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19/03/2023 11:50 Consolidation d'une société acquise : intégration globale - Conso-online.

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Consolidation d’une société acquise : intégration globale


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Consolidation d’une société acquise : intégration globale

Consolidation d’une société acquise : Intégration Globale


Principes
Lors de la prise de contrôle d’une entreprise, les actifs et passifs de l’entreprise acquise sont évalués en juste valeur à la date
d’acquisition. La différence entre le coût d’acquisition des titres et la quote-part du Groupe dans la juste valeur de ces actifs et
passifs constitue l’écart d’acquisition (cf. Calcul de l’écart d’acquisition)

Le montant résultant de l’évaluation des actifs identifiables constitue ainsi leur nouvelle valeur brute. Celle-ci sert de base aux
calculs ultérieurs des plus ou moins-values en cas de cession, ainsi que des dotations aux amortissements et aux dépréciations qui
apparaîtront dans les résultats consolidés. La différence entre cette valeur d’entrée dans le bilan consolidé et la valeur comptable
du même élément dans le bilan de l’entreprise contrôlée est appelée « écart d’évaluation ».

L’intégration globale d’une société acquise se déroule selon la même démarche que l’intégration globale d’une société créée (cf.
Méthodes de consolidation – Intégration globale), c’est à dire :

1. Cumul des éléments de bilan et de résultat de l’entreprise consolidante et de l’entreprise consolidée après retraitements
éventuels ;
2. Elimination des opérations et comptes intragroupe,
3. Répartition des capitaux propres et du résultat entre le groupe et les minoritaires ;

La particularité est que les éléments du bilan de l’entreprise acquise sont corrigés des écarts d’évaluation avant intégration dans les
comptes de l’entreprise consolidante.

Illustration

La société M a acquis le 1er janvier N pour une valeur de 440, 75% des parts de la société F dont les capitaux propres à cette date
s’élevaient à 300 (100 de capital et 200 de réserves après affectation du résultat N-1). Une évaluation des actifs de F avait permis
de mettre en évidence une plus-value sur un terrain estimé à 520 pour une valeur nette comptable de 400.

Le bilan de F à la date d’acquisition est présenté ci-dessous, en valeur nette comptable et en valeur d’entrée dans le bilan
consolidé :

(1) Les immobilisations sont présentées en juste valeur à la date d’acquisition, soit 520, compte tenu d’un écart d’évaluation de
120.

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(2) Les réserves sont augmentées de 120 * (1 – 33,33%) pour tenir compte de l’impôt différé passif sur l’écart d’évaluation (en
supposant un taux d’IS à 33,33%)
(3) L’impôt différé passif correspond à l’impôt latent sur la réévaluation de l’immobilisation. Il représente l’impôt dû en cas de
cession de l’immobilisation pour une valeur égale à sa valeur d’entrée. En supposant un taux d’IS de 33,33%, l’impôt différé passif
s’élève à (520-400) x 33,33%.

L’écart d’acquisition s’élève ainsi à 440 – 75% x (100 + 280) = 155.

Consolidation de M et F en fin d’exercice (31/12/N)

Consolidons maintenant M et F en fin d’exercice, soit au 31/12/N. A cette date, les bilans de M et F se présentent ainsi :

(1) Chez M : 50 de créances sur F.


(2) Chez F : 50 de dettes vis-à-vis de M.

Etape 1 : présentation du bilan de F après prise en compte des écarts d’évaluation

Les comptes de F présentés ici correspondent aux comptes sociaux établis en fin d’année. Il convient dans le processus de
consolidation de les corriger des écarts d’évaluation identifiés à la date d’acquisition puisque, rappelons-le, la valeur d’entrée
constitue la nouvelle valeur brute des immobilisations de F.

(1) Les immobilisations sont présentées en juste valeur à la date d’acquisition, soit 520, compte tenu d’un écart d’évaluation de
120.
(2) Les réserves sont augmentées de 120 * (1 – 33,33%)
(3) L’impôt différé passif s’élève à (520-400) x 33,33%.

Attention, il est possible que la plus-value latente sur le terrain ait varié entre la date d’acquisition (1/1/N) et la date d’élaboration
des comptes (31/12/N). Par exemple, le terrain peut valoir 550 en valeur de marché au 31/12/N. L’on retiendra toutefois la valeur à
la date d’acquisition, soit 520. En cas de valeur inférieure à 520, il sera nécessaire de constater une dépréciation.

Etapes 2 et 3 : Cumul des comptes de M et F et élimination des opérations réciproques

Cumulons maintenant les comptes de M et de F après prise en compte de l’écart d’évaluation et éliminons les dettes/ créances
réciproques de 50. Le bilan obtenu est présenté ci-après (cf. étape 4 – première colonne).

Etape 4 : Elimination des titres et partage des capitaux propres et du résultat

L’écriture d’élimination des titres et de partage du résultat se présente ainsi :

535 535

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(1) S’agissant du premier exercice de consolidation, il n’y a pas de réserves consolidées au titre de la société F (rappelons que les
réserves consolidées représentent la quote-part de réserves accumulées par la filiale postérieurement à son entrée dans le
périmètre).

Appliquée sur le cumul des bilans, cette écriture permet d’obtenir le bilan consolidé suivant :

(1) Elimination de 50 de dettes/ créances réciproques.

Pour une consolidation d’une société acquise postérieurement à la date d’acquisition : voir Cas pratiques – Consolidation d’une
société acquise.

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L’intégration proportionnelle (IP)


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proportionnelle (IP)

Intégration proportionnelle – principes et illustration


Principes
Selon le règlement 99-02, l’intégration proportionnelle consiste à :

1. Intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante la fraction représentative des intérêts de
l’entreprise détentrice des titres dans les éléments du bilan et du résultat de l’entreprise consolidée après
retraitements éventuels ;
2. Eliminer les opérations et comptes entre l’entreprise intégrée proportionnellement et les autres
entreprises consolidées.

La première étape consiste ainsi en l’addition des comptes de la société mère et de la quote-part détenue dans
la société en intégration proportionnelle. Les normes IFRS parlent d’addition « ligne à ligne » des éléments
de même nature de l’actif, du passif et du résultat. Il convient toutefois de ne pas omettre en pratique
l’importance de la précision apportée par le règlement 99-02 : « après retraitements éventuels » qui signifie
que l’on ne peut additionner que des éléments établis selon des principes comptables homogènes et bien
entendu dans la même devise.

Illustration

Illustrons cette démarche par un exemple :

La société mère détient 75% de la société F. les comptes de M et de F se présentent ainsi au 31 décembre N.

A noter que le pourcentage de 75% a été retenu pour la présentation des trois méthodes (intégration globale,
proportionnelle et mise en équivalence) afin de pouvoir comparer les résultats. Néanmoins, l’on peut
raisonnablement penser qu’avec 75% la méthode à appliquer serait plutôt l’intégration globale.
Consolidation des Comptes de résultat par intégration proportionnelle :

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(1) dont 100 de ventes à la société F


(2) dont 100 d’achats à la société M

Après addition du compte de résultat de M et de 75% du compte de résultat de F et élimination de 75% de


l’opération d’achat/ vente réciproque, le compte de résultat se présente ainsi :

Les comptes consolidés par la méthode de l’intégration proportionnelle ne distinguent pas de résultat
minoritaire, puisque le résultat de la filiale intégrée proportionnellement est repris à proportion des intérêts
de la mère sur la fille (ici 75%).
Les opérations réciproques sont éliminées à la quote-part détenue, sauf cas particulier où chaque associé
contribue à sa quote-part (cf. Elimination des opérations réciproques).
Consolidation des Bilans par intégration proportionnelle :

(1) dont 100 de créances sur la société F


(2) dont 100 de dettes vis-à-vis de la société M

Pour tous les éléments du bilan (sauf les capitaux propres), il s’agit d’ajouter aux comptes de la société
consolidante la proportion des comptes de la fille correspondant aux intérêts de la mère dans la fille.

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Les capitaux propres font apparaître 75% des capitaux de F, et les titres sont éliminés en totalité. Aucun
intérêt minoritaire n’est constaté, ce qui conduit au bilan consolidé suivant :

A noter que :
– le capital est nécessairement le capital de la société M,
– les réserves encore appelées « réserves consolidées » ou « réserves groupe » correspondent aux réserves
de M augmentées de la quote-part de F
– l’élimination des titres se présente ainsi. Elle sera appliquée sur le cumul des bilans pour obtenir le bilan
consolidé :

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19/03/2023 11:55 Mise en équivalence (ME) - Conso-online.com

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Mise en équivalence (ME)


Accueil → La consolidation → Les bases de la consolidation → Méthodes de consolidation → Mise en équivalence (ME)

Mise en Equivalence – principes et illustration


Principes
Selon le règlement 99-02, la mise en équivalence consiste à :

substituer à la valeur comptable des titres détenus la quote-part des capitaux propres (y compris le résultat de l’exercice déterminé
d’après les règles de consolidation)

Au bilan, les titres sont éliminés et laissent place à un compte « titres mis en équivalence », ayant pour valeur la quote-part des capitaux
propres attribués au groupe. Au compte de résultat, seule la quote-part du résultat net attribuée au groupe est comptabilisée sous la forme
d’un compte distinct intitulé « Quote-part de résultat mis en équivalence ».

Comme en intégration globale ou proportionnelle, les capitaux propres et le résultat pris en compte ont préalablement été retraités
conformément aux méthodes du groupe et bien entendu convertis en monnaie de consolidation.

Il convient toutefois de souligner que cette méthode correspond plus à une méthode d’évaluation des titres de participation qu’à une réelle
méthode de « consolidation », comme le montre l’exemple ci-après.

Illustration :

La société mère détient 75% de la société F. les comptes de M et de F se présentent ainsi au 31 décembre N.

A noter que le pourcentage de 75% a été retenu pour la présentation des trois méthodes (intégration globale, proportionnelle et mise
en équivalence) afin de pouvoir comparer les résultats. Néanmoins, l’on peut raisonnablement penser qu’avec 75% la méthode à
appliquer serait plutôt l’intégration globale.

Consolidation des Comptes de résultat par mise en équivalence

(1) dont 100 de ventes à la société F


(2) dont 100 d’achats à la société M

Dans le cadre d’une mise en équivalence, les opérations réciproques ne sont pas éliminées. Le seul impact de la société mise en
équivalence sur le compte de résultat de la société consolidante est la création d’un compte « quote-part de résultat mis en équivalence ».
Ce compte correspond au produit du résultat de la société MEE par le pourcentage d’intérêt de la société mère dans sa filiale. Ainsi, dans
notre exemple, le compte de résultat consolidé se présente ainsi :

https://www.conso-online.com/principes-consolidation/bases-consolidation/methodes-de-consolidation/mise-en-equivalence-me/ 1/2
19/03/2023 11:55 Mise en équivalence (ME) - Conso-online.com
Consolidation des Bilans par mise en équivalence

(1) dont 100 de créances sur la société F


(2) dont 100 de dettes vis-à-vis de la société M

De même qu’au compte de résultat, les opérations réciproques ne sont pas éliminées. Les titres sont simplement remplacés par la quote-part
des capitaux propres de la société mise en équivalence, sur un compte intitulé « Titres mis en équivalence ».

Ce qui conduit au bilan consolidé suivant :

La différence entre les titres en coût historique (ici 75% du capital de F car F a été créée par M) et la quote-part de capitaux propres
correspond à la quote-part de M dans les réserves et le résultat de F. L’élimination des titres se présente ainsi. Elle sera appliquée sur le
bilan de la société consolidante :

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