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Section 2. Les agriculteurs
Comme l’artisan, l’agriculteur est un pro civil, et par déf°, il exerce une activité de
production réalisée personnellement et classiquement sans qu’il n’y ait d’achat en vue de la
revendre.
L’activité d’agriculteur est définie dans le Code rural et de la pêche maritime qui indique
que le critère essentiel pour qualifier une activité agricole est celui du cycle biologique tjrs
maintenu même si on peut constater l’insertion des actes commerciaux.
Et s’agissant de son statut, depuis le 1er janv 2023, le RNE a remplacé le registre des actifs
agricoles.
NB : Il existe aussi des chambres d’agriculteurs qui vont présenter les intérêts de la
profession.
Et là encore, on constate qu’il y a de plus en plus d’agriculteurs qui sont soumis à des règles
applicables aux commerçants et artisans à l’instar du droit des procédures collectives.
Donc finalement, l’agriculteur est soumis aux mêmes règles que les autres professions
indépendantes. Et si son statut peut être assimilé à celui du commerçant, on voit mal ce qui
empêcherait la mise en place d’un régime commun.
Section 3. Les professionnels libéraux
C’est l’ordo du 8 fév 2023 relative à l’exercice en sté des professions libérales règlementées
qui est venue définir ces professions libérales qui regroupent les pers exerçants à titre
habituel, de manière indépendante, sous leur responsabilité, une action ayant pour but
d’assurer, dans l’intérêt du client, du patient, et du public, des prestations au moyen de qualif°
professionnelles appropriées et qui sont tenues au respect de pcp éthiques ou d’une
déontologie professionnelle susceptible d’ê sanctionnée par l’autorité compétente en matière
disciplinaire.
Et cette déf° met ainsi en avant plusieurs caractères propres à la profession libérale :
-L’indépendance du professionnel
-Des compétences spéciales
-L’éthique et la déontologie sous le contrôle d’un ordre professionnel
Dans cette déf° le caractère civil n’est pas mentionné, comme le caractère intellectuel et
désintéressé de l’activité.
Et on voit aussi dans cette déf° que la loi rappelle trois secteurs d’activités :
-Le secteur de la santé (ex : médecins, chirurgiens dentiste, pharmaciens etc.)
-Le secteur juridique et judicaire (ex : notaires, avocats, commissaires de justice, greffiers
etc.)
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-Le secteur technique et à la personne
Et va aussi faire entrer dans ces professions libérales, toutes les professions intellectuelles et
artistiques comme celles d’auteur, de chercheur, ou d’artiste.
A) L’évolution de la protection
A partir des années 80, on a commencé à réfléchir à la manière de séparer les patrimoines. La
première chose envisagée par la loi du 11 juill 1985 a été la sté avec une seule personne càd
que le législateur a admis qu’une sté puisse avoir un seul associé. La loi a ainsi créé l’EURL
(entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) qui est donc une SARL mais avec un seul
associé. Il y a alors 2 personnes : la personne physique (patrimoine privé) et la personne
morale (patrimoine de la sté).
Ensuite, une loi de 1991 est venue réformer les voies d’exécution avec une modif° du CPC
pour imposer aux créanciers professionnels d’orienter leurs poursuites en exécution forcée de
la dette sur les biens professionnels.
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Puis, la loi Madelin du 11 fév. 1994 est venue imposer aux créanciers professionnels de
prendre des sûretés en priorité sur les biens pro. La loi Dutreil du 1er aout 2003 est quant à
elle venue introduire l’art. L. 521-6 al. 2 au Code de commerce qui prévoit le système de la
déclaration d’insaisissabilité qui va permettre à l’entrepreneur individuel de déclarer
insaisissables certains de ses biens immeubles bâtis ou non bâtis.
Puis avec la loi Macron de 2015, il a été prévu que tout entrepreneur individuel inscrit à un
registre bénéficiait de la protection de l’insaisissabilité de sa résidence principale.
Et entre temps, en 2010, la loi sur le statut de l’EIRL est venue prévoir qu’un entrepreneur
individuel puisse affecter à son activité professionnelle, un patrimoine d’affectation séparé de
son patrimoine perso, sans pour autant créer une autre personne morale. Mais comme cette loi
était bcp trop complexe, le législateur a préféré révolutionner la q° en créant le nouv statut
d’entrepreneur individuel.
Une activité économique peut être exercée dans le cadre d’une personne morale qui est une
pure fiction jique tout en étant distincte de l’entrepreneur personne physique. Et, il peut s’agir
d’une sté ou d’un autre type de pers morale.
§1. La société
La sté est définie ds le Cciv comme étant une entité créée dans un but marchand et qui est la
propriété collective de ses actionnaires qui ont le pouvoir de désigner les administrateurs
responsables de sa direction générale. Et en drt des stés, on distingue les stés civiles
règlementées dans le Cciv et les stés commerciales règlementées dans le Code de commerce.
Un GIE va consister dans le regroupement de deux ou plusieurs personnes morales dans le but
de faciliter ou de dvp leur activité éco, sans qu’il s’agisse de dégager de bénéfices pour le
GIE. Ex de GIE : A Bdx il existe un GIE des caisses de crédit agricole qui est un GIE
d’informatique avec plusieurs informaticiens qui gèrent tous les guichets de distribution
automatique de billets.
B) Les associations
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C’est la loi du 1er juill 1901 qui est venue définir l’asso° et son régime juridique. Elle l’a
défini ainsi comme « la convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en
commun, d’une façon permanente, leur connaissance ou leur activité dans un but autre que de
partager des bénéfices ».
En pcp, l’Etat et les personnes morales de drt public ne devraient pas pouvoir exercer
d’activité commerciale, puisqu’il y a normalement une incompatibilité entre le service public
et l’activité commerciale qui recherche du profit. Ex : Les EPIC ont la qualité de
commerçants et ont donc l’obligation de s’immatriculer au RCS.