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Bactério 2
Comprendre pour mieux apprendre le traitement des infections bactériennes complexes
Les infections complexes
simplement
L’infectiologie en comprenant
Infections complexes
• Os
• Prostate
• Œil
• Endocardite ?
Infections neuro-méningées
Méningites
DOGME
Signes infectieux :
• Nourrisson 1- 3 mois
• Streptocoque B
• Méningocoque
• Pneumocoque
• E.Coli (plus rarement)
• 1 – 24 ans
• Méningocoque et pneumocoque (75-95%)
• Prépondérance méningocoque augmente avec l’âge
Colonisation : symbiose
Infection : déséquilibre
Streptocoque groupe A
Streptococcus pyogenes
Anaérobies
Entérobactéries
Entérocoques
E. Coli (60-80%)
S. saprophyticus
Proteus
Autres
entérobactéries
Clinique
• Adulte
• TRIADE : fièvre + raideur nuque + altération conscience
• PL NORMALE
• Technique :
• En asepsie stricte
• En routine, 3 tubes (15-30 gouttes par tube chez l’adulte et 10-15 gouttes par tube chez
l’enfant) pour analyse biochimique, microbiologique et cytologique
Ponction lombaire
Contre-indications :
• Signe d’engagement même si scanner normal
• Mydriase unilatéral
• Hoquet
• Mouvement d’enroulement
• Instabilité hémodynamique
• Anomalies de l’hémostase : prise d’anticoagulant, saignement actif, purpura fulminans
Contre-indications :
• Signe d’engagement même si scanner normal
• Mydriase unilatéral
• Hoquet
• Mouvement d’enroulement
• Instabilité hémodynamique
• Anomalies de l’hémostase : prise d’anticoagulant, saignement actif, purpura fulminans
• En cas d’effet de masse ou de signes d’engagement au scanner, la ponction lombaire est contre-indiquée
• La ponction lombaire (PL) doit être réalisée dans l'heure qui suit l'admission
du patient aux urgences.
Cellules Protéinorachie
Aspect Type cellules Glycorachie Etiologie
(/mm3) (g/L)
Eau de <2
Normale Mononuclées 0.3 – 0.5 ~ 2/3 glycémie
roche (NN: 10-30)
Bactéries
Diplocoque gram –
> Méningocoque
BGN:
> Haemophilus
Méningite >10 Diminuée (<1/2 > E. Coli
Trouble Majorité PNN > 0.5
purulente (souvent >100) glycémie) Diplocoque gram +
> Pneumocoque
Cocci gram + (chaînette)
> Streptocoque B
BGP
> Listeria
Tuberculose
Clair 10-500 Lymphocytes / panaché >0.5 Diminuée
Listeria
Panaché (50% PNN / Listeria (rare)
Liquide clair Clair 10-500 Normale Normale
50% lymphocytes) Virale débutante
Majorité Subnormale ou
Clair 10-500 Normale Viral
mononuclées légèrement augmentée
Traitement ?
Cocci Bacilles
Gram-positif
CGP
Gram-négatif
Diffusion LCR
• CORTICOTHERAPIE
• Dexaméthasone à faire avant ATB
• 10 mg puis toutes les 6h pendant 4 j
• Indications :
• Pneumocoque ou méningocoque chez adulte
• Pneumocoque ou Haemophilus chez l’enfant
• Adulte ou NRS de 3-12 mois
• Nécessité d’imagerie avant PL
• LCR trouble ou purulent à la PL
• ED – mais autres examens orientant vers bactérie
Traitement associé
• Convulsions :
• Antiépileptique classique
• HIC :
• Surélévation tête du lite de 20-30°
• Sédation + ventilation mécanique
• Mannitol
• ACSOS
• Indication PL contrôle
• Contrôle à 48H si pneumocoque + CMI > 0,5
• Evolution défavorable à 48-72 heures après imagerie (empyème, abcès)
• Indication imagerie
• Apparition signes neuro nouveaux
• Fièvre > 38,5°C, troubles conscience, céphalées après 72H de TTT
• Enfant < 2 ans + augmentation PC
• Systématique si bactérie autre que pneumo ou méningo
Encéphalites
Encéphalites
INFECTIEUSES POST-INFECTIEUSES
Présence du pathogène Pas de pathogène dans SNC
dans le SNC Lésions : substance blanche ++
Lésions : substance grise ++ inflammation
destruction neuronale démyélinisation
inflammation
Exemple Encéphalomyélite
Encéphalite herpétique aiguë disséminée
Aspects diagnostiques
• Début :
• Habituellement aigu
• Fièvre 2 - 3 jours, niveau variable
• Plus rapide dans les encéphalites post infectieuses
• Phase d’état
• Syndrome infectieux +/- intense
• Troubles neurovégétatifs
• Déficit focaux possibles
• Convulsions - Etat de mal
• Troubles de conscience – Coma
• HTIC
CLINIQUE
• Signes neurologiques :
• Paires crâniennes
• Syndrome pyramidal
• Syndrome extra-pyramidal (post infectieuses)
• Syndrome cérébelleux
• Signes médullaires :
• Rétention aigue d’urine (encéphalites post infectieuses/ADEM)
Interrogatoire +++
• Contexte
• Antécédents
• Voyages +++
• Vaccinations
• Évènements récents
• Contage infectieux éventuel
• Contacts animaux
• Mammifères
• Arthropodes (tiques…)
• Symptômes avant-coureurs
Moyens diagnostiques
• Avoir un diagnostic de certitude éliminant une autre encéphalopathie nécessitant une PEC
spécifique
• Affirmer ou éliminer le plus vite possible les causes accessibles à un traitement curatif
• Méningite à pyogènes
• Convulsions et coma avec Streptococcus pneumoniae
• Sd méningé peu évident chez le nourrisson
Contexte (jeune nourrisson, non vacciné)
PL évocatrice si non contre-indiquée
Sd inflammatoire biologique marqué
• Méningite tuberculeuse
• Clinique et PL pouvant être proches
Contexte (contage, voyage, région, ethnie)
Hypoglycorachie +++
• Neuropaludisme
• Contexte
➔ FGE
Principaux diagnostics différentiels
• Thrombophlébite cérébrale
• Clinique proche (fièvre, convulsion, déficit)
• Origine infectieuse fréquente (ORL)
Imagerie évocatrice
PL normale
• Enfant secoué
• Souvent sub fébrile (HSA)
• Troubles de conscience, convulsions
Imagerie…
Principaux diagnostics différentiels
• Encéphalopathie « métabolique »
• Cycle de l’urée & métabolisme « énergétique »
• Déclenchée par jeûne ou fièvre : Décompensation révélatrice
• Diagnostic facile… si on y pense!
Hypoglycémie, acidose, Hyperammoniémie +++
• Vascularites cérébrales
• Syndrome hémolytique et Urémique
• Lupus
• Intoxications
• CO, Plomb, alcool, cannabis etc…
Examens initiaux
• Biologie sang
• Rien de spécifique
• Bilan infectieux « standard »
• Ionogramme (Acidose ? Glycémie ? Urée/créat)
• Penser à l’ammoniémie (prélèvement adapté)
• Penser aux toxiques
• Indications PL d’emblée
• Pas ou peu de troubles de conscience
• Jeune enfant, début aigu
• Pas de possibilité d’imagerie rapide
• Doute sur méningite purulente
• Quelle imagerie ?
• Idéalement, IRM cérébrale +/- médullaire (Gadolinium)
• Plus complète (y compris si hémorragie = T2+gradient)
• Signes plus précoces
• Devra être faite de toute façon
• TDM si :
• IRM non disponible ou trop difficile (sédation, instable)
• Recherche HTIC en Urgence (Coma)
Résultats
• LCR
• Liquide clair le plus souvent
• Cellularité modérée, classiquement lymphocytaire
• Formule panachée voire PNN majoritaires fréquents +++
• Hyperprotéinorachie variable, Glycorachie normale
• PL normale possible (3 à 12 %)
• IRM
• Peut être normale, surtout au début
• Lésions +/- étendues, non spécifiques le plus souvent
• Subst grise : atteinte directe (herpès…) Cingulum
• Subst blanche : leucoencéphalite = post infectieuse
Insula
Temporal lobe
Place de l’EEG
• Intérêt thérapeutique
• Convulsions infra cliniques
Bilan étiologique : étape 1
• Herpès +++
• Mycoplasma pneumoniae
• Fréquence ? (7 à 12% des encéphalites de l’enfant)
• Semblent bcp moins fréquentes chez l’adulte
En pratique : Etape 1
• Sur la première PL :
• Examen bactériologique standard
• PCR Multiplex
• PCR HSV1 et HSV2
• PCR VZV
(PCR Mycoplasma pneumoniae )
Traitement initial
• Traitement antiviral
• Acyclovir IV systématique et précoce
• Devant toute encéphalite dont le diagnostic n’est pas évident (= toute encéphalite)
• 500mg/m² x 3/j chez le nourrisson
• 20 mg/kg x 3/j chez l’enfant plus grand
• 10 mg/kg/8h IVL si fonction rénale normale chez l’adulte
Niveau 2 (J2-J4) :
si le niveau 1 est négatif
2ème PL nécessaire
• Sur le LCR :
• PCR HSV 1 et 2 (nécessaire pour arrêter acyclovir)
• PCR Entérovirus,
• PCR CMV, EBV, HHV 6, adénovirus,
• PCR Chlamydia sp., PCR Borrelia, PCR Coxiella, PCR Bartonella, PCR
Listeria
Problème du (des) laboratoires !
• Sérologie
• Tick Born Encephalitis sur LCR et sérum
• Critères d’imagerie
• IRM normale (idéalement à 48 heures)
• TDM normale après 5 jours d’évolution
• Critères virologiques
• 2 PCR négatives dans le LCR à 48 heures d’intervalle
Infections ostéo-articulaires
Définitions
• Site de l’infection :
• os = ostéite
• articulation = arthrite
• rachis = spondylodiscite
• Délai d’évolution :
• ≤ 4 semaines = infection aiguë
• > 4 semaines = infection chronique
Définitions
Infections ostéo-articulaires
Modes de contamination
• Drépanocytose : salmonelloses
Pneumocoque
si compliquée :
H. Influenzae
Pneumocoque
Moraxella catarrhalis H. Influenzae
Staphylocoque doré Moraxella catarrhalis
Staphylocoque doré
Streptocoque groupe A
Streptococcus pyogenes
60-80% virus
Streptocoque groupe A
Anaérobies
Entérobactéries
Entérocoques
E. Coli (60-80%)
S. saprophyticus
Proteus
Autres
entérobactéries
Quelques notions de PK-PD
PK = pharmacocinétique
• Quelle concentration au site d’infection ?
• Evolution au cours du temps ?
PD = pharmacodynamique
• Quel effet sur les bactéries?
• Antibiotique temps-dépendant
vs
concentration dépendant
Pharmacocinétique
Absorption (biodisponibilité)
• PO/IV/IM?
• A jeun?
• Co-médication (cathions divalents + FQ)
Diffusion : dépend de l’organe cible
Diffusion osseuse
Nulle Moyenne Excellente
Aminoside Bêta-lactamine FQ
Glycopeptide Rifampicine
Cotrimoxazole Ac. Fusidique
Clindamycine
Cyclines
Fosfomycine
Linezolide
Elimination : rénale ou hépatique ?
Pharmacodynamique
Antibiotiques temps-dépendant
• Effet optimal en fonction du temps passé au-dessus de la CMI
• Bêta-lactamines, Glycopeptides, FQ (gram -)
• Efficacité sur le dosage de la résiduelle
Antibiotique concentration-dépendant
• Effet optimal en fonction de la concentration au dessus de la CMI
• Aminosides, Daptomycine, FQ (gram +)
• Effet post-antibiotique
• Efficacité sur le dosage du pic
Arthrite
Arthrite septique
• Urgence +++
• Prise en charge spécialisée, précoce/ risque de séquelles fonctionnelles
• Risque × 10 si terrain
Arthrite septique
CLINIQUE ++
• Preuves directes :
• Examen direct et culture du liquide articulaire (+++)
• Preuves indirectes :
• Hémocultures systématiques, ECBU, prélèvement porte d’entrée
• Radiographie standard :
• Normale au début (en dehors épaississement des parties molles)
• 10-15 jours : déminéralisation épiphysaire
• 3-4 semaines : pincement global de l’interligne, érosions articulaires
• Autres examens :
• Echographie : articulations profondes (hanche), peut guider une
ponction
• IRM
• Scintigraphie osseuse
Arthrite septique - Diagnostics Différentiels
Evolution :
• Disparition signes cliniques en quelques jours
• Normalisation syndrome inflammatoire en une dizaine de jours
• Signes radiologiques de guérison (condensation, ostéophytose) en quelques semaines
Complications :
• Orthopédiques : ankylose, trouble statique, arthrose secondaire
• Générales : septicémie, endocardite, choc septique, complications de décubitus
Arthrite sur prothèse
• Le Biofilm !
• Les séquestres osseux
→ Quinolones
→ Rifampicine
→ Clindamycine
Spondylodiscite
Spondylodiscite - Définitions
✓ BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire inconstant
✓ BACTERIOLOGIE
• Preuves directes :
• Ponction-biopsie disco-vertébrale radio-guidée au trocart ++
(histologie + bactériologie)
• Preuves indirectes : prélèvement porte d’entrée, hémocultures, ECBU, sérologie Brucellose, IDR
Spondylodiscite
• TDM :
• Atteinte osseuse plus précoce / radiographies
• Biopsie scanno-guidée
• Immobilisation antalgique
+/- corset à la reprise de l’appui (1 à 2 mois)
• Antibiothérapie :
• Après prélèvements, probabiliste puis adaptée à l’antibiogramme, d’abord IV, prolongée
• Traitements associés :
• Antalgiques,
• Prévention complications décubitus,
• Porte d’entrée
Spondylodiscite - Evolution
EVOLUTION :
• Amélioration clinico-biologique en quelques jours
• Surveillance radiologique (1, 3, 6 mois) : réaction ostéophytique, bloc intervertébral
COMPLICATION :
• Trouble statique vertébral (cyphose)
• Complication neurologique
• Septicémie, endocardite
Ostéite
• Douleur osseuse localisée, signes inflammatoires, écoulement, parfois simple retard de cicatrisation
BIOLOGIE
• Syndrome inflammatoire
BACTERIOLOGIE
• Prélévements locaux (biopsie osseuse)++ avant toute antibiothérapie
Staph aureus +++, Staph coag negative, anaérobies
Ostéite aiguë - Imagerie
• Radiographie standard :
• Retardée par rapport à la clinique (3-4 semaines) :
• Déminéralisation, appositions périostées, lyse autour de la tige d’un fixateur, œdème des parties
molles
• Chirurgie +++
• Excision des tissus nécrosés
• Fixateur externe en cas de matériel étranger
Ostéomyélite
Ostéomyélite aiguë
• Cartilage de croissance ++
• « près du genou loin du coude »
Ostéomyélite aiguë - Clinique
• Fièvre élevée
Ostéomyélite aiguë - Biologie
• Hémocultures
• Le Biofilm !
Hémocultures
• Examen-clé en infectiologie
• EI gauches communautaires
Micro-organismes n (%)
Streptocoques 50%
Mais sur l’ensemble des EI :
les staphylocoques sont en 1ère position
S. aureus 20%
Entérocoques 10% En réanimation :
SCN 10% S. Aureus : 40-50% des cas
Autres 5%
Non identifié 5% → Recherche de la Porte d’entrée
Diagnostic : Critères de Duke modifiés
Valve
Valve native
prothétique
1. Rifampicine
• Indiquée pour toutes les endocardites à staphylocoque sur valve prothétique
• D’emblée ou après 48 heures d’antibiothérapie
2. Gentamicine
• Aucune indication dans les endocardites à staphylocoque sur valve native
• Quand indiquée, dose unique journalière
3. Daptomycine
• Toujours à fortes doses (>10 mg/kg/j)
• En association sauf exception
Durée de traitement
• Endocardite sur valve native : 2-6 semaines, selon la bactérie et son niveau de sensibilité
• En l’absence de chirurgie,
Le J0 de l’antibiothérapie = le 1er jour d’obtention d’hémocultures négatives
• Dans la plupart des cas, Il n’est pas nécessaire de débuter une antibiothérapie probabiliste
en urgence
• Aucune suspicion d’endocardite ne justifie un traitement sans avoir prélevé au moins 3 paires
d’hémocultures et d’éventuels sites secondaires (arthrite, etc.)
Antibiotiques temps-dépendant
• Effet lent
• Effet optimal en fonction du temps passé au dessus de la CMI
• Bêta-lactamine, glycopeptique, FQ (gram négatif), dans le traitement du Pyo
• Efficacité sur le dosage de la résiduelle
Antibiotique concentration-dépendant
• Effet optimal en fonction de la concentration au dessus de la CMI
• Action rapide
• Aminoside, FQ (gram +)
• Effet post-antibiotique
• Efficacité sur le dosage du pic
Perfusion continue vs intermittente
Antibiothérapie des EI
à streptocoques oraux et du groupe bovis
Souche relativement sensible aux pénicilllines (CMI 0,250-2 mg/l) Streptococcus oraux et groupe bovis
Traitement standard
Penicilline G 24 million U/j, IV, en 4-6 injections ou en continu 4 Durée de 6 semaines
recommandée pour les
ou
endocardites sur valve prothétique
Amoxicilline 200 mg/kg/j, IV en 4-6 injections 4
ou
Ceftriaxone 2 g/j, IV en 1 injection 4
Associé à
Allergie vraie à la pénicilline avec réaction anaphylactique ou allergie aux céphalosporines ou staphylocoque résistant à méticilline
Vancomycine 30-60 mg/kg/j, IV en perfusion continue (après Adapter la posologie aux dosages
dose de charge de 15 à 30 mg/kg ) 4-6 (concentration à l’équilibre = 15-20 mg/l)
Daptomycine 10 mg/kg/j, IV, une fois par jour 4-6 Alternative à la vancomycine pour les
endocardites sur valve native surtout si :
• CMI vancomycine >1 mg/l
(daptomycine en bithérapie) 1
• Echec thérapeutique sous vancomycine
(daptomycine en bithérapie) 1
• Insuffisance rénale non dialysée
Avec
Rifampicine 10 mg/kg/j, IV ou PO en 1 ou 2 injections /prises 6 Il est possible de démarrer la rifampicine sans
délai
et
Gentamicine1 3 mg/kg/j, IV en 1 injection 2 En 1 injection/j (réduction toxicité rénale)
Allergie vraie à la pénicilline avec réaction anaphylactique ou allergie aux céphalosporines ou staphylocoque résistant à la
méticilline
Vancomycine 30-60 mg/kg/j IV, en perfusion continue (après une 6 Adapter la posologie aux dosages
dose de charge de 15 à 30 mg/kg) (concentration à l’équilibre = 15-20 mg/l)
ou
Daptomycine 10 mg/kg/j, IV, une fois par jour 6 Alternative à la vancomycine surtout si :
• CMI vancomycine >1 mg/l
• Echec thérapeutique sous vancomycine
Avec • Insuffisance rénale non dialysée
Rifampicine 900 mg (< 70 kg) ou 1200 mg (> 70 kg), 6 Il est possible de démarrer la rifampicine sans 1. Fonction rénale et
IV ou PO en 1 ou 2 injections ou prises délai résiduelle sérique de
et
gentamicine (< 1 mg/l) à
Gentamicine1 3 mg/kg/j, IV en 1 injection 2 En 1 injection/j (réduction toxicité rénale) évaluer 1 fois/semaine
Endocardites à staphylocoques
• Positionnement de la gentamicine
➢ Uniquement pour les endocardites sur valve prothétique, en 1 fois par jour
• Positionnement de la daptomycine
➢ Alternative à la vancomycine
➢ Pour les endocardites sur valve prothétique
➢ Pour les endocardites sur valve native, surtout si :
• CMI vancomycine > 1 mg/l
• Échec thérapeutique sous vancomycine
• Insuffisance rénale non dialysée
➢ E. faecalis ++
➢ L’association vancomycine/gentamicine est à réserver aux allergies vraies aux pénicillines et à l’E.
faecium
Vancomycine 30-60 mg/kg/j, IV en perfusion continue (après dose de charge de 30 IIb(C) Si allergie aux pénicillines
mg/kg)
avec
Gentamicine 3 mg/kg/j, IV , en 1 injection
Endocardite précoce sur valve prothétique (< 12 mois) ou nosocomiale ou associée aux soins
Vancomycine 1 30 à 60 mg/kg/j, IV, en 2 injections ou en perfusion continue (après I(B) Rifampicine :
une dose de charge de 15 à 30 mg/kg) • Uniquement pour les valves
avec prothétiques
3 mg/kg/j, IV, en 1 injection • Il est possible de démarrer la
Gentamicine 2 I(B) rifampicine sans délai
avec Pour les EI associés aux soins, si prévalence SARM >
900 mg (< 70 kg) ou 1200 mg (> 70 kg),
5%, certains experts recommandent cloxaciline +
Rifampicine IV ou PO en 1 ou 2 injections ou prises I(B) vancomycine jusqu’à antibiogramme
Traitement empirique initial en cas de signe de gravité avec
présomption d’endocardite aiguë
1. Concentration sérique résiduelle (ou à l’équilibre) de vancomycine : 15-20 mg/L
2. Fonction rénale et résiduelle sérique de gentamicine (< 1 mg/l) à évaluer 1 fois/semaine
Selon forme
Gentamicine1 clinique :
3 mg/kg/j, IV, en 1 injection
- Subaiguë:
Gentamicine
amoxicilline + gentamicine
3 mg/kg/j, IV , en 1 injection
Endocardite précoce sur valve prothétique (< 12 mois) ou nosocomiale ou associée aux soins
- Liée30aux
Vancomycine 1 soins:
à 60 mg/kg/j, péniouM
IV, en 2 injections + vancomycine
en perfusion continue I(B) +gentamicine
Rifampicine :
(après une dose de charge de 15 à 30 mg/kg) • Uniquement pour les valves
avec prothétiques
3 mg/kg/j, IV, en 1 injection • Il est possible de démarrer la
Gentamicine 2 I(B) rifampicine sans délai
avec Pour les EI associés aux soins, si prévalence
900 mg (< 70 kg) ou 1200 mg (> 70 kg),
SARM > 5%, certains experts recommandent
Rifampicine IV ou PO en 1 ou 2 injections ou prises I(B) cloxaciline + vancomycine jusqu’à
antibiogramme
Aminosides : recommandations actuelles
• [C] sériques d’aminosides < celles nécessaires pour assurer la bactéricidie (# BGN)
→ gentamicine (3mg/kg/j)
Chirurgie cardiaque
Choc septique + défaillance multiviscérale
« urgente » < 24h
Oui Non
Stabilisation
Traitement Chirurgie cardiaque
médical Non Oui
« semi-urgente » (2-7 j)
Indications chirurgicales :
EI grave avec complications neurologiques
TDM ou IRM
GCS < 10
Traitement médical Oui AVC ischémique étendu
Lésions hémorragiques
Défaillance multiviscérale
Chirurgie cardiaque
Non
« urgente »
RCP Endocardite
Le recours à la chirurgie cardiaque:
un dialogue à plusieurs
Anesthésiste Cardiologue
Chirurgien Réanimateur