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• Colique néphrétique

• Asymptomatique : radio ou écho pour autre chose


• Devant une complication :
IRA
Anurie
Pyélonéphrite

Les complications qui peuvent être révélatrices :


• Douleur importante
• Infection (pyélonéphrite)
• IRA
• Récidives

• Complication grave, pouvant mettre en jeu le


pronostic vital
• Tableau septicémique (fièvre, frissons, ↓ TA),
douleur lombaire (colique néphrétique fébrile)
• Gros rein à la palpation sourde
• Diagnostic par hémocultures, ECBU, fonction
rénale (créatinine) NFS, CRP
• Echographie ou scanner pour chercher et trouver
l’obstacle
• TTT par ATB (15 j à 3 semaines) mais le plus
urgent, dès le début des ATB, est de lever
l’obstacle urinaire : montage de sonde urétérale
JJ ou pyélostomie pour drainer les urines avant
ablation du calcul dans un 2ème temps

• Devant toute colique néphrétique, il est nécessaire


de doser la créatinémie car, il peut y avoir une
augmentation, ce qui définit l’IRA si elle n’était
pas connue
• Dans l’autre sens, devant toute élévation
inattendue de la créatinémie, il est nécessaire de
réaliser une échographie rénale pour rechercher
un obstacle urinaire qui peut être un calcul.
• L’IRA grave ou anurique met en jeu le pronostic
vital.

Cette IRA peut être :


• A diurèse conservée si l’autre rein est valide
• Anurique si le 2ème rein est insuffisant ou absent
ou encore si la colique néphrétique est bilatérale
• Elle nécessite un TTT spécifique pour maintenir
le patient en vie (réa, dialyse) le temps d’aller
enlever le calcul par sonde urétérale JJ ou drainer
les urines par pyélostomie avant d’enlever le
calcul.
• La dilatation de l’uretère et du bassinet en amont
de l’obstacle s’appelle une hydronéphrose

Examens à réaliser 2 fois afin d’éviter les


récidives :
• Créatinémie (50-100 µmol/l)
• Uricémie (160-400 µmol/l)
• Calcémie (2,20-2,60 mmol/l)
• Phosphorémie (0,7-1,3 mmol/l)
• Electrophorèse (pour l’albumine)

Examens à réaliser sur les urines de 24 h sur 2 ou


3 jours de suite afin d’éviter les récidives :
• Urée urinaire (300-500 mmol/j)
• Créatinurie (7,5-13 mmol/j)
• Uricurie (2,4-4,8 mmol/j)
• Calciurie (2,25-7,50 mmol/j)
• Natriurie (4,5-180 mmol/j)

Les autres explorations simples qu’il faut proposer :


• ECBU
• pH des urines fraiches
• Echographie rénale

Composition chimique des calculs :


• Oxalate Ca (70%)
• Phosphate Ca (14%)
• Acide urique (10%)

• Lithiases calciques (>75%)


Les plus fréquentes
Radio-opaques
• Lithiases uriques (15%)
Calculs radio transparents
Sensibles au pH urinaire
• Lithiases cystiniques
Rares
• Lithiases coralliformes
Mécanisme différent
• Lithiases médicamenteuses

• Elles sont dues à une hypercalciurie.


Les causes d’hypercalciurie :
• Hyperparathyroïdie
• Hypercalciurie idiopathique

• Excès de production de PTH par un adénome plus


souvent qu’une hyperplasie des 4 glandes
• Hypercalcémie, hypophosphorémie, hypercalciurie
et hyperphosphaturie
• Taux de la PTH augmenté
• Localisation de la tumeur par échographie
cervicale
• TTT chirurgical

• Très fréquente, calciurie supérieur à 6,5 mmol/j


• Parfois associée à des apports calciques exagérés
• Associée à d’autres erreurs de régime :
Apports hydriques insuffisants
Apports salés élevés
Apports en protéines animales élevés
• Rechercher les médicaments ou vitamines ou sels
minéraux

Pour prévenir les récidives, il faut :


• Augmenter les apports hydriques : 2l/j
minimum
• Choisir une eau peu riche en calcium

• Elles sont moins fréquentes et particulières par la


radio-transparence du calcul et sa sensibilité à
l’alcanisation des urines.

• pH urinaire acide (<5,5)


• Hyperuricurie (> 4,8 mmol/j)
• Calculs radio transparents
• Traitement :
Apport hydrique
Alcanisation
Régime
Allopurinol

• Elles sont beaucoup moins fréquentes, les calculs


sont faiblement radio-opaques et sensibles à
l’alcanisation des urines.
• Toujours associés à une infection urinaire à germe
uréasique (Protéus surtout)
• Toujours associés à une difficulté d’écoulement
des urines (syndrome de la jonction pyélo-
urétérale surtout)
• Traitement uniquement chirurgical car il faut
aussi traiter la cause

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