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La jeune entreprise « Vous avez un message » a été créée l’an dernier par Valéria Cenis. Elle fabrique et commercialise sur Internet des tampons
encreurs en bois, fabriqués en France et portant des messages originaux. Forte de son récent succès, Mme Cenis souhaite ajouter une innovation à
la gamme qu’elle propose : des tampons en bois à utiliser en pâtisserie, pour inscrire des messages sur les biscuits avant cuisson.
Le service Recherche et Développement de la société, situé dans un atelier du Jura, lui a fait parvenir les coûts du nouveau produit. De son côté,
la dirigeante a d’ores et déjà rencontré des revendeurs intéressés par son produit et qui veulent le commercialiser. Elle souhaite s’assurer un taux
de marge de 40 %.
1. À quel prix Mme Cenis doit-elle vendre les tampons aux revendeurs pour réaliser l’objectif de marge (document 1) ?
Si Mme Cenis accepte que son client prenne lui-même livraison de ses produits, elle pourra déduire 1,35 € des coûts de
cette commande.
Le coût de revient sera donc de 5 €.
Sa marge devra rester inchangée, soit 2,54 €
Mme Cenis pourra proposer à son revendeur, à titre exceptionnel pour favoriser l’essai, un PV HT de : 5 + 2,54 = 7,54 €.
Cela représente une réduction de prix de : 8,89 – 7,54 = 1,35 € soit : (1,35 / 8,89) × 100 = 15,19 %.
Mme Cenis peut donc accepter la demande de réduction de prix de 10 %.
Le prix de vente conseillé à appliquer au client final correspond au prix de vente conseillé à appliquer aux revendeurs ×
coefficient multiplicateur, soit : 8,89 × 2,2 = 19,558 € soit environ 19,60 €.
4. Pouvez-vous imposer ce prix au revendeur ? Rappelez la législation sur ce point (document 3).
Il est interdit à un fournisseur d’imposer un prix de revente au public ou une marge minimum. Toutefois, il peut en conseiller un
avec l’argument qu’il connaît la sensibilité des acheteurs au prix et qu’il conseille le prix le plus acceptable pour les
consommateurs finaux.