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I-Introduction générale
-Archéobactéries et eubactéries
- Unicellulaires
- Pluricellulaires
-Champignons supérieurs
-Végétaux supérieurs
-Animaux (l’homme)
- Membrane plasmique
- Noyau inter-phasique
-Mitochondrie
-Cytosquelette
(Le virus : Entité acellulaire incapable d’exister sans parasiter une cellule échappe à cette
classification, néanmoins il sera traité)
Fixation de bactéries sur lames histologiques par la chaleur, coloration par du violet de
gentiane, puis ces lames sont plongées dans un solvant (alcool). Certaines bactéries seront
décolorées et deviennent rosâtre, leur paroi pauvre en peptidoglycanes et riches en lipides
sont perméables au solvant et colorant, elles sont dites Gram-.
D’autres bactéries restent colorées en violet, car plus riche en protéoglycanes et pauvres en
lipides, d’où rétention du colorant, elles sont dites Gram-.
3)Transduction :
Transfert de matériel génétique de façon indirecte d’une bactérie donneuse à une autre
receveuse en utilisant un vecteur, le bactériophage ; virus spécifique aux bactéries.
III-Organismes eucaryotes
Organismes uni ou pluricellulaires, chaque cellule contient au moins un noyau (sauf hématie)
entouré d’une enveloppe qui le sépare du cytoplasme, un cytosquelette développé et des
organites cellulaires.
-Unicellulaires :
-Les champignons inférieurs (ex :levures), dotés d’une paroi rigide, Ils sont capables de
fermentation, ainsi ils absorbent le sucre et libèrent de l’alcool et du CO2
- Les protozoaires : On peut citer la paramécie, les parasites (vers) ; ex : agent causal du
paludisme
-Pluricellulaires :
On distingue : Les champignons supérieurs, les végétaux supérieurs et les animaux dont
l’homme au sommet de la pyramide..
Regroupés dans le règne animal très diversifié dont l’être humain en fait partie.
Ils sont constitués de divers types (ex : les gamètes, hématies, neurone , myocytes….etc) avec
des particularités structuro-fonctionnelles qui leur permettent de remplir des fonctions
distinctes.
Toutefois et à quelques exceptions près, on retrouve une structure cellulaire de base.
Structure de base la cellule animale :
-Une membrane plasmique qui l’entoure et la sépare de son environnement immédiat, lieu
d’échanges avec le milieu extracellulaire : Ainsi elle prélève les éléments nutritifs
contenus dans le milieu externe et les transforme selon ses besoins et son code génétique,
avec production de substances qui peuvent, en retour, modifier son environnement interne
et ou externe. Ces transformations permettent aux vivants de croître, de se régénérer et se
reproduire.
-Un vrai noyau délimité par une double membrane ou enveloppe dans lequel on retrouve un
ou plusieurs nucléoles. Il est le siège de la macromolécule d’ADN; support de
l’information génétique..
-Le cytoplasme : Substance gélatineuse hydratée ou phase gel-sol dans lequel on retrouve :
Des ribosomes, un cytosquelette plus ou moins développé qui maintient la forme de la cellule
et permet le déplacement d’organites et flux vésiculaire et molécules,
Différents organites : Un centre organisateur cellulaire (centrioles) , des mitochondries, ainsi
que le système endomembranaires (RE, l’AG, lysosomes, peroxysomes), chacun entouré
d’une membrane (sous le même modèle architectural que la membrane plasmique).Cette
membrane détermine une
compartimentation de la cellule, témoin d’une évolution à travers le temps.
CONSTITUANTS DE LA CELLULE ANIMALE
-La membrane Plasmique (MP)
MO : Elle apparait en un trait fin délimitant la cellule, au MET elle est formée de 3 feuillets
de 75A°, 2 sombres et un clair au milieu et au MEB et par cryo-décapage, des structures
particulaires apparaissent dans la fracture.
Composition biochimique
L’étude biochimique est réalisée sur des culots riches en membranes, obtenus par
centrifugation d’une quantité importante de cellules, elle révèle qu’elles sont constituées
de :
40% de lipides, 52% protéines, 8% glucides, avec 50 molécules de lipides / 1 molécule de
protéine
Tous ces composants sont imbriqués (organisés) de façon hétérogène avec possibilité de
mouvements, d’où la notion de modèle de mosaïque fluide de ……
Les lipides membranaires : Phospholipides porteurs ou pas de rameaux glucidiques et du
cholestérol.
-Phospholipides
Présentent une tête hydrophile (phosphate et groupement spécialisé), une queue hydrophobe
(glycérol et acide gras).On distingue 2 types de phospholipides :
Glycérophospholipides : Glycérol + 2 acides gras,
Les alcools ou les acides aminés qui donnent l’identité et la caractéristique du
glycérophospholipide.
Parmi les acides aminés on retrouve ; la sérine et les alcools ; l’inositol,éthanolamine et la
choline
=>Phosphatidyl-sérine, phosphatidyl-inositol, phosphatidyl-
éthanolamineetphosphatidylcholine.
Les sphingophospholipides : sphingosine +acide gras et acide phosphorique
Avec alcool ou acide aminé;=>sphingomyéline (par association de la choline).
-Glycolipides
Formé de phospholipides et de glucides, 2 types: Les glycéroglycolipides et
sphingoglycolipides.
-Cholestérol
Uniquement dans les cellules animales, correspond à 50% des lipides membranaires.
Composé d’un noyau stéroïde hydrophobe, d’une queue hydrophobe et d’une fonction alcool
hydrophile => Molécule amphiphile, (Environ ¼ des lipides)
-Asymétrie membranaire
Toutes les membranes biologiques sont constituées de 2 feuillets ou bicouches lipidiques, les
compositions lipidiques différent, (sauf le cholestérol en quantité équivalente dans l’un ou
l’autre).
-Feuillet interne : Phosphatidyl-sérine (amphotère), phosphatidyl-éthanol-amine (charge -).
-Feuillet externe:Sphingomyéline (chargé -), phosphatidyl-choline (chargé -).
-Asymétrie des lipides => asymétrie de la charge globale de chaque feuillet.
-Asymétrie des protéines : La composition en protéine des deux faces diffère, les protéines
participent Aussi à caractériser les propriétés de la membrane plasmique
-L’asymétrie de « L’arbre glucidique » présent au niveau du feuillet externe (glycocalyx)
-Fluidité membranaire
La mobilité des lipides est nécessaire pour l’activité cellulaire, elle se fait par : Rotation,
diffusion latérale et même par bascule de l’un à l’autre des feuillets par mouvement dit de
flip flop.
Certaines protéines vont être bloquées par des structures intracellulaires ou extracellulaires,
par interactions avec des protéines intracellulaires ou le cytosquelette.
La fluidité membranaire intervient dans différentes fonctions cellulaires : absorption,
sécrétion, protection, adhérence, communication, interaction avec la matrice extracellulaire
….etc.
-Cils :
MO: Nombreuses expansions cytoplasmiques apicales mobiles et régulières.
ME : Chaque cil est formé d’une ossature ou axonème formé de microtubules, accompagnée
de la dynéine; protéine motrice ATP asique.
Ces microtubulesnaissent d’une structure cellulaire identique au centriole, appelé corpuscule
basal.
Le fonctionnement du cil obéit à un mécanisme identique à celui du flagelle (à traiter en TD)
Selon leur localisation dans l’organisme, les cils remplissent divers rôles, elles permettent au
niveau:
-Des épendymocytes, le mouvement du liquide céphalorachidien,
- De l’épithélium des oviductes, la migration de l’ovocyte et du zygote en segmentation.
-De l’épithélium trachéal et bronchial, la remontée du mucus ayant piégé les impuretés.
- Chez les fumeurs la nicotine paralyse les cils de l’épithélium trachéal, qui ne se remettent à
battre que durant la nuit, les impuretés remontent à la gorge provoquant une toux au réveil.
–D’autre part l’utilisation abusive de spray provoque la perte de ces structures.
-Stéréocils :
MO : Nombreuses expansions cytoplasmiques apicales, grêles et irrégulières, incapables de
mobilité, retrouvées au niveau de l’épididyme.
ME : Absence d’ossature.
-Hémidesmosome
Sites de fixation ponctuel (en forme de demi-bouton à pression) qui unissent le domaine basal
d’une cellule à la lame basale ; contact cellule- matrice extracellulaire.
Les protéines transmembranaires mises en jeu sont des intégrines ὰ6, ẞ6(récepteurs
cellulaires) liées aux au cytosquelette formé de filaments intermédiaires de kératine et à la
lamine 5 extracellulaire de la membrane basale par l’intermédiaires de plaques dense sous
basale,,ex: Dispositif de jonction des cellules basales de l’épiderme et le derme sous-
jacent, (composantes de la jonction dermo-épidermique.)
-Jonctions communicantes (Gap ou lacunaires)
Canaux intercellulaires qui facilitent la diffusion de molécules entre cytoplasme-cellules
adjacentes,
Aspect moléculaire :
Ces canaux sont formés de protéines transmembranaires intercellulaires qui s’organisent en
hexamères; de connexines, elles permettent le passage de molécules, ex: entre cellules
excitables du myocarde.
La limite d’exclusion est de 1kDa ; protéines et acides nucléiques ne peuvent y passer.
Ces jonctions permettent aussi le passage, de molécules de signalisation intracellulaire, ex:
L’AMPc, le Ca2+qui coordonne la réponse cellulaire dans ces tissus.
Cette architecture de la membrane plasmique est retrouvée dans les membranes des organites
cellulaires (systèmes endomembranaires), on parle de membrane unitaire, seules diffèrent
entre elles les proportions et leur garniture en lipides et protéines (voir systèmes
endomembranaires ultérieurement).