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En effet, le secteur de la distribution est considéré comme un des secteurs les plus
importants d’une économie, il constitue le canal principal entre le secteur productif ou
importateur et le consommateur, donc si ce secteur n’est pas assez organisé afin de jouer
son rôle correctement, des effets négatifs se font sentir sur l’économie comme le
ralentissement de la production, des rentrées fiscales réduites, augmentation des prix, etc.
Cependant ce secteur grâce à plusieurs facteurs tels que l’évolution des transports,
l’urbanisation et l’évolution du niveau de vie, il a connu une évolution et des modernisations
importantes, ainsi que l’apparition de la distribution moderne ou la grande distribution, en
Europe et notamment en France, un mode de distribution qui a connu une forte extension à
l’échelle mondial depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
En effet, pour atteindre ces objectifs, le contrôleur de gestion doit adopter une gestion
optimale de la marge qui lui permet de réduire les coûts le maximum possible pour que
l’enseigne puisse vendre ses produits avec des prix de vente appropriés et réaliser le
maximum des profits. Pour cette raison nous avons décidé d’orienter notre étude vers
l’analyse des techniques et des outils adoptés par les enseignes de la grande distribution
pour maîtriser la marge qui est considéré un élément clé de performance. Cependant la
marge est présente à chaque étape de la chaîne de valeur, et c’est pour cela les techniques
adoptées par ces enseignes pour maîtriser la marge sont présentées également à chaque
étape de la chaine.
1
http://groupe.marjane.ma/
Montrer l’importance de la fonction de contrôle de gestion dans le pilotage de
l’activité des enseignes de la grande distribution ;
Démontrer la pertinence de la marge comme indicateur clé de la performance
dans la grande distribution ;
Analyser les techniques et les outils adoptés par ces enseignes pour maîtriser la
marge au niveau interne et également au niveau externe.
Les supermarchés, les hypermarchés, puis les grandes surfaces spécialisées se développent
rapidement au Maroc, grâce à certains phénomènes de société sans lesquels ces grandes
surfaces n’auraient pas eu de succès. Dans ce contexte, elles répondent aux besoins d’une
nouvelle société, une société dite de grande consommation.
2
https://www.definitions-marketing.com/definition/grande-distribution/
L'assortiment proposé était étroit et peu profond. Le magasin prendra le nom de ’Aldi’ pour
Albrecht Distribution.
Édouard Leclerc, en 1949 à Landerneau (France), va plus loin dans le discompte en achetant
en masse et fait de nombreux émules : « Acheter moins cher, pour revendre moins cher ».
Ouverture du premier hypermarché le 15 juin 1963 portant l'enseigne Carrefour à Sainte-
Geneviève-des-Bois (Essonne) (France).
On distingue également trois (3) types d’acteurs selon leur spécialisation. Il s’agit des
distributeurs alimentaires, des multi-spécialistes et des spécialistes3.
a) pôle opérationnel :
La fonction exploitation est la fonction opérationnelle par excellence, elle consiste
essentiellement de la gestion d’un magasin ou d’un groupe de magasins. La fonction
exploitation peut parfois se joindre à un certain nombre de services fonctionnels (service
personnel, service comptabilité, etc.) jusqu’à devenir une véritable division.
La fonction achat est généralement centralisée, elle peut prendre la forme d’une centrale
d’achat qui achète les produits pour les points de vente du réseau ou d’une centrale de
3
www.performancesconsulting.com/La-Grande-Distribution-en-Afrique-Etat-des-lieux-et-Perspectives/
4
Bessire Dominique. Régulation et Système de planification-contrôle L’exemple de la grande distribution.
Economica Institut du Commerce et de la Consommation. Juin 1995. P244
référencement qui sélectionne les fournisseurs et les articles, et les points de vente assurent
eux même leur propre approvisionnement.
La fonction logistique peut prendre la forme d’une fonction indépendante ou être liée de
manière plus ou moins étroite à la fonction achat.
b) pôle administratif
La fonction administration finances comprend un ensemble de fonctions élémentaires
notamment la finance, la comptabilité, le contrôle de gestion, et l’informatique. Cette
fonction dépend généralement de la direction générale. Il est à préciser que le contrôle de
gestion dispose généralement de relais au sein de certaines subdivisions de l’entreprise et
qu’il dépend dans la majorité des cas de la direction de l’entreprise ou d’un responsable
financier.
La fonction ressources humaines est semblable dans la grande distribution par rapport aux
autres secteurs. La fonction dispose généralement d’un relais au niveau des points de vente.
L’une des spécificités de l’entreprise de distribution est qu’elle prend la forme d’une
entreprise en réseau.
Alain Burlaud et Claude Simon définissent l’entreprise en réseau comme étant« une
seule et même personne morale ou plusieurs personnes morales faisant partie d’un même
groupe dont les activités sont dispersées géographiquement mais interdépendantes et
forment ainsi un réseau »5. L’entreprise en réseau est basée sur la coordination et la
coopération ; elle se caractérise par le fait que les performances individuelles vont
contribuer à la performance collective.
Par ailleurs, ce type d’entreprise peut, de par sa taille et l’effet de synergie créé, réaliser
des économies d’échelle et des économies de champ. Aujourd’hui, le fonctionnement des
entreprises en réseau est facilité par les nouvelles technologies de l’information ; en effet, la
communication et les transactions au sein de l’organisation se font généralement grâce à un
système informatique intégré.
5
Alain Burlaud et Claude Simon « Comptabilité de gestion » 3ème édition, Editions Vuibert Octobre 2003. P21
Le réseau des points de vente d’une chaîne de distribution peut aller jusqu’à prendre la
forme de divisions décentralisées, cependant la fonction contrôle de gestion va jouer un
rôle important dans le sens où elle va permettre le suivi des performances individuelles et
collectives, et elle va servir de lien entre la direction et les opérationnels.
6
https://fr.scribd.com/document/229272663/La-Grande-Distribution-Au-Maroc
d'une réglementation des pratiques anticoncurrentielles : refus de vente, les ventes
discriminatoires, les ventes avec primes, etc. Par ailleurs, la loi N° 1-73-210 du 2/02/1973 et
le décret du 8/03/1973 sur la "Marocanisation", qui avaient pour objectif de faire participer
les marocains à la gestion de certaines activités se sont traduits, à contrario, par la
fermeture des grandes surfaces dont le capital était détenu par des étrangers.
-Les années quatre-vingt : Après une décennie très marquée par l'intervention des pouvoirs
publics, dans ce qui est convenu d'appeler "l'assainissement des circuits de distribution" et
plus particulièrement ceux de la grande consommation, la décennie quatre-vingt a connu un
désengagement progressif de l'administration et une certaine libéralisation des systèmes de
prix ainsi que des circuits de distribution. De ce fait on a assisté à un développement timide
du commerce en libre-service, principalement dans les grandes villes du royaume :
Casablanca, Rabat, Fès, Marrakech et Agadir.
-Les années Quatre-vingt-dix à deux milles : progressivement des commerces de détail se
sont développés et transformés en petites et moyennes surfaces de libre-service. De plus,
avec le large programme d'implantation des enseignes Makro, Marjane, Aswak Assalam,
Acima et Label vie, l'image de la distribution a complètement changé entraînant ainsi, un
remodelage des habitudes de consommation aussi bien que ceux d'approvisionnement.
Les réseaux de distribution au Maroc
Metro (ex Makro) : Présente au Maroc depuis 1991, Makro a été rachetée en 1997
par le groupe allemand Metro. Elle dispose à ce jour de six établissements situés à
Casablanca, Salé, Fès, Agadir et Marrakech. Le chiffre d'affaires du groupe était de
300 millions d'euros environ en 2002. Metro a entamé, la même année, une
modernisation de l'ensemble de ses unités et leur passage sous enseigne Metro. Les
magasins du groupe sont appelés des entrepôts. En 2012, la chaîne de Metro Cash &
Carry (appartenant au groupe Metro AG) au Maroc et qui a été rachetée par
Label'Vie passera sous l'enseigne Atacadão Maroc.
Aswak Assalam : Aswak Assalam est une enseigne marocaine spécialisée dans la
grande distribution crée en 1998, elle compte 7 hypermarchés dans les villes de
7
http://groupe.marjane.ma/fr/qui-sommes-nous/nos-chiffres-cles
Rabat, Marrakech, Kenitra, Oujda, Témara, Tanger et Agadir. L'entreprise, qui est
filiale de Ynna Holding (ex : Group Chaâbi), se différencie des autres enseignes par
son refus catégorique de référencer les boissons alcoolisées parmi les produits
offerts, une initiative très appréciée par la clientèle.
Carrefour (ex : Hyper SA) Fondée en 1985, Hyper S.A. ouvre son premier point de
vente une année plus tard à Rabat, par la suite elle continue son extension sur l'axe
Casablanca-Rabat avec de nouvelles ouvertures. En 2001, l'ensemble des
supermarchés sont renommés "Label'Vie" qui deviendra le nom commerciale de la
société. En 2008, la société fait son entrée en Bourse de Casablanca et change de
dénomination juridique pour devenir Label'Vie S.A. Cette dernière signe le 06 février
2009 un contrat de franchise exclusif pour le Maroc avec le géant français de la
distribution Carrefour afin d'utiliser l'enseigne Carrefour sur ces futures
hypermarchés.
L’urbanisation accélérée :
La maîtrise de l’inflation :
Suite aux différentes mesures prises par les pouvoirs publics, l’inflation fut peu à peu
mieux maîtrisée ; d’une inflation à deux chiffres, le taux d’inflation passa à environ 5% pour
la période 1990/1993. Aujourd’hui, selon le haut-commissariat au plan (HCP) le taux
d’inflation s’est établi à 0.8% en 2019 contre 1,1% en 2018.
8
Haut-commissariat au plan. (http://www.hcp.ma/Taux-d-urbanisation-en-par-annee-1960-2050_a682.html
Les dépenses de consommation finale des ménages ont augmente de 4% par rapport a 2015
atteignant par ceci les 585,4 milliards de DH selon les derniers comptes régionaux de
l’exercice 2016 publiés par le HCP ; la population urbaine marocaine a donc vu une nette
amélioration de son niveau de vie.
R. N. Anthony :
Selon Anthony (1965) « le contrôle de gestion est le processus par lequel les managers
obtiennent l'assurance que les ressources sont obtenues et utilisées de manière efficace et
efficiente pour la réalisation des objectifs de l'organisation ».
En 1988 il ajoute une autre définition «le contrôle de gestion est le processus par lequel
les managers influencent d'autres membres de l'organisation pour appliquer les stratégies».
Retenons le fait que le contrôle de gestion pour Anthony suppose l'existence des objectifs
préalable que le manager chargé de réaliser à travers l'action d'autre individus tout en
s'assurant la mise en œuvre de stratégies définies et l'utilisation des ressources de manière
efficace et efficiente.
A.Khemakhem :
« Le contrôle de gestion est le processus mis en œuvre au sein d'une entité économique
pour s'assurer d'une mobilisation efficace et permanente des énergies et des ressources en
vue d'atteindre l'objectif que vise cette entité ».9
A.Khemakhem insiste dans cette définition sur la flexibilité du contrôle de gestion pour
tenir compte de spécificités de chaque entreprise et de chaque situation, il insiste aussi sur
la mobilité des énergies et des ressources pour atteindre les objectifs prévus de l'entité.
H. Bouquin :
« On conviendra d'appeler contrôle de gestion les dispositifs et processus qui
garantissent la cohérence entre la stratégie et les actions concrètes et quotidiennes ». 10
Selon H. Bouquin les managers qui sont chargés de définir la stratégie ont besoins de
dispositifs et processus pour s'assurer que l'action quotidienne des individus est cohérente
avec la stratégie. Donc le contrôle de gestion est un régulateur des comportements.
Le contrôle de gestion peut aussi être vu comme un processus, une « boucle » qui
suppose l’enrichissement et l’apprentissage progressifs. Il s’agit en fait d’un cycle constitué
de quatre étapes principales11 :
Fixation d'objectifs
1
Plan Planification
Budget
2
Do Mise en œuvre
3
Suivi des réalisations
Check
Source : Hervé ARNOUD « Le contrôle de gestion... en action » ; Édition Liaisons 2001 ; page : 9
9
Hervé ARNOUD ; « Le contrôle de gestion... en action »; édition Liaisons 2001; page : 9
10
H. Bouquin (1994). Les fondements du contrôle de gestion. Presse universitaire de France « Que sais-je ? » ;
N°2892 ; Paris
11
Löning (H.), Malleret (V.),…, « le contrôle de gestion, organisation, outils et pratiques». Dunod, 2008, P : 3.
B. La méthodologie du contrôle de gestion
La méthode repose sur une succession d’étapes liées les unes aux autres dans un ordre
logique mais aussi stratégique.12
1ère étape :
Tout d’abord, il fournit les informations chiffrées nécessaires à la réflexion
stratégique de la direction de l’organisation, Puis, il assiste les dirigeants dans la
traduction en terme économique des politiques retenues afin de bâtir un plan
correspondant aux optons choisies.
2ème étape :
Il s’agit de découper les plans stratégiques en court et moyen terme. La partie
court terme correspond à ce que l’on appelle le budget opérationnel,
regroupant les objectifs et les plans d’actons pour l’année à venir.
3ème étape :
L’exécution des plans d’actions en vue d’atteindre les objectifs fixés.
4ème étape :
Cette dernière étape consiste à assurer un suivi précis des réalisations. L’analyse
des réalisations permettent de comprendre l’origine des résultats obtenus et de
proposer les actons correctives à mettre en œuvre pour arriver le plus près
possible des objectifs prévus.
Les contrôleurs de gestion disposent d’une armada d’outils pour mener à bien leurs tâches,
nous ne citerons ici que les outils les plus utilisés, à savoir : la comptabilité analytique, la
gestion budgétaire, le tableau de bord et le reporting.13
Comptabilité analytique :
La comptabilité analytique est un système d’information interne destiné à quantifier les
flux internes et à contrôler les consommations, ainsi que leur destination pour répondre
aux questions suivantes : Qui consomme quoi et combien ? Qui produit quoi, combien et
comment ?
12
Ecrit par héléne loning, véronique malleret, jérome meric, yvon pesqueux, éve chiapello, daniel michel,
andreu solé.< Le contrôle de gestion organisation outils et pratiques > 3eme édition 2004, page 54
13
Ecrit par héléne loning, véronique malleret, jérome meric, yvon pesqueux, éve chiapello, daniel michel,
andreu solé.< Le contrôle de gestion organisation outils et pratiques > 3eme édition 2004, page 61
Gestion budgétaire :
La Gestion Budgétaire, Technique de l'administration de l’organisation et de la gestion
interne, s'appuie sur des prévisions. A partir de ces prévisions, les responsables de
l’organisation reçoivent des attributions sous forme de programmes et moyens pour une
durée limitée en valeur et en quantité si possible. Un rapprochement entre les
prévisions et les réalisations constituées la dernière étape de la gestion budgétaire.
Un tableau de bord :
Il s’agit d’un ensemble d'indicateurs organisé en systèmes suivis par la même équipe ou
le même responsable pour aider à décider, à coordonner et à contrôler les actons d'un
service. Le tableau de bord est un instrument de communication et de décision qui
permet au contrôleur de gestion d'attirer l'attention du responsable sur les points clés
de sa gestion afin de l'améliorer.
Le reporting :
Il désigne l’ensemble des informations relatives aux réalisations d’une période préparée
pour un niveau de responsabilité supérieur. Il existe plusieurs similitudes entre le
reporting et le tableau de bord. Il n’en demeure pas moins que les deux sont distincts.
Jack Gray et Yvon Pesqueux listent les spécificités suivantes dans leurs études :
a) La Définition de la performance
La conception de la performance ayant évolué avec le temps, on peut plus ou moins dire
que la performance se fonde sur le rapport valeur-coût que l’entreprise tend à optimiser, et
selon Virginie. (G), Léopold. (G), Marie-Odile. (S). << La notion de performance correspond à
l’atteinte d’objectifs ou de résultats attendus, et plus largement à la création de valeur. Si
dans le monde de l’entreprise, la création de valeur est généralement associée à
l’accroissement du profit, elle doit être entendue dans le secteur public comme une
optimisation des services rendus aux citoyens >>.14
14
Virginie. (G), Léopold. (G), Marie-Odile. (S). <<Performance, efficacité, efficience : les critères d’évaluation des politiques
sociales sont-ils pertinents ?>> .2012
Pour bien comprendre le concept de la performance il faut aussi définir ses deux
grandes notions : l’efficacité et l’efficience.
Une entreprise pérenne, qui gagne de l’argent et qui est durablement profitable ;
Une entreprise qui défie ses concurrents en termes de qualité et de rapidité de
service ;
Une entreprise innovante, efficiente, réactive et qui évolue sûrement,
constamment et durablement ;
Une entreprise qui crée de la valeur tout en répondant aux exigences du marché
avec une longueur d’avance ;
Une entreprise qui a su mettre en place de bons indicateurs de performance
pour établir des stratégies de développement gagnantes ;
Une entreprise intelligente financièrement, socialement,
environnementalement, technologiquement et qualitativement ;
Une entreprise où règnent valeurs, motivation, compétences, intelligence
collective et autonomie ;
Une entreprise ayant réussi à fidéliser ses clients, remplir son portefeuille de
commandes grâce à une veille permanente et à une projection continue dans le
futur.
Le contrôle de gestion connaît, depuis quelques années, des mutations importantes. Ces
évolutions modifient le positionnement de cette pratique dans les entreprises et dans le
monde académique. Un grand nombre d’évolutions et de progrès ont permis au contrôle de
gestion de s’enrichir et de devenir une fonction stratégique. 15donc on peut dire que ce
dernier est une composante managériale permettant le pilotage des activités , en les
orientant vers leur performance, et la restitution des éléments d’appréciation des coûts, des
activités et des résultats pour améliorer le rapport entre les moyens engagés et l’activité ou
les résultats.
Le contrôleur de gestion assure le suivi des réalisations au moyen des tableaux de bord
qui reprennent notamment les informations relatives aux ventes, marges, les stocks et
achats. Par ailleurs, le compte de résultat de gestion est généralement établi selon une
fréquence mensuelle, en effet les tableaux de bord font généralement ressortir les écarts
par rapport à l’historique et aux prévisions budgétaires.
Les contrôleurs de gestion « sont bien à priori les seuls acteurs préoccupés par la
pérennité de l’organisation. Les éléments au cœur de leur système cognitif reflètent
incontestablement une vision à long terme de la performance. Ils développent de plus une
approche très large de celle-ci. En effet, ils se réfèrent à la fois à la nécessité d’accroître le
nombre de chalands et à l’importance du mouvement de centralisation pour sécuriser les
objectifs de résultats financiers. De plus, il semble que la mise en œuvre des moyens occupe
une place importante dans leur système de représentations de la performance (nécessité
conjointe de gagner du temps et de prendre du recul, importance de l’accompagnement de
la fonction marchande)».
e) Activités
17
Chabin Yann. « Représentation de la performance dans les entreprises de grande distribution alimentaire– La cohérence
en question »,2011. P38
formaliser les objectifs et indicateurs de performance des programmes et garantir
leur déclinaison opérationnelle ;
organiser le dialogue de gestion autour de la recherche de la performance (moyens,
objectifs, résultats) et contribuer au processus budgétaire (dans ses différentes
phases : construction, exécution, bilan) ;
produire les rapports de gestion et les tableaux de bord, à partir des données
provenant des services gestionnaires, pour aider à la prise de décision et contribuer
à l’efficacité et l’efficience des processus de management.
Assurer la mesure des activités, des produits, des coûts et des résultats
1. Comprendre comment chaque activité, c’est à dire chaque maillon qui compose
l’entreprise, crée ou lui fait perdre de la valeur
2. Allouer les ressources et concentrer les efforts sur les activités charnières pour
rendre l’entreprise plus compétitive sur son marché.
En affectant les ressources de manière plus efficace tout au long de cette chaîne,
l’entreprise pourra se positionner par rapport aux produits ou aux services des
concurrents. Un prix inférieur grâce à un processus de fabrication optimisé ou à l’achat des
matières premières à moindre coût, une nouvelle technologie, une innovation ou
fonctionnalité du produit qui permet à l’organisation de se différencier, une meilleure
qualité de fabrication, un meilleur service après-vente, un délai de livraison plus court grâce
à l’organisation logistique, etc. Cette analyse permet donc de prendre des décisions d’ordre
stratégique pour positionner le ou les produits et services sur le marché en termes de coût
ou de différenciation.
Le schéma suivant présente la chaîne de valeur d’une entreprise dans son ensemble.
Michael Porter la présente comme une succession séquentielle d’activités permettant
d’aboutir à un produit ou un service économiquement viable sur son marché.
18
http://www.actinnovation.com/innobox/outils-innovation/analyse-chaine-de-valeur
Source : analyse de chaine de valeur sur le site http://www.actinnovation.com/innobox/outils-
innovation/analyse-chaine-de- valeur
Selon Michael Porter, la structure des coûts d’une entreprise se compose de différentes
activités bien distinctes. M. Porter a condensé cette analyse dans un modèle générique
composé de neuf grandes fonctions génératrices de valeur : cinq activités de base et quatre
activités de soutien. En plus de la marge correspond à la différence entre la valeur donnée
au produit ou au service et les coûts liés à sa création jusqu’à sa mise sur le marché.
Le coût lié à ces activités rapporté à la part de valeur qu’elles dégagent pour le client
final, permet de mettre en lumière les sources potentielles de l’avantage concurrentiel de
l’entreprise et surtout de prendre les décisions qui vont permettre de le conserver dans le
temps.
Bien entendu, l’ordre d’enchaînement des activités, notamment des activités de base,
peut être différent en fonction de l’entreprise, de ses produits ou services et de son mode
de distribution.
Les activités de base sont les activités qui agissent directement sur la valeur ajoutée au
produit ou au service final. Elles permettent de créer physiquement un produit ou de
réaliser un service, de le marketer, de le vendre, de le délivrer au client final et d’en assurer
le service après-vente.
Cette liste de processus n’est pas limitative et doit s’adapter à chaque entreprise.
Les activités de soutien sont les activités qui contribuent indirectement à ajouter de la
valeur au produit ou au service final. Elles permettent de rendre possible les activités de
base, d’en gérer la coordination et d’assurer un bon fonctionnement global pour améliorer
l’efficacité de l’entreprise.
Cette liste de processus n’est pas limitative et doit s’adapter à chaque entreprise.
La grande distribution est l’un des plus importants secteurs dans les économies
mondiales, au Maroc la grande distribution représente au moins 10% du commerce
marocain, la croissance est rapide de ce secteur et la couverture des nouvelles zones
urbaines ne cesse d’amplifie19. La fonction de contrôle de gestion est le pilier de ce secteur
en raison du haut degré de complexité de gestion de ces enseignes, notamment lorsqu’en
parle de gestion de marge de chaque produit avec plus de 100.000 références. Mais en
utilisons des outils et techniques tel que le progicielle de gestion intégré GOLD (c’est ce
qu’on va voir dans le deuxième chapitre) on peut donc voir ce degré de complexité
significativement se réduit.
19
https://fr.scribd.com/document/229272663/La-Grande-Distribution-Au-Maroc
Chapitre 2 : Indicateurs de performance pour le secteur de la
grande distribution
Chapitre 2 : Indicateurs de performance pour le secteur de la
grande distribution
A- Définition :
Définition générale : Un indicateur est une information ou un ensemble d'informations
contribuant à l'appréciation d'une situation par le décideur.
Définition spécifique : un indicateur clé de performance ICP, une traduction de KPI ou Key
Performance Indicator, est une mesure ou un ensemble de mesures braquées sur un aspect
critique de la performance globale de l'organisation. Un indicateur de performance ne laisse
jamais le décideur indifférent. Lorsque le décideur n'agit pas c'est en toute conscience. 21
Les indicateurs de performance d’une entreprise sont à la fois un outil de mesure de la santé
de l’entreprise et un outil d’aide à la décision. Ils touchent tous les domaines d’activité de
l’entreprise :
Ils permettent de connaître l’efficacité de la production ;
Ils éclairent sur la qualité de la relation commerciale, du service client ;
Ils mesurent l’image de marque et la perception de l’entreprise ;
Ils fournissent des informations sur la qualité de services ;
Ils permettent de mettre en lumière le temps passé à corriger les erreurs, les mauvaises
anticipations.
Les indicateurs de performance sont la synthèse des données clés de l’entreprise. Avec ces
indicateurs, le dirigeant connaîtra rapidement si son entreprise se porte bien ou non. Puis il
pourra agir efficacement pour corriger les erreurs qui se sont révélées ou poursuivre et
accroître son développement. Ce sont donc des informations concrètes et opérationnelles.
Par exemple le panier moyen, une note moyenne donnée par les clients sur internet, le
nombre de pages vues, etc. ce sont des exemples d’indicateurs qui seront plus utiles et
efficaces à un service marketing qu’un bilan comptable.
22
https://www.petite-entreprise.net/P-3174-136-G1-les-indicateurs-de-performance-de-l-entreprise.html
23
CRM= customer relationship management ou GRC La gestion de la relation client
le tableau de bord stratégique, à l’attention de la direction générale qui est destiné
au pilotage.
Les tableaux de bords permettent à ce titre d’enrichir l’information utile à un
responsable en ajoutant des données physiques ou qualitatives. Ces outils peuvent se
décliner à tout niveau de la hiérarchie et par leur système d’objectif, d’entrer dans une
logique de progrès et/ou d’amélioration continue. Le tableau de bord est aujourd’hui un
instrument d’aide au pilotage essentiel pour l’entreprise. En effet, l’idée de performance
globale est une notion de plus en plus en vogue dans le management des entreprises de
grande distribution. Une entreprise performante arrive à satisfaire de manière efficiente
à la fois les actionnaires, mais également toutes les parties prenantes avec qui elle est en
relation.
c) Les particularités des tableaux de bord dans la grande distribution
Dans les enseignes de la grande distribution, les tableaux de bord sont essentiels. Ils sont
établis et analysés tous les mois, mais en plus ils peuvent être utilisés tout au long du mois
dans le cadre d’analyses diverses ou pour le reporting au niveau du national. Ils sont
transmis au directeur régional et opérationnel. Le contrôleur de gestion doit expliquer les
écarts entre le réalisé et les objectifs prévus. Ils se présentent généralement sous la forme
d'un book regroupant tous les tableaux de bord de chaque rayon, organisés en secteurs,
eux-mêmes consolidés sur une page globale avec la surface de vente correspondante.
Chaque page reprend la totalité des indicateurs économiques menant au résultat, ou
chaque indicateur permet de suivre un objectif précis.24
Les indicateurs dans les enseignes de grande distribution sont extrêmement nombreux et
plus ou moins classiques, nous pouvons voir comme indicateur par exemple :
le chiffre d’affaires
les marges brutes
le nombre de références
la disponibilité linéaire ou taux de rupture
les retraitements : casse, démarque inconnue, frais accessoires
le taux de service : valeur commandée / valeur livrée
l’attente en caisse
le benchmark de marge, chiffre d’affaires, jour de stock, dette et revenu fournisseurs
les frais généraux
Parmi les indicateurs les plus pertinents pour le contrôleur de gestion et qui assure le
suivi dans le secteur de grande distribution est la marge. Cette dernière permet de prévoir
qu’il y a une bonne allocation des ressources et que la marge dégagée par les distributeurs
conditionne en grande partie leur niveau de rentabilité. Toutefois la marge réalisée ne
correspond pas au bénéfice par rayon mais sert à couvrir ses coûts et seulement après à
dégager un bénéfice. Dans ce secteur d’activité, la marge peut se décomposer en deux
parties : la marge brute (avant) et la marge arrière.
24
https://www.lsa-conso.fr/entreprises/indicateurs/
Généralement on définit la marge comme la différence entre le prix de vente HT et le
prix d’achat HT auprès du fournisseur, ainsi nous pouvons décomposer cette marge comme
précité, en marge brute et marge arrière.
Les informations concernant les indicateurs de performance et leur calculs sont presque
en totalité prises d’un progiciel de gestion : le PGI GOLD par exemple qui est le cas pour
Marjane.
Le PGI GOLD est un progiciel de gestion intégré qui permet de gérer l’ensemble des processus
opérationnels d’une entreprise, en temps réel. GOLD est basé sur les principes suivants :
En effet, les tableaux présentés ci-dessous pour chaque indicateur sont pris d’un tableau
de bord de l’enseigne de grande distribution marocaine Marjane qui fera par la suite le sujet
de la partie empirique.
Selon La loi Galland du 1er juillet 1996, France, la marge avant est « la marge réalisée par
le distributeur entre le prix de vente consommateur et le prix d’achat net facturé. » 26, donc
la marge avant est la différence entre le prix de vente des produits et le coût d’achat des
marchandises. Dans les entreprises du secteur de la grande distribution.
Toutefois, le prix d’achat des marchandises ou produits peut varier selon les différentes
livraisons. C’est la raison pour laquelle, les enseignes de la grande distribution doivent
déterminer et appliquer une méthode de valorisation du prix d’achat des produits vendus.
25
http://conseilbusiness.com/solution/erp-gold-system/
26
https://www.legifrance.gouv.fr/ .
Aujourd’hui, dans le secteur de la grande distribution, on trouve que les méthodes les
plus utilisées par ces enseignes sont : la méthode du CMUP (Coût Moyen Unitaire Pondéré)
et le FIFO (First in First Out) ; le choix de la méthode de valorisation de stock se fait par les
gérants de ces enseignes, cette décision est prise par le siège. En effet, pour la valorisation il
est indispensable de connaître la valeur du stock initial et final, ainsi que la valeur des achats
de l’exercice.
Dans le secteur de grande distribution, la marge est aussi calculée et exprimée par
rapport au chiffre d’affaires correspondant, on appelle le taux obtenu ‘’ taux de la marge ‘’,
sa formule de calcul est la suivante :
Le chiffre d’affaires représente le total des ventes effectuées par une entreprise (une
enseigne de grande distribution par exemple). Il représente le montant (hors taxes) de
l'ensemble des transactions réalisées par l'entreprise avec ses clients. Le chiffre d'affaires
C’est le premier indicateur de performance des ventes d'une entreprise.
Cependant, il pourra être intéressant d’utiliser d’autres indicateurs, basés sur le chiffre
d'affaires, qui permettront d'interpréter la performance de l'entreprise. Par exemple :
la marge brute.
la date
CA REALISE EN N
RAYONS CA HT % CA MB HT % MB
RAYON 41
RAYON 42
RAYON 43
RAYON 44
RAYON 45
Source : PGI (Gold), Marjane Kenitra
RAYON 46
DEPARTEMENT
Source: PGI GOLD Marjane Kenitra
Le montant des produits vendus dans les grandes surfaces varie fortement selon la zone
de chalandise qui représente l’aire géographique qui environne le point de vente. Elle
constitue la zone d'influence d'où provient l'essentiel de sa clientèle potentielle. Certaines
zones sont plus propices à la consommation de biens à haute valeur ajoutée. C’est la raison
pour laquelle les enseignes sont appelées à faire avant de s’implanter dans toute
nouvelle zone, des études de rentabilité potentielle basées sur le pouvoir d’achat des
consommateurs et la nature des produits achetés, ce qui explique la forte variation du taux
de marge entre les points de ventes.
Les ventes sont influencées aussi par la publicité (l’effort publicitaire de l’enseigne), cet
effort se fait généralement par l’utilisation des dépliants et des panneaux d’affichage, etc.
Ces outils sont utilisées par la plupart des grands distributeurs marocains pour améliorer
l’attractivité de leurs surfaces de vente, sans oublier que dans ce secteur la publicité se
complète par l’utilisation d’un ensemble de techniques qui influencent aussi le
comportement de consommateur ; connus par les techniques de merchandising.
27
Une structure paritaire créée en 1972 qui rassemble toute la communauté industrie/commerce autour des sujets qui
constituent leurs priorités
28
http://www.e-marketing.fr/Marketing-Magazine/Article/Le-merchandising-un-element-fort-des-
negociations-5116-1.htm#GZOW6Ab06mkogOKr.97 /
c. La démarque et la marge brute :
La marge brute réalisée au niveau d’un rayon est influencée aussi par le niveau de
démarque enregistré, cette dernière est définie comme un écart constaté lors de
l’inventaire entre le stock vérifié (réel existant) et le stock théorique déduit des passages en
caisses. Lorsqu’on constate au contraire un excédent de stock on parle de surmarque29.
la date
CASSE
RAYON 41
RAYON 42
RAYON 43
RAYON 44
RAYON 45
RAYON 46
DEPARTEMENT
Pour la (CASSE R%) elle représente le pourcentage de démarque réelle pour une valeur
de stock, elle est calculé par le PGI (Gold).
Pour la (CASSE B%) c’est le pourcentage de démarque budgétée pour une valeur de
stock, c’est une donnée prévisionnelle.
Stock vérifié : c’est le stock physiquement constaté par comptage lors d’un
inventaire.
Stock théorique comptable : c’est le stock initial + entrées de la période (achats
HT) - consommations de la période (ventes HT).
29
http://www.definitions-marketing.com/definition/surmarque/
Pour mesurer l’importance de la démarque, celle-ci sera exprimée en pourcentage du
chiffre d’affaires HT.
La démarque globale au sein d’un magasin de grande distribution peut être répartie en
deux catégories de démarque : une démarque connue et une démarque inconnue.
La réalisation d’une marge négative montre que l’entreprise a vendu un produit avec un
prix inférieur à son coût de revient ce qui va impacter la marge brute d’un rayon ou du
magasin.
la date
PERTE EN MARGE NEGATIVE
RAYON 41
RAYON 42
RAYON 43
RAYON 44
RAYON 45
RAYON 46
DEPARTEMENT
Source : PGI (Gold), Marjane Kenitra
Le chiffre d’affaires (CA HT) dans le tableau ci-dessus représente seulement la partie des
ventes qui donnent une marge négative, et pour la marge en valeur c’est la marge négative
pour le chiffre d’affaires donné.
PERTE MARGE EN VALEUR = - (MARGE EN VALEUR - (Σ Prix de vente logique- Σ prix de revient))
Prix de vente logique c’est le prix normal avec lequel on doit vendre un produit et qui
nous permet de réaliser une marge positive (gain).
B .Marge arrière
Selon La loi Dutreil 16 Mai 2003, France, la marge arrière est définie comme étant «un
contrat de prestation de service dont le contenu et la rémunération sont définis d’un
commun accord. Le contenu du contrat porte sur la fourniture par un distributeur à son
fournisseur de services spécifiques détachables des simples obligations de résultat des achats
et des ventes».30
La marge arrière est une composante importante de la marge globale et une importante
source de revenus pour les distributeurs. Elle correspond à des remises et des ristournes de
coopération commerciale qui ne figurent pas sur la facture initiale, faites par le fournisseur
au distributeur qui ne sont pas prises en compte dans le calcul de ses prix de vente aux
consommateurs et qui seront réglées par le fournisseur soit en fin d’année, soit en fin de
période.
30
https://www.legifrance.gouv.fr
Les termes de la marge arrière vont apparaître au niveau de l’accord commercial
négocié chaque année par le fournisseur avec le distributeur. Les principales composantes
de la marge arrière sont :
a. Budget de référencement :
C’est une remise accordée par le fournisseur en proportion d’un certain volume de
commandes effectives, elle est calculée sur la base des achats réalisés par l’enseigne auprès
du fournisseur au cours de l’exercice concerné. Le fournisseur fait ainsi bénéficier le
distributeur d’une remise sur les achats qu’il a réalisés au cours de l’année.
c. Coopération commerciale :
31
L’emplacement situé en bout de rayon et donnant sur les allées de circulation principales et pour certaines sur l’allée
centrale.
32
Les produits ayant un faible conditionnement (friandises, piles, etc.) sont placés près des caisses, là où le client patient
généralement quelques minutes avant de pouvoir régler ses achats.
Conclusion du deuxième chapitre :
Les taux de marge guident le gérant quant à la stratégie de prix à adopter. En effet, une
entreprise avec des taux de marge meilleurs que ses concurrents, peut grignoter sur cette
marge et réduire ses prix de vente pour récupérer davantage des parts de marché tout en
continuant d’être rentable. De plus, le suivi de la marge permet d'éviter de tomber dans le
piège d'une stratégie basée uniquement sur le chiffre d'affaires en cherchant à tout prix à
augmenter son chiffre d'affaires et perdre de vue une notion bien plus importante : la
rentabilité. L'étude de la marge permet le suivi de la rentabilité de l'entreprise et donc de
sa performance.
En outre, la fonction de contrôle de gestion est indispensable pour piloter les activités des
enseignes de la grande distribution et atteindre leurs objectifs, ainsi que le contrôleur de
gestion ne peut pas accomplir sa mission sans le calcul des indicateurs de performance qui
permettent de comparer les résultats avec les objectifs, toutefois ces indicateurs sont
soigneusement choisis en se basant sur la stratégie de chaque enseigne.
En effet, la maîtrise des marges pour le contrôle de gestion est donc incontournable pour
assurer la performance. La marge constitue alors la principale source de revenus pour les
distributeurs, c’est la raison pour laquelle, ces enseignes adoptent plusieurs techniques pour
maîtrise la marge au niveau interne ainsi qu’au niveau externe par la prise en considération
des contraintes de leur environnement.
Dans le cadre du troisième chapitre, nous allons essayer d’analyser le système de suivi da la
marge au sein de Marjane par l’analyse de son environnement externe et également sa
chaine de valeur, puis proposerons des recommandations pour gérer la marge de manière
optimale.