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INTRODUCTION
Hépatites virales = Lésions inflammatoires et nécrosantes diffuses du foie dues à des virus à tropisme hépatique (A,
B, C, D, E)
2 grands groupes :
o Hépatites entérales à transmission oro-fécale : A et E, ne passant jamais à la chronicité
o Hépatites parentérales à transmission sanguine : B, C et D, ont un potentiel de passage vers la chronicité
Biologiquement une hépatite est définie par une ↗ de l’activité sérique des transaminases (ALAT/ASAT)
Les hépatites virales aigues sont des maladies à déclaration obligatoire
Intérêt :
o Problème de santé publique national et international
- Fréquence : PVD
- Gravité : hépatite fulminante
- PEC lourde et coûteuse
o Rôle du laboratoire : Diagnostic positif et surveillance
IV. TRAITEMENT
Pas de traitement antiviral spécifique
o Prise en charge symptomatique :Repos, Arrêt de toute thérapeutique hépatotoxique, Eviction de l’alcool,
Eviction scolaire
Hépatite fulminante :
o Urgence diagnostique et thérapeutique => Réanimation
o Surveillance des facteurs de coagulation et de troubles de conscience en vue d’une transplantation
hépatique urgente
Hépatite E chronique chez un immunodéprimé :
o Allègement d’un traitement immunosuppresseur
o Traitement par IFN α ou ribavirine
V. PREVENTION
Mesures d’hygiène personnel et collective (lavage des mains, traitement des eaux usées, …)
Vaccination contre l’HVA :
o Vaccins inactivés → immunité > 10 ans
o Administrés en deux doses séparées de 6 – 12 mois d’intervalle
o Recommandée pour les groupes à risque : jeunes enfants, voyage en pays d’endémie, partenaires sexuels
ayant des relations anales « homosexuels masculins », personnels de santé, maladie hépatique sous-jacente
Pas de vaccination contre l’HVE
CONCLUSION
HVA :
o Le virus de l’hépatite virale A se transmet par contact direct avec une personne infectée ou ingestion d’eau
ou d’aliments contaminés
o L’hépatite A est associée à un manque d’eau potable et de moyens d’assainissement
o Dans les pays industrialisés, ‘incidence est très faible et les cas sont le plus souvent associés à un voyage en
zone de forte endémie ou à un contact avec un individu infecté
o Le diagnostic étiologique repose sur la recherche d’IgM HAV ; le résultat doit toujours être interprété en
fonction du contexte clinique
HVE :
o Le HEV est un petit virus à ARN non enveloppé à transmission interhumaine par voie hydrique dans les PVD
et zoonotique dans les pays industrialisés
o Le diagnostic de l’infection par HEV chez des patients immunocompétents repose sur la mise en évidence
des IgM anti-VHE dans le sang
o Le diagnostic de l’infection par HEV chez les immunodéprimés repose sur la mise en évidence des IgM anti-
VHE et de l’ARN viral dans le sang
o Les hépatites E chroniques peuvent être traitées efficacement par la ribavirine