires de B pour leur proposer de leur racheter leurs titres à un cours garanti (généralement supérieur au cours boursier) ;
financiè
modalit

OPE : société a proposé l’échange des actions de la société B contre ses propres titres
Les

res
és

OPV :achat de titres lorsqu’ils sont mis publiquement en vente la 1ère fois.
ramassage boursier : une société B achète les titres d’une société A en vue d’avoir la majorité ;
Avantages Accès à des domaines nouveaux - Acquisition des compétences nouvelles- Diminution des risques - Taille critique -Effets de synergie
Limites Importance des capitaux nécessaires - Coûts élevés des acquisitions d’entreprises - Intégration difficile des activités - Réorganisations compliquées -Différences culturelles entre
les entreprises regroupées
Définition La concentration est un processus qui entraine une augmentation de la taille des entreprises (capital, investissement, effectifs…) et une diminution du nombre des entreprises d’un
secteur d’activité ou d’une branche d’activité .
La concentration
des entreprises

Causes de la Causes externes L’ouverture des marchés, l’intensification de la concurrence, le coût élevé des investissements immatériels (recherche développement, formation…) et
concentration matériels poussent les entreprises à se concentrer pour acquérir des seuils critiques sur le marché mondial et leur permet de mieux lutter contre la
concurrence.
causes internes Ressources financières excédentaires, dirigeants ambitieux (concentration réfléchie) …
Formes de la Horizontale Il s’agit d’un regroupement entre entreprises ayant la même activité ;
concentration Verticale Il s’agit d’un regroupement entre des entreprises situées à des stades de production complémentaires. Elle peut être vers l’amont ou vers l’aval (intégration)
Conglomérale il s’agit d’un regroupement entre des entreprises ayant des activités diversifiées.
L’entreprise holding (société de portefeuille c’à d société financière qui détient des participations dans d’autres société) détient une expertise financière et
managériale. Elle doit optimiser les investissements de ses actionnaires.

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La gestion du personnel Ce domaine a pour finalité la recherche de l'équilibre entre la rentabilité de I'E/ses et le bien-être des salaries.
Les domaines

Les relations sociales A travers de ce domaine, les responsables visent I ‘accroissement de la satisfaction des groupes sociaux en privilégiant le dialogue social.
de la GRH

La formation LE/se doit veiller à la qualité de ses ressources humaines, élément clé de la productivité de I'E/se, c'est pourquoi elle tient à avoir un personnel bien formé.
La communication C'est l'épanouissement professionnel des salaries qui est vise. II constitue un facteur déterminant de la motivation.
La rémunération La rémunération est déterminante en matière de motivation et d'implication du personnel. C'est pourquoi l'E/se veille au respect de la législation et innove en matière
de complément de rémunération.
Les motivations du personnel La motivation contribue a I ‘accroissement de l'efficacité du système de l'E/se.
Définition La motivation est ce qui fait agir le salarié, ce qui le pousse à travailler.
1- Facteurs personnels : Le salarié peut être motivé par soi-même. Le travail peut être source d’équilibre, de reconnaissance, d’épanouissement et de considération ,
d’image positive de soi et surtout de réalisation (évolution en carrière)…
Les facteurs traditionnels de la 2- Facteurs professionnels : Etre motivé par la tâche à accomplir grâce à des responsabilités et une rémunération valorisante, amélioration des conditions de travail,
Motivation

motivation réduction de la fatigue physique, limitation des atteintes à la santé.


3- Facteurs relationnels : A côté des motivations matérielles existent d’autres motivations qualifiées de relationnelles et psychosociales, c’est le fait d’être motivé par
les autres, travailler dans un contexte où il y a moins de conflits.
Les facteurs modernes de Financiers : Niveau de rémunération, primes, participation aux résultats ou au capital, les aides spécifiques aux logements ...
motivation Non financiers : Cadeaux, voyage, aménagement de bureau, confort, formation, responsabilisation, climat de confiance, développement des relations humaines,
l'envoi de quelques employés en pèlerinage ...
Les objectifs de la motivation : • Satisfaire les besoins du personnel; • Fidéliser le personnel; • Instaurer un bon climat social; • Améliorer le productivité...
Autoritaire Le style est directif, le manager décide de tout et impose une forte pression, il ne consulte pas les subordonnés. La hiérarchie est absolue et la communication est
descendante.
commandement

Paternaliste Caractérisé par la motivation par récompense. Le manager prend les décisions importantes et laisse aux employés des décisions qui sont moins riches. Il distribue des
styles de

sanctions et des récompenses. Il prend en compte les besoins de son personnel et lui accorde des avantages sociaux.
Démocratique (délégatif) Les subordonnés sont consultés sur les décisions à prendre. Le supérieur prend la décision finale. (Communication interne, objectifs partagés...)
Participatif Il se caractérise par l'établissement d'objectifs, une participation des salariés aux décisions et une communication facilitée. Travail en commun pour élaborer des
solutions. Le manager joue un rôle d'arbitre.( Implication du personnel au processus décisionnel, climat de confiance, responsabilisation des collaborateurs ... objectifs
partagés...)
Définition correspond à la bonne circulation des informations au sein de I ‘entreprise.
communication

Rôle informatif - Informer le personnel sur le fonctionnement de l'entreprise et sur les tâches à remplir; - Favoriser la coordination des tâches et éviter les dysfonctionnements au sein
de l'E/se ; - Informer le personnel sur les changements et les réorganisations qui affectent l'E/se; - Informer le personnel sur les résultats de l'E/se. - Motiver et
interne

renforcer l'esprit d'appartenance...


La

Rôle social - La communication interne améliore le climat social et réduit les risques de conflits sociaux; Elle satisfait chez le personnel des attentes psychologiques : valorisation,
estime, reconnaissance ...
Moyens La Boite de suggestion ; La Carte de travail ; Affichage des notes internes et de services, des réunions hebdomadaires, mensuelles qui donne lieu à du partage
d'information et à de la communication sur l'entreprise. Les instances représentatives du personnel (déléguées du personnel). Les séminaires ...
Instance Rôle Composition
Rôle des instances de représentation Comité d’entreprise Gestion des œuvres sociales, instance d’information et de concertation sur les problèmes Chef d’entreprise, élus du personnel,
du personnel
économiques et sociaux de l’entreprise délégués syndicaux
Délégué du personnel Exprimer les réclamations du personnel Elu(s) du personnel
Bureau syndicale Exprimer les revendications, conduire les négociations, signer les conventions collectives Délégués syndicaux désignés par les syndicats
d’entreprise
L'intérêt (rôles) de l'instauration du Prévenir et résoudre les conflits sociaux ; Discuter les sujets d'intérêts communs ; Améliorer les conditions de travail; Répondre aux aspirations du personnel
dialogue social
Conflits individuels : Définition Opposition entre un salarié et son supérieur hiérarchique,
Moyens d’action Si la négociation n'aboutit pas, le règlement du litige se fait par le recours à la justice.
Conflits collectifs : Définition Opposition entre la hiérarchie ou la direction de l’E /se et une catégorie de salarié
Moyens d’action Tous les moyens d’actions des syndicats, la grève.

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La conciliation : Le conflit est porté devant une commission.
Modalités de résolution : La médiation : Un médiateur intervient pour proposer une 'solution que les deux parties peuvent rejeter.
L'arbitrage : Confier à une personne choisie d'un commun accord par les parties le soin de proposer une solution qui s'impose à tous.
L'objectif de la politique de recrutement : est de rechercher la personne adéquate au poste à pouvoir.
les étapes du processus de recrutement : Etape 1 : Etude des Besoins ; Etape 2 : Recherche (Recrutement) ; Etape 3 :Sélection ; Etape 4 : Intégration
Descriptif du poste et Profil du Descriptif du poste : Analyse objective de la fonction, des taaches à effectuer, et de la position hiérarchique.
poste Profil du poste : Analyse des compétences et des qualités que doit avoir un candidat pour occuper le poste.
Recrutement interne Mode de recrutement interne : Il s'agit de proposer au personnel de l'entreprise qui possède les qualifications requises au poste à pouvoir (recours à la mobilité
interne).
Avantages : (+) Cout faible. (+) Facilité d'intégration (+) Motivation du personnel (+) Bénéficier des compétences des salariés
Le recrutement

Limite : il prive l'entreprise d'avoir compétence venant de l'extérieur avec une nouvelle façon d'appréhender les choses.
recrutement Externe Mode de recrutement Externe : Le recrutement externe est employé lorsque l'entreprise désire embaucher des individus qui ne travaillent pas dans l'organisation.
Avantages : Apport de nouvelles compétences. ; Rajeunissement de la pyramide d'âges
Limites : (+) Cout élevé. (+) Problème d'intégration.
Les moyens de recrutement Les annonces ; Les salons ; Les candidatures spontanées ; Les stages et travaux intérimaires ; Les recommandations ; Le recrutement par Internet
Les méthodes de sélection La première phase : phase administrative d’exploitation des documents. Elle permet d’opérer un premier choix en éliminant les candidatures inadaptées au profil de
poste.
La seconde phase de test, d’essais et d’entretiens, les candidats sont comparés en vue d’un choix définitif : CV ; Tests psychotechniques ;Essais
professionnels ;Attestations de travail ; Entretiens d’embauche
Définition Il s'agit de faciliter l'intégration du nouveau salarié, lui faire découvrir son environnement du travail et de l'initier à la culture de l'entreprise.
Les moyens d'intégration *l'accueil (Livret d'accueil); * les formalités administratives (consigne du travail, l'horaire.); * Plan d'insertion individuel.
L'importance de l'intégration * Eviter le rejet de la nouvelle recrue;
du personnel : * Réussir l'insertion de la nouvelle recrue dans l'E/se;
* Réduire les couts liés à l'inadaptation de la nouvelle recrue au poste de travail.
Définition La formation est considérée comme un investissement immatériel dans la mesure où les coûts de formation doivent produire des gains de productivité.
Objectifs économiques pour Augmentation de l'efficacité et de l'efficience de l'entreprise;
l’Ese s’adapter aux évolutions technologiques et de pourvoir les postes vacants.
L’objectif personnel pour les Développement des compétences du personnel; - Meilleur adéquation des salariés aux évolutions des techniques, de marché et de produits; - Acquisition de nouveaux
individus savoirs.
Les modalités de la formation La formation initiale : correspond aux connaissances acquises avant l’entrée dans la vie active. ( l'enseignement scolaire et universitaire)
La formation

La formation continue : correspond à l’ensemble des actions de formation dont bénéficie le salarié au cours de sa vie professionnelle (maîtriser des connaissances ou
des techniques en vue de s’adapter à l’évolution des professions)
l’impact de la formation ✓ La Formation continue permet à l'E/se de perfectionner les compétences des salariés;
continue sur la compétitivité ✓ Elle permet d'augmenter la productivité de l'E/se;
de l'E/se : ✓ D'améliorer la qualité et par conséquent de maintenir et de renforcer sa compétitivité...
Identification des besoins en les besoins en formation sont identifiés par les différents responsables puis communiqués au responsable des formations qui établissent un plan globale de Formation.
formation
Le plan de formation Le plan de formation détermine : Les objectifs ;-Le contenu de la formation - Les bénéficiaires - Le budget - Les modalités - Les moyens matériels et humains - Le
calendrier
Les Principales étapes du plan de formation : Etape 1 Détermination des Besoins ; Etape 2 Fixation des Objectifs ;Etape 3 Elaboration du plan de Formation ; Etape 4
Evaluation de la Formation
Définition Elle consiste à recenser, entretenir et développer chez le personnel, les compétences dont l’Ese a besoin, afin qu’il puisse évoluer à travers différents postes et niveaux
des Carrières
la Gestion

hiérarchiques.
Les outils d'évaluation L'entretien annuel d'évaluation : C'est un entretien direct entre le salarié et son supérieur hiérarchique, Il permet d'établir un bilan professionnel en comparant les
performances obtenues et les objectifs assignés.
Le Bilan des compétences : Le bilan des compétences a pour objectif de permettre à des individus d'analyser leurs compétences tant professionnelles que personnelles
ainsi leurs aptitudes et leurs motivations afin de définir un projet professionnel ou de formation.
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L'intérêt de la Gestion des Pour le salarié : ✓ Satisfaction du besoin d'estime; ✓ Amélioration de son statut Social; ✓ Possibilité d'amélioration de son Revenu; ✓ Occasion d'exprimer et discuter
Carrières : ses souhaits d’évolution...
Pour l'Entreprise : ✓ Motivation; ✓ Fidélisation du Personnel; ✓ Prendre des décisions sociales objectives; ✓ Préparation d'un plan de Formation ...
Définition Le plan social est dispositif visant à présenter : - des mesures pour éviter le recours au licenciement. - Des plans de reclassement externe en cas de licenciement
économique.
La préretraite La préretraite est une période d'inactivité rémunérée située entre l’ arrêt d'activité professionnelle et la retraite proprement dite
Conséquences (préretraite): Pour le salarié :Les salariés s’assurent une position sûre dans un monde où ils se sentent en insécurité et où leur travail est souvent eu valorisé.
Pour l’entreprise : renouveler rapidement son effectif. - favorise la productivité de ses ressources humaines. - rajeunir la pyramide des âges.
plan social

Le licenciement économique le licenciement économique doit résulter d’une suppression ou d’une transformation d’emploi qui doit être consécutives à des difficultés économiques ou à des
mutations technologiques.

Pour le salarié :
Une indemnité de licenciement d’un montant supérieur à celle concernant le licenciement pour motif personnel.
Conséquences (Le Un reclassement externe (aide à la recherche d’emploi à la création d’entreprise)
licenciement économique): Une priorité de réembauchage pendant un an s’il en fait la demande.
Pour l’entreprise
Réduire les contraintes budgétaires.
Ajuster le coût salarial au volume de l’activité.
_ d’introduire de nouvelles technologies.
Définition En contrepartie de son travail, de son niveau d’études et celui de ses compétences, le personnel reçoit une rémunération.
Les composantes de la Partie Fixe : qui dépond du niveau de responsabilité et la performance du salarie (salaire de base).
rémunération: Partie variable : qui dépond de I 'engagement des collaborateurs, leur implication et les résultats obtenus (Primes).

Les objectifs d’une Pour l’E /se : La politique de rémunération devrait permettre : L’amélioration de la productivité- L’amélioration de la qualité- La motivation des salariés- L’instauration
politique de d’un bon climat social
Pour le salarié : La politique de rémunération doit : permettre de satisfaire ses besoins, être juste et équitable, être transparente sur les modalités de détermination des
La rémunération

rémunération rémunérations.
1- Les contraintes juridiques :
-Le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) et le SMAG (salaire minimum agricole garanti) ;
-Les conventions collectives qui peuvent contenir des salaires minima pour les secteurs, branches ou entreprises signataires de ces conventions ;
Contraintes pesant sur la -L’égalité des rémunérations entre hommes et femmes
rémunération 2- Contraintes économiques :
L’évolution du marché de travail et concurrence imposent à l’Ese une certaine flexibilité. Elle doit donc adapter les salaires qu’elle verse à ses employés avec ceux versés
par ses concurrents. Le niveau des salaires constitue ainsi un moyen d’attraction des compétences.
3-Contraintes sociales :
L’Ese supporte des charges sociales en vue de faire profiter le salarié d’un certain nombre de prestations (Cotisations sociales, assurances maladie, retraite…).
Les formes de Le salaire au temps : L’employé est payé selon le temps de présence dans l’Ese
rémunération Le salaire au rendement : L’employé est payé selon la production réalisée (nombre de pièces ou d’unités fabriquées)
Le salaire à prime : L’employé reçoit un salaire fixe d’après le temps travaillé majoré d’une prime selon son évolution dans le rendement. (temps + prime au résultat ou
à la production).
Les formes de ✓ L'intéressement: il est conditionné à un objectif à atteindre par I ‘Entreprise;
participation ✓ Participation au résultat de l'entreprise: il s'agit de distribuer ('ensemble des salariés de I ‘entreprise une partie du bénéfice selon une formule fixée par accord,
✓ Plan d'Epargne d'Entreprise: Les salaries peuvent effectuer des versements volontaires, que leur entreprise peut compléter par un abonnement qui est toujours
facultatif;
✓ Stock-option: C'est un outil permettant a I ‘entreprise d'attribuer certains de ses cadres le droit d'acquérir ses propres actions a des conditions privilégiées.

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Matière : E.G .S Chapitre 1 : Le marché : 2ème BAC S.E
Notion de marché:
 Au sens concret : Le marché est un lieu de rencontre réel où les demandeurs et les offreurs échangent les biens et services à un prix déterminé. Exemple : Le souk
hebdomadaire, une grande surface, le marché de bétail, …
 Au sens abstrait : Le marché est un lieu de rencontre fictif qui permet aux offreurs et demandeurs d’échanger des biens et services à un certain prix. Exemple : Le marché
de l’électroménager, des ordinateurs, des changes, ….
LA CLASSIFICATION DES MARCHÉS SELON L’OBJET
Marché Objet de l'échange Offreurs Demandeurs Prix
Marché des biens et services Biens et services - Les entreprises - Les ménages - Les entreprises - Les administrations Prix des biens et
services
Marché du travail travail - Les ménages (population - Les entreprises Salaire
active d'un pays) - Les administrations Traitement
Marché La liquidité (capitaux) - La banque centrale - La banque centrale (en cas de besoin de liquidité sur le Taux d’intérêt
Marché monétaire

interbancaire - Les banques à capacité de marché) interbancaire


(court terme)

financement Les banques à besoin de financement


Marché des capitaux

Marché de titres La liquidité (capitaux) Les agents à capacité de Les agents à besoin de financement: Taux d’intérêt
de créance financement: - Etat (bons de trésor)
Entreprises - Banques (certificats de dépôts),
négociables Banques - Entreprises (billets de trésorerie)
Ménages -Les institutions financières (Bons des institutions financières)

Marché Marché primaire Les valeurs mobilières ou Détenteurs de titres: Les investisseurs: Cours des titres
financier titres financiers (actions et - Ménages - Ménages
Marché secondaire obligations) - Entreprises - Entreprises
(Long
(bourse des valeurs)
terme)
Marché de change Les devises (monnaies - Banques - Banques Taux de change
étrangères) - Banque centrale - Banque centrale Ou
Parité de change
Système de change :
Change fixe Change flottant
Le taux de change est fixé par la banque centrale Le taux de change est déterminé par le marché (la loi de l'offre et la demande)
La dévaluation : La réévaluation : La dépréciation : L'appréciation :
Décision des autorités monétaires de Décision des autorités monétaires baisse de la valeur d'une monnaie hausse de la valeur d'une monnaie
baisser la valeur de la monnaie d'augmenter la valeur de la sur le marché des changes sur le marché des changes
nationale monnaie nationale

LA LOI DE L’OFFRE ET DE LA DEMANDE : Montrez si la loi de l’offre et de la demande est vérifiée sur le marché ?
Offre < Demande Prix Offre > Demande Prix
La loi de l'offre et de la demande est vérifiée puisque l’augmentation des prix résulte d'un La loi de l’offre et de la demande est vérifiée sur ce marché ,car la baisse des prix est justifiée
excès de la demande (demande abondante) par rapport a l’offre (offre insuffisante) par une offre abondante qui dépasse la demande.
Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 9 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. 2- Le circuit économique élargi 2ème BAC S.E
Définition Flux réel ou physique : c’est un mouvement de biens et services à l’occasion d’une opération économique : vente du sucre, production de 300 chaises,…
Flux monétaire : c’est la contrepartie monétaire des flux réels d’une opération économique : une chaise est vendue à 150 DH.
Le circuit économique est une représentation de l’activité économique qui insiste sur la circulation de flux, réels et monétaires, au sein d’une économie ;
ou encore c’est une présentation simplifiée des enchaînements économiques décrivant les grandes opérations réalisées par les agents (production, répartition,
consommation).

Agents économiques Fonctions économiques principales Ressources principales


1- Ménages : - Fournitures de facteurs production - Revenus des facteurs de production
- Consommation de biens et services - Revenus de transfert
2- Administrations publiques : - Production des services non marchands Prélèvements obligatoires (impôts, et cotisations sociales)
- Redistribution des revenus
3- Les sociétés non financières : Productions de biens et services marchands Chiffre d’affaire (CA)
4- Les sociétés financières : Prestation de services financiers et d’assurance Banque : Epargne Assurance : prime d’assurance
5- Reste du monde : Toutes opérations qui lient les résidents et non-résidents Exportations

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 10 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G .S Chapitre 3 : Les agrégats : 2ème BAC S.E
PIB à prix courants PIB à prix courants : le PIB est mesuré au moyen des prix effectivement pratiqués pendant l'année étudiée. C'est le PIB nominal ou en valeur.
PIB à prix constants PIB à prix constants : Pour évaluer la variation réelle du PIB, on conserve les prix à un niveau inchangé, on fixe alors une année, dite de base, et on fait comme si les prix
restaient constants en ne tenant pas compte de l’augmentation des prix (l'inflation). C’est le PIB réel ou au prix de base ou en volume.
Valeur ajoutée au prix de base = VA agricole + VA non agricole = VA primaire + VA secondaire + VA Tertiaire
Agrégats

Optique production PIB =Valeur ajoutée au prix de base + Impôts sur les produits - Subventions sur les produits PIB 2016 (Maroc) =780 000 Mdh :
= Valeur ajoutée au prix de base + Impôts sur les produits nets de subventions En 2016, la richesse créée par l’économie
La production

marocaine s’élève à 780 000 millions dh


Optique Demande PIB = CF des ménages + CF des administrations publiques + Formation Brut du Capital Fixe + Var. de stock + Exportations Ou, en 2016, la richesse créée par les agents
de Biens et Services - Importations de Biens et Services économiques résidents sur le territoire Maroc est
de 780 000 M dh
Optique Revenu PIB =Rémunérations des salariés + excédent brut d'exploitation + revenu mixte brut des entrepreneurs individuels + impôts
nets des subventions sur les produits, sur la production et sur les importations
Taux de variation de Var PIB 2017/2016= 3% :
PIB Taux de variation de PIB = PIB 1 - PIB0 *100 Au Maroc, La richesse créée en 2017 a augmenté de 3% par rapport à 2016 en passant de
PIB0 …… Mdh à ….…Mdh ( c’est le taux de croissance en 2017)
Ratios

Indice de PIB = PIB Année actuelle *100 Indice de PIB =103


Indice de PIB PIB Année de base
Au Maroc, La richesse créée en 2017 a augmenté de (103-100) = 3% par rapport à 2016 en
passant de ……… Mdh à ……………Mdh ( c’est le taux de croissance en 2017)
PIB par habitant PIB par habitant = PIB AnnéeT En moyenne, le revenu annuel par habitant est de ……….dh
Population totale
Revenu National Brut RNB = PIB + Revenus de la propriété nets en provenance de l’extérieur RNBD2016 = 900 000 millions dh :
RNB = PIB + Revenus de la propriété reçus de l’extérieur – Revenus de la propriété versés à l’extérieur) Au Maroc en 2016 le revenu national des agents
économiques nationaux s’élève à 900 000 Mdh
Revenu

Revenu National Brut RNBD = PIB + Transferts courants reçus de l’extérieur - Transferts courants versés à l’extérieur
Agrégats

disponible = PIB + RNB + Transferts courants nets en provenance de l’extérieur Ou, la richesse créée par les agents économiques
= PIB + Revenus et transferts nets de l’extérieur nationaux sur le territoire marocain et à l’extérieur en
RNBD = Dépenses de CF + Epargne Nationale Brute 2016 a atteint 900 000 Mdh.
RNBD par PNBD par habitant = PNBD AnnéeT Au Maroc, en 2…Le revenu national annuel par
habitant Population totale habitant s’élève à ……….
Demande Globale = Demande intérieure + Demande extérieure FBCF 2017= 300 000 M dh :Au Maroc, en 2017l’investissement brut (ou les dépenses des agents économiques) en
Agrégats

Demande intérieure = DCF + FBCF + Variation de stocks biens de production durables s’élève à 300 000 Mdh
Demande extérieure= Exportation – Importation Demande extérieure nette2016 (X-M) = - 240 000 M dh :Au Maroc, en 2016, le déficit commercial en biens et
Investissementnational = FBCF + Variation des stocks services est de 240 000 M dh Ou, les importations en biens et services excèdent les exportations en biens et services
Dépense

Investissement national = FBC d’un montant de 240 000 Mdh.


Indice Indice de FBCF = FBCF Année actuelle *100 Indice FBCF 2016/ FBCF 2014 = 108 :
FBCF FBCF Année de base Au Maroc, l’investissement national a augmenté de 8% en 2016 par rapport à 2014 en passant
de ……… M dh à …………. M dh.
Ratios

Taux Taux d’investissement = FBC *100 Au Maroc, en 2…, Les dépenses d’investissement national en biens de production durable
d’investissement PIB représente ..% de la richesse créée
Part des DCF dans le Part des DCF dans le PIB = DCF *100 Au Maroc, en 2…Les dépenses de consommation finale représente …% de la richesse créée
PIB PIB
L’épargne nationale ENB 2017 = 260 000 M dh:
Agr

brute (ENB) L’épargne nationale brute(ENB) = RNBD – Dépenses Au Maroc, l’épargne nationale des agents économiques s’élève à 260 000 Mdh Ou , la partie du revenu national
de CF non consommée par les agents économique est de 260 000 Mdh.
Epargne

Capacité ou besoin Capacité ou besoin de financement = ENB + transferts Capacité/besoin de financement 2017 =-18 milliards DH :
de financement nets en capital – (FBCF + Variation de stocks) Au Maroc, en 2017, l’économie marocaine a enregistré (réalisé, dégagé) un besoin de financement ( excédent si le
solde est positif) de 18 milliards dh Ou, l’investissement national a dépassé l’épargne nationale et TNC d’un montant
Ratios

de 18 milliards Dh, c’est un besoin de financement


Taux d'épargne Taux d’épargne = ENB *100 Taux d’épargne 2016 = 26% :
nationale PIB Au Maroc, en 2016, l’épargne nationale des agents
économiques représente 26 % de la richesse créée
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Matière : E.G .S Chapitre 1 : L’insuffisance de la régulation par le marché 2ème BAC S.E
Élément Formule de calcul Lecture
Coût moyen (CM) Coût total (CT) / Quantité (Q) Pour un niveau de production de …… unités, chaque unité produite coûte en moyenne … DH.
Coût marginal (Cm) (∆ CT) / (∆ Q) La dernière unité produite par l’entreprise a coûté … DH
Recette totale (RT) Prix (RM) x Quantité (Q) Le profit réalisé par la vente de … unités est de … DH
Recette marginale (Rm) (∆ RT) / (∆ Q) La dernière unité vendue a apporté une recette de … DH
Profit marginal (Pm) (∆ PT) / (∆ Q) La dernière unité vendue a apporté un profit de … DH
L'atomicité du marché : Existence de plusieurs offreurs et plusieurs demandeurs.
L'homogénéité des produits : les produits doivent avoir les mêmes caractéristiques.
5 conditions
Concurrence pure et parfaite

La transparence : tous les intervenants sur un marché donné doivent disposer de toutes les informations sur
le fonctionnement du marché.
La mobilité des facteurs de production : il ne doit pas exister de barrières à la libre circulation des capitaux
et des salariés.
La fluidité du marché : toute entreprise désirant intervenir sur un marché donné ne doit pas rencontrer de
barrières, ni à son entrée, ni à sa sortie.
Les régimes théoriques

La quantité optimale à produire Ou maximisation de son profit Cm = Rm RM=Rm=Pmarché


Profit maximum = RT – CT = (Prix de vente (RM) – Coût moyen) x Quantité d’équilibre ou optimale
Dans le marché de C.P.P Prix de marché=Recette marginale= Recette moyenne
Dans le marché de C.P.P.,les entreprises sont des « preneuses de prix ».
Situation d’un marché caractérisé par un seul et unique offreur face à plusieurs
demandeurs (Condition d’atomicité non respectée).
 OCP
Le monopole  ONEP
 ONCF …..
La quantité optimale à produire Ou maximisation de son profit
Cm = Rm
Dans un marché de monopole, l’entreprise est « faiseuse de prix ».
Profit maximum = RT – CT
= (RM – CM) x Quantité d’équilibre ou optimale

Situation de concurrence imparfaite dans laquelle un petit nombre de vendeurs font face à une multitude d’acheteurs. (Condition d’atomicité non
respectée). (Marché du ciment, de télécommunications, bancaire……)
Les régimes

L’oligopole Les vendeurs peuvent :


réels

• soit s’entendre : c’est l’oligopole de paix


• soit être en rivalité : c’est l’oligopole de guerre, qui peut aboutir à une guerre des prix.
La concurrence La concurrence monopolistique est une situation où il y a un grand nombre de vendeurs, chacun se trouvant en situation de monopole pour son produit du
fait de ses caractéristiques, qui le différencient des produits concurrents. (Condition Homogénéité des produits non respectée).
monopolistique C’est une situation dans laquelle il y a : un grand nombre d’entreprises ; une libre entrée sur le marché ; une différenciation des produits.

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 12 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G .S Chapitre 2 : Dysfonctionnement sur le marché des biens et services : Cas de l’inflation 2ème BAC S.E
Définition : L’inflation désigne une hausse durable des prix de l’ensemble des biens et services. (Durable , Auto-entretenue ; Niveau général des prix)
Termes voisins La déflation est la baisse continue du niveau général des prix.
de La désinflation est le ralentissement durable de la hausse des prix. (baisse du taux d’inflation).
l’inflation La stagflation est une conjoncture économique caractérisée par la coexistence d’une stagnation de la production : source du chômage et d’inflation.
L’inflation sous-jacente est une inflation calculée sans tenir compte des produits à prix volatiles (fluctuants) et les produits dont les prix sont fixés par l’État.
Elle concerne donc les produits à évolution régulière.
L’indice de Prix LP = (∑Pt .q0) / (∑P0 .q0).100 LP = 103.32 Les prix des biens X et y ont augmenté en moyenne de 3,32 %
Laspeyres en 2018 par rapport à 2006.
LQ = (∑P0.q t) / (∑P0 .q0).100 L =77.50 Les quantités consommées des biens X et y ont diminué en

Exemples :
Quantités Q
moyenne de 12.5 % en 2018 par rapport à 2006.
L’indice de Prix PP = (∑Pt .qt) / (∑P0 .qt).100 PP = 76 Les prix des biens X et y ont diminué en moyenne de 24 % en
Paasche 2018 par rapport à 2006.
Quantités PQ = (∑Pt .qt) / (∑Pt .q0).100 PQ = 112.5 Les quantités consommées des biens X et y ont augmenté en
moyenne de 12.5 % en 2018 par rapport à 2006.
IPC L'indice des prix à la consommation (base 100 : 2006) mesure la variation relative des prix à la consommation d’un panier fixe de produits consommés
par les ménages marocains.
Caractéristiques Année de base : Champ géographique : Nombre de produits : Nombre de variétés : Méthode de travail :
de l’IPC 2006 17 villes 478 1067 Indice de Laspeyres en chaîne avec pondérations par ville
Calcul de l’IPC IPC = (∑ coefficient budgétaire * indice de chaque groupe de produit) / Total des coefficients budgétaires
Taux d’inflation Taux d’inflation = variation de l’indice général des prix = ( IPC 1 - IPC0) / IPC0
Lecture du taux Taux d’inflation Au Maroc, Le niveau général des prix des produits alimentaires et non alimentaires a augmenté de 3,6 % entre l’année 2017 et
d’inflation 2017 /2018= 3,6 % l’année 2018. Cette variation constitue le Taux d’inflation.
Les causes L’inflation par la demande : L’excès de la demande sur l’offre pousse les prix à l’augmentation,
conjoncturelles L’inflation par les coûts : l’augmentation des coûts se répercute sur les prix de vente car les entreprises cherchent à maintenir leurs marges
Causes de bénéficiaires ;
l’inflation L’inflation monétaire : toute augmentation de la masse monétaire implique une augmentation des prix ; l’économie étant en situation de plein
emploi (théorie quantitative de la monnaie)
Les causes Les monopoles et oligopoles : le mouvement de concentration des entreprises et les ententes pour maximiser les profits ou partager les marchés
structurelles réduisent la concurrence et accroissent don le niveau des prix.
Les conflits sociaux : la confrontation sociale (grèves) peut diminuer la production et donc l’offre ce qui implique une augmentation des prix.
L’indexation (alignement) des revenus sur le niveau des prix.
Les Les conséquences facilite les investissements et la consommation : Plus la différence entre les taux d’intérêt et le taux d’inflation diminue, moins le crédit est cher.
conséquences positives Elle réduit les déficits publics : La hausse des prix favorise la hausse des rentrées fiscales
(Avantages)
de l’inflation Les conséquences Conséquences sociales : Sur le revenu :A revenu inchangé, le pouvoir d’achat des ménages, c'est-à-dire la quantité de biens et services qu’ils
négatives peuvent acheter, diminue avec l’inflation.
(Inconvénients) Conséquences économiques : Sur la monnaie : Dépréciation de la monnaie et par conséquent baisse de son pouvoir d’achat, ce qui pénalise les
prêteurs et réduit le coût de l’emprunt.
Sur la production : Changement dans la structure de la production et apparition de la spéculation.
Sur la balance commerciale : Augmentation des importations et diminution des exportations.
Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 13 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G .S Chapitre 3 : Dysfonctionnement sur le marché du travail : cas du chômage 2ème BAC S.E

chômage (HCP)* Le chômeur est toute personne : âgée de 15 ans et plus, qui n'a pas une activité professionnelle, et qui cherche un emploi.
Définition chômage (BIT)* Le chômeur est toute personne : en âge de travailler (plus de15 ans); sans travail (toute activité est exclue) ; disponible pour travailler (dans un
délai inférieur à 15 jours) ; qui recherche effectivement un emploi.
Chômeur Le chômeur est toute personne âgée de 15 ans et plus, qui n'a pas une activité professionnelle et qui est à la recherche d'un emploi.
Mesure du taux de chômage taux de chômage = (Population active en chômage / population active âgée de 15 ans et plus)x100
Lecture : taux de chômage = 9,7 % 9,7 % de la population active âgée de 15 ans et plus est en chômage en 2018.
chômage Taux d'activité = (Population active âgée de 15 ans et plus / Population totale) x 100
Taux d'activité
Lecture : Taux d'activité = 20,8 % 20,8 % de la population active âgée de 15 ans et plus est occupée en 2018.
Caractéristiques du chômage au par sexe Les femmes sont touchées par le chômage plus que les hommes (chômage des femmes) ;
Exemple : Au Maroc, en 2018, 17,5 % de la population active des femmes est en chômage.
Maroc La tranche d’âge 15 - 24 ans est la plus touchée par le chômage (chômage des jeunes) ;
par âge
(Approche statistique) : Exemple : Au Maroc, en 2018, Les jeunes de 15-24 ans en chômage représentent 37,8 % à la population active du
même âge.
par diplôme, Les diplômés sont plus touchés par le chômage que les non diplômés (chômage des diplômés) ;
Exemple : Au Maroc, en 2018, 36,3 % de la population active âgée de 15 ans et plus ayant un diplôme est en
chômage.
par milieu de résidence La compagne est moins touchée par le chômage que la ville (chômage urbain).
Exemple : Au Maroc, en 2018, 14,6% de la population active urbaine est en chômage.
Les néo- Rigidités institutionnelles qui empêchent le fonctionnement normal du marché du travail : existence des syndicats, le droit du
travail (salaire minimum, indemnité de licenciement,
Causes du chômage :

Approche classiques Indemnisation du chômage


théorique Bref, le chômage existe car il existe des limitations à la flexibilité des salaires.
Les L’insuffisance de la demande des biens et services
La baisse des salaires nominaux ne réduit pas le chômage et n’est pas souhaitable car elle va réduire la demande.
keynésiens Bref, la flexibilité des salaires ne peut pas réduire le chômage c’est la demande effective qui peut stimuler l’activité et donner la
création d’emploi.
Autres - Etat de la conjoncture (nationale et internationale) : conjoncture défavorable : récession, crise, …..
- Substitution du capital au travail : (automatisation, réorganisation du travail),
causes - Pression démographique : (l’accroissement de la population active)
- Délocalisations, restructurations industrielles
- Inadéquation formation- emploi : (faiblesse de l'apprentissage),
- Perte de revenu et endettement des ménages ;
- Dépression et baisse de l’estime de soi ;
Les Sur le plan individuel - Pauvreté et exclusion sociale surtout en absence d’indemnité de perte d’emploi. (malgré la présence de cette
conséquences du indemnité dans le code du travail marocain).
- Gaspillage des ressources ;
chômage - Perte de pouvoir d’achat, donc une baisse de la demande ;
Sur le plan socio-économique - Coût du chômage : aides et indemnisation (coût matériel), criminalité, délinquance … (coût immatériel)

* (HCP) : Haut-Commissariat au Plan * (BIT) : Bureau International du Travail


Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 14 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G .S Chapitre 4 : La politique économique 2ème BAC S.E
Définition La régulation par intervention de l’Etat pour corriger les dysfonctionnements du marché et remédier aux limites de la régulation par le marché.
l’Etat
Etat gendarme L’Etat doit se limiter aux fonctions régaliennes (défense, sécurité et justice). Il prend éventuellement en charge quelques fonctions annexes
(entretien du réseau routier, électrique, ferroviaire, etc.).
Etat providence ensemble des interventions économiques et sociales de l’Etat.
Les fonctions Une fonction d'allocation des ressources : (Création d’une école- Mise en place d’une taxe à l’encontre des entreprises très polluantes ...)
Une fonction de redistribution des revenus : (Versement des prestations sociales - Versement des pensions de retraite.
de
Une fonction de stabilisation de la conjoncture : elle consiste pour l’Etat à influer sur le niveau de l’activité économique et/ou sur des variables
l’Etat–providence économiques essentielles (taux de chômage, taux d’inflation…).
La politique « La politique économique désigne un ensemble de décisions prises par les pouvoirs publics afin d’atteindre, grâce à l’utilisation de divers
économique instruments, certains objectifs concernant la situation économique »
La politique porte sur les composantes fondamentales du système économique qui sont plus longues à mettre en œuvre mais agissent durablement sur les
Définition

économique équilibres à long terme (politique industrielle).


structurelle
La politique est ensemble des actions de l’Etat visant à modifier les fluctuations de l’activité économique à court terme (le taux de croissance, le chômage,
économique l’inflation, l’équilibre extérieur principalement). On distingue principalement deux types de politiques conjoncturelles : la politique budgétaire
conjoncturelle (A) et la politique monétaire (B).
Définition L'économiste Nicolas Kaldor (keynésien) a représenté la situation économique d'un pays dans le "carré magique" où chaque axe représente un
magique
Le carré

des objectifs : la croissance, le chômage, l'inflation et le commerce extérieur. Plus le carré s'éloigne de l'origine, plus les objectifs sont atteints.
Appréciation : La surface du carré magique ……………. est plus grande que celle qui représente …………….. Donc la situation économique ……………..est meilleure
(lecture) que celle du …………...
Ou : comparaison selon le degré d’éloignement des indicateurs macroéconomiques par rapport au centre du graphique.
La croissance économique : (évaluée par le taux de croissance du PIB) L’Etat cherche a promouvoir une croissance économique forte et
Les quatre objectifs durable.
De La situation de l’emploi : (mesurée par le taux de chômage en % de la population active) Le rôle de l’Etat est de favoriser la création d’emploi
La politique économique directement ou indirectement.
conjoncturelle : La stabilité des prix : (mesurée par le taux d’inflation en %) L’Etat cherche à garantir le pouvoir d’achat des agents économiques en luttant
contre l’érosion monétaire liée à l’inflation.
L’équilibre des comptes extérieurs : (mesuré par le solde de la balance des paiements en % du PIB).
Les dilemmes de la politique * La diminution des prix décourage les producteurs, réduit la croissance et donc augmente le chômage.
économique * Un taux de croissance économique élevé entraîne une augmentation de la demande interne ; ce qui implique une augmentation des
importations et donc aggrave le déficit extérieur.
* La baisse du chômage augmente la demande donc contribue à l’augmentation des prix (inflation).
Les objectifs compatibles de
la politique économique
Les objectifs incompatibles
de la politique économique
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Matière : E.G .S Chapitre 5 : La politique monétaire 2ème BAC S.E
La masse monétaire La masse monétaire correspond à la quantité de monnaie en circulation dans une économie ou dans une zone monétaire. Elle est mesurée par l’agrégat M3.
L’agrégat M1 L’agrégat M1 correspond à l’ensemble de moyens de paiement directement utilisables dans le règlement des transactions.
Agrégat
M1 = Monnaie fiduciaire + monnaie scripturale
L’agrégat M2 L’agrégat M2 est la somme du M1 et les avoirs à vue non utilisable par chèque. M2 = M1 + Placements à vue
L’agrégat M3 L’agrégat M3 correspond à la somme de M2 et placements à échéance fixe. M3= M2 + Autre actif monétaire
Les contreparties Réserves internationales nettes : provient des opérations réalisées avec l’extérieur. Son évolution est liée à la situation de la balance des paiements
de la masse créances sur l’économie : correspond aux financements consentis aux ménages et aux entreprises ;
créances nettes sur l’administration centrale : résulte de l’endettement de l’Etat.
monétaire
Autres
Définition Les épargnant financent directement les acteurs déficitaires en achetant les titres émis par ces derniers sur les marchés.
(à court terme)
monétaire
Le marché

Marché Marché interbancaire est réservé aux banques. Celles-ci échangent de la monnaie centrale. Par ce biais, la banque centrale maîtrise la quantité de
interbancaire monnaie en circulation et le niveau des taux d’intérêt
Marché des Marché des T.C.N permet, au contraire, à tous les agents économiques d’emprunter ou de placer des fonds :
T.C.N les entreprises billets de trésorerie ; les banques certificats de dépôts ; le trésor public bons de trésor.
Définition Le marché financier est le marché des capitaux à long terme sur lequel les valeurs mobilières sont émises et échangées.
Actions Les actions, qui sont des droits des associés, rémunérées par des dividendes (parts de bénéfices) ;
Obligations Les obligations, qui sont des créances rémunérées par des intérêts ;
marché Le marché primaire est « le marché du neuf » sur lequel se réalisent les émissions de titres. Les épargnants peuvent acquérir des actions, des
primaire obligations et des titres divers par l’intermédiaire des banques et des sociétés de bourse.
marché Le marché secondaire est « le marché de l’occasion », celui où s’échangent des titres déjà émis. Il est organisé sous la forme
Le marché financier

secondaire de bourses de valeurs .


La finance directe

La bourse de Casablanca La Bourse de Casablanca est une société anonyme en charge de l’organisation et de la gestion du marché boursier.
(à long terme)
Les intervenants

les sociétés de bourse ont pour objet, outre l’exécution des transactions sur les valeurs mobilières, la garde des titres, la gestion
Les sociétés de bourse des portefeuilles de valeurs mobilières en vertu d’un mandat, le conseil à la clientèle et l’animation du marché des valeurs
mobilières inscrites à la cote.
Le CDVM (Établissement public) est l’autorité de marché. Il a pour mission de :
Le conseil déontologique - Protéger l'épargne investie en valeurs mobilières ou tous autres placements réalisés par appel public à l'épargne.
des valeurs mobilières - Veiller à l'information des investisseurs en valeurs mobilières en s'assurant que les personnes morales qui font appel public à
l'épargne établissent et diffusent toutes les informations légales et réglementaires en vigueur.
- Veiller au bon fonctionnement du marché des valeurs mobilières en assurant la transparence, l'intégrité et la sécurité.
- Veiller au respect des diverses dispositions légales et réglementaires régissant le marché financier.
(Moroccan Most Active Shares Index) Indice de capitalisation composé des valeurs les plus actives de la cote, il intègre
Mesure de la MADEX l'ensemble des valeurs cotées en continu. Calculé et diffusé depuis le 1er Janvier 2002, le MADEX a pour base 1000 au
performance 31/12/1991.
(Indices (Moroccan All Shares Index) Indice global de capitalisation, le MASI est composé de toutes les valeurs de type "actions" cotées à
MASI la Bourse de Casablanca. Calculé et diffusé en temps réel, le MASI a pour objectif de présenter l'évolution du marché dans son
boursiers)
ensemble et de fournir une référence à long terme.
FTSE CSE Morocco 15 Index : il mesure l’évolution des 15 principales valeurs de la Bourse de Casablanca, classées par
FTSE capitalisation boursière ;
FTSE CSE Morocco All-Liquid : c’est un indice de référence qui retrace la performance de toutes les valeurs liquides de
la Bourse de Casablanca.
Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 16 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G .S Chapitre 5 : La politique monétaire(suite) 2ème BAC S.E
La politique monétaire est un instrument de la politique économique qui consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l’économie tout en veillant à la stabilité de la monnaie.
théoriques : Le courant classique 
La théorie quantitative de la monnaie : toute augmentation de la masse monétaire entraîne une augmentation des prix (inflation) ;
Les apports

et monétariste 
La monnaie est neutre : elle n’a pas ; à long terme ; d’effet réel sur l’activité économique ;

L’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire (M. Friedman).
Le courant keynésien 
La monnaie n’est pas neutre : s’il existe des capacités de production non utilisées, l’accroissement de la masse monétaire conduira d’abord à un
accroissement de la l’activité économique.
La croissance de la masse monétaire Elle constitue l’objectif privilégié des monétaristes. La masse monétaire ne doit pas excéder les besoins de l’économie ;
intermédi
Objectifs

Le niveau des taux d’intérêt nominaux Il est l’objectif privilégié des keynésiens. Le niveau des taux d’intérêt conditionne le niveau des investissements ainsi que les
aires
Les objectifs de la politique

mouvements de capitaux à court terme sur les places financières ;


La stabilité du taux de change
la Banque centrale définit un taux de change d’équilibre et s’efforce de défendre cette parité.
monétaire

Le taux de croissance de l’économie :


la politique monétaire, selon Friedman, assurera une croissance non inflationniste si la croissance de la masse monétaire suit la
croissance économique réelle.
(carré magique)
Objectifs finals

Le taux d’inflation : Lors des périodes de croissance accélérée, la politique monétaire doit permettre de limiter les tensions inflationnistes par la hausse
des taux d’intérêt et la contraction de l’activité qui en résulte.
Le taux de chômage : En situation de sous-emploi, une politique monétaire expansive permet de réduire le chômage, par la baisse des taux d’intérêt et la
reprise de l’investissement qu’elle induit, au détriment de la stabilité des prix.
L’équilibre de la balance des paiements. Si un pays est confronté à un déséquilibre extérieur, une politique monétaire restrictive permet d’attirer les capitaux et de limiter la
dépréciation de la monnaie.
Action sur les liquidités bancaires Réserve monétaire : Les réserves obligatoires sont des dépôts non rémunérés que chaque banque doit effectuer sur son compte à
la Banque Centrale (Bank Al Maghreb). C’est un compte bloqué d’avoir en monnaie Banque Centrale.
Instruments (en cas de relance ou de

- Taux directeur : C’est le taux d'intérêt au jour le jour décidé par la Banque Centrale pour intervenir directement ou indirectement sur la portion interbancaire du marché
Instruments à objectifs internes

monétaire où les banques se refinancent ou replacent leurs excédents de liquidités.


Actions sur le marché monétaire:

- Open Market : Par ses achats ou ventes des bons de Trésor sur le marché secondaire à des taux variables et pour des montants qu’elle fixe elle-même à son gré, la Banque
Centrale affecte la liquidité des banques et influence la base monétaire
stabilisation)

- Avances de Bank Al Maghrib : des avances à 7 jours sur appel d,’ offres principal moyen de refinancement des banques, pour injecter des liquidités et orienter le taux
interbancaire vers le niveau cible.
- Reprises des liquidités : les reprises de liquidités à 7 jours sur appel d’offres, principal instrument de retrait des liquidités excédentaires, lui permet d’atténuer les pressions à
la baisse du taux interbancaire en situation d’abondance de liquidité.
- Facilité de dépôt : Elles sont à l'initiative des banques Celles-ci décident de faire des dépôts rémunérés auprès de la banque centrale au lieu d'augmenter leur prêts afin
d'éviter la baisse des taux d'intérêts
- Pension livrée : Un cédant cède, et livre, en pleine propriété des titres, ou des effets publics ou privés, à un prix convenu et s’engage irrévocablement à les reprendre à une
date et à un prix convenus;
- Swaps de change : Le SWAP de change constitue une source de financement en attendant l'utilisation des devises et dispense le détenteur de devises de recourir à tout autre
type de financement. Comme il permet une couverture contre le risque de change.
Le marché des changes est un lieu de rencontre de l’offre et de la demande de devises (monnaies étrangères).
Instruments à objectifs

Le change : Opération de conversion d’une monnaie dans une autre monnaie (appelée devise) nécessaire à un échange économique entre deux pays.
Le taux de change: c’est le cours (le prix) d'une devise par rapport à une autre. On parle aussi de « parité de change ».
externes

Définition Le taux de change est fixé par la banque centrale


Les régimes Change fixe Types La dévaluation : Décision des autorités monétaires de baisser la valeur de la monnaie nationale
(systèmes) de La réévaluation : Décision des autorités monétaires d'augmenter la valeur de la monnaie nationale
change Définition Le taux de change est déterminé par le marché (la loi de l'offre et la demande)
Change flottant Types La dépréciation : baisse de la valeur d'une monnaie sur le marché des changes
L'appréciation : hausse de la valeur d'une monnaie sur le marché des changes

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 17 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Chapitre 4 : La politique monétaire (suite) 2ème BAC S.E

Récapitulation des instruments de la politique monétaire


Sous-liquidité (Besoin de liquidité) D>O Action instruments Action Sur liquidité (Excédent de liquidité) D<O
 Freiner l’activité économique - Taux de réserve obligatoire +  L’inflation

La politique monétaire de relance


Risque

Risque
 Hausse du chômage Taux directeur
- +

La politique monétaire de rigueur


Achat Open Maret Vente
 Croissance économique Achat Swap de change Vente  Augmenter le taux d'intérêt

Objectifs finals

Objectifs finals
(STOP = Restrictive)
 Création d'emploi Achat Pension livrée Vente  Baisser la masse monétaire (liquidité des

(GO = Expansive )
Avances de Bank Al Maghrib banques)
Reprises des liquidités
Facilité de dépôt
- Taux de change +
 Baisser le taux d'intérêt  Stabilité des prix
 Augmenter la masse monétaire
Objectifs intermédiaire

Objectifs intermédiaire
(liquidité des banques)

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 18 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Chapitre 5 : La politique budgétaire 2ème BAC S.E
La théorie
Le budget doit être équilibré pour ne pas entraver le bon fonctionnement des marchés (Ressources = Dépenses) ; l’Etat ne doit pas influencer l’économie et les marchés.
Evolution libérale
La théorie Considère qu’une augmentation des dépenses publiques est un moyen de soutien à l’activité économique. Pour John Maynard Keynes, le déficit budgétaire peut stimuler la
de la keynésienne croissance et l’emploi dans une économie (Effets multiplicateur et accélérateur des dépenses).
Effets Augmentation Dépense d’investissement crée de l'emploi crée de l'impôt sur le revenu, ça crée des taxes, etc Augmentation recettes supplémentaires
conception multiplicateur Exemple : (100 milliards dhs) (400 milliards dhs)
du budget Effet
accélérateur
Une augmentation de la demande provoque une augmentation de l’investissement
finances initiale (Maroc)
Etude de la loi de

Eléments Formule Lecture (Exemple loi de finance 2019)

Recettes ordinaires Recettes fiscales+ Recettes non fiscales Au Maroc, les recettes ordinaires prévues en 2019, en terme de recettes fiscales et recettes non
fiscales enregistreront un montant de 253 423.11 millions dh ;

Dépenses de fonctionnement ( y compris les dépenses de


Dépenses ordinaires Au Maroc, les dépenses prévues en 2019 seront de 243 649 ,7 millions dhdh
compensation)+ Dépenses en intérêts de la dette

Solde ordinaire du BGE Recettes ordinaires- Dépenses ordinaires Le solde ordinaire prévu en 2019, enregistra un excédent ( ou une épargne publique) de
9 773.4millions dh dh
Solde du budget général
Solde ordinaire - dépenses d’investissement du budget Au Maroc, en 2019, le solde du budget général hors recettes d’emprunts et hors amortissement
(Hors Produits d’emprunt et amortissement
général de la dette à moyen et à long terme enregistra un déficit de 63 599,5 millions dh dh
de la DPMLT)
Solde des services de l'État gérés de manière
Recettes de SEGMA - Dépenses des SEGMA Au Maroc, le solde des services gérés de manière autonome prévu en 2019 sera nul.
autonome
Recettes des comptes spéciaux du Trésor - Dépenses des Au Maroc, le solde des comptes spéciaux de trésors prévu en 2019 enregistrera un excédent de
Solde des comptes spéciaux du trésor
comptes spéciaux du Trésor 684 606 000 dh.
Solde du budget général (Hors Produits d’emprunt et
Solde du budget de l'État (Hors PE et Au Maroc, en 2019, le solde du budget de l’Etat hors recettes d’emprunts et hors amortissement
amortissement de la DPMLT) + Solde des SEGMA + solde des
amortissement de la DPMLT) de la dette à moyen et à long terme enregistra un déficit de 62 914 903 000 dh
CST
Besoins bruts de financement du budget de Solde du budget de l'État (Hors PE et amortissement de la Au Maroc, le besoins brut de financement du budget de l’Etat prévu en 2019 sera de 102 128
l'État DPMLT) - Dépenses de l’amortissement de la DPMLT 103 000 dh

Besoins résiduels de financement du budget Besoins bruts de financement du budget de l'État + Recettes Le solde général du budget de l’Etat prévu en 2019 sera déficitaire d’un montant de 25 928
de l'État d’emprunts à moyen et long terme 103 000 dh

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Matière : E.G.S. Chapitre 5 : La politique budgétaire (suite) 2ème BAC S.E

Récapitulation les actions de la politique budgétaire


La politique budgétaire de relance (GO = Expansive ) La politique budgétaire de rigueur (STOP = Restrictive)
Actions
 Stimulation de la croissance économique Dépenses  Freiner la croissance pour maîtriser les tensions
 Lutte contre le chômage Dépenses de fonctionnement inflationnistes et réduire le déficit budgétaire
+ -

Objectifs finals

Objectifs finals
+ Dépenses de la dette -
+ Dépenses d'investissement -
+ dépenses de la compensation -
Recettes
- Recettes fiscales +
- Risque d’inflation : - Ralentissement de la croissance :
L’Etat procède à la création monétaire pour financer son déficit. Ce Une politique de rigueur risque de pénaliser la demande et l’investissement et par
financement, bon marché, génère de l’inflation. conséquent un ralentissement de la croissance ;
- Chômage :
- L’effet d’éviction
Le découragement de l’investissement suite à une P.R entrainera baisse de l’emploi
Le recours de l’Etat à l’emprunt interne diminuer Liquidité des
et perte de revenu dû à un ralentissement de la production et par conséquent hausse
banques Augmenter le Taux d’intérêt Pénaliser l’investissement
du chômage ;

Limites
privé.
- Pression fiscale :
Pression fiscale élevée résultant de l’importance des recettes fiscales
- L’effet boule de neige :
Le recours de l’Etat à l’emprunt externe d’une façon successive + les déficits
budgétaires successifs une accumulation de la dette « effet boule de Calcul de la pression fiscale :
neige » 𝐑𝐞𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞𝐬
𝐏𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐟𝐢𝐬𝐜𝐚𝐥𝐞 = × 𝟏𝟎𝟎
𝐏𝐈𝐁
- La contrainte extérieure :
Politique de relance Augmentation de la demande globale Augmente
les importations déficit de la balance commerciale. Cet indicateur mesure la part des recettes fiscales prélevées par l’État de la richesse
créée par l’économie nationale pendant la même année.

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 20 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Partie 4 : Echanges Extérieurs 2ème BAC S.E
Définition Politique économiques qui reposent sur l’application de mesures visant à favoriser les activités nationales et pénaliser la concurrence étrangère
Les barrières Elles consistent à appliquer aux produits étrangers pénétrant sur le marché national des droits de douanes importants dans le but d'augmenter artificiellement
tarifaires leur prix et de les rendre ainsi plus chers. C'est la forme de protectionnisme la plus ancienne.

Formes et techniques du
- Les contingents (ou quotas d’importations) fixent des limites quantitatives maximales à l’importation de catégories de produits ;

protectionnisme
Les barrières non
- Les barrières techniques sont mises en place par l’obligation de respecter certaines « normes » de qualité ou labels.
protectionnisme

tarifaires
- Les barrières administratives (le protectionnisme gris) ont pour objet d’accroître le coût du produit ou de rallonger les délais d’entrée sur le territoire national par des formalités
administratives lourdes et pénalisantes.
Les fondements théoriques

- Les restrictions volontaires d’exportation sont des mesures par lesquelles les pouvoirs publics d’un pays importateur s’entendent avec ceux d’un pays exportateur en vue de
restreindre le volume d’exportation de ce dernier.
- Les subventions à l’exportation versées par l’Etat permettant aux entreprises nationales qui en bénéficient de réduire artificiellement leurs coûts et d’abaisser leur prix se vente à
l’étranger.
Le protectionnisme monétaire (ou dumping monétaire) : consiste à maintenir la parité de la monnaie nationale à un cours artificiellement bas pour être
protectionnisme monétaire
compétitif sur les marchés mondiaux et favoriser les exportations.
Apport de F. F. List (1789-1846) pour sa thèse du protectionnisme éducateur. Il ne s'agit pas d'être contre le libre échange mais de ne pas le pratiquer dans un contexte où les industries
List naissantes ont d'abord besoin d'être protégées avant d'être compétitives à l'international.
Les limites du - La perte du bien être pour tous les agents qui doivent payer un prix élevé pour obtenir le produit taxé et qui vont donc réduire leur consommation ;
protectionnisme - Un frein à la capacité d’adaptation des industries nationales. En effet, elles ne seront pas incitées à innover pour réduire leurs coûts ou pour présenter de nouveaux produits.
Définition Politique économique prônant la liberté de circulation de tous les biens économiques (produits, services, capitaux, monnaie) entre les pays.
A. Smith : avantages absolus Un pays dispose d'un avantage absolu pour la production d'un bien s'il peut produire ce bien pour un coût inférieur à celui d'un autre pays.
Le libre –échange

 Quand un pays dispose de plusieurs avantages absolus, il doit se spécialiser là où son avantage est comparativement le plus grand.
D. Ricardo : avantages comparatifs
 Quand un pays ne dispose d’aucun avantage absolu, il doit se spécialiser dans la production du bien où il est relativement le plus avantagé.
 Le problème des « industries dans l’enfance » : le protectionnisme permet de protéger une industrie au moment du démarrage, c'est-à-dire qu’elle a donc besoin d’une
protection temporaire, d’un « protectionnisme éducateur », pour se développer.
Les limites du  Les spécialisations inégales : La spécialisation ne correspond aux tendances actuelles du commerce mondial même si un pays dispose d’un avantage comparatif dans une
libre-échange production. Certains pays dominent les produits manufacturés à haute valeur ajoutée (les pays du Nord) et d’autres se spécialisent dans les produits primaires de faible valeur
ajoutée (les pays du sud).
 Le commerce de similitude : Les théoriciens contemporains du libre-échange constatent que la plus grande partie des échanges internationaux ne sont pas des échanges de
spécialisation, mais des échanges de produits identiques entre pays identiques (commerce intra-branche).
balance des paiements
(composition) : la
Présentation

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 21 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Partie 4 : Echanges Extérieurs(suite) 2ème BAC S.E
La réduction progressive des barrières protectionnistes ;
Évolution des échanges internationaux Le progrès dans le domaine des transports et des télécommunications ;
La mise en place d’une division internationale du travail au sein des entreprises avec le développement des firmes multinationales.
Zones de Accord entre pays qui supprime ou réduit les obstacles tarifaires et non tarifaires qui freinent les échanges entre les pays de la zone. Chaque pays conserve ses
libre-
Conception propres tarifs douaniers vis-à-vis des pays qui n’appartiennent pas à la zone
échange ALENA (Accord de libre Echange Nord-Américain) : Zone de libre échange qui regroupe des Etats-Unis, le Canada et le Mexique). Il est entré en vigueur le 1er janvier
Illustration
Pôles et 1994.
zones Unions Conception Ce sont des zones de libre-échange avec, en plus, une politique extérieure commune ou un tarif extérieur commun.
d’intégration douanières
Illustration
MERCOSUR : il est né le 26 mars 1991, avec la signature du traité d'Asunción. C'est le troisième marché intégré au monde après l'Union européenne et l'ALENA. Il
régionale regroupe l’Argentine, le Brésil, le Paraguay, l’Uruguay, le Chili et la Bolivie.
Union L'union économique et monétaire prévoit, elle, l'adoption d'une monnaie commune et la convergence des économies. C'est le choix de l'Union européenne en 1992 à
économique
Conception Maastricht.
et monétaire Illustration Union Européenne : 27 membres
Principes défendus par
Un commerce sans discrimination - Encourager le développement et les réformes économiques - Libéralisation du commerce progressive et par voie de négociation ………
L’OMC
Les principaux organes et * L’autorité suprême: la Conférence ministérielle, * Deuxième niveau: le Conseil général, *Troisième niveau: un conseil pour chaque grand domaine du commerce et d’autres
fonctions de l’OMC organes.

Calcul et lecture de différents éléments et soldes :


Indicateurs Formule Lecture (Exemples)
Solde commercial Au Maroc, en 2018, le déficit commercial s’élève à 204.4 milliards dh.
Exportations (FOB) – Importations (CAF)
(Biens) Au Maroc, en 2018,Les importations en biens excédaient les exportations en biens de
Exemple :SC= -204.4 MM dhs
204.4 milliards dh.
variation du solde (SC2019 –SC2018) / SC2018
commercial Exemple : variation du solde commercial = 23% Au Maroc ,le déficit commercial a baissé de 23% en 2018 par rapport à 2017
Solde du compte des =solde commercial + solde invisible
transaction courantes = total crédit ( Biens + Services +revenu +transfert) – total débit ( Biens + Au Maroc, le compte (ou la balance) des transactions courantes est déficitaire de 23
Services +revenu +transfert) milliards dhs ;

Exemple : Solde du compte des transactions courantes = -23 Ou : Le déficit de la balance courante s’élève à 23 milliards dh
Taux de couverture (Exportations (FOB)/ Importations (CAF)) *100 Au Maroc en 2018 ,les exportations des biens ne couvrent que 54 % des importations
(Biens ) Exemple : Taux de couverture=54 % des biens .
Termes de l’échange réels Au Maroc, en 2018, le prix d’une tonne exportée représente 92% d’une tonne importée ;
(Prix moyen de la tonne exportée/ prix moyen de la tonne importée) x100 Ou, l’entrée de devise des ventes (exportations) à l’étranger ne permet de régler que
(Biens)
Exemple : Termes de l’échange réels=92%
92% des sorties de devises (importées) réalisées avec l’étranger ;
Termes de l’échange nets Au Maroc le prix d’une tonne exportée à l’étranger ne représente que 94% d’une tonne
(Indice des Prix des exportations/ indice des prix des importations) x100 importée de l’étranger (dégradation des termes de l’échange ;
(Biens)
Exemple : Termes de l’échange nets=94%
Ou : On vend à l’étranger moins cher qu’on lui achète
Le taux d’ouverture
((X + M )/2)/PIB)*100 ; Au Maroc, en 2018, les échanges extérieurs ( ou l’environnement extérieur, ou la
(Biens et services) moyenne des exportations et importations en biens et services) représentent 35 % de la
Exemple : Le taux d’ouverture=35%
richesse créée ;
L’effort à l’exportation (X /PIB) *100
(Biens et services) Exemple : L’effort à l’exportation=38% : Au Maroc, les exportations en biens représentent 38% de la richesse créée ;

Le taux de pénétration
M/ ( PIB + M – X) *100 34% : Au Maroc, en 2018, les importations en biens représentent 34% des biens vendus
(Biens et services)
Exemple : Le taux de pénétration= 34% sur le marché intérieur (national)
Remarque:
 L'évaluation FOB et CAF at une évaluation douanière. L’expressions FOB et CAF sons des incoterms. Ces derniers permettent de préciser la responsabilité de l'acheteur et celle du vendeur ainsi que les risques à
supporter par chacun en matière de commerce international.
 Pour le calcul du : taux d’ouverture, effort à l’exportation et taux de pénétration, on tient compte des X et des M des biens et services.

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 22 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Partie 4 : Le développement et perspectives d’évolution 2ème BAC S.E
Croissance Définition La croissance : c'est l'augmentation soutenue, pendant une longue période, de la production d'un pays
Mesure (PIB) La croissance correspond au taux de croissance du PIB : Taux de croissance =(PIB1-PIB0) /PIB0
Facteurs de croissance Travail – Capital - Progrès technique – Conjoncture - Rôle de l’Etat
Nature de la Intensive : l’augmentation de la production provient d’une utilisation plus efficace des facteurs de production existants (réalisation des gains de
croissance productivité).
Extensive : l’augmentation quantitative des facteurs de production (d’avantage de travailleurs et d’équipements conduisent à plus de croissance)
Définition le développement est l’ensemble des changements structurels au niveau économique, social, culturel et politique qui accompagnent et entretiennent la croissance économique.
Les indicateurs IDH (Indice de Développement Humain): Indice publié par les nations Unis pour mesurer le développement social et
du développement Culturel des pays du monde. Il est composé de : - L’espérance de vie à la naissance ; - La scolarisation (taux d’alphabétisation) ; - Le PIB par habitant.
Développement

La croissance Croissance économique Augmentation du PIB par habitant Hausse du revenu par habitant Hausse et diversification de la consommation
Rapport croissance-

doit pouvoir (Meilleure nourriture ; Meilleur logement ; plus de dépenses Individuelles de sante et d'éducation). Augmentation de la qualité de vie.
développement

conduire au Croissance économique Hausse des recettes de l'Etat et des organismes de redistribution Hausse des dépenses publiques (Santé, éducation,
développement Dans les infrastructures (Eau. Électricité. Chemin de fer, Hausse de la protection sociale pour réduire les inégalités). Augmentation de la qualité de
vie .
développement Développement : augmentation de la qualité de vie (Meilleur niveau de sante et Meilleur niveau d'éducation) de la main d'œuvre Hausse de la
permet à la productivité du travail Croissance économique
croissance de se Développement : augmentation de la qualité de vie Meilleur qualité des Infrastructures (Eau. Électricité. Chemin de fer. Routes…)
prolonger Augmentation des échanges de biens et de services. Croissance économique
Développement durable. c’est un développement qui assure à la fois la satisfaction des besoins humains des générations actuelles et celles des générations futures.
Définition État d'un pays caractérisé par la médiocrité du niveau de vie moyen (traduit notamment par une faible consommation alimentaire, à laquelle s'ajoutent des problèmes
Sous - développement

de malnutrition et de famine, une faible espérance de vie, un taux encore élevé d'analphabétisme),
Typologie Le tiers-monde -Pays en voie de développement (PVD) -Pays du Sud - Pays en développement - Pays moins avancés- Les Nouveaux Pays Industrialisés (NPI) -Pays
émergents
Indicateurs la faiblesse de la productivité et du taux d’investissement - La faiblesse des recettes tirées de l’exportation - Le dualisme économique;-l’importance de
Les indicateurs du

économiques l’économie informelle (économie souterraine et domestique) ;La part importante des actifs employés dans l’agriculture (malgré l’exode rural et la
développement

concentration urbaine) et les services (notamment publics);


Indicateurs Humains Problème de transition démographique (surnatalité) -Mortalité infantile élevée -Espérance de vie faible- malnutrition - la famine
sous-

non Le dualisme social (inégale répartition des patrimoines et des revenus);Les problèmes urbains (infrastructures, eau, égouts, élimination des
économiques déchets, approvisionnement, logement, chômage, insécurité…) liés à la forte croissance de la taille des villes, du fait de l’exode rural-urbanisation
Sociaux

anarchique et la présence d’un secteur tertiaire parasitaire (petits métiers à faible valeur ajoutée) -L’insuffisance de la couverture sanitaire
(manque de personnel soignant, carence en services cliniques)-La faiblesse des taux de scolarisation et d’alphabétisation ;-Le chômage, le travail
des enfants et la misère urbaine ; -Régimes politiques souvent plus autoritaires que dans les pays industrialisés…
L’auteur : Walt Rostow (économiste américain)
Théorie de retard
Facteurs internes
explicatives de Sous -

Mots clés : étapes de développement, processus de rattrapage, PSD en retard


développement et

Un pays voulant connaître une forte croissance devait passer progressivement par cinq étapes : Société traditionnelle - Près décollage -
Les s théories

Décollage - Marche vers la maturité - Société de consommation de masse


Théorie du Cercle vicieux L’auteur : Ragnar Nurkse (économiste américain)
de la pauvreté
Mots clés : faible revenu, faible épargne, faible investissement

Les pays sont sous-développés à cause de leur pauvreté qui rend difficile leur accès au développement. Le sous-développement est un
cercle vicieux de la pauvreté.

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 23 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Partie 4 : Le développement et perspectives d’évolution 2ème BAC S.E
Théorie des rapports L’auteur : Samir Amine (économise français d’origine égyptienne)
centre – périphérie
Mots clés : domination et exploitation des pays riches, accumulation de la richesse, appauvrissement….
Les s théories explicatives
de Sous - développement

externes
Facteurs
Le système mondial est constitué de deux mondes qui s’opposent : Le centre ; La périphérie.
Théorie de l’échange L’auteur : Arghiri Emmanuel (économiste grec)
inégal
Mots clés : dégradation des termes d’échanges, balance déséquilibrée, appauvrissement et exploitation
L’échange inégal entre les pays dégrade les termes de l’échange. Ces derniers appauvrissent les PED puisqu’ils achètent plus cher des
produits étrangers alors que les produits qu’ils exportent sont moins chers.
L’auteur : François Perroux (économiste français)
Théorie du blocage
internes et
externes
Facteurs

Mots clés : Blocage de croissance, exploitation, dualisme économique, désarticulation


de la croissance : Le sous-développement correspond à un « blocage de croissance » résultant de la domination des pays développés. Le sous-
développement des uns seraient la conséquence du développement des autres. D’autre part, les pays en voie de développement se
caractérise par l’existence d’un dualisme économique (opposition d’un secteur traditionnel juxtaposé d’un secteur moderne=, et d’une
désarticulation (faible intégration entre ses secteurs)
Industries de Définition : La substitution à l'importation se fonde sur des barrières tarifaires ou non tarifaires permettant au pays de produire lui-même ce qu'il importe à
substitutions aux l'origine créant un développement autocentré. Exemple de pays ayant suivi ce modèle : Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Mexique....
Objectifs : ✓Promouvoir une industrie locale au lieu d'importer. ✓économiser les devises. ✓Création de l'emploi. ✓Diminuer le déficit de la balance
importations:
commerciale.
d’industrialisation

Limites : >marche intérieur étroit. >une dépendance pour les biens d'équipement et de haute technologie.
Industries Définition : Ce sont des industries lourdes et couteuses réputées par leur grande capacité à diffuser les effets d'entrainement et de multiplication. Très
Stratégie

industrialisantes: souvent pris en charge par l'Etat. Ce sont des activités motrices caractérisées par leurs effets d'entrainement sur l'ensemble de l'industrie (sidérurgie,
métallurgie, pétrochimie comme en Algérie)
Objectifs : Libérer les économies nationales de la dépendance extérieure fabriquant des industries lourdes a même de fournir ultérieurement les industries
légères. ✓Développer les industries qui ont un fort effet d'endettement sur le reste de l'économie. /Maitriser le processus de production par le pays.
Limites : Gaspillage des ressources dans les E/ses nationales. ✓Dualisme de l'économie. ✓Manque d'innovation. ✓Impossibilité de développer les industries
légères. ✓Demande insuffisante ✓Niveau élevé des coûts ✓sacrifice de certaines industries ✓Endettement élevé ✓Rareté de la MO qualifiée ✓Pollution
Industries de Définition : C'est une stratégie qui vise à remplacer les exportations des produits primaires par l'exportation des produits élaborés (manufactures). Exemple
promotion des de pays ayant suivi ce modèle : Brésil
Objectifs : ✓Accéder à un marché large ✓Economies d'échelle ✓améliorer le solde de la balance commerciale
exportations
Limites : Incapacité à équilibrer les dépenses liées à l'importation de biens d'équipement par les exportations ➢Besoin de financement, création monétaire et
endettement
• Une solution sociale qui consiste à redistribuer des terres agricoles afin de créer des exploitations de taille moyenne.
• Redistribution, volontaire ou forcée, des terres agricoles afin de réduire les écarts de taille entre les propriétés
Stratégies

La réforme agraire
agricoles

La révolution Une solution technique qui consiste à adopter des techniques agricoles afin d'accroitre les rendements: - Transformer les méthodes de culture. - Utiliser une
verte technologie moderne. - Utiliser des cultures ayant des rendements élevés.

Professeurs : Adil ED-DOUH & Adil ELMOUASSI Page 24 Lycée : Acharif Alidrissi
Matière : E.G.S. Partie 4 : Le développement et perspectives d’évolution 2ème BAC S.E
Stratégies Les secteurs concernés par le plan « Emergence » : Métiers mondiaux du Maroc : L’Offshoring , le secteur de l’automobile , Aéronautique et Spécial ,
d’industrialisation Electronique , Textile et cuir ,Agroalimentaire
l’Offshoring est un terme désignant la délocalisation de services ou de production vers des pays où le coût de production est plus bas
l’économie marocaine
Les choix sectoriels de

Stratégies agricoles En 2008, le Maroc a adopté le Plan Maroc Vert, qui vise à faire de l’agriculture un des moteurs de croissance de l’économie nationale dans les quinze
prochaines années. Pour atteindre ses objectifs ambitieux, le Plan Maroc Vert cible les exploitations familiales de petite et moyenne taille et les exploitations
entrepreneuriales disposant de grandes surfaces et d’un accès aux capitaux. En quelques années, le Maroc a considérablement augmenté les investissements
publics alloués au secteur agricole, ce qui a notamment eu pour résultat une hausse des surfaces cultivées, suscitant l’intérêt de nombreux acteurs du
développement agricole ouest-africains.
Quelques problèmes de l'industrie marocaine :
Bilan et Rareté des grandes E/ses. -Forte concentration dans l'axe Casa-Kenitra-Mohammedia. -Faible VA - Economie influençable par la conjoncture mondiale. -
Contrainte d'investissement ; infrastructure de base ; pression fiscale ; l'insuffisance du cadre juridique. - difficulté de financement ; innascibilité financière. -
appréciation main d'œuvre non qualifie. -la langueur des procédures administratives.

Notion La mondialisation désigne la libre circulation des biens, des services, des capitaux et des hommes. C’est une sorte d’économie mondiale à l’échelle planétaire
Les manifestations Le développement des IDE : Tout investissement réalisé par une entreprise dans un territoire économique autre que celui de l'investisseur étranger
dans le but d'acquérir un intérêt économique durable avec ou sans les partenaires de ce pays hôte
La globalisation financière : La globalisation financière est un processus d’intégration des différents marchés de capitaux et d’ouverture de tous les
marchés nationaux à l'international pour aboutir à un marché mondial unique des capitaux.
 Accélération de la croissance économique mondiale ;
La mondialisation

Les effets Effets positifs


 Création de l’emploi ;
 Satisfaction du consommateur qui dispose désormais d’un large éventail de produits à un bon rapport qualité-prix.
 Meilleure allocation des richesses.
Effets négatifs  Dépendance commerciale vis-à-vis des marchés étrangers ;
 Hausse du chômage du fait des délocalisations des FMN.
 Risque accru des crises financières.
Les stratégies à L’intégration régionale L’intégration régionale est le processus de fusion des politiques économiques entre différents États et qui passe par la
adopter face à la suppression partielle ou totale des restrictions tarifaires (taxes, droits de douane) et non tarifaires sur le commerce. On
a plusieurs formes : zone de libre-échange, union douanière, marché commun, union économique, union économique
mondialisation et monétaire.
Le développement de la Exemple :
compétitivité économique La mise en place d’infrastructures de transport modernes et efficaces.
nationale

Adoption de réformes Exemple :


institutionnelles et juridiques. L’adoption de législations sociales, judiciaires et institutionnelles favorables.

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