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Pauline Schmitt
Dans Dialogues d'histoire ancienne 2023/Supplément27 (S 27), pages 319 à 341
Éditions Presses universitaires de Franche-Comté
ISSN 0755-7256
DOI 10.3917/dha.hs27.0319
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me demanderai en quoi ces pratiques collectives sont des lieux de savoirs dans la cité
athénienne3.
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banquets au cours du ve siècle, des bâtiments sont même construits, de façon peut-être
parallèle à l’expression d’un nouveau régime politique, sinon démocratique du moins
isonomique. Il est possible d’essayer d’intégrer les lieux, les acteurs sociaux et la fonction
politique en étudiant cette marche vers la monumentalisation (figure 2).
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dépotoirs a confirmé que les banquets pris dans des espaces communs ne se limitaient
pas au temps de la consommation des viandes et des céréales, mais comprenaient bien
ce temps très important pour la communication entre convives qu’est le symposion, le
boire ensemble. Cette confirmation est capitale pour mon propos. En effet le moment
du symposion permet la découverte, l’échange et la diffusion des informations et des
connaissances, caractéristiques des lieux de savoirs5.
I- Le Prytanée
Mon parcours topographique ne sera pas exhaustif, je me permettrai de choisir
quelques lieux emblématiques. Dans le quartier à l’est des pentes de l’Acropole où l’on
situe l’ancienne agora archaïque se trouve un premier lieu de repas commun qui est
en même temps le foyer de la cité où la déesse Hestia a son siège6. C’est le Prytanée. Il
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5
Christian Jacob a expliqué dans plusieurs livres et dans sa contribution dans ce livre (p. 31-44) le
contenu et la problématique d’une anthropologie des savoirs. Jacob 2014 ; Jacob 2018.
6
Voir dans ce livre la contribution de J. Gonzalez Garcia, p. 293-317.
7
Plutarque, Solon, 24-25 ; Solonos Nomoi F 8.
pied de l’Acropole côté est8. Or un texte de Pausanias place le Prytanée près de cet
autel. Pausanias dans son parcours en Attique passe par le sanctuaire de Thésée, puis le
sanctuaire des Dioscures.
Au-dessus du sanctuaire des Dioscures se trouve l’enceinte sacrée d’Aglauros […] Aglauros
et Hersé furent frappées de folie quand elles virent Érichthonios, et elles se jetèrent du
haut de l’Acropole, à l’endroit le plus abrupt. C’est par là que les Mèdes montèrent pour
massacrer les Athéniens […]. À côté se trouve le Prytanée dans lequel sont inscrites les lois
de Solon, des statues des déesses Eiréné et Hestia9.
En 2006 Geoffrey Schmalz propose lui aussi de situer le Prytanée sur la pente est
de l’Acropole près de l’ancienne rue des Tripodes et du monument de Lysikratès dans
le quartier moderne de Plaka10. Ce qui est conforme au récit de Pausanias. Il apporte
des preuves archéologiques et épigraphiques à l’appui de cette nouvelle localisation.
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8
Dontas 1983.
9
Pausanias, I, 18, 2-3, traduction M. Yon.
10
Schmalz 2006.
11
Greco 2010-2015 ; Di Cesare 2015 ; Greco 2020.
12
Schmitt Pantel 2011 [1992], p. 145-177.
13
IG I, 3, 131. La date du décret : 430 ou 424 avant J.-C.
14
Blok, Van’t Wout 2018.
avec les Péloponnésiens au temps du roi Codros. Le décret des années 430-420 n’est
peut-être qu’un rappel et une confirmation des honneurs concédés antérieurement15.
Et un nouveau décret réglementant l’octroi de la sitèsis aurait été pris à l’époque de
Lycurgue à la fin du ive siècle. Dans l’histoire des repas pris au Prytanée un changement
a eu lieu entre le décret de l’époque de Périclès et celui (qui est présumé) de l’époque de
Lycurgue. La sitèsis au milieu du ve siècle est un honneur qui rappelle le passé d’Athènes.
À la fin du ive siècle la sitèsis entre dans la liste des megistai timai, « les plus grands
honneurs », et devient un honneur civique comme les autres.
Mais entre temps Socrate a réclamé pour lui-même cet honneur. Platon dans
l’Apologie de Socrate rapporte les propos de Socrate devant ses juges.
Qu’ai-je mérité, je le demande, pour m’être ainsi conduit ? J’ai mérité un bon traitement,
Athéniens, si nous voulons être justes. Et sans doute un traitement qui me soit approprié.
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15
J. Blok et E. Van’t Wout proposent de voir dans la prise de ce décret la transformation d’une pratique
honorifique traditionnelle en une institution formelle et abstraite. L’ouverture de la sitèsis vers d’autres
catégories de personnes à la fin du ve siècle serait la raison du vote de ce décret. Au ive siècle en effet certains
personnages politiques reçoivent cet honneur. Iphicrate par exemple, célèbre stratège. Démosthène (Contre
Leptine en 355-354) classe la sitèsis parmi les megistai timai, les plus grands honneurs, en compagnie de la
proédrie et du droit d’ériger une statue sur l’agora. Un décret de 229-228 rappelle les raisons actuelles
d’accorder la sitèsis : valeur militaire, savoir faire politique, richesse, être évergète et bon conseiller. Il
se réfère à un décret antérieur, qui selon l’accord des historiens, aurait-été pris à l’époque de Lycurgue.
Soit entre 338 et 330 avant J.-C. Une loi était sans doute le meilleur moyen de prendre acte de nouvelles
pratiques, de faire entrer dans la législation les changements survenus dans l’octroi de la sitèsis et en même
temps de le réglementer.
16
Platon, Apologie, 36d-e.
17
Camp 2010.
18
Pour une mise au point archéologique récente : Longo 2014.
19
Cooper, Morris 1990.
20
Lynch 2011 ; 2014 ; 2015.
21
Steiner 2018. A. Steiner remarque que partager des repas et boire dans des coupes de même taille
illustre bien la nouvelle volonté d’égalité dans la cité. Elle veut marquer la différence entre les repas à la
tholos et d’autres repas communs qui se tiennent à même époque sur l’agora.
La fonction du repas commun à la tholos a été jugée avant tout utilitaire puisque
les prytanes sont tenus de vivre ensemble un dixième de l’année. Il est possible d’aller
plus loin. Ce repas s’inscrit dans l’héritage de la commensalité de l’époque archaïque
mais il est aussi la marque du changement opéré par la réforme de Clisthène. Il est
réservé aux seuls prytanes, les autres citoyens en sont exclus. Il n’a pas pour fonction
l’intégration de tous les citoyens mais la différenciation, la séparation d’un petit groupe
de citoyens le temps de leur archè, de leur gouvernement. Le repas en commun est une
des conséquences du dispositif institutionnel qui fait des cinquante prytanes le symbole
de la permanence et de la continuité du pouvoir politique et il est l’expression du
partage du pouvoir. L’organisation pratique de ce repas dans la tholos n’incombe pas
à la cité, mais les prytanes reçoivent une somme d’argent – une indemnité : misthos –
pour contribuer à la fourniture des nourritures et de la boisson qu’ils vont consommer
ensemble. La cité « assure la trophè (nourriture) du dèmos » en versant régulièrement
un misthos aux citoyens qui s’occupent des affaires communes22.
22
Schmitt Pantel 2011 [1992].
Le temps quotidien du symposion qui suit le repas permet aux prytanes de débattre
des questions communes qu’ils vont ensuite aborder devant la Boulè, le Conseil. Il est
difficile de recréer les échanges qui ont lieu alors, mais on peut penser que la grande
habitude de discussion que les citoyens ont acquise dans les repas entre amis dans leurs
maisons ne s’arrête pas aux portes de la tholos. Comme lors du repas quotidien des
Spartiates (le syssition) on peut imaginer que tous les domaines de la vie publique sont
abordés, et particulièrement ceux sur lesquels les prytanes vont être amenés à proposer
des lois. C’est en quelque sorte un conseil des ministres réservé à ceux qui sont en ce
moment en charge de l’exécutif de la cité.
D’autres citoyens athéniens en charge d’une archè prennent aussi leur repas dans
l’espace de l’agora. Les fouilles de la fosse H4:5 qui se trouve à l’angle nord-ouest de
l’agora ont livré des centaines de vases de banquet. Dans un trou de 1,80 m à 2,25 m
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Rotroff, Oakley 1992.
24
Di Cesare 2014.
une obole. Toutefois la quantité de matériel trouvé plaide pour la tenue de repas plus
importants en nombre de convives : non seulement les archontes, mais peut-être aussi
les hipparques, les philarques, les stratèges25. Ce dépôt peut être aussi relié à la tholos
qui était proche. Bref l’énigme demeure du statut exact des convives. Mais pour notre
propos cette découverte archéologique confirme l’existence d’un temps de symposion
partagé par de nombreux magistrats athéniens. Et par conséquent de l’utilisation de ces
moments conviviaux comme incubateurs et distributeurs de savoirs (figure 4).
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Steiner 2002. Dans cet article, Ann Steiner suggère la tenue de repas par les phylarques et les
hipparques. Elle fait une étude détaillée des vases pour montrer que la céramique de banquet indique que
les convives appartenaient à une élite athénienne, dans la tradition du banquet aristocratique archaïque, ce
qui, selon elle, va bien avec le statut social des archontes. Je ne la suivrai pas du tout sur cette voie, ni dans
ses hypothèses non fondées sur les railleries concernant le gouvernement de la chose publique.
26
Marginesu 2014.
27
Hoepfner 1976 ; Monaco 2014.
ou notables restaurés dans les salles de banquets du Pompeion s’ajoutait alors une partie
du dèmos athénien. Ces trous peuvent aussi être la trace de bâtiments antérieurs à la
construction du Pompeion, soit des structures en bois qui auraient servi de lieu de
banquets pendant une grande partie du ve siècle. L’organisation de certains de ces repas
faisait l’objet d’une liturgie : l’hestiasis. Toutes les grandes fêtes athéniennes annuelles
qui comportaient des sacrifices devaient donner lieu à des banquets soit immédiatement
après le sacrifice, soit plus tard de retour dans les dèmes avec les parts de viande distribuées
lors des sacrifices. Pour certaines de ces fêtes la responsabilité de l’organisation des repas
revenait à un citoyen chargé d’une liturgie particulière : l’hestiasis. Comme les autres
liturgies, l’hestiasis avait pour cadre la tribu qui était au nombre de dix à Athènes. Il y
avait donc en principe dix Athéniens chargés de la liturgie de l’hestiasis chaque année à
Athènes. Le responsable de la liturgie ou hestiator (hôte), désigné par le tirage au sort ou
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les lieux communs, mais ceux-ci peuvent aussi à Athènes dès le ve siècle être offerts par
de riches citoyens. Ainsi Cimon, Alcibiade et Nicias ont été à diverses reprises les hôtes
des citoyens29.
Si l’on compare les banquets qui ont lieu à la tholos et dans les édifices réservés
aux magistrats sur l’agora à ceux qui se déroulent au Pompeion et tout autour, le
changement d’échelle saute aux yeux. Ce lieu de commensalité et de symposion est ouvert
à l’ensemble des citoyens et non plus réservé à ceux qui détiennent une archè. Mais les
pratiques restent les mêmes : de multiples savoirs s’échangent par la parole, les chants,
les gestes, l’ébriété, voire les injures et les querelles. L’importance de ces moments dans
la vie civique et pour le fonctionnement du vivre ensemble démocratique me semble
confirmée par le souci constant de la communauté civique de construire tout au long
du ve siècle des édifices et de réserver des espaces au cœur de la ville qui permettent de
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Schmitt Pantel 2009b.
sont choisies dans chaque dème, soit des dizaines de femmes responsables. Les frais
incombent en fait à leur époux comme le rappelle l’orateur Isée30.
Le cadre est celui d’une liturgie de type de l’hestiasis. Le citoyen revêt la
responsabilité de cette liturgie à la place de son épouse qui n’a pas le droit de cité. Un
décret du dème de Cholargos donne la liste de ce qu’il faut fournir pour le repas. Le
sacrifice sanglant et la consommation de viandes lors du banquet sont attestés par des
scholies à la pièce d’Aristophane Les grenouilles. La prise en charge du banquet par la
communauté civique par le biais d’une sorte de liturgie imposée aux riches époux est
une manière de souligner l’importance de la fête dans le système politique athénien. Les
femmes des Thesmophories sont des épouses-mères, et c’est ce double statut de femme
légitime et de mère de futurs citoyens qui explique leur participation à un banquet
sacrificiel. Après s’être provisoirement retirées de la vie civique (les deux premiers jours
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Selon Isée, III, 80, Sur la succession de Pyrrhos : « Dans son dème, un homme qui possédait trois
talents de fortune aurait été tenu s’il avait été marié d’offrir au nom de sa femme légitime le repas des
Thesmophories aux femmes du dème ». Voir Schmitt Pantel 2011, p. 131-135 [1992], et Schmitt Pantel
2009a, p. 123-144.
31
Un exemple : IG2 1237. L’inscription de la phratrie des Démotionides comprend plusieurs décrets pris
entre le début et le milieu du ive siècle avant J.-C. réglementant le fonctionnement de la phratrie qui avait
son siège dans le dème de Décélie. Les textes juxtaposent deux séries de gestes : des offrandes (animaux,
pains, vin, argent) et la tenue d’un repas dans une fête centrée sur l’admission des jeunes dans la phratrie.
Le sacrifice a lieu sur l’autel de Décélie. Voir Ismard 2010, et texte de l’inscription p. 427-432.
32
Ismard 2010.
33
Lissarrague 1999.
la tragédie d’Euripide, Ion, parce qu’elle propose une synthèse des différentes formes de
repas dans la cité athénienne.
34
J’emprunte le résumé de l’histoire d’Ion à Loraux 1981, p. 198, « Créuse autochtone » : « Violée
par Apollon, Créuse, fille d’Érechthée a exposé son enfant qu’elle croyait mort. Elle a ensuite épousé
Xouthos, descendant de Zeus, mais étranger à Athènes. Leur union est stérile. Aussi viennent-ils à Delphes
consulter Apollon au sujet de leur postérité. Ils y rencontrent un adolescent qui n’est d’autre que l’enfant
jadis exposé, sauvé par son géniteur divin. Pour que l’enfant rentre en possession de son foyer, Apollon le
donne à Xouthos. Fureur et désespoir de Créuse qui complote la mort de celui qu’elle croit être le fils de
son époux. Après avoir tenté chacun à son tour de supprimer l’autre, le fils et la mère se retrouvent face à
face : Créuse reconnaît son enfant. Départ pour Athènes où Ion héritera du pouvoir de ses ancêtres les
Érechtéides. »
35
Schmitt Pantel 2011, p. 209-221.
36
Euripide, Ion, 650-665.
Le second type est un repas d’hospitalité tout à fait banal. Ion est dans ce cas
un étranger, xenos, qualifié également de theatès, visiteur, et Xouthos en l’invitant agit
conformément aux règles d’hospitalité. Le troisième type est un repas entre amis (philoi)
qu’offre Ion, avec cette nuance que les amis sont les citoyens de Delphes. Ce repas d’amis
est en fait un repas civique. Repas de reconnaissance, geste d’hospitalité, banquet
civique, Euripide déploie l’éventail des significations possibles de la commensalité.
Créuse sait que la participation d’Ion au grand banquet commun lui permettra d’être
reconnu comme citoyen d’Athènes et descendant d’Érechthée, et c’est alors qu’elle agît
et tente de l’empoisonner. La pièce d’Euripide donne alors la seule description détaillée
qui nous soit parvenue d’un banquet auquel participe tout le dèmos dans un texte du
ve siècle avant J.-C. Delphes est en effet dans cette pièce le miroir d’Athènes. Les repas
décrits permettent de suivre la construction de l’identité d’Ion et de la reconnaître :
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cet événement fondateur de la démocratie, la mort du tyran, est présent dans un autre
lieu de savoir. Peu après l’assassinat d’Hipparque, un scolion (une chanson) circule dans
les banquets au sujet des conjurés disant que les Athéniens doivent à Harmodios et
Aristogiton l’instauration de l’isonomie (l’égalité devant la loi). Ainsi la fabrication de
cet événement clef de l’idéologie démocratique s’est fait au sein des groupes de citoyens
qui participent aux symposia, un lieu de sociabilité et de débat politique tout à la fois,
avant de se diffuser dans d’autres lieux publics de la cité. Aristophane y fait plus tard
allusion dans ses comédies. Enfin les descendants d’Harmodios et d’Aristogiton sont
honorés par la cité de plusieurs manières. L’aîné d’entre eux reçoit le droit de manger
sa vie durant au Prytanée, le foyer commun de la cité, c’est le privilège de sitèsis, une
place dans les premiers rangs du théâtre, c’est la proédrie, et il est dispensé de payer
des taxes : l’atélie. Ces honneurs continuent pendant plusieurs générations. L’exemple
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Bibliographie
Abréviations
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