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LES MALADIES ALLERGIQUES

COURS D’IMMUNOLOGIE
(Niveau M1 – UFR SMA)
Pr Romuald DASSE
Immunologie – Allergologie
CHU Cocody

1
DEFINITIONS

Allergie: Ensemble des manifestations cliniques liées à 1 RI,


dépendante des anticorps IgE, dirigés contre des allergènes.

Anaphylaxie: (contraire de protection), décrite par Richet et


Portier = la forme grave, parfois mortelle de l’allergie.
Hypersensibilité

Manifestations relevant de mécanismes immunologiques


délétères pour des cellules ou des tissus qui ne sont pas
directement les cibles des Ac ou des LT.

Classification de Gell et Coombs:


4 types à la place de l’ancienne classification française
(temps d’apparition des symptômes après contact avec
l’allergène: immédiate, intermédiaire, retardée).
CLASSIFICATION (Gell et Coombs modifiée)
HS de type I (hypersensibilité immédiate)
Maladies induites par présence d’IgE spécifiques d’un allergène: Maladies allergiques.

HS de type II (Type complément):


Rencontrée au cours de certaines cytopénies immuno-induites.

HS de type III (à immuns complexes):


Responsable d’1 RI avec activation du C’ (Exemple de la maladie sérique: SAT).

HS de type IV ou Retardée: 2 types


HS retardée cytotoxique:
Cytotoxicité dépendant des TCD8 vs cellules victimes directes ou indirectes des
cytokines et/ou molécules cytotoxiques sécrétées (Hépatite B fulminante)

HS retardée de type tuberculinique:


Eczémas de contact.
Une de la dermatite atopique (avec 1 réaction d’HS immédiate).
Mécanisme important allergie médicamenteuse
Atopie
Aptitude génétiquement déterminée à
fabriquer des Ac d’isotype IgE (Cooke en 1923).
Principales manifestations de l’atopie: asthme,
rhinite allergique et la dermatite atopique.

Positivité d’1 ou plusieurs Prick-tests (test


cutané), ou 1 élévation des IgE totales, ou les 2
combinées (Cookson).
Antigène et Allergène

Antigène (Ag)
Substance capable d’induire une RI spécifique comportant, la production d’Ac .

Allergène
Ag capable de provoquer une RI caractérisée par la nature des anticorps
spécifiques de l’allergie, les IgE.
Allergènes = protéines.
Au sein d’1 substance allergisante (un aliment, par exemple), on
distingue:
Allergène majeur:
Quand plus de 50 % sujets allergiques à cette substance (Der p1 en Europe; Blo
t en CI).

Allergène mineur:
Quand moins de 50 % patients allergiques à la substance (Der p1 en CI et Blo t
en Europe).
EPIDEMIOLOGIE
Augmentation prévalence des MA (asthme, rhinite, eczéma
selon enquêtes dans tranches d’âge).

Prévalence cumulée de asthme: 1973 à 1988 (de 4,2 à 9,1%)


enfants de 7 ans (Europe).

DA de 4,8 à 15,9 % même période et âge.

ISAAC = ʺInternational Study of Asthma and Allergies in


Childhood in Franceʺ): asthme chez 9 % enfants et 12 % adolts.

Rhinite allergique chez enfant: de 3,2 à 11,9 % entre 1964 et


2013.
EPIDEMIOLOGIE

Etat de sensibilisation allergénique: prédominance de Blomia


tropicalis (Population en Côte d’Ivoire).

Prévalence élevée MA:


Coût médico-social important (France, coût rhinite
allergique = milliard Euro).
Coût rhinite allergique à 2,8 milliards de dollars (USA - 1996).

MA = Pbme de santé publique en augmentation croissante


Raisons: principales hypothèses
Mode de vie occidentalisé = facteur de risque de M. atopique
HYPOTHESE HYGIENISTE
Réduction infections par: meilleure hygiène, bonne utilisation ABTpie et
vaccinations.
Conséquence: Développement d’1 RI Th2 (allergique) vs allergènes environnement
et baisse de stimulation de RI Th1 (lutte contre les agents infectieux).

Modifications habitudes alimentaires:


↘ de la consommation d’acides gras omega-3.
↗des apports en oméga-6.
↘ des apports en anti-oxydants et consommation de produits nouveaux (kiwi,
sésame, fruits à coque...).

Modifications du mode de vie:


Exposition plus importante aux allergènes domestiques;
Exposition plus importante à de nouveaux allergènes (confinement des
appartements, climatisation...).
Rôle Pollution
Rôle tabagisme passif (enfant - favorise synthèse IgE).
Pollution automobile (ozone, particules de diesel): aggravation des symptômes.
Physiopathologie: Rappel de la RI
Virus, Cellules cancéreuses, Bactéries

Helminthes, Allergènes
Phases de sensibilisation (1er contact) et de
dégranulation (2ème contact)
PHYSIOPATHOLOGIE
Actions des médiateurs préformé (Chef de fil est HISTAMINE):
Phase immédiate.

TYPE SITE RECEPTEUR ACTION

Muscle lisse, Bronches Bronchoconstriction


H1
Endothélium, cellules dendritiques 2, Vasodilatation (afflux cellules) hypersécrétion
Glandes exocrines. Muscle lisse Vx. mucus.

SNC (Terminaisons nerveuses) Prurit, éternuement

H2 Paroi de l'estomac Sécrétion acide

H3 Autorécepteurs pré-synaptiques Inhibe libération histamine

H4 Leucocytes: PNE, PNB. Synthèse médiateurs néoformés


(éicosanoïdes).
Libération des médiateurs néoformés: Phase tardive
Action histamine sur PNE, PNB: activation synthèse cytokines
pro-inflammatoire et des Eicosanoïdes (métabolites de l’acide
arachidonique.
DIAGNOSTIC

Existence actuelle éventail de bilans complémentaires enrichi


du dosage de médiateurs de l’inflammation allergique.
En pratique quotidienne:
Interrogatoire;
Examen clinique
Tests cutanés d’allergie
= Principales étapes du diagnostic
d’allergie.
Pour 2 objectifs du diagnostic allergologique

Détermination origine allergique des symptômes;

Identification du ou des allergènes en cause.


Diagnostic positif
Motifs de consultation:
Rhinite, asthme, eczéma, urticaire, choc anaphylactique.
Signes mineurs: prurits déclenchés par la consommation ou le
contact avec un facteur spécifique (aliment, poussière, Mdts
pollen, etc…) ou non spécifique (froid, chaleur, émotion, odeur,
effort, eau etc…).

Enquête allergologique:

Détermination origine allergique des symptômes;


Identification du ou des allergènes en cause).
Interrogatoire
Histoire de la maladie précise:
Début des troubles; Manifestations; Evolution / traitement (lequel) ou spontanée,
circonstances d’apparition des symptômes, caractère saisonnier des manifestations.
Recherche d’une origine allergique (Recherche de terrain atopique)

Antécédents familiaux:
Asthme Eczéma Conjonctivite Rhinite Urticaire Médicament

Parents

Frères Sœurs

Enfants

Antécédents personnels:
Médicaux respiratoires (Asthme sévérité à caractériser, Rhinite à
côter).
Médicaux non respiratoires: Conjonctivite, Eczéma, Signes digestifs,
Œdème de Quincke, Urticaire, Intolérance au lait, Allergie à un médicament,
Allergie à un aliment.
Circonstances déclenchantes

Allergisantes (Spécifiques) Non allergisantes (Non spécifiques)


Poussières de maison, •Effort,
Moisissures, •Emotion,
Squames animaux: ménage, •Infection,
ventilateur, climatiseur), •Fumée,
Pollen, •RGO,
Milieu professionnel, •Brouillard,
Aliment . •Parfums,
Médicament: Aspirine, AINS. •Aérosols, Laques, Lessives,
Fritures,
•Tabac,
•Cycle hormonal,
•Pathologie ORL, Toux.
Ecologie: Participe à identifier l’allergène

Environnement:
 Mode de vie habituel et occasionnel du patient
 Tabagisme: actif si oui Nombre paquets /année; passif.
 Habitation:
Type,
sèche, humide,
moisissure,
ventilateur,
climatiseur,
en ville, au village, au campement,
présence d’animaux domestiques, plante verte; moquette, tapis.

 Literie:
Matelas mousse,
Matelas (Latex),
Sommier (Bois);
 Profession à détailler
Traitement antérieur (Spécifique; Non spécifique).
À l’issue d’1 interrogatoire bien mené (policier):
Pas moins de 20’;
Doit affirmer ou soupçonner fortement responsabilité d’1
ou plusieurs allergènes dans 1/3 des cas.
Examen clinique

Général (TA, Pouls, Conjonctives, Téguments, Tp).


Respiratoire.
ORL (Sans oublier de rechercher des polypes).
Cutanée.
Autres.
Les tests d’Identification du terrain atopique
Hyper-éosinophilie sanguine (Hémogramme):
Chiffre absolu > 400 éléments/mm3.
Peut être masquée par 1 infection, prise de corticoïdes, Parasitaires, Mdts.
Peu utile en pratique.

Dosage des IgE sériques totales


Elevé dans diverses pathologies non allergiques (parasitoses, tabagisme).
Rapport intérêt/coût du dosage des IgE totales limite les indications:
Au nourrisson siffleur;
Au traitement anti-IgE.

Tests multi-allergéniques de dépistage


Recherche présence d’Ac vis-à-vis d’1 mélange de plusieurs allergènes
(réponse globale qualitative - oui, non) sans information sur allergènes
impliqués.
Pour le médecin généraliste = bonne approche d’orientation vers cause
allergique (Quand symptomatologie cliniquement peu évocatrice).
Les tests d’Identification de l’allergène en cause
Tests cutanés d’allergie (A lecture rapide: Prick-test):
But = Rechercher IgE spécifiques d’1 allergène fixé sur mastocytes cutanés
par dégranulation mastocytaire et 1 libération d’histamine, responsables
d’une induration et d’un érythème (Renseigne sur état de sensibilisation vs
allergène).

Intradermo-réaction:
Reste utile pour allergènes comme médicaments et venins
d’hyménoptères.

Patch-tests ou tests épicutanés ou atopy patch tests :


Explorent hypersensibilité type IV;
Utiles dans manifestations retardées cutanées (eczéma).
Lecture dans 48 à 72 heures après pose au dos.
Les tests d’affirmation de la cause à effet
Dosage des IgE sériques spécifiques de l’allergène
test biologique par excellence pour affirmer 1 sensibilisation et accrédite,
en fonction de l’expression clinique, un mécanisme de type I.
Taux inférieur à 0,35 UI: négatif (classe 0).
Zone grise: valeurs entre 0,36 et 0,75 (classe 1)
Test positif: taux supérieurs à 0,75.

Tests de provocation; preuve d’1 lien direct entre 1 sensibilisation et


pathologie observée.
Le test de provocation bronchique
Le test de provocation nasal
Le test de provocation conjonctival
Le test de provocation labial
Le test de provocation par voie orale
Exploration allergologique (pratique diagnostique):
Anamnèse
Examen clinique
Tests cutanés: simple, rapide, peu coûteux, spécificité exclte.
Examens biologiques: dosage IgE spécifiques utile si:
Discordances entre l’histoire clinique et les tests cutanés;
Tests cutanés irréalisables (exceptionnel);
Désensibilisation spécifique indiquée.
Dosage inutile si tests cutanés négatifs et la clinique peu évocatrice.

Tests de dépistage du terrain atopique (multi-allergéniques à réponse globale


+ ou -):

 Encore mal définie;


 Intéressants si signes évoquant 1 MA parmi d’autres hypothèses;
 Indication majeure: bilan étiologique infections ORL, respiratoires
récidivantes jeune enfant
(si pas de possibilité de réaliser, ou faire réaliser rapidement des TC)

Dosage IgE totales - terrain atopique ):


 Peu d’intérêt;

Tests de provocation spécifiques:


 Rarement nécessaires au diagnostic en pratique courante:
 Indication allergie alimentaire, allergie médicamenteuse, allergie
professionnelle).
AU TOTAL
Concernant l’exploration allergologique en pratique diagnostic allergologique :
Anamnèse
Examen clinique
Tests cutanés, moyen simple, rapide et peu coûteux dont la spécificité est excellente.
Examens biologiques dosage des IgE sériques spécifiques utile si:
Discordances entre l’histoire clinique et les tests cutanés ;
Tests cutanés irréalisables (ce qui reste exceptionnel);
Une désensibilisation spécifique est indiquée.

Dosage inutile si les tests cutanés sont négatifs et la clinique peu évocatrice.
Place des tests de dépistage du terrain atopique (tests multi-allergéniques à réponse
globale positive ou négative) est encore mal définie:
Intéressants si symptômes font évoquer 1 MA parmi d’autres hypothèses.
Indication majeure = bilan étiologique infections ORL, respiratoires récidivantes
enfant jeune (si praticien n’a pas la possibilité de faire réaliser pricks).

Autres tests de terrain atopique (élévation des IgE totales) peu d’intérêt.
TPS: rare en pratique courante (sauf d’allergie alim., allergie médt, allergie prof.)
Etiologies
Au terme de ce bilan les manifestations cliniques: Allergènes en cause

Pneumallergène
allergènes pénétrant dans l’organisme par voie respiratoire.

Acariens: Développement favorisé par conditions d’humidité de l’air


(80 % d’hygrométrie) et Tp > 20 °C). Toute l’année. Literies,
moquettes, peluches: Der p, Der f. Blo t…).

Moisissures: Ubiquitaires. Rôle important dans asthmes et rhinites


saisonnières allergiques. Capacité de se développer toute l’année
(Alternaria, Cladosporium, Penicillium et Aspergillus). Elimination très
difficile.

Blatte: Présence dans poussière de maison des habitats vétustes.

Phanères d’animaux: Principaux animaux responsables de


manifestations allergiques chat, chien, cheval, lapins, hamsters et
cobayes, animaux de labo.
Etiologies
Latex = en augmentation régulière. Groupes à risque: patients multi-opérés,
personnels de santé, professions exposées au latex (maladie
professionnelle), patients atteints d’allergies alimentaires du groupe latex
(kiwi, banane, avocat et châtaigne) et les atopiques en général.

Hyménoptères: Famille des arthropodes. 3 familles: Apidae (abeille et bourdon),


Vespidae (frelon, guêpe vespula, guêpe poliste), Myrmicida (fourmis).

Allergènes médicamenteux. ATB plus impliqués, devant AINS, et produits


utilisés en anesthésiologie (myorelaxants surtout).
Etiologies
Trophallergènes ou allergènes alimentaires: De plus en plus fréquentes.
Elles concernent trois enfants pour un adulte.
Les signes cliniques sont multiples, pouvant aller jusqu’au décès.

Chez l’enfant:
5 aliments responsables des 3/4 des allergies alimentaires: Lait de
vache, œuf de poule, cacahuète (ou arachide), poisson et moutarde.

Chez l’adulte:
Les crustacés et certains fruits et légumes (ombellifères : carotte,
céleri, fenouil…) sont le plus souvent en cause.
Diagnostic différentiel
Les fausses allergies (FA):

Relèvent d’1 mécanisme de libération d’histamine d’origine non spécifique.


Souvent en rapport avec excès d’apport en aliments riche en histamine,
histamino-libérateurs ou riche en tyramine en favorisant la dégranulation des
mastocytes.

Ex. ALCOOL:
Responsable allergie alimentaire vraie, dirigée contre éthanol - Ag de
céréales (whisky, bourbon), de pomme de terre (vodka), de l’anis (pastis),
de la papaïne (bière) ou la quinine (apéritifs).

Responsable d’1 FA par réaction liée à libération non spécifique tyramine


des conservateurs contenue dans vins blancs ou histamine des vins rouges
et liqueurs, des intolérances aux additifs - sulfites, benzoates et colorants ou
d’un effet vasodilatateur de l’alcool.
Réactions reverses aux médicaments
Intoxications alimentaires
Asthme et Rhinite non allergique:
Ces 2 pathologies: pas toujours d’origine allergique.
Eczéma de contact :
Mécanisme HS de type IV (Gell et Coombs) que type I
(co-existence des mécanismes: est possible).
Formes cliniques

Selon expression clinique:


Allergie cutanée: poussée aiguë d’urticaire et/ou
d’œdème, eczéma).
Allergie respiratoire (asthme, rhinite).
Allergie oculaire (conjonctivite).
Allergie digestive.
Allergie générale: choc anaphylactique.
Formes cliniques
Selon l’étiologie
Allergie respiratoire: due allergènes aéroportés et
se manifeste souvent sous forme d’asthme, de
rhinite.
Allergie alimentaire: Due à l’ingestion d’aliments.
Se manifeste sous diverses formes cliniques et
cutanée et cutanée chez enfant.
Allergie médicamenteuse: Fait craindre un choc
anaphylactique.
Allergie de contact: Expression clinique est plus
cutanée (eczéma atopique).
Formes cliniques

Allergies croisées
C’est une réaction vis à vis d’allergènes différents,
sans qu’il y ait eu un contact préalable avec chacun de
ces allergènes.
Latex, banane, pollens.
Crevettes, crabe, escargot, acariens (Tropomyosine).
TRAITEMENT

Principe:
Eviter sensibilisation et expression clinique des allergies.

Moyens:
Le traitement repose sur un ensemble de moyens:
Eviction des allergènes,
Traitement pharmacologique fonction des organes atteints.
Mesures éducatives ,
Traitement étiologique ou immunothérapie spécifique (ITS).
Ils peuvent être associés à des degrés divers.
Traitement
Indications:

Traitement symptomatiques:
Des symptômes cutanés (urticaire) entraînent la prescription
immédiate d’un antihistaminique et, en cas d’extension, d’un
corticoïde d’action rapide.
Les symptômes ORL allergiques sont généralement traités par les
antihistaminiques et/ou les corticoïdes par voie locale (intranasale).
Asthme relève de traitements spécifiques associant généralement
bronchodilatateurs et anti-inflammatoires bronchiques.
Anaphylaxie: malaise, hypotension, perte de connaissance sont une
indication impérative d’adrénaline injectable (Anahelp ou Anapen ou
Anakit).
D’après les plus récentes recommandations, l’injection doit être IM
et effectuée sur la face antérolatérale de la cuisse.
Allergie rebelle aux traitements courants: Anti IgE (Omalizumab -
Xolair®) fonction du taux d’IgE totales
Traitement
Indications:

Traitement de fond:
Eviction des allergènes
Base de la PEC allergologique.
Etape essentielle en cas AA.
Difficile à mettre en œuvre.
En cas d’allergie aux acariens.
Aérer la chambre à coucher 15 minutes tous les jours,
Eviter les humidificateurs,
Préférer les sommiers métalliques ou à lattes de bois aux sommiers
tapissiers, utiliser des housses avec fermeture enveloppant
complètement le matelas et l’oreiller,
Supprimer de la chambre les rembourrages divers en plumes, laine
(oreillers, coussins, fauteuils),
Acarex-test t est un test commercialisé qui permet de vérifier
l’efficacité des mesures d’éviction des acariens.
Eviction des allergènes doit aussi intéresser les lieux fréquentés
régulièrement par l’allergique: chez amis et lieux de vacances.
Eviction de certains allergènes peut être difficile (pollens), parfois pour
des raisons psychologiques (animaux de compagnie).
Traitement
Indications:

Traitement de fond:
ITS: Désensibilisation spécifique ou immunothérapie; Appelée traitement vaccinal
des maladies allergiques;
Fait appel à produits purifiés, standardisés indiquée aux
manifestations allergiques liées aux pneumallergènes et aux venins
d’hyménoptères.
Désensibilisation n’est actuellement pas encore possible en cas
d’allergie alimentaire.
Indiquée en cas d’allergie chez 1 sujet dont la maladie est
provoquée par 1 allergène identifiable et dont la responsabilité a pu
être clairement prouvée.
Éducation

Education du patient allergique et son entourage: indispensable.


Nécessite information et formation .
Formation doit permettre d’adopter un comportement adapté face aux
situations quotidiennes.
Médicaments seuls insuffisants.
Plans d’action d’une crise avec initiation du traitement dès les premiers
symptômes sont enseignés.
Education permet de favoriser une compliance au traitement de fond
(adolescence).
Compréhension par le patient et l’entourage des TTT prescrits doit être
vérifiée.
Prevention
Prévention primaire: diminuer incidence des nouveaux cas d’allergie (justifiée si le
nouveau-né présente un risque important de développer une allergie).
Mesures orientées vers lutte contre tabagisme passif,
Eviction des acariens,
Promotion d’un habitat hypoallergénique et éducation précoce des allergiques.
Autres mesures en période néonatale: alimentation lactée exclusive jusqu’à l’âge
de six mois,
Introduction différée des aliments solides,
Introduction retardée des aliments à fort potentiel allergisant (œuf, arachide,
fruits à coque, kiwi, poisson) après l’âge d’un an,
Eviction des crèches collectives.

Prévention secondaire: diminuer l’évolution et la durée de l’allergie quand


elle est installée.

Prévention tertiaire : diminuer les invalidités fonctionnelles liées à la maladie.

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