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0. INTRODUCTION
En effet : - Concevoir, c’est savoir inventer, créer, déployer son flair, faire preuve de
l’imagination et de l’intuition.
- Produire, c’est savoir trouver des voies, issues pour concrétiser ses
intuitions et ses conceptions. En fait, c’est faire preuve de créativité.
Explicitons : Il s’agit d’un ensemble ordonné d’opérations que suit l’esprit humain en
vue d’un but bien déterminé, à savoir, découvrir la vérité, la démontrer et l’exposer.
Lalande précise que ces opérations sont réglées d’avance ; c’est – à – dire
avant de commencer la recherche, il faut avoir une idée précise de la manière dont on
va procéder. En accomplissant ces démarches, nous devons respecter les principes et
les normes qui nous permettent d’atteindre un but, et faire l’économie des erreurs.
Il est question ici d’une méthodologie générale. De nos jours, il est admis
que la théologie n’existe qu’au pluriel. Ce pluralisme résulte de la différence des
situations et des époques ; des spécialisations et de la diversité des méthodes. En
tenant compte de contexte, on peut distinguer actuellement, la théologie occidentale,
la théologie latino-américaine (théologie de la libération), la théologie noire-
américaine, la théologie africaine, la théologie asiatique.
1
FOULQISIER, Dictionnaire de la langue philosophique, Paris, PUF, 1978
2
DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit
3
Pour conclure cette partie, nous nous sentons d’accord avec LONERGAN
que la méthode n’est pas un ensemble de règles que n’importe qui, voire un idiot,
n’aurait qu’à suivre méticuleusement. C’est plutôt un cadre destiné à favoriser la
créativité et la collaboration. La méthode met en relief les divers groupes d’opérations
que les théologiens doivent accomplir pour s’acquitter de leurs différentes tâches3.
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1. L’esprit critique
L’esprit critique comprend deux aspects dont l’un par rapport à soi-même
et l’autre par rapport aux autres.
a. Par rapport à soi-même : l’esprit critique, c’est l’attitude qui consiste à revenir
constamment sur ses propres affirmations pour en vérifier le fondement,
l’exactitude. A cet effet, je me pose moi-même des questions telles que :
- Est – ce que j’ai raison de penser ce que je pense ?
- Ai-je des arguments pour affirmer ce que j’affirme ?
b. Par rapport à autrui : En plus du contrôle rigoureux sur mes propres
affirmations, l’esprit critique m’amène aussi à un contrôle sévère des
affirmations d’autrui. L’esprit critique interdit de s’éprendre (tomber amoureux)
d’un auteur, de professer pour lui une admiration naïve, de lui vouer une
confiance sans borne. Il faut éviter à la fois une attitude hypercritique et une
attitude de crédulité naïve.
2. La rigueur et la précision
4
5
3. Le souci de la vérification
4. La probité intellectuelle
5. La qualité de la vie
de la manière qu’il convient. Il conviendrait donc que les théologiens mènent une vie
pure, sainte, mortifiée, priante"5
Ex. Saint Augustin
5
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Chapitre premier
LES ETAPES D’UN PROJET DE RECHERCHE
Il est important de bien choisir le sujet sur lequel on veut mener ses
recherches. La réussite dépend en grande partie de ce choix. C’est pourquoi il ne doit
être fait ni à la légère ni au hasard. En effet, un choix rationnel doit tenir compte des
critères suivants :
1. La conformité du sujet aux intérêts, aux goûts et aux préoccupations du
chercheur. Le sujet répond – il aux attentes de la société laquelle je vis ? Il est
déconseillé de retenir un sujet qui n’est utile ni pour soi-même, ni pour l’église
locale, ni pour sa congrégation.
2. La compétence du chercheur et ses connaissances antérieures sur le sujet,
3. La documentation disponible et accessible dans la ville où l’on se trouve
4. il faut tenir compte du temps disponible,
5. il faut un directeur qui accepte de diriger votre travail sur le sujet choisi,
6. il faut choisir un sujet théologique, c’est – à – dire qui concerne un point
fondamental de la confession de foi.
Le sujet de recherche une fois choisi, doit être bien circonscrit, bien
délimité. Par exemple, il peut être nécessaire de déterminer une tranche de temps
(1990 – 2000). Il peut porter sur un espace géographique, sur une population cible,
sur un théologien précis, ou sur un thème. On évitera dans la mesure du possible des
sujets très vastes. Un sujet tel que "Inculturation en Afrique" est très vaste. Il faut
préciser de quel pays, de quelle Eglise locale il s’agit, parfois un diocèse…
La recherche en vue d’un mémoire peut porter sur l’étude d’un livre d’un
théologien. Pour cela, on a besoin d’une bibliographie sélective.
préalable des problèmes ou des obstacles qu’il rencontrera, et des moyens pour les
surmonter.
ce qu’on appelle état de la question. Cette partie n’est pas nécessaire dans un travail
pour un mémoire de graduat.
c) Un objectif de recherche
mesure où elle est utilisable pour la poursuite de la recherche ; dans la mesure où elle
constitue un ensemble cohérent et rationnel de propositions qui indiquent clairement
ce qu’on doit vérifier.
Lire à propos TAVARD G., La théologie parmi les sciences humaines, Paris,
Beauchesne, 1975, p.43 – 48.
f) Une méthodologie
CONCLUSION
Les éléments les plus indispensables d’un projet de recherche sont le sujet,
les objectifs et la position du problème qui comprend la problématique, l’hypothèse
et la méthodologie. La cohérence, c’est – à – dire un lien logique entre toutes les
composantes, est absolument nécessaire. Il faut une relation entre le sujet, l’objectif, la
problématique, l’hypothèse et la méthodologie.
Après avoir choisi son sujet et formulé son projet de recherche, le chercheur
soumet celui-ci à son directeur pour discussion et approbation. Si le directeur
approuve le projet, le chercheur peut alors procéder à la collecte de la
documentations ; c’est – à – dire, il rassemble les publications (livres, périodiques,
brochures, tiré à part) qui permettront de résoudre le problème posé.
Comment trouver les documents dans une bibliothèque ? Comment se documenter ?
En plus des catalogues sur les fiches cartonnées et sur les microfiches, les
bibliothèques modernes ont des catalogues informatisés.
La méthode la plus recommandée pour conserver les notes est celle des
fiches. L’utilisation des cahiers n’est pas conseillée, car elle présente beaucoup
d’inconvénients. Les fiches ont l’avantage d’être maniables. On distingue 3 sortes de
fiches de documentation :
1. Les fiches où le chercheur présente ou résume en ses propres mots
l’argumentation d’un auteur.
2. Les fiches où le chercheur recopie exactement les idées de l’auteur ;
3. Les fiches où le chercheur note ses propres idées et ses commentaires.
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Nominalisme Libération
Origines du nominalisme du XIVè siècle "L’Eglise qui a reçu du Christ un message
Exposé assez étendu dans VIGNAUX P., de libération a la mission prophétique de
la répandre en encourageant les états
"Nominalisme", in Dictionnaire de d’esprit et de conduite conformes aux
théologie catholique, XI, Col. 717 et ss intentions du Seigneur"
JEAN-PAUL II, Vita consecrata, 57
I.4. REDACTION
1ère étape, la mise en forme du matériel :c’est – à – dire rassembler les idées, les
arguments, les éléments d’informations, les exemples pour intéresser,
convaincre, attirer et séduire le lecteur. Lors de cette étape, les titres des
sections sont énoncés ; les informations mises sur fiches sont rassemblées
autour des idées forces ; les transitions entre les deux sections sont
élaborées.
2ème étape, l’élagage : dans cette étape, on ne garde dans la structuration du plan que
ce qui est essentiel, utile pour l’atteinte de l’objectif du travail en cours. Il
s’agit d’éliminer toute idée, tout exemple, tout argument qui fait digression
par rapport à l’objectif central, en visant la cohérence du texte.
3ème étape, l’ordonnance : il s’agit d’inscrire les idées, les arguments, les éléments
d’informations, les exemples dans le cadre d’un raisonnement logique,
progressif et cumulatif. Cette ordonnance se base sur certaines règles. Dès
l’entrée de jeu, énoncer l’idée principale que vous voulez développer. Elle
constitue l’en-tête d’un paragraphe. L’idée principale doit précéder les idées
secondaires. Généralement, l’exemple le plus convaincant vient avant.
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Comment pouvons – nous réunir toutes ces qualités qui doivent orner un
travail scientifique ? Quel principe, quelle règle permettent d’exposer le résultat
d’une recherche sous une forme à la fois claire, logique et séduisante ? Il convient pour
cela de structurer son texte de façon équilibrée et de rédiger pour convaincre et
séduire.
a. La phrase et le paragraphe
Sécularisation et nationalisme
Tête du paragraphe
c. L’enchaînement de paragraphes
Pour séduire le lecteur, le chercheur doit montrer qu’il maîtrise bien son
sujet tel qu’il l’avait formulé, qu’il a trouvé plaisir à faire la recherche dont il expose
publiquement les résultats.
Chapitre deuxième
LA PRESENTATION MATERIELLE DE RESULTATS
Cf. IWELE Koubete Godé, e.a., Guide pour la présentation du travail scientifique,
Théologat Eugène de Mazenod, Kinshasa, octobre 1995, 36 p.
Chapitre troisième
LES INSTRUMENTS DE TRAVAIL (LIVRES)