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L’IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC

FINANCIER DANS UNE ENTREPRISE

 


LISTE DES ABREVIATIONS

AC Actif circulant

BF Besoin de financement

BFHAO Besoin de financement hors activités ordinaires

BFR Besoins en fonds de roulement

CA Chiffre d'affaires

CP Capitaux permanents

CAF Capacité d'autofinancement

EBE Excédent brut d'exploitation

ED Emplois durables

ETE Excédent de trésorerie d'exploitation

FR Fonds de roulement

FRNG Fonds de roulement net global

n Exercice en cours

n-1 Exercice précédent

TAFIRE Tableau financier des emplois et ressources

TA Total actif

TP Total passif

RE Résultat d'exploitation

RN Résultat Net

RS Ressources stables

VA Valeur ajoutée

VCNCI Valeur Comptable Nette des cessions d’immobilisations

  


LISTE DES TABLEAUX

Tableau n°1 Tafire 1ière partie

Tableau n°2 Variation du besoin de financement

Tableau n°3 Tafire 2ième partie

Tableau n°4 Excédent de trésorerie d’exploitation

Tableau n°5 Organigramme de la société ZIL

Tableau n°6 Bilan financier

Tableau n°7 Fond de roulement/ besoin en fond de roulement

Tableau n°8 Evolution du FR et du BFR

Tableau n°9 Evolution de la CAF

Tableau n°10 Etat de flux net de trésorerie

Tableau n°11 Excédent brut d’exploitation

Tableau n°12 Ratios

Tableau n°13 Evolution du chiffre d’affaires

Tableau n°14 Evolution de la valeur ajoutée

Tableau n°15 Evolution de l’EBE

Tableau n°16 Evolution du résultat d’exploitation

Tableau n°17 Evolution du résultat financier

Tableau n°18 Evolution du résultat hors activités ordinaires

Tableau n°19 Evolution du résultat net


  
      
   
 
  

     

INTRODUCTION

Le développement des activités économiques de toute organisation passe par


une gestion organisée de sa structure interne. L’entreprise entité ayant pour
finalité la recherche de meilleur rendement financier possible des
investissements effectués, doit pour sa survie et son développement devoir se
définir des stratégies de gestion et des objectifs bien définis.

Beaucoup d’entreprises voient le jour mais pour survivre, se développer,


croître dans un environnement instable et où la concurrence ne permet pas au
moins fort de survivre, disparaissent rapidement.

La défaillance entrainant à la faillite les entreprises, est liée à la mauvaise


gestion. Cela semble être naturel puisque celles qui sont mal gérer
disparaissent au profit de celles qui sont plus aptes à générer les ressources
indispensables à leurs développement.

La création et le management d’un entreprise ne se fait donc pas sans


difficultés.

Les difficultés apparaissant et peuvent être corrigées très vite si les dirigeants
s’avisent tôt.

L’un des facteurs essentiel à la survie et à la pérennité des entreprises se situe


au niveau de la détection très tôt des changements externes et internes à la
structure. La recherche en fonction des résultats obtenus des difficultés
internes.

Les responsables d’entreprise peuvent mettre en place et faire appliquer des


techniques et outils d’aide à la gestion, des méthodes stratégiques de gestion
financières et comptables. Le diagnostic étant l’une des méthodes modernes
qui permettent aux dirigeants d’entreprises d’analyser le passé, de planifier et
de prévoir l’avenir à court, moyen ou à long terme.


Le diagnostic s’effectue au niveau de chaque fonction de l’entreprise et à tout
moment de sa vie.
Il existe plusieurs formes de diagnostic qui diffèrent suivant l’objectif poursuivi
et les normes que se fixent les dirigeants.
Le présent travail va se pencher uniquement sur une seule forme de ces
diagnostics qu’est le diagnostic financier.

Le diagnostic financier est un examen de la situation financière d’une


entreprise. Il permet de faire le point sur l'entreprise, d’analyser ses forces, ses
faiblesses, d’agir sur les causes des dysfonctionnements en vue d’un éventuel
redressement et prévoir son avenir.

Le diagnostic financier permet de dresser un bilan approfondi de la situation


d'une entreprise, de situer l’entreprise dans son secteur d’activité, de
déterminer les domaines d'amélioration possibles et les perspectives
d'évolution.

Il va permettre de définir des axes stratégiques et de mesurer l'impact des


correctifs qui seront appliqués en termes de résultats et de valeur de
l'entreprise.

A toutes les étapes de la vie d'une entreprise, son dirigeant doit donc prévoir,
et faire des choix qui reposent sur une bonne appréciation de sa situation.

Disposer d’une information financière préventive peut contribuer à améliorer


les performances d’une entreprise. C’est en vue d’apporter quelques
contributions à la prise des décisions dans une entreprise que ce travail a été
effectué. Aussi allons articuler le travail en deux principales étapes :

- la première qui consiste à la description théorique de la réalisation d’un


diagnostic financier ;

- La seconde consistera à faire le diagnostic financier d’une entreprise


commerciale.


       
 
  
      

 
  
I. LES NOTIONS D’ENTREPRISE

L’entreprise est une organisation économique, réunissant les moyens


financiers, informationnels, technologiques, et matériels indispensables à
la production des biens ou services destinés à être vendu sur un marché
en vue de réaliser des profits.

L’entreprise se distingue par trois aspects fondamentaux :

• Son objectif : produire, transformer ou commercialiser des biens et


services destinés à la consommation ;
• Son but : la recherche du profit qui est la nature et l’élément
fondamental d’existence de l’entreprise ;
• Les moyens mis en œuvre pour atteindre ce but : humains,
matériels et financiers engagés.

Pour mieux appréhender le monde de l’entreprise, il faut classer dans cet


ensemble les caractéristiques communes qui permettent de former de
sous ensembles homogènes et de mettre en évidence des typologies.

Des critères d’analyse tels que la dimension, le domaine d’activité, la


forme juridique sont retenus pour la classification.

1.1. Classification selon le domaine d’activité


Trois secteurs permettent la classification par domaines d’activité
économique :
a. Le secteur primaire, qui correspond aux activités agricoles et aux
industries extractives ;
b. Le secteur secondaire, qui regroupe les activités de production et
de transformation ;
c. Le secteur tertiaire, qui est celui des activités productrices de
services (distribution, transport, tourisme, restauration, assurance,
informatique, conseil, sécurité).


1.2. Classification selon la forme juridique
Les entreprises peuvent être classées selon le critère juridique de la
propriété des moyens de production.
a. Le secteur public

Les entreprises à caractère public sont organisées selon plusieurs


modalités. On distingue :

- Les sociétés anonymes dont l’Etat est le seul actionnaire, il s’agit


d’entreprises nationales ;
- Les établissements publics industriel ou commercial,
- Les offices, les régies etc.

b. Le secteur privé
Dans la catégorie du secteur privé, coexistent des entreprises
individuelles, agricoles, artisanales, commerciales qui appartiennent à
une seule personne physique, et des entreprises sociétaires appartenant
à plusieurs personnes. Aussi distingue-t-on :
- Les sociétés de personnes, il s’agit des sociétés en nom collectif
et les sociétés en commandite simple.

 les sociétés en nom collectif : suivant des clauses du droit OHADA1,


elles sont celles dans lesquelles tous les associés sont commerçants et
répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales. Le capital
social est divisé en part sociales de même valeur nominale. Ces parts ne
peuvent être cédées qu’avec le consentement unanime des associés,
toute clause contraire étant réputée non écrite. A défaut d’unanimité, la
cession ne peut avoir lieu, mais les statuts peuvent aménager une
procédure de rachat pour permettre le retrait de l’associé cédant.

 Les sociétés en commandite simple : sont celles dans lesquelles


coexistent un ou plusieurs associés indéfiniment et solidairement
responsables des dettes sociales dénommés « associés commandités »,
avec un ou plusieurs associés responsables des dettes sociales dans la
limite de leurs apports dénommés »associés en commandites » et dont le
capital est divisé en parts sociales.

- Les sociétés de capitaux, il s’agit des sociétés à responsabilité


limitée(SARL) et les sociétés anonymes.



 





 


 Les sociétés à responsabilité limitée(SARL) : dans ces sociétés, les
associés ne sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de
leurs apports et dont les droits sont représentés par les parts sociales. Le
capital social doit être d’au moins un million (1 000 000) de francs CFA. Il
est divisé en part sociale dont la valeur nominale ne peut être inférieure à
cinq mille (5 000) francs CFA.
 Une variante de la SARL est l’entreprise unipersonnelle à
responsabilité limitée (EURL), avec un associé unique. La
responsabilité est limitée à l’apport des capitaux.
 Les sociétés anonymes : sociétés dans lesquelles les actionnaires ne
sont responsables des dettes sociales qu’à concurrence de leurs apports
et dont les droits des actionnaires sont représentés par les actions. Le
capital social doit être de dix millions (10 000 000) de francs CFA. Il est
divisé en part sociale dont la valeur nominale ne peut être inférieure à
cinq mille (10 000) francs CFA.

c. Un autre secteur regroupe les sociétés en participation, les


sociétés de fait, et les groupements d’intérêts économiques.
- les sociétés en participation : il s’agit de sociétés dont non
immatriculées au registre du commerce;
- les sociétés de faite : il y a société de fait lorsque deux ou trois
personnes physiques ou morales ont constitué une associé sans
toutes fois accomplir les formalités légales constitutives;
- les groupements d’intérêts économiques : ils ont pour but de
mettre les moyens devant faciliter le développement de l’activité
économiques de ses membres, cela ne doit pas donner lieu à la
réalisation de bénéfice.

1.3. Classification selon la dimension

Les entreprises peuvent être classées suivant des indicateurs quantitatifs tels
que la puissance commerciale à travers le chiffre d’affaire, la puissance
financière mesurée par le capital social, les capitaux propres et les résultats et
la force du travail par l’effectif du personnel et ses rémunérations. Ainsi on
distingue :

- Les TPE (très petites entreprises);


- Les PME (petites et moyennes entreprises) ;
- Les grandes entreprises.


Quelque soit le type de société, sa survie et son développement ne peut se
faire que par une bonne organisation interne et la mise en place de méthodes
de gestion efficace et efficiente.

II. PROCESSUS DE GESTION ET ORGANISATION DE


L’ENTREPRISE

Compte tenu de la taille de l’entreprise qu’il manage, le décideur au sommet de


l’entreprise se doit de confier un certain nombre de responsabilité à ses
collaborateurs. Les modalités de cette délégation définissent la structure
interne des entreprises.

La structure se compose de trois éléments que sont les tâches à effectuer, les
rôles des acteurs et les liens entre tâches et rôles.

Les tâches au par avant liées à la seule production s’élargie à toutes les
fonctions. Les rôles étaient aussi uniquement associés à l’exécution mais de
plus en plus les travailleurs participent au processus de prise de décisions. Les
liens entre tâches et rôles deviennent de plus en plus complexe autant que des
formes structurelles. Aussi se pose le problème du choix de la structure.

Le choix des modalités d’organisation interne de l’entreprise est une décision


de gestion majeure, puisque qu’elles définissent le cadre dans lequel
s’effectuent le fonctionnement et le processus de gestion de l’entreprise.

La question de l’efficacité des structures se trouve ainsi posée : quels critères


doit satisfaire l’organisation interne pour que les performances de l’entreprise
soient aussi bonnes que possible et atteindre ses objectifs au regard de
l’environnement dans lequel il évolue ?

L’organisation d’une entreprise vise plusieurs objectifs dont :

- Assurer la bonne circulation de l’information et les prises de décisions afin


de mieux suivre l’atteinte des objectifs ;
- La bonne répartition des responsabilités et tâches pour un bon rendement
dans le travail ;
- L’instauration d’une bonne coordination entre les départements et
services.

Ces objectifs peuvent être atteints à des degrés divers à travers plusieurs
formes d’organisation. Des formes d’organisations traditionnelles, il en existe
cinq : l’organisation hiérarchique ou pyramidale, l’organisation fonctionnelle,


l’organisation hiérarchico-fonctionnelle, l’organisation divisionnelle
(décentralisée) et l’organisation matricielle.

L’organisation hiérarchique : c’est le type d’organisation où le chef est seul


détenteur de l’autorité. Selon H. Fayol, « un agent ne doit recevoir des ordres
que d’un seul chef ». Son avantage réside dans le fait qu’il définit parfaitement
les responsabilités, instaure la discipline, le contrôle et le respect de l’unité de
commandement. Mais les limites de l’organisation hiérarchique résident
souvent dans la mauvaise circulation de l’information et les difficultés de
coordination.

L’organisation fonctionnelle : Ce type d’organisation répond à l’obligation


de diviser les tâches en raison de la croissance et de la complexité des
entreprises. Défendue par Taylor, elle découle de la nécessité de la
spécialisation imposée par l’Organisation Scientifique du Travail (OST).

L’organisation hiérarchico-fonctionnelle (staff and line) : est la


combinaison des deux premiers systèmes. Le principe est le système de la
double ligne. Une ligne dispose de l’autorité générale (pouvoir de
commandement) et la suivante d’une autorité dans la spécialisation conduisant
à deux catégories de cadres.

L’organisation divisionnelle (décentralisée) : dans ce type d’organisation,


une large autonomie est accordée aux différentes divisions. Chaque division
comprend plusieurs fonctions et a des objectifs précis à atteindre.

L’organisation matricielle : Les membres de cette organisation


appartiennent à la fois à un département de façon permanente à cause de
leurs spécialités et à une cellule opérationnelle sur une durée déterminé, en
vue d’une activité à réaliser.

Au-delà de cette diversité, on constate que ces organisations jouent presque


un même rôle dans le processus du développement économique. Toutes
consistent en une réunion de personnes, et de moyens matériels, immatériels
et financiers en vue de la production des biens et services destinés à être
vendus sur un marché.

Pour jouer pleinement ce rôle, avoir de la performance et assurer la pérennité


de ses activités, une procédure de gestion est mise en œuvre dans un
ensemble de fonctions commerciale, d’approvisionnement, d’information et de
communication, de ressources humaines, financier etc.

Ce processus de management fonctionne grâce à la définition des objectifs, à


la prise de décision au sein de toutes ces fonctions.


Cependant, toute prise de décision, passe par l’établissement de diagnostic
général de l’entreprise ou des diagnostics fonctionnels, dont le diagnostic
financier.

CHAPITRE 2 : LE DIAGNOSTIC FINANCIER


La fonction financière occupe une place importante dans le management d’une
entreprise. Toute organisation pour assurer sa survie a besoin de moyens
financiers. Le responsable financier doit s’intéresser à l’ensemble des activités
de l’entreprise et s’assurer en permanence du financement de la production au
jour le jour, procurer les moyens de paiements nécessaires à la production à
moyen et long terme, en finançant les investissements et la croissance et
obtenir les moyens financiers au meilleures prix pour réduire les charges de
l’entreprise.

La fonction financière joue un rôle donc important ; dans les grandes


entreprises les objectifs sont à moyens et long terme tandis qu’ils sont
beaucoup plus liés au cycle d’exploitation c’est à dire au court terme dans les
petites et moyennes entreprises.
Mais toute décision financière passe par l’analyse d’un ensemble de techniques
de facteurs issus des résultats appelé diagnostic financier.

Le diagnostic financier est l’ensemble d’instruments permettant d’apprécier la


situation financière et la performance de l’entreprise, regroupés dans un
ensemble de méthodes auxquelles on a donné le nom d’analyse financière.

Au départ mis en place par les banquiers, car cela leurs permettaient de
connaître le degré de solvabilité de leurs clients en vue du crédit à allouer. Les
investisseurs aussi tels que les boursiers, s’intéressent à la performance des
entreprises, c'est-à-dire au résultat financier et économique.
Le diagnostic financier consiste donc à étudier l’évolution de la structure
financière et des résultats de l’entreprise afin de répondre aux questions
fondamentale suivantes:
- La structure des ressources est elle adaptées aux besoins
d’exploitation de l’entreprise ?
- L’entreprise dispose t’elle d’une autonomie suffisante ?
- Le profit dégager est il suffisant pour permettre à l’entreprise de
prospérer ?


Ainsi donc, diagnostiquer, c’est procéder à l’analyse de la situation financière,
des performances bonnes ou mauvaises de l’entreprise.
Lorsque la situation est bonne, l’objectif sera de la maintenir et de l’améliorer.
Par contre une mauvaise situation emmène les dirigeants à y remédier et
trouver des solutions.
Quels peuvent être les sources des difficultés ou de la mauvaise situation de
l’entreprise?

2.1. Les contraintes financières

Il y a difficultés financières lorsque l’entreprise n’arrive plus à faire face à ses


engagements et honorer ses dettes notamment lorsqu’il s’agit de
remboursement des dettes échues, de paiement des fournisseurs, de salaires.
Ces difficultés peuvent naître lorsqu’il y a insuffisance ou manque de rentabilité
de l’exploitation et de recouvrement des créances clients.

2.2. Les réductions des débouchés commerciaux

La chute des ventes, des parts de marché, donc de la demande, est source de
défaillance. Cela aura des effets sur la production, les prévisions de ventes, et
surtout la gestion financière et comptable qui se trouve face à une situation
d’accumulation de stocks et d’absence d’entrées de ressources.

2.3. Les obstacles accidentels

Il peut dans le cas des obstacles accidentels s’agirent des troubles sociaux, des
cas de grèves, de catastrophes naturels, de litiges avec quelques partenaires,
ou des malversations internes.


 
 
      
Le diagnostic financier est réalisé à partir d’un ensemble de techniques
dénommées analyse financière.

Le diagnostic financier porte sur l’analyse de l’activité, de la rentabilité et de la


structure financière de l’entreprise. Cela consiste à l’étude de deux aspects
principaux de la situation de l’entreprise :
1. L’ajustement entre la liquidité des actifs et l’exigibilité des
composantes du passif ;
2. L’ajustement des emplois et des ressources selon les cycles
d’exploitation de l’entreprise.
Deux démarches principales sont empruntées par les analystes :
- L’une statique portant sur l’étude patrimoniale à travers le bilan,
et basée sur les comptes annuels à une date donnée;
- L’autre dynamique qui s’intéresse à la mesure des flux
financiers pour une période donnée;
- En plus de ces démarches, une analyse de l’activité se fait à
partir du compte de résultat.
           

I. L’ANALYSE STATIQUE DU BILAN

L’analyse statique permet d’établir à partir du bilan, les principes sur les
quels repose l’équilibre financier de l’entreprise ainsi que les différents ratios
servant d’indicateurs pour juger la situation patrimoniale.
Le bilan est à un moment donné (généralement en fin d’exercice comptable)
la situation active et passive (biens et dettes) d’une entreprise. Le bilan
donne des informations sur la situation financière et sur la valeur de
l’entreprise. Il permet de mesurer deux risques fondamentaux :
Le risque d’illiquidité c'est-à-dire l’incapacité de l’entreprise à régler ses
dettes, et le risque financier de rentabilité lié à l’endettement et à l’effet de
levier.
L’analyse statique du bilan permet de faire l’étude de l’équilibre financier, la
solvabilité et la liquidité ou l’indépendance de l’entreprise.


1. L’EQUILIBRE FINANCIER

L’équilibre financier s’apprécie à partir de :


- La solvabilité qui est la capacité d’une entreprise à faire face à
ses dettes, permettant de mesurer son degré d’autonomie
financière ;
- La liquidité qui indique la disponibilité immédiate des fonds, car
une entreprise peut être solvable mais ne pas disposer de
liquidité immédiate pour payer ses dettes.
L’appréciation de l’équilibre financier consiste à confronter le degré de
liquidité des actifs au degré d’exigibilité des postes du passif.
Il s’appui sur le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la
trésorerie nette.
On distingue dans le bilan :
• Les ressources stables (RS) (capitaux permanents + dettes à long
terme) et les emplois durables (ED) ou actifs immobilisés;
• Actif circulant (AC) et le passif circulant (PC) ;
• La trésorerie actif (TA) et la trésorerie passif (TP)

Le fonds de roulement est la part des ressources stables consacrée au


financement de l’actif circulant, après financement total des emplois
durables.
Il est l’excédent des ressources stables sur les emplois durables.

Le fonds de roulement (FR) représente la différence entre les


ressources stables et les emplois durables : FR= RS- ED

Sa valeur permet de mesurer la contribution que les ressources stables


apportent au financement des besoins d’exploitation ou alors de la
dépendance totale du financement de l’activité vis-à-vis des crédits
fournisseurs et des crédits de trésorerie.
Il constitue une marge de sécurité, car il représente la partie des
ressources durables qui va financer l’actif circulant.

Le besoin en fonds de roulement (BFR) représente le besoin de


financement d’exploitation qu’une entreprise souhaite couvrir par les
ressources durables.


Le besoin en fonds de roulement(BFR) correspond au besoin de
financement d’exploitation (BF) généré par l’activité courante de
l’entreprise et hors activités ordinaires (BFHAO):

BF = Actif circulant – Passif circulant = AC – PC

BF HAO = Actif Circulant HAO – Passif circulant HAO

BFR = BF + BF HAO

La trésorerie nette résulte de l’ajustement entre le Fonds de roulement


et le BFR.

La trésorerie : T se mesure par la différence entre la trésorerie actif


et la trésorerie passif = TA - TP.

Puisque tout comme dans le bilan, total actif est égal au total
passif :

T = FR – BFR

Si le FR est égal au BFR alors on parle de trésorerie nulle, aucune marge


n’est dégagée.
Si le FR est supérieur au besoin de financement des activités c'est-à-dire
au BFR, il se dégage une marge, un excédent de disponibilité, la
trésorerie est alors positive et l’entreprise peut assurer sa solvabilité.
Par contre si le FR est inférieur au BFR, la trésorerie est négative et
l’entreprise est tributaire de concours financiers externes à court terme
(escompte, découvert, facilité de caisse).

Le bilan peut être présenté par les trois valeurs ci-dessus illustrant
l’équilibre ente les ressources et les emplois.


Emplois Ressources
FR
BFR

T+
Total Total

2. ANALYSE DE L’EVOLUTION DE LA STRUCTURE FINANCIERE

L’analyse de l’évolution de la structure financière est très fondamentale


car elle renseigne sur la structure des années antérieures, renseigne sur
l’évolution de la santé de l’entreprise, sur ses propres performances et
sur celles des autres entreprises du même secteur.

Cela revient à déterminer l’évolution du FR, du BFR sur trois, quatre, voir
cinq années écoulées.
Si par exemple le FR a connu des augmentations ou des diminutions, il
serait indispensable de rechercher et expliquer les causes.
En cas d’augmentation du FR, deux situations peuvent se présenter :
- d’une part, il s’agit d’augmentation des dettes financières dont le
volume peut dépasser les capitaux propres, cela peu remettre en cause
l’indépendance financière de l’entreprise ;
- d’autre part, il s’agit d’apports des associés, entrainant
l’accroissement des dividendes ou la cession des immobilisations.
En cas de diminution du FR, deux situations peuvent aussi se
présenter :
- il peut s’agir d’acquisition de nouveaux investissements qui vont plus
tard générés de nouvelles ressources ;
- ou de réduction des capitaux propres due au déficit connu par
l’entreprise.

Si par exemple le constat est que le BFR a augmenté depuis quatre ou


cinq ans plus rapidement que le FR, cela signifie la trésorerie aussi est en
diminution cela emmène le banquier dans ses jugements, a limité ses
lignes de crédits à court termes.
Pour éviter cette situation, le responsable financier doit veiller au respect
du principe selon lequel, l’augmentation du FR doit être supérieure ou


égale à l’augmentation du BFR et que le FR doit permettre de financer
l’augmentation du BFR.

II. L’ANALYSE DYNAMIQUE

L’analyse dynamique, permet d’étudier les flux de l’entreprise, de retracer le


parcours financier de l’entreprise, et de comprendre les problèmes de
trésorerie antérieurs connus par l’entreprise. L’analyse dynamique est axée sur
deux méthodes : l’optique de liquidité et les indicateurs de rentabilité.

1. L’OPTIQUE DE FLUX MONETAIRES REELS OU DE LIQUIDITE

Il s’appui sur le tableau de financement ou tableau des emplois et ressources


qui est une présentation des sources de fonds obtenus par l’entreprise et
l’utilisation de ces fonds ; ayant pour éléments le FR, le BFR permettant de
connaître la Capacité d’Autofinancement(CAF) de l’entreprise.
 La CAF constitue la ressource dégagée par l’ensemble des opérations de
gestion. C’est le « flux de fonds propres internes qui restent en totalité à la
disposition de l’entreprise au cas où il n’y a pas de distribution de
dividendes »2 Elle détermine les moyens dont dispose l’entreprise pour
investir durablement.

Il s’obtient par les formules suivantes :

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF) = Résultat Net


+ Dotations aux Amortissements et provisions (charges non décaissables)
– Reprises des amortissements et provisions (produits non encaissables)
+ ou - le Résultat sur cession d’actif immobilisé.
= Excédent Brut d’Exploitation (EBE)
+ Autres produits encaissables (autres produits d’exploitation, produits
financiers, produits exceptionnels ou hors activité ordinaires).
- Autres charges décaissables (charges d’exploitation, charges financières,
participation des salariés et impôt sur les sociétés, charges exceptionnelles ou
hors activité ordinaires

Plus la CAF est élevé, plus les possibilités financières de l’entreprise sont
importantes ; par contre une CAF dont le niveau est faible, augmente les
difficultés financières de l’entreprise.

 L’AUTOFINANCEMENT = Capacité d’autofinancement – Dividendes


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 Le tableau financier des emplois et ressources (TAFIRE)

Le tableau des emplois et ressources expliquent les variations du patrimoine de


l’entreprise décrit par le bilan au cour d’une période. Le bilan de l’exercice (n-
1) et celui au 31 déc. de l’année (n) servent d’éléments de comparaisons.

Le TAFIRE comprend deux parties qui permettent d’apprécier l’évolution des


flux financiers opérés dans l’entreprise au cours d’une période.

La première partie fait apparaître les Ressources Durables (RD) dont a


disposées l’entreprise et les Emplois Stables (ES) réalisés au cours de
l’exercice, ceci permet de calculer le Fond de Roulement Net Global (FRNG).

Tableau N°1 : TAFIRE 1ière partie : Détermination des soldes financiers

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT GLOBAL (CAFG)

CAFG = Excédent brut d’exploitation3

- charges décaissables restantes

+ Produits encaissables restants

     
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CAFG= Total (II) - Total (I)

Ainsi la Variation du FRNG correspond à la variation des Ressources Durables


et des Emplois Stables.


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Tableau N°2 : VARIATION DU BESOIN DE FINANCEMENT (BF)4

Var.BF = Var. Stocks + Var. Créances + Var. Dettes Circulantes

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Variation du besoin de financement (BF)= (A) + (B) + (C)


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Tableau N°3 :TAFIRE 2ième partie
   
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La deuxième partie apprécie par le bas du bilan en prenant en compte l’actif et


le passif d’exploitation et hors exploitation du bilan ainsi que la variation de la
trésorerie. Toute augmentation d’un poste de l’actif entraine un besoin à
financer alors que toute diminution entraine un dégagement de ressources.
Inversement au passif, toute augmentation un dégage des ressources alors
que toute diminution entraine un besoin à financer.

A partir des masses des bilans n et n-1 ont obtient :

Variation de FR (n) FR (n-1)

Variation du BFE (n) – BFE (n-1)

Variation de la TRESORERIE T(n)- T (n-1)

La variation du fond de roulement, du besoin en fond de roulement entraine


aussi la variation de la trésorerie qui est égale :

T = FR-BFR.

Au cours d’un exercice, cette variation qui est la différence entre les
encaissements et les décaissements représente le flux net global de trésorerie.

La variation de la trésorerie est liée à trois niveaux : la variation des opérations


liées à l’activité, la variation des opérations d’investissement et la variation des
opérations de financement.

Par contre le flux de trésorerie d’Exploitation (FTE) concerne les opérations


d’exploitation. Si ces opérations permettent de dégager au cours de l’exercice
un excédent, on parle d’Excédent Brut d’Exploitation (ETE) par contre un déficit
entraine un besoin de trésorerie.

L’ETE constitue l’élément fondamental du flux net de trésorerie lié à l’activité.

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Tableau N°4 : L’EXCEDENT DE TRESORERIE D’EXPLOITATION
(ETE)

ETE = EBE – variation du BFE – Production immobilisée



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2. L’OPTIQUE DES RATIOS

L’optique des ratios permet d’expliquer les tendances existantes et de


déterminer les variations des masses financières.

Le ratio est un rapport entre deux masses du bilan qui donne une information à
un instant précis. Il est un outil de sécurité, d’alerte, d’incitation à la réflexion
et à l’analyse. Il illustre une information et permet à un instant donné de
visualiser son évolution.

L’étude des ratios permet de :

- De suivre et de mesurer l’évolution des performances économiques et


financières, et le risque de défaillance ;
- D’effectuer des comparaisons entre les entreprises de même secteur
d’activité, en se référant à des ratios dits standards.

On distingue :

- les ratios de structures : permettent à partir des données du bilan


d’apprécier l’équilibre financier;

**
- les ratios d’activité : ils mettent en rapport des postes de bilan et du
compte de résultat pour analyser l’évolution de l’activité ;
- les ratios de rentabilité : ils mettent en rapport les résultats, le chiffre
d’affaire, les capitaux afin de mesurer les rentabilités économiques et
financières.

 Les rations de structures

Ils comparent différents postes de l’actif et du passif entre eux et permettent


de mesurer la solvabilité de l’entreprise.

 Les ratios de structure relatifs à l’actif

Actif immobilisé :
Actif Total
Il traduit l’importance de l’équipement nécessaire à la production

Créances :
Actif Total
Il indique la nature des relations de l’entreprise avec sa clientèle et les délais
moyens de règlements des clients.

 Les ratios de structure relatifs au passif

Ils permettent de mesurer les moyens financiers de l’entreprise, sa stabilité


et l’autonomie de son financement :

Capitaux Permanents :
Passif Total
Il traduit l’importance des capitaux permanents et la stabilité de financement.

Dettes Totales :
Passif Total
Il précise le niveau d’endettement de l’entreprise.

Capitaux Propres :
Passif Total
Il mesure la capacité de l’entreprise à s’endetter et précise le niveau
d’autonomie financière.

Capitaux Propres :
Dettes financières
Il mesure l’indépendance financière et doit être > à 1.

 Les ratios de structure du bilan :

- Le financement des emplois stables


Ressources Stables :
Emplois Durables

Il mesure la couverture des emplois stables par les ressources ; il doit être
proche de 100% pour éviter les concours bancaires.

- Les ratios de liquidité

Ils ont pour objet de préciser la liquidité de l’entreprise ;

Ratio de liquidité générale = Actif à moins d’un an


Dettes à moins d’un an
doit être supérieur à 1 pour traduire un fonds de roulement positif.
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme.

La liquidité immédiate = Disponibilités :  il doit être  à 1


Dettes à moins d’un an
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme avec les
disponibilités.

- Les ratios de solvabilité :

La solvabilité générale = Total Actif :


Total des Dettes
Il mesure la capacité de l’entreprise à payer l’ensemble de ses dettes en
utilisant ses actifs. Il doit être > à 1

 Les ratios d’activités

Leurs objectifs est de préciser la croissance de l’entreprise en comparant


différents poste de l’actif du bilan.

- Taux de croissance du chiffre d’Affaire Hors Taxe (CAHT)

   = l’évolution du CA permet de mesurer le taux de croissance


de l’entreprise.

Taux de marge commerciale : Marge commerciale X 100


CAHT
Ce taux permet de mesurer l’évolution de la performance de l’activité
commerciale de l’entreprise, comparer à celui du secteur d’activité, l’analyse de
son évolution permet de juger de l’efficacité de la politique commerciale.

 Les ratios de rotation

Ils ont pour objet d’améliorer la compréhension du besoin de financement de


l’exploitation de l’entreprise. Ils concernent essentiellement les stocks, les
créances clients et le règlement des fournisseurs. Ils permettent d’analyser le
besoin en fonds de roulement d’exploitation et de comprendre l’évolution de
l’équilibre financier.

 Le délai de rotation de stocks :


Stock Moyen de matières : x 360 j
Coût d’achat de matières premières

Il détermine la durée d’écoulement des stocks. Il traduit la vitesse de rotation


de stock, le nombre de fois qu’il est nécessaire de renouveler le stock dans
l’année.

 La durée du crédit clients :

Il mesure les conditions de recouvrement des créances, c'est-à-dire la vitesse à


la quelle les clients payent leurs achats à l’entreprise.

Créances clients TTC :


CATTC
Il mesure les conditions de recouvrement de créances.

Durée moyenne du crédit clients

Créances clients x 360j


CATTC

L’allongement de la durée, occasionne une augmentation du BFRE

 La durée du crédit fournisseurs :

Il traduit les conditions dans lesquelles sont effectués les règlements des
fournisseurs par l’entreprise.

Dettes fournisseurs TTC :


Achats TTC
Il mesure les conditions de recouvrement de créances.

Durée moyenne du crédit fournisseurs


Dettes fournisseurs x 360j
Consommations en provenance des tiers TTC

L’allongement de la durée, occasionne une diminution du BFRE

Crédit fournisseurs TTC :


Achats TTC
Il traduit les conditions dans lesquelles les fournisseurs sont réglés.

 Les ratios de rentabilité :

Résultat Net : permet d’établir la marge nette générée


Chiffre d’Affaire

par l’activité de l’entreprise ;

Résultat d’exploitation : permet d’établir la marge


Chiffre d’Affaires

d’exploitation générée par l’activité de l’entreprise ;

Résultat Net : mesure la rentabilité des investissements


Capitaux Propres

réalisés par les propriétaires de l’entreprise.

Les informations obtenues à partir du bilan et du compte de résultat,


permettent d’établir de nombreux ratios ayant pour finalité d’éclairer sur la
performance de l’entreprise.

Toute fois l’analyse des postes de bilan ne suffit pas à cerner certains
indicateurs qui permettent de prendre des décisions de gestion, il est
nécessaire de faire l’analyse de l’activité et du résultat.

III. L’ANALYSE DE L’ACTIVITE ET DES RESULTATS

L’analyse de l’activité se fait à partir du compte de résultat qui fournit les


informations sur l’activité et la formation du résultat. Il permet ainsi de
déterminer les indicateurs de gestion.

1 INDICATEURS DU NIVEAU D’ACTIVITE

Ils prennent en compte le Chiffre d’Affaire et la production


- Le chiffre d’affaire (CA)
Le CA exprime la dynamique commerciale et la position sur le marché de
l’entreprise.
- La production
Elle est la mesure des flux d’activité de l’entreprise exerçant une activité
de production ou de prestation de service. Elle comprend la production
vendue, la production stockée, ou déstockée et la production immobilisée.

2 INDICATEURS DE STRUCTURE D’ACTIVITE


La marge brute ou commerciale et la valeur ajoutée constituent les
indicateurs de la structure de l’activité.

- Marge commerciale
La marge brute est l’écart entre le chiffre d’affaire et le coût des
marchandises vendues pour les entreprises commerciales ; ou la
différence entre le chiffre d’affaire c'est-à-dire la vente de la production
et le coût de la production vendue.

Taux de marge =  x 100

La détermination du taux de marge permet de le comparer au taux du


secteur d’activité.

- Valeur Ajoutée (VA)


Elle se détermine par la différence entre la marge commerciale de
l’exercice et l’ensemble des consommations intermédiaires englobant les
autres charges (autres achats, les transports, les services extérieurs).
La valeur ajoutée représente la richesse que créée l’entreprise grâce à
ses exploitations, c’est un indicateur donc de croissance. Elle mesure le
poids économique de l’entreprise.
Son analyse dans le temps permet de mesurer la croissance ou la
régression de l’entreprise.
La valeur ajoutée permet de calculer :
Le taux d’intégration de l’entreprise dans le processus de
commercialisation ou de production.

Taux d’intégration = =

3 LES INDICATEURS DE RENTABILITE
Les indicateurs de rentabilité prennent en compte l’excédent brut
d’exploitation (EBE) et le résultat d’exploitation.

- EBE

L’EBE est le solde de la valeur ajoutée après règlements des impôts, taxes,
versements assimilés des charges de personnel.

Il constitue un indicateur de performance de l’exploitation de l’entreprise, et


représente la marge dégagée par l’exploitation. Si l’EBE est négatif, on dit qu’il
y a insuffisance brute d’exploitation.

L’EBE permet de calculer la rentabilité économique de l’entreprise.

Le taux de rentabilité économique =  ,

Permet de mesurer le niveau de la rentabilité des capitaux investis.

Le poids de l’endettement de l’entreprise =   é ê ,

Mesure le coût du financement externe.

- Résultat net de l’exercice

• Le résultat d’exploitation est égal à l’EBE ajouté des reprises sur


amortissements et provisions produits non encaissables) et diminué des
dotations aux amortissements et provisions (charges non décaissables).Il
permet de mesurer l’efficacité de l’entreprise dans ses activités
courantes ; commerciales ou industrielles.
• Résultat Financier il est la différence entre les Produits financiers et les
Charges financières ; représente la marge réalisée sur les activités
financières de l’entreprise. Il mesure l’incidence des opérations
financières sur l’entreprise.
• Résultat Hors Activités Ordinaires (HAO) est l’écart entre les autres
produits hors activités ordinaires et les autres charges hors activités
ordinaires.
• Le résultat Net est la somme du résultat d’exploitation, du résultat
financier et du résultat HAO, déduction faite de l’impôt sur le résultat et
de la participation des salariés.

Le résultat net est le flux généré par les opérations d’un exercice. Il est un
indicateur de rentabilité. Lorsqu’il est positif, on est en situation de bénéfice,
un résultat négatif est déficitaire signe de déficience dans la gestion.

Le bénéfice connaît trois affectation : soit il est mis en réserves, soit


distribués aux actionnaires sous forme de dividendes, soit imputé sous forme
de report à nouveau.

Le compte de résultat fournit des informations sur le niveau d’activités et sur la


nature de ces activités, la répartition des charges et produits.

Les outils d’aide à la réalisation d’un diagnostic financier étant ainsi


sommairement exposés, la suite du travail est à présent orienté sur un cas
pratique d’analyse les états financiers de la société TRANS LOGISTIQUES.


DEUXIEME PARTIE : LE DIAGNOSTIC
FINANCIER DE LA SOCIETE TRANS
LOGISTIQUES (TL)
Chapitre 1 : LA PRESENTATION DE LA SOCIETE
I. PRESENTATION GENERALE

TRANS LOGISTIQUES est une Société à Responsabilité limitée (SARL) au


capital social de 40 000 000 de Francs CFA. Crée en 2000, elle ne démarre ses
activités qu’en 2002.

Société de transit terrestre, maritime et aérien, elle a pour principale activité le


transit des marchandises à l’importation et à l’exportation.

Elle a ainsi pour objet social :

Le transit et la consignation ;

Les opérations de chargement, de déchargement et de groupage ;

L’entreprise générale des transports et camionnage de toute nature, sous


toutes formes et par tous moyens ;

L’organisation et l’exploitation de tous magasins généraux et tous services


d’entrepôts libres, de toutes marchandises et de tous biens mobiliers
quelconques ;

La tierce détention de toutes marchandises ;

Tous services commerciaux, industriels, financiers, mobiliers ou immobiliers


pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou pouvant
concourir à son développement.

II. STRUCTURE

TRANS LOGISTIQUES a une structure hiérarchico fonctionnelle (cf.
organigramme page suivante).

Elle comprend l’organe de décision et des organes de gestion.

1. L’organe de décision est constitué de l’Assemblée Générale. Composée


des différents associés de la société, l’Assemblée générale se réunie une
fois l’an, apprécie la gérance, analyse le résultat, décide de son
affectation et prend des décisions à moyens et long terme pour la
société.
2. Les organes de gestion comprennent, la gérance, la Direction
Administrative et Financière et la Direction d’Exploitation.

Désigné par l’assemblée générale, le gérant s’occupe de la gestion des activités


quotidiennes de la société. Il supervise et coordonne les activités des autres
services.

Le secrétariat est la structure qui s’occupe du traitement des correspondances,


de la gestion des contacts avec les partenaires, de l’accueil des clients et
visiteurs, du traitement et de la reprographie des documents administratifs.

La direction administrative et financière, comprend les services comptable,


financier et administratif, chargés d’assurer le bon fonctionnement des activités
de la société.

La direction d’exploitation comprend les services de transit et commercial. Ces


services exécutent avec leurs sections spécialisées, les opérations de transit, et
commerciales avec la clientèle.


ORGANIGRAMME DE TL- SARL

   











 




  



   




 

 

 

 
 


 
 
 
 
 

 
  

 
 


 
   
  
 
  




Chapitre 2 : LE DIAGNOSTIC FINANCIER DE LA
SOCIETE TL
I. SITUATION FINANCIERE DE LA SOCIETE

Le diagnostic financier se fait à travers l’analyse de la situation patrimoniale et


son évolution dans le temps, le tableau de financement, l’étude de la rentabilité
et de la solvabilité de l’entreprise.

La situation financière de l’entreprise s’apprécie dans l’étude de la structure du


bilan financier.

Retracés en grandes masses, les bilans financiers successifs de la société TL de


2003 à 2007 se présentent comme suit :


Tableau n° 6 : Bilan financier

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L’actif immobilisé a progressé durant les cinq années. En effet, l’entreprise


ayant démarré ses activités en 2002, se devait de s’équiper, en matériel et
mobilier de bureau, en matériel informatique. L’acquisition des titres de
participations à partir de 2006, fera considérablement accroitre l’actif
immobilisé en 2007 ; passant de 8% en 2002 à 53% du total d’actif en 2007.

L’actif circulant, resté stable entre 2003 et 2004, va énormément baisser en


2005, cette situation s’explique par la diminution des activités commerciales et
de recouvrement des créances antérieures. L’entreprise a connu une reprise en
2006 mais 2007, elle enregistre de nouvelles baisses.

La trésorerie actif a régressé de 2003 à 2006 avant de se relever en 2007.


De 63% du total actif en 2003, la trésorerie actif passe à 29% en 2006 et
2007.Cela à cause des dépenses d’investissements réalisées au cours des cinq
années, détériorant ainsi les disponibilités de la société.


Les capitaux propres ont connu une progression sur toute cette période. Ceci
provient de la constitution des réserves et du cumul du report à nouveau
chaque année et surtout à l’augmentation du capital social de l’entreprise en
2005 avec l’ouverture de capitaux aux nouveaux associés.

Le passif circulant essentiellement composé des dettes envers les fournisseurs,


décroissent depuis 2003, il passe de 77% à 21% du total passif. Ceci
s’explique par le fait qu’au démarrage, la société ne disposant pas d’assez de
ressources propres, elle a du recourir au crédit à court terme

On constate l’inexistante des dettes financières, depuis le démarrage des


activités. Le marché financier n’ayant pas permis à la société d’accéder au
crédit à long terme.

On constate sur la période d’étude que l’actif circulant est faible par rapport au
passif circulant dégageant chaque année des soldes négatif synonyme de
besoin de financement d’exploitation sauf en 2006.

Pour mieux appréhender ces mouvements, l’étude de l’évolution du Fonds de


roulement et du besoin en fonds de roulement est indispensable.

Tableau n°7: Fonds de roulement (FR)/Besoin en fonds de


roulement (BFR)


     
 
  51 969 482 48 944 116 47 356 098 24 249 958 22 996 250


  34 925 180 25 467 310 25 194 462 13 617 250 8 035 126

 17 044 302 23 476 806 22 161 636 10 632 708 14 961 124

   11 353 176 19 543 132 7 373 048 28 950 000 28 784 680

   13 437 690 14 029 566 11 858 980 56 924 582 77 297 906

 -2 084 514 5 513 566 -4 485 932 -27 974 582 -48 513 226

  19 128 816 17 963 240 26 647 568 38 607 290 63 474 350

On constate que les emplois stables sont entièrement financés par les
ressources durables, dégageant un fonds de roulement nécessaire au besoin de
financement d’exploitation. Cela peut amener à avancer l’existence d’un
équilibre financier.


L’actif circulant essentiellement composé de crédits clients est largement
inférieur au passif circulant, composé en grande partie des dettes fournisseurs
et des crédits à court terme pour financer l’exploitation, ce qui explique un
besoin en fonds de roulement négatif sauf en 2006. D’où une trésorerie nette
positive mais décroissante de 2003 à 2006.

L’actif circulant ne pouvant pas couvrir le passif circulant, l’excédent des


ressources durables sur les emplois stables, viennent combler ce besoin
en fonds de roulement.

Tableau n°8 : Evolution FR et BFR

 

     

  !    ! 

   !  !  

Le fonds de roulement a une évolution en dents de scie, de 2003 en 2007. La


baisse en pourcentage du FR est plus forte que celle du BFR. En 2005, on
constate la hausse du FR contre une baisse du BFR. Alors qu’en 2006 pendant
que le BFR progresse, le FR décroit. Cela est du au fait que ni les ressources
durables ni les emplois stables ne connaissent une vrai stabilité.

II. ANALYSE DYNAMIQUE DU BILAN

Tableau n °9 : Evolution de la CAF

 

          

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L’évolution de la CAF s’identifie à celle du résultat net. D’une progression de
13% entre 2003 et 2004, elle est passée à 48% entre 2004 et 2005. De 2005
à 2006, elle connaît une décroissance de 37%. Entre 2006 et 2007, il y a une
nouvelle progression de 47%. Puisque c’est la CAF qui détermine les
possibilités d’autofinancement de l’entreprise, on constate que la société ZIL
jouit d’une santé financière qui n’est pas toujours stable. La meilleure
performance se situe en 2005.

Tableau n°10 : Etat de flux nets de trésorerie

  -++2 -++1 -++0 -++/ -++.


  &%"5' &%"5' &%"5' &%"5' &%"5'
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       %1,212/
     
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 $( #  %-.3,3,+ %1234,.1 %-43++++ %444+203 %1+.-4,1
      
 $( #   %,,220+++ -3/++++ %,.31++++  %,.14+++
     
    
 %,/,013,+ %.4/4,.1 %,13/++++ %444+203 %3+,404+
     
   
  #(
  2043+3+ %4444/43 %-./3310+ %-+0.31// ..-44+0-
     
 
    %10032.+ %,.4/31./ %/+.-310+ %.+0-4/+- -0-24/1-
     
 
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 #       
     
 
   &,' %10032.+ %,.4/31./ %/+.-310+ %.+0-4/+- -0-24/1-
     
           
 &'$####&  ' 22-/.+1 0-1/.+1 3.134-3 011-./- 0+,-0-+
    $       
   $     -+++++++  ,/+..1-1

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    $        
     
       
     
      &-' 22-/.+1 0-1/.+1 -3.134-3 011-./- ,4+/1,/1
          
     &,5%-' ,,10021 %313/.-3 %,,4042-- %-/312+1+ //.-01+3

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     #!!( #!!' #!!& #!!% #!!$

         
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    ""'&&(' )')%$#) ""*&*(## #%)'(!'! %%$#&'!)

Le tableau de flux de trésorerie permet de comprendre la situation de la


trésorerie à partir des opérations d’exploitation, d’investissement et de
financement.

Les emplois totaux à financer, regroupent les investissements nets augmentés


de la variation du besoin de financement et sur la période d’étude considérée le
plus fort taux se retrouve en 2005. Le remboursement d’emprunts et des
dettes financières étant inexistant.

Les ressources de financement sont essentiellement de sources internes de la


CAF et par apport de capitaux propres nouveaux de 2005. Le financement par
emprunt reste nul.

Lorsque les ressources de financements sont supérieures aux emplois il y a


augmentation de la trésorerie qui est ainsi un emploi, il s’agit d’un excédent de
financement, obtenu en 2003 et 2007.

Par contre le contraire engendre une diminution de la trésorerie qui dans ce


cas, devient une ressource. C’est ainsi qu’entre 2004 et 2006 il y a une
insuffisance de ressources de financement entrainant une forte variation en
baisse de la trésorerie.

Cela se manifeste par l’insuffisance de trésorerie constaté dans le tableau


suivant.

Tableau n°11 : ETE

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Tableau n°12 : Les ratios
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s
   
 " " &( -) #          
  !  
! &( .)           
!! 
 &( /)          29%
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"
  
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*  
!! " " &( 3)      633
! 

  
 "!! !&( 4)  ! ! ! ! !
'         
 
 "!! !&( 5)  ! ! ! ! !
!"#           

Ne disposant pas d’éléments nécessaires pour faire des comparaisons de ces


ratios par rapport au secteur d’activité de la société TL, ces ratios sont
analysés sous l’angle de leurs évolutions dans le temps.

Au niveau de R1 sur la période d’étude, les ressources durables couvent la


totalité des emplois stables ;

En R2, le total des actifs immobilisés a progressé, allant au-delà de 50% en


2007, ce qui semble assez élevé, puisque les créances en R3 sont instables
d’une année à l’autre, allant d’une croissance à une régression.

Les capitaux propres en R4 par rapport au total du passif sont dans les normes
et donnent la possibilité de faire appel aux emprunts.

Bien que les créances soient instables, en R5, le besoin de financement


d’exploitation se dégage, de 2003 à 2005 puis en 2007 ; 2006 est marqué
par un excédent d’actifs circulants sur les dettes à court terme.

Les délais négociés auprès des fournisseurs au cours de l’année (R7) dépassent
bien ceux accordés aux clients(R6).

III. ANALYSE DU COMPTE DE RESULTAT

Tableau n °13 : Evolution du chiffre d’affaires


     
 
      &! #!& &"'&%  !"#%!& &#"%%  $# "" $
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     * %'!* &""* !"$* 

TRANS LOGISTIQUES étant en ses premières années d’existence a connu un


chiffre d’affaires en progression de 2003 à 2005. Ce qui a été une performance
remarquable. Cette croissance des années 2003 à 2005 est ralentie à partir de
2006 à cause de la prolifération dans ce secteur d’activité de transitaires
ambulants, la non acquisition de clients supplémentaires et de la crise
économique mondiale. D’où la nécessité de mettre en place une stratégie
commerciale permettant la conquête d’une nouvelle clientèle.

Tableau n °14 : Evolution de la valeur ajoutée


     
 
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  !&## % !&$ &#% #"!#%" "% !!$ "!'!&#$
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     * %'!* &""* !"$* 

La valeur ajoutée évalue la richesse créée et constituée par le travail du


personnel, par l’entreprise, pour elle-même et pour l’économie nationale. Son
évolution dans le cas de la société TL montre une progression les trois
premières années de son exploitation. Elle a connu des régressions successives
en 2006 et 2007 liée à celle du chiffre d’affaires pour des raisons évoquées
précédemment.

"
Tableau n °15 : Evolution de l’EBE
     
 
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     "%   &!$ "%#% & $"%!#' 
   
   '% * #'''* ! "&* "!* 

L’EBE indique la ressource générée par l’exploitation de l’entreprise. C’est un


indicateur de la performance commerciale. Il a été positif et en nette
progression de 2003 à 2005. Mais sa régression à partir de 2006 et 2007 est
signe d’insuffisance brute d’exploitation.

Cela provient de deux situations : d’une part l’augmentation des charges de


personnelles (provenant de l’augmentation des salaires due aux promotions
accordées à certains agents et à l’effectif qui est passé de 5 à 10 agents) et
d’autre part de la baisse du chiffre d’affaires enregistrée au cours des deux
dernières années.

Tableau n °16 : Evolution du résultat d’exploitation


     
 
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  "$'&'" "$'&'" "#%#"$ " '#"$$ $ %
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     "%   &!$ "%#% & $"%!#' 
   
   '% * #'''* ! "&* "!* 

Le résultat d’exploitation qui a augmenté à plus de 100% de 2003 en 2004 va


connaître une chute considérable à partir de 2006 (59,99%) cela augure une
inquiétude quand à la rentabilité future de l’exploitation si aucune mesure n’est
prise.

L’évolution du résultat d’exploitation est identique à celle de l’EBE. La forte


baisse enregistrée est celle de 2007.Cela est une situation dangereuse pour
l’avenir de la société parce que le chiffre d’affaires d’exploitation couvre
difficilement ses charges d’exploitation.
"
Tableau n °17 : Evolution du résultat financier
     
 

   !#$ " $ #    #   " 
   $   $ # $$   $# 
      $' "'  "' "$#' 

Le résultat financier est la marge dégagée par les activités financières réalisées
par l’entreprise.

Les produits financiers sont constitués par les intérêts des placements de
l’entreprise auprès des établissements financiers.

Les charges financières sont les intérêts payés sur les concours contractés
auprès de ces établissements financiers.

La société TL n’étant qu’à ses débuts n’a pas encore bénéficié des emprunts à
long terme auprès des institutions financières par contre s’est penchée sur les
crédits à court terme dont les taux d’intérêts élevés sont à l’origine des frais
financiers élevés, ajoutés à l’inexistence de produits financiers. C’est en 2006
qu’elle a commencé par des prises de participations dans le capital social
d’autres entreprises.

Les placements effectués à partir de 2006, permettra de disposer des produits


financiers et par conséquent d’obtenir des résultats financiers positifs et
significatifs.

Tableau n °18 : Evolution du résultat hors activités ordinaires


     
 

  !  !#"# !# !
   !  "  "  !# 
      ' #""' "' ##!' 

Le résultat hors activités ordinaires est le résultat dégagé sur les opérations
exceptionnelles aux activités de l’entreprise.

Le résultat hors activités ordinaires est négatif de 2003 à 2005 ceci à cause
des sortie d’éléments d’actifs devenus obsolètes ou défectueux. Les produits de
cessions d’immobilisation enregistrés en 2006 ont permis de dégager un


résultat HAO excédentaire. Mais il est nul en 2007, aucune charge ni aucun
produit n’ayant été constaté en cette période.

Tableau n °19 : Evolution du résultat net


      
 
     
       
     

        

       
       
      # # # # 

Le résultat net est la somme des résultats d’exploitation, financier, hors


activités ordinaires diminuée de l’impôt sur les sociétés.

Au niveau de la société TL, depuis le démarrage de ses activités, le résultat net


connaît une variation en dents de scie. Cette évolution en dents de scie,
s’explique par la concurrence qui caractérise ce secteur d’activité et aussi la
situation économique difficile que connaît le monde des affaires ces dernières
années.


RECOMMANDATIONS
Constats : la récession progressive de la trésorerie de 2004 à 2006 cela étant
probablement due au financement des investissements ;

L’importance des frais (autres achats) par rapport au chiffre d’affaires ;

L’importance des charges d’exploitation par rapport aux produits


d’exploitation ;

• Il s’avère important d’adopter dès à présent une stratégie de financement


afin d’amélioration la situation financière, de bien s’implanter et de faire
face à la concurrence très forte de son domaine d’activité, surtout face au
secteur informel.
• Redynamiser le service commercial afin de chercher des nouveaux clients,
rechercher et mettre en place des mesures de fidélisation de ses clients
actuels, pour augmenter le chiffre d’affaires;
• Maîtriser les frais et charges d’exploitation, ces mesures vont permettre
d’accroitre la rentabilité de l’exploitation;
• Recourir aux moyens de financement des ressources durables (emprunts à
long terme) même si l’on ne doit se perdre de vue qu’emprunter c’est aussi
prendre des risques ; c’est pour cela que pour préserver son autonomie
financière, la société TL doit limiter le montant de ses requêtes de crédits à
long terme à la valeur de ses capitaux propres ;
• Mettre l’accent sur l’innovation et rechercher à introduire des nouveautés
technologiques en vue d’un développement économique durable ;
• Bien que spécialisé dans le transit, la société TL peut commencer à mettre
en place une stratégie de diversification de ses activités.


CONCLUSION
Pour survivre de façon durable, une entreprise doit optimiser ses facteurs de
production et en tirer des excédents et des avantages ; cela passe par la
recherche de la rentabilité économique, commerciale et financière.

L’attente d’une bonne rentabilité financière se situe au niveau du rôle capital


que joue à la fonction financière. Pivot du management d’une entreprise, la
fonction financière joue à la fois un rôle opérationnel à travers la recherche et
la gestion des ressources financières, un rôle fonctionnel, puisqu’elle est au
centre de tout diagnostic et tout contrôle tant à priori qu’à postériori et enfin
un rôle stratégique car elle est au centre de tout processus de prise de décision
stratégique.

Ainsi donc, la situation financière d’un entreprise se retrouve dans son aptitude
à maintenir un degré de liquidité suffisant afin d’assurer en permanence sa
solvabilité et sa croissance.

Aussi pourrait-on dire que la société TL est une société dont la croissance et le
développement est sur une bonne voie. Grâce au dynamisme de ses dirigeants
et du personnel, des performances sont enregistrées d’année en année.
Apportant ainsi sa part de contribution au développement du pays, où il est
indispensable d’encourager les projets et initiatives du secteur privé en vue de
l’intégration du continent dans le système de la globalisation.


ANNEXES1 : BILANS 2003 à 2007


BILAN AU 31 DECEMBRE 2003
Exercice
ACTIF Exercice2003 2002
Brut Amort./Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE
Charges immobilisées
Frais d'établissement et charges à
répartir 308 836 308 836 287 500
Installations et agencements 1 414 916 259 402 1 155 514 1 744 306
Matériel 10 326 268 5 124 492 5 201 776
Matériel de transport 0 0
Avances et acomptes versés sur
immobilisations
Immobilisations financières
Titres de participation 0 0 0
Autres immobilisations financières 1 369 000 0 1 369 000
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 13 419 020 5 383 894 8 035 126 2 031 806
ACTIF CIRCULANT

Clients 22 651 476 0 22 651 476 3 357 082


Autres créances 6 133 204 0 6 133 204

TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 28 784 680 0 28 784 680 3 357 082

TRESORERIE -ACTIF
Banques, chèques postaux, caisse 63 474 350 0 63 474 350 19 148 742
TOTAL TRESORERIE -ACTIF (III) 63 474 350 0 63 474 350 19 148 742
Ecarts de conversion - Actif (IV)
  
   0
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) 105 678 050 5 383 894 100 294 156 24 537 630




BILAN AU 31 DECEMBRE 2003

PASSIF Exercice 2003 Exercice 2002


Net Net
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES
Capital 20 000 000 10 000 000
Report à nouveau -1 706 224
Résultat net de l'exercice (bénéfice+; perte-) 2 996 250 -2 327 402

TOTAL CAPITAUX PROPRES (I)


22 996 250 5 966 374

DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES


TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 0 0
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 22 996 250 5 966 374
PASSIF CIRCULANT
Fournisseurs d'exploitation 8 642 564 4 440 434
Dettes fiscales 2 556 734 1 172 024
Dettes sociales 578 608
Autres dettes 65 520 000 12 958 798
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 77 297 906 18 571 256
TRESORERIE -PASSIF
TOTAL TRESORERIE -PASSIF (IV) 0 0
Ecarts de conversion - Passif (V)

    
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V)
100 294 156 24 537 630



BILAN AU 31 DECEMBRE 2004

ACTIF Exercice2004 Exercice 2003


 Brut Amort./Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE    
  %   

     +(00+.
     **-,1). ,//01, )///(** ))---),
  ))(00,+. .0(+.-( ,*0,/0. -*()//.
    0*,0-1( *(.*),0 .)0.,,* 
     )+.1(((  )+.1((( )+.1(((
    
    
    
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 22 960 942 9 343 692 13 617 250 8 035 126
ACTIF CIRCULANT
 *0/)).+, ( *0/)).+, **.-),/.
    *+0+.. ( *+0+.. .)++*(,
    
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 28 950 000 0 28 950 000 28 784 680

TRESORERIE -ACTIF
 "  "  +0.(/*1( ( +0.(/*1( .+,/,+-(
TOTAL TRESORERIE -ACTIF (III) 38 607 290 0 38 607 290 63 474 350
Ecarts de conversion - Actif (IV)
#    $    
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) 90 518 232 9 343 692 81 174 540 100 294 156



,1
BILAN AU 31 DECEMBRE 2004

PASSIF Exercice 2004 Exercice 2003


 Net Net

CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES  


Capital *((((((( *(((((((
   *11.*. 

  *.1..*, 
Résultat net de l'exercice (bénéfice+; perte-) )*-+/(0 *11.*-(
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 24 249 958 22 996 250

DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES


ASSIMILEES  
  
TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 0 0
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 24 249 958 22 996 250
PASSIF CIRCULANT  
 %  .**)*/0 0.,*-.,
  /(++(, *--./+,
    -/0.(0
  -((((((( .--*((((
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 56 924 582 77 297 906
TRESORERIE -PASSIF  
 "   %   
TOTAL TRESORERIE -PASSIF (IV) 0 0
Ecarts de conversion - Passif (V)  
#     $  
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) 81 174 540 100 294 156



-(
BILAN AU 31 DECEMBRE 2005


Exercice
ACTIF Exercice2005 2004
 Brut Amort./Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE    
 (   
     
Immobilisations corporelles    
Terrains    
Batiments    
    .14/4,1 3,,.33 -33.0-3 ,222+--
  ,-1-3/.1 3-41+.- /..-/+/ /-3/231
   3-/304+ 0/44+1+ -2/40.+ 1,31//-
Avances et acomptes versés sur    
immobilisations    
Immobilisations financières    
   32+++++ + 32+++++ 
     10-4+++  10-4+++ ,.14+++
    
    
    
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 39 800 942 14 606 480 25 194 462 13 617 250
ACTIF CIRCULANT
Actif circulant H.A.O.    
Créances et emplois assimilés    
  % ! !   + 
 ,-4,04,1 03,.,3+ 2,+-2.1 -32,,1./
   -2+.,- + -2+.,- -.3.11
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 13 186 228 5 813 180 7 373 048 28 950 000

TRESORERIE -ACTIF
     

       


  %  "%  -11/2013 + -11/2013 .31+2-4+
TOTAL TRESORERIE -ACTIF (III) 26 647 568 0 26 647 568 38 607 290

Ecarts de conversion - Actif (IV)    


&  '    
    
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) 79 634 738 20 419 660 59 215 078 81 174 540


0,
BILAN AU 31 DECEMBRE 2005

PASSIF Exercice 2005 Exercice 2004


 Net Net
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES  
Capital 0,,,,,,, .,,,,,,,

"  0.0552 .552.2

"   

  !" ! /4.052. .2522.0


Résultat net de l'exercice (bénéfice+; perte-) /-,2-0, -.1/3,4
"     
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 47 356 098 24 249 958

DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES


ASSIMILEES  
!   
" !!    
  
  
TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 0 0
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 47 356 098 24 249 958
PASSIF CIRCULANT  
 & " !  
!!)#  314./-2 2..-.34
   .5035/0 3,//,0
   -/.43/, 
!    1,,,,,,,
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 11 858 980 56 924 582
TRESORERIE -PASSIF  
 !& )   
TOTAL TRESORERIE -PASSIF (IV) 0 0
Ecarts de conversion - Passif (V) , 
'   (  
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) 59 215 078 81 174 540


1.
BILAN AU 31 DECEMBRE 2006

ACTIF Exercice2006 Exercice 2005


 Brut Amort./Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE    
Charges immobilisées    
 (   
     
Immobilisations corporelles    
    .0-++++ 2-3../ -24,111 -33.0-3
  ,,/21.41 3,3--+3 .-4/,33 /..-/+/
   ,++14,.1 .+2113+ 144-/01 -2/40.+
Immobilisations financières    
   32+++++ + 32+++++ 32+++++
     .134+++ + .134+++ 10-4+++
    
    
    
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 37 454 532 11 987 222 25 467 310 25 194 462
ACTIF CIRCULANT
Créances et emplois assimilés    
  % ! !   + 
 -0,+1.// 03,.,3+ ,4-4.,1/ 2,+-2.1
   -/4413 + -/4413 -2+.,-
    
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 25 356 312 5 813 180 19 543 132 7 373 048

TRESORERIE -ACTIF
     

       


  %  "%  ,241.-/+ + ,241.-/+ -11/2013
TOTAL TRESORERIE -ACTIF (III) 17 963 240 0 17 963 240 26 647 568
Ecarts de conversion - Actif (IV)    
&  ' +   
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) 80 774 084 17 800 402 62 973 682 59 215 078


0.
BILAN AU 31 DECEMBRE 2006

PASSIF Exercice 2006 Exercice 2005


 Net Net
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES  
Capital -))))))) -)))))))
  0,./*) -+-22/
   
 
 //+)-11 ,1+-2/+
Résultat net de l'exercice ( bénéfice+; perte-) *.11)*1 ,*)/*-)

  
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 48 944 116 47 356 098

DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES


ASSIMILEES  
  
  
TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 0 0
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 48 944 116 47 356 098
PASSIF CIRCULANT  
& 
 1**.,-+ 0.1+,*/

 1)/1,1 +2-02,-
 
 */+*11/ *,+10,)
 ,-1..)) 
  
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 14 029 566 11 858 980

TRESORERIE -PASSIF  


#   

TOTAL TRESORERIE -PASSIF (IV) 0 0


Ecarts de conversion - Passif (V)  
$

 
%  
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) 62 973 682 59 215 078

.-
BILAN AU 31 DECEMBRE 2007
Exercice
ACTIF Exercice2007 2006
 Brut Amort./Prov. Net Net
ACTIF IMMOBILISE    
Charges immobilisées    

'
 
 
    
Immobilisations corporelles    



  -/,**** +*2-,/* ,.-01/* ,13+000

 +,21.21* 3,,*.,. -0/...0 -,3.+22


 ++*/,.1, 0-2,.22 .00332. 033,./0
Immobilisations financières    

 
 ,*.1/*** * ,*.1/*** 21*****
 

  -023*** * -023*** -023***
    
    
TOTAL ACTIF IMMOBILISE (I) 51 611 342 16 686 162 34 925 180 25 467 310
ACTIF CIRCULANT
Créances et emplois assimilés    
$

     * 
 +00+12.. /2+-+2* +*2*.00. +3,3-+0.
 
  /.2/+, * /.2/+, ,.3302
    
TOTAL ACTIF CIRCULANT (II) 17 166 356 5 813 180 11 353 176 19 543 132

TRESORERIE -ACTIF

$ 
!$
 +3+,22+0 * +3+,22+0 +130-,.*
TOTAL TRESORERIE -ACTIF (III) 19 128 816 0 19 128 816 17 963 240

Ecarts de conversion - Actif (IV)    


%
 
& *   
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV) 87 906 514 22 499 342 65 407 172 62 973 682


//
BILAN AU 31 DECEMBRE 2007

PASSIF Exercice 2007 Exercice 2006


 Net Net
CAPITAUX PROPRES ET RESSOURCES ASSIMILEES  
Capital 0,,,,,,, 0,,,,,,,

"  4500-. 3/12-,

"   

  !" ! 4,053,0 22.,044


Résultat net de l'exercice ( bénéfice+; perte-) /,.1/22 -144,-4
"     
TOTAL CAPITAUX PROPRES (I) 51 969 482 48 944 116

DETTES FINANCIERES ET RESSOURCES ASSIMILEES  


!   
" !!    
  
  
TOTAL DETTES FINANCIERES (II) 0 0
TOTAL RESSOURCES STABLES (I+II) 51 969 482 48 944 116
PASSIF CIRCULANT  
 & " !  
!!)#  42/12. 4--1/0.
   531,2, 4,24/4
   -155,24 -2.-442
!   -,,,,,,, /0411,,
TOTAL PASSIF CIRCULANT (III) 13 437 690 14 029 566
TRESORERIE -PASSIF  
 !& )   
TOTAL TRESORERIE -PASSIF (IV) 0 0
Ecarts de conversion - Passif (V)  
'   (  
TOTAL GENERAL (I+II+III+IV+V) 65 407 172 62 973 682






12


ANNEXES 2: COMPTES DE RESULTAT DE 2003 à


2007



  
  


CHARGES Exercice 2003 Exercice 2002


ACTIVITE D'EXPLOITATION  
 
 !     - dont achats
importés,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,  
 ! ! *9")+  
  
 !  !  !"!"    
 ! ! *9")+  
  
"!   !  0/86/163 
 ! ! *9")+  
  !  003171// 

#$!"  062/8387 
! !! $  2/4//11 
"!    0044751 
  
   *0+ 0383684/ 
  
! !  "$ ! ! ! "$#   1/0516/ 
Total des charges d'exploitation 60 878 076

ACTIVITE FINANCIERE  
     / 
!    
! !  "$ ! ! ! "$#    
  
Total des charges financières 0
Total des charges des activités ordinaires 60 878 076
HORS ACTIVITES ORTINAIRES (H.A.O.)  
 " !     , !   
  ((( 5//// 
! ! (((  
  
Total des charges H.A.O 60 000
 
 ! ! ! # "   
! " "! ! 1 467 390
Total participation et impôts 1 467 390
  
  
TOTAL GENERAL DES CHARGES 62 405 466



47
 #
 +)),

PRODUITS Exercice 2002 Exercice 2002


ACTIVITE D'EXPLOITATION  
 

     

   
 !#    0-.1+11. 
  &  '&3%'  
    
  
  +11,.., 
  
 (!   
  
  
   
     
Total des produits d'exploitation 65 244 216

'
  -,//*-) 
%2& %$&  
  
  
ACTIVITE FINANCIERE  
    +/1/** 
     
   
Total des produits financiers 157 500

   %2$& *.0.)) 
Total des produits des activités ordinaires 0/.*+1+0 
HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O;)  
 (    
$$$  
$$$  
     
Total des produits H.A.O. 0

"" " $/)))) 

  
  

 ! +11/+.) 
%2& %$&  
TOTAL GENERAL DES PRODUITS 65 401 716


/2

  
  


CHARGES Exercice 2004 Exercice 2003


ACTIVITE D'EXPLOITATION  
 !     - dont achats
importés,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,  
 ! ! *9")+  
 !  !  !"!"    
 ! ! *9")+  
"!   !  6426/31 0/86/163
 ! ! *9")+  
  !  3753// 003171//

#$!"  17744281 062/8387


! !! $  3402107 2/4//11
"!    22/873 0044751
   *0+ 16737575 0383684/
*0+! $!"  
! !  "$ ! ! ! "$#   3184355 1/0516/
Total des charges d'exploitation 73 867 188 60 878 076

ACTIVITE FINANCIERE  
     5////// 
!    
! !  "$ ! ! ! "$#    
  
Total des charges financières 6 000 000 0
  
Total des charges des activités ordinaires 79 867 188 60 878 076
  
HORS ACTIVITES ORTINAIRES (H.A.O.)  
 " !     , !  002057 
  (((  5////
! ! (((  
  
Total des charges H.A.O 113 168 60 000
 
 ! ! ! # "   
! " "! ! 1 369 138 1 467 390
  
Total participation et impôts 1 369 138 1 467 390
TOTAL GENERAL DES CHARGES 81 349 494 62 405 466


5/
 #
 ,**.

PRODUITS Exercice 2004 Exercice 2003


ACTIVITE D'EXPLOITATION  

     

   
 !#    3+0/22-- 1./2,22/
  &  '&4%'  
    
  
   ,22-//-
  
 (!   
 ,33++++ 
  
   
     
  
Total des produits d'exploitation 2,.,11,, 0/,..,+0

'
  2/0*/-. .-00+.*
%3& %$&  
  
ACTIVITE FINANCIERE  
    ,20/3+ ,020++
     
   
     
Total des produits financiers 175 480 157 500


   %3$& $/2,./,* +/1/**
  
Total des produits des activités ordinaires 82 603 202 65 401 716

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O;)  


 (    
$$$  
$$$  
     
Total des produits H.A.O. 0 0

"" " %,,.,13 %1++++
  

 ! 1 253 708 2 996 250
%3& %$& 
TOTAL GENERAL DES PRODUITS 82 603 202 65 401 716

1,

  
  


CHARGES Exercice 2005 Exercice 2004


ACTIVITE D'EXPLOITATION  
 !     - dont achats
importés,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,  
 ! ! *9")+  
 !  !  !"!"    
 ! ! *9")+  
"!   !  037404/7 6426/31
 ! ! *9")+  
  !  0705// 3753//

#$!"  2//2/711 17744281


! !! $  2071/03 3402107
"!    50/365/ 22/873
   *0+ 21046675 16737575
*0+! $!"  
! !  "$ ! ! ! "$#   34643/5 3184355
Total des charges d'exploitation 91 083 896 73 867 188

ACTIVITE FINANCIERE  
     34///// 5//////
!    
! !  "$ ! ! ! "$#    
  
Total des charges financières 4 500 000 6 000 000
  
Total des charges des activités ordinaires 95 583 896 79 867 188
  
HORS ACTIVITES ORTINAIRES (H.A.O.)  
 " !     , !   002057
  (((  
! ! ((( 576271 
  
Total des charges H.A.O 687 382 113 168
 
 ! ! ! # "   
! " "! ! 4 337 800 1 369 138
  
Total participation et impôts 4 337 800 1 369 138
TOTAL GENERAL DES CHARGES 100 609 078 81 349 494


51

   '&&*

PRODUITS Exercice 2005 Exercice 2004


ACTIVITE D'EXPLOITATION  
%$#$$  
%$!# &%$#"&$  
#'&(*$#'$'&$ 32567953: :2769944
# &% $% - &$% .-< &,.  
# &%  $  
  
# &%$$$ #$  
  
&'% $/(! %%   
&%#$!# &%$ :4;22 3::2222
  
!#$$!# '$ $  
#$#%$#$  
  
  
 $   12 456 322 8 560 534
",# "!#  
Total des produits d'exploitation 103 540 218 82 427 722

ACTIVITE FINANCIERE  
'&$#$ 397222 3976:2
$  
!#$$!# '$ $  
#$#%$#$  
Total des produits financiers 175 000 175 480

 

 -< &,. !)('*&&& !*+')*'&
  
Total des produits des activités ordinaires 175 000 175 480

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O;)  


# &%$$$$ $/ $% $  
# &%$++ +  
!#$$++ +  
#$#%$$#$  
Total des produits H.A.O. 0 0
   -687 382 -113 168

   3 106 140 1 253 708


",#"!#
TOTAL GENERAL DES PRODUITS 175 000 175 480

85

  
  

Exercice
CHARGES Exercice 2006 2005
ACTIVITE D'EXPLOITATION  
 !     - dont achats
importés,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,  
 ! ! *9")+  
 !  !  !"!"    
 ! ! *9")+  
"!   !  01713041 037404/7
 ! ! *9")+  
  !  56/// 0705//

#$!"  1133178/ 2//2/711


! !! $  2058147 2071/03
"!    01416/ 50/365/
 
   *0+ 2835480/ 21046675
*0+! $!"  
 
! !  "$ ! ! ! "$#   358783/ 34643/5
Total des charges d'exploitation 82 793 420 91 083 896
  
ACTIVITE FINANCIERE  
      34/////
!    
! !  "$ ! ! ! "$#    
  
Total des charges financières 0 4 500 000
  
Total des charges des activités ordinaires 82 793 420 95 583 896
  
HORS ACTIVITES ORTINAIRES (H.A.O.)  
 " !     , !  2066237 
  (((  
! ! (((  576271
  
Total des charges H.A.O 3 177 348 687 382
 
 ! ! ! # "   
! " "! ! 1 725 344 4 337 800
  
Total participation et impôts 1 725 344 4 337 800
TOTAL GENERAL DES CHARGES 87 696 112 100 609 078



53
 !
 *((.

PRODUITS Exercice 2006 Exercice 2005


ACTIVITE D'EXPLOITATION  

     

   
 !#    3/4+3,2- ,+./02.,3
  &  '&5%'  
    
   
  
 (!   
  3-4++
  
   
     
  
Total des produits d'exploitation 84 908 172 103 540 218

%
  2 114 752 12 456 322
#2$#"$
  
ACTIVITE FINANCIERE  
    ,20403 ,20+++
     
   
     
Total des produits financiers 175 958 175 000


   #2"$ )/-1-0 ",+*-(((
  
Total des produits des activités ordinaires 85 084 130 175 000

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O;)  


 (   /-+++++ 
$$$  
$$$  
     
Total des produits H.A.O. 4 200 000 0

   1 022 652 -687 382
  
RESULTAT NET: 1 588 018 3 106 140
Bénéfice (+); perte (-)
TOTAL GENERAL DES PRODUITS 89 284 130 175 000



10

  
  


CHARGES Exercice 2007 Exercice 2006


ACTIVITE D'EXPLOITATION  
 !     - dont achats importés,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,  
 ! ! *9")+  
 !  !  !"!"    
 ! ! *9")+  
"!   !  01532741 01713041
 ! ! *9")+  
  !  04/// 56///

#$!"  10428767 1133178/


! !! $  3013/47 2058147
"!    118271 01416/
 
   *0+ 28673055 2835480/
*0+! $!"  
 
! !  "$ ! ! ! "$#   358783/ 358783/
Total des charges d'exploitation 83 035 276 82 793 420
  
ACTIVITE FINANCIERE  
     00///// 
!    
! !  "$ ! ! ! "$#    
  
Total des charges financières 1 100 000 0
  
Total des charges des activités ordinaires 84 135 276 82 793 420
  
HORS ACTIVITES ORTINAIRES (H.A.O.)  
 " !     , !   2066237
  (((  
! ! (((  
  
Total des charges H.A.O 0 3 177 348
 
 ! ! ! # "   
! " "! ! 2 683 578 1 725 344
  
Total participation et impôts 2 683 578 1 725 344
TOTAL GENERAL DES CHARGES 86 818 854 87 696 112



55

  %$$&

PRODUITS Exercice 2007 Exercice 2006


ACTIVITE D'EXPLOITATION  

     

   
 !#    3.,-0.+3 3/4+3,2-
  &  '&5%'  
    
  
   
  
 (!   
  
  
   
     
  
Total des produits d'exploitation 83 125 308 84 908 172
 #    
!'" ! " 90 032 2 114 752
  
ACTIVITE FINANCIERE  
    12,34,- ,20403
     
   
     
Total des produits financiers 6 718 912 175 958

   !' " 5 618 912 175 958


  
Total des produits des activités ordinaires 89 844 220 85 084 130

HORS ACTIVITES ORDINAIRES (H.A.O;)  


 (    /-+++++
$$$  
$$$  
     
Total des produits H.A.O. 0 4 200 000
RESULTAT H.A.O. 0 1 022 652
  
RESULTAT NET: 3 025 366 1 588 018
Bénéfice (+); perte (-)
 
TOTAL GENERAL DES PRODUITS 89 844 220 89 284 130

12
BIBLIOGRAPHIE


Sebastien Duizabo et Dominique Roux, Gestion et Management des


entreprises, Hachette.

Sambe Oumar & Mamdou Ibra Diallo, Comptable SYSCOA, Le Praticien Editions
Comptables et Juridiques, 2ième Edition 1999.

Pièrre Conso, La gestion financière de l’entreprise, DUNOD.

Bruno Solnik, Gestion financière, 3ième Edition, NATHAN.

UEMOA, Système Comptable Ouest Africain : Guide d’Application, Foucher,


Paris, 1997.

Béatrice et Francis Grandguillot, Analyse financière, 8ième Edtion, Gualino.

Elie Cohen, La gestion financière de l’entreprise et développement financier,


Universités francophones.






  
      
   
 
 !
    


  

Pages

Liste des abréviations : 2

Liste des tableaux : 3

Introduction : 4-5

Première partie : cadre théorique : La réalisation du diagnostic financier

Chapitre 1 : L’entreprise :

I. Les notions d’entreprise : 6-8


II. Gestion et organisation des entreprises : 9-10
Chapitre 2 : Le diagnostic financier : 11-12

Chapitre3 : les outils du diagnostic financier : 13

I. L’analyse statique du bilan : 13

1. L’équilibre financier : 14-15

2. L’analyse de l’évolution de la fonction financière : 16

II. L’analyse dynamique : 17


1. L’optique de liquidité : 17-21
2. L’optique des ratios : 22-26
III. L’analyse de l’activité et des résultats :
1. Les indicateurs de niveau d’activité : 27
2. Les indicateurs de la structure d’activité : 27
3. Les indicateurs de la rentabilité : 28-29

Deuxième partie : Cadre méthodologique : Le diagnostic financier de la Société


TL

Chapitre 1 : la Présentation de la Société : 30

"
I. Présentation générale : 30
II. Structure : 31

Chapitre 2 : Le diagnostic financier de la Société TL :

I. Situation Financière de la Société : 33-35


II. Analyse dynamique du bilan : 36-39
III. Analyse du résultat : 40-43

Les recommandations : 44

Conclusion : 45

Annexes : 46-67

Bibliographie : 68



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