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Vous achetez une Oui Contrat de vente dont l’objet est de recevoir une
baguette de pain à la baguette en échange d’un montant exact.
boulangerie.
(individuel / Synallagmatique / à titre onéreux / à
exécution instantanée)
Vous achetez une Oui Contrat de vente dont l’objet est de fournir la friandise
friandise dans un voulue par la personne en échange d’un montant
distributeur exact
automatique.
(Synallagmatique / titre onéreux)
Vous faites vos courses Oui Contrat de vente : dont l’objet est de fournir des
au supermarché. marchandises en contrepartie d’une versée d’argent
Vous faites intervenir un Oui Contrat synallagmatique, instantané dont l’objet est de
plombier pour réparer bénéficier des services du plombier en contrepartie
vos canalisations. d’argent
Vous montez dans un Oui Contrat de transport dont l’objet est de nous
taxi. transporter d’un point A à un point B en contrepartie
duquel on le rémunère
Vous prenez le tram. Oui Contrat de transport dont l’objet est d’aller d’un point A
à un point B en contrepartie de l'achat d’un ticket de
tram
Vous allez en cours à Oui Contrat d’Enseignement dont l’objet est de transmettre
l’IUT. des connaissances en échange des frais
d’inscription.
Vous faites du baby- Oui Contrat de travail verbal qui a pour objet une
sitting pour votre voisin rémunération en échange d’un service (garder
le soir. l’enfant).
Vous louez un Oui Contrat de bail qui a pour objet que le Bailleur
appartement pour s'engage à donner la jouissance d'un bien meuble ou
l’année. immeuble à un locataire, en échange d’un loyer et
pour une durée donnée
Vous passez la journée Oui Contrat de loisirs qui a pour objectif de nous distraire à
dans un parc travers les différentes attractions, de nous protéger
d’attractions. grâce à la sécurité, de pouvoir nous restaurer... en
contrepartie de l’achat d’un ticket d’entrée
Vous allez au cinéma. Oui Contrat de loisir qui a pour objet de fournir un
évènement de loisir en contrepartie de payer son
ticket .
Contrat de vente : L'alinéa 1er de l'article 1582 du code civil définit le contrat de vente
comme « une convention par laquelle l'un s'oblige à livrer une chose et l'autre à la payer ».
C’est-à-dire que l'acheteur s'oblige à payer le prix du bien, en contrepartie, le vendeur
s'oblige à délivrer le bien.
Contrat de bail : article 1709 du Code Civil « Le louage des choses est un contrat par lequel
l’une des parties s’oblige à faire jouir d’une chose pendant un certain temps, et moyennant
un prix que celle-ci s’oblige de lui payer »
DONC : Un contrat de bail est un contrat par lequel le Bailleur s'engage à donner la
jouissance d'un bien meuble ou immeuble à un Preneur (le locataire), moyennant un prix (le
loyer) et pour une durée donnée
Contrat de société : Selon le contrat de société de l’article 1832 du Code civil, le contrat de
société peut se définir comme étant la volonté par laquelle une ou plusieurs personnes
s’engagent d’apporter et de mettre en commun des biens ou leur industrie dans le but de
partager les bénéfices ou économies et supporter les pertes.
Comme évoqué, un document de transport peut être mis en place dans le cadre d’un
transport :
De personnes, dans le cadre du droit à la consommation ;
De marchandises, dans le cadre du droit au profit.
Cas n°3 :
Les faits : Mme Y se pourvoit en cassation après un appel rejeté, pour demander la
condamnation de M Z après qu’il lui ait acheté des photographies pour un prix dérisoire, par
rapport à la valeur des clichés sur le marché de l’art, alors même qu’il était un photographe
professionnel et qu’il avait conscience de la valeur réelle des photographies.
TD3
Cas n°1
Répondez par vrai ou faux.
OK
2-Le contrat conclu par un artisan est un contrat d’entreprise. VRAI
→ Le contrat d'entreprise est défini par le Code civil comme étant un louage d'ouvrage et
d'industrie, l'article 1710 du Code civil prévoit que « Le louage d'ouvrage est un contrat
par lequel l'une des parties s'engage à faire quelque chose pour l'autre, moyennant un
prix convenu entre elles »
OK
OK
5-Pour former un contrat de vente, il suffit d’un accord sur le prix. FAUX
→ La loi dispose qu'un contrat de vente est formé dès qu'il y a accord sur la chose et sur le
prix.
OK
6-Pour former un contrat d’entreprise, il suffit d’un accord sur le prix. VRAI
→ La formation du contrat se fait en principe de façon instantanée dès l'accord du client sur
l'offre émise par l'entrepreneur. On notera toutefois que dans la relation entre un
professionnel et un consommateur, le consommateur doit être en mesure de connaître les
caractéristiques essentiels du service
OK
7-Le compromis de vente est également appelé promesse synallagmatique de vente. VRAI
→ = convention par laquelle les parties donnent leur consentement au contrat définitif de
vente.
9-Action en défaut de conformité est synonyme d’action en garantie des vices cachés.
FAUX
→ Les notions de vice caché et de défaut de délivrance conforme sont donc parfaitement
distinctes. Le vice caché est un défaut qui affecte l’usage normal de la chose tandis que le
défaut de conformité résulte d’une différence entre la chose convenue et la chose livrée et
affecte donc seulement l’usage convenu du bien vendu. Ainsi, une chose peut être affectée
d'un défaut de conformité sans que cela n’altère l’usage pratique quotidien qu’en fait son
propriétaire.
Cas n°2
Monsieur BAR se pose des questions à propos des contrats qu’il signe pour le compte de la
société BAR avec les clients. Il se demande si ce sont des contrats de vente ou d’entreprise.
Monsieur BAR se pose des questions à propos des contrats qu’il signe pour le compte de la
société BAR avec les clients. Il se demande si ce sont des contrats de vente ou d’entreprise.
Selon l’article L313-12 du code monétaire et financier, un banquier peut rompre une
ouverture de crédit à durée indéterminée à conditions de respecter un délai de prévenance
d’au moins soixante jours et d’effectuer une notification écrite à défaut le banquier peut
engager sa responsabilité civile à l’égard de son client.
1 - Selon l’article L213-12, Monsieur BAR est en droit de contester la rupture brutale de
l'ouverture de crédit. En effet, la rupture de l’ouverture du crédit n’a pas été interrompue par
notification écrite à l’expiration d’un délai préalablement fixé. Le comportement de Monsieur
BAR n’a pas été gravement répréhensible, par conséquent l’établissement du crédit ne peut
interrompre l’ouverture du crédit.
2 - Monsieur BAR peut porter plainte contre l'établissement du crédit. Celui-ci n’était pas en
droit d’annuler l’ouverture du crédit.Il s’agit d’une rupture abusive de crédit (le client n’est pas
prévenu préalablement) par conséquent le non-respect des dispositions de l’établissement
de crédit va entraîner la responsabilité pécuniaire de l’établissement.
Cas n°3
Références
Cour de cassation chambre civile 1 Audience publique du jeudi 10 octobre 2019 N° de
pourvoi: 18-20429 Publié au bulletin Cassation partielle sans renvoi Texte intégral
REPUBLIQUE FRANCAISE AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS LA COUR DE CASSATION,
PREMIÈRE CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrêt suivant :
Sur le moyen unique, pris en sa première branche :
Vu les articles 1213 et 1214 du code civil, dans leur rédaction antérieure à celle issue de
l'ordonnance n° 2016-131 du 10 février 2016 ;
Attendu, selon l'arrêt attaqué, que, par acte authentique du 25 octobre 2004, la caisse
régionale de Crédit agricole mutuel d'Aquitaine (la banque) a consenti à M. A... et à Mme T...
un prêt de 172 000 euros destiné à l'acquisition d'un bien immobilier ; qu'à la suite d'impayés,
le tribunal d'instance a ordonné la saisie des rémunérations de Mme T... pour une somme de
17 400,76 euros au titre du solde restant dû à la banque ; que Mme T... a assigné M. A... en
paiement de la part de la dette incombant à ce dernier ;
Attendu que, pour condamner M. A... à payer à Mme T... la somme de 7 731,90 euros, avec
intérêts au taux légal à compter du 6 juin 2016, l'arrêt retient qu'ayant acquitté seule 15
463,80 euros, celle-ci avait opéré un paiement qui profitait à M. A... et que son recours était
fondé à hauteur de la moitié de cette dernière somme ;
Qu'en statuant ainsi, alors que le codébiteur solidaire qui a payé au-delà de sa part ne
dispose d'un recours contre ses coobligés que pour les sommes qui excèdent sa propre part,
de sorte que le recours de Mme T... était limité à la somme de 6 763,42 euros, la cour
d'appel a violé les textes susvisés ;
Et attendu qu'en application des articles L. 411-3 du code de l'organisation judiciaire et 1015
du code de procédure civile, la Cour de cassation est en mesure de statuer au fond, dans
l'intérêt d'une bonne administration de la justice ;
PAR CES MOTIFS et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres branches du moyen :
CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu'il condamne M. A... à payer à Mme T... la
somme de 7 731,90 euros, avec intérêts au taux légal à compter du 6 juin 2016, au titre du
recours entre coobligés solidaires, selon décompte arrêté au 23 janvier 2018, l'arrêt rendu le
23 avril 2018, entre les parties, par la cour d'appel de Bordeaux ;
Condamne M. A... à payer à Mme T... la somme de 6 763,42 euros, avec intérêts au taux
légal à compter du 6 juin 2016, au titre du recours entre coobligés solidaires, selon décompte
arrêté au 23 janvier 2018 ;
Dit que sur les diligences du procureur général près la Cour de cassation, le présent arrêt
sera transmis pour être transcrit en marge ou à la suite de l'arrêt partiellement cassé ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de cassation, première chambre civile, et prononcé par le
président en son audience publique du dix octobre deux mille dix-neuf.
Fiche d'arrêt : Arrêt de la Cour de cassation, première chambre civile, du 10 octobre 2019.
Faits : La caisse régionale de Crédit agricole mutuel d'Aquitaine a consenti à M. A et à Mme T un prêt
de 172 000 euros pour l'acquisition d'un bien immobilier. À la suite d'impayés, le tribunal d'instance a
ordonné la saisie des rémunérations de Mme T pour une somme de 17 400,76 euros au titre du solde
restant dû à la banque. Mme T a assigné M. A en paiement de la part de la dette incombant à ce
dernier.
Question de droit : Le codébiteur solidaire qui a payé au-delà de sa part dispose-t-il d'un recours
contre ses coobligés pour les sommes qui excèdent sa propre part ?
Solution : La Cour de cassation casse et annule l'arrêt de la cour d'appel de Bordeaux en ce qu'il
condamne M. A à payer à Mme T la somme de 7 731,90 euros, avec intérêts au taux légal à compter
du 6 juin 2016, au titre du recours entre coobligés solidaires, selon décompte arrêté au 23 janvier
2018. Elle dit qu'il n'y a pas lieu à renvoi et condamne M. A à payer à Mme T la somme de 6 763,42
euros, avec intérêts au taux légal à compter du 6 juin 2016, au titre du recours entre coobligés
solidaires, selon décompte arrêté au 23 janvier 2018.
TD4
Cas n°1
2 - L’action de groupe a été introduite en France par la loi n° 2014-344 du 17 mars 2014
relative à la consommation. Il s’agit d’une procédure de poursuite collective. Elle permet aux
victimes d’un même préjudice causé par un professionnel de se regrouper et d’agir en
justice. Les plaignants peuvent ainsi se défendre avec un seul dossier et un seul avocat.
En vigueur depuis le 1er octobre 2014, cette procédure a été introduite pour rééquilibrer le
rapport de force entre consommateurs et professionnels.
Une action de groupe peut être menée dans les domaines suivants: consommation et
pratiques anticoncurrentielles; santé; environnement; protection des données personnelles;
discriminations au travail; location d’un bien immobilier.
Cette action doit permettre une réparation des préjudices patrimoniaux subis à l’occasion de
la vente de biens ou de la fourniture de services ou de préjudices résultant de pratiques
anticoncurrentielles.
Cas n°2
“Le contrat a une durée de deux ans. Le vendeur se réserve le droit de modifier sa durée soit
à la hausse, soit à la baisse”
→ Est présumée abusive la clause ayant pour objet ou effet de réserver au professionnel le
droit de modifier unilatéralement les clauses relatives à la durée du contrat.
“Le vendeur se réserve la propriété des biens vendus jusqu’au paiement complet du prix, en
principal et accessoire”
→
“L’acquéreur s’engage à verser une somme de mille euros au vendeur en cas de résiliation
dudit contrat”
→ Est présumée abusive la clause ayant pour objet ou effet de subordonner la résiliation par
le consommateur au versement d’une indemnité au profit du professionnel.
“Nous déclarons avoir souscrit une assurance Responsabilité Civile nous garantissant dans
l’exercice de notre profession pour les seuls dommages qui pourraient nous être imputés du
fait de nos interventions”
→
“Le droit applicable aux rapports entre le vendeur et le Client et au mandat de prélèvement
SEPA est le droit français à l’exception des règles de résolution des conflits de lois”
→
“Les litiges entre vendeur et acquéreur feront l’objet d’un arbitrage. Les parties au présent
contrat renoncent, par avance, à saisir une juridiction autre qu’un tribunal arbitral”
→ Est présumée abusive la clause ayant pour objet ou effet de supprimer ou entraver
l’exercice d’action en justice ou des voies de recours pour le consommateur, notamment en
obligeant le consommateur à saisir exclusivement une juridiction d’arbitrage non couverte
par des dispositions légales ou à passer exclusivement par un mode alternatif de règlement
des litiges.
Cas n°3
L'article L111-1 du code de la consommation définit l'étendu des obligations du professionnel
sur l'information qu'il doit fournir au consommateur. Il impose au professionnel, pour tout
contrat conclu avec un consommateur, qu’il fournisse des informations précises sur :
les caractéristiques essentielles du bien ou du service
son prix
la date ou le délai auquel le professionnel s’engage à livrer le bien ou à exécuter le
service
les informations relative à son identité, à ses coordonnées postales, téléphoniques et
électroniques à ses activités
Les informations relatives aux garanties légales, aux fonctionnalités du contenu
numériques
La possibilité de recourir à un médiateur de la consommation