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Votre question va me permettre de clarifier un certain nombre de points qui gênent une majorité de vos camarades.
Lorsqu’on décortique un bilan IFRS, deux méthodes sont possibles en fonction du type d’analyse souhaitée.
1) Soit on se simplifie la vie avec la méthode anglo-saxonne, basée sur la Liquidité et la Solvabilité.
Une seule différence est à calculer, avec deux méthodes « par le haut » ou « par le bas »
Par le haut : (Capitaux Propres + Passifs Non Courants) – Actifs Non Courants
Dans le cas SEB, les ressources à +1an couvrent largement les investissements : + 1 145.50 soit plus de 25 % des
investissements, ce qui représente un matelas confortable.
Mais il est équivalent de dire : la solvabilité CT de l’entreprise est assurée, puisque les actifs à – 1 an couvrent
largement les passifs de même durée. On retrouve ici le ratio de Liquidité Générale (Current Ratio) : 3 397.50 / 2 252
= 1.51
Liquidité réduite (Acid Test Ratio) = Actifs Courants hors Stocks / Passifs Courants
2) Soit on met en œuvre l’approche fonctionnelle du bilan, basée sur les grandes fonctions :
- « Haut de Bilan » : Fonction Investissement et son Financement, qui donne par différence le FDR
- Fonction « Exploitation » = les emplois d’exploitation (Stocks et Créances) comparés aux Ressources
d’exploitation (éléments cycliques, liés à l’activité), pour calculer le BFRE
- Le cas échéant, Fonction « Hors Exploitation » pour isoler les éléments de créances et de dettes non liés
directement au CA (acycliques) pour le calcul du BFRHE.
C’est dans cette approche qu’il convient de reclasser, comme vous l’avez fait, la partie à -1an des DLMT
présente en Passifs Courants dans les Ressources Durables.
Mais, comme vu ci-dessus, il convient de calculer les ratios de liquidité dans l’optique « Liquidité » et de ne
pas mélanger les deux approches. Reprenez vos calculs en plaçant au diviseur les Passifs Courants.
Cordialement,
Jérôme Ladhuie