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De nos jours, la responsabilité des dirigeants d’entreprise n’est plus limitée à la recherche du profit.
L’attitude vis à vis de l’environnement naturel, humain, et social est à prendre en compte. La
réputation des entreprises dans ces domaines est même devenue un atout de compétition. On parle
alors d’entreprise citoyenne. L’entreprise citoyenne est une entreprise qui appartient à une cité et qui
y joue pleinement son rô le. Elle est considérée comme une personne civique titulaire de droits et de
devoirs. L’entreprise est donc citoyenne dans la mesure où elle intègre dans ses choix économiques, la
dimension collective de son environnement. Le développement de l’entreprise citoyenne est-il
compatible avec la fonction première de l’entreprise : celle de profit ?
Au sens strictement économique, l’entreprise a pour fonction de produire des richesses. C’est sa
mission fondamentale. Dans cette approche, le seul impératif de l’entreprise est d’optimiser la
combinaison productive en faisant varier les facteurs de production. En ce sens, les salariés sont une
variable d’ajustement comme une autre.
L’entreprise a aussi pour fonction de distribuer des revenus à ses salariés et des dividendes aux
actionnaires.
Elle paie des impô ts et des contributions sociales qui financent l’Etat et les organismes sociaux.
- les entreprises participent à la formation des jeunes par des contrats d'apprentissage, contrats
de qualification, en proposant des stages après leur embauche.
- elle aide les salariés en poste à s'adapter aux technologies (recyclage, remise à jour des
connaissances).
2- Responsabilités écologiques :
3- Responsabilités culturelles;
Est une entreprise qui accepte de mettre l'intérêt de la Société (au sens large) et de l'Humanité au
même niveau que son intérêt propre. Ce qui implique qu'elle reconnait devoir supporter les
conséquences de ses actes et, d'autre part, avoir le souci de l'intérêt général.
Et si l'on évoque aujourd'hui, par exemple, le souci de l'emploi et de la défense de l'environnement,
cela induit qu'elle prend en compte effectivement et concrètement les dimensions sociales et
environnementales dans ses activités et dans ses relations avec ses partenaires (salariés, clients,
fournisseurs et co-traitants, actionnaires…).
2- Enjeux de l'entreprise citoyenne
L'entreprise citoyenne montre, par son fonctionnement concret et quotidien, que les finalités
économiques et sociales ne sont pas incompatibles. Le terme « entreprise citoyenne » n'a pas de
fondement normatif ou légal. Aucune obligation de contrô le n'est prévue. L'entreprise « citoyenne »
cherche à :
-s'impliquer activement dans la vie de la cité,
-favoriser les coopérations entre organisations complémentaires : par exemple, l'entreprise citoyenne
joue un rô le sur le plan éducatif en n'hésitant pas à s'ouvrir vers les écoles, employer des stagiaires et
des apprentis en alternance, qu'elle rémunère de manière décente.
-considèrer la palette des différents rô les (économiques, sociaux, environnementaux et culturels) dont
découlent ses responsabilités dans l'intérêt général de tous (sociétés et particuliers).
- valoriser la personne humaine comme fin et pas seulement comme moyen.
- assurer la cohésion de l'ensemble par un projet, une vision commune à long terme.
1-Définition
Le développement durable se définit comme " un développement qui répond aux besoins du présent
sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ".
Appliqué à l'économie, le développement durable intègre trois dimensions :
-économique (efficacité, rentabilité) : trouver un juste équilibre entre profit et gestion durable de
l'environnement.
-sociale (responsabilité sociale) : satisfaire les besoins essentiels des populations en réduisant les
inégalités sociales dans le respect des différentes cultures.
-environnementale (responsabilité environnementale) : maintenir l'équilibre écologique sur le long
terme en limitant notre impact sur l'environnement.
✔ l'éthique est la recherche : l'entreprise apporte des solutions qui anticipent sur les problèmes à
venir.
✔ des fondements rationnels : on fait appel à la raison universelle, qui est valable partout et à
tout moment.
intellectuelles de l'éthique.
L'éthique (origine latine) donne un sens plus formel et impératif que le terme "morale"
(origine grec; qui est l'ensemble des règles sociales qui s'imposent à une personne).
La déontologie est le terme le plus récent, utilisé au départ en médecine, et qui est repris par de
nombreuses entreprises.
Il est l'ensemble des règles professionnelles visant à respecter l'intérêt des clients et des
confrères.
2- Quelles sont les bases de l’éthique dans l'entreprise ?
● le respect de la personne
● la recherche du bien commun : l’autorité n’est légitime que si elle l’attache à la poursuite du
bien commun.
Les contraintes légales ne suffisent pas à garantir l'honnêteté des relations d'affaires. (les affaires de
corruption apparaissent dans les années 80).
Les multiples décisions de gestion sollicitent l'éthique du décideur en permanence, d'une manière
informelle.
Le respect des règles de l'éthique relève plus d'une volonté personnelle que d'une loi.
⮚ L'éthique en pratique
Au sein de l'entreprise
1. le respect du salarié est privilégié (sauvegarde d'une vie privée, discriminations de
sexe, de race, d'ethnie condamnables, rapports supérieurs/subordonnés analysés...)
2. l'information des salariés sur les choix stratégiques; un climat de transparence et de
confiance.
3. la politique sociale de maintenir des emplois dans les régions, le partage du temps de
travail, montrent l'intérêt porté aux salariés, et les mobilisent.
L’éthique dans l’entreprise ne se résume pas aux seuls principes édictés par les dirigeants. Elle doit
prendre en compte des principes moraux plus universels et des règles implicites issues des systèmes
sociaux.
En effet indépendamment de l’éthique organisationnelle, il existe dans toute organisation un cadre
moral plus ou moins explicite. C’est avec ce cadre que les collaborateurs sont en débat pour
déterminer le bien fondé de leurs actions.
La première critique : il n’y a pas dans l’entreprise une seule représentation homogène et constante
de l’éthique. L’existence d’une multiplicité de cadres moraux est à l’origine de certaines tensions
présentes, soit à l’intérieur même d’une éthique, soit entre les différentes éthiques. La morale des
affaires est donc avant tout collective. Elle règle les rapports entre des individus ou entre des groupes.
La seconde critique : concerne le fait que l’éthique organisationnelle ne peut s’inscrire dans les
pratiques que si elle fait sens pour les acteurs. C’est-à -dire si elle est cohérente avec les significations
mentales que les personnes construisent par rapport à eux-mêmes, à leurs engagements et à leur
activité professionnelle.
La formalisation d’une éthique organisationnelle ne pourra jamais se substituer au fait que le manager
doit construire ses choix éthiques en s’interrogeant sur les fondements et les enjeux de son action.
Pour cela, il pourra s’appuyer sur un ensemble de procédures qui permettent de tenir compte de la
valeur humaine du salarié.
Pour aider le manager dans ses choix, il est nécessaire de concevoir les règles non pas comme des
principes associés à un système de sanction (qui vise à un minimum d’homogénéité des
comportements dans l’intérêt du développement de l’entreprise) mais comme des moyens de
suppléer (remédier) au manque de débat chez le manager
CONCLUSION :
Au terme de ce devoir, nous pouvons dire que la première fonction de l’entreprise est bien de
produire des richesses. Mais le rô le de l’entreprise dans les sociétés développées est devenu tellement
important que de nouvelles responsabilités soient apparues. La société attend des entreprises
qu’elles offrent des emplois, protègent l’environnement et participent au développement des plus
pauvres. Ainsi, pour être pleinement acceptée par la société, l’entreprise doit répondre à l’intérêt
général en acceptant une responsabilité sur le plan interne par le respect de son personnel mais aussi
au niveau externe par le respect de l’environnement local et social. La volonté d’adopter une attitude
citoyenne apparaît donc maintenant comme une nécessité mais on peut se demander si cela s’avère
accessible à toutes les entreprises, et notamment les petites et moyennes entreprises ayant de faibles
budgets de communication.