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DEPISTAGE DES CANCERS

GYNECOLOGIQUES
OBJECTIF GENERAL

• Dépister et prendre en charge ou référer les


cancers gynécologiques.

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OBJECTIFS SPECIFIQUES

1. Connaître les signes d’appels d’une tumeur


maligne du sein, du col utérin et de
l’endomètre.
2. Connaître les méthodes de dépistage du
cancer du sein, du col de l’utérus.
3. Examiner correctement le sein en vue de
découvrir une tumeur.
4. Localiser les adénopathies axillaires,
claviculaires et cervicales.
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PLAN DE PRESENTATION

1. Introduction et généralités
2. Tumeur du sein
3. Cancer du col de l’utérus
4. Cancer de l’endomètre
5. Cancer de l’ovaire

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Plan I -Introductionet généralités

• Dans le cadre de l’amélioration de la santé


reproductive de la femme, le dépistage des
cancers gynécologiques devrait permettre
de réduire la morbidité et la mortalité liées
à ces affections.

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Plan I -Introductionet généralités

• Ce dépistage devrait être:


– Systématique chez toutes femmes à risque.
– Orienté par des signes fonctionnels ou les
donnés d’un examen clinique.
– Le dépistage concernera surtout le cancer du
col de l’utérus et le cancer du sein.

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Plan I -Introductionet généralités

• Ce dépistage devrait être:


– Le dépistage se fera en particulier chez toute
femme présentant un ou des facteurs risques
pour cette affection.
– Activité sexuelle précoce (avant l’âge de 20 ans)
et non protégés.
– Partenaires sexuels multiples.

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Plan I -Introductionet généralités

• Ce dépistage devrait être:


– Exposition (présente ou passé) à une infection
sexuellement transmissible (I.S.T, notamment à
herpès simplex virus, ou virus des condylomes
(human papilloma virus).
– Antécédents familiaux de cancer du col.

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Plan I -Introductionet généralités

• Ce dépistage devrait être:


– Antécédents de résultats anormaux de
dépistage, non pris en charge de façon
adéquate.
– Tabagisme, alcoolisme.
– Immunosuppression(infectionà V.I.H/S.I.D.A,
utilisation chronique de cortico-stéroides).

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Plan I -Introductionet généralités

• Le cancer du col de l’utérus est le cancer


gynécologique le plus accessible au
dépistage et au diagnostic.

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Plan I -Introductionet généralités

• Une mention doit être faite pour la


prévention primaire basée sur l’IEC en
rapport avec les comportements sexuels à
risques (infections génitales basses) et le
dépistage systématique des femmes en
activité sexuelle.

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Plan I -Introductionet généralités

• Pour le cancer du sein les facteurs


favorisants sont entre autres:
– L’âge après 40 ans.
– Antécédents familiaux de cancer de sein.
– Certaines pathologies du sein.
– L’absence d’allaitement.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Les techniques de dépistage sont:
– L’inspection visuelle du col après application de
l’acide acétique et du lugol (I.V.A/I.V.L)

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Matériel:
– Une source d’éclairage adéquat pour examiner
le col.
– Un spéculum vaginal.
– Une table permettant à l’examinateur d’insérer
le spéculum et d’examiner le col.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Matériel:
– De l’acide acétique (vinaigre médical) dilué (3 à
5%).
– Des écouvillons gynécologiques.
– Des gants d’examen.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
Il doit intéresser la zone de transformation
qui est le siège des anomalies cytologiques.
L’examen du col après la pose d’un
spéculum comporte 3 temps :

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 1iertemps: L’examen sans préparation.
Le col de l’utérus normal est rose, homogène.
Quand le col n’est pas uniformément rose, on peut
y voir des zones rouges ou des zones blanches.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 2ième temps: L’exposition à la solution d’acide
acétique.
Le dépistage par l’I.V.A devrait se faire tous les 3ans
chez les femmes âgées entre 25 et 50 ans. L’I.V.A est
une technique assez fiable de dépistage des lésions
dysplasiques du col de l’utérus (sa sensibilité est
plus élevée que celle de la cytologie:

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 2ième temps: L’exposition à la solution d’acide
acétique.
64à96% contre 35à 76% pour la cytologie, sa
spécificité est cependant légèrement plus faible que
celle de la cytologie: 64à98% contre 88à97% pour la
cytologie).

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 2ième temps: L’exposition à la solution d’acide
acétique.
L’I.V.A peut, de ce fait être réalisée seule dans le
cadre d’une activité de dépistage, sans nécessité de
faire recours à l’I.V.L. L’apparence de l’épithélium
malpighien normal n’est pas modifiée.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 2ième temps: L’exposition à la solution d’acide
acétique.
Quant à l’épithélium cylindrique, il devient rose,
luisant, aspect dit papillaire, grappes de raisin blanc
jeune. Les zones qui vont blanchir sont dites
acidophiles, elles constituent le siège de lésions
dysplasiques.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 2ième temps: L’exposition à la solution d’acide
acétique.
Au sein de ces zones blanches, on peut distinguer
des ponctuations ou des aspects dits de mosaïques
qui correspondent à la visualisation des vaisseaux
du stroma à travers l’épithélium.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• L’examen du col
– 3ième temps: Test de “Schiller”.
Exposition du col au lugol fort (solution iodée). Elle
relève la présence de glycogène dans le cytoplasme
des éléments de l’épithélium. L’acide acétique
renseigne sur l’activité nucléaire et le lugol sur
l’activité cytoplasmique.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Zone iodo positive : Le col normal,
l’épithélium malpighien normal est iodo
positif, il se colore en brun.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Dans quel cas 1 tissu sera-t-il iodo négatif.
– Tissue normal iodo négatif=épithélium
cylindrique.
– Sur le versant malpighien, le cancer est iodo
négatif les éléments ne sont matures.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Dans quel cas 1 tissu sera-t-il iodo négatif.
– La dysplasie est iodo négative.
– Les métaplasies immatures et les métaplasies
matures qui ne sont pas parvenues au stade de
tissu malpighien sont iodo-négatives.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• Zone iodo hétérogènes:
Ce sont souvent des zones inflammatoires,
éventuellement virales, H.P.V principalement.

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Plan I-1. Protocole

Plan I-1.1 Dépistage du cancer du col


• D’autres examens pourront être réalisés
pour préciser le diagnostic en cas de doute:
– Colposcopie.
– Frottis cervico-vaginal.
– Biopsie
– Toute lésion dysplasie devra être prise en
charge par la cryothérapie.
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Plan I-1.2 Prendre en charge les
dysplasies du col
• Niveau C.S.P.S: Référer
• Niveau C.M.A, C.H.U, C.H.R
• Type de prestataires: Médecins spécialistes
(gynéco-obstétriciens, chirurgiens),
médecin généraliste, attachés de santé en
obstétrique, sage femmes/maïeuticiens.

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Plan I-1.3 Principes de la
cryothérapie
La cryothérapie consiste à procéder à une
coagulation par le froid des protéines
dysplasiques, précancéreuses, dépistées par
l’I.V.A. En principes les protéinescongelées,
coagulées se dénaturent et tombent au bout
de quelques jours. Il s’agit d’une technique très
efficace de traitement des lésions
précancéreuses du col de l’utérus.

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Plan I-1.3 Principes de la
cryothérapie
• Matériel
– Une table d’examen.
– Une source lumineuse adéquate.
– Un spéculum bivalve (Cusco ou graves).
– Un plateau ou un récipient d’instruments.

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Plan I-1.3 Principes de la
cryothérapie
• Matériel
– Un appareil de cryothérapie (“cryofusil” ou
“cryosonde”).
– Une source de gaz carbonique (bonbonne de
5,20 ou 30 kilogrammes).

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Plan I-1.3 Principes de la
cryothérapie
• Conditions de réalisation de la
cryothérapie :
– La lésion est “acidophile”: elle a un aspect
visuel blanchâtre.
– La surface de la lésion est inférieure ou égale à
75% de la surface cervicale.

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Plan I-1.3 Principes de la
cryothérapie
• Contre-indications de la cryothérapie
– Suspicion de lésion cancéreuse ou cancer
confirmé (avec ou sans métastases).
– La surface des lésions acidophiles (zones
dysplasiques, précancéreuses) est égale ou
supérieure à 75% de la surface du col (exocol).

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Plan I-1.3 Principes de la
cryothérapie
• Contre-indications de la cryothérapie
– Les lésions s’étendent à la paroi vaginale ou à
l’orifice cervical.
– La patiente est porteuse de grossesse de 20 S.A
ou plus.

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Plan I-1.4 Avantages du
dépistage couplé à la
cryothérapie
• Le dépistage couplé à la cryothérapie selon l’approche
de la “visite unique” réduit considérablement les
perdus de vue, favorise l’adhésion des femmes au
dépistage.
• La cryothérapie constitue une approche efficiente
(coût/efficacité) dans 80à85% des cas dépistés
positifs.

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Plan I-1.4 Avantages du
dépistage couplé à la
cryothérapie
• La cryothérapie est sûre, efficace et très
acceptable.
• De plus, elle constitue une technique
peu“lourde” par rapport aux techniques
chirurgicales classiques (biopsie/exérèse,
conisation, LEEP).

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Plan I-1.4 Avantages du
dépistage couplé à la
cryothérapie
• L’I.V.A coute beaucoup moins cher et peut
être pratiquée dans la plupart des centres
de santé (ne nécessite pas de colposcope,
ni d’équipements compliqués, utilise du
vinaigre disponible et peu coûteux par
rapport au lugol).

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Plan I-1.4 Avantages du
dépistage couplé à la
cryothérapie
• Eléments de surveillance post-cryothérapie/signes
de danger.Des R.D.V de suivi régulier seront
donnés à la femme pour son suivi, et ce, jusqu’à
deux ans. En règle générale, l’évolution est
favorable et la cicatrisation de la zone traitée est
effectives en quelques semaines. La femme devra
revenir immédiatement en cas d’apparition de
signes de dangers suivants:

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Plan I-1.4 Avantages du
dépistage couplé à la
cryothérapie
– Fièvre pendant plus de deux jours.
– Douleurs pelviennes insupportables.
– Ecoulements vaginaux/pertes nauséabonds.
– Ecoulement/pertes abondants de sang (caillots,
liquides).

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Plan I-2. Dépistages du cancer
du sein
• Il est recommandé un auto-examen
systématique des seins et la
consultationgynécologique chez les femmes
à risque.
• Les moyens de dépistage sont:
– L’auto-examen des seins
– L’écho-mammographie
– La cytoponction
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Plan I-2.1 Auto-examen des
seins
• C’est une méthode simple
sans danger, à promouvoir
chez toutes les femmes afin
qu’elles découvrent elles-
mêmes la moindre anomalie
et consulter le plus tôt
possible.

42
Plan I-2.1 Auto-examen des
seins
• La femme doit donc apprendre à examiner
ses deux seins ainsi que les zones axillaires
une fois par mois apres les règles.
• Les avantages de l’autopalpation c’est la
méthode sans danger et sans coût.

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Plan I-2.1 Auto-examen des
seins
• L’examen se fait debout puis coucher:
– Rechercher une anomalie des seins,
déformation, modification du volume du sein ,
modification de la peau.
– Diviser le sein en quatre : palper chaque partie
à la recherche d’une anomalie dont la
découverte doit amener à consulter.
Note : ne pas oublier de suivre le creux axillaire.

44
Plan I-2.1 Auto-examen des
seins
• L’examen se fait debout puis coucher:
– Presser le mamelon à la recherche d’un
écoulement anormal dont on précisera le
caractère.

45
Plan I-2.2
Prise en charge
(en fonction
des résultats de
l’examen
clinique)

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Plan II -Tumeur du sein
Plan II-1. Introduction
• Toute tumeur du sein doit amener le
prestataire à faire des investigations
appropriées

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Plan II-2.Protocole

Plan II-2.1 Accueillir (Cf. Accueil)


Plan II-2.2 Mener l’interrogatoire
• Identifier la patiente.
• Demander le motif de la consultation.

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Plan II-2.Protocole

Plan II-2.2 Mener l’interrogatoire


• Rechercher les facteurs de risques
– Familiaux: antécédents familiaux de
mastopathie.
– Ménarches précoces et ménopause tardive.
– 1ière grossesse tardive, nuliparité, notion
d’allaitement ou pas.
– Niveau socio-économique élevé.

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Plan II-2.Protocole

Plan II-2.2 Mener l’interrogatoire


• Recueillir l’histoire de la maladie:
– Signes fonctionnels: Douleurs, écoulement
anormal du sein, nodule mammaire ou
axillaire, déformation.

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Plan II-2.Protocole

Plan II-2.2 Mener l’interrogatoire


• Rechercher les antécédents:
– Gynéco-obstétricaux
– Médicaux
– Chirurgicaux
– Familiaux

51
Plan II-2.Protocole

Plan II-2.2 Mener l’interrogatoire

Cancer de sein:
Aspect de peau d’orange

52
Plan II-2.3 Examiner la patiente

• Examen général
– Constantes: T.A, pouls, température.
– Conjonctives, paumes des mains, ongles
(anémie, ictère).
– Œdèmes des membres inférieurs.

53
Plan II-2.3 Examiner la patiente

• Examen des seins


– Inspection: Déformation du sein, peau
d’orange.
– Palpation: Elle peut mettre en évidence :
• Un nodule qui peut être dur, irrégulier, mal limité
adhérent à la peau et au plan profond.
• Un écoulement anormal à la pression du mamelon.

54
Plan II-2.4 Demander des
examens complémentaires

• Echographie mammaire.
• Mammographie si indiquée
– Cytoponction
– Biopsie.

Aspect opératoire:
d’une tumeur de sein

55
Plan II-2.5 Prise en charge

• Au niveau des CSPS, CM, CMA:Référer.


• Au niveau du C.H.R, C.H.U:
– Tumeur en apparence bénigne (exemple:
adénofibrome): Traitement médicamenteux et
surveillance ou exérèse biopsique si indiquée.

56
Plan II-2.5 Prise en charge

• Au niveau du C.H.R, C.H.U:


– Tumeur en apparence maligne:
• Biopsie ou exérèse biopsique pour confirmation
anatomopathologique du cancer.
• Stadification.
– Prise en charge selon le stade du cancer
(chirurgie d’exérèse et curage ganglionnaire,
chimiothérapie, hormonothérapie).

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Plan III -Cancer du col de l’utérus
Plan III-1.Introduction

• Le cancer du col de l’utérus se rencontre


chez les femmes jeunes. Son dépistage est
simple. C’est le 2ième cancer de la femme en
termes de fréquence dans le monde et le
premier au Burkina Faso.

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Plan III-2.Protocole

Plan III-2.1 Accueillir (Cf. Accueil)

59
Plan III-2.Protocole

Plan III-2.2 Mener l’interrogatoire


• Mener l’interrogatoire
– Identifier la patiente.
– Demander le motif de la consultation.
– Rechercher les facteurs de risques.
– Rapport sexuels précoces et non protégés.
– Multiplicité des partenaires.

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Plan III-2.Protocole

Plan III-2.2 Mener l’interrogatoire


• Mener l’interrogatoire
– Accouchement multiples et dystociques.
– Infections génitales notamment herpès simplex
virus, le virus des condylomes.
– Human papilloma virus.

61
Plan III-2.Protocole

Plan III-2.2 Mener l’interrogatoire


• Mener l’interrogatoire
– Tabagisme.
– Les conditions sociales économiques
défavorables.

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Plan III-2.Protocole

Plan III-2.2 Mener l’interrogatoire


• Recueillir l’histoire de la maladie
– Signes fonctionnels:
• Métrorragies provoquées (rapports sexuels,
toilette) , leucorrhées, douleurs pelviennes.

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Plan III-2.Protocole

Plan III-2.2 Mener l’interrogatoire


• Rechercher les antécédents:
– Gynéco-obstétricaux
– Médicaux
– Chirurgicaux
– Familiaux

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Plan III-2.3 Faire l’examen
clinique
• Examen général
– Constantes: T.A, pouls, température, poids.
– Conjonctives, paumes des mains, ongles
(anémie, ictère).
– Œdèmes des membres inférieurs.

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Plan III-2.3 Faire l’examen
clinique
• Examen gynécologique
– Palpation: Masse abdominale plus ou moins
volumineuse, masse ferme douloureuse ou
non.
– Examen au spéculum: Peut visualiser une
lésion bourgeonnante, indurée, saignante au
contact, permet des biopsies.

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Plan III-2.3 Faire l’examen
clinique
• Examen gynécologique
– T.V et T.R : tumeur infiltrant, précise l’extension
des lésions.
– Recherche de complications:
• Locorégionales : compression urinaire, veineuse
digestive, nerveuse.
• Recherche de signes de métastases à distance (foie,
os, poumons).

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Plan III-2.4 Demander des
examens complémentaires

• Biopsie
• Bilan d’extension: Radiographie,
échographie, bilan hépatique.
• Bilan sanguin: N.F.S, groupe
sanguin/rhésus.

68
Plan III-2.5 Analyser les
informations en vue de
confirmer le diagnostic et
d’établir la stadification

69
Plan III-2.6 Prise en charge
– Au niveau du C.S.P.S, C.M, C.M.A: Référer.
– Au niveau du C.H.R, C.H.U:Prise en charge
selon le stade du cancer (chirurgie d’exérèse,
chimiothérapie, radiothérapie).

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Plan IV - Cancer de l’endomètre
Plan IV-1.Introduction
• Cancer de la femme ménopausée. Il se
situe au 5ième rang des cancers de la femme.

71
Plan IV-2. Protocole

Plan IV-2.1 Accueillir (Cf. Accueil)


Plan IV-2.2 Mener l’interrogatoire
• Mener l’interrogatoire
– Identifier la patiente.
– Demander le motif de la consultation.
– Rechercher les facteurs de risques.
– Familiaux

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Plan IV-2. Protocole

Plan IV-2.2 Mener l’interrogatoire


• Mener l’interrogatoire
– Ménarches précoces et ménopauses tardives.
– 1ière grossesse tardives, multiparité.
– Niveau socio-économique élevé.
– Recueillir l’histoire de la maladie.

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Plan IV-2. Protocole

Plan IV-2.2 Mener l’interrogatoire


• Signes fonctionnels:
– Métrorragies spontanées chez une femme
ménopausée, leucorrhées purulentes.

74
Plan IV-2. Protocole

Plan IV-2.2 Mener l’interrogatoire


• Rechercher les antécédents:
– Gynéco-obstétricaux.
– Médicaux: obésités, diabète, H.T.A.
– Chirurgicaux
– Familiaux

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Plan IV-2.3 Faire l’examen
clinique

• Examen général
– Constantes: T.A, pouls, température.
– Conjonctives, paumes des mains, ongles
(anémie, ictère).
• Examen gynécologique
– Au spéculum: Métrorragie, leucorrhée
– T.V et T.R: Utérus augmenté de volume, peu
mobile, précise l’extension des lésions.

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Plan IV-2.4 Examens
complémentaires
• L’hystérographie (lacune importante)
– Echographie, cystoscopie, urographie intra-
veineuse.
– Curetage, biopsie à la canule de Novak.
• Radiographie: Poumons, squelette.
• Analyser les informations en vue de
confirmer le diagnostic et d’établir la
stadification.
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Plan IV-2.5 Prendre en charge

• Au niveau C.S.P.S, C.M, C.M.A:Référer


• Au niveau C.H.R, C.H.U:Prise en charge
selon le stade du cancer (chirurgie
d’exérèse, chimiothérapie, radiothérapie)

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Plan V -Cancer de l’ovaire
Plan V-1.Introduction
• Plan V-1.Introduction
• Il est souvent diagnostiqué tardivement,
d’où son mauvais pronostic.

79
Plan V-2. Protocole

Plan V-2.1 Accueillir (Cf. Accueil)


Plan V-2.2 Mener l’interrogatoire
• Mener l’interrogatoire
– Identifier la patiente.
– Demander le motif de la consultation.
– Recueillir l’histoire de la maladie.

80
Plan V-2. Protocole

Plan V-2.2 Mener l’interrogatoire


• Signes fonctionnels
– Menométrorragies
– Masse pelvienne
– Douleurs pelviennes
– Altération de l’état général.
– Augmentation du volume de l’abdomen.
– Pollakiurie, troubles digestifs. Familiaux
81
Plan V-2. Protocole

Plan V-2.2 Mener l’interrogatoire


• Demander les antécédents
– Gynéco-obstétricaux
– Médicaux: Obésité, diabète, H.T.A
– Chirurgicaux
– Familiaux

82
Plan V-2.3 Faire l’examen
clinique
• Examen général
– Constantes: T.A, températures, pouls.
– Conjonctives, paumes des mains, ongles
(anémie , ictère).
– Œdèmes des membres.

83
Plan V-2.3 Faire l’examen
clinique
• Examen gynécologique
– La palpation abdominale peut mettre en
évidence une masse pelvienne ou abdomino-
pelvienne.
– Au spéculum : métrorragie.
– T.V et T.R : masse latéro-utérine dure,
irrégulière, séparée de l’utérus.

84
Plan V-2.3 Faire l’examen
clinique
• Examen des autres appareils: Ascite, signes
d’extension métastatique.

85
Plan V-2.4 Examen
complémentaire
– Echographie : oriente le diagnostic et la
recherche de métastases.
– L’étude cytobactériologique du liquide d’ascite.
– U.I.V
– Radiographie: poumons, squelette.
– Dosage hormonal.

86
Plan V-2.4 Examen
complémentaire
– Examen anatomopathologique de la pièce
opératoire (la laparotomie est d’emblée
indiquée devant toute suspicion de tumeur
organique de l’ovaire dans un double but
diagnostiqueet thérapeutique).
– Analyser les informations en vue de confirmer
le diagnostic et d’établir la stadification.

87
Plan V-2.5 Prise en charge

• Au niveau C.S.P.S, C.M, C.M.A: Référer


• Au niveau C.H.R, C.H.U: Prise en charge
selon le stade du cancer
(chirurgiecomplémentaire, chimiothérapie
radiothérapie).

88
CONCLUSION

• Les cancers gynécologiques sont fréquentes


et constituent un problème de santé
publique du fait de la gravité de leur
pronostic.Cependant un diagnostic précoce
et une prise en charge adéquate
permettent d’améliorer ce pronostic.

89
CONCLUSION

• Aussi, l’implication de tout agent de santé


dans le dépistage précoce de ces cancers
est souhaitée afin de permettre une prise
en charge précoce qui va améliorer ce
pronostic.

90
CONCLUSION

• Tumeurs suspectes de l’ovaire

91
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION

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