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CONDUITE A TENIR DEVANT

UNE GROSSESSE EXTRA-


UTERINE
OBJECTIF GENERAL

• Contribuer à la réduction de la
mortalité maternelle de certaines
pathologies medico-chirurgicales
urgentes par un diagnostic précoce.

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OBJECTIFS SPECIFIQUES
1. Définir une grossesse extra utérin.
2. Définir l’hémopéritoine.
3. Décrire les signes cliniques d’un
hémopéritoine.
4. Décrire les signes cliniques de la G.E.U
rompue.
5. Décrire les formes évolutives de la G.E.U.

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PLAN DE PRESENTATION

1. Définition
2. Rappel anatomique de la trompe.
3. Evolution de la G.E.U
4. Manifestations cliniques.

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Plan I - Introduction
• C’est la localisation de la grossesse (l’œuf fécondé) hors
de la cavité utérine.
• C’est une anomalie dont les conséquences sont graves
mais fonction de la localisation, le mode d’implantation
et le degré de développement.
• Dans 99% des cas la localisation est au niveau de la
trompe (chaque segment peut être siège de G.E.U).
• La complication redoutable est alors la rupture avec
hemoperitoine.

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Plan II - Rappel Anatomique de
la trompe
• Schématiquement il faut distinguer quatre portions
dans la trompe:
– La portion infundibulaire près des franges.
– La portion ampullaire la plus grande.
– La portion isthmique rétrécie.
– La portion intra-murale incluse dans la corne utérine.

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Plan III - Evolution de la G.E.U
• L’évolution vers la rupture cataclysmique survient si
localisation au niveau de l’isthme tubaire. L’œuf
s’implante profondément, mais la distension associée
à la fragilité de la trompe par l’envahissement entraine
une rupture brutale d’ou une hémo
rragie importante intra-péritonéal
appelée hémopéritoine

Grossesse tubaire 

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Plan III - Evolution de la G.E.U
• Vers l’enkystement (ou hématocèle enkysté) survient si
localisation ampullaire, l’implantation est peu profonde il y
a un suintement hémorragique progressif dans la trompe
créant un hemato salpinx, puis un écoulement par le
pavillon dans l’abdomen. La distension de la trompe est
progressive et sa rupture sera tardive.

• Vers la guérison spontanée, si la localisation est ampullaire.


L’implantation est superficielle, l’hémorragie est minime et
ce saignement se fait dans le péritoine. Il n’y a pas de
distension de la trompe donc pas de rupture Il s’agit de
type “d ’avortement” qui passe inaperçu.
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Plan IV- Diagnostic
La G.E.U a des signes trompeurs qu’il faut connaître; mais dans la
rupture de G.E.U et dans l’hématocèle le diagnostic peut être
évident.
• Forme typique de G.E.U
– Retard de règles de 10 à 30 jours.
– Métrorragies noirâtres peu abondantes.
– Signes sympathiques de grossesse tels que les vomissements.
– Une douleur unilatéral à type de coliques accompagnées de lipothymies.
– Des signes généraux: pas de fièvre, tension basse, pâleurs des muqueuses.
– Abdomen douloureux à la palpation mais sans défense.
– Plutôt un abdomen qui danse.
– Aux touchers pelviens on retrouve une masse latéro-utérine douloureuse
située du même côté et un cul de sac de Douglas douloureux.

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Plan IV- Diagnostic
• L’échographie et les autres moyens d’exploration ne sont pas
disponibles au C.S.P.S,
• faire le test de grossesse
• on peut confirmer la rupture de G.E.U.R en faisant une ponction
trans parietale ou culdocentèse qui ramène du vieux sang
incoagulable.
• Le diagnostic de G.E.U peut être posé cliniquement devant tous ces
signes.
• C’est une urgence extrême il faut évacuer sans attendre autres
complications.

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Conduite A Tenir:
GEU rompue, femme choquée
:
• Dans un CSPS : organiser l’évacuation vers
CMA – CHR – CHU
• Prendre une voie veineuse solidement fixée
sur l’avant-bras
• Prélever le sang : Groupe Rh si possible
• Faire un remplissage vasculaire

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Conduite A Tenir

• La réchauffer avec des couvertures


• Prévenir l’équipe de la structure de
référence
• Evacuer vers un centre équipé

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Conduite A Tenir

• Dans un CMA, CHR, ou CHU


• Prévenir l’équipe du bloc opératoire
• Poursuivre ou instaurer la réanimation
(oxygénation, remplissage vasculaire)
• Prélever le sang pour des examens au
laboratoire : bilan préopératoire
• Demander en urgence 2 poches de sang
total de 500 cc isogroupe, isoRhésus
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Conduite A Tenir
• Préparer la femme pour l’intervention
(sonde urinaire, …),
• La réchauffer avec des couvertures
• Surélever les jambes
• Procéder à une laparotomie

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GEU non rompue, femme non
choquée

• Ceci porte le même degré d’urgence que la


GEU rompue.
• La symptomatologie de la GEU non rompue
peut faire penser à beaucoup d’autres
affections pelviennes
• Dans tous les cas la GEU doit être toujours
présent à l’esprit

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Conclusion
• Le problème de la prise en charge de la G.E.U à
beaucoup évolué ces derniers années avec les
moyens diagnostics comme l’échographie et autres.
• Cependant le problème reste préoccupant à la
périphérie de notre système sanitaire lié au retard
diagnostique et aux évacuations tardives.
• Devant les difficultés diagnostiques liées au
polymorphisme du tableau clinique, les signes de
choc et d’anémie aigüe chez une femme en âge de
procréer doivent suffire à la SF/ME pour décider
d’une évacuation.

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MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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