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INSTITUT MEDITERANEEN DE MANAGEMENT

IMA
En partenariat avec :
POLE PARIS ALTERNANCE (PPA) du Réseau (GES).

MEMOIRE DE FIN D’ETUDES


EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLÔME DE
MASTER OPTION / FINANCES

Thème :
L’importance de la caisse nationale d’assurance chômage dans
la création d’entreprise au niveau de la Wilaya d’Annaba
Suivi d’un stage pratique au niveau de l’agence régionale CNAC - Annaba

Présenté par : Encadré par :


Melle BOUDIAF Fella Mr ELBIR Kamel
Melle ZEBARDI Yasmine

Promo 2018-2020
Dédicaces
A ceux qui représentent pour moi le
symbole de la bonté par excellence, et qui ont
fait plus qu’ils puissent faire à leurs enfants, je
vous aime mes chers parents.

A toute ma famille, mes amis et mes


camarades de promotion, la vie est plus belle
avec votre présence, merci pour votre aide et
votre soutien moral.

A mon binôme Melle ZEBARDI Yasmine un grand


merci pour votre compréhension, votre respect et
vos efforts fournis, A vous tous je vous dédie ce
travail.

Melle BOUDIAF Fella

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Dédicaces
A ceux qui représentent pour moi le
symbole de la bonté par excellence, et qui ont
fait plus qu’ils puissent faire à leurs enfants, je
vous aime mes chers parents.

A toute ma famille, mes amis et mes


camarades de promotion, la vie est plus belle
avec votre présence, merci pour votre aide et
votre soutien moral.

A mon binôme Melle BOUDIAF Fella un grand


merci pour votre compréhension, votre respect et
vos efforts fournis, A vous tous je vous dédie ce
travail.

Melle ZEBARDI Yasmine

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Remerciements
Nous tenons tout d’abord à faire louanges à DIEU LE TOUT PUISSANT ET
MISÉRICORDIEUX, qui nous a donné la force et la patience d’accomplir ce Modeste
travail.
Un compliment du fond du cœur à nos PARENTS pour nous avoir donné la force et le
courage qui nous ont permis d’entreprendre nos études et de prendre en main notre
avenir, Sans eux, nous n’en serions pas là.

Aucun travail n’est véritablement individuel pour autant qu’il soit la somme d’une
expérience ou d’un essai de réflexion et des aides, ou les influences extérieures ne
sauraient être méconnues, encore moins reniées.
En premier lieu, nous tiens à remercier le Directeur ainsi que tout le staff et
encadrement de l’agence régionale de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage
(CNAC-Annaba).
Nous tenons aussi à remercier tous les formateurs composants le staff pédagogique
de l’institut Méditerranéen de Management (IMA) ainsi que toute notre gratitude
envers son encadrement, avec une salutation particulière à Mme. SALHI Samia et son
équipe, pour la qualité de la formation qu’ils nous ont inculqué, et particulièrement
Mr. EL BIR Kamel en sa qualité de formateur et encadreur de notre mémoire de stage
de fin d’études, pour son amabilité et son professionnalisme, pour l’orientation, la
confiance, la patience qui ont constitué un apport considérable sans lequel ce travail
n’aurait pas pu être mené au bon port. Qu’il trouve dans ce travail un hommage
vivant à sa haute personnalité.

Nos vifs remerciements vont également aux respectables membres du jury de


soutenance de qui auront à se prononcer sur ce modeste travail, et pour l’intérêt
qu’ils auront porté à notre mémoire de stage de fin d’études pour l’obtention du
diplôme de master MBA en finances.

Bien sûr nous n’oublions pas de remercier Mme. KASSOUM conseillère animatrice au
niveau de l’agence régionale CNAC Annaba pour sa précieuse disponibilité ainsi que
Mme. Ouamer Ali Fahima, Agent d’assurances, bénéficiaire du dispositif CNAC que
nous avons rencontré au cours de notre stage pratique, et qui nous a expliqué toute
la démarche qu’elle avait entreprise à l’époque pour bénéficier du soutien de la
Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC-Annaba).

Nous n’oublions bien évidemment pas nos collègues de promotion ainsi que tous nos
ami(e)s, que nous les remercions pour les agréables moments passés ensemble…et à
tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, ont contribué à la réussite de ce travail.

Melle BOUDIAF Fella & Melle ZEBARDI Yasmine

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Sommaire
Sommaire ...................................................................................................................................................... 1
Liste des figures ........................................................................................................................................... 2
Liste des tableaux ........................................................................................................................................ 2
Liste des abréviations.................................................................................................................................. 3
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................... 4
CHAPITRE 1 : Vision entrepreneuriale en Algérie .............................................................................. 14
Introduction au chapitre premier ........................................................................................................ 14
Section 01 : Création des entreprises en Algérie ................................................................................ 14
Section 02 : Les caractéristiques des petites entreprises (PME/ PMI) ............................................. 20
Section 03 : Structures publiques de soutien à la création entrepreneuriale en Algérie ................ 25
Section 04 : Le montage financier : les banques [] .............................................................................. 27
Conclusion au chapitre premier ........................................................................................................... 36
CHAPITRE 2 : L’analyse d’impact du dispositif CNAC sur l’activité entrepreneuriale ................. 37
Introduction au chapitre deuxième...................................................................................................... 37
Section 01 : Présentation du dispositif CNAC .................................................................................... 37
Section 02 : Etapes du dispositif CNAC .............................................................................................. 44
Section 03 : La méthodologie d’investigation employée dans l’évaluation du dispositif CNAC ... 55
Section 04 : L’analyse des statistiques sur micro-entreprises créées par le dispositif CNAC ........ 58
Conclusion au chapitre deuxième ........................................................................................................ 64
CHAPITRE 3 : Démarche de la création d’une PME dans le cadre du dispositif CNAC ................. 65
Introduction au chapitre troisième ...................................................................................................... 65
Section 01 : Les résultats de l’enquête auprès des jeunes entrepreneurs qui ont sollicité le
dispositif CNAC de Annaba ................................................................................................................. 65
Section 02 : Les limites et contraintes du dispositif CNAC ............................................................... 77
Conclusion au chapitre troisième ......................................................................................................... 79
CONCLUSION GENERALE .................................................................................................................. 80
BIBLIOGRAPHIE CONSULTEE .......................................................................................................... 85
ANNEXES.................................................................................................................................................. 87

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Liste des figures

N° Intitulé Page
La répartition sectorielle de micro-entreprises créées par le dispositif CNAC dans
01 59
la wilaya de Annaba
02 La répartition annuelle des micro-entreprises créées par le dispositif CNAC 59
03 La répartition sectorielle des emplois crée par le dispositif CNAC 60
04 La répartition de micro-entreprises créées par les allocataires CNAC 61
05 La localisation géographique de micro-entreprises crée par le dispositif CNAC 64

Liste des tableaux

N° Intitulé Page
01 Structure de Financement d'un projet d'investissement 32
02 Structure de l'investissement d'un projet d'investissement 32
03 Tableau d'amortissement du crédit Bancaire d'un projet d'investissement 33
04 Le financement d'un projet d'investissement par la CNAC 34
Tableau de simulation prévisionnelle de l’intérêt approximatif du coût
05 36
d’investissement
06 La répartition sectorielle des micro-entreprises créées par le dispositif CNAC 58
07 La répartition sectorielle des emplois crée par le dispositif CNAC 60
08 La répartition de micro-entreprises créées par les allocataires CNAC 61
09 Répartition des jeunes créateurs du dispositif CNAC par niveau d’instruction 62
Répartition géographique des micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif
10 62
CNAC
11 Les motivations à la création de micro-entreprise des jeunes créateurs 66
12 Les ressources pour la création d’entreprise 67
13 La réussite entrepreneuriale pour les jeunes entrepreneurs 68
14 Les difficultés de la création de la micro-entreprise par les jeunes entrepreneurs 68
15 Détermination du choix du secteur d’activité 69
16 La durée d’expérience dans le secteur choisi par les jeunes créateurs 69
17 Les causes des difficultés d’accès à un crédit bancaire 70
18 Le rôle de la CNAC dans le choix de devenir entrepreneur 70
19 Les causes de recours au dispositif CNAC par les jeunes entrepreneurs 71
20 La classification des aides accordées par le dispositif CNAC 71
21 Classification de niveau d’efficacité des services du dispositif CNAC 72
22 Rapport entre le bénéfice d’un dispositif CNAC des divers services 72
23 Les types de réseaux relationnels 73
24 Répartition des entrepreneurs selon les types de liens existant entre eux 74
Ventilation des entrepreneurs selon les raisons qui les ont poussés à se localiser
25 75
dans la wilaya de Annaba
26 Répartition des entrepreneurs enquêtés selon les lieux d’approvisionnement 76
27 Répartition des entrepreneurs selon le mode de recrutement de la main d’œuvre 76

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Liste des abréviations

ADS : agence de développement social


ANDI : agence nationale de développement industriel
ANGEM : agence nationale de gestion du micro- crédit
ANSEJ : agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes
APSI : agence pour la promotion et suivi de l’investissement
BTPH : bâtiments et travaux publics et hydraulique
CALPI : comité d’aide à la localisation et la promotion de l’investissement
CAM : chambre d’artisanat et des métiers croissance
CAP : forte-autonomie-peu de pérennité
CASNOS : caisse d’assurance des non-salariés
CSVF : comité de sélection, de validation et de financement des projets.
CLEF : commission locale d’étude du financement des projets.
CNAC : caisse nationale d’assurance chômage
CNAS : caisse nationale des assurances sociales
CNC : conseil national consultatif
CNI : conseil national de l’investissement
DPSB : direction de la programmation et de suivi budgétaire
FAI : fonds d’appui à l’investissement
FCMG : fond de caution mutuelle de garantie
FCMGRCJP : le fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes promoteurs
FMI : fonds monétaire international
GE : grande entreprise
IBS : impôt sur le bénéfice des sociétés.
IRG impôt sur le revenu global
OBS : observation
OPI : office pour la promotion de l’investissement
ORAC : office régional avicole du centre
PAS : plan d’ajustement structurel
PCD : programmes communaux de développement
PDG : président directeur général
PIC : pérennité-indépendance-croissance
PME : petite et moyenne entreprise
PMI : petite et moyenne industrie
PNR : prêt non rémunéré
PNR-CG : prêt non rémunéré « cabinet groupé »
PNR-LO : prêt non rémunéré « location »
PNR-VA : prêt non rémunéré « véhicule atelier »
PSCE : plan de soutien à la croissance économique
PVD : pays en voie de développement
SIG : système d’information géographique
SPL : système productif localisé.
TAP : taxe sur l’activité professionnelle
TPE : très petite entreprise
TVA : taxe sur la valeur ajoutée
UTA : unités de travail-année

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INTRODUCTION GENERALE

Dans un contexte de concurrence mondiale paroxysmique, la globalisation et la localisation


constituent deux niveaux d’analyse des économies nationales/régionales. Les pays sont simultanément en
concurrence et coopèrent pour créer de la valeur ajoutée et soutenir la croissance et la compétitivité.

La littérature sur la géographie économique estime que depuis le début des années 80, les régions
sont devenues le fondement de la vie sociale et économique. On assiste donc à un “retour du local“ au
sein des économies territoriales marqué par une présence plus forte des petites entreprises mais aussi des
grandes entreprises qui mettent en place des stratégies de développement territorial.

Les acteurs socio-économiques ont décidé de s'établir dans une certaine région car les avantages
spécifiques associés au site, la densité du marché local, l'accessibilité à des ressources et des compétences
spécifiques, ainsi que le flux et la diffusion d'informations entre les parties prenantes permettent de réduire
les coûts des transactions.

En d'autres termes, la concurrence mondiale entre les pays se cristallise au niveau local entre les
territoires, ce que l'on appelle la mondialisation. L'ouverture des frontières nationales liées à la
mondialisation a conduit à la domination des territoires, qui mobilisent leurs ressources et leurs
compétences pour accroître leur compétitivité et leur attractivité.

La chute des prix du pétrole et la montée des protestations sociales, ainsi que la tourmente socio-
économique marquée par la mondialisation des échanges et de la compétitivité, amèneront l'Algérie et ses
voisins (Tunisie et Maroc) à mener des réformes structurelles dans le but de permettre aux petites et
moyennes entreprises Occuper une position majeure dans le développement économique.

En effet, après avoir été délaissé au profit des grandes organisations et au profit des grands parcs
industriels, à la fin des années 80, Nous avons assisté à un regain d'intérêt pour les PME / PME, et les
PME / PME ont depuis été proposées en réponse à l'instabilité de l'environnement économique et à la
création de richesse et d'emplois.

Pendant cette période, les PME sont restées marginalisées jusqu'à la fin des années 80. Ils évoluent
dans un environnement totalement défavorable et se concentrent sur des activités de transformation
conventionnelles et à très faible intensité technique.

Ce n'est qu'au début des années 90, notamment lorsque les réformes économiques ont commencé en
1993, que les petites et moyennes entreprises en Algérie ont vraiment commencé à se développer. Les
statistiques officielles montrent que la population des PME a dépassé la barre de 600 000 unités en 2011,
après qu’elles n’étaient que de quelques 200 000 unités en 2001.

En particulier, les différents mécanismes mis en place par l'Etat au cours des dix dernières années
peuvent être utilisés pour expliquer cette prospérité, notamment l'aide à la création, au financement et à la
mise à niveau. Ces mesures incitatives ont libéré la vitalité des entreprises et créé une forte dynamique de
développement pour les PME.

Les petites et moyennes entreprises jouent un rôle primordial dans le processus de développement
économique et social, par leur capacité de créer des richesses, par l’amélioration du PIB et la génération
de postes d’emplois aidant à résorber le chômage et ses effets sur la société.

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Leurs caractéristiques qui leur distinguent des grandes entreprises, notamment la flexibilité de leur
structure, leur capacité à s’adapter aux multiples pressions de l’environnement économique, leur aptitude
à assurer une intégration économique et leur contribution au développement régional, expliquent leur
place dans l’économie à travers les différentes politiques industrielles et les préoccupations des pouvoirs
publics envers ce type d’entreprise.

Le succès d'une stratégie de création d'entreprise dépend inévitablement de ces deux faits et de leur
avenir dans le temps et dans l'espace. Surtout dans ce cas, la création de petites et moyennes entreprises
semble être de plus en plus un fait majeur, mais elle n'a pas encore reçu suffisamment d'attention. Les
PME semblent être, à vrai dire, les entités économiques les plus faciles à créer, les plus dynamiques et
potentiellement les unités qui réussissent le mieux à promouvoir le tissu économique.

La meilleure façon de relancer la croissance économique dans un pays comme le nôtre est de faire
participer aux activités économiques le plus grand nombre d'individus. Chacun peut agir selon sa propre
capacité à créer et gérer toute synergie économique et institutionnelle.

Afin d'allier le puissant potentiel des jeunes créateurs à l'expérience et à la volonté des institutions
économiques, la création d'une entreprise reste un terrain parfait pour restaurer les conditions
économiques et sociales de notre pays.

Dans le cadre de la transition d'une économie d'État à une économie de marché, les pouvoirs publics
ont adopté de nombreuses incitations pour les PME privées, qui sont essentielles au développement
économique. Les problèmes économiques et sociaux des années 80 et les réformes de la décennie 90 ont
permis à la PME de se développer. Les PME ont démontré leur aptitude à concevoir de la richesse
économique.

La banque mondiale insiste sur l’importance des PME pour la croissance et sur la nécessité d’une
bonne intervention de l’Etat car la croissance est fortement liée à l’existence d’un réseau d’entrepreneurs
actifs. Cela dépend d'un bon environnement commercial. De nombreux pays, quel que soit leur niveau de
développement, ont lancé des programmes pour soutenir la création de PME (OCDE, 2004).

Certains pays à l’instar des États-Unis d’Amérique et la République Populaire de Chine ont formulé
des mesures efficaces pour réaliser des affaires. D'autres recherchent encore des mécanismes pour
minimiser les contraintes. Les actions publiques visant à développer l'esprit d'entreprise nécessitent
également la prise en compte du devenir et du développement des PME/PMI conçues afin d’assurer la
croissance.

Depuis la fin des années 80, tous les gouvernements algériens ont compris que le secteur public ne
pouvait à lui seul répondre aux besoins économiques et sociaux croissants du pays, le recours au secteur
non étatique (privé) est une exigence ciné qanun. C'est dans le contexte de la transition d'une économie à
une économie de marché que les PME se sont imposées par leur diversité, leur flexibilité et leur capacité à
créer des emplois en tant qu'entité capable de compenser la croissance économique. Pertes de grandes
entreprises publiques.

Afin d'assurer le développement des petites entreprises, les institutions publiques ont créé des
institutions et des réseaux institutionnels chargés de promouvoir et de développer les petites et moyennes
entreprises (Ministère des petites et moyennes entreprises, Fonds de garantie, etc.) et une batterie de
programmes et de mesures incitatives pour développer cette frange d’entreprise a été engagée, dans le
cadre d’une politique globale de promotion des PMI/PME Algériennes, engagée depuis les années 90.
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La loi de 2001 sur l’orientation et la promotion des PME, qui traite les entreprises de moins de 250
salariés et dont le chiffre d'affaires ne dépasse pas 2 milliards de DA, comme les PME et dont le total du
bilan annuel n’excède pas les 500 millions de DA et qui ne s'inscrit pas dans le cadre d'au plus 25% Les
actions détenues par des entreprises non PME interviennent dans le cadre des politiques de croissance des
PME et fournissent des références aux institutions publiques et privées et aux acteurs économiques.

Ce cadre permet de développer la cohésion et l'orientation du programme de soutien, apportant ainsi


un soutien à ces entreprises, assurant une meilleure coordination des différentes mesures qu'elles
soutiennent et simplifiant l'octroi des différentes aides financières que les entreprises peuvent octroyer. ''
Les pays algériens et les organisations internationales, notamment l'Union européenne, promeuvent des
programmes d'assistance dans le domaine des PME.

Dans le contexte actuel, les activités économiques de la plupart des pays sont en déséquilibre, en
fonction de la demande et de l'offre d'emplois. En séquelle, l'offre d'emplois est chétive en jonction à
l'accroissement de la demande produite par l'accès de jeunes candidats au marché du travail.

De plus, ces demandeurs d'emploi se caractérisent par de jeunes diplômés universitaires, à fort
potentiel et espèrent laisser leur empreinte dans leurs domaines respectifs. Ces jeunes grandissent dans un
monde en mutation rapide, ils ont vu le succès de nombreuses expériences, bien que modestes, ils ont
connu un grand succès après plusieurs années d'activités en Start-Up, comme par exemple : (Facebook,
Apple, Fedex…).

Le challenge quant aux décideurs contemporains des pays en voie de développement est de
convertir ces candidats en créatifs d'emplois en leur offrant non seulement des postes dans des entreprises
publiques ou privées, mais autant en les incitant à développer leurs obsessions. Cet objectif peut être
atteint en utilisant la plate-forme du système universitaire pour consolider et renforcer l'initiative et
l'intelligence créative de l'entreprise, ce que l'on appelle « l’esprit d’entreprise ».

La concrétisation de cet objectif génèrera des profits bilatéraux, pour les personnes qui se
transformeront en entrepreneurs (propriétaires d’entreprises), subséquemment que pour l’économie du
pays qui consignera un accroissement de ses ratios de développement.

La réalisation de cet objectif apportera des avantages mutuels aux personnes qui deviennent
entrepreneurs (propriétaires d'entreprises) et aux pays dont la vitesse de développement d’une économie
ouverte qui s'accélère grâce à l’attirance des matières grises dans les domaines de l’économie et la
gestion.

Aujourd'hui, l'entrepreneuriat est devenu un phénomène qui attire de plus en plus les chercheurs en
économie et en gestion.

L'entrepreneuriat est un phénomène complexe et il a de nombreuses significations au fil du temps.


Certains auteurs et chercheurs dans le domaine ont tenté de donner une définition à ce concept. Parmi ces
auteurs, nous citons Thierry VERSTRAET, qui définit l'entrepreneuriat comme un phénomène qui unit
les individus et les organisations, une définition par rapport à une autre, et vice versa.

Selon Stevenson, l'entrepreneuriat est le processus par lequel les gens considèrent la propriété
d'entreprise comme un choix ou une solution de carrière viable, proposent des plans d'affaires,
apprennent à devenir des entrepreneurs et créent et développent des entreprises.

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Bien que le mot « entrepreneuriat » tourne autour d'une fonction organisationnelle, il débute par les
vœux personnels des futurs fondateurs d’entreprises. Cet entrepreneur qui était pour longtemps
marginaliser dans la pensé économique. Étant donné que pour F. QUESNAY, l’entrepreneur est
contingenté à la classe infructueuse, n’engendre pas de richesse, mais il la fait juste circuler. C'est sur la
base des travaux de SCHUMPETER, puis de chercheurs contemporains, que l'entrepreneur a découvert sa
place dans l'économie.

En effet, ces dernières années, de nombreux pays ont découvert les caractéristiques des
entrepreneurs et se sont rendu compte qu'il pouvait jouer un rôle déterminant dans leur développement
économique en créant des emplois et de la richesse, de soutien à l’innovation, ainsi que la valorisation des
ressources territoriales dont il dispose.

Cette reconnaissance peut être vue sous deux angles différents, mais ils vont fusionner :
Tout d'abord, d'un point de vue théorique, après le système d'accumulation fordiste et la crise des
grandes sociétés de gestion, le renouvellement de la pensée économique et l'enrichissement des grilles de
recherche ont ouvert la voie à de nouvelles explications.

Les méthodes et méthodes d'investigation scientifique, dans le nouveau contexte socio-économique,


notamment la segmentation excessive du marché, sont de plus en plus exigeantes pour la transition,
mettant en évidence les vertus extérieures des entrepreneurs et entrepreneurs (externalisation dans les
économies en transition) Et développement) et la mondialisation des marchés.

Ce nouvel environnement a changé la référence et a ouvert la voie à de nombreuses opportunités


entrepreneuriales. Par conséquent, nous avons constaté un intérêt croissant pour les petites et moyennes
entreprises (PME).

Ensuite du point de vue pratique, la « croyance » accordé à la création et au développement des


petites entreprises « entreprenantes », a été largement promue dans les anciens pays à économie de
marché et les anciens pays socialistes à économie planifiée.

En effet, il semble que les caractéristiques évidentes de la vie économique et du déclin industriel
dans certaines zones aient conduit les pouvoirs publics centraux et locaux à s'intéresser davantage à
l'entrepreneuriat privé afin de relancer les organisations de production locales gravement endommagées
par la crise des années 1970 et lutter contre le chômage et réintégrer la population la plus marginalisée
dans la société.

Par conséquent, l'entrepreneur sera une figure clé dans la dynamique du capitalisme car il
supportera les risques inhérents au fonctionnement du marché. Subséquemment que les entrepreneurs
aient longuement inexploré la théorie économique, elle semble se transformer en un moteur
d’accroissement économique et un promoteur privilégié de la mutation technologique et de l'innovation.

En résultat, il est difficile de ne pas dire que les entrepreneurs sont l'objet de l'attention de tous et que
l'entrepreneuriat devient un phénomène de société.

Comme d'autres pays postsocialistes, l'Algérie a connu une série de réformes économiques et une
transition vers une économie libre. Ces réformes ont révélé l’importance de la création d’entreprise pour
la dynamique de développement. Pour cela, l’Algérie s’est engagée dans un processus de transmutation
de son système politico-économique.

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En quelques années à peine, les systèmes basés sur la planification centralisée et les grands
complexes industriels ont été démantelés, les entreprises publiques ont été privatisées, les prix et le
commerce ont été libéralisés et les cadres juridiques et institutionnels ont été adaptés à l'économie. Le
marché est largement établi.

Désormais, les entrepreneurs sont devenus le cœur de la politique de transition vers une économie
de marché. Il remplit de nombreuses fonctions socio-économiques, telles que la création d'emplois, le
soutien à l'innovation, l'amélioration de la concurrence et la réduction des inégalités sociales, qui sont
essentielles au fonctionnement normal de l'économie de marché.

Nous rappelons que l’esprit d’entreprise de l’Algérie est né de réformes initiées par les pouvoirs
publics il y a plus de 20 ans. C'est à partir des années 1990, après des changements à divers niveaux
internes et externes, que l'Algérie s'est tournée vers une nouvelle organisation dont la fondation était
d'encourager et de développer l'entrepreneuriat privé.

Cependant, lorsque l'État a anéanti son monopole sur les activités économiques et élu diverses
cadences, les activités entrepreneuriales ont débuté à agrandir, c'est-à-dire que les entrepreneurs étaient
libres de mener des actions dans leurs secteurs d'activité. Dès plus de 30 ans, l'État est le secteur privé des
grands entrepreneurs. Par conséquent, en 1993, l'Algérie a adopté pour le premier règlement sur
l'investissement.

L'entrepreneuriat est un levier de création de richesse et de création d'emplois. Il fait désormais


partie de la stratégie de transformation mise en œuvre par les institutions publiques. Dans cette stratégie,
la création d'entreprises est une solution à l'exclusion sociale et à la montée du chômage. Considérable
dans la société algérienne.

À partir de là, une nouvelle méthode visant à développer les activités entrepreneuriales a été mise
en œuvre. L'Algérie a choisi de se concentrer sur le renforcement afin de profiter aux petites entreprises.
On assiste à une redéfinition du rôle de l'État en tant que facilitateur et compagnon des initiatives privées.
Cette tendance constitue a priori un stimulant pour le développement de l'entrepreneuriat privé et est
porteuse de réformes et de croissance économique.

Cependant, cette volonté d'encouragement est associée à une autre idée très alléchante, qui est de
créer une entreprise comme l'une des solutions pour réduire le chômage, mais le taux de chômage reste
élevé. En plus des fonctions traditionnelles, l'esprit d'entreprise peut également contribuer à la création et
au développement efficaces de nouveaux marchés et de leurs affiliés, et peut également permettre au
public et aux individus de comprendre les éléments qui constituent une économie de marché.

La création d’emplois grâce à la promotion de l’esprit d’entreprise est l’une des principales priorités
de la politique économique algérienne aujourd’hui. C'est pourquoi la plupart des fonds destinés à créer
des incitations vont aux demandeurs d'emploi pour encourager la motivation entrepreneuriale.

Ces politiques visent à instaurer un environnement économique général (fiscalité et réglementation)


propice à la création d'entreprises, et à stimuler l'esprit d'entreprise par une série de mesures d'incitation
spécifiques (assistance économique, défiscalisation, etc.). Désormais, les autorités gouvernementales sont
conscientes de la nécessité d'encourager et de développer la culture entrepreneuriale et ont confié la tâche
de conception de politiques spécifiquement pour l'entrepreneuriat aux institutions publiques.

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Dans le cadre contextuel des politiques de réforme, les pouvoirs publics ont créé des institutions
nationales et des dispositifs qui visent la promotion de l'initiative individuelle et la stimulation des
activités et de l'intérêt entrepreneurials, comme l’exemple de : l'ANSEJ, l'ANDI, le CNAC, l'ANGEM,
etc.

La wilaya d’Annaba, à l’instar des autres wilayas, a subi les grands changements structurels,
imposés au tissu industriel local, par les critères de rentabilités et de commercialité. Les faits montrent
que les licenciements et parfois la dissolution d'entreprises publiques ont conduit à une augmentation
aggravante du sous-emploi. Dès lors, il est nécessaire de recourir systématiquement à une forme
d'entrepreneuriat local dans les prochaines années pour s'adapter à la particularité de la Wilaya, c'est-à-
dire pour être plus précis, prendre en compte ses deux ressources générales et sa spécificité.

En effet, à travers la création de petites et moyennes entreprises (PME), l'entrepreneuriat privé a


joué un rôle important dans la revitalisation du territoire de la Wilaya d'Annaba, du fait du placement de
divers mécanismes (CNAC, ANSEJ ANDI, ANGEM). Par conséquent, les partenariats se sont multipliés
dans les pratiques commerciales. Ils se présentent sous la forme d'un système composé de plusieurs
organisations et, du fait des relations étroites entre eux, ont amélioré leur compétitivité de production en
essayant d'établir et de maintenir des relations et des liens entre eux.

En conséquence, la forme de concentration des entreprises se développe au niveau de certains


départements, comme l'artisanat au niveau de la wilaya d’où cette structure est très étale. Cette commune
recèle en effet un véritable savoir-faire qui fait qu’il ait une grande concentration d’unités artisanales
spécifiques dans la production de la vannerie en osier.

Parmi les acteurs de développement de la dynamique entrepreneuriale et de développement


territorial de la wilaya de Annaba figure les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics en vue de
dynamiser de tissu économique de la wilaya. Parmi ces dispositifs figure celui de la CNAC créée en
2004, ce mécanisme cible une population jeune âgée entre 30 à 50 ans, il a comme objectif la création
d’emplois et des micro-entreprises. Il vise à insuffler la créativité auprès les jeunes chômeurs par la mise
en place des mesures incitatives, le dispositif CNAC ayant pour prescription aussi l’aide, l’orientation et
le soutien des jeunes entrepreneurs. Ce dispositif ambitionne à aider la création d’activités de biens et
services par ces promoteurs juvéniles.

La mise en place de cet agencement tient compte du sérieux des pouvoirs publics Algériens quant à
la création des entreprises, ces dernières constituant un rôle très cardinal concernant les aspects socio-
économiques. Le développement régional, la cohésion sociale et l’élimination des inégalités sociales, sont
considérées autant comme des acteurs de développement de toute la région, et nul ne peut ignorer sa part
dans la formation des dynamiques territoriales par la plus-value apportée en création de la richesse.

Etant donné l'importance du dispositif CNAC mis en place, afin de favoriser la création de micro-
entreprises, ainsi que ses multiples privilèges qui peuvent avoir un impact bénéfique sur le territoire de la
Wilaya d'Annaba, voir aussi l’importance des potentialités dont dispose cette Wilaya, nous a encouragé à
nous interroger sur le degré de valorisation et d’exploitation de ces différentes ressources, Outre leur
influence sur la création d'une dynamique entrepreneuriale, il reflète également le rôle du système CNAC
et sa contribution au territoire de la Wilaya.

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Problématique :

Les chercheurs en entrepreneuriat ont convenu de souligner que personne ne devient entrepreneur
grâce à la programmation génétique. Ils ne sont pas nés en tant qu'entrepreneurs, mais parce que
l'entrepreneuriat est un comportement, cette attitude peut être encouragée et favorisée, Bouleversé, bien,
mais nous pouvons apprendre à changer de comportement, et nous pouvons le faire.

De nos jours, presque aucun pays n'a de politique active de développement et de mobilisation pour
aider à concevoir et développer les entreprises sous la forme de plans, d'outils et de structures.

L'Algérie, comme d'autres pays, a élaboré des programmes incitatifs afin de promouvoir le
développement entrepreneurial visant le développement économique, notamment des programmes initiés
par la Caisse nationale d'assurance chômage (CNAC).

La création d'entreprise est l'un des moteurs de la dynamique économique, ainsi qu'un élément de
base de la croissance économique et de la création d'emplois. Les créateurs d'entreprises sont considérés
comme des acteurs de la diffusion de l'information entrepreneuriale sur le territoire.

Dans cette logique d'affaires, entrepreneurs et territoires sont des acteurs en interaction pour créer
une dynamique économique et sociale, ils savent que les entreprises sont le fruit d'une synergie entre
entrepreneurs et territoires.

Le dispositif CNAC est considéré comme la structure la plus jeune dans le réseau d’encouragement
à la création de la petite entreprise dans divers secteurs d’activités, en Algérie.

Par conséquent, nous chercherons, dans le cadre de notre travail de recherche, à apporter des
réponses aux questions suivantes :

Question principale :

La création entrepreneuriale constitue aujourd’hui un défi économique et social fondamental., cette


création s’avère ainsi un moteur de développement du pays. Le dispositif mis en place par la CNAC,
acteur de création d’entreprise, et générateur d’aide (avantages financiers et fiscaux), nous amène à la
question principale suivante :
« Quel est l’impact d’appui à la création d’entreprises sur l’entrepreneuriat et le
développement territorial de la wilaya de Annaba exercé par le dispositif CNAC ? »
Par conséquence, il s’agit de disséquer le degré perceptif et motivant chez les jeunes entrepreneurs
vis-à-vis l’entrepreneuriat et en déduire l’impact exercé par ce dispositif de soutien (CNAC) sur leur
logique entrepreneuriale. Différemment dit, il s’agira de procéder à une analyse de la mesure ainsi que
des politiques d’accompagnement à la création entrepreneuriale pour savoir s’ils constituent ou non un
facteur de développement de l’entrepreneuriat, et dans quelle mesure ce dispositif CNAC y contribue.

Les questions secondaires :


1/ Le goût d’entreprendre aux jeunes peut-il être concrétisé par la politique d’encouragement à la
création d’entreprises (CNAC) ?
2/ Quel sera l’impact des projets entrepreneuriaux crées dans l’exercice du bénéfice d’un dispositif
CNAC sur le développement territorial de la wilaya de Annaba ?
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3/ Quel est le niveau de concertation et de coopération entre les différents entrepreneurs encouragé
par le dispositif CNAC ?
4/ Le dispositif CNAC au niveau du territoire de la Wilaya d’Annaba est-il source d’émergence
SPL (Système Productif Localisé) ?

Les hypothèses de travail :


1/ Le dispositif CNAC contribue à créer une dynamique territoriale et entrepreneuriale dans la
wilaya de Annaba, à travers la combinaison et l’exploitation d’immenses potentialités d’investissement
dont dispose le territoire de la wilaya de Annaba.
2/ Le chômage signifie qu'un grand nombre de jeunes ambitionnent la création de leur propre
emploi, et ce à la faveur du recours au dispositif CNAC pour fonder leurs propres entreprises.
Cet épiphénomène ne pouvant pas être une des déductions de dissimilitudes spatiales et sectorielles,
toutefois pouvant admettre l’explication des raisons motivationnelle chez les jeunes porteurs de projets.
3/ Il n'y a quasiment pas de synergie et de coopération entre les initiateurs du système CNAC (pas
de raison formelle de coopération). Les seuls réseaux sur lesquels comptent les jeunes entrepreneurs sont
la famille, les amis et les parents.
4/ Partant du principe que l'entreprise peut être considérée comme le système final, les pilotes sont
organisés et ouverts sur l'environnement, on sait donc que les facteurs qui contribuent au succès, à la
survie et au développement durable de l'entreprise ne peuvent être liés entre eux que pour ces
composants, en d'autres termes En d'autres termes, ils peuvent être internes, c'est-à-dire qu'ils peuvent être
liés à l'entrepreneur ou à l'organisation, et même à l'environnement commercial de l'entreprise.

Objectif et démarche :
Pour accomplir ce travail de recherche et soutenir les éléments de réponse à notre problématique,
nous avons procédé à une analyse basée :

D’une part sur : Une recherche et une étude documentaire, et ceci par la consultation des différents
documents nécessaires pour la compréhension des concepts et des logiques relatifs à notre thématique.

D’autre part : Sur l’exploitation des divers documents fournis par le dispositif CNAC de Annaba
accompagné d’une enquête sur le terrain par le biais d’un questionnaire ainsi que des entretiens au sein de
l’agence CNAC d’Annaba ainsi que sur la base des entretiens à l'égard des entrepreneurs de SPL
(Système Productif Localisé) incités par le dispositif CNAC.

L’objectif de ce travail a été le recours à une analyse afin d’essayer de justifier l’impact exercé
quant au dispositif CNAC sur les cohérences des principes entrepreneuriales, Et d’appréhender les
inquiétudes motivantes des jeunes porteurs de projets en esprit d’entreprises, afin qu'il soit possible de
cerner la problématique portant sur l’esprit de coopération de ces jeunes entre eux pour expérimenter si ce
dispositif CNAC peut constituer une force nouvelle de source d’émergence d’un SPL (Système Productif
Localisé), subséquemment à l’impact sur le développement territorial.

Dans le cadre de ce travail de recherche nous avons procédé à l’étude des effets du dispositif
CNAC sur le développement territorial de la Wilaya d’Annaba par le biais de la création des dynamiques
sectorielles et territoriales.

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De prime abord, nous tenterons de recenser l’ensemble des ressources que recèle le territoire de la
Wilaya d’Annaba et l’évaluation du degré de leurs valorisations et exploitations en tant qu’occasions
offertes en question d’investissement et de création entrepreneuriale.

Le choix de notre thème est justifié d’une part, par le dessein d’évaluer la part du dispositif CNAC
dans la création entrepreneuriale et mesurer aussi le ratio d’apport de ce dispositif dans la dynamique
entrepreneuriale et le développement de la wilaya de Annaba, de la sorte distinguer si ce dernier incite les
jeunes à s’assister entre eux.

D’autre part, la particularité de notre étude réside dans le déficit de travaux portant sur ce thème. De
ce fait, le dispositif CNAC a retenu notre attention particulière, quant à la population ciblée, les avantages
et la retombée tant sociale qu’économique de ce dispositif.

D'une part, on espère évaluer l'implication du système CNAC dans la création d'entreprises et
mesurer la contribution de la structure à la vitalité des entreprises et au développement régional de la
région, stimulant ainsi le choix de ce thème. La wilaya d’Annaba, voyez si l’installation encourage les
jeunes à collaborer.

En revanche, notre travail se caractérise par presque aucun travail sur ce sujet. Ainsi, l'appareil est
particulièrement ciblé sur sa population cible, ses avantages et son échelle sociale et économique ont
retenu notre attention.

Le sujet étudié présente un double intérêt. D'une part, les intérêts du management, en raison de
l'impact du dispositif d'appui à la recherche sur l'implantation de l'entreprise sur le développement
territorial et l'entrepreneuriat, donnent aux experts une vision claire, leur permettant d'étudier le
développement des dispositifs d'accompagnement et les améliorations nécessaires pour Soutenir
accompagner les porteurs de projets.

Pour aller plus loin, non seulement à la création d’une entreprise mais toucher à des aspects comme
l’orientation des investissements en fonction des besoins territoriaux et des ressources dont dispose la
Wilaya d’Annaba comme échantillon d’une région donnée dans l’objectif d’une amélioration et une
exploitation avantageuse du développement entrepreneurial.

D’autre part, appréhender l’intérêt de l’action publique, ainsi que l’attention des décideurs comme
incarnant la source nécessaire d’emploi étant donné que la création entrepreneuriale soutient la lutte
contre le chômage des jeunes.

Concernant les pouvoirs publics, l’enjeu consistant en une évaluation sur les conditions
d’encouragement à l’entrepreneuriat, est la piste à conduire pour booster la redynamisation territoriale au
profit des jeunes chômeurs en situation précaire.

Notre travail ambitionne de cerner la vision managériale attendu que si la création entrepreneuriale
constitut un facteur indispensable pour la création des dynamiques territoriales, il est à rechercher
comment cette création peut être encouragée, dans son émergence et sa pérennisation.

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Structure du mémoire :

Afin d’apporter les éléments de réponse à notre problématique et de confirmer ou infirmer nos
hypothèses, on a devisé notre travail en deux parties et chacune d’une contient trois chapitres.

L’objet de notre première partie étant d’exposer certaines clarifications conceptuelles relatives au
territoire, à l’entrepreneuriat « esprit d’entreprise », à l’entrepreneur ainsi qu’à la notion de création
d’entreprise, portant autant sur le milieu entrepreneurial et les systèmes productifs locaux, que les districts
industriels, en accordant un traitement pareillement aux éléments de la politique publique propice au
panégyrique de l’entrepreneuriat.

On sera fait recours à une synthèse portant un éclairage axé sur l’évolution économie de l’Algérie,
en distinguant la particularité portée par le dispositif CNAC dans la dynamisation du tissu économique au
niveau national.

Quant à la deuxième partie, elle fera l’objet d’un préambule sur une présentation géographique,
ainsi que les multiples ressources et potentialités dont dispose le territoire de la wilaya d’Annaba, pouvant
avoir une conséquence sur la création de la dynamique entrepreneuriale et l’impulsion d’un processus de
développement, aussi bien qu’une présentation de la genèse de l’entrepreneuriat privé au sein de cette
Wilaya, ainsi que les multiples acteurs intervenants dans la dynamique entrepreneuriale et le processus de
son développement territorial.

Quant à la deuxième partie, elle fera l'objet d'une introduction sur le territoire de la Wilaya
d’Annaba : introduction géographique et variété des ressources et potentiels disponibles, qui peuvent
affecter la génération d'élan. Entrepreneuriat et stimuler son processus de développement. Nous
présenterons également les origines de l'entrepreneuriat privé à la Wilaya d’Annaba, et les différents
acteurs impliqués dans la dynamique et le développement des entreprises sur le territoire de la Wilaya
d’Annaba.

Cette partie portera aussi sur une vérification d’appréciation de la contribution et de l’impact du
dispositif CNAC et la dynamique entrepreneuriale sur le territoire de la Wilaya d’Annaba en faveur de
l’analyse des différents données statistiques collectés au niveau de l’antenne CNAC de Annaba et à l’aide
d’une enquête sur le terrain par le bais d’un questionnaire.

On tentera également de souligner certaines contraintes et limites de cette structure. On mettra


également l’accent sur la contribution du dispositif CNAC dans la dynamisation de SPL (Système
Productif Localisé).

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CHAPITRE 1 : Vision entrepreneuriale en Algérie

Introduction au chapitre premier

De l’indépendance en 1962 au milieu des années 80, l’économie algérienne a connu de profondes
turbulences. Le développement industriel Algérien est dominé par l’autonomie monopoliste du secteur
public. Cette période s’est caractérisée par la création de grandes entreprises publiques (SNS,
SONATRACH, SNVI, ASMIDAL, SNTF… etc.) destinées à fournir des emplois, des salaires, des
logements et autres privilèges sociaux.

Au contraire, l'entrepreneuriat privé ne représentait qu'une petite partie de la direction économique à


l'époque. À l'égard de la croissance de la libéralisation, l'Algérie se voit orientée vers une inédite
disposition axée sur la création et le développement des PME / TPE. Cette fois, la semelle de la politique
de développement est de promouvoir l'entrepreneuriat privé à travers le développement des PME / TPE.

L’Etat régule et promeut mais ne gère plus. Confrontées à des obstacles à la reprise du secteur
public, certaines de ces entreprises sont entrées dans les dernières phases de récession. Les pouvoirs
publics expérimentèrent la mise en place de politiques d’actions libérales en faveur du développement de
l'entrepreneuriat privé permettant sa contribution à la croissance économique. Pour consentir aux
entrepreneurs du secteur privé d’accéder au marché, il fallait un mécanisme les encourageant à créer leurs
propres entreprises.

Section 01 : Création des entreprises en Algérie

Dès l'indépendance, la création d'entreprises privées s'est développée avec le développement de


l'économie algérienne et elle a été limitée, encouragée et pleinement reconnue. L’entrepreneuriat en
Algérie est né grâce aux réformes engagées par les pouvoirs publics, c’est à partir des années 90, que
l’Algérie s’oriente vers une nouvelle organisation ayant pour pierre angulaire d’encourager et de
développer l’esprit d’entreprise. Au cours des deux dernières décennies, la coopération des jeunes à la
création entrepreneuriale a enregistré une expansion exceptionnelle et accéléré. Désormais, les jeunes
entrepreneurs ont attiré une attention particulière de la part des autorités nationales.
1-2. Le concept de la création d’entreprise :
Créer une entreprise est la manifestation la plus évidente de l'esprit d'entreprise, en fait c'est un
dévouement à l'entrepreneuriat, c'est-à-dire la volonté de devenir entrepreneur dans l'entreprise. « C'est le
comportement fondateur de l'entrepreneuriat. Le développement de l'emploi sous l'impulsion des pouvoirs
publics peut être obstrué par des obstacles administratifs et socio-économiques, psychologiques et
culturels » [1].
D’après l’avis de JULIEN et MARCHESNAY (1996) [2] : « Le conséquence logique est que
l'entrepreneuriat conduit à la création d’entreprise ». Par conséquent, le résultat final de l'esprit
d'entreprise est de créer une entreprise. Certains auteurs affirment que le concept de création est une
caractéristique fondamentale de l'esprit d'entreprise.

1- BOISLANDELLE. H. M : « Dictionnaire de Gestion : Vocabulaire, Concepts et Outils », Economica, Paris, 1998.


2- Julien P. A, Marchesnay M. : « La petite entreprise principes d’économie et de gestion », Vuibert, Paris, 1988, p23.
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En outre, l’entrepreneur, placé au cœur des activités économiques, est celui qui fonde l’entreprise,
en faveur de l’apport de capitaux puis à l’innovation, qui est considérée également en tant que moteur de
l’entrepreneuriat.
En d’autres termes, la création d’entreprise est l’expression la plus apparente de l’entrepreneuriat et
généralement peuvent être vu de façon similaire, mais toute création entrepreneuriale ne peut être
forcément pas un acte « pur ».
Dans ce contexte d’idées, l’entrepreneuriat paraît comme étant un ensemble d’attitudes
ambitionnant le lancement d’une nouvelle entreprise. D’autre part, l’entrepreneuriat florit dans un
environnement favorable. La prédisposition entrepreneuriale ne peut être exprimée que lorsque les
possibilités de cet environnement s’y prêtent, nécessitant une culture et une éthique d’entreprise
spécifique dans le cursus de l’enseignement scolaire et au sein des prototypes dérivant du milieu
domestique ou de l’entourage. Sa performance est également fondée sur une culture locale appropriée,
des valeurs religieuses, une organisation sociale, un système politique et un environnement juridique et
réglementaire. Pour ces variables environnementales, il faut ajouter les objectifs ou les motivations de
l’entrepreneur. Ensuite, nous pouvons énumérer l'ambition, l'insatisfaction au travail, les responsabilités
familiales, le manque d'intégration.
Sans la création d'activités économiques, il est impossible de réaliser un développement
économique [1] et social sans une relation durable entre les activités et les individus.
La création d’entreprise peut constituer une équivoque ayant un double enjeu : d’une part, elle
participe au développement socio-économique, par un processus rénové du tissu économique. D'autre
part, elle engendre et incite l'entrepreneuriat et la créativité locale à travers cette animation générant
toutes les actions créatives sociétales (imitation, assurance et réduction des menaces perçues).
Le mot création désigne à la fois un résultat, c'est-à-dire ce qui a été créé, en l’occurrence une «
entreprise nouvelle », mais aussi un processus « action de faire », d’organiser quelque chose qui
n’existait pas encore. L'innovation créatrice passe par deux processus (trouver des idées et les transformer
en actions). Celui qui dit agir doit être l'acteur qui agit dans un environnement spécifique.

Quelles sont les étapes que tout entrepreneur doit parcourir pour créer son entreprise ?
La démarche de la création d’entreprises peut se résumer en les étapes suivantes :

1ère Etape/ La gestation : c’est la période ou l’étape qui se définit autour du binôme fondamental
que constituent l’entrepreneur et l’idée d’entreprise. Le concept inhérent à cette étape du processus peut
être aussi assez imprécise.
2ème Etape/ La création : la phase de création proprement dite commence avec l’élaboration
conceptuelle de ce qui deviendra plus tard le projet d’entreprise : L’entrepreneur débute par déterminer
précisément ce que sera le produit ou le service, comment i l sera conçu ou proposé ? quel
investissement cela supposera-t-il ? l’intégralité des réflexions devront être plus ou moins organisées
selon des capacités personnelles de celui qui désire développer un projet entrepreneurial.
3ème Etape/ Le lancement : ce sont les premières années d’existence de l’entreprise où les objectifs
commencent à se matérialiser, où l’entrepreneur doit créer l’équipe de production (direction, travailleurs),
les premiers clients font surface, recherche de financement préalable. C’est l’intervalle la plus délicate de
cette démarche.
4ème Etape/ La consolidation : On peut penser que l’entreprise est considérée lorsque :

1- Voir : « Gestion du développement économique local : l’idée et l’entrepreneur ». Document réalisé par l’équipe technique
d’ALEPH, Espagne, 1996, p4.
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Les problématiques de l a gestion entrepreneuriale se posent par rapport à la survie ou au
développement de l’entreprise et non de sa création ;
La clientèle existe de façon plus ou moins constante ;
L’entreprise développe un produit ou un service standard ;
Il existe une répartition claire des responsabilités et des fonctions au sein de l'entreprise.
La création d'une telle entreprise définie est le travail du créateur, nous l'appelons donc un
entrepreneur. Ce dernier est autotracté par la combinaison de deux logiques subséquentes, à caractère
économique et sociale, dans sa stratégie entrepreneuriale (lors du processus de création) à savoir :
Une logique économique, fondée sur le processus de rationalisation, c'est-à-dire dans leur
combinaison des facteurs de production, ils recherchent à optimiser les résultats (objectifs de gains ou de
maximisation des profits).
Une logique sociale, puisque l’accomplissement du profit ne peut constituer pas une fin en soi. En
conséquence, en plus des gains engrangés en matière de profits, la création entrepreneuriale se consigne
dans une logique divergente, celle qui fait de lui un individu sociétal, un acteur agissant sur son milieu et
en le subissant.
De ce fait, la société participe à l’encouragement créatif pas uniquement en amont, mais aussi dans
l’effet d’une création sur l’ascension économique et sociale des groupes en aval.
Les objectifs générés par les entrepreneurs se transforment donc en objectifs sociaux (par exemple,
diminuer le chômage, répliquer aux exigences locales et tous leurs effets sur le plan macro-économique
du pays).
Les divergences spatiales dans la rénovation du tissu économique démontrent que la création
entrepreneuriale n’est pas un acte spontané, cependant technico-économique et culturel.
L'environnement social de la vie personnelle a amplement affecté la créativité entrepreneuriale.
1-2. Historique et évolution de l’entrepreneuriat en Algérie :
MELBOUCI [1] distingue deux périodes décisives, qui ont marqué l'histoire de la transmutation des
entrepreneurs Algériens et du secteur privé. Par conséquent, cette évolution, selon le même auteur,
connaît -en matière de création entrepreneuriale- une pratique singulièrement remarquable acquise, durant
les quatre dernières décennies.
S’agissant d’une pratique intervenue dans un pays qui a pour héritage à l’indépendance un nombre
embryonnaires d’entreprises administrées par des nationaux, période post-indépendante et qui se
caractérisa ainsi au début par un apprentissage ardu des fondateurs et des institutions de soutien et d’appui
à la création d’entreprises. Cette pratique est bien définie dans les deux étapes suivantes en fonction du
temps et de l'espace :
L’entrepreneur de l’Algérie indépendante :
Cette période s’est subdivisée en deux sous périodes qui sont les suivantes :
Les décennies 60-70 : La création entrepreneuriale ou l’Etat entrepreneur :
Au lendemain de l’indépendance, l’Algérie s’est engagée dans un programme ambitieux de
développement ambitionnant à garantir la transformation locale des richesses et un accroissement de leurs
utilisation micro-économique.

1- MELBOUCI. L : « Le capital social et le comportement innovateur de l’entrepreneur algérien », communication au colloque


international sur l’entrepreneuriat et la PME, Belgique, Octobre, 2008.
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L’objectif primordial de la stratégie de développement adoptée a été de convertir l’économie
Algérienne par l’implantation d’une industrie de base, en procédant à des changements des jonctions de
propriété au sein de l’agronomie et par la maitrise du commerce extérieur à l’aide des outils de contrôle et
de régulation de l’Etat (Banque d’Algérie, Code du crédit et de la monnaie, libéralisation sous contrôle
des échanges dans le cadre des conventions économiques internationales auxquelles a adhérée l’Algérie).
En tant qu'outil de réalisation et de réussite des projets de développement économique et social,
l'État se voit confier trois fonctions de base : fonction de «grand entrepreneur» assurée par l'État doit
établir et diriger l'économie nationale moderne, fonction sociale redistribuée en fait un État-providence, et
finalement fonction de socialisation et de discipline des citoyens et de la société.
Tout au long de la période (1962 à 1989), un rapide bilan de l'histoire économique et politique nous
a rappelé un système politique basé sur un parti unique et un modèle économique de gestion centralisée.
Durant plus de trois décennies (60 à 80), l'État était le principal employeur des entrepreneurs, en
s’imposant en tant que propriétaire des actifs de l'entreprise n'étant pas uniquement responsable de la
création de l'entreprise, mais aussi de la gestion de l'entreprise, sous le fameux slogan de (GSE) « la
gestion socialiste des entreprises » sous le contrôle d’agent de la DRS (Direction des renseignements
spéciaux), sécurité militaire au niveau de chaque entreprise étatique.
Pour affirmer un contrôle monopoliste sur la gestion de ses entreprises placées sous le contrôle des
holdings, l’Etat a mis en œuvre des dispositifs variés et multiples, dans le cadre de sa politique
économique dirigée.
L’entrepreneur privé de sa part était distingué comme « profiteur » et était accusé d’appartenance à
une classe de bourgeoisie exploiteuse et mercantile selon l’idéologie de l’époque.
Quant à la lutte face à toute forme d’exploitation, l’Etat Algérien a verrouillé le champ de
l’entrepreneuriat privé. Les entrepreneurs ne devaient sinon ne pouvaient faire des investissements que
dans des domaines relevant des activités complémentaires à celles des grandes entreprises étatiques.
Bien évidemment, on peut souligner que même si l'entrepreneur privé n'était pas exclu des activités
économiques pendant cette période, il était toujours soumis à un contrôle de ses activités.
Ce genre d'activité se particularisait par un environnement typique : marché non concurrentiel, prix
selon des mercuriales fixés arbitrairement par les pouvoirs publics, monopole d'État, pesante bureaucratie
de la gestion administrative et bancaire et corruption touchant l’ensemble du tissu économique.
1-2-1. Les décennies 80-90 : désengagement de l’Etat de l’essor de l’entreprise privée :
Au début des années 80, le processus de désengagement de l’Etat de la sphère économique
marchande a laissé la porte ouverte à l’émergence et au renforcement d’un secteur privé qui jusque-là
était essentiellement concentré au niveau de trois branches d’activités : l’industrie alimentaire, le textile et
les matériaux de construction.
Cependant, face aux événements environnementaux internes et externes (l'incident d'octobre, la
forte baisse du prix des hydrocarbures), l'Algérie a brisé de manière inattendue son système économique
monopolistique.

Elle se lança, à la fin des années 1980, dans la mise en place d’une nouvelle organisation axée sur le
marché libérale. Là il y a lieu de s’interroger sur la nouvelle vision de l’entrepreneuriat Algérien.

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1-2-2. L’entrepreneur Algérien et la transition vers l’économie de marché :
La décennie 90 sera considérée comme la période de transition qui provoquera inévitablement un
tournant irréversible dans le processus de libéralisation de l’économie Algérienne à l’instar des économies
des pays socialistes à la chute du mur de Berlin.
En effet, subséquemment à l’échec du socialisme et les déficits de la plupart des grandes entreprises
d’Etat, l’Algérie lance de grandes réformes pour instituer l’économie de marché, dans ce contexte délicat
un arsenal juridique considérable sera développé particulièrement au cours de l’année 1990 qui sera
l’année du virement à 360° degré de la politique économique caractérisée par une ouverture toute
azimute.
D’autre part, l’Etat a décidé sous la pression des institutions monétaires internationales (FMI,
banque mondiale,) d’inciter l’investissement en facilitant au secteur privé l’accès au crédit et en
adoucissant l’étau bureaucratique qui pesait fatalement sur son déploiement.
De ce fait, le nouveau dispositif législatif et réglementaire a garanti davantage de liberté aux
entreprises privées en assurant le soin de les orienter vers une dynamique beaucoup plus orientée vers des
activités productivistes que spéculatives.
L’Etat place à ce moment-là l’entrepreneur privé en tant qu’acteur principal du développement
économique dans le cadre de la nouvelle orientation. Dorénavant, l’entrepreneur est mis au centre de la
réflexion quant à l’élaboration des politiques de développement de l’économie nationale.
Dans cette phase de transition, l’Etat algérien continue d’assurer un rôle incitatif par l’intermédiaire
de l’Agence de promotion et de soutien à l’investissement (APSI) [1] qui, par le biais des différents
avantages fiscaux accordés aux nouveaux entrepreneurs privés, entrainant une impulsion importante de
création d’un vivier de PME/ PMI.
Avec la recrudescence du chômage à la suite du désengagement de l’état providence, les pouvoirs
publics en mis en place le dispositif de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC), afin de lutter
contre le fléau du chômage de la frange juvénile (dont l’âge situe entre trente (30) et cinquante (50)) et
assurer la promotion des activités créatrices de richesses.
Il est à signaler l’existence d’un décalage entre les textes législatifs et réglementaires promouvant la
liberté d’entreprise et sa mise en œuvre. Cela remettant en cause le niveau structural où œuvre
l’entrepreneur dans un environnement pesant et pénible, par les pratiques mafieuses des cercles immoraux
du système
1-2-3. Un regain d’intérêt pour la PME :
Selon FILAS Mohammed [2], La période allant de l’indépendance jusqu’à la fin des années 80, les
petits entrepreneurs ou artisans coloniaux céderont soudainement la place aux dirigeants et deviendront
les symboles de grandes organisations industrielles centralisées et bureaucratisées.
Comme l'indique le décret présidentiel, les dirigeants ou PDG de grandes entreprises publiques sont
fascinés par deux choses : le gigantisme industriel et le pouvoir.
Ils n'épargnent aucun effort de développement commercial, non pas pour simplifier l'organisation
du travail, mais pour consolider leur force et élargir leur réseau client, quelle que soit la rentabilité de
l'entreprise.

1- APSI, Agence pour la promotion et soutien à l’investissement créée en 1994 et remplacée en 2001 par l’ANDI, Agence
Nationale pour le développement de l’investissement.
2- FILAS. Mohammed : « Impact des politiques d’aide à l’entrepreneuriat sur l’émergence d’esprit d’entreprise chez les jeunes
: Cas de l’ANSEJ », Thèse de magister, UMMTO, 2010. P 106.
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La restructuration économique du secteur public devra mettre fin aux privilèges et aux pratiques des
managers, qui devront être responsables de leur gestion à l'avenir. Cependant, en raison de l'immensité
des grandes organisations et de leur bureaucratie technique, de la bureaucratie et de la suprématie des
clients, et du manque de flexibilité, il est difficile de s'adapter aux changements économiques. Le nouvel
intérêt pour l'entrepreneuriat dans les institutions publiques Algériennes et ils continuent de le voir
comme le nouveau héros de l'économie en transition.
La deuxième année après d'autres mesures d'encouragement et de soutien, à travers la création de
multiples agences de soutien et d'accompagnement, on dénombrait en 2002 188 564 PME / PME /
salariés, employant 731 082 personnes.
Aujourd'hui, la création de TPE / PME / PMI occupe une position de leader dans le développement
de l'Algérie, ce qui explique un phénomène démographique important, dépassant 606737 entreprises en
2010.
Politiques publiques soutenant l'entrepreneuriat algérien et le rôle de l’État : Comme l’a souligné
Mohamed Arezki ISLI [1], depuis l’indépendance, l’entreprise privée en Algérie a connu trois périodes
sont les suivantes :
- Au cours de la période d'économie contrôlée (1962 à 1982), l'État n'a pas joué de rôle actif : il
s'agit d'un acte illégal et prône une régulation plutôt que des incitations. Pendant cette période, l'économie
algérienne était entièrement contrôlée par l'État et avait un haut degré d'interventionnisme d'État. La
grande entreprise publique utilisait une place primordiale dans le cadre de la stratégie de développement.
- De 1982 à 1993 : une série de lois pour promouvoir le développement et le renforcement des
entreprises privées, comme la loi n ° 90-10 sur la monnaie et le crédit, qui en matière d’investissement
privé, introduit pour la première fois le principe de la liberté de l’investissement étranger en Algérie.
- De 1993 : Les autorités publiques Algériennes ont tenté de reconsidérer le secteur public,
l’entreprise privée se voit appuyé, dans le but essentiel de la recherche d’une certaine complémentarité du
secteur privé avec le secteur public étatique.
L'Etat a adopté le décret n°93-12 sur la promotion de l'investissement. Le décret met
incontestablement sur le même pied l’investissement privé et l’investissement public et garantit la liberté
d’investissement pour tout pays ou promoteur privé étranger. Le texte prévoit également la création d'une
Agence de Promotion, d'appui et de Soutien et de suivi des Investissements (APSI) sous la forme d'un
guichet unique fourni par l'initiateur. En 2001, le règlement n°01-03 a révisé le décret administratif
susmentionné et remplacé l'APSI par l'ANDI (Agence Nationale du Développement Industriel).
Il est à noter que la période de libéralisation est caractérisée par la mise en œuvre de réformes
économiques, qui accompagnent les initiatives nationales et privées. La création d'une entreprise a été
considérée comme un rôle important dans la reprise de l'économie nationale.
Ce choix stratégique pour développer l'entrepreneuriat s'inscrit dans l'objectif de diversification des
sources de croissance par l'exportation de non-hydrocarbures. Le nouveau rôle de l'Etat et les moyens
adoptés pour atteindre des objectifs qualitatifs le confirmeront.
1-3. Création d’entreprise et politique d’emploi :
Au-delà de la création des richesses, la création d’entreprise a été prise à travers sa version «
création d’emplois », deux organismes sont mis en place en place en Algérie desquels les objectifs
incarnent, la création de postes de travail ainsi que de la richesse. Étant donné qu’au regard des politiques
publiques, le poids du chômage pèse de plus en plus sur l’économie et la société.

1- ISLI. M-A. “La création d’entreprises en Algérie”, CREAD, N° 73/2005. PP 59-62.


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En 1997, dans le cadre du mécanisme de promotion de l'emploi des jeunes, l'État a créé l'Agence
nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ), dont le but est de promouvoir le développement des
petites et moyennes entreprises, principalement par la fourniture d'un soutien technique et financier aux
jeunes de 19 à 35 ans pour créer des micro-entreprises.
Quant à l'importance de ces politiques pour l'investissement réel, elle ne peut être prouvée.
Cependant, par rapport aux projets d'investissement qui ont déjà obtenu l'accord ANSEJ, les chiffres que
nous pouvons utiliser nous fournissent un certain nombre d'indicateurs, comme le nombre d'entrepreneurs
pour lesquels cette institution a délivré des certificats.
Les qualifications depuis sa création en 1997 ont été estimées à 34 957 en 2008 et on estime que
953 969 emplois ont été créés, mais nous ne disposons pas de chiffres sur la mise en œuvre de ces projets.
Par ailleurs, le dispositif pour la micro-entreprise (Microcrédit mis en place à partir de 2006 a
permis de créer 90 219 micro-entreprises avec un apport en termes d’emplois qui est évalué à 254 481,
parmi ces projets 5 095 entreprises industrielles, qui équivaux à 5,64% des créations en 2008, selon les
chiffres publiés par le ministère de la PME/PMI.
Le dispositif ANSEJ est parachevé par le dispositif CNAC mis en place en 2004. Depuis sa
création, ce dispositif a permis de créer 3 395 entreprises et 9 237 emplois, l’industrie représente 783
entreprises, c’est-à-dire 23,06% des créations.
La mission du dispositif CNAC est de stimuler la créativité commerciale des créateurs d'entreprises
de plus de 30 ans. Additivement aux mécanismes créés par les autorités publiques Algériennes quant à
l’encouragement et le soutien de la création entrepreneuriale, différents types d’incubateurs d'entreprises
ont également été créés pour promouvoir et soutenir l'investissement à grande échelle locale des
différentes Wilayas.

Section 02 : Les caractéristiques des petites entreprises (PME/ PMI)


Les PME / PMI sont placées au cœur de l’émergence socio-économique sur le territoire où elles
exercent leurs activités. Elles apportent du capital, de la technologie, de l'expertise et de l'emploi, tous
nécessaires au développement de ces territoires, et c'est à l'origine de la création de dynamiques
territoriales.
L’objectif de cette section est de présenter l’entreprise algérienne, son rôle, son importance, ses
caractéristiques, ces forces et faiblesses et son financement.
2-1. Définition de la PME/ PMI d’après la loi Algérienne :
En Algérie, jusqu’à l’avènement de l’adoption de la loi d’orientation sur les PME / PMI en
décembre 2001, il n’existait pas de définition officielle concernant ce type d’entreprises. Avant cette date,
l’Office National des Statistiques (O.N.S) a adopté des normes du travail pour classer les entreprises qui
changent parfois de base. La comparaison entre deux périodes différentes devient difficile.
La définition des PME adoptée par la loi s'inspire de la définition adoptée par l'Union européenne
en 1996, et c'est un thème recommandé à tous les États membres.
Par conséquent, l'Algérie a approuvé la Charte de Bologne1 pour les petites et moyennes
entreprises en juin 2000, qui contient la définition des petites et moyennes entreprises dans les normes
européennes adoptées par l'OCDE.

1
- La Charte de Bologne sur les Politiques à l’égard des PME, adoptée à l’issue de la conférence, proposait une approche
cohérente des politiques à l’égard des PME en vue de stimuler la croissance économique et le développement social, tant dans
les pays de l’OCDE que dans le reste du monde. La Charte offrait aussi un cadre de référence pour les pays soucieux
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. La définition repose sur trois critères : main-d'œuvre, chiffre d'affaires et bilan annuel, et
indépendance de l'entreprise.
La loi Algérienne donnant la définition de la PME, a consacrée cette définition en se basant sur des
critères d’ordre quantitatif et qualitatif. La petite et moyenne entreprise/petite et moyenne industrie est
définie quel que soit son statut juridique ; comme étant une entreprise de production de biens ou/et de
services [1] :
- Employant une (01) à (250) personnes ;
- Dont le chiffre d’affaires annuel n’excède pas 02 milliards de dinars ou dont le total du bilan
annuel n’excède pas 500 millions de dinars ;
- Et qui respecte les critères d’indépendance.
Selon la loi, il doit être compris comme :
* Le seuil utilisé pour déterminer le chiffre d'affaires ou le total du bilan est lié à l'exercice
précédent des douze derniers mois.
* Société indépendante : société dont le capital détenu par une ou plusieurs autres sociétés ne
répondant pas à la définition PME / PMI ne dépasse pas 25%.
* Loi n ° 01-18 du 12 décembre 2001 relative à la promotion de l'orientation des petites et
moyennes entreprises, ministère des petites et moyennes entreprises et de l'artisanat.
2-2. La loi détermine trois catégories de PME :
Petite entreprise ou micro entreprise : définie comme une entreprise qui emploie de 1 à 9 salariés
et réalise un chiffre d'affaires annuel de moins de 20 millions de dinars algériens, ou dont le bilan total ne
dépasse pas 10 millions de dinars.
Petite entreprise : définie comme une entreprise qui emploie de 10 à 49 personnes et dont le chiffre
d'affaires annuel ne dépasse pas 200 millions de dinars algériens ou dont le bilan total ne dépasse pas 100
millions de dinars.
Entreprise de taille moyenne : définie comme une entreprise algérienne de 50 à 250 salariés, dont
le chiffre d'affaires est compris entre 200 millions et 2 milliards de dinars algériens, ou un bilan total
compris entre 10 et 500 millions de dinars.
2-3. La primauté du développement des PME dans l’économie :
Personne ne peut nier le rôle et l'importance des PME / PMI dans toutes les économies, car ils
facilitent et favorisent la croissance et le développement économique des manières suivantes :
✓ La création de l’emploi :

En termes de quantité et de qualité, les PME occupent une place particulière dans l'économie
Algérienne. D'une part, ils génèrent de nombreuses opportunités de production et d'emploi, d'autre part,
ils ont une grande innovation et créativité. « Elles forment un tissu d'entreprise caractérisant le terreau de
la croissance des grandes entreprises » [2].

d’améliorer l’efficience de leurs politiques en faveur de l’entrepreneuriat et d’aider au développement et à la compétitivité des
petites entreprises aux niveaux local, national et international.
Voir : https://www.oecd.org/fr/cfe/pme/leprocessusdebolognedelocdesurlespolitiquesalegarddespmeetdelentrepreneuriat.htm.
1- Personnes employées : le nombre de personnes correspond au nombre d’unités de travail-année (UTA), c’est-à-dire au
nombre de salariés employés à temps plein pendant une année.
Le travail partiel ou le travail saisonnier étant des fractions d’Unités de Travail-Année. L’année à prendre en considération est
celle du dernier exercice comptable clôture.
2- DONCKELS. R : « Les leviers de croissance de la PME », Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Roularta Books, 1990, page
11, in Denis. L : « Analyse empirique des PME wallonnes en croissance, Université de liège, Belgique, 2001-2002. P6.
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On peut dire que les PME peuvent jouer un rôle de premier plan dans la résolution de la crise
actuelle de l'emploi et la création d'emplois.
✓ Mesure de la valeur ajoutée des PME [1] :
La valeur ajoutée prend sa mesure par la différence des biens vendus et ceux achetés pour produire
ses ventes. En 1994, la valeur ajoutée du secteur public était de 617,4 milliards de dinars représentent
53,5% du total national, ainsi que celle générée par le secteur privé de l’ordre d’un montant de 1178
milliards de dinars représentant 46,5% du total national.
A partir de 1998, les parts respectives des secteurs publics et privés se sont interverties, les
statistiques donnèrent les chiffres suivants :
- Le secteur privé prenant la première position avec 1178 milliards de dinars soit 53,6%,
- Et le secteur public venant en deuxième position avec 1019,8 milliards de dinars soit 46,4%.
Par ailleurs, il est à noter que plus de 65% de la valeur ajoutée et de l’emploi des pays développés
provient des PME/PMI.

Pour toute politique économique visant la construction, il est très important de formuler,
promouvoir et mobiliser des politiques économiques pour les PME, inévitables dès lors du moment que
l’on aspire au développement.
✓ La distribution des revenus :
Selon MADOUI. M [2], La valeur ajoutée créée par chaque PME/PMI recouvre l’ensemble des
rémunérations des services qui ont été rendus au cours du processus de production et au fonctionnement
des administrations. La valeur ajoutée servira à :
- Services de rémunération, travail, capital, moyens financiers (il s'agira d'employés, de dividendes
ou d'intérêts).
- Promouvoir le fonctionnement du pouvoir exécutif, notamment en payant des impôts.
Par conséquent, il est clair qu'une entreprise, quelle que soit sa taille, joue un rôle vital dans les
activités économiques d'un pays en créant de la valeur ajoutée et en réallouant diverses formes de surplus
à d'autres agents.
Il convient également de souligner que ses fonctions strictement économiques ne sont pas de plus
en plus attribuées à ce type d'entreprise, et en raison de son importance dans la société moderne, d'autres
missions doivent lui être confiées, attribuée à : société, humanité et culture ...
✓ Le rôle socio-économique des PME :
Les petites et moyennes entreprises ont un rôle socio-économique important. Dans un
environnement concurrentiel, Elles sont en effet une source de dynamisme et de vitalité indispensable à
notre économie, dans un environnement caractérisé par la concurrence.
Surtout, en raison de leur flexibilité, ils peuvent s'adapter rapidement aux changements de plus en
plus fréquents du marché et aux cycles économiques dans le contexte de la mondialisation.
Par conséquent, les PME ont un impact sur la croissance économique puisqu’elles apportent une
contribution exceptionnelle à notre production, à nos investissements et à nos exportations et créent un
grand potentiel de création d'emplois.

1- LEGHIMA. A et Moffok. N : « Les PME/PMI en Algérie : réalités et enjeux », P7.


2- MADOUI. M : « Entreprises et entrepreneurs en Algérie et dans l’immigration : Essai de sociologie économique »,
Karthala, 2012, P58.
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De ce fait, le phénomène des petites et moyennes entreprises PME / PMI est un problème
économique, qui exige beaucoup de recherches qui ne sont toujours pas suffisantes pour permettre l’essor
des dites entreprises.
Par conséquent, le phénomène des petites et moyennes entreprises est un problème économique, il
faut donc beaucoup de recherches, et ces recherches ne sont toujours pas suffisantes pour permettre un
essor de ces entités économiques.
✓ Ce qui particularise la PME Algérienne :

Selon l'auteur SELHAMI. S, MAMIDA. H et BOURI [1] : « La création d'une nouvelle entreprise se
fait à travers trois processus principaux : la création [classique] implique un investissement privé
principalement composé de ses propres fonds (représentant près de 70% de la création), et les micro-
entreprises de jeunes bénéficiaires des dispositifs d’aide à la création d’entreprise, soutiennent la création
entrepreneuriale, des sociétés salariées constituées des entreprises publiques dissoutes rachetées par les
subordonnés à l’aide de modalités d’octroi de crédits avantageux (1%) ».
L'image des entrepreneurs algériens se caractérise par de nombreuses micro-entreprises à
gouvernance familiale, semi-informelles, indépendantes et déconnectées les unes des autres. Le
développement de l'entreprise se fait hors de la vue des autorités publiques nationales. Le secteur privé
s’investit principalement dans les secteurs d’activités à faible risque, comme par exemple : "commerce,
services, transport, construction", tandis que ses investissements en capital, formation et investissement
sont très minimes. De ce fait, la plupart des très petites entreprises qui ont été créées sont à faibles
capitaux.
La gestion entrepreneuriale est fréquemment reliée à l’objectif de création d’une cohérence au sein
de la famille et constitue un lieu de réplique des fonctionnements domestiques familiaux, ce qui aboutit
parfois à des comportements irrationnels économiquement.
Par exemple, les actes de recrutement se font généralement en fonction du lien de parenté ou de
l’entourage familial ou ethnique, au préjudice de la compétence, du dynamisme et du savoir-faire.
Les organisations hiérarchiques sont patriarcales : la gestion se caractérise par l'obéissance à la
relation hiérarchique entre le père et les personnes âgées (hommes).
Dans le contexte social et culturel de l'Algérie, la concentration du pouvoir sur les caractéristiques
du propriétaire-dirigeant (caractéristique typique des petites et moyennes entreprises) a été renforcée et
même légalisée.
Le capital commercial se compose généralement de capitaux propres et de prêts informels dans le
ménage, et même si le propriétaire décède, il est considéré comme non transférable et indivisible.
La gestion d'actifs est caractérisée par la prudence et la sécurité, de sorte que le niveau de formation
et de qualification des entrepreneurs algériens est restreint, ce qui a un impact négatif sur la stratégie
poursuivie par l'entreprise, empêchant ainsi d'éventuelles formes d'amélioration. Gestion de PME.
La qualité des biens et services produits par les PME est inférieure à celle des produits étrangers
concurrents (importations), et leurs marchés sont généralement nationaux, voire régionaux ou locaux ; par
conséquent, elles ne sont pas très ouvertes à l'international (externe) ;

1- SELHAMI. S, MAMIDA. H, BOURI. S : “A la découverte de la PME en Algérie”, Université Abou Bekr BELKAID,
Ouargla, 2013. PP 6-7.
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Le secteur des PME en Algérie se caractérise par une faible collaboration entre les entreprises et les
autorités publiques (organisations de promotion des PME), et des réseaux de communication faibles, la
politique des guichets uniques est presque inexistante.
Selon MERZOUK Farida [1], on peut situer l’entrepreneur algérien dans notre économie.
Nonobstant le caractère d’hétérogénéité du bénéfice de l’entrepreneur Algérien, deux catégories sont
mises en avant :
- Le gain des anciens entrepreneurs comporte ceux à tradition entrepreneuriale,
- Tandis que le profit des nouveaux répond plus à celui des entrepreneurs de type cadre, migrant,
héritiers et ouvrier. La tranche d'âge des entrepreneurs algériens se situe généralement entre 40 et 50 ans.
Ces caractéristiques (particularités) indiquent que les PME Algériennes ne sont pas propices à la
prise de risque et à l'innovation. Maintenant que le marché s'ouvre avec une concurrence accrue,
l'environnement de nos PME est devenu de plus en plus turbulent.
2-4. Les difficultés attachées à la création et développement des PME en Algérie :
Bien que les pouvoirs publics Algériens aient fait des efforts pour promouvoir des politiques en
faveur des PME, et mis en place ce mécanisme à travers la mise en place de divers dispositifs de soutien
des institutions susmentionnées (PME), le bilan restant à faire à propos des actions des mises en œuvre
par les divers dispositifs à savoir : ANDI, ANSEJ, CNAC, ANGEM, etc
D’après BENYAHIA Taibi ; G et AMARI ; S.E.S. [2], les obstacles auxquels sont confrontées les
PME Algériennes que ce soit dans les phases de création ou du développement sont variés :
Généralement, les entreprises privées Algériennes ont pour caractéristiques la vulnérabilité et la
désuétude de leurs technologies, de leur mode d’organisation et de management.
Ces déficiences découlent de l'insuffisance des produits manufacturés et leur rapport qualité-prix
rend difficile la vente sur le marché intérieur, et encore moins sur le marché mondial. Bien que la
politique gouvernementale envers le secteur privé ait subi des changements positifs, une étude de la
Banque mondiale a révélé les contraintes suivantes :
Les principaux obstacles rencontrés par les PME / PMI Algériennes sont incarnés dans les
difficultés suivantes : gestion administrative, droit commercial et réformes fiscales n’étant pas encore
achevées, complexité et charge des procédures administratives retardant encore de nombreux
entrepreneurs, et enfin, secteur bancaire toujours sous la dominance de l’Etat avec un faible ratio de
couverture.
Il convient également de noter que la politique prudentielle (évitement des risques) des banques
publiques Algériennes et privées envers de nombreuses petites et moyennes entreprises et de leurs intérêts
ont ralenti leur croissance.
La méfiance concerne également les banques privées.
D’autre part, le secteur de la PME est confronté à de multiples contraintes qui sont essentiellement
liées :
• Difficultés financières (dues à la dévaluation du dinar, à la fiscalité et à la pression douanière, etc.)
• Concurrence des produits importés (diminution de la demande, concurrence déloyale, etc.).
Un certain nombre de défaillance est à relever également, à savoir :

1- MARZOUK. F : « PME et compétitivité en Algérie », Université de Bouira, Alger. P 4.


2- BEN YAHIA-T ; AMARI. G ; S.E.S : « Les PME Algériennes dans l’ère de la mondialisation : Étude de cas des PME de la
région Oranaise », article publié dans les cahiers du CREAD, n° 90/2009 ; PP 63-78.
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• Sur le long terme, les mesures visant à promouvoir et à accompagner les PME ne sont pas
articulées dans une vision globale (Politique parcimonieuse) ;
• La diversité et la dispersion des acteurs institutionnels, avec peu de coordination ;
• L'esprit entrepreneurial est encore chétif et fragile.

Section 03 : Structures publiques de soutien à la création entrepreneuriale en Algérie


Il est à signaler que les institutions publiques [1] sont des agences chargées de l’exécution des
programmes publics d’aide et de soutien à la création d’entreprises [2]. Lesdites agences sont chargées
d’apporter un soutien logistique en matière d’accompagnement des porteurs de projets et dans la
formation de leurs activités. Il s’agit de : l’ANDI, l’ANSEJ, la CNAC et l’ANGEM.
3-1. L’Agence « ANSEJ » :
C’est un organisme institutionnel à compétence nationale doté de la personnalité morale et de
l’autonomie financière, ayant pour prorogatives d’encourager l’ensemble des formules pouvant participer
à la création de l'emploi des jeunes et ce à travers la mise en place de micro-entreprises.
Cette agence a été créée en 1996 et représentée à l’échelle régionale à travers des antennes. Elle est
sous l'autorité du premier ministre. L’ANSEJ est chargée de :
• La mise à la disposition des jeunes porteurs de projets de toutes les informations d'ordre technico-
économique, législatif et réglementaire relatives à l’exercice des activités ciblées.
• L’apport des aides d'investissement au profit des jeunes porteurs de projets pour contribuer au
montage financier ainsi qu’au suivi des prêts bancaires accordés.
• L’établissement des contacts continus avec les institutions bancaires et financières pour le
montage financier des projets.
L’ANSEJ propose un soutien financier sous multiples formes : allocations financières, fiscales et
parafiscales. Les subventions financières (accordés par l'Agence exonérée de paiement des intérêts)
peuvent prendre les formes de prêts suivantes : sans intérêt, à moyen terme et à long terme.
En ce qui concerne la fiscalité et l'exonération fiscale, celle-ci est accordée au profit des micro-
entreprises pendant la période d'exploitation, y compris, entre autres, la taxe sur la valeur ajoutée, les frais
de transfert de propriété, les questions de droits contractuels et le recouvrement fiscal minimal des
revenus après l'exonération totale de l’IBS, taxe d'enregistrement fiscale et prélèvement sur les biens
immobiliers
3-2. Les agences APSI et ANDI :
A/ L’Agence « APSI » :
L’APSI a été créé dans le cadre de la promulgation de décret législatif N° 93-12 du 5 octobre 1993
relatif à la promotion de l’investissement, ayant pour prérogatives l’assistance et de l’encadrement des
investisseurs.
L’état Algérien a décidé la création du guichet unique rassemblant toutes les institutions et
administrations ainsi que les services ayant une relation sur la question des investissements, ce guichet
ayant pour objectif la réduction des délais et procédures juridico-administratives corrélatives à la
réalisation des projets sur le terrain, dans un délai ne dépassant pas les 60 jours ouvrables.
L’APSI a pour mission de réaliser les fonctions principales suivantes :

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
2- AHMED ZAID M. & RAMDINI S., Cours de politiques publiques territorialisées, Master MTIP, UMMTO, 2012.
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Suivi des investissements ; Evaluation des investissements et présentation des décisions concernant
l'octroi ou le refus des avantages ; Prise en charge de toutes ou une partie des dépenses relatives à la
réalisation des projets ; Octroi des avantages liés à la promotion des investissements et Attribution des
facilités douanières.
Compte tenu de la performance moyenne réalisée par l'institution, comme nous l'avons évoqué dans
la section précédente, dans le cadre de la promulgation de 2001, les deux textes législatifs ont été révisés :
la loi favorisant le développement des petites et moyennes entreprises, parmi lesquelles est née Agence
nationale d'investissement et de développement (ANDI).
B/ L’Agence « ANDI » :
Il s'agit d'une institution publique dotée de la personnalité juridique et de l'autonomie financière.
Elle a pris la place de l’APSI afin de réaliser les missions suivantes :
• Réduire la période de licence de 60 jours à 30 jours ;
• Garantir la promotion, le développement ainsi que le suivi des investissements ;
• Accueillir, informer et assister les résidents et les investisseurs non-résidents ;
• Fournir des services de gestion à travers un guichet unique ;
• Donner des avantages liés à l'investissement dans le cadre du système existant ;
• Gérer les fonds de soutien à l’investissement ;
• Veiller à ce que les engagements de l’investisseur soient tenus pendant le congé fiscal
C/ Organismes complémentaires à l'ANDI :
Un groupe d'organisations soutient l'ANDI dans l'accomplissement de ses tâches, à savoir :
1/ Le Conseil National de l'Investissement (CNI) : Il est placé sous l’autorité du Premier Ministre,
chargé de proposer la stratégie et les priorités pour le développement des investissements ainsi que la
détermination des avantages et des figures d’assistance pour ces derniers ;
2/ Le Guichet Unique [1] : Un guichet unique a été créé au sein de l'ANDI rassemblant les autorités
et les organisations liées aux investissements. La mission de ce guichet est la vérification des procédures,
installations ainsi que les formalités de création de l'entreprise et de réalisation des projets
d'investissement par l’entremise et l’entretien des relations permanentes avec les institutions suivantes : le
ministère des Finances, l'emploi, les Wilayas concernées ...
3/ Fonds d'Appui à l’Investissement : Il vise à fournir des fonds pour le coût du bien-être fourni
par l'État hypothétique pour l'entreprise et la construction d'infrastructure qui couvre partiellement ou
totalement l'entreprise.
3-3. L’Agence « ANGEM » :
Elle a été créée par la décision du conseil de gouvernement du 16 décembre 2003 qui a adopté le
décret exécutif n° 04-14 du 22 janvier 2004, l’ANGEM est un organisme étatique ayant un caractère
distinctif avec pour mission de :
• Mettre en place un système de microfinance conforme aux lois et réglementations en vigueur ;
• Soutenir, conseiller et aider les bénéficiaires de la microfinance à mener des activités ;
• Informer les bénéficiaires dont les projets sont conformes au mécanisme des différentes aides qui
leur sont apportées ;
• Assurer le suivi des activités menées par les bénéficiaires en s'assurant du respect des dispositions
de la réglementation et en les faisant répondre aux exigences de l’agence ;

1- Depuis (2010), remplacé par des guichets décentralisés au niveau des wilayas.
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• Si nécessaire, aider les bénéficiaires de la microfinance à se rendre auprès des institutions et
institutions liées à la mise en œuvre du projet.
L'ANGEM accorde des subventions de crédit allant de 50.000 à 400.000 DA. Elle a repris le
portefeuille de prêts accordés par l'Agence pour le développement social (ADS), qui verse directement la
microfinance à l'ANGEM (moins de 30 000 DA) depuis avril 2005.
Si le montant accordé par les banques est important, une convention est signée avec la banque.
L'ANGEM offre trois formes de financement, qui sont les suivantes :
• Financement des matières premières :
Le seuil d'investissement est de 30 000 DA, divisé en encours de prêts de l'ANGEM, qui représentent
jusqu'à 90% du coût total, et les contributions personnelles représentent 10%.
• Financement mixte :
Le coût d'investissement de 50 000 à 100 000 DA est divisé en deux parties : 3% à 5% pour les
rapports personnels, 95% à 97% pour les prêts bancaires et les taux d'intérêt subventionnés. Pour ce type
de financement, l'ANGEM n'agit qu'en tant qu'intermédiaire entre le promoteur et la banque.
• Financement triangulaire :
Le coût d'investissement est compris entre 100 000 et 400 000 DA, divisé en trois parties : les prêts
bancaires représentent 7% du coût total, les taux d'intérêt sont subventionnés et les encours de prêts de
l'ANGEM sont de 25% à 27%, selon le montant du prêt. Le cas et les contributions individuelles vont de
3% à 5%.

Section 04 : Le montage financier : les banques [1]


En plus de participer au montage financier du projet en octroyant des prêts gratuits, l’Agence
CNAC fourni un soutien aux promoteurs tout au long du processus de création de micro-entreprises
et pendant la phase d’exploitation.
De plus, depuis 2018, la CNAC et l'ANSEJ ont développé un service électronique qui offre la
possibilité de s'inscrire en ligne et permet à chaque initiateur de suivre l'avancement de ses archives sans
se déplacer.
En outre, le portail sur le site Web du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale est
en cours de préparation et sera dédié à la présentation de toutes les opportunités d'investissement
existantes et des avantages et incitations fournis aux investisseurs [2].
Pour réaliser la production, l'entreprise a besoin de matières premières, de main-d'œuvre et
d'équipements divers: construction, matériaux de fabrication, etc. L’ensemble de ces équipements est
appelé l’outil de fabrication. Que ce soit à des fins créatives ou à des fins de développement, toute
entreprise doit investir, c'est-à-dire obtenir de nouveaux moyens de production [3].
Le financement de ces investissements nécessite la constitution de capitaux très importants et n'est
généralement que partiellement couvert par les ressources propres de l'entreprise. Par conséquent, il est
généralement impossible de compter sur des fonds externes [4].
.

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
2- Communauté nationale à l’étranger : des mesures pour faciliter la création des micro-entreprises en Algérie.
Voir : https://www.mtess.gov.dz/fr/communaute-nationale-a-letranger-des-mesures-pour-faciliter-la-creation-des-micro-
entreprises-en-algerie/.
3- Financement des investissements – net PME.
Voir : https://www.netpme.fr/conseil/financement-investissements-credits-court-moyen-long-termes/ .
4- Op. Cit. Mr. ELBIR Kamel, 2019.
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Devant la difficulté d’accès au marché financier, qui n’en est d’ailleurs qu’à sa phase de démarrage
dans notre pays, le prêt bancaire est alors la solution la plus abordable afin de mettre au point
l’autofinancement de l’entreprise et lui permettant ainsi l’obtention des investissements souhaités. [1]
L'une des activités les plus importantes d'une banque est l'émission de prêts, qui fait partie de sa
fonction traditionnelle, à savoir intermédiaire. En effet, elle accorde toute sorte de crédits aux particuliers
allant d’un simple achat jusqu’au financement de l’exploitation ou d’investissement.
Dans les développements ci-dessous on s’intéressera à l’étude des différents types de financements
bancaires à savoir l’exploitation et l’investissement.
Le banquier doit collecter tous les documents administratifs, juridiques, comptables, techniques et
financiers afin de mieux auditer l'entreprise souhaitant investir.
La liste de ces documents exigés, varie selon la nature de l’investissement projeté et l’ancienneté de
la relation de la banque avec son client. Cependant, il existe des documents communs à tous les types
d’investissement 28 que nous allons tenter d’énumérer au travers ce qui suit :
A/ Les documents administratifs, juridiques, commerciaux, comptables, techniques et financiers :
- Un exemplaire de la copie du registre de commerce et des statuts de l’entreprise ;
- L’acte de propriété ou de location du local d’activité ou du terrain d’assiette du projet, pour une période au moins
équivalente à la période de remboursement du crédit ;
- Une copie de la décision d’octroi des avantages, délivrée par l’A.N.D.I [ ] (y compris ses annexes), faisant
ressortir notamment le coût global du projet et le niveau des fonds propres prévus ;
- Un exemplaire de la copie conforme des statuts pour les personnes morales.
- Les bilans financiers signés et étalés sur la durée du crédit ;
- La facture proforma et /ou le contrat commercial pour les biens d’équipements à acquérir (localement ou de
l’étranger).
- Une expertise des dépenses réalisées et celles à réaliser dans le cadre du projet ; établie par un expert agrée ;
- Toute pièce justificative de dépenses déjà réalisées ;
- Un exemplaire de la copie de permis de construire en cours de validité ;
- Un exemplaire de la copie du plan de masse, de charpente et de situation du projet à réaliser ;
- Un exemplaire de la copie de l’étude géologique du site et autorisation de concession et d’exploitation délivrée
par les autorités compétentes pour les projets de mines et carrières ;
- Une étude d’analyse de la qualité de gisement pour les projets de production de matériaux de construction et
autre.

B/ Les documents fiscaux et parafiscaux :


- Extrait de rôle assainit ;
- Un exemplaire de l’attestation de mise à jour C.N.A.S ;
- Un exemplaire de l’attestation de mise à jour C.A.S.N.O.S.

Comment apprécier l’argent nécessaire ? Il doit être suffisant :


* Pour investir.
* Pour fonctionner.
* Pour absorber les aléas.
* Pour se développer.
* Pour investir en matériels et installations : les banques ne prêtent pas plus de 70% du hors taxes
dans la limite des fonds propres (un peu dépassé si le dossier leur plait). Il faut donc pouvoir sortir les 30
% restant, et ajuster son capital en fonction des emprunts envisagés.

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
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* Pour fonctionner : signifie en clair pouvoir payer ses salariés, se payer soi-même et payer les
dépenses de l’entreprise en attendant les règlements de clients.
* Pour absorber les aléas saisonniers ou de conjoncture, être capable de faire face à une baisse
imprévue des recettes, ou à la défaillance d’un client important.
* Pour se développer : il faut toujours de plus en plus de liquidités puisqu’il faut dépenser plus pour
vendre plus.
Par conséquent, nous sommes très intéressés par la réalisation de la simulation mensuelle des flux
de trésorerie pour la première année en adoptant une hypothèse de ventes retenues inférieure et en plaçant
les revenus et dépenses réels sur une base mensuelle (en TTC) pour comprendre l'avancement de cette
simulation. [1]
4-1. Notions de base : [2]
4.1.1. Les apporteurs de capitaux :
* Le capital investi dans l’entreprise par ses actionnaires (Société Anonyme) ou porteurs de part
(Société à Responsabilité Limitée), devront se poser la question : est-ce que cela rapporte ou engrange
plus que de mettre notre argent à la caisse d’épargne (ex : soit 4,5% net d’impôt).
* Pour le créateur d’entreprise, la motivation n’est pas exclusivement financière, mais il faut être
conscient que son entreprise doit gagner de l’argent.
* Même s’il ne l’utilise pas à des fins personnelles, il en aura besoin pour investir plus de nouveaux
produits, de nouveaux matériels, de nouveaux marchés, pour mieux payer, donc mieux sélectionner, ses
salariés, pour disposer ainsi des moyens de mieux assurer les sources de son entreprise.
* Mieux n’est pas forcément plus vite, mais plus aisément, plus surement.
4.1.1.1. La rémunération du capital :
* Dans une entreprise naissante, le problème n°1 est d’atteindre rapidement la taille et la force
minimum pour survivre, et que cette nécessité crée une phase de croissance ou elle a besoin de toutes ses
forces.
* Par conséquent, on ne peut raisonnablement promettre de rémunérer les actions avant 5 ans.
* Ne rien distribuer est mauvais : les actionnaires sont déçus, voir irrités, et ne suivront plus les
augmentations de capital, dont pourrait avoir besoin le créateur de l’entreprise.
* Distribuer peu n’est pas attrayant pour ceux qui leur ont fait confiance.
* Distribuer trop c’est priver l’entreprise de ses moyens de développement.
* La décision du créateur dépendra du prix qu’il jugera devoir et pouvoir payer pour satisfaire ses
actionnaires.
* Concernant la question des dividendes (comme les plus-values), le retour rapide de rentabilité du
capital qui a été investi dans une récente entreprise est très incertain et ne constituera pas un « facteur
décisif » pour de futurs partenaires potentiels.
Il faudra chercher donc ailleurs d’où la nécessité de passer en revue les différentes sources possibles
de financement.
* Soi-même : le créateur d’entreprise est évidemment le premier sollicité. Sa participation
personnelle est significative vis-à-vis des autres.
On lui reprochera de vouloir prendre des risques aux autres sans «se mouiller » beaucoup s’il ne
s’engage pas au maximum.

1- Voir : https://www.cnac.dz/simule_pnr/default.aspx .
2- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
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* La famille et les amis : il est assurément plus facile de solliciter les gens qui ont le plus tendance à
lui donner un coup de main, soit qu’ils l’apprécient depuis longtemps, soit qu’ils se sentent le devoir de
l’épauler, avec en second plan des espérances non négligeables de profits.
* L’environnement économique peut constituer une source non négligeable pour la recherche de
participation : entendre par là que la création d’entreprise peut représenter de l’intérêt :
* Pour certains responsables locaux.
* Pour certains partenaires professionnels.
* Autorités locales : pour cultiver les implantations d’entreprises :
* Elles disposent de quelques facilités pour obtenir des crédits, à acheter à terme ou à prendre un
leasing.
* Elles peuvent être utilisés comme intermédiaires auprès des financiers locaux et des particuliers.
* Les partenaires économiques clients et fournisseurs.
* Cela peut être une manière saine de trouver de nouveaux moyens, ce qui devrait exclure toute
participation, donc n'inclut aucune interférence, et se limite à la fourniture d'équipement ou à la
négociation d'accords préférentiels d'approvisionnement.
* Il convient que le créateur joue toute ses cartes et fasse preuve d’imagination dans la recherche
des capitaux et plus généralement des appuis. La caution morale d’un ancien employeur, ou d’une grande
entreprise déclarant son intérêt pour le projet, ouvrira la porte du banquier.
4.1.1.2. Les professionnels du « venture capital » ou de notion capital risque : [1]
* On achète des actions au démarrage et on revend 4 ou 5 ans plus tard lorsque la plus-value est
plus forte.
* Risque que les ventures capitalistes ne pourront vendre au créateur (fonds généralement non
disponibles) se tournera vers les grandes entreprises du secteur avec l’éventualité de perte
d’indépendance.
4.1.2. Les banques :
* La banque est aussi une entreprise comme les autres, son but est de faire des profits et non d’être
responsable des objectifs économiques à long terme du pays, tels que la réactivation des composantes de
production.
* La profession de banquier est l’objet de règles strictes, et le fonctionnement du système bancaire
est très surveillé par l’état, surtout en matière de crédit.
Quand on crée son entreprise, on est forcément petit. Que peut-on attendre du banquier ??
* Pas de participation dans le capital mais une aide dans la recherche de partenaire.
* L’ouverture d’un compte courant et des services standards : chéquiers, relevés, encaissements
d’effets.
* Des opérations avec l’étranger : transfert, crédits, documentaires …
* L’ouverture de crédit à moyen ou long terme pour l’achat de matériel ou d’immeuble.
* Des conseils financiers.
Deux types d’opérations que les entreprises naissantes sont amenées à négocier très vite avec leur
banquier :
4.1.2.1. L’escompte et le découvert : [2]
* L’escompte : il s’agit pour l’entreprise de céder sa créance et se faire avancer l’argent en donnant
en garantie la traite ou le billet à ordre signé du client débiteurs.
L’escompte n’est pas un droit, et le banquier peut le refuser, cela dépend du papier commercial qu’il
lui est présentée.

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
2- Op. Cit., Mr ELBIR Kamel, 2019.
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* Le découvert ou la facilité de caisse : c’est la possibilité de tirer sur son compte en banque au-
delà des sommes qui y sont été disposé : c’est la tolérance commerciale. [1]
* Ces prestations de banque sont basées sur la confiance, le potentiel du créateur étant nul au départ,
les banquiers lui verront évoluer pour aller plus loin avec lui.
* Le créateur d’entreprise doit s’abstenir, sauf cas particulier, de solliciter les banques avant d’avoir
fait ses preuves.
- Quelques éléments sur les coûts des services bancaires : [2]
* Jours de valeur :
* Le versement : la date de valeur est la valeur du lendemain car le banquier estime que l’argent
qu’il a déposé aujourd’hui ne sera fructifié que le lendemain.
* Le retrait : la date de valeur est la valeur veille, car le banquier estime que l’argent que le créateur
d’entreprise a retiré aujourd’hui, il le lui l’a préparé hier.
* Les opérations donnent généralement à des commissions et taxes.
* Les crédits sont générateurs d’intérêts.
- Comment négocier avec son banquier :
* Il est important de se rendre que le banquier n’est pas un homme d’entreprise, il travaille dans un
cadre particulier, sur une matière bien spéciale, l’argent avec des règles bien précises.
* Dialoguer avec le banquier, le mettre en confiance. Faute de juger sur ses compétences techniques
ou commerciales, il extrapolera à partir du sérieux que le créateur d’entreprise mettra dans le domaine
qu’il connait bien : la gestion financière.
- Le mettre en concurrence :
* Présenter son projet à plusieurs partenaires potentiels, la franchise est cependant payante.
* L’ouverture d’un compte avec un mouvement confié conséquent l’aidera beaucoup à gagner
l’estime et la considération de son banquier.
*Mesurer et suivre l’activité.
4.1.2.2. Le plan d’affaires (Business Plan) d’un projet d'investissement assuré par la CNAC :
Un business plan est un aperçu de la future stratégie de l’entreprise [3], des actions et des moyens
que l'initiateur a l'intention de mettre en œuvre, afin de mener les activités indispensables et recevables
quant à aboutir aux objectifs et aux buts engagés durant une certaine période de temps [4].
- D'une part, il est rédigé à usage interne ; sa fonction principale est d'assurer la faisabilité du projet
à l'initiateur, notamment sur le plan financier : rentabilité, cohérence des plans de financement, etc.
- C'est un outil indispensable pour le suivi des activités lors du démarrage d'une entreprise et dans
son développement.
- D'autre part, afin de communiquer avec le monde extérieur et persuader les partenaires et les
banques de fournir les financements nécessaires. L’ANSEJ -à titre d’exemple- propose aux promoteurs un
modèle de business plan qui répond aux critères d’acceptation de la banque (Voir Site Web :
http://www.ansej.org.dz/index.php/fr/espace-promoteur/business-plan).

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
2- Op. Cit., Mr ELBIR Kamel, 2019.
3- https://www.mgci-businessplan.info.
4- http://www.ansej.org.dz/index.php/fr/espace-promoteur/business-plan.
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Tableau 01 : Structure de Financement d'un projet d'investissement.

Source : http://www.ansej.org.dz/index.php/fr/espace-promoteur/business-plan.

Tableau 02 : Structure de l'investissement d'un projet d'investissement.

Source : http://www.ansej.org.dz/index.php/fr/espace-promoteur/business-plan.

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Tableau 03 : Tableau d'amortissement du crédit Bancaire d'un projet d'investissement.

Source : http://www.ansej.org.dz/index.php/fr/espace-promoteur/business-plan.

Le plan d'affaires (business-plan) commence par une étude de marché et est généralement achevé à
ce stade. Il s'agit d'un document écrit, complet et prospectif qui présente le projet ; il doit être simple,
précis et clair, c'est-à-dire permettre à tout lecteur de comprendre l'idée et la concrétisation du projet [1].
Le business-plan, consiste à chiffrer le projet d’entreprise, constituant notamment un élément de
réponse aux questions suivantes :
• Quelle est la rentabilité du projet ?
• Quel est l’estimation du montant nécessaire pour le financement et le lancement du projet ?
• Quel revenu est escompté pour la future activité si les premières années correspondent aux
estimations prévues par le promoteur ?

A ce stade l’entrepreneur peut également commencer à rechercher ses futurs fournisseurs,


prestataires (assureur, expert-comptable, avocat, publicité, téléphonie …), les propositions obtenues par
ces derniers permettront d’affirmer le business-plan.

4.1.2.3. Dispositif de financement d'un projet d'investissement assuré par la CNAC :


Un dispositif de financement des chômeurs de 35 à 50 ans, pour des seuils d'investissement pouvant
atteindre 5 millions DA, a été mis en place par la CNAC.
Il comprend un système de crédit, un fonds mutuel et un accompagnement couvrant 70% de la ligne
de crédit de la banque ; le système est soumis à une réglementation spécifique.
Une fois que le comité de sélection aura accepté et mis en œuvre l'accord, le chômeur promoteur
conclura une convention avec la CNAC, qui stipule les conditions générales et l'investissement maximal
pour l'assistance décrits dans le cahier des charges en annexe à ladite convention, avec octroi d’une
subvention maximale d’investissement de l’ordre de cinq (05) millions de DA.

1- Catherine, LEGER-JARNIOU. Etude de marché : comment la réussir pour construire son business model. 4eme Ed
DUNOD, 2011, p.10.
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Tableau 04 : Le financement d'un projet d'investissement par la CNAC.
Apport personnel Prêt non Prêt
seuil minimum Rémunéré CNAC Banque
Zones non spécifiques 5% 25% 70%
Inférieur ou égal à 2
millions de DA Zone spécifique/wilaya Sud et
5% 25% 70%
hauts plateaux
Zones non spécifiques 10% 20% 70%
De 2 à 5 millions de
DA Zone spécifique/wilaya Sud et
8% 22% 70%
hauts plateaux

Source : Etabli par les stagiaires lors du passage en stage à la CNAC Annaba.
Les fonds propres peuvent être portés en en numéraire ou en nature.
Le prêt non rétribué ne peut être accordé qu'en une seule fois, et cela au moment de lancement du
projet par son promoteur.
Pour le montage financier il est à souligner qu’il peut être réalisé dans le cadre de la formule de
financement mixte [1] qui est composée des apports suivants :
• Apport numéraire individuel avec un seuil minimum de 5% apporté par le promoteur du projet,
• Ou des promoteurs variant suivant le montant d’investissement ;
• Le crédit sans intérêt de la CNAC qui varie aussi selon le montant de l’investissement.
La structure de ce type de financement se subdivise en deux niveaux :

Niveau 1 : montant de l’investissement jusqu’au seuil d’un montant <= 2.000.000 DA.

Apport personnel Prêt sans intérêt


5% 25%
Niveau 2 : montant de l’investissement jusqu’au seuil d’un montant de : 2.000.001 à 5.000.000 DA
Apport personnel Prêt sans intérêt
8% à 10% 20% à 22%
4.2- Les risques liés aux prêts : [2]
4.2.1. Les risques de non remboursement :
Ce n'est que dans le cadre de deux procédures distinctes, toutes les voies de recours du débiteur
défaillant ayant été épuisées, que ce risque peut être envisagé :
- Pour les prêts de caisse, la banque a des exigences car possédant des créances en capital et des
intérêts, et le débiteur principal ne remplit pas son engagement de remboursement.
- Dans la promesse signée, lorsque le client constate qu'il est en défaut, il peut solliciter son
banquier qui lui accordera un crédit simple par signature.
De ce fait, le banquier s'engage à régler le montant de la dette. En cas de créances impayées, le
banquier est obligé d'honorer sa promesse en réglant les dettes de ses clients, puis il s'oppose à ce dernier,
mais généralement ce dernier est en défaut et ne peut rembourser la dette. Le banquier devient la dette de
ses bénéficiaires.
Dans les deux cas, il existe un risque de non-remboursement. Soit en raison de la faillite du client,
soit-il ne pourra pas rembourser la dette. Ou bien, celui-ci a les capacités de remboursement mais sa
moralité et sa mauvaise foi fout qu'il ne rembourse pas.

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
2- Op. Cit., Mr ELBIR Kamel, 2019.
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Pour cette raison, les banquiers doivent prendre en compte les facteurs objectifs et subjectifs des
dossiers de crédit lorsqu'ils prennent des décisions.
4.2.2. Les risques d'immobilisation :
Ces risques concernent principalement les « prêts non garantis » [1], tels que les découverts, que les
banques ne peuvent pas refinancer via le marché monétaire et les établissements émetteurs.
Cela est dû à des difficultés temporaires de trésorerie ou à des facteurs indépendants de sa volonté ;
par exemple, le refus de rembourser des institutions publiques ou des événements locaux.
4.2.3. Les risque de taux d’intérêts :
Ces risques font référence aux variations du taux d'intérêt du prêteur ou de l'emprunteur. Pour les
banquiers (en tant que prêteurs), il y a plus ou moins de risque dans les deux cas. Si les taux d'intérêt
augmentent, le client emprunteur supportera des frais financiers supplémentaires, ce qui réduira les
résultats de ses activités, réduisant ainsi sa capacité de remboursement, surtout si le client a déjà contracté
un prêt. Dans d'autres banques.
Dans le second cas, si le taux d'intérêt baisse, cela signifie que la rémunération est inférieure aux
attentes du banquier. Afin de contourner ce défi, les banquiers prédiront l'utilisation du marché en
fonction de l'évolution du marché, du taux d'utilisation et de la durée, et des conditions attachées aux
ressources (taux d'intérêt fixes, taux d'intérêt variables).
4.2.4. Les risques liés au change :
Il s'agit du risque lié aux prêts destinés au financement d'équipements ou de matières premières
importés. Le risque de change provient de l'évolution du prix de la monnaie par rapport à la monnaie
nationale : les hausses de prix correspondent à des variations, et rien n'est gagné. En conséquence, les
banques devront liquider les fonds supplémentaires générés par les variations de prix des devises. Le
risque de change crée des problèmes d'estimation du coût des transactions avec les pays étrangers, ce qui
faussera les coûts de transactionnels quant au calcul de rentabilité.
4-3. Simulation d'un montage financier : [2]
Le créateur d’entreprise voudra connaître, la structure de financement de son projet de création de
micro-entreprise :
➢ Il souhaite calculer le montant de la cotisation au Fonds de Caution Mutuelle et de Garantie,
➢ Il désire avoir une idée sur le calendrier de remboursement des prêts consentis par la banque et la
CNAC,
Le créateur d’entreprise doit introduire le montant approximatif de son investissement (coût global
des équipements). [3]
Important :
- Le financement est d’ordre triangulaire, il est constitué des apports suivants :
(Apports personnels, Crédits bancaires et Prêts non remboursables CNAC).
- Le taux d’intérêt bancaire dont la bonification est de 100%.
* Peu importe où se trouve son activité de micro-entreprise (toutes les wilayas).
* Tout domaine d'activité dans lequel le créateur d’entreprise souhaite créer sa micro-entreprise.

1- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
2- Op. Cit., Mr ELBIR Kamel, 2019.
3- Voir : https://www.cnac.dz/simule_pnr/default.aspx .
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Tableau 05 : Tableau de simulation prévisionnelle de l’intérêt approximatif du coût d’investissement.

Source : https://www.cnac.dz/simule_pnr/default.aspx

Conclusion au chapitre premier

Après avoir décidé d'un certain nombre de réformes, l'importance des enjeux économiques et
sociaux des petites entreprises reste l'élément le plus efficace et le moins coûteux du développement
économique d'un pays en pleine mutation.
Le développement du secteur des PME / PMI dépend dans une large mesure de l'environnement des
affaires et c'est dans cette perspective que les PME / PMI sont appelées à jouer un rôle majeur dans la
conduite et le développement de l'économie nationale.
Malgré l'existence d'un environnement entrepreneurial spécifique, le développement durable est
principalement lié aux aspects socio-économiques et socioculturels (chômage et travail informel), à la
lourdeur des procédures administratives, au manque de fonds et à l'incertitude qui dominent le marché
depuis des décennies.

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CHAPITRE 2 : L’analyse d’impact du dispositif CNAC sur l’activité entrepreneuriale

Introduction au chapitre deuxième

L'entrepreneuriat, en particulier la création d'entreprises, est un moyen de développement


économique. Outre la création d'une valeur ajoutée qui améliore la croissance nationale et locale, il peut
également lutter contre le chômage et le travail informel. C'est le nouveau moteur de l'économie. En
Algérie, les pouvoirs publics sont conscients de l'importance de la création d'entreprise, c'est pourquoi ils
ont mis en place des équipements et des procédures (comme les équipements CNAC) pour favoriser la
création de petites et moyennes entreprises et micro-entreprises, pour absorber le chômage.
Dans ce chapitre on va présenter le dispositif CNAC et voire ces rapports avec le territoire de
wilaya de Annaba à travers la création d’entreprises.

Section 01 : Présentation du dispositif CNAC

Dans le but de ne pas perdre un organisme telle la caisse nationale d’assurance chômage, après
avoir indemnisé les travailleurs salariés qui ont perdus involontairement leur poste d’emploi suite au
licenciement massif après la mise en place du Plan d’Ajustement Structurel (PAS), les pouvoirs publics
ont décidés de mettre en place le dispositif CNAC d’aide à la création des petites et moyennes entreprises
et les micro-entreprises, ainsi la lutte contre le chômage.
1-1. Présentation du dispositif mis en œuvre par la CNAC :
Après une brève présentation de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC), à travers
notamment ses missions, nous traitons des actions de celle-ci en faveur du travail indépendant, ainsi que
de son nouveau dispositif de soutien à la création de micro-entreprises.
A/ Présentation générale de la CNAC :
La mise en œuvre des réformes économiques, visant à l’assainissement de l’économie algérienne et
les conséquences sociales prévisibles du programme d’ajustement structurel, auquel a souscrit l’Algérie
auprès des institutions financières internationales, ont conduit les pouvoirs publics, à mettre sur pied un
dispositif, visant à amortir le coût social des réformes.
Plus précisément, c’est en vertu du décret législatif N° 94-11, qu’est instituée l’assurance chômage,
en faveur des salariés susceptibles de perde de façon involontaire et pour raison économique leur emploi.
Dans ce cadre, l’administration et la gestion du régime d’assurance chômage algérien est confiée, à
travers le décret exécutif N° 94-188 du 06 juillet 1994, à la CNAC, institution relevant du ministère du
travail, de la protection sociale et de la formation professionnelle.
Le régime d’assurance chômage qu’anime la CNAC, est articulé autour de trois missions
principales [1] :
1/ La gestion des prestations du régime d’assurance chômage : le décret législatif 94-11 du
26/05/1994, fixe un certain nombre de conditions pour prétendre au bénéfice de l’assurance chômage.
2/ La mise en œuvre de mécanismes en faveur de la réinsertion des allocations : la CNAC a entamé
depuis 1998 son redéploiement, en mettant sur pied un dispositif d’aides à la réinsertion professionnelle
des bénéficiaires du régime d’assurance chômage.

1- Sinacer A. : « La caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) une institution indispensable en économie de marché ».
In Profils, N° 2, mars – Avril – Mai 2003, P. 15.
Page 37 | 87
En effet, en collaboration avec une expertise canadienne, des mesures visant à assurer une meilleure
employabilité des allocations, ont été mises en œuvre ; il s’agit notamment de [1] :
La mesure active de recherche d’emploi, prise en charge au sein des centres de recherche
d’emploi (CRE) : cette mesure consiste fondamentalement en une méthode de dynamique de groupe,
utilisant les techniques de soutien et de recherche active d’emploi, destinée aux personnes désireuses de
se réinsérer dans le monde du travail. Les primo-demandeurs, notamment les jeunes diplômés et
universitaires, sont admis à participer aux sessions organisées par les CRE de la CNAC.
La mesure d’aide au travail indépendant (CATI) : cette mesure propose au chercheur d’emploi,
la possibilité de s’inscrire à une démarche, qui lui permettra de démarrer à son propre compte, une activité
de production ou de services, tout en continuant à percevoir ses prestations d’assurance chômage. Cette
mesure a été élargie à d’autres populations, que les affilies régime d’assurance chômage que gère la
CNAC.
La formation reconversion : la formation reconversion s’est imposée à la CNAC, comme un
passage obligé, au regard du niveau de qualification relativement faible de la majorité des affiliés.
En effet, la CNAC a mis sur pied une relation de partenariat avec notamment, la Centre National
d’Enseignement Professionnel à Distance (CNEPD) et le ministère de la formation professionnelle, en
vue de permettre à ses allocataires de bénéficier d’une formation.
3/ L’aide aux entreprises en difficulté : la CNAC ne s’est pas contentée, d’accompagner le
redéploiement des populations admises au régime d’assurance chômage, à travers le versement
d’indemnité ou le système de réinsertion. En effet, elle a décidé en juillet 2000, de lancer d’aide aux
entreprises en difficulté, afin d’éviter en aval, le recours aux compressions ou aux dissolutions.
Signalons enfin, que si la CNAC a été créée, pour répondre à un pic prévisible de licenciement,
induits par la mise à niveau de l’appareil de production nationale, sa mission est loin d’être finie ni
accomplie. En effet, le décret exécutif N°04-01 du 03 janvier 2004, élargit les missions de la CNAC, avec
« la possibilité de participer au financement de la création d’activités de biens et de services par les
chômeurs promoteurs âgés de trente-cinq (35) à cinquante (50) ans, notamment par l’octroi de prêts non
rémunérés » [2].
B/ Les actions de la CNAC en facteur du travail indépendant :
La démarche de la CNAC, est centrée sur la personne qui veut devenir entrepreneur, qui ses
aspirations, ses capacités, ses forces et ses faiblesses. C’est le futur entrepreneur qui nourrit son projet,
depuis identification de l’opportunité jusqu’à l’exploitation, parce que l’objectif de la démarche est de
favoriser l’autonomie du créateur et sa capacité à affronter les aléas auxquels il sera confronté dans
l’exercice de son activité. Plus précisément, la démarche de la CNAC, à travers les centres d’aides au
travail indépendant (CATI) consiste à [3] :
1/ Permettre au cours de journées d’information aux personnes tentées par l’aventure
entrepreneuriale, de prendre la mesure du défi qu’elles veulent relever. Pendant ces journées, ses
personnes sont mises en situation d’auto-évaluation du point de vue de leurs capacités managériales.
Toutes personne qui décide de continuer, devient « un client » du CATI et s’adresse au conseiller
animateur, pour faire avancer son idée de projet. Elle peut bénéficier d’une formation personnalisée,
pratique, d’une durée de 10 semaines environ.
2/ Accompagner le promoteur d’un travail indépendant, grâce à un conseiller/animateur, dans les
actions dont il assume la pleine responsabilité :

1- Idem, P. 16.
2- Décret exécutif n° 04-01 du 03 janvier 2004, article 1
3- Document de la CNAC, CATI de Tizi-Ouzou, 2004.
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L’élaboration de l’étude préalable du projet pour une expertise de viabilité de l’idée de projet et
un diagnostic du potentiel entrepreneurial.
L’élaboration du projet pour déterminer, analyser et évaluer les options fondamentales du projet.
Le montage de l’entreprise en association avec les institutions (ANSEJ, microcrédits, garanties),
pour établir un plan d’action des activités, suivre et contrôler le déroulement et l’avancement des travaux.
Le démarrage de l’activité de l’entreprise, pour surveiller le déroulement des activités, établir le
bilan financier, surveiller l’application des règles fondamentale de gestion, organiser les moyens,
contrôler les résultats et la rentabilité de l’entreprise et fixer les objectifs de développement.
3/ Le client s’engage alors, par écrit, à aller au bout de sa démarche.
4/ L’entrepreneur potentiel, suit une formation personnalisée de 10 semaines environ, plus pratique
que théorique, pour acquérir les éléments de base pertinents pour réussite de son activité et de sa
démarche (étude de marché, comptabilité, procédures et législation…)
5/ Avec du conseiller animateur ou d’experts, le client prépare une étude techno-économique,
soumise à l’appréciation du comité de suivi.
6/ Après agrément de cette étude par le comité de suivi, l’entrepreneur potentiel s’engage dans les
phases suivantes du cycle avec l’aide du conseiller animateur. Cette aide peut se rapporter au montage du
financement du projet, en association, le cas échéant, avec les institutions spécialisées (ANSEJ, banques,
pourvoyeuses de microcrédits et fonds de garantie des microcrédits).
7/ Une fois l’entreprise en activité, l’entrepreneur peut pendant une année, continuer à demander
l’aide de CATI, afin d’assurer la pérennité de son entreprise.
1-2. Le nouveau dispositif mis en place par la CNAC :
Le nouveau dispositif mis en œuvre par la Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC), est
prévu par le décret présidentiel N°03-514 du 03 décembre 2003, relatif au soutien à la création d’activités
par les chômeurs promoteur âgés de trente-cinq (35) à cinquante (50) ans. Les personnes qui veulent
bénéficier de ce dispositif, doivent remplir les conditions suivantes [1] :
1. Âgée de trente-cinq (35) à cinquante (50) ans.
2. Résidant en Algérie.
3. N’occupant pas un emploi rémunéré au moment de la demande d’aide.
4. Allocation de la CNAC ou inscrit auprès des services de l’Agence Nationale de l’Emploi
(ANEM), depuis au moins six mois.
5. Jouissant d’une qualification professionnelle et/ou possédant un savoir-faire en rapport avec
l’activité projetée.
6. Pouvant mobiliser des capacités financières suffisantes pour participer au financement de son
projet.
7. N’ayant pas exercé une activité pour son propre compte depuis au moins douze (12) mois.
8. N’ayant pas bénéficié d’une mesure d’aide au titre de la création d’activités.
Pour assurer la viabilité du projet, les services spécifiques de la CNAC, assistant le promoteur dans
l’ensemble des tâches de mise au point de son projet ; évaluation de ses capacités entrepreneuriales,
précision de son idée de projet, information sur les étapes de création d’une entreprise, élaboration de
l’étude de marché et élaboration de l’étude techno- économique.
Après un avis favorable du comité de sélection, les services de la CNAC, délivrent au futur
entrepreneur une attestation d’éligibilité aux aides du dispositif, signent une convention commune et
suivent avec lui la mise en œuvre du projet et son exploitation.

1- Décret exécutif N° 04-02 du 03 janvier 2004, article 2.


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Le montant d’investissement peut atteindre 5 millions DA. On financement est assuré par :
Des rapports en fonds propres en nature ou en numéraire : à ce titre, « Le seuil minimum de
fonds propres dépend du montant de l’investissement de création projeté » [1]. Il est fixé à 5% du montant
global de l’investissement, lorsque celui-ci est inférieur ou égal à deux (02) millions de dinars. Il est fixé
à 10% du montant global de l’investissement lorsque celui-ci est supérieur à deux (02) millions de dinars
et inférieur ou égal à cinq (05) millions de dinars.
Un crédit bancaire, pour un montant maximal de 70% du montant global de l’investissement.
Un prêt non rémunéré (PNR), variant selon le montant de l’investissement : 25% pour un
montant inférieur à 2% pour un montant compris entre 2 et 5 millions de DA.
La bonification des taux d’intérêt sur les crédits d’investissement, consentis par les banques et les
établissements financiers aux chômeurs promoteurs est fixée à [2] :
75% du taux débiteur appliqué par les banques et établissements financiers au titre des
investissements réalisés dans le secteur de l’agriculture, de l’hydraulique et de la pêche (90% dans les
zones spécifiques) ;
50% du taux débiteur appliqué par les banques et établissement financiers au titre des
investissements réalisés dans les autres secteurs d’activités (75% dans les zones spécifiques).
Les chômeurs promoteurs bénéficient des avantages fiscaux au titre de la phase de réalisation de
l’investissement, conformément à la législation en vigueur.
Bien entendu, il est trop tôt pour établir un quelconque bilan, de ce nouveau dispositif de soutien à
la création de micro-entreprises, en faveur des chômeurs âgés de 35 à 50 ans, mais nous pouvons dire
d’ores et déjà, que celui-ci semble susciter un fort engouement chez les chômeurs porteurs de projets.
1-3. Les nouvelles mesures prise par les pouvoirs publics en faveur du dispositif CNAC :
Dans le cadre du programme de lutte contre le chômage et la précarité, la Caisse Nationale
d’Assurance Chômage- CNAC a pris en charge en 2004 le dispositif de soutien à la création d'activités,
en fin juin 2010 les pouvoirs publics, suite à une évaluation de son parcours, ont pris de nouvelles
dispositions pour mieux répondre aux attentes et aspirations de la population concernée.
Visant sans cesse le développement et la transmission " de la culture entrepreneuriale", les
aménagements de ce dispositif ont porté sur :
• la réduction d'inscription à l'ANEM, un (01) mois au lieu de six (06) mois ;
• le relèvement du niveau d'investissement de 5MDA à 10MDA ;
• l'accès au dispositif de 30 ans (au lieu de 35 ans) à 50 ans ;
• Et outre la création, l'extension des capacités de production des biens et services
De ce fait, le financement des projets d’investissements dont le coût global ne saurait dépasser les
10 millions de DA est triangulaire se fait selon deux niveaux comme suit :
Niveau 01 : avec un coût d’investissement inférieur ou égal à 5 millions de DA repartis-en :
1. Un apport personnel est de 1% ;
2. Un prêt non rémunéré de la CNAC est de 29% du montant globale de l’investissement :
3. Un prêt bancaire n’excède pas 70% du montant global de l’investissement.
Niveau 02 : Un coût de l’investissement varié de 5 millions DA à 10 millions de DA repartis- en :
1. Un apport personnel est de 2% ;
2. Le prêt non rémunéré consenti par la CNAC est de 28% du montant globale de l’investissement ;

1- Décret exécutif N° 04-02 du 03 janvier 2004, article 4.


2- Décret exécutif N° 04-02 du 03 janvier 2004, article 13.
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3. Le crédit bancaire n’excède pas 70% du montant globale de l’investissement.
C/ Présentation du dispositif CNAC :
Les projets d’investissement sont initiés par les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans dans le
cadre du dispositif de soutien à la création et à l’extension d’activités :
L’investissement en création : C’est la réalisation, entièrement nouvelle, d’une entité économique
(entreprise, unité, atelier, etc.) donnant lieu à une activité de production de biens ou de services.
L’investissement en extension : C’est l’augmentation des capacités de production de biens par
l’acquisition de nouveaux équipements ou matériels pour répondre à la demande du marché. L’extension
vise essentiellement les activités génératrices de richesse et d’emplois.

Important !
Seules les activités de production de biens et de services sont éligibles.
Les activités commerciales (revente en l’état) sont exclues.
Il s’agit des activités suivantes :
§ Activités de commerce de gros et de détails ;
§ Activités d’importation et d’exportation.
Vous pouvez télécharger les listes des activités éligibles.
(CNRC, Activités libérales, agricoles, artisanales).

Lien vers consultation des listes d'activités éligibles au financement


Le montant maximum de l’investissement est fixé à dix (10) millions de dinars.
Le mode de financement est triangulaire et se présente selon 2 niveaux :
Niveau 01 : seuil d’investissement inférieur ou égal à cinq (05) millions de dinars :
· Un apport personnel de 1% ;
· Un Prêt Non Rémunéré (classique) de la CNAC de 29% ;
Niveau 02 : seuil d’investissement supérieur à cinq (05) millions de dinars et inférieur ou égal à dix
(10) millions de dinars :
· Un apport personnel de 2% ;
· Un Prêt Non Rémunéré (classique) de la CNAC de 28% ;
Le montant des crédits bancaires représente 70% du coût global du projet quel que soit le seuil de
l’investissement.
I. Les conditions d’admissibilité au dispositif :
· Être âgé (e) de trente (30) à cinquante (50) ans ;
· Être de nationalité algérienne ;
· Ne pas occuper un emploi rémunéré ou exercer une activité pour propre compte au moment
du dépôt du dossier ;
· Être inscrit (e) auprès des services de l'Agence Nationale de l'Emploi ANEM comme
demandeur d’emploi ;
· Disposer d’un diplôme ou attestation professionnelle en rapport avec l'activité projetée ;
· Disposer de capacités financières pour contribuer au financement de son projet ;
· Ne pas avoir déjà bénéficié d'une mesure d'aide de l’Etat au titre de la création d'activité :
ANSEJ, ANGEM, ANDI, FNDRA…etc.
II. Les avantages consentis par le dispositif :
Des aides et avantages sont accordés en phases "réalisation" et "exploitation" de la micro-entreprise :

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1. Phase réalisation :
Ø Avantages accordés par la banque :
§ Bonification du taux d’Intérêt du crédit bancaire à 100% ;
§ Différé de trois (03) années du remboursement du crédit bancaire ;
La durée du remboursement du crédit bancaire ne saurait être inférieure à huit (08) années.
Ø Avantages accordées par la CNAC :
§ Un Prêt Non Rémunéré classique (sans intérêt) qui varie en fonction du montant global de
l’investissement ;
Le chômeur promoteur peut bénéficier, si nécessaire, d’un Prêt Non Rémunéré (PNR)
supplémentaire :
Ø Prêt Non Rémunéré (Véhicule Atelier) :
Le PNR Véhicule Atelier appelé « PNR-VA » est une aide financière supplémentaire accordée sous
forme de prêt non rémunéré supplémentaire, d’un montant de cinq cent mille Dinars (500.000 DA),
remboursable, en vue de l’acquisition d’un véhicule atelier pour l’exercice des activités citées ci-après :
· Plomberie ;
· Électricité bâtiment ;
· Chauffage ;
· Climatisation ;
· Vitrerie ;
· Peinture bâtiment ;
· Mécanique automobile.
Ce prêt est accordé exclusivement aux chômeurs promoteurs diplômés du système de formation
professionnelle.
Modalité d'octroi : L’octroi du « PNR-VA » est matérialisé par l’établissement d’un document
dénommé « Notification d’octroi du PNR-VA ».
Modalité de remboursement : Le remboursement du « PNR-VA » est cumulé avec les échéances
de remboursement du Prêt Non Rémunéré classique, (échéance PNR classique + échéance « PNR VA » =
échéance unique).
Ø Prêt Non Rémunéré "Location" (PNR-LO) :
Le PNR Loyer appelé « PNR-LO » est une aide financière supplémentaire accordée aux chômeurs
promoteurs sous forme de Prêt Non Rémunéré supplémentaire, d’un montant de cinq cent mille dinars
(500.000 DA), pour la prise en charge du loyer d’un local destiné à la création d’activité de production de
biens et de services.
Les activités non sédentaires et ambulantes sont exclues du bénéfice de cet avantage.
Modalités d’octroi :
Le chômeur promoteur doit :
· Introduire une demande d’octroi de PNR-LO, signée ;
· Renseigner et remettre le document (CNAC-Notaire).
Ce document doit porter mention de la durée de deux (02) années de location minimum, pour le
montant de 500 000 DA. Il est établi dès réception de la notification d'accord bancaire.
Le remboursement du « PNR-LO » est cumulé avec les échéances de remboursement du Prêt Non
Rémunéré classique.

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Ø Prêt Non Rémunéré "Cabinet Groupé" (PNR-CG) :
Le « PNR Cabinet Groupé » est une aide accordée, si nécessaire, aux diplômés de l’enseignement
supérieur sous forme de prêt non rémunéré supplémentaire, d’un montant qui ne saurait dépasser un (01)
million de dinars, pour la prise en charge du loyer du local destiné à la création de cabinet groupés.
Les domaines d'activité concernés par un cabinet groupé :
· Médical.
· Auxiliaires de justice ;
· Expertise comptable ;
· Commissariat aux comptes ;
· Comptables agrées ;
· Bureaux d’études et de suivi relevant des secteurs du BTPH.
Conditions et modalités d’octroi :
Le PNR Cabinet Groupé est une aide financière supplémentaire accordée aux diplômés de
l’enseignement supérieur, d’un montant qui ne saurait dépasser un (01) million de dinars, pour la prise en
charge du loyer du local destiné à la création du cabinet groupé.
Les domaines d'activité concernés par le cabinet groupé :
· Médical.
· Auxiliaires de justice ;
· Expertise comptable ;
· Commissariat aux comptes ;
· Comptables agrées ;
· Bureaux d’études et de suivi relevant des secteurs du BTPH.
Modalités d’octroi :
· Introduire individuellement une demande d’octroi de « PNR-CG », signée par les chômeurs
promoteurs concernés ;
· Renseigner et remettre le document (CNAC-Notaire).
Ce document doit porter mention de la durée de deux (02) années de location minimum, pour le
montant de la location. Il est établi dès réception de la notification d'accord bancaire.
Le remboursement du « PNR-CG » est cumulé avec les échéances de remboursement du Prêt Non
Rémunéré classique.
Important !
Ces trois prêts non rémunérés supplémentaires ne sont pas cumulatifs et sont accordés exclusivement
pour la phase création d’activité et non pas en phase extension.
2. Phase exploitation :
Ø Avantages fiscaux au titre de la réalisation :
§ Exemption du droit de mutation à titre onéreux pour les acquisitions immobilières effectuées dans
le cadre de la création d'une activité industrielle ;
§ Exemption des droits d’enregistrement des actes constitutifs de sociétés.
Ø Avantages fiscaux au titre de l’exploitation :
§ Exonération de la taxe foncière sur les constructions et additions de constructions pour une
période de trois (03) ans, six (06) ans ou dix (10) ans selon l’implantation du projet, à compter de sa date
de sa mise en exploitation selon l’article 252 – 4 du Code des Impôts Directs et Taxes Assimilées
(CIDTA) ;
§ Exonération totale de l’impôt Forfaitaire Unique (l’IFU), pour une période de trois (03) ans, six
(06) ans ou dix (10) ans selon l’implantation du projet, à compter de sa date de mise en exploitation selon
l’article 282 octies du CIDTA ;

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A l’expiration de la période d’exonération de l’IFU, cette dernière peut être prorogée de deux (02)
années, lorsque le promoteur d’investissement s’engage à recruter trois (03) employés pour une durée
indéterminée, selon l’article 13 – 1 du CIDTA ;
Les investisseurs, en tant que personnes physiques, au titre de l’impôt forfaitaire unique,
demeurent assujettis au payement d’un minimum d’imposition correspondant à 50% du montant 10 000
DA, pour chaque exercice et quel que soit le chiffre d’affaire réalisé.

Section 02 : Etapes du dispositif CNAC

ETAPE 01 : « Dépôt du Dossier »


Préinscription en ligne :
À travers son site web www.cnac.dz la CNAC offre aux postulants la possibilité d’obtenir un
rendez-vous pour le dépôt du dossier au niveau de l’Agence/Antenne concernée.
Préinscription en ligne, Cliquer ici
Dépôt du dossier sur site (Agence /Antenne) :
Pour déposer un dossier de création d’activité, la CNAC met à la disposition de toute personne
intéressée, son réseau d’Agences et Antennes implantées sur l’ensemble du territoire National.
L’application « Win Ensedjel » permet de localiser l’Agence (ou Antenne rattachée),
territorialement compétente, pour la réception du dossier.
Les pièces constitutives du dossier :
Le dossier de création de la micro-entreprise doit contenir l’ensemble des pièces exigées.
Le dossier à déposer est constitué de deux (02) volets
Premier volet Un (01) dossier administratif
Deuxième volet Un (01) dossier technique
Ø Premier volet : Dossier administratif
Composé de :
· Copie de la pièce d'identité nationale ;
· Une (01) photo d’identité ;
· Certificat ou attestation de résidence en cours de validité ;
· Attestation d’inscription à l’Agence Locale d’Emploi ALEM ;
· Copie du diplôme de qualification professionnelle.
Tout document présenté doit être préalablement authentifié auprès de l’organisme délivreur
concerné. Cliquer pour télécharger
· La fiche d’identification et la déclaration sur l’honneur (modèle CNAC à télécharger et à
imprimer du site. Cliquer pour télécharger
Ø Deuxième volet : Dossier technique
Composé de :
· Factures pro forma des équipements et matériels neufs en toutes taxes comprises (TTC) ;
· Factures pro forma d’assurances multirisques équipements et/ou tous risques pour les
véhicules en Toutes Taxes Comprises (T.T.C) ;
· Devis d’aménagement, s’il y a lieu, en toutes taxes comprises (TTC) ;
· Un devis estimatif pour les besoins en fonds de roulement en toutes taxes comprises (TTC).

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ETAPE 2 : « Maturation de l'idée et élaboration du projet »
L’accompagnement, assuré par les services de la CNAC, consiste à fournir au porteur de
projet, durant le parcours de création d’activité, des informations, conseils, orientations et formation.
Durant cette étape, des entrevues individuelles sont programmées entre l’accompagnateur et le
porteur de projet, elles porteront sur les aspects liés :
· Au marché en rapport avec l’activité projetée ;
· Aux éléments techniques du projet ;
· Aux éléments financiers du projet.
L’ensemble de ces aspects constitue l’Etude Technico Economique.
Pour mener à bien son projet, le chômeur promoteur doit s’impliquer pleinement en tant que
porteur de projet.
Il est tenu de fournir toute information supplémentaire et nécessaire à la structuration de l’étude
technico-économique.
Une fois l’étude technico économique finalisée, le chômeur promoteur doit se préparer pour
présenter et défendre son projet devant les membres du Comité de Sélection, de Validation et de
Financement (C.S.V.F) pour examen.
Lors de cette présentation, le chômeur promoteur est assisté par son accompagnateur.

ETAPE 3 : « Examen du Projet par le C.S.V.F »


Notion de C.S.V.F
Les projets d’investissement des chômeurs promoteurs sont examinés par les membres des CSVF
siégeant au niveau de chaque agence de wilaya. La présence du Chômeur Promoteur devant ce comité est
obligatoire.
Missions : Le comité de sélection, de validation et de financement est présidé par le directeur de
l’Agence de Wilaya de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage.
Le comité de sélection, de validation et de financement est chargé :
· D’examiner les projets présentés par les chômeurs promoteurs accompagnés par les services
spécialisés de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage ;
· D’émettre un avis sur la pertinence, la viabilité et le financement du projet.
Composante du C.S.V.F :
Ce comité (présidé par le Directeur d’Agence de Wilaya concernée) est composé :
· D’un représentant du wali ;
· D’un (01) représentant de la direction de l’Emploi de la wilaya ;
· D’un (01) représentant de l’Antenne de Wilaya du Centre National du Registre de
Commerce ;
· D’un (01) représentant de la Direction des Impôts de Wilaya ;
· D’un (01) représentant de l’Agence de Wilaya de l’Emploi :
· D’un (01) conseiller animateur de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage chargé
d’accompagner le/ou les chômeurs promoteurs ;
· D’un (01) représentant de chaque banque concernée : BADR, BDL, BEA, BNA et CPA ;
· Du représentant des services financiers de la Caisse Nationale d’Assurance Chômage ;
· Du représentant de la Chambre Professionnelle concernée.

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Décisions du C.S.V.F :
Deux avis peuvent être prononcés :
Un avis favorable, donne lieu à l’établissement d’une attestation d’éligibilité et de financement
délivrée au chômeur promoteur par l’Agence de Wilaya CNAC territorialement compétente.
Dans le cas où les membres du C.S.V.F émettent un certain nombre de réserves, le projet
est « ajourné ».
A charge au chômeur promoteur de lever l’ensemble des réserves soulevées pour le réexamen de
son projet.
Un avis défavorable, donne lieu à l’établissement d’une « notification de rejet » remise au chômeur
promoteur par l’Agence de Wilaya CNAC, territorialement compétente.
Dans ce cas, le promoteur peut introduire un recours auprès du Directeur de l’Agence de Wilaya en
sa qualité de président du Comité.
Le recours n’est autorisé qu’une seule fois, auprès du Comité, dans un délai n’excédant pas quinze
(15) jours :
· Dans le cas où le Comité émet un avis favorable après examen du recours introduit, une
attestation d’éligibilité et de financement est remise au chômeur promoteur ;
· Dans le cas où le Comité maintient la décision de rejet du projet, le chômeur promoteur a la
possibilité d’introduire un recours auprès de la Commission Nationale de Recours, siégeant au niveau de
la Direction Générale.
L’avis favorable de la commission nationale donne lieu à l’établissement d’une attestation
d’éligibilité et de financement remise par l’Agence de Wilaya concernée.
En cas de rejet, une notification est remise au promoteur par l’agence de wilaya concernée.
Dans tous les cas, le chômeur promoteur a la possibilité d’initier un autre projet en rapport avec ses
qualifications sous réserve de répondre aux conditions d’admissibilité.

ETAPE 4 : « La formation des chômeurs promoteurs


Une formation de courte durée est dispensée par les services spécialisés de la CNAC au profit des
chômeurs promoteurs en vue d’améliorer leurs capacités et compétences dans les techniques liées à la
gestion de la micro entreprise.
Objectif de la formation :
Initier le chômeur promoteur aux techniques de base de gestion d’une micro entreprise.
Les thèmes retenus pour cette formation :
· L’Entreprise et son environnement ;
· Marketing ;
· Les règles de fonctionnement de la micro-entreprise ;
· La comptabilité (Cas d’une T.P.E) ;
· La gestion financière au niveau d’une T.P.E ;
· La fiscalité.
Il est fait appel à des intervenants externes (CNAS, Impôts, CASNOS, Banques, etc.) pour informer
les chômeurs promoteurs de leurs droits et obligations.
Une attestation de participation à la fin de la formation est remise au promoteur.

ETAPE 5 : « Dépôt du dossier du financement bancaire »


A. Pour l’obtention de la notification d’accord bancaire, le chômeur promoteur est tenu de
présenter le dossier en deux (02) exemplaires dont un (01) original est introduit par les services de la
CNAC auprès de la banque désignée pour le financement du projet. :
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Le dossier doit être constitué et composé des pièces suivantes :
▪ Demande de financement adressée à la banque, établie par le chômeur promoteur (modèle CNAC),
▪ Extrait d’acte de naissance n°12 ou n°14 pour les présumés ;
▪ Attestation ou Certificat de résidence en cours de validité ;
▪ Copie du diplôme de formation, ou titre équivalent justifiant la qualification ;
▪ Attestation d’éligibilité et de financement, établie par la CNAC ;
▪ Attestation d’éligibilité et de financement ou de conformité établie par la CNAC ;
▪ Copie de l’étude Technico-économique, accompagnée des factures pros forma : des équipements,
matériels, fonds de roulement, devis estimatifs de travaux éventuels d’aménagement ou d’agencement à
réaliser.

B. Dès obtention de la notification d’accord bancaire, le chômeur promoteur est tenu de compléter
son dossier de financement par les pièces suivantes :
· Copie du bail de location d’une durée minimale de deux (02) années, renouvelables ou acte de
propriété à son nom ou de titre de concession de terre agricole, poste à quai ou autre document ;
· Copie du registre de commerce et/ou tout autre document d’immatriculation (carte d’artisan,
carte fellah, fascicule de pêche …) ;
· Copie du statut juridique de l’entreprise (cas de personne morale) ;
· Copie du certificat d’existence ou de la carte fiscale ;
· Procès-verbal de visite du local, devant abriter l’activité, établi par la CNAC, valable pour
toutes les parties à l’exception des activités non sédentaires ;
· Copie du contrat d’adhésion du chômeur promoteur au Fonds de garantie pour toute la durée
du crédit bancaire ;
· Copie de la Décision d’Octroi d’Avantages au titre de la phase Réalisation ;
· Copie des factures pro forma ou devis actualisés s’il y a lieu ;
· Copie du justificatif de versement de l’apport personnel et virement du PNR.
Pour l’obtention des documents cités ci-dessus, le chômeur promoteur doit effectuer des démarches
auprès de certaines administrations et organismes tels que :
· C.N.R.C Registre de Commerce Lien
· C.A.M Registre de l’Artisanat et des Métiers Lien
· C.N.A Registre de l’agriculture lien
· C.A.P.A Registre de la Pêche et de l'Aquaculture
· Ordres Professionnels, Organismes professionnels des professions libérales ;
· Administration des Impôts (déclaration fiscale et obligation) Lien
Dans le cas où l’activité choisie est une activité réglementée, le chômeur promoteur doit fournir un
agrément ou une autorisation délivrée par l’administration ou l’organisme reconnu du secteur
correspondant.
Formes juridiques des entreprises
Conformément à la législation commerciale (Code de Commerce), vous pouvez exercer votre
activité sous forme d’une :
1. Personne Physique (Entreprise individuelle) : Cette forme sociale convient à l’investisseur
désirant être seul propriétaire de son affaire.

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2. Personne morale (Société) : est celle qui est constituée en raison de la personne même des
associés. Elle est dominée par la considération des personnes :
· Répondant indéfiniment et solidairement aux dettes sociales ;
· Ne supportant les pertes qu’à concurrence de leurs apports.
Lorsque cette société ne comporte qu’une seule personne en tant qu’associé unique, elle est
dénommée entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL).
Ø Si le chômeur promoteur crée son activité en qualité de personne physique, il doit fournir :
· Une demande, établie sur des formulaires, fournis par le Centre National du Registre de
Commerce ;
· Un extrait de l’acte de naissance du demandeur ;
·Un extrait du casier judiciaire du demandeur ;
· Un titre de propriété du local commercial ou le contrat du bail ;
· Une copie de la quittance justifiant l’acquittement des droits de timbre ;
· Un reçu de règlement des droits d’immatriculation au Registre du Commerce, tel que fixé par
la législation fiscale en vigueur ;
· Un agrément ou une autorisation délivrée par les administrations compétentes pour l’exercice
des activités ou professions réglementées.
Ø Si le chômeur promoteur crée son activité en qualité de personne morale :
En plus des pièces exigées pour la personne physique, d’autres pièces sont demandées :
· Deux (02) exemplaires des statuts portant création de la société ;
· Une copie de l’insertion des statuts de la société au bulletin officiel d’annonces légales
(BOAL) dans un quotidien national ;
Cas des Activités réglementées
Une activité réglementée est considérée, au sens du décret exécutif précité, comme activité ou
profession réglementée.
Toute activité ou profession soumise à l’inscription au registre du commerce et requérant par sa
nature, son contenu, son objet, ses moyens mis en œuvre, la réunion de conditions particulières pour
autoriser son exercice.
Le classement d'une activité ou d'une profession dans la catégorie des activités ou professions
réglementées est subordonné à l'existence de préoccupations ou d'intérêts primordiaux nécessitant un
encadrement juridique et technique approprié.
Les préoccupations et intérêts doivent être situés ou liés à l'un des domaines relatifs à l'ordre public
dont :
· La sécurité des biens et des personnes ;
· La préservation de la santé publique ;
· La protection de la morale et des bonnes mœurs ;
· La protection des droits et intérêts légitimes des particuliers ;
· La préservation des richesses naturelles et des biens publics composants le patrimoine
national ;
· Le respect de l'environnement, des zones et sites protégés et du cadre de vie des populations ;
· La protection de l'économie nationale.
Voir liste complète sur le site web du CNRC
http://www.cnrc.org.dz/fr/services/liste_activites.html
Etablissement ou installation(s) classé(s) :
L’établissement ou installation(s) classé(s) sont définis par les dispositions contenues dans
le Décret exécutif n° 07-144 du19 mai 2007, fixant la nomenclature des installations classées pour la
protection de l’environnement.
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Ce type d’installations est soumis à l’autorisation (déclaration ou autorisation) délivrée par les
autorités compétentes (Ministère de l'Aménagement, du Territoire et de l'Environnement, Wilaya, A.P.C).
Installations classées :
Installations classées
Libellé de l'activité Type
Organisme compétent
Installations classées d'autorisation
Décret exécutif n° 07-144 du 2 Joumada El Oula Ministère de l'Aménagement, du
1428 correspondant au 19 mai 2007, fixant la Déclaration ou Territoire et de l'Environnement ;
nomenclature des installations classées pour la autorisation Wilaya ;
protection de l’environnement. APC.

Cas des activités soumises à l’inscription aux chambres professionnelles


Activités artisanales : les activités artisanales comprennent les activités de l’artisanat traditionnel
et les activités de l’artisanat d’art.
L’artisanat traditionnel : On entend par artisanat traditionnel, toute reproduction de motifs
anciens revêtant un caractère artistique et répétitif de représentations et de techniques ancestrales par
l’utilisation de moyens simples, faisant appel essentiellement au travail manuel et parfois assisté de
machine.
Sa caractéristique principale est de représenter un style, une région, une histoire ayant un caractère
artistique permettant la transmission des métiers traditionnels tels que : Le tapis, les tissages, la broderie,
la vannerie, la poterie, la céramique, le travail du bois, la maroquinerie, la dinanderie, etc.
L’artisanat d’art : L’artisanat d’art se caractérise essentiellement par la mise en œuvre de la part
de l’artisan, d’un savoir-faire et d’une créativité, authenticité et exclusivité. Il suppose en d’autres termes,
une grande qualification de l’artisan.
Liste des activités concernées par l’artisanat.
Toute personne désirant exercer une activité artisanale dans un cadre individuel ou organisé, en
coopérative ou en entreprise d’artisanat et des métiers, doit obligatoirement déposer un dossier
d’inscription auprès de la Chambre de l’Artisanat et des Métiers, territorialement compétente qui délivre
à l’artisan un récépissé l’autorisant à exercer pendant un délai qui ne saura excéder soixante (60) jours.
La Chambre de l’Artisanat et des Métiers est tenue, dans un intervalle de soixante (60) jours, de
répondre à l’inscription introduite par l’artisan. Dépassé ce délai et à défaut d’une réponse de la Chambre
de l’Artisanat et des Métiers, l’inscription est considérée acquise.
L’artisan peut être estimé comme étant une personne physique immatriculée au registre de
l’artisanat et des métiers exerçant une activité artisanale et qui :
· Justifie d’une qualification professionnelle ;
· Prend part, directement et personnellement, de l’exécution du travail à la direction et la
gestion de son activité.
A cet égard, les demandes d’inscription au registre de l’artisanat et des métiers doivent être
accompagnées d’un dossier comportant les pièces suivantes :
· Une demande manuscrite ;
· Les documents attestant la qualification professionnelle requise ;
· L’acte de naissance du postulant ;
· Un certificat de résidence ;
· Un extrait du casier judiciaire ;
· L’agrément de l’administration compétente pour les activités réglementées ;
· Une copie du titre de propriété ou de location du local ;
· Le constat d’existence du local.

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Pour plus d’informations sur les activités artisanales veuillez-vous référez à la nomenclature des
activités artisanales. Lien
Activité Agricole : Au sens de la loi n°08-16 du 03 Août 2008 portant orientation agricole : « sont
de nature agricole, toutes les activités correspondants à la maitrise et à l’exploitation d’un cycle
biologique de caractère végétal ou animal et constituants une ou plusieurs étapes nécessaires au
déroulement de ce cycle ainsi que les activités qui se déroulent dans le prolongement de l’acte de
production, notamment le stockage, le conditionnement, la transformation et la commercialisation des
produits végétaux ou animaux lorsque ces produits sont issus de l’exploitation ». En outre, il est réputé
l’exploitant agricole : « Toute personne physique ou morale qui exerce une activité agricole telle que
définie dans le paragraphe ci- dessus et qui participe à la conduite de l’exploitation, bénéficie des résultats
et supporte les pertes qui pourraient en résulter ».
Les chambres d’agriculture ont adopté une nomenclature des activités agricoles et des catégories
professionnelles des agriculteurs. Liste des activités.
La personne intéressée par l’inscription sur le registre de l’agriculture doit s’adresser à la chambre
d’agriculture de la wilaya dans laquelle est située son exploitation. Elle y déposera son dossier de
demande de carte professionnelle d’agriculteur qui comprend les pièces suivantes :
· Une demande manuscrite ;
· Un certificat de résidence ;
· Un extrait de naissance ;
· 04 photos ;
· Une photocopie de la carte nationale d’identité ;
· Un acte de propriété, bail de location, certificat de possession, acte administratif ou autre
pièce faisant la liaison entre le demandeur et l’outil de production (terre ou élevage).
Activité de Pêche et aquaculture
Pêche artisanale : Activité subordonnée par la présentation des pièces suivantes :
· Diplôme ou qualification ;
· Fascicule délivré par la Direction de la Marine ;
· Inscription au Rôle auprès de la Direction de Wilaya de la Pêche ;
· Décision délivrée par la Direction de Wilaya de la Pêche, conditionnée par la présentation
d’une attestation du poste à quai.
L’Aquaculture
· Activité réglementée et soumise à C.N.R.C ;
· Autorisation d’exploitation délivrée par la Direction de la Règlementation et de
l’Administration Générale de Wilaya (DRAG) ;
· Titre de concession maritime.
Cas des professions libérales/Ordres professionnels
La profession libérale revêt les caractéristiques suivantes :
· L’aide d’un travail de conception et de réflexion : On peut citer l’exemple de l’avocat qui ne
peut se dessaisir pendant ses plaidoiries, assistance et prestations, du recours des différentes lois,
règlements et doctrines ;
· Profession Indépendante : Ainsi le titulaire exerce son activité en toute liberté, il n’est attaché
à aucun contrat de subordination. Toutefois cette spécificité ne l’épargne pas d’une responsabilité
déontologique dans tous ses actes professionnels ;
· Participation Personnelle : Outre les deux caractéristiques sus citées, on ne peut être devant
une profession libérale que si son titulaire exerce personnellement cette activité sans recourir à une tierce
personne de même qualité et pour le même objet.
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Catégorie des professions médicales : Il s’agit des titulaires des professions médicales dont
l’activité principale de ses titulaires repose, essentiellement, sur les soins médicaux et paramédicaux
notamment : Les chirurgiens, les médecins, les sages-femmes, les dentistes et les vétérinaires.
Catégorie des Professions Judiciaires : Cette catégorie concerne les titulaires dont les activités et
prestations ont un rapport direct avec l’appareil judiciaire, il s’agit en particulier : Des avocats, des
défenseurs de justice, des traducteurs.
Catégorie des Charges et Offices : Cette catégorie concerne les titulaires de professions dont la
prestation revêt un aspect technique, tels que : Les experts comptables et comptables agréés, les
architectes, les ingénieurs-conseils, les agents commerciaux, les photographes, les agents
d’assurance et assureurs libres, les conseils juridiques et fiscaux.
Constitution du dossier fiscal
Pour une personne physique, sont exigés les documents suivants :
· Une déclaration d’existence ;
· Une copie légalisée du registre de commerce ou un document équivalent ;
· Un contrat de location ou un acte de propriété ;
· En plus d’un acte de naissance N°12.
Quant au dossier fiscal d’une personne morale, sont exigés :
· Une déclaration d’existence ;
· Une copie légalisée des statuts ;
· Un spécimen de signature du gérant ;
· Une copie légalisée du registre du commerce ;
· Un contrat de location ou un acte de propriété ;
· Un acte de naissance N°12 du gérant.
Pour toute activité sédentaire, le promoteur doit présenter aux services de la CNAC, selon l’activité
choisie, l’un des documents suivants :
· Un acte de propriété (local, terrain agricole) ;
· Un contrat (bail) de location du local ou DU terrain agricole (établi chez le notaire), pour une
durée de deux (02) années renouvelables ;
· Un titre de concession agricole octroyé à titre individuel ;
· Poste à quai pour l’activité de pêche ;
· Le Certificat d’existence ou la carte d’immatriculation fiscale (NIF) auprès des services des
impôts territorialement compétents (détails à fournir).
Apres examen du dossier bancaire, une notification de l’accord bancaire est délivrée par la banque
au porteur de projet.

Le bénéfice du PNR/LO est, exclusivement, destiné au promoteur ayant initié une activité requérant
un local pour abriter les équipements de production et l’activité elle-même.
Est exclu du bénéfice du PNR/LO, tout promoteur se servant de ce prêt pour financer,
uniquement, le siège social.
La demande d’octroi du PNR/LO (PNR, prêt sous forme d’aide financière supplémentaire d’un
montant fixé à 500.000,00 DA, destiné à prendre en charge le loyer d’un local pour abriter l’activité
sédentaire projetée, est à introduire après la notification de l’accord bancaire.
L’octroi de cette aide supplémentaire (PNR/LO) n’est pas systématique

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ETAPE 6 : « Financement du Projet »
A cette étape précise, le chômeur promoteur procède au versement du montant de son apport
personnel dans le compte commercial ouvert à cet effet auprès de la banque domiciliataire.
Il remet aux services de la CNAC les documents cités ci-après pour la formalisation du dossier du
Prêt Non Rémunéré.
Le dossier à constituer pour le Prêt Non Rémunéré est composé de :
· Notification de l’accord bancaire en cours de validité (Originale) ;
· Copie du justificatif du versement intégral de l’apport personnel ;
· Copie du registre de commerce ou document équivalent ;
· Copies du contrat d’adhésion et reçu de versement des droits d’adhésion au FCMG ;
· Copie de l’Attestation du Relevé d’Identité Bancaire (RIB) ;
· Copie de l’Attestation d’inscription ou d’affiliation à la CASNOS ;
· Copie de la carte fiscale ou N° de l’identifiant fiscal (NIF) ;
· Copie de l’autorisation d’exercice, ou agrément y compris provisoire, pour les activités
classées ou réglementées ;
· Le Procès-verbal de visite d’existence du local ou confirmation d’adresse ou P.V d’existence
des terres agricoles établi par le contrôleur ;
· Copie du contrat de location du local, de l’acte de propriété ou de titre de concession de terre
agricole.
· Convention « promoteur – fournisseur » dument signée par les deux parties.
· Copie de l’Attestation de participation à la formation aux techniques de gestion de la micro-
entreprise.
Apres remise des pièces constitutives du dossier P.N.R, les services de la CNAC procéderont à
l’établissement du cahier des charges, de la convention P.N.R et de la Décision d’octroi d’avantages
fiscaux au titre de la réalisation (D.O.A.R), lesquels seront signés par le promoteur et le Directeur de
l’Agence de Wilaya.
Dès virement du P.N.R par la CNAC au compte commercial du chômeur promoteur, la banque
procédera à son tour au virement du crédit bancaire alloué.
Ø Cahier des charges : est un document définissant les obligations du promoteur vis-à-vis de la
CNAC.
Ces obligations sont les suivantes :
· Respect des clauses contenues dans le cahier des charges ;
· Présentation des garanties (Gage du véhicule, nantissement du matériel, avenant de
subrogation d’assurance multirisques et tous risques).
Ø Convention PNR : est un document fixant les conditions de son utilisation et de son
remboursement.
Ø D.O.A.R : est un document destiné à l’administration des impôts.
Avant la signature de ces documents (Convention PNR et Cahier des charges) le promoteur doit
prendre connaissance des actes et obligations qui y sont contenus à l’effet de s’y conformer.
FCMG En savoir plus
Qui peut adhérer au FCMG ?
Les chômeurs promoteurs qui veulent créer leur propre entreprise dans le cadre du dispositif
CNAC doivent obligatoirement adhérer au Fonds.
Comment adhérer au FCMG ?
Le chômeur promoteur doit fournir les pièces suivantes :
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· Copie de l’attestation d’éligibilité et de financement délivrée par les services de la CNAC ;
· Copie de l’accord de financement bancaire ;
· Paiement des droits d’adhésion fixés à 0,35 % du montant du crédit, payables en une seule
fois et qui couvriront toute la durée du crédit.
« Liens /Annexes »
Le promoteur doit fournir d’autres documents à obtenir auprès de certaines
administrations.
· Registre de commerce -> CNRC (Centre National du Registre du
Commerce) http://www.cnrc.org.dz/
Et, éventuellement
L’autorisation définitive ou provisoire d’exercice pour les activités réglementées ou classées.
· Carte d’artisan -> CMA (Chambre des Métiers et de l’Artisanat) http://www.cnam.dz
· Carte de fellah -> CNA (Chambre nationale de
l’agriculture) http://www.filaha.net/annuaire.htm
· Services des Impôts -> Certificat d’existence aux impôts, carte fiscale (NIF) et extrait de rôle
(Certificat de non-imposition/services des impôts). www.mfdgi.gov.dz

ETAPE 7 : « Réalisation du Projet »


* Acquisition et installation des équipements et/ou matériels neufs :
Phase 1 : Commande des équipements et/ou matériels neufs
La remise par le chômeur promoteur d’une copie de la convention de crédit « banque –
promoteur » à la CNAC permet l’établissement d’un ordre d’enlèvement de 10% afin de passer
commande auprès d’un ou plusieurs fournisseurs.
La banque concernée remet au chômeur promoteur le/les chèque(s) libellés au nom du/des
fournisseur(s) et compagnie(s) d’assurance.
Phase 2 : Acquisition et installation des équipements et/ou matériels
Sur présentation de l’attestation de disponibilité des équipements et/ou matériels, la CNAC établit et
remet au chômeur promoteur un ordre d’enlèvement de 90%.
Cette attestation de disponibilité doit comporter les caractéristiques détaillées des équipements et/ou
matériels à acquérir.
Sur la base de l’ordre d’enlèvement de 90%, la banque lui remet le/les chèque(s) libellés au nom
du/des fournisseur(s) et compagnie(s) d’assurance.
Durant la phase de réalisation qui est fixée à douze (12) mois, les services de la CNAC procèdent à
un suivi à l’effet de vérifier l’état d’avancement de la réalisation du projet.

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ETAPE 8 : « Démarrage et exploitation de l'activité »
1. Démarrage de l’activité
Le bénéfice des avantages fiscaux au titre de l’exploitation s’effectue à la demande formulaire
CNAC du promoteur, laquelle est subordonnée à la présentation d’un dossier comportant les
pièces suivantes :
· Les factures définitives ;
· La déclaration d’existence (services des impôts) ;
· La copie de la carte fiscale ;
· La copie du RC ou titre équivalent ;
· La copie de l’autorisation d’exercice pour les activités réglementées ou classées (définitive ou
provisoire)
· La copie du tableau d’amortissement du crédit bancaire ;
· La copie de l’acte de propriété du local ou du bail de location ;
· La copie de la carte CASNOS ou copie du reçu de versement CASNOS ;
· La copie de la carte grise du véhicule portant mention « gagé au profit de la CNAC » ou Copie
de l’attestation du gage du matériel roulant ;
· L’avenant de subrogation d’assurances multirisques au profit de la CNAC au titre du deuxième
rang ;
· La copie du nantissement sur les équipements au profit de la CNAC au titre du deuxième rang,
enregistré au CNRC.
2. Exploitation de l’activité
Obligations du promoteur :
· Vis-à-vis des organismes de la sécurité sociale : CASNOS et CNAS (mise à jour
cotisations) ;
· Vis-à-vis de l’administration des impôts (déclarations fiscales).
· Le remboursement des crédits alloués par la Banque (1er rang) et de la CNAC (2ème rang).
Concernant le remboursement des crédits alloués par la Banque (1er rang) et de la CNAC (2ème
rang).
Le suivi post création de la micro entreprise
Le suivi « post création » de la micro entreprise en activité est une démarche obligatoire et
personnalisée.
Elle est déclenchée dès le démarrage de l’activité.
Son objectif vise le maintien de l’activité de la micro entreprise.
Un appui technique et pédagogique décliné en conseils et orientations est assuré par les services
spécialisés de la CNAC en vue de prévenir et de surmonter les risques pouvant en découler.
Durant les trois (03) premières années d’exploitation, un planning de visites périodiques est arrêté
comme suit :
Ø 1ere année
Une visite trimestrielle
Ø 2eme année
Une visite semestrielle (activité sans problème apparent) ;
Une visite trimestrielle (activité avec difficultés persistantes).
Ø 3eme année
Optionnelle (choix du promoteur /activité sans difficultés) ;
Trimestrielle / obligatoire (activité avec des difficultés).
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Le promoteur doit mettre à la disposition du conseiller chargé du suivi post-création tous les
documents nécessaires lui permettant d’analyser la gestion de sa micro entreprise.
Cette analyse permet d’identifier les situations suivantes :
· Micro entreprise en bonne santé financière ;
· Micro entreprise en difficulté ;
· Micro entreprise en voie de cessation d’activité.
Des solutions palliatives peuvent être dégagées et proposées en direction de la micro entreprise dont
l’activité est en difficulté.
3. Volet extension d’activité
L’extension vise essentiellement l’augmentation des capacités de production de biens par
l’acquisition de nouveaux équipements ou matériels pour répondre à la demande du marché.
L’extension vise essentiellement les activités génératrices de richesse et d’emplois.
Il est à préciser que l’accès à l’investissement au titre de l’extension n’est pas ouvert à toutes les
activités.
L’étude des demandes d’investissement à l’extension est laissée à l’appréciation des services de la
CNAC en tenant compte de certains critères (création d’emplois, génération de richesse, nature et
implantation de l’activité,).
Pour prétendre aux avantages « au titre de l’extension », le postulant doit satisfaire les conditions
énumérées ci-après :
· Être âgé de moins de 50 ans au moment du dépôt de la demande. ;
· Avoir remboursé la totalité des montants des crédits alloués ;
· Avoir bénéficié des Avantages Fiscaux en phase exploitation au titre de la « création » ;
· Disposer des bilans positifs au moins pour les deux dernières années ;
· Être à jour en matière de cotisations CASNOS, CNAS et CACOBATPH ;
· Être à jour en matière d’obligation fiscale vis-à-vis des services des impôts ;
· S’engager à créer des emplois (02 minimum) permanents ;
Constitution du dossier :
· Demande manuscrite ;
· Attestations de remboursement des crédits alloués ;
· Copie de la « DOAE » ;
· Attestation de mise à jour CASNOS, CNAS et CACOBATPH ;
· Extrait de rôle délivré par les services des impôts ;
· Copie des trois (03) derniers bilans fiscaux visés par les services des impôts (contribuables au
régime forfaitaire ou réel). Ces bilans doivent être positifs au moins pour les deux dernières années ;
· Factures pro forma des équipements en T.T.C ;
· Factures pro forma assurances multirisques des équipements en T.T.C.

Section 03 : La méthodologie d’investigation employée dans l’évaluation du dispositif CNAC


Afin de voir l’impact du dispositif CNAC et dans le but d’avoir les éléments de réponse à notre
problématique et vérifier nos hypothèses relatives à cette structure, notre démarche de collecte
d’information est fondée sur une recherche bibliographique pour savoir ce qui a été écrit sur le sujet, le
traitement et l’analyse des différents donnés fournis le dispositif CNAC d’Annaba, une enquête par le
biais d’un questionnaire sur le terrain et des entretiens au niveau de la CNAC.

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2-1. Le cadre et contexte de la recherche :
Notre travail consiste à voir l’effet des programmes d’aide à la création d’entreprises, sur l’activité
entrepreneuriale privé, et déduire l’action des pouvoirs publics sur le comportement des jeunes
entrepreneurs.
Dans le cas de notre étude, notre problématique est la suivante :
Quel impact exerce le dispositif CNAC sur l’émergence d’une l’entrepreneuriale et le
développement le développement territorial de la wilaya de Annaba ?
On a donc souhaité réfléchir sur ce thème pour mieux cerner les clés de réussite et appréhender le
métier du jeunes créateur d’entreprises, ainsi voir si le dispositif CNAC encourage la coopération entre
les jeunes entrepreneurs et enfin voir son impact sur le développement du territoire de la wilaya de
Annaba et sur la dynamique entrepreneuriale.
La création d’entreprise par les entrepreneurs privés est devenue un sujet incontournable depuis
quelques années et les origines de cet intérêt sont diverses, et elle attire maintenant une attention
particulière des instances locales, nationales et internationales. Elle apparait comme une solution
stratégique performante pour répondre aux problèmes d’insertion et de chômage et devient un enjeu
majeur dans les politiques de promotion de l’activité entrepreneuriale des pays.
Selon les données fournies par ONS [1], la population âgée entre (30-50) dans la wilaya de Annaba
représente environ 311 794 habitants sachant 18,23% sont des hommes et 49,70% sont des femmes, en
plus le taux de chômage de cette catégorie d’âge représente 26,2% mais au niveau national. L’insertion de
cette catégorie d’âge suscite des préoccupations croissantes chez les gouvernements et les autorités
publiques, étant donné ses aspects multiformes touchant aux domaines de l’éducation, du travail et des
systèmes de formation.
Depuis les années 80 le marché de travail subit un bouleversement profond en raison de la baisse
des effectifs des grandes entreprises et administrations publiques, et face au recul considérable de
l’investissement du secteur étatique, des milliers de jeunes se trouvent sans emploi.
Dans ce contexte, l’entrepreneuriat des jeunes privées doit donc être désormais une option possible
de carrière professionnelle. Les jeunes constituent une cible privilégiée de sensibilisation à
l’entrepreneuriat.
Afin de remédier à cette situation, le gouvernement algérien a mis en place des structures d’aides et
d’assistance à l’entrepreneuriat. La Caisse nationale d’Assurance Chômage (CNAC) a pris la lourde tâche
de soutenir et de conseiller les jeunes de la catégorie d’âge (30-50 ans) dans le but de créer leurs propres
emplois.
Un de nos objectifs de recherche est de vérifier si ces dispositifs ou programmes mis en place par
les pouvoirs publics suscitent l’entrepreneuriat.
2-2. La collecte des données auprès Du dispositif CNAC de Annaba :
On a décidé donc de mener une étude dans laquelle on va présenter et analyser les différentes
données statistiques sur la wilaya de Annaba qu’elles sont délivrées par la Caisse Nationale d’Assurance
Chômage(CNAC). Ces données qu’on a collectées concernent la répartition annuelle par secteur
d’activité pour la période allant de 2004 à 2013, ainsi le nombre de micro-entreprises et des emplois crée.
Elles concernent également la répartition géographique (par commune) des micro-entreprises créées et
ainsi la répartition des micro-entreprises par genre.

1- Office National des Statistiques, 4éme trimestre 2013.


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Il y a lieu de signaler l’incapacité d’accès à un certain nombre d’informations telles que le taux de
pérennité des entreprises crée dans le cadre de la CNAC, le taux de radiation des micro-entreprises, mais
aussi le taux de contribution de ce dispositif dans la réduction de chômage dans la wilaya.
2-3. La présentation de l’enquête de terrain :
En a également opté pour une enquête qui constitue un pivot central de notre travail. Elle nous
permettra d’éclairer au moins modestement certains angles de la question des programmes d’aide à la
création d’entreprises et leurs effets sur l’entrepreneuriat.
Notre travail se fonde en effet sur le recueil de données empiriques. L’objectif principal de recueil
d’informations auprès des personnes concernées est de faire exprimer la vision qu’ils ont d’eux même en
tant qu’entrepreneur vis-à-vis des dispositifs de soutien à la création d’entreprise, détecter le profit de
chacun afin de sensibiliser et apprécier certaines caractéristiques des personnes dans une perspective de
création d’entreprise ou de développement de projet. C’est le fait d’évaluer certaines motivations,
aptitudes généralement associées au profit des entrepreneurs. Ainsi, voir l’attitude du jeune entrepreneur à
l’égard de la coopération inter-entreprise et leurs rapports avec le milieu.
Pour ce qui est de notre méthode, nous avons opté pour la technique de questionnaire, cette méthode
appelle à formaliser une série de réponses à la plupart des questions de sorte que les répondants puissent
leurs réponses parmi celles qui leurs sont proposées. Ce questionnaire est élaboré à l’aide d’un logiciel
des enquêtes sur terrain « sphinx plus2 », et diffusé auprès des porteurs de projet du dispositif CNAC.
Le questionnaire de cette enquête est composé de 57 questions, réparties en 5 parties, qui sont :
La 1ère partie : Information concernant le profit du jeune créateur :
L’objectif de cette partie est de savoir les capacités que les individus doivent pouvoir mettre en
œuvre et leurs clés de réussite. Il est important de présenter le jeune créateur car il est au cœur de la
dynamique de création d’entreprise.
La 2ème partie : Identification de l’entreprise et processus de création :
Cette partie a pour objectif de savoir les éléments sur lesquels les jeunes entrepreneurs se base pour
sélectionner son secteur d’activité et est-ce qu’il envisage d’apporter des innovations. Elle comporte les
questions qui précisent le statut juridique, le secteur d’activité de l’entreprise, le nombre d’employé, la
localisation et les facteurs de choix du secteur d’activité.
La 3ème partie : Accompagnement et appui à la création d’entreprise par le dispositif CNAC :
Cette partie a pour but d’avoir des éclaircissements sur le dispositif CNAC, c'est-à-dire savoir les
divers services fournis par la CNAC et de voir son impact sur la carrière entrepreneuriale des jeunes
entrepreneures.
La 4ème partie : L’attitude de l’entrepreneur à l’égard de la coopération inter- entreprise :
A travers cette partie on cherche à savoir la manière dont se comporte le jeune entrepreneur, donc
on cherche à savoir s’il est en relation avec d’autres entrepreneurs, car comme vous savez les
entrepreneurs ne fonctionnent pas isolement mais appartient à des réseaux pour être efficace.
La 5ème partie : Les rapports de l’entrepreneur avec le milieu :
A travers cette partie on cherche à savoir la relation qui existe entre le jeune entrepreneur et son
milieu de localisation, autrement on cherche à savoir si les entrepreneurs CNAC valorisent ou pas les
ressources locales dont dispose le territoire de la wilaya de Annaba.
Nous avons approché par questionnaire 52 entrepreneurs ayant sollicité le dispositif CNAC pour
crée une nouvelle entreprise (notre étude ne prend pas en considération ceux qui sont en phase
prédémarrage).

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52 jeunes entrepreneurs (hommes et femmes) dont l’âge varie entre 30 à 50 ans ont complété notre
questionnaire et nous étions sur place c’est-à-dire en contact direct avec les jeunes entrepreneurs pour
permettre une bonne compréhension des items du questionnaire car dans la plupart des temps les jeunes
ont besoin d’effort pour bien comprendre le sens des questions posées vu le niveau d’instruction souvent
moyen.
Cette enquête est réalisée durant les mois de juillet et Août, on a construit un échantillon diversifié,
mais il faut souligner les difficultés qu’on a rencontrées dans la détermination de la localisation des
porteurs de projets, les difficultés de déplacement surtout en période d’été. Cependant, c’est la majorité
des entrepreneurs qui ont rempli le questionnaire.

Pour le traitement du questionnaire qui constitue la dernière étape de notre enquête de terrain. On a
utilisé le logiciel des enquêtes sur terrain « sphinx plus2 ».

Section 04 : L’analyse des statistiques sur micro-entreprises créées par le dispositif CNAC

Les données qu’on a collecté auprès de la caisse nationale d’assurance chômage son résumé dans
les tableaux ci-dessous :

La répartition sectorielle de micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif CNAC


pendant la période 2005-2013 :

Le tableau ci-dessus présente la répartition sectorielle de micro-entreprises créées par le dispositif


CNAC pour la période 2005-2013 :
Tableau 06 : La répartition sectorielle des micro-entreprises créées par le dispositif CNAC :
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Total
Services 38 70 61 47 57 93 165 347 364 1242
Artisanat 12 12 9 5 2 13 4 38 63 158
Agriculture et
Pêche 1 4 2 4 3 13 26 80 108 241
Transport 52 19 30 8 63 254 555 893 1166 3040
Industrie 4 14 5 10 11 14 19 38 36 151
BTPH 8 12 22 21 30 55 64 117 116 445
Profession libérale 3 0 0 1 1 1 1 2 6 15
Total 118 131 129 96 167 443 834 1515 1859 5292
Source : Établie par les données de la CNAC de Annaba.

Pour une meilleur visualisation et compréhension des du tableau ci-dessus, on utilise les figures obtenues
à partir du tableau.

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Figure 01 : La répartition sectorielle de micro-entreprises créées par le dispositif CNAC dans
la wilaya de Annaba

Répartition sectorielle de micro-entreprises


créées par le dispositif CNAC
0%
3%
8% Services
24%
Artisanat
3% Agriculture et Pêche
Transport
5% Industrie
57%
BTPH
Profession libérale

Source : Établie à partir des données du tableau n° 6


D’après cette figure, on remarque que le secteur de transport prend la part du lion en matière de la
création d’entreprise avec un pourcentage de 57% des créations, suivi par le secteur du service, BTPH,
agriculture, enfin industrie et artisanat respectivement avec les pourcentages suivants : 24%, 8%, 5%, 3%,
sachant que les derniers secteurs en le même pourcentage en matière de création de micro-entreprises.
Figure 02 : La répartition annuelle des micro-entreprises créées par le dispositif CNAC :

Répartition annuelle de micro-entreprises


créées par le dispositif CNAC
2% 3% 2% 2% 3%
2005
2006
35% 8%
2007
2008
16%
2009
2010
29% 2011
2012
2013

Source : Établie à partir des données du tableau n° 6


D’après cette figure, on constate qu’à partir de l’année 2010 il y a une augmentation du
nombre de micro-entreprises financées par le dispositif CNAC, cela revient aux nouvelles mesures
prisent par les pouvoirs publics afin que ce dispositif s’adapte au mieux à l’environnement de création
d’entreprise et la réduction du chômage dans la wilaya de Annaba, ces mesures sont les suivantes : la
réduction de la durée d’inscription à l’ANEM, un mois au lieu de six ans ; l’augmentation du niveau
d’investissement de 5MD à 10MD, ainsi la modification de la catégorie d’âge qui a accès à ce
dispositif 30 à 50 ans au lieu de 35 à 50 ans.

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L’année 2013 enregistre un taux important en de création d’entreprises avec 35% suivi par l’année
2012 avec un pourcentage de 29% et l’année 2010 avec un taux de 16% par contre les autres années
enregistre un taux faible en matière de création d’entreprises varie entre 2 à 3%.
La répartition sectorielle du nombre d’emplois crée par le dispositif CNAC :
Le tableau ci-dessus représente la répartition sectorielle des emplois crées dans le cadre du
dispositif CNAC :
Tableau 07 : La répartition sectorielle des emplois crée par le dispositif CNAC :
Secteur d'activité 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Total
Agriculture et 1 7 3 11 4 32 36 150 180 244
Pêche
BTPH 42 79 161 119 174 318 366 558 500 2317
Industrie 22 70 91 70 95 181 211 565 649 1954
Artisanat 3 4 4 4 6 6 5 32
Service 90 145 144 113 159 109 305 665 653 2383
Transport 53 19 30 8 63 257 562 913 1178 3083
Fonction libérale 6 0 0 1 1 1 1 3 10 23
Hydraulique 9 3 6 6 4 28
Total 217 326 433 321 505 901 1492 2861 3175 10064
Source : Établie par les données de la CNAC de Annaba
Pour l’explication de ce tableau, on va utiliser les figures ci-dessous élaborées à partir du tableau n° 6.
Figure 03 : La répartition sectorielle des emplois crée par le dispositif CNAC :

La répartition sectorielle du nombre


d'emplois créés par le dispositif CNAC
0% 3% Agriculture et Pêche
0%
BTPH
31% 23%
Industrie
Artisanat

19% Service
24% Transport
Fonction libérale

0% Hydraulique

Source : Établie par des données du tableau n°6


On remarque que le secteur de transport est le secteur qui crée plus d’emplois avec un pourcentage
de 31% suivi par le secteur de service avec 24% sui par les secteurs : BTPH, industrie, agriculture
respectivement avec les pourcentages suivants : 23%, 19% et 3%.
On constate qu’il y a création de micro-entreprises dans le secteur de transport et de service, alors
que dans le d’industrie et d’agriculture est faible alors que sont les secteurs qui crées plus d’emplois.
La répartition sectorielle des micro-entreprises créées par allocataires du dispositif CNAC :
Le tableau ci-dessus nous présente la répartition sectorielle du nombre d’emplois crée par les
allocataires CNAC.

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Tableau 08 : La répartition de micro-entreprises créées par les allocataires CNAC :
Secteurs d'activités 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 Total
Service 1 7 2 1 5 1 17
Artisanat 9 2 1 2 6 1 1 22
Agriculture 1 1 2
Hydraulique 1 1
Pêche 0
Transport 11 1 4 10 13 2 1 3 42
Industrie 1 1 1 3
BTPH 2 3 1 1 4 1 2 12
Profession libérale 1 1 2
Maintenance 1 1
Total 23 6 15 4 16 29 5 4 5 107
Source : établie à partir des données de la CNAC de Annaba
A partir de 1994, la CNAC met en application de régime juridique d’indemnisation du chômage au
profit des travailleurs salariés ayant perdu involontairement leur emploi pour des motifs économique.
En effet, en fin 2006 soit 94% du total des allocataires admis ont épuisés leur droit. Dans la wilaya
de Annaba, on recense 107 allocataires CNAC qui ont décidés de créer leur propre entreprise afin
d’échappé à la situation du chômage, sachant que parmi ces 107 allocataires, 97 sont des hommes et 10
sont des femmes.
Ainsi, d’après les résultats du tableau ci-dessus, on constate que, que les allocataires décident
d’entrer dans l’aventure de création d’entreprise qu’à partir de 2005. Ainsi, d’après la figure suivante on
remarque qu’il y a une augmentation en matière de création d’entreprise dans l’année 2010 soit un
pourcentage de 27% suite aux nouvelles décisions prises par les pouvoirs publics (augmentation du
niveau d’investissement, réduction de la période d’inscription à l’ANEM, l’accès au dispositif de la
catégorie d’âge 30 à 50 ans).
En ce qui concerne la répartition sectorielle des entreprises créées par les allocataires CNAC, on
remarque que le secteur le plus dominant est le secteur de transport avec un pourcentage de 41% suivi par
les secteurs d’artisanat, services et BTPH respectivement 21%, 17% et 12%.
Figure 04 : La répartition des micro-entreprises créées par les allocataires CNAC :

La répartition sectorielle des micro-entreprises créées par les


allocataires CNAC
2%1%
Service
3% 12 17%
Artisanat
Agriculture
Hydraulique
21%
Pêche
Transport
41% Industrie
BTPH
Profession libérale
1% 2% Maintenance
0%

Source : Établie à partir du tableau N° 7


La répartition des jeunes entrepreneures du dispositif CNAC d’instruction selon leur niveau

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Tableau 09 : Répartition des jeunes créateurs du dispositif CNAC par niveau d’instruction :
Formation
Année Analphabète Moyen Non défini Primaire Secondaire Universitaire Total
Professionnelle
2004 0 0 0 0 0 0 1 1
2005 3 0 50 0 41 17 13 124
2006 3 0 62 0 36 23 17 141
2007 3 0 62 0 34 26 14 139
2008 2 0 45 0 32 13 15 107
2009 6 1 75 0 67 38 11 198
2010 4 0 263 0 141 95 24 527
2011 10 0 457 1 169 243 45 925
2012 17 17 918 3 294 383 67 1699
2013 19 38 1185 38 342 411 88 2121
2014 2 29 288 17 99 141 36 612
Total 69 85 3405 59 1255 1390 331 6594
Taux 1% 1 52% 1% 19% 21% 5% 100%
Source : Établie de données de la CNAC, Annaba
Selon le tableau ci-dessus, on constate que le niveau d’instruction le plus dominant est le niveau
moyen avec un pourcentage de 52%, suivi par les niveaux suivants secondaire, primaire et les
universitaires respectivement 21%, 19% et 5%. Ces résultats révèlent que la majorité des chômeurs
créateurs ont un niveau d’instruction faible, mais sont les plus motivés en matière de création
d’entreprise, du fait que le marché de travail ne présente pas beaucoup d’opportunité à cette catégorie en
raison de leur niveau faible, contrairement aux universitaire (science sociale et les ingénieurs) sont très
demandé.
La répartition géographique des micro-entreprises créées dans le cadre du dispositif CNAC
dans la wilaya de Annaba :

On va présenter la répartition géographique de micro-entreprises créées par le dispositif CNAC,


ainsi leurs localisations.
La répartition géographique des micro-entreprises créées par le dispositif CNAC :
Le tableau suivant, nous montre la répartition des projets ainsi que le nombre d’emplois créés dans
les 67 communes de la wilaya de Annaba.
Tableau 10 : Répartition géographique des micro-entreprises créées dans le cadre du
dispositif CNAC :
Code Population (nb. Superficie Nbr de Nbr Nature de la
Commune Taux Taux
ONS Habitants) (km2) projets d'emplois commune
2301 Annaba 257 359 49 55 0,82 107 0,82 Urbaine
2302 Berrahal 22 631 180 56 0,84 120 0,92 Urbaine
2303 El Hadjar 37 364 63 10 0,15 26 0,2 Urbaine
2304 Eulma 10 316 161 44 0,66 73 0,56 Rurale
2305 El Bouni 125 265 93 10 0,15 23 0,18 Urbaine
2306 Oued El Aneb 21 088 190 131 1,96 272 2,08 Urbaine
2307 Cheurfa 9 875 98 12 1,57 17 0,13 Rurale
2308 Seraïdi 7 626 138 105 1,57 214 1,64 Rurale
2309 Aïn Berda 20 611 138 174 2,61 390 2,98 Rurale
2310 Chetaïbi 8 035 134 114 1,71 233 1,78 Rurale
2311 Sidi Amar 83 254 42 88 1,32 254 1,94 Urbaine
2312 Treat 6 076 126 135 2,02 265 2,03 Rurale
Source : Établie à partir des données de la CNAC, Annaba
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Les données obtenues auprès du dispositif CNAC antenne de Annaba concernant le nombre de
micro-entreprises créée dans chaque commune et le nombre d’emplois générés, pour la période allant de
2004 au 31/12/2013 sont classées dans le tableau ci-dessus.
La lecture de ce tableau nous permet de déduire que le dispositif CNAC a été utilisé comme moyen
de création de micro-entreprises par toutes les communes de la wilaya de Annaba. On remarque ainsi que
la répartition des micro-entreprises créées est inégale entre les communes rurales et les communes
urbaines.
On peut constater également que la commune de Annaba détient le plus grand nombre de projets
financés (1122 projets, soit un taux de 16,81% du total de projets réalisés au niveau de toute la wilaya) et
le plus grand nombre d’emploi créés (2175 emplois, soit un taux de 16,62% du total d’emplois créés au
niveau de toute la wilaya).
On remarque que les communes classées premières en termes de micro-entreprises créées et du
nombre d’emploi généré sont : Annaba, Berrahal, El Hadjar, Eulma, El Bouni, Oued El Aneb, Cheurfa,
Seraïdi, Aïn Berda, Chetaïbi, Sidi Amar, Treat qui sont des communes urbaines et rurales.
Ainsi, la lecture de tableau nous permet de déduire que ce sont les communes urbaines qui viennent
en première position en termes de création de micro-entreprises et des postes d’emplois.
La wilaya de Annaba dispose d’un taux de chômage de 25,60%, ceci nous permet de dire que la
création de micro-entreprise au niveau de la CNAC pourra jouer un rôle important dans la réduction de
taux de chômage à travers la création d’emplois.
On peut déduire également que le dispositif CNAC a créé une dynamique territoriale sur tout le
territoire de la wilaya de Annaba, mais elle est inégale « une dynamique déséquilibrée » entre les zones
rurales et les zones urbaines. On remarque clairement une forte concentration et une densité des micro-
entreprises créées dans les communes urbaines que celles rurales.
Donc les taux de création de micro-entreprises et les principaux facteurs qui l’influent différent et
peuvent varient d’une région a une autre, ainsi les caractéristiques particulières des zones présentent des
réalités différentes sur le plan de la densité des entreprises, ce qui est le cas pour les zones rurales et les
zones urbaines dans le cadre du dispositif. Cette différence peut être justifiée par les éléments suivants :
Dans les zones urbaines peut se localiser un grand nombre de micro-entreprises dans divers secteurs
d’activités car les entreprises dans ces zones peuvent bénéficier de la proximité de marché ; de la dotation
en infrastructure, qui influe sur la demande d’investissement. A titre d’illustration, on cite : les
infrastructures de transports qui sont l’un des facteurs importants de la répartition de création d’entreprise
dans diverses régions, les externalités positives que dégagent les entreprises existantes déjà ainsi que la
présence d’un grand nombre d’entreprises du même secteur qui peuvent favoriser la création d’entreprises
nouvelles.
En plus de ça, les zones urbaines sont les plus peuplées, donc ces zones tendent à créer d’avantage
d’entreprise ; ces zones sont considérées les plus prospères, donc ils sont censés d’enregistrer des taux
élevés de création d’entreprise que les zones rurales en raison d’une plus forte demande et d’une plus
grande disponibilité des capitaux.
En plus les grandes agglomérations peuvent permettre un accès plus facile aux services publics et
privé d’appui aux entreprises. Autant d’éléments qui favorisent la survie et la croissance de ces
entreprises dans ces zones.
Alors que dans les zones rurales, au contraire, on trouve souvent moins de micro-entreprises, car ces
régions n’offrent pas suffisamment d’éléments encourageants et incitatifs à l’émergence et l’essor de ces
unités productives.

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La localisation géographique des micro-entreprises créées et des emplois générés dans le cadre du
dispositif CNAC au niveau de la wilaya de Annaba de 2004 au 31/12/2013 :
Dans le but de voir clairement la répartition inégale et déséquilibrée des micro- entreprises créées et
les emplois générés dans le cadre du dispositif CNAC entre les communes rurales et les communes
urbaines au niveau de la wilaya de Annaba, on a utilisé « le logiciel MapInfo », qui est un logiciel
permettant d’exploiter un Système d’Information Géographique (SIG). Ce logiciel permet l’acquisition, le
stockage, la mise à jour, la manipulation et le traitement des données géographiques. De plus, il permet de
faire de la cartographie et de l’analyse spatiale de façon précise en fonction de l’échelle désirée.
Les cartes suivantes représentent la localisation géographique (par commune) des micro-entreprises
créés et des emplois générés dans le cadre du dispositif CNAC au niveau de la wilaya de Annaba de 2004
au 31/12/2013.
Figure 05 : La localisation géographique de micro-entreprises crée par le dispositif CNAC :

Source : Exploitation des données du dispositif CNAC, antenne de Annaba, le logiciel MapInfo.

Conclusion au chapitre deuxième

Dans le but de faire face au problème du chômage dont souffre l’Algérie, il a atteint 25,6% dans la
wilaya de Annaba, les pouvoirs publics en mis un dispositif d’aide à la création de micro-entreprises pour
la catégorie d’âge 30 à 50 ans, d’après notre analyse on constate qu’il y a une amélioration de la
participation de ce dispositif dans l’activité entrepreneuriale dans la wilaya de Annaba en matière de la
création de micro-entreprises et de l’emploi après les nouvelles mesures prises par les pouvoirs publics
afin qu’il s’adapte au mieux à l’environnement économique.

On constate ainsi, qu’il y a création de micro- entreprises beaucoup plus dans les secteurs des et de
transport sachant que ce dernier est saturé, cela révèle le manque de coordination entre le dispositif
CNAC et la direction de Transport, ainsi les secteurs de l’agriculture et de l’industrie représente une
faible création de micro-entreprises alors que c’est les secteurs qui créent plus d’emplois. De plus, il y a
une faible valorisation des locales c’est beaucoup plus dans le domaine d’artisanat (fabrication de
Couscous, la confection « la Robe Bônoise (Annabi) », les bijoux…).
On remarque ainsi, que le dispositif CNAC participe au déséquilibre du territoire, il y a toujours
une forte concentration de micro-entreprises dans les communes urbaines que dans les communes rurales.
Cela nous mène à dire qu’il y a absence d’une stratégie de développement de l’entrepreneuriat dans la
wilaya de Annaba, élaboré en concertation avec l’ensemble des acteurs.

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CHAPITRE 3 : Démarche de la création d’une PME dans le cadre du dispositif CNAC
Étude de cas
Essai d’évaluation du dispositif CNAC sur le développement de
l’activité entrepreneuriale de la Wilaya d’Annaba :

Introduction au chapitre troisième


Afin de palier au problème du chômage dont souffre le territoire national, les pouvoirs publics on
met plusieurs programmes et dispositif en faveur de la micro-entreprise, parmi ces dispositifs, il le
dispositif CNAC met en place pour encourager la création de la micro- entreprise par la catégorie d’âge
30 à 50 ans dans les secteurs tous les secteurs d’activités afin de dynamiser les territoires à travers la
valorisation des ressources dont recèle pour la rendre attractif et compétitif.
Afin de mesurer l’impact et les réalisations du dispositif CNAC sur le territoire de la wilaya de
Annaba, nous nous somme basés sur l’analyse de différentes données collectées auprès du dispositif
CNAC de Annaba mais aussi les résultats de notre enquête sur le terrain, que sera l’objet de ce chapitre.

Section 01 : Les résultats de l’enquête auprès des jeunes entrepreneurs qui ont sollicité le dispositif
CNAC de Annaba

Le traitement des questionnaires récupérés à l’aide de logiciel « sphinx plus2 » a donné lieu aux
résultats suivants :
Information concernant le profit du jeune créateur :
Il s’agit, dans un temps, de présenter des informations sociologiques des personnes interrogés tel
que leur âge, sexe, niveau d’instruction, ainsi ceux liés à l’interaction avec leur l’environnement proche.

Sexe : Nous avons souhaité, pour garantir un certain équilibre dans la représentativité de notre
échantillon, interroger un certain nombre de femmes et d’hommes. Par conséquent, 32 hommes (61,5%)
et 20 femmes (38,5%) ont répondu à notre questionnaire.
A travers cette représentation, nous constatons clairement la prédominance des hommes sur les
femmes dans l’activité entrepreneuriale créée dans le cadre du dispositif CNAC. Les aspirations
féminines s’orientent plus vers la recherche d’une position sociale stable concrétisée par l’emploi ou la
fondation d’une famille, que vers le goût de prendre des risques. Ainsi, ce résultat est largement influencé
par les normes et traditions culturelles.
L’âge : les personnes enquêtées varié de 30 ans à 50 ans. Ceci est dû à l’une des conditions du
dispositif CNAC qui exige la limite de l’âge entre 30 - 50 ans. Mais d’après le tableau suivant les
entrepreneurs qui sollicitent le dispositif sont âgés surtout entre 38et 49 ans (55,3%).
Ces données montrent que, lancer une entreprise est un processus rigoureux, exigeant de la patience
et surtout de la planification. En effet, il y a une corrélation entre l’âge, la scolarité, l’expérience et le
capital initial investi et le temps de préparation du projet. Puisqu’il faut à tout porteur de projet, de
l’expérience, des moyens financiers et beaucoup d’énergie pour rentrer dans le domaine entrepreneurial.
La situation matrimoniale : globalement, les entrepreneurs enquêtés sont mariés dans (65,4%) des
cas. Ceci dénote sans doute le rôle de la dimension effective et de l’équilibre familial, dans la stimulation
et l’engagement de l’entrepreneur dans le monde des affaires. En effet, sachant que l’état psychologique
de l’entrepreneur a des incidences sur le projet d’entreprise, une situation familiale stable, peut être un
élément essentiel, encourageant et faisant agir l’entrepreneur.

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Le niveau d’instruction : développer un esprit entrepreneurial, nécessite un certain niveau d’étude
de la population ciblée. Le niveau d’instruction peut être d’un apport important dans le développement de
l’entreprise dans le sens où l’individu dispose de compétences et connaissances dans un domaine précis
lui permettant de mieux gérer son affaire.
D’après notre enquête les jeunes entrepreneurs ont, en majorité, un niveau d’instructions moyennes
(30,8%) et (28,8%) ont un niveau secondaire, (17,3%) pour le niveau primaire et (23,1%) pour le niveau
supérieur.
Le diplôme obtenu : les jeunes entrepreneurs ont la majorité (78,8%) un diplôme de formation
professionnelle, ce résultat est attendu de fait que ce type de diplôme préparent plus les jeunes à la vie
active, et la création d’entreprises. Il nous renseigne aussi sur la nature de l’activité des entreprises créées
qui sont des activités issues de ce type de formation (menuiserie, plomberie, tôlerie automobile, soudure,
couturière, …). A travers ces chiffres, il nous parait clairement que l’université a peu participé à la
préparation des jeunes étudiant à l’entrepreneuriat.
La situation professionnelle avant la création d’entreprise : la plupart des jeunes entrepreneurs
interrogés étaient des chômeurs (48,1%), les employés occupent la deuxième position avec une portion de
(32,7%). En ce qui concerne cette dernière catégorie déclarent qu’ils vont créer leurs entreprises dans le
même secteur d’activité que le poste qu’ils ont occupé avant de solliciter le dispositif CNAC, et ils ont
travaillé dans le secteur privé, d’ailleurs les conditions de travail difficiles, le faible salaire, longue durée
de travail, la non déclaration à la sécurité sociale et l’insécurité de l’emploi avec une grande facilité de
licenciement. En troisième position en trouve les entrepreneurs qui ont décidés de créer à nouveau leur
entreprise (reprise de leur entreprise) (17,3%).
Cependant, la situation professionnelle de l’entrepreneur avant la création de l’entreprise peut
donner une idée assez précise sur les principales motivations de sa création.
Expérience de la création d’entreprise : pour 63,5% des enquêtes ont un membre de leur famille
avait déjà créé une entreprise. A travers ce résultat on peut aisément intégrer que l’individu issu de la
famille où un parent ou un proche était, ou est entrepreneur, puisse avoir une vision valorisée de
l’entreprendre et donc une capacité accrue à favoriser son acte.
Les motivations de création d’entreprise : La motivation est considérée comme une force motrice
constitue une variable à plusieurs dimensions qui nous permet d’expliquer l’amplitude et la persistance de
l’engagement des efforts. Pour les jeunes entrepreneurs l’entrepreneuriat offre des avantages
multidimensionnels. Actuellement les jeunes entrepreneurs voient l’entrepreneuriat comme un choix de
carrière viable.

Tableau 11 : Les motivations à la création de micro-entreprise des jeunes créateurs :


Motivation Nb. Cit. Fréq.
Créer son propre emploi vu le chômage 29 17
Goût d'entreprendre et prise de risque 1 1
Être indépendant 40 23
Créer quelque chose de nouveau sur le marché 11 6
Mettre en pratique des connaissances acquises à l'université ou à école 29 17
Gagner plus d'argent 42 25
Créer des emplois dans la région 14 8
Investir des capitaux existants 5 3
TOTAL OBS. 171 100
Source : Résultat de l’enquête CNAC, 2014.

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Ces résultats montrent que les personnes interrogées avaient donnée plus d’une seule motivation. La
motivation qui revient le plus avec 25% est la recherche de l’argent, la seconde motivation en fréquence
de réponse est : être indépendant avec (23%) et suivi par la motivation de créer son propre emploi vue le
chômage et avec une même fréquence mettre en pratique des connaissances acquises à l’université ou à
l’école avec (17%), ainsi avec (8%) la motivation créer des emplois dans la région et avec (6%) la
motivation créer quelque chose de nouveau sur le marché.
Ces résultats s’expliquent par la pression du chômage qui pousse les jeunes entrepreneurs à
envisager une carrière entrepreneuriale par la création de leurs propres entreprises. Et on constate
également par la recherche de gain afin de gagner leur vie et répondre aux besoins de leurs familles.
1-1. Les ressources de création autre que l’aide du dispositif CNAC :
Tableau 12 : Les ressources pour la création d’entreprise :
Ressources Nb. Cit Fréq
Capitaux propres (personnels) 36 60
L'emprunt auprès des membres de la famille ou des amis 23 38
Prêts auprès du circuit informel 0 0
Autre 1 2
TOTAL OBS 60 100
Source : Résultat de l’enquête CNAC, 2014.
On constate à travers la lecture de tableau, l’existence de deux sources de financement qui
constituent l’apport personnel du promoteur autre que les avantages financiers reçus par le dispositif
CNAC et le crédit bancaire reçu dans le cadre d’un financement triangulaire.
En effet, les capitaux propres constituent la première ressource de financement avec 60% des
réponses, et puis il y a le recours au financement informel (emprunt auprès des membres de la famille ou
des amis) : le recours à ce type de financement constitue une ressource de financement appréciable selon
les jeunes entrepreneurs interrogés (38%) compte tenu de ses caractéristiques : pas de formalités à
remplir, pas de démarches à effectuer et surtout pas de garanties à avancer.
D’après les entrepreneurs interrogés, c type de financement permet un apport financier aux
moments et aux endroits voulus et sans intérêts et enfin (2%) représente les financements des immigrés.
1-2. La réussite dans la création d’entreprise :
D’après le tableau ci-dessous, on constate que les jeunes entrepreneurs estiment que la réussite
entrepreneuriale dépend de l’effort fournie par les jeunes entrepreneurs et leur dynamisme (20%) qui reste
aux yeux de plusieurs entrepreneurs la clé de réussite vu leur âge et leur expérience, en suite en deuxième
position se classe : il faut certaine qualités personnelles (19%).
Beaucoup de préparation avec (16%), cela signifie que les jeunes entrepreneurs encourager par le
dispositif CNAC son conscient de l’importance de ce préparé afin de gérer à mieux leurs entreprises et la
disponibilité à prendre des risques avec (15%), suivi par connaitre des gens efficace (13%) et enfin
l’ouverture à l’innovation avec (9%) qui constituent des éléments essentiels de l’esprit d’entrepreneurial
et gage d’efficacité et de pérennité, ne constituent pas des composantes de la réussite entrepreneuriale
pour ces jeunes entrepreneurs.

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Tableau 13 : La réussite entrepreneuriale pour les jeunes entrepreneurs :
Réussite Nb. Cit Fréq
Il faut beaucoup de chance 18 8
Il faut beaucoup de préparation 36 16
Il faut certaines qualités personnelles 42 19
Il faut connaitre des gens efficaces 30 13
Il faut beaucoup d'efforts et dynamisme 44 20
Disponibilité à prendre des risques 34 15
Ouvertures à innovation 21 9
TOTAL OBS, 225 100

Source : Résultats d l’enquête CNAC, 2014.


Tableau 14 : Les difficultés de la création de la micro-entreprise par les jeunes entrepreneurs :
D difficulté Nb. Cit. Fréq.
Recherche d'une clientèle potentielle 15 14
Lenteurs administratives 34 31
Recherche de fonds propres 11 10
Recherche de fournisseurs 5 5
Prévisions d'activité 5 5
Recherche di foncier 13 12
Recherche de personnel qualifié 14 13
Manque d'information 6 5
La concurrence 8 7
TOTAL OBS, 111 100
Source : Résultats d l’enquête CNAC, 2014.

De la lecture de tableau ci-dessus, on remarque que les lenteurs et lourdeurs des procédures
administratives constituent la principale difficulté qui entrave les jeunes entrepreneurs potentiels à se
lancer dans l’aventure de création d’une entreprise seulement (31%), elles se traduisent généralement par
l’excès des démarche et des procédures exigées, la complexité et le non coordination de ces dernières
pour obtenir auprès des administrations locales et même centrales les accords nécessaires à l’installation,
à l’établissement et au démarrage effectif de l’entreprise. En plus les jeunes entrepreneurs ont signalé la
difficulté de la recherche d’une clientèle potentielle (14%) car ils ont décidé de se localiser dans leur lieu
de résidence à cause de terrains et bâtiments disponibles et ainsi bénéficier des différents avantages
accordés par le dispositif. Certains jeunes promoteurs ont signalés la difficulté de la recherche de
personnelle qualifié (13%) de faite de l’inadéquation entre offre de formation et la demande du marché du
travail, ainsi les jeunes entrepreneurs ont signalé la difficulté de la recherche du foncier, sachant que ce
dernier a toujours constitué et continue d’être un des problèmes en raisons de la nature privée des
propriétés pour une large partie du capital foncier de la wilaya et la difficulté de destiner l’investissement
les assiettes foncières publiques.

1-3. Identification de l’entreprise et le processus de création :

La localisation des jeunes entrepreneurs : d’après les résultats de notre enquête, on remarque que
64,3% des micro-entreprises s’implantent dans les zones urbaines et 35,7% dans les zones rurales.
Ce dernier préfère la localisation dans leur commune de résidence afin de bénéficier des avantages
accordés par le dispositif, donc cela nous mène à dire que le dispositif CNAC maintient la population sur
place.
Le statut juridique : on remarque que la majorité des entreprises créées par les jeunes entrepreneurs
dans le cadre du dispositif CNAC, vu leur structure et le nombre d’employés, sont des entreprises
individuelles (92,3%), et en deuxième position, il y a les EURL (5,8%) et enfin les SNC avec (1,9%).

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Nombre employé : les effectifs des entreprises de l’échantillon varient de 1 à 10 employés, et la
majorité (88%) ont de 1 à 5 employés, ce qui correspond aux caractéristiques des toutes petites entreprises
(TPE) ou bien les micro-entreprises, ainsi ce type d’entreprise, facilite l’entrée dans les affaires.
Le choix d’activité :
Tableau 15 : Détermination du choix du secteur d’activité :
Secteur d'activité Nb. Cit. Fréq.
Des conseils de la CNAC 7 7
Des conseils des amis ou famille 13 14
Une évaluation des opportunités présente dans
L’environnement 16 17
Du diplôme acquis 26 27
Expériences antérieures dans le domaine 34 35
TOTALS OBS. 96 100
Source : Résultats de l’enquête CNAC, 2014.
On remarque à travers la lecture de tableau que certaines personnes questionnées avaient choisi leur
activité en fonction de plusieurs facteurs. La réponse la plus fréquente (35%) a été en fonction de leur
expérience dans le domaine. En deuxième position, les enquêtés ont cité que leur choix a été en fonction
de leur diplôme acquis qui confirme le type du diplôme obtenu où les diplômes de la formation
professionnelle prédominent le classement par rapport aux autres.
Il faut signaler que le dispositif CNAC n’a joué aucun rôle, dans le choix du secteur d’activité des
jeunes entrepreneurs ayant répondus à notre questionnaire.
1-4. La durée de travail dans le même secteur de la création d’entreprise :
On remarque à travers la lecture de tableau ci-dessous que la majorité des jeunes entrepreneurs on
décider de créer leur entreprise après des longues périodes d’expérience, plus de 10 ans, avec une
fréquence de (34,6%) vue leur l’âge qui varie entre 30-50 ans.
Tableau 16 : La durée d’expérience dans le secteur choisi par les jeunes créateurs :
Choix AUTRE Nb. Cit. Fréq.
Moins d'un an 1 1,9%
De 1à3 ans 12 23,1%
De 3à6 ans 10 19,2%
De 6à10 ans 11 21,2%
De 10 ans et plus 18 34,6%
TOTAL OBS. 52 100%
Source : Résultats de l’enquête CNAC, 2014.
1-5. Les connaissances en entrepreneuriat :
Il faut signaler qu’à part dans les milieux universitaires, le vocable entrepreneuriat en Algérie ne fait
pas encore partie du langage courant des acteurs concernés par la création d’entreprise (réseaux de
soutien, les organismes de financement et créateurs eux-mêmes). Les résultats ci-dessous reflète bien
notre précédent constat car pour presque la totalité des enquêtés (75%) n’ont aucune connaissance dans le
domaine de l’entrepreneuriat. Il y a même ceux qui déclarent que c’est la première fois qu’ils entendent
cette notion.
La réalisation de l’étude du marché et le moyen utilisé : pour seulement (42,3%) de l’échantillon
ont recours à l’étude de marché. Les autres se contentent seulement à une observation quotidienne du
marché potentiel dont ils vont pénétrer. La majorité (86%) de ceux qui ont fait cette étude déclarent qu’ils
l’ont tous réalisé avec leurs propres moyens sans faire recours aux bureaux d’étude spécialisé en raison du
coût élevé de ces derniers.

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La nouveauté de l’activité dans la région : à travers les résultats de notre enquête, nous constatons
que la majorité des créations sont non porteuses de valeur nouvelle, ni de changement pour
l’environnement, ce résultat est justifié par (76,9%) des jeunes entrepreneurs qui estiment que l’activité à
créer n’est pas de tout nouvelle.
Concernant l’innovation, la majorité des jeunes estiment que cette dernière est très importante pour
leur activité afin de se positionner sur le marché et fidélisé leurs clients. Ils sont 92,3% à avoir déclarés
qu’ils ont une intention positive vis-à-vis de l’innovation, soit 52% d’entre eux décident d’apporter une
amélioration à leurs produits et 21% décident de changer uniquement l’emballage de leurs produits.
La formation pour créer l’entreprise : on constate qu’une grande partie (84,6%) des créateurs
n’ont reçu aucune formation pour créer leur entreprise. Vu le type des entreprises créées, et la nature de
l’activité les jeunes entrepreneurs se limitent seulement à leur formation de base et à la maitrise du métier.
Seules 08 personnes de l’échantillon avaient fait une formation avant de créer leur entreprise, il s’agit des
formations particulièrement en comptabilité, en informatique, en marketing et génie civil, …
Besoin de formation : ces jeunes entrepreneurs sont conscients de l’importance de la formation et
les énormes déficits qu’ils ont en la matière, alors plus de la moitié (96,2%) déclarent en avoir besoin. La
plupart estiment avoir besoin de formation en gestion de la petite entreprise, en comptabilité et finance,
techniques de vente, administratif et juridique, fiscalité, …
Cause des difficultés d’accès bancaire :
Tableau 17 : Les causes des difficultés d’accès à un crédit bancaire :
Causes des difficultés d'accès à un crédit bancaire Nb. Cit Fréq.
Manque de confiance 18 22
Pas de garantie de remboursement 23 28
L'inexistence de banques spéciales pour les PME-PMI 40 49
TOTAL OBS. 81 100
Source : Résultats de l’enquête de la CNAC, 2014.
Le tableau montre que les jeunes promoteurs interviewés croient qu’en Algérie, il n’existe pas
vraiment de banques spéciales pour les PME/PMI, ils sont (49%) avoir déclaré cette affirmation, elle
constitue en effet une difficulté pour le promoteur potentiel car avoir un crédit auprès des banquiers
même si le promoteur a satisfait l’intégralité des conditions exigées par ces derniers. La confiance
concernant les garanties de remboursement est la véritable problématique entre les petites et moyennes
entreprises privées et les banques étant données leur faible taille, leur fragilité financière et leur part de
marché.

1-6. Accompagnement et appui à la création d’entreprise :

A/ Impact de la CNAC sur le choix d’une carrière entrepreneuriale :

Tableau 18 : Le rôle de la CNAC dans le choix de devenir entrepreneur :

Réponses Effectifs Pourcentages


Oui 17 32,7
La CNAC vous pousse à devenir entrepreneur
Non 35 67,3
Oui 31 59,6
Sans la CNAC créez-vous votre entreprise ?
Non 21 40,4
Oui 30 57,7
Sans les avantages de la CNAC comptez-vous créer votre entreprise tout seul ?
Non 22 42,3
Source : Résultats de l’enquête de la CNAC, 2014.

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On remarque toute suite à travers la lecture des résultats du tableau que le dispositif CNAC par le
biais des divers avantages qu’il accorde, n’a pas contribué d’une façon remarquable à pousser les jeunes
pour devenir des entrepreneurs. En effet, ils sont seulement 32,7% avoir déclaré que le dispositif CNAC a
exercé une influence sur leur choix d’une carrière entrepreneuriale.
Sur notre échantillon, 59,6% des sondés déclarent que même sans les aides, les avantages et les
allégements accordés par le dispositif, ils ont tous confiance en soi et le dynamisme pour lancer la
création, ainsi pour ces entrepreneurs les avantages accordés ne constituent qu’une motivation classée
supplémentaire, car la création d’une entreprise est un rêve d’enfance pour la plupart des jeunes
entrepreneurs.
Au total, nous tenons à signaler d’après les propos recueillis auprès des jeunes promoteurs que la
mise en place des dispositifs en Algérie n’a qu’un effet limité sur le choix d’une carrière entrepreneuriale,
ils ne participent pas vraiment à la diffusion des visions entrepreneuriale, vu le statut et le niveau
d’instruction des promoteurs visés, ainsi que le type et la qualité des entreprises crées par ces derniers.
B/ Les causes de recours à la CNAC pour créer l’entreprise :
Tableau 19 : Les causes de recours au dispositif CNAC par les jeunes entrepreneurs :
Contact Nb. Cit. Fréq.
Avoir des conseils, formation et suivi 9 8
Recherche des financements 48 43
Recherche des avantages fiscaux parafiscaux 43 38
Diminuer le risque lié à l'activité de création
D’entreprise 12 11
TOTAL OBS. 112 100
Source : Résultats de l’enquête de la CNAC, 2014.
Les jeunes entrepreneurs estiment dans la plupart des réponses d’avoir fait recours à la CNAC dans
le but de bénéficier des avantages financiers (crédits sans intérêt et bonification des taux d’intérêt), cette
réponse est citée par presque tous les enquêtés, elle représente 43% des réponses. Et puis en deuxième
position les jeunes entrepreneurs ont cité comme cause la recherche des avantages fiscaux et parafiscaux,
elle représente 38% des réponses, c’est presque la moitié qui a cité cette réponse comme étant la raison
qui pousse à solliciter ce dispositif.
C/ La classification des aides accordés par la CNAC :
Tableau 20 : La classification des aides accordées par le dispositif CNAC :
Aide de la CNAC Nb. Cit. Classification
Crédit sans intérêt 52 1
Bonification du taux d'intérêt 45 2
Aides fiscales et parafiscales en phases de réalisation du projet 32 3
Aides fiscales et parafiscales en phases d'exploitation du
Projet 20 4
Source : Résultat de l’enquête CNAC, 2014.
Les jeunes promoteurs ont classé en première position le crédit sans intérêt, car pour ce type d’aide
le jeune ne rembourse aucun centime, il ne supporte aucun intérêt. En second place la bonification du taux
d’intérêt bancaire, ce type d’aide intervient dans le cadre du financement dit triangulaire où le promoteur
reçoit en plus du crédit sans intérêt, un crédit accordé par la banque avec un taux d’intérêt bonifié.
En troisième position les interrogés ont classé les allégements fiscaux en phase de réalisation telles
que la franchise de la TVA pour l’acquisition des biens d’équipement entrant directement dans la
réalisation de l’investissement et l’application du taux réduit de 5% en matière de douane pour les biens
d’équipement importés.

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D/ Le niveau d’efficacité des services de la CNAC :
Tableau 21 : Classification de niveau d’efficacité des services du dispositif CNAC :
Efficacité Nb. Cit. Fréq.
La diffusion des informations qui concernent les subventions octroyées 48 1
Le suivi post-création d'entreprise 0 4
Présentation des conseils réglementaires 10 2
Recherche de fonds propres 0 4
Organisation des salons d'exploitation 0 4
Source : Résultat de l’enquête de la CNAC, 2014.
Les jeunes créateurs pensent que les informations concernant les subventions octroyées ont été bien
diffusées et bien expliquées par les accompagnateurs du dispositif CNAC, chose qui poussent ces jeunes
à afficher leurs entières satisfactions en matière de la compréhension des formules du financement et les
divers avantages dont dispose le dispositif. Cette réponse était citée 48 fois, est classé à la première
position, suivi par la présentation des conseils et le montage administratifs et réglementaire des dossiers.
Mais la majorité des promoteurs estiment qu’il y a beaucoup d’insuffisances surtout les lourdeurs et les
lenteurs dans le montage et le traitement des dossiers.
E/ Le contact général sur la CNAC et divers services :
Tableau 22 : Rapport entre le bénéfice d’un dispositif CNAC des divers services :
Réponses Effectifs %
Bénéficier seulement des avantages financiers, fiscaux et parafiscaux, est-il suffisant pour créer une Oui 22 42,3
entreprise ? Non 30 57,7
Réduire le risque financier uniquement permet de réduire le risque global lié à la création d'une Oui 18 34,6
entreprise, Non 34 65,4
Excellent 2 3,8
Constat de l'accompagnement accordé par le dispositif CNAC Bon 20 39,4
Moyen 29 55,8
Oui 32 61,5
Satisfait des divers services reçus par le dispositif CNAC
Non 20 38,5
Source : Résultats de l’enquête de la CNAC, 2014.
Le tableau précédent démontre que 57,7% des enquêtés pensent que le fait de bénéficier seulement
des avantages financiers, et des allégements fiscaux reste insuffisant pour créer une entité, les avantages
restent un appui nécessaire mais tout seul insuffisant. Et d’autre coté 65,4% des jeunes ne sont pas
d’accord sur le fait d’avoir des financements non risqués et sa pression contribue à la réduction de risque
global lié au lancement d’une affaire.
Concernant le constat fait par les jeunes entrepreneurs par apport à l’accompagnement, 55,8%
déclarent qu’il est tout juste moyen et 39,4% estiment qu’il est bon. La minorité de personnes (3,8%)
pensent qu’il est excellent.
Enfin, pour la majorité des enquêtés (61,5%) attestent qu’ils sont totalement satisfaits des divers
services reçus par le dispositif CNAC et ses partenaires.
L’attitude d l’entrepreneur à l’égard de la coopération inter-entreprise et rapport avec le milieu :
Les entrepreneurs ne fonctionnent pas isolément les uns des autres : ils appartiennent à un réseau
qui, pour être efficace, doit avoir une dimension territoriale. Autrement dit, l’entrepreneur appartient à un
milieu qui le fait agir.
De plus, le réseau d’alliance que l’entrepreneur a pu nouer, ou encore la capacité qu’il a, d’insérer
son projet dans les réseaux existants, agissent comme élément de réduction du risque. Un réseau est
constitué structurellement d’acteurs, reliés entre eux, par des liens qui résultent de relations de confiance
établies sur la longue durée.

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Ainsi, nous évoquerons dans cette partie, les types de liens et relations qu’entretient l’entrepreneur,
à la fois avec les autres entrepreneurs et avec son milieu.
1-7. Les réseaux de relations :
Les réseaux de connaissance et de relations personnelles de l’entrepreneur (le capital relationnel),
exercent une grande influence sur sa trajectoire personnelle et la réussite de son entreprise. Cette réalité
est d’ailleurs largement reconnue par les entrepreneurs enquêtés, puisque 82,7% d’entre eux, pensent
qu’il est important pour l’entrepreneur d’appartenir à un réseau relationnel.
Tableau 23 : Les types de réseaux relationnels :
Réseau relationnel Nb. Cit. Fréq.
Réseau professionnel 25 42
Réseau familial 18 30
Réseau d'amis 17 28
Total OBS. 60 100
Source : Résultats de l’enquête de la CNAC, 2014.
Le tableau ci-dessus démontrent que le réseau professionnel dans 42% des cas, familial dans une
proportion de 30% et amical pour 28% des entrepreneurs enquêtés. De plus, dans tous les cas de figure, il
s’agit essentiellement de réseau informel.
Les réseaux professionnels, sont généralement noués entre les entrepreneurs œuvrant dans les
secteurs d’activités proches ou similaires et appartenant au même territoire (le même secteur de valeur).
Ces réseaux sont rarement régis, par des relations formelles (chambre de commerce et d’industrie,
organisations patronales…). Ils fonctionnent parallèlement à ceux de la concurrence.
Selon de nombreux entrepreneurs, leur réussite s’explique en partie par leurs réseaux familiaux qui
ont sous-tendus le développement de leur autonomie entrepreneuriale.
En effet, c’est grâce à des appuis familiaux, leur évitant ainsi le recours au prêt bancaire, que ceux-
ci ont émergé. Toutefois, d’autres entrepreneurs, considèrent les réseaux familiaux, plutôt comme des
freins à l’industrialisation.
Enfin, les réseaux d’amis, ont aussi un impact dans l’émergence de l’activité entrepreneuriale. En
effet, certains entrepreneurs ont évoqué le rôle de leurs amis, surtout durant le démarrage de l’entreprise.
1-8. Les relations inter-entrepreneurs :
Le fait que les jeunes entrepreneurs enquêtés soient avant tout des concurrents, n’a pas empêché
l’établissement d’un certain nombre de relations de coopération, d’entraide, de confiance et de réciprocité
entre eux. Ces relations ont révélé ainsi l’influence qu’exerce le milieu économique et social sur le
comportement entrepreneurial.
A travers les résultats de notre enquête, on constate que 19% des jeunes entrepreneurs déclarent
avoir déjà assisté à des réunions entre entrepreneurs. Mais celle-ci sont principalement des réunions
informelles ; elles se font rarement dans un cadre formel (chambre de commerce et d’industrie,
associations de commerçants, patronat, corporations de métiers, séminaires).
De plus, à la question visant à savoir si les entrepreneurs s’aident mutuellement, 75% nous ont
donnés une réponse affirmative. Le tableau suivant présente les différents types de liens existants entre les
jeunes entrepreneurs enquêtés :

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Tableau 24 : Répartition des entrepreneurs selon les types de liens existant entre eux :
Rapport Nb. Cit. Fréq.
Echange d'équipements 7 13,5%
Echange de travailleurs qualifiés 6 11,5%
Echange de matière première 15 28,8%
Echange d’expérience (technique et savoir-faire) 34 65,4%
Aides financières 18 34,6%
Aides maintenances de machines 9 17,3%
Concurrence 24 46,2%
Sous-traitante 4 7,7%
TOTAL OBS. 52
Source : Résultat de l’enquête de la CNAC, 2014.
A la lecture du tableau ci-dessus, nous pouvons constater que les entrepreneurs se coopèrent à
travers l’échange de leur expérience technique de leur savoir-faire : les jeunes entrepreneurs consultent
les anciens. Nous pouvons également constater que les jeunes entrepreneurs sont d’abord et avant tout,
liés par des relations de concurrence et de rivalité (46,2%). Il existe même dans certains cas, des
relations conflictuelles. Cependant, parallèlement à cette logique de concurrence, nous pouvons relever
plusieurs formes de coopération :
• 34,6% ont reçu ou ont offert des aides financières à d’autres entrepreneurs ;
• 28, 8% des entrepreneurs s’échangent des matières premières, quand il y a rupture de stock ;
• 17,3% des entrepreneurs ont évoqué les aides maintenance machines ;
• 13,5% échangent des équipements ;
• 11,5% des entrepreneurs s’échangent des travailleurs qualifiés, en cas de besoin ; Ainsi, il
semblerait que le couple concurrence/coopération, caractérise véritablement, les relations entre les jeunes
entrepreneurs enquêtés. D’ailleurs, 96,2% de ces derniers, pensent que la coopération entre les
entrepreneurs privés de la wilaya de Annaba, est un impératif face à l’ouverture de l’économie algérienne.
1-9. Les rapports de l’entrepreneur avec son milieu :
L’entrepreneur est avant tout soucieux d’obtenir une meilleure réalisation personnelle, en
satisfaisant rapidement des différents besoins individuels hiérarchisés. Il n’empêche, celui- ci intègre le
contexte environnant dans sa prise de décision, dans la mesure où il se trouve profondément inséré dans
un milieu régional et local.
En effet, le jeune entrepreneur agit généralement dans un sens conforme aux exigences sociales de
son milieu. Il n’est donc pas inutile de s’interroger sur la nature des rapports existant entre l’entrepreneur
de la wilaya de Annaba et son milieu.
1-10. Les déterminants de la localisation des entrepreneurs :
Dans une perspective de rationalité économique les créations d’entreprises sont souvent expliquées
par des facteurs objectifs : marché local, capital humain, laboratoire de recherche, disponibilité des
financements, politiques incitatives très avantageuses, etc.
Cependant, le fait que des créations aient lieu là où les facteurs économiques objectifs ne sont pas
réunis, justifie amplement l’élargissement de l’analyse du processus de localisation, au- delà des seuls
critères économiques, grâce notamment à l’intégration de tous les aspects psychosociologiques et
culturels.

Les raisons qui ont poussé les jeunes entrepreneurs enquêtés à se localiser dans la wilaya de
Annaba, peuvent se résumer dans le tableau suivant :

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Tableau 25 : Ventilation des entrepreneurs selon les raisons qui les ont poussés à se localiser
dans la wilaya de Annaba :
Localisation1 Nb. Cit. Fréq.
Attachement sentimental à la région personnelles 34 65,4%
Créer des emplois pour la région 15 28,8%
Disponibilité d'une main d'œuvre qualifiée 5 9,6%
Souplesse de l'administration 1 1,9%
Terrains et bâtiments disponibles 18 34,6%
Proximité de la famille (solidarité familiale) 41 78,8%
L'image de marque de la région 5 9,6%
Existence d'un marché porteur 8 15,4%
Facilité d'accès à l'information 3 5,8%
TOTAL OBS. 52
Source : Résultat de l’enquête de la CNAC, 2014.
A la lecture du tableau ci-dessus, nous pouvons remarquer que la localisation des jeunes
entrepreneurs enquêtés, est déterminée essentiellement par des facteurs psycho- sociologiques et culturels
: attachement sentimental à la région et raisons personnelles (65,4%), proximité de la famille et solidarité
familiale (78,8%), créer des emplois pour la région (28,8%). Les facteurs économiques objectifs, quant à
eux ne sont pris en compte que d’une façon accessoire : terrains et bâtiments disponibles (34,6%),
existence d’un marché porteur (15,4%), disponibilité d’une main d’œuvre qualifiée (9,6%) et on trouve
dans la même fréquence l’image de marque de la région, la facilité d’accès à l’information (5,8%),
Souplesse de l’administration (1,9%).
Il semblerait ainsi, que l’attachement sentimental à la région, occupe une place importante dans le
choix de localisation des entrepreneurs. En effet, ces derniers, ont presque tous, manifesté un fort
sentiment d’appartenance à la région où ils ont vécu. Ils déclarent d’ailleurs que, c’est essentiellement à
cause de cet attachement culturel et social à la région, qu’ils n’ont pas décidé de partir hors wilaya de
Annaba, c’est-à-dire, là où les conditions d’investissement sont nettement meilleures. Il faut dire que, leur
connaissance de leur milieu, à travers notamment les relations de confiance, d’entraide et de réciprocité,
peut être un facteur favorable face à la fragilité de certaines entreprises.
De plus, la dimension sociale et communautaire de l’acte d’entreprendre, n’est pas négligeable. En
effet, bon nombre d’entrepreneurs, indiquent être préoccupé par le développement économique et social,
la prospérité et la renommée de la région. De ce fait, ils disent que la création d’emplois pour la région,
constitue l’une des motivations essentielles de leurs projets d’entreprise. Cela leur procure apparemment
une espèce de satisfaction et de prestige, d’avoir servi la communauté.
1-11. L’insertion des entrepreneurs dans le milieu :
Globalement, l’insertion des jeunes entrepreneurs dans le milieu, semble être fragile. En effet, la
plupart des entreprises créées dans le cadre du dispositif CNAC, sont intégrées par la main-d’œuvre, à
travers les effets revenus et par des débouchés. Rares, sont les entreprises qui valorisent les ressources
locales de la wilaya.
A/ La destination des produits :

La wilaya de Annaba, représente sans nul doute, un véritable débouché pour les jeunes
entrepreneurs enquêtés. En effet, une grande part de leur production s’écoule à l’intérieur de la wilaya.
Cependant, la clientèle se trouvant hors de la wilaya, n’est pas non plus négligeable.
Pour 92,3% des jeunes entrepreneurs enquêtés, vendent leurs produits dans la wilaya de Annaba.
En effet, ces jeunes entrepreneurs considèrent globalement la wilaya, comme étant un marché
porteur. De plus, le rayonnement des outputs, dépasse le cadre de la wilaya dans 80,8%.
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En conséquence face à l’intensification de la concurrence sur le marché local, plusieurs
entrepreneurs cherchent débouchés dans les wilayas limitrophes (Souk Ahras, ElTarf, Guelma, Skikda,
…).
B/ L’approvisionnement en matière premières :
Au niveau des inputs, le premier constat qui s’impose est la dépendance de la wilaya, du marché
national.
Tableau 26 : Répartition des entrepreneurs enquêtés selon les lieux d’approvisionnement :
Approvisionner Nb. Cit. Fréq.
Sur le marché de la wilaya 28 53,8%
Sur le marché national 35 67,3%
Sur le marché international 7 13,5%
TOTAL OBS. 52
Source : Résultat de l’enquête de la CNAC, 2014.
A travers le tableau ci-dessus, nous constatons que les matières premières proviennent
essentiellement du marché national (67,3%) surtout d’Alger. Elles sont importées dans 13,5% des cas,
alors qu’elles sont acquises régionalement dans une proportion de 30%. Ainsi, d’une façon générale, nous
pouvons dire que les ressources locales, ne sont pas suffisamment exploitées par le système productif. Les
matières premières utilisées, sont rarement produites dans la wilaya. L’entrepreneuriat privé, encouragé
par le dispositif CNAC est plutôt orienté vers des secteurs d’activité à input local faible.
C/ L’embauche des travailleurs :
Au plan de l’emploi, le rayonnement est quasiment régional, local. En effet, le recrutement de la
main d’œuvre des 52 entrepreneurs enquêtés, se fait dans 98,1% des cas dans la wilaya de Annaba. Ainsi,
les jeunes entrepreneurs semblent privilégier, l’embauche de proximité qui limite l’absentéisme. C’est
autant de personnes actives, qui seront fixé localement. Cependant, il faut savoir que certains
entrepreneurs 26,9% emploient une main d’œuvre venant de l’extérieur de la wilaya.
Tableau 27 : Répartition des entrepreneurs selon le mode de recrutement de la main d’œuvre :
Recretement1 Nb. Cit. Fréq.
Les membres de la famille 15 28,8%
Recommandation des membres de la famille 17 32,7%
Constats du bureau de main d'œuvre 38 73,1%
Annonces dans la presse ou par affichage 4 7,7%
Recommandation des ouvriers 12 23,1%
Constats directs des demandes d'emplois 16 30,8%
Relation amicales-Voisinages 8 15,4%
TOTAL OBS. 52
Source : Résultat de l’enquête de la CNAC, 2014.
A la lecture du tableau ci-dessus, nous pouvons déduire que :
• Les modes informels de recrutement, occupent une place non négligeable : recommandation des
membres de la famille (32,7%), les membres de la famille (28,8%), tandis que les membres de la famille
représentent uniquement 7,7%. Cela dénote le poids des relations informelles (la confiance, la solidarité,
etc.) dans la gestion des entreprises enquêtées.
• Les procédures formelles de recrutement quant à eux, une est prés utilisés par les jeunes
entrepreneurs enquêtés c’est constat de bureau de main-d’œuvre à 73,1%, par contre les annonces dans la
presse ou par affichage est peu utilisé uniquement (7,7%).
Notons enfin, qu’à la question visant à savoir si les jeunes entrepreneurs enquêtés envisagent de
créer davantage de postes d’emploi dans la wilaya, 98,1% d’entre eux, ont répondu par l’affirmative.

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1-12. Les relations entrepreneur-centre de formation :
Les jeunes entrepreneurs enquêtés entretiennent peu de liens avec les centres de formations du
milieu (formation professionnelle et université).
Dans ce cadre, 45,2% des entrepreneurs, déclarent que les centres de formation professionnelle, ne
répondent nullement à leurs besoins et aux exigences de leur entreprise. Il en est de même pour
l’université, puisque 7,7% affirme entretenir des relations avec elle.

Section 02 : Les limites et contraintes du dispositif CNAC

D’après notre analyse empirique du dispositif CNAC, on constate que ce dernier a contribué d’une
manière considérable à aider les jeunes chômeurs à se prendre en charge, à créer leur propre emploi et
leur propre micro-entreprise.
Il ressort également de notre enquête sur le terrain et les entretiens avec le formateur du dispositif
CNAC concernant les jeunes créateurs d’entreprises dans le cadre du dispositif CNAC, que cette
structure se caractérise par certaines limites, ainsi que les jeunes porteurs de projets ont rencontrés
plusieurs contraintes sur le terrain. Ces diverses difficultés soulevées influent négativement sur la réussite
de leur projet donc sur la survie et la pérennité de leur micro-entreprise ce qui a comme résultat l’échec de
l’entreprise.
2-1. Les difficultés rencontrées par les jeunes entrepreneurs du dispositif CNAC :
Les principales difficultés rencontrées par les jeunes créateurs d’entreprises dans le cadre du
dispositif CNAC se résument comme suit :

Les lourdeurs et les lenteurs des procédures administratives et les difficultés de remboursement
des crédits :
L’une des principales difficultés rencontrées par le jeune créateur réside dans les lenteurs et les
lourdeurs administratives qui se traduisent généralement par l’excès des démarches et des procédures
exigées. En effet, le porteur reproche un nombre important des pièces et des documents à fournir qui
engendrent une perte de temps et de la volonté de réussir par le jeune promoteur et des coûts
supplémentaires, au risque de voir le dossier en fin de compte refusé. A cela s’ajoute la lourdeur dans le
traitement des dossiers et la réticence des banques vis-à-vis du dispositif craint de l’insolvabilité des
jeunes créateurs de micro-entreprise.
Concernant le problème de remboursement de crédit, il est confronté par plusieurs porteurs de
projet, car plusieurs facteurs peuvent influencer sur le secteur d’activité et le déroulement de l’activité,
que se soient national, environnemental ou international. Ces facteurs peuvent influencer sur la capacité
de remboursement du jeune promoteur.
2-2. Les insuffisances de l’étude technico-économique :
La plupart des jeunes connaissent des difficultés dues à la non prise en compte d’un certain nombre
de facteurs (délai, type des travaux, capacité de stockage, le marché, la clientèle…etc.) ou de dépenses
indispensables à la réalisation ou au démarrage de l’activité (coût de publicité, de distribution…etc.).

Ces insuffisances, qui apparaissent au fur et à mesure de l’avancement des travaux, posent de
sérieux problèmes, et en fin de compte, des écarts plus au moins importants sont constatés entre les
prévisions et les réalisations. L’origine de ces problèmes est souvent un manque de rigueur et de réalisme
dans les études réalisées avant l’engagement du projet.

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A/ Les raisons personnelles :
Ces raisons diffèrent d’un jeune promoteur à un autre. Elles peuvent être liées à une surestimation
par le jeune de ses capacités de gestion d’entreprise ; à des craintes des énormes responsabilités qu’il
devra supporter ; de management et d’obligation de remboursement des dettes dans les délais. Ainsi
d’autres jeunes promoteurs entament les procédures en période de chômage par exemple. Rappelant que
la personnalité, le profil et la motivation du jeune porteur de projet sont également des aspects décisifs
dans les chances de réussite d’un projet.
B/ Les raisons liées à l’environnement économique :
Ces raisons peuvent être liées à un mauvais choix du lieu d’investissement, avec une implantation
dans une région où le produit ou le service proposé ne convienne pas, ou alors l’existence d’autres firmes
qui proposent le même type de produit, et donc le facteur d’ancienneté joue son rôle, ce qui pousse le
jeune promoteur à abandonner son projet. Le même effet peut être exercé par une concurrence des autres
entreprises, qui résulte essentiellement d’un manque de maîtrise de management et des techniques de
gestion par le porteur de projet.
2-3. Les limites du dispositif CNAC :
A/ Le dispositif CNAC obéit à une politique distributive de l’Etat [1] :
Ce dispositif se caractérise selon l’expérience acquise souvent d’importants délais de traitement des
dossiers et du manque d’intérêt du banquier. De plus, ce dispositif ne donne pas une grande place à une
préparation des bénéficiaires à gérer leur crédit (faible niveau d’information initiale, faible
accompagnement après l’obtention). Cela ne fait que renforcer une perception des bénéficiaires par apport
à l’argent de l’Etat qui leurs est dû sans obligation de remboursement.
B/ Le dispositif CNAC s’inscrit dans une logique de service public, d’économie de rente et
d’assistance :
Selon la perception de plusieurs bénéficiaires de ce dispositif, le crédit de la CNAC s’inscrit dans
une logique de service public. Dans ce contexte, il n’est pas surprenant que les bénéficiaires ne
remboursent pas, car leur perception repose sur le sentiment que cet argent de l’Etat leur est dû. S’ajoute à
cela que les bénéficiaires voient que cette structure publique d’aide à la création d’entreprise est obligée
d’être proche socialement et géographiquement d’eux, et de participer dans la prise en compte de leurs
besoins et leurs contraintes. On constate donc la présence dans la mentalité des bénéficiaires d’une
logique d’assistance de l’Etat.
La compréhension de l’aide Du dispositif CNAC est celle d’une aide avec la perception d’argent de
l’Etat que l’on peut ne pas rembourser.
Cela est peut-être expliqué par les réflexes des populations qui sont encore très liées à la période
d’économie socialiste planifiée. La transition vers l’économie de marché qui a généré un chômage
important et l’attente par les populations des solutions venant de l’Etat, cela induit une mentalité
d’assistance qui bien entendu ne favorise pas le développement de l’entreprenariat et l’esprit d’initiative.
C/ Le dispositif CNAC et les moyens dont il dispose pour jouer pleinement son rôle
d’encadrement des jeunes promoteurs :
Le suivi des micro-entreprises par le dispositif CNAC comme cela est stipulé dans les textes
régissant le fonctionnement Du dispositif nous semble un élément très difficile.

1- AHMED-ZAID M., and BANCE P., 2013, What public governances with respect to public enterprises in rent economies?
Public enterprises in the 21th century, op. Cit.
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Les moyens limités en personnel et en matériel dont disposent les antennes implantées sur le
territoire national ne peuvent permettre le suivi et l’encadrement d’un nombre aussi important
d’entreprises créées par ce dispositif et éparpillées sur des territoires vastes et souvent inaccessibles.
Par ailleurs, la diversité des secteurs d’activités financés, présente une grande difficulté pour les
cadres du dispositif CNAC chargés de l’étude technico- économique qui ne peuvent maîtriser l’ensemble
des domaines, ce qui rend ces études comme une simple formalité administrative.
Malgré les effets positifs du dispositif CNAC, nul ne peut ignorer les diverses difficultés qui sont
soulevées par les jeunes créateurs de micro-entreprise notamment du côté des banques qui manquent
d’une politique de prise en charge propre à cette forme d’entreprise, et qui se montrent réticentes vis-à-vis
de ces entités. Il serait peut-être plus commode d’instaurer une véritable relation de confiance entre la
banque et le jeune, et de rechercher une autre forme de financement pour aider à une meilleure réussite de
ce dispositif et de la micro-entreprise en général.
Ce dispositif aura des retombés bénéfiques s’il donne une plus grande place à une préparation des
bénéficiaires à gérer leur crédit notamment par la mise à leurs dispositions d’information initiale
pertinente et efficace, et de renforcer l’accompagnement accordé aux jeunes porteurs de projet après
l’obtention de leurs crédits.

Conclusion au chapitre troisième

C’est dans un environnement presque hostile que certains jeunes créateurs, animés par la pression
de s’en sortir, ont su et pu, à force de persévérance et de dynamisme, s’insérer dans les interstices du tissu
économique et bâtir des entreprises viables et pleines de vitalité.
Dans ces conditions créer une entreprise répond beaucoup plus à une nécessité impérieuse qu’à une
profonde ou une création par opportunité, même quand on sait qu’aucune réussite n’est envisageable sans
une forte dose de passion pour ce que l’on fait. C’est plus par nécessité que pour toute autre raison que les
jeunes créateurs se lancent en affaires. Lutter contre la pauvreté, insertion sociale, pouvoir supporter les
charges familiales constituent les principales raisons de création d’entreprise.
L’analyse des motivations, les aspirations des jeunes entrepreneurs et l’influence de dispositifs
d’aide sur la décision de création, il ressort l’existence de typologie d’entrepreneurs propres à cette
catégorie de créateurs [1], il s’agit :
1. Les entrepreneurs recherchant l’insertion sociale : qui sont majoritaires ils voient de la création
est une sorte d’échappatoire du chômage et des contraintes qui lui sont associés. Ils se lancent en affaire
parce qu’ils manquent de travail et non parce qu’ils ont des aptitudes et des comportements dénotant un
esprit d’entreprise.
2. Les entrepreneurs recherchant l’indépendance et avoir des récompenses financières importantes :
cette catégorie voit de la création une façon d’être libre et ne pas avoir des ordres d’un supérieur
hiérarchique qui est mieux appréhendé que le salariat ou le fonctionnariat et d’avoir une estime de soi
élevé. D’être son propre patron et ainsi assurer son indépendance, et un certain mode de vie plus aisé.
3. Les entrepreneurs animés par le goût d’entreprendre et la prise de risque : les jeunes créateurs
veulent réaliser quelque chose selon leurs propres initiatives, monter aussi toutes leurs capacités et mieux
gérer et maitriser leur temps. La conscience des jeunes créateurs de leur force est un facteur important
dans le choix de la création d’entreprise.

1- MADOUI. M : « Entreprise et entrepreneur en Algérie et dans l’immigration : Essai de sociologie économique », op. Cit.
PP 69- 77.
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CONCLUSION GENERALE

On peut conclure que les ressources sur lesquelles peut prendre appui le développement territorial
de la wilaya de Annaba sont importantes mais sous valorisées, et que les multiples dispositifs d’action
mobilisables dans des actions de développement local offrent de réelles possibilités d’action.

L’état des lieux du territoire de la wilaya de Annaba nous offre une image contradictoire, d’une
part, on observe la présence de plusieurs acteurs du développement qui peuvent jouer un rôle primordial
dans la mobilisation et la valorisation des ressources dont dispose le territoire de la wilaya .De l’autre
part, les résultats de l’action de développement territorial dans la wilaya de Annaba sont au-dessous des
besoins et des attentes des citoyens, en particulier en matière d’emploi et de satisfaction d’un certain
nombre de besoins de base, des retards et des difficultés en matière de développement sont enregistrés
dans divers régions de la wilaya surtout les zones rurales.

L’amélioration de l’action de développement territorial aura lieu également par la mise en place
d’une stratégie fondée sur la valorisation des énergies et des potentialités locales, élaboré en collaboration
avec les acteurs du développement du territoire.

On remarque que le dispositif CNAC contribue à la création des déséquilibres spatiales set
sectorielles, en effet la majorité des micro-entreprises s’implante dans la commune de Annaba vue les
opportunités qu’elle offre (ressources humaines, infrastructures de bases, une forte demande, …). Pour ce
qui est des secteurs d’activité, le dispositif CNAC encourage beaucoup plus les secteurs de transports et
de services depuis sa création.

Il ressort de ce qui précède que le dispositif CNAC a contribué d’une manière considérable, à aider
les jeunes chômeurs à se prendre en charge, à créer leur propre emploi et leur propre micro-entreprise. Et
cela malgré les insuffisances et les difficultés soulevées par les jeunes qui portent essentiellement sur la
réticence des banques vis-vis du dispositif et les lenteurs et les lourdeurs des procédures administratives,
qui les découragent dans le processus de création de leur propre micro-entreprise.

On déduit que le dispositif CNAC a impulsé une dynamique territoriale et entrepreneuriale au


niveau de la wilaya de Annaba malgré qu’elle soit inégale « une dynamique déséquilibrée », grâce aux
multiples micro-entreprises créées à travers tout le territoire de la wilaya dans divers secteurs d’activités
et les emplois générés.

Au terme de cette contribution, il s’agit de faire une brève présentation des résultats de notre travail
compte tenu des objectifs et des hypothèses posées tout au départ pour tirer des enseignements qui
s’imposent.

On constate que le rôle primordial de la PME en générale et la micro-entreprise en particulier, est de


plus en plus reconnu. A cet égard, des politiques et efforts consacrés à leurs développements ont été
constatées dans toutes les économies, faisant que le rôle producteur de l’Etat est de plus en plus en retrait
alors que celui de secteur privé devient le moteur de processus de développement. La micro-entreprise est
un instrument d’aménagement et de redynamisation de son territoire d’accueil en parfaite harmonie avec
le développement du tissu économique local, à travers l’exploitation et la valorisation de leurs ressources
aussi bien naturelles qu’humaines. Elle constitue également un moyen de régénération de l’emploi qui
constitue une des principales préoccupations de l’économie nationale.

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En Algérie, depuis la fin des années quatre-vingt avec l’avènement de l’économie de marché et
devant une situation économique et sociale complexe, les difficultés de redressement du secteur public et
la tranche des jeunes qui est touchée de plein fouet par le chômage, que les pouvoirs publics ont tenté
d’orienter leurs actions et leurs politiques en faveur du développement de l’entreprise de la petite et
moyenne dimension, qui est plus adéquate avec l’économie de marché. Et une réelle volonté de
développer ces unités de production s’est affichée à travers divers dispositifs tels : la CNAC, l’ANGEM,
et l’ANSEJ.

Notre étude ayant porté sur le dispositif du CNAC qui s’inscrit dans une logique de promotion de
l’initiative individuelle et encourageant l’entrepreneuriat. La problématique de ce mémoire réside dans
une démarche de développement territorial et de dynamique entrepreneuriale, d’évaluer l’impact du
dispositif CNAC sur le développement territorial et l’entrepreneuriat dans la wilaya de Annaba à travers
la création d’entreprises dans différents secteurs et territoire de la wilaya.

Notre travail s’est appuyé sur quatre hypothèses, la première pose que le territoire de la wilaya de
Annaba dispose des ressources et des potentialités génériques et d’autres spécifiques multiples qui offrent
des réelles opportunités en matière d’investissement et de création d’entreprises, leurs valorisations et
leurs exploitations permet d’induire un processus de développement et une dynamique entrepreneuriale,
mais les résultats de l’action de développement territorial et des dynamiques entrepreneuriales permis de
révéler l’importance des potentialités et richesses non exploitées dans la wilaya de Annaba.

Cependant, la wilaya en dépit des possibilités certaines qu’elle offre, n’arrive pas à capter l’intérêt,
voir la volonté d’entreprendre de ces jeunes entrepreneurs, de ce fait à juguler leurs hésitations. En effet,
les nombreux projets de création d’entreprises encouragés par le dispositif CNAC sont fixés sur la base
de la demande des jeunes entrepreneurs et leurs niveaux de qualification et non en fonction de la demande
du territoire de la wilaya, ainsi on remarque qu’il y a absence de concertation entre le dispositif CNAC et
les autres acteurs de la wilaya.

Cette situation paradoxale de la wilaya de Annaba, s’explique essentiellement par un milieu socio-
économique peu organisé, peu porter, non qualifié et inapte à susciter une véritable dynamique
entrepreneuriale. En effet, il apparait nettement que les projets encouragés dans de cadre de dispositif
CNAC sont incapables de mettre en valeur des potentialités et opportunités, économiques spécifiques,
faute d’organisation, de réflexion et d’outils spécifiques.
Plus précisément, il n’existe aucune démarche ou orientation cohérente, efficace et performante,
préétablie de l’entrepreneuriat privé dans la wilaya, qui tiendrait compte de ses potentialités et
opportunités économique spécifiques. Par conséquent, on assiste à la mise en place de pratiques
d’intervention ponctuelles et volontaristes, sans relation entre elles, décidées sous la pression des
événements et correspondant beaucoup plus à la gestion courante de la crise, qu’à la mise en place de
projets ambitieux.

La seconde, le chômage fait qu’un nombre important de jeunes créateurs décident d’entreprendre,
donc cela explique d’une partie les raisons de motivations de création d’entreprise, mais non les disparités
spatiales et sectorielles. Pour déduire l’impact de la politique d’appui à la création d’entreprises sur
l’entrepreneuriat. L’étude présente en effet l’entrepreneur, non pas comme un surhomme, mais comme un
individu avec un ensemble de caractéristiques qu’il utilise pour faire face aux difficultés rencontrées.
Toutefois, cet individu reste dépendant de son milieu, son comportement de créateur d’une nouvelle
entreprise est influencé par plusieurs facteurs (famille, le système éducatif, la législation et la politique).

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En Algérie, en absence de système éducatif préparant les jeunes créateurs à l’entrepreneuriat,
l’accompagnement se doit de jouer un rôle pédagogique de sensibilisation. Par ailleurs, beaucoup de
politiques de stimulation à l’entrepreneuriat ont vu le jour rien que pour encourager, faciliter et stimuler la
création d’entreprise qui devient un enjeu principal pour les décideurs politiques. Alors, des dispositifs
d’aide et d’appui ont été initiés à l’échelle nationale, parmi ces dispositifs le dispositif CNAC.

On constate à travers les résultats obtenus que le dispositif CNAC n’a pas d’influence significative
sur la motivation entrepreneuriale des jeunes entrepreneurs. Plusieurs raisons peuvent expliquer un tel
résultat. Premièrement, le manque d’expérience entrepreneuriale de la majorité des répondants peut avoir
causé une mauvaise perception de ces facteurs et de leur importance sur leur motivation pour ce lancer en
affaire. Ensuite, à l’échelle d’un individu, il est peu probable que les politiques et règlements
gouvernementaux les plus favorables en matière d’entrepreneuriat le motivent assez s’il est ambitieux et
surtout s’il est averse au risque.

On déduit que le recours à ce dispositif ne constitue pas la motivation principale, car sur l’ensemble
des réponses qu’on a recueilli, on estime que les avantages qu’offre celui-ci comme première motivation.
Par ailleurs, pour créer une entreprise, la motivation individuelle de meure nécessaire.

Par ailleurs, le dispositif CNAC a été mis en place pour faire face à un double enjeu : global, pour
soutenir l’emploi et remédier au problème du chômage ; individuel, pour apporte des réponses aux
mobiles économiques.

On constate, que le dispositif CNAC soufre de savoir-faire, de formations spécifiques,


d’infrastructures d’accueil… à partir de là, les systèmes d’appui et de soutien à la création d’entreprise ne
sont développés autour de trois axes : l’appui financier, les conseils, et les formations, et le soutien
logistique. Il faut souligner que l’axe le plus développé est le soutien financier surtout dans le cadre de
micro-entreprises.

A cela s’ajoute une dynamique entrepreneuriale caractérisé par sa fragilité, sa faible insertion dans
le territoire ainsi que sa répartition déséquilibrée sur le territoire de la wilaya de Annaba. On a constaté
clairement une forte concentration des entreprises dans les communes urbaines et plus particulièrement
celle de Annaba, et une densité relativement faible au niveau des communes rurales de la wilaya de
Annaba.

Ces résultats qui sont au-dessous des potentialités peuvent être améliorés par la mise en relation des
différents acteurs de territoire, par la mise en place des mécanismes de coordination et de coopération
entre eux, afin d’assurer la réussite des projets territoriaux et une meilleure mobilisation et valorisations
des ressources et des efforts. Dans le même objectif, les différents acteurs doivent s’engager dans des
processus d’apprentissage, à partir de la connaissance des expériences et des solutions qui ont été menées
et qui ont réussi dans d’autres pays. L’amélioration de l’action de développement territorial aura lieu
également avec la mise en place d’une stratégie fondée sur la valorisation des énergies et des potentialités
locales.

Concernant le dispositif CNAC en tant qu’acteur du développement territorial de la wilaya de


Annaba, à travers le traitement des différentes données qu’on a collectées au niveau de la CNAC antenne
de Annaba et les résultats de notre enquête sur le terrain, on peut conclure que le dispositif CNAC a été
utilisé comme moyen de création de micro-entreprises par toutes les communes de la wilaya de Annaba.

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Que cette structure a contribué d’une manière considérable à aider les jeunes chômeurs à créer leur propre
emploi à travers les micro- entreprises.

Il convient de souligner aussi que parmi les diverses micro-entreprise crée dans le cadre du
dispositif CNAC, un nombre restreint qui est en relation directe avec les préoccupations territoriales. On
constate que peu de projets d’investissement initiés par les jeunes qui sont orientés en fonction des
besoins et des spécificités territoriales.

On peut également constater que la répartition de ces unités de production créées par le biais de ce
dispositif est inégale que ce soit pour les secteurs d’activité ou pour leur localisation géographique.

Pour ce qui est de la répartition géographique, il y a des communes qui détiennent un nombre
important de micro-entreprises alors que d’autres détiennent un nombre faible, remarquant que la majorité
de ces entités s’implantent dans la commune de Annaba. Notre travail fait apparaitre également
l’existence d’une forte concentration de ces unités au niveau des communes urbaines et un taux de
création relativement faible dans les communes rurales.

Pour le choix de secteur d’activité, depuis le lancement de ce dispositif, le secteur des services, de
transport et BTPH bénéfice d’un nombre important de création de micro- entreprises.

Il ressort de ce qui précède, que tout le territoire de la wilaya de Annaba a été concerné par les
réalisations des jeunes investisseurs même dans les coins les plus reculés de la région, tout en offrant cette
opportunité aux micro-entreprises créées de participer activement au développement de leur territoire, que
le dispositif CNAC a contribué d’une manière considérable à aider les jeunes chômeurs à créer leur
propre emploi à travers les micro-entreprises.

Il ressort aussi de ce travail que le dispositif CNAC a impulsé une dynamique sectorielle et
territoriale déséquilibrée sur le territoire de la wilaya de Annaba.

Malgré ces effets positifs, il y a lieu de signaler les diverses difficultés qui sont soulevées par les
jeunes créateurs de micro-entreprise notamment du côté des banques qui manquent d’une politique de
prise en charge propre à cette forme d’entreprise, et qui se montrent réticentes vis-à-vis de ces entités. Il
serait peut-être plus commode d’instaurer une véritable relation de confiance entre la banque et le jeune,
et de rechercher une autre forme de financement pour aider à une meilleure réussite de ce dispositif et de
la micro-entreprise en général. Sans oublier les lenteurs et lourdeurs administratives auxquelles sont
confrontés les jeunes porteurs de projets.

La troisième, est l’existence d’une faible synergie entre les promoteurs du dispositif CNAC et que
le seul réseau sur lequel s’appuie le jeunes créateur, est de la famille ou les amis. D’après les résultats de
notre enquête, les jeunes entrepreneurs appartiennent aux réseaux professionnels avec 42%, sont
généralement noué entre les entrepreneurs activant dans des secteurs d’activités proches. Ainsi, ces jeunes
entrepreneurs n’organisent pas de réunions professionnelles dans le but d’échanger l’information ou de
l’expérience, d’innover…, ajoutant à cela le dispositif CNAC n’organise pas des réunions entre ces
jeunes créateurs.

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En ce qui concerne la participation du dispositif CNAC dans la dynamisation de SPL est faible d’un
côté en a recensé uniquement 04 entreprises financés par le dispositif, sachant que ces artisans ont
contactés ce dernier pour des besoins de financement car la matière première est trop chère (une matière
importer), donc la plupart des entreprises crées relèvent d’une initiative locale. D’un autre côté le
dispositif CNAC ne dispose pas de connaissances, de structure d’accueil et de savoir-faire artisanal
suffisante pour encourager ces artisans à coopérés.

En prenant les critères d’identification du SPL, on peut dire : nous sommes effectivement en
présence d’une concentration géographique originale d’unités artisanales, bien que concentrées dans les
mains de familles. L’activité de la vannerie dans cette commune relève de plus en plus d’initiatives
locales. Les relations entre les fournisseurs et les artisans et les commerçants restent surtout informelles ;
le rôle des institutions d’animations est marginal, sinon inexistant : néanmoins les conditions d’un
développement accéléré existent (capitaux locaux, assiette foncière, héritage culturel, savoir-faire…),
mais nous n’avons pas perçu l’existence d’une vision stratégique d’avenir chez les acteurs.

Enfin, les facteurs contribuant à la réussite des entreprises créées dans le cadre de ce dispositif
peuvent être interne c'est-à-dire lié à l’entrepreneur lui-même à l’environnement de l’entreprise. En effet,
en analysant les résultats de l’enquête, on constate que la majorité des jeunes entrepreneurs ont développé
l’intention de création d’entreprise car ils se rapprochaient d’une situation inéluctable d’absence
d’emploi, c’est la contrainte social (le chômage) qui a déclenché l’évènement entrepreneurial des jeunes
qui est conséquence de déplacements négatifs qui marquent un changement dans la trajectoire de la vie de
l’individu. Ces jeunes considèrent la création d’entreprise comme seule alternative à leur situation de
chômage.

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BIBLIOGRAPHIE CONSULTEE

1/ Textes législatifs et réglementaires :


◆ Loi n° 99-10 du 11/11/1999 modifiant et complétant la loi n°83-15 du 02/07/1983 relative au contentieux en
matière de sécurité sociale. (JO n° 80 du 14/11/1999). [P03 – P06]
◆ Loi n° 04-21 du 29/12/2004 portant loi des finances pour 2005 (Art 54) (JO n° 85 du 30/12/2004). [P17]
Art. 54. — Outre les avantages prévus à l'article 52 de la loi n° 03-22 du 4 Dhou El Kaada 1424 28 décembre 2003 portant loi de
finances pour 2004, les investissements réalisés par les personnes éligibles au régime de soutien à la création d'activités de
production régi par la caisse nationale d'assurance-chômage, bénéficient, au titre des revenus ou bénéfices des activités agréées,
pour une période de trois (3) années à compter de l'exercice au cours duquel a débuté l'activité, de l'exonération de l'impôt sur le
revenu global ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés, de la taxe sur l'activité professionnelle et de la taxe foncière sur les
propriétés bâties.
Ces dispositions s'appliquent aux investissements agréés au plus tard le 31 décembre 2006.
Les modalités d'application du présent article seront précisées par voie réglementaire.
◆ Décret législatif n°94-09 du 26/05/1994 – Préservation de l’emploi et protection des salariés susceptibles de
perdre de façon involontaire leur emploi (JO n° 34 du 01/06/1994). [P03 – P06]
◆ Décret législatif n°94-10 du 26/05/1994 – Institution de la retraite anticipée (JO n° 34 du 01/06/1994). [P07 –
P10]
◆ Décret législatif n°94-11 du 26/05/1994 – Institution l’assurance chômage en faveur des salariés susceptibles de
perdre de façon involontaire pour raison économique leur emploi (JO n° 34 du 01/06/1994). [P10 – P14]
◆ Décret présidentiel n°11-101 du 06 mars 2011 complétant le décret présidentiel n° 03- 514 du 30 décembre 3002
relatif au soutien à la création d’activités par les personnes âgés de trente (30) à cinquante (50) ans.
◆ Décret exécutif n°94-186 du 06/07/1994 fixant le contenu et le mode de financement des œuvres sociales (JO n°
44 du 07/07/1994). [P3]
◆ Décret exécutif n°94-187 du 06/07/1994 fixant la répartition du taux de cotisation de sécurité sociale (JO n° 44
du 07/07/1994). [P3 – P4]
◆ Décret exécutif n°94-188 du 06/07/1994 portant statut de la caisse nationale d’assurance-chômage (JO n° 44 du
07/07/1994). [P4 – P10]
◆ Décret exécutif n°94-189 du 06/07/1994 fixant la durée de prise en charge et les modalités de calcul de
l’indemnité de l’assurance chômage (JO n° 44 du 07/07/1994). [P10 – P11]
◆ Décret exécutif n°2000-50 du 04/03/2000 modifiant le décret exécutif n°94-187 du 06/07/1994 modifié et
complété, fixant la répartition du taux de cotisation de sécurité sociale (JO n° 10 du 05/03/2000). [P11 – P12]
◆ Décret exécutif n° 04-01 du 03/01/2004 complétant le décret exécutif n° 94-188 du 06/07/1994 portant statut de
la caisse nationale d’assurance-chômage. Articles 1, 2, 4 & 13 (JO n° 03 du 11/01/2004) [P05]
◆ Décret exécutif n° 04-02 du 03/01/2004 fixant les conditions et les niveaux des aides accordées aux chômeurs
promoteurs, âgés de trente-cinq (35) à cinquante (50) ans. (JO n° 03 du 11/01/2004) [P05 – P07]
◆ Décret exécutif n° 04-03 du 03/01/2004 portant création et fixant les statuts du fonds de caution mutuelle de
garantie des risques crédits des investissements des chômeurs promoteurs âgés de trente-cinq (35) à cinquante (50)
ans. (JO n° 03 du 11/01/2004) [P08]
◆ Décret exécutif n° 10-129 du 29 avril 2010 modifiant le décret exécutif n° 94-188 du 06 juillet 1994 portant statut
de la CNAC.
◆ Décret exécutif n° 11-104 du 06 mars 2011, modifiant et complétant le décret exécutif des aides accordées aux
chômeurs âgés de trente (30) à cinquante (50) ans.

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2/ Ouvrages :
- BOISLANDELLE. H. M : « Dictionnaire de Gestion : Vocabulaire, Concepts et Outils », Economica, Paris, 1998.
- Julien P. A, Marchesnay M. : « La petite entreprise principes d’économie et de gestion », Vuibert, Paris, 1988, p23.
- MELBOUCI. L : « Le capital social et le comportement innovateur de l’entrepreneur algérien », communication au
colloque international sur l’entrepreneuriat et la PME, Belgique, Octobre, 2008.
- ISLI. M-A. “La création d’entreprises en Algérie”, CREAD, N° 73/2005. PP 59-62.
- DONCKELS. R : « Les leviers de croissance de la PME », Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Roularta Books, 1990,
page 11, in Denis. L : « Analyse empirique des PME wallonnes en croissance, Univ. de liège, Belgique, 2001-2002. P6.
- LEGHIMA. A et MOFFOK. N : « Les PME/PMI en Algérie : réalités et enjeux », P7.
- MADOUI. M : « Entreprises et entrepreneurs en Algérie et dans l’immigration : Essai de sociologie économique »,
Karthala, 2012, P58.
- BEN YAHIA-T ; AMARI. G ; S.E.S : « Les PME Algériennes dans l’ère de la mondialisation : Étude de cas des PME
de la région Oranaise », article publié dans les cahiers du CREAD, n° 90/2009 ; PP 63-78.
- Catherine, LEGER-JARNIOU. Etude de marché : comment la réussir pour construire son business model. 4eme Ed
DUNOD, 2011, P10.
2/ Mémoires et thèses :
- FILAS. Mohammed : « Impact des politiques d’aide à l’entrepreneuriat sur l’émergence d’esprit d’entreprise chez les
jeunes : Cas de l’ANSEJ », Thèse de magister, UMMTO, 2010. P 106.
- SELHAMI. S, MAMIDA. H, BOURI. S : “A la découverte de la PME en Algérie”, Université Aboubaker BELKAID,
Ouargla, 2013. P 6-7.
- MARZOUK. F : « PME et compétitivité en Algérie », Université de Bouira, Alger. P 4.
3/ Revues, articles et communications :
- Séminaire de formation « Création d’entreprise » animé par Mr ELBIR Kamel (IMA Annaba), 2019.
- AHMED ZAID M. & RAMDINI S., Cours de politiques publiques territorialisées, Master MTIP, UMMTO, 2012.
- Communauté nationale à l’étranger : des mesures pour faciliter la création des micro-entreprises en Algérie.
Voir : https://www.mtess.gov.dz/fr/communaute-nationale-a-letranger-des-mesures-pour-faciliter-la-creation-des-micro-
entreprises-en-algerie/.
- Financement des investissements – net PME.
Voir : https://www.netpme.fr/conseil/financement-investissements-credits-court-moyen-long-termes/.
4/ Documents divers :
- Ministère de l’Industrie, de la Petite et Moyenne Entreprise, et de la Promotion de l’Investissement, bulletin
d’information, statistique n° 17, 1er semestre 2010.
- « Gestion du développement économique local : l’idée et l’entrepreneur ». Document réalisé par l’équipe technique
d’ALEPH, Espagne, 1996, p4.
- Sinacer A. : « La caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC) une institution indispensable en économie de marché
». In profiles, N° 2, mars – Avril – Mai 2003, P. 15.
- AHMED-ZAID M., and BANCE P., What public governances with respect to public enterprises in rent economies?
Public entreprises in the 21th century, 2013.
- AHMED ZAID M, Cours de Stratégie du développement territorial.
- AHMED ZAID M, Colloque International, la décentralisation au service du développement local, Université de
Mouloud MAMERI, Tizi Ouzou, 27–28 novembre 2004.
5/ Sites Web :
- www.cnac.dz - http://www.granddictionnaire.com/. - www.angem.dz
- http://www.ansej.org.dz - http://territoires.gouv.fr/la-datar
- www.mtess.gov.dz - http://www.Wikipedia.htm
Page 86 | 87
ANNEXES

Listing des annexes

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Caisse NatioNale d’assuraNCe Chômage
Dispositif De soutien et à la création et
d’exteNsioN d’aCtivités par les chômeurs
promoteurs

Âgés de 30à 55 ans.

AU TITRE DE LA CREATION D’ACTIVITES

Condition d’accès au dispositif :


1 - Être âgée de 30 à 50ans;

2 - Être de nationalité algérienne;

3 - Ne pas occuper un emploi rémunéré ou exercer une activité pour


propre compte au moment de l’introduction de la demande d’aide

4 - Être inscrit auprès des services de l’Agence Nationale de l’Emploi


(ANEM) comme demandeur d’emploi ou être allocataire CNAC;

5- Jouir d'une qualification professionnelle en rapport avec l'activité


projetée;

6- Pouvoir mobiliser des capacités financières suffisantes pour


participer au financement de son projet.

7- Ne pas avoir bénéficié de mesure d'aide de l’état au titre de


la création d’activités.

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Pièces Constitutives du dossier
a) Volet administratif

1. Une (01) copie de la carte nationale d’identité en cours de


validité ;
2. Un (01) certificat ou une attestation de résidence en cours de
validité ;
3. Une (01) photo d’identité
4. Attestation d'inscription à l’ANEM.
5. Un formulaire d’inscription (modèle CNAC):
6. Diplôme ou tout autre document justifiant la qualification
professionnelle en rapport avec l’activité projetée.
7. Une fiche d’authentification du diplôme.

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N.B.

Les chômeurs promoteurs ne disposant pas de diplôme ou d’une qualification


professionnelle sont orientés par les Agences CNAC vers les organismes de
formation professionnelle pour une formation de courte durée.

b) Volet Technique

- Les factures pro-forma des équipements et/ou matériels (en TTC)


- Les devis d'assurance multirisques et/ou tous risques des
équipements et/ou matériels ( en TTC).
- Devis d'aménagement et d'agencement du local (en TTC), s'il y à
lieu.

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Page 102
Page 103
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﺑﯾن ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع و اﻟﻣورد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺑﯾﻊ‬
‫و ﺷراء اﻻﺑﻘﺎر‬
Convention entre le chômeur
promoteur et le fournisseur relative à
la vente/achat de Bovins

Page 104
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﺑﯾن‬

‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع اﻟﺳﯾد‪.........................../‬ﻣﺳﯾر اﻟﻣؤﺳﺳﺔ ااﻟﻣﺻﻐرة ‪..........................‬‬


‫‪.‬اﻟﻛﺎﺋن ﻣﻘرھﺎ ﺑــ‪...............‬‬

‫ﻣن ﺟﮭﺔ‬

‫و اﻟﻣورد اﻟﺳﯾد‪.......... ............. /‬اﻟﻣوﻟود ﻓﻲ ‪.........................‬ﺑــ‪..............................‬ﻣﺳﯾر‬


‫ﺷرﻛﺔ‪ ....................‬اﻟﺳﺟل اﻟﺗﺟﺎري رﻗم ‪......................‬اﻟرﻗم اﻟﺟﺑﺎﺋﻲ‪..................‬اﻟﻛﺎﺋن ﻣﻘرھﺎ‬
‫ﺑـ‪........................................‬‬

‫ﻣن ﺟﮭﺔ أﺧرى‬

‫ﺗم اﻹﺗﻔﺎق و اﻹﻗرار ﻋﻠﻰ ﻣﺎﯾﻠﻲ‪:‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :01‬ﻣوﺿوع اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﺑﻣﻘﺗﺿﻰ ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺑﯾﻊ وﺷراء اﻻﺑﻘﺎر ﻓﺈن ﻛل ﻣن ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع و اﻟﻣورد ﯾﻠﺗزﻣﺎن ﺑﺗطﺑﯾﻖ‬
‫ﻣﺣﺗوى اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :02‬اﻟﺗزاﻣﺎت ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬

‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺎﻗﺗﻧﺎء اﻷﺑﻘﺎر‪................‬ﻣن اﻟﻣورد‪.........................‬‬ ‫‪-‬‬


‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻟﻠﻣورد ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ % 10‬ﻣن ﻗﯾﻣﺔ اﻷﺑﻘﺎر ﻋﻧد اﻟطﻠﺑﯾﺔ‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻟﻠﻣورد ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ %90‬ﺑﻌد ﺗﺳﻠﻣﮫ اﻷﺑﻘﺎر وﻓﻖ ﺷﮭﺎدة وﺟود اﻷﺑﻘﺎر‬ ‫‪-‬‬
‫اﻟﻣﺣددة اﻟرﻗم‪ ,‬وھذا ﺑﺣﺿور اﻻطراف اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ;‬
‫‪ ‬اﻟﻣورد أو ﻣﻣﺛﻠﮫ‬
‫‪ ‬ﻋون اﻟرﻗﺎﺑﺔ ا ﻟﺗﺎ ﺑﻊ ﻟﻠوﻛﺎﻟﺔ‬
‫‪ ‬ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬
‫‪ ‬ﻣﺣظر ﻗﺿﺎﺋﻲ‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :03‬اﻟﺗزاﻣﺎت اﻟﻣورد‬

‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺈﺣﺿﺎر اﻷﺑﻘﺎر ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻛﻣﯾﺔ و اﻻﺻل اﻟﻣﺣددﯾن ﻓﻲ اﻟﻔﺎﺗورة اﻟﺷﻛﻠﯾﺔ‪،‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻔﺎﺗورة ﻣﺑﯾﻧﺔ اﻟرﻗم و اﻟﺗﺎرﯾﺦ‪.‬‬

‫‪1‬‬
‫‪Page 105‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﻌﻠﯾﻖ ﺣﻠﻘﺔ اﻷذن اﻟﻣﺣددة اﻟرﻗم ﻓﻲ اﻷﺑﻘﺎر اﻟﻣﻘﺗﻧﺎة ﻟﻠﺗﻌرﯾف ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟوﺛﺎﺋﻖ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻷﺑﻘﺎر ﻣن ﻓﺎﺗورة ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬وﺻل اﻟﺗﺳﻠﯾم و ذﻟك وﻗت ﺗﺳﻠﯾم اﻷﺑﻘﺎر‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟﺷﮭﺎدة اﻟﺻﺣﯾﺔ ﻟﻠﺑﯾطري‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻷﺑﻘﺎر ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻣﺣﺗوى اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻓﻲ ظرف‪ ...........‬وﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ‬ ‫‪-‬‬
‫اﻟﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ اﻟﺗﺳﻠﯾم ﺗﻔرض ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ /04‬ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر‬

‫ﺗﻔرض ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر ﺑـ‪...................‬ﻋن ﻛل ﯾوم ﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ ﺗﺳﻠﯾم اﻷﺑﻘﺎر‬ ‫‪-‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 05‬ﺗﻐﯾﯾر اﻟﻣورد‬

‫ﯾﺳﻣﺢ ﻟﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺗﻐﯾﯾر اﻟﻣورد ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬ ‫‪-‬‬


‫‪ ‬ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻷﺑﻘﺎر وﻓﻘﺎ ﻟﻣﺎ ھو ﻣﺗﻔﻖ ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ‬ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻷﺑﻘﺎر ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻣﺿﻣون اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗوﻗف اﻟﻣورد ﻋن اﻟﻌﻣل ﻟﺳﺑب ﻣن اﻷﺳﺑﺎب ﻛﺎﻹﻓﻼس‬
‫‪ ‬ارﺗﻔﺎع ﻓﻲ اﻷﺳﻌﺎر‪.‬‬
‫‪ ‬ﻋدم وﻓرة ا اﻷﺑﻘﺎر‪.‬‬
‫‪ ‬وﻓﺎة اﻟﻣورد‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 06‬ﻓﺳﺦ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﯾﻌﻣل اﻟطرﻓﺎن ﻋﻠﻰ إﺣﺗرام ﺑﻧود ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻏﯾر أﻧﮫ ﺗﻔﺳﺦ ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﻋﻧد ﻋدم اﻟوﻓﺎء ﺑﺎﻻﻟﺗزاﻣﺎت ﻣن‬
‫اﻟﺟﺎﻧﺑﯾن و اﻟﻌودة إﻟﻰ ﻣﺎ ﻛﺎن ﻋﻠﯾﮫ اﻟطرﻓﺎن ﻗﺑل اﻟﺗﻌﺎﻗد‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 07‬ﺣل اﻟﻧزاﻋﺎت‬

‫ﯾﺗم ﺣل اﻟﻧزاﻋﺎت ﺑﯾن اﻷطراف اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﻋدم ﺗطﺑﯾﻖ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺗراﺿﻲ و إﻻ ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺟﮭﺎت اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ إﻗﻠﯾﻣﯾﺎ‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ /08‬ﺗطﺑﯾﻖ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﯾﺑدأ ﺳرﯾﺎن ھذه اﻟﺗﻔﺎﻓﯾﺔ و ﯾﺗم ﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﻣﺿﺎﺋﮭﺎ ﻣن ﻗﺑل اﻟطرﻓﯾن‪.‬‬

‫‪........................‬ﻓﻲ‪..................‬‬
‫إﻣﺿﺎء ﺻﺎﺣب‬ ‫إﻣﺿﺎء اﻟﻣورد )ة(‬
‫اﻟﻣﺷروع )ة(‬

‫‪2‬‬
‫‪Page 106‬‬
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﺑﯾن ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع و اﻟﻣورد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺑﯾﻊ‬
‫و ﺷراء اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد‬
Convention entre le chômeur promoteur
et le fournisseur relative à la vente/achat
d’équipements neufs

Page 107
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﺑﯾن‬
‫ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع اﻟﺳﯾد‪.........................../‬ﻣﺳﯾر اﻟﻣؤﺳﺳﺔ اﻟﻣﺻﻐرة‪. ..........................‬اﻟﻛﺎﺋن‬
‫ﻣﻘرھﺎ ﺑــ‪...............‬‬

‫ﻣن ﺟﮭﺔ‬

‫و اﻟﻣورد اﻟﺳﯾد‪.......... ............. /‬اﻟﻣوﻟود ﻓﻲ ‪.........................‬ﺑــ‪..............................‬ﻣﺳﯾر‬


‫ﺷرﻛﺔ‪ ....................‬اﻟﺳﺟل اﻟﺗﺟﺎري رﻗم ‪......................‬اﻟرﻗم اﻟﺟﺑﺎﺋﻲ‪..................‬اﻟﻛﺎﺋن ﻣﻘرھﺎ‬
‫ﺑـ‪........................................‬‬

‫ﻣن ﺟﮭﺔ أﺧرى‬

‫ﺗم اﻹﺗﻔﺎق و اﻹﻗرار ﻋﻠﻰ ﻣﺎ ﯾﻠﻲ‪:‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :01‬ﻣوﺿوع اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﺑﻣﻘﺗﺿﻰ ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺑﯾﻊ وﺷراء اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻓﺈن ﻛل ﻣن ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع و اﻟﻣورد ﯾﻠﺗزﻣﺎن ﺑﺗطﺑﯾﻖ‬
‫ﻣﺣﺗوى اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :02‬اﻟﺗزاﻣﺎت ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬

‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺎﻗﺗﻧﺎء اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد اﻟﺧﺎص ﺑﻧﺷﺎط‪................‬ﻣن‬ ‫‪-‬‬


‫اﻟﻣورد‪.........................‬‬
‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻟﻠﻣورد ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ % 10‬ﻣن ﻗﯾﻣﺔ اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻋﻧد اﻟطﻠﺑﯾﺔ‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻟﻠﻣورد ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ %90‬ﻓﻲ ﻣدة أﻗﺻﺎھﺎ ﻋﺷرﯾن ﯾوم)‪ (20‬ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ‬ ‫‪-‬‬
‫اﺳﺗﻼم اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد وﺗﺷﻐﯾﻠﮫ ‪,‬داﺧل اﻟﻣﺣل اﻟﺗﺟﺎري‪ ,‬وھذا ﺑﺣﺿور اﻻطراف اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ;‬
‫‪ ‬اﻟﻣورد أو ﻣﻣﺛﻠﮫ‬
‫‪ ‬ﻋون اﻟرﻗﺎﺑﺔ ا ﻟﺗﺎ ﺑﻊ ﻟﻠوﻛﺎﻟﺔ‬
‫‪ ‬ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬
‫‪ ‬ﻣﺣظر ﻗﺿﺎﺋﻲ‬
‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺎﺳﺗﻼم اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻣن طرف اﻟﻣورد ﻛﻣﺎ ھو ﻣذﻛور ﻓﻲ اﻟﻔﺎﺗورة اﻟﺷﻛﻠﯾﺔ‪.‬‬ ‫‪-‬‬

‫‪1‬‬
‫‪Page 108‬‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ :03‬اﻟﺗزاﻣﺎت اﻟﻣورد‬

‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻟﻠﻣﺳﺗﺛﻣر ﻗﺑل اﺳﺗﻼﻣﮫ ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪%90‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻟﻠﻣﺳﺗﺛﻣر وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻣواﺻﻔﺎت وﻛذا ﻛﻣﯾﺔ و ﻧوﻋﯾﺔ اﻟﻌﺗﺎد اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ‬ ‫‪-‬‬
‫اﻟﻔﺎﺗورة اﻟﺷﻛﻠﯾﺔ‪ ،‬ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻔﺎﺗورة ﻣﺑﯾﻧﺔ اﻟرﻗم و اﻟﺗﺎرﯾﺦ و ﻣدة ﺗوﻓر اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد‪.‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻣﺣﺗوى اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻓﻲ ظرف‪................‬و ﻓﻲ‬ ‫‪-‬‬
‫ﺣﺎﻟﺔ اﻟﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ اﻟﺗﺳﻠﯾم ﺗﻔرض ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر‪.‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد اﻟﺟدﯾد ﻓﻲ اﻟﻌﻧوان اﻟﻣﺣدد ﻓﻲ اﻟﺳﺟل اﻟﺗﺟﺎري اﻟﺧﺎص ﺑﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟوﺛﺎﺋﻖ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺑﯾﻊ اﻟﻌﺗﺎد ﻣن ﻓﺎﺗورة ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬وﺻل اﻟﺗﺳﻠﯾم وذﻟك وﻗت ﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺿﻣﺎن ﺧدﻣﺎت ﻣﺎ ﺑﻌد اﻟﺑﯾﻊ ﻣن ﺗرﻛﯾب و ﻛذا ﺗﺷﻐﯾل اﻟﺗﺟﮭﯾزات‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺈﺻﻼح اﻟﻌطب ﺧﻼل ﻣدة اﻟﺿﻣﺎن أو اﺳﺗﺑدال اﻟﻌﺗﺎد إذا اﻗﺗﺿﻰ اﻷﻣر ذﻟك‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ /04‬ﻋﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﺳﻠﯾم‬

‫ﺗﺗم ﻋﻣﻠﯾﺔ اﻟﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد ﻟﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺣﺿور ﻋون اﻟرﻗﺎﺑﺔ ا ﻟﺗﺎ ﺑﻊ ﻟﻠوﻛﺎﻟﺔ و اﻟﻣورد أو ﻣﻣﺛﻠﮫ ‪.‬‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 05‬ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر‬

‫ﺗﻔرض ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر ﺑـ‪...................‬ﻋن ﻛل ﯾوم ﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ ﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد‬ ‫‪-‬‬


‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 06‬ﺗﻐﯾﯾر اﻟﻣورد‬

‫ﯾﺳﻣﺢ ﻟﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺗﻐﯾﯾر اﻟﻣورد ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬ ‫‪-‬‬


‫‪ ‬ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد وﻓﻘﺎ ﻟﻣﺎ ھو ﻣﺗﻔﻖ ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ‬ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻟﻌﺗﺎد ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻣﺿﻣون اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗوﻗف اﻟﻣورد ﻋن اﻟﻌﻣل ﻟﺳﺑب ﻣن اﻷﺳﺑﺎب ﻛﺎﻹﻓﻼس‪.‬‬
‫‪ ‬ارﺗﻔﺎع ﻓﻲ اﻷﺳﻌﺎر‬
‫‪ ‬ﻋدم وﻓرة اﻟﻌﺗﺎد‬
‫‪ ‬وﻓﺎة اﻟﻣورد‪.‬‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 07‬ﻓﺳﺦ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﯾﻌﻣل اﻟطرﻓﺎن ﻋﻠﻰ اﺣﺗرام ﺑﻧود ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‪ ،‬و ﯾﻣﻛن ﻓﺳﺧﮭﺎ ﺑﺈرادة أﺣد اﻟطرﻓﯾن و اﻟﻌودة إﻟﻰ ﻣﺎ ﻛﺎن ﻋﻠﯾﮫ‬
‫اﻟطرﻓﺎن ﻗﺑل اﻟﺗﻌﺎﻗد‬

‫‪2‬‬
‫‪Page 109‬‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 08‬ﺣل اﻟﻧزاﻋﺎت‬
‫ﯾﺗم ﺣل اﻟﻧزاﻋﺎت ﺑﯾن اﻷطراف اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﻋدم ﺗطﺑﯾﻖ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺗراﺿﻲ و إﻻ ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺟﮭﺎت اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ إﻗﻠﯾﻣﯾﺎ‪.‬‬
‫اﻟﻣﺎدة ‪ /09‬ﺗطﺑﯾﻖ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﯾﺑدأ ﺳرﯾﺎن ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ و ﯾﺗم ﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﻣﺿﺎﺋﮭﺎ ﻣن ﻗﺑل اﻟطرﻓﯾن‪.‬‬

‫‪........................‬ﻓﻲ‪..................‬‬
‫إﻣﺿﺎء ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬ ‫إﻣﺿﺎء اﻟﻣورد )ة(‬

‫‪3‬‬
‫‪Page 110‬‬
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﺑﯾن ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع و اﻟﻣورد اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺑﯾﻊ‬
‫و ﺷراء اﻻﻏﻧﺎم‬
Convention entre le chômeur
promoteur et le fournisseur relative à
la vente/achat d’ovins

Page 111
‫اﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﺑﯾن‬

‫ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ر اﻟﺳﯾد‪.........................../‬ﻣﺳﯾر اﻟﻣؤﺳﺳﺔ اﻟﻣﺻﻐرة‪. ..........................‬اﻟﻛﺎﺋن‬


‫ﻣﻘرھﺎ ﺑــ‪..............‬‬

‫ﻣن ﺟﮭﺔ‬

‫و اﻟﻣورد اﻟﺳﯾد‪.......... ............./‬اﻟﻣوﻟود ﻓﻲ‪.........................‬ﺑــ‪..............................‬ﻣﺳﯾر‬


‫ﺷرﻛﺔ‪ ....................‬اﻟﺳﺟل اﻟﺗﺟﺎري رﻗم ‪......................‬اﻟرﻗم اﻟﺟﺑﺎﺋﻲ‪..................‬اﻟﻛﺎﺋن ﻣﻘرھﺎ‬
‫ﺑـ‪........................................‬‬

‫ﻣن ﺟﮭﺔ أﺧرى‬

‫ﺗم اﻹﺗﻔﺎق و اﻹﻗرار ﻋﻠﻰ ﻣﺎﯾﻠﻲ‪:‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :01‬ﻣوﺿوع اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﺑﻣﻘﺗﺿﻰ ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﻣﺗﻌﻠﻘﺔ ﺑﺑﯾﻊ وﺷراء اﻻﻏﻧﺎم ﻓﺈن ﻛل ﻣن ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع و اﻟﻣورد ﯾﻠﺗزﻣﺎن ﺑﺗطﺑﯾﻖ‬
‫ﻣﺣﺗوى اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :02‬اﻟﺗزاﻣﺎت ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬

‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺎﻗﺗﻧﺎء اﻷﻏﻧﺎم‪................‬ﻣن اﻟﻣورد‪.........................‬‬ ‫‪-‬‬


‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻟﻠﻣورد ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ % 10‬ﻣن ﻗﯾﻣﺔ اﻷﻏﻧﺎم ﻋﻧد اﻟطﻠﺑﯾﺔ‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺑﺗﺳﻠﯾم ﻟﻠﻣورد ﺷﯾك ﺑﻧﺳﺑﺔ ‪ %90‬ﺑﻌد أ ﺗﺳﻠﻣﮫ اﻷﻏﻧﺎم وﻓﻖ ﺷﮭﺎدة وﺟود اﻷﻏﻧﺎم‬ ‫‪-‬‬
‫اﻟﻣﺣددة اﻟرﻗم‪ ,‬و ھذا ﺑﺣﺿور اﻻطراف اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ;‬
‫اﻟﻣورد أو ﻣﻣﺛﻠﮫ‬ ‫‪‬‬
‫‪ ‬ﻋون اﻟرﻗﺎﺑﺔ ا ﻟﺗﺎ ﺑﻊ ﻟﻠوﻛﺎﻟﺔ‬
‫‪ ‬ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع‬
‫‪ ‬ﻣﺣظر ﻗﺿﺎﺋﻲ‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ :03‬اﻟﺗزاﻣﺎت اﻟﻣورد‬

‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺈﺣﺿﺎر اﻷﻏﻧﺎم ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع وﻓﻘﺎ ﻟﻠﻛﻣﯾﺔ و اﻻﺻل اﻟﻣﺣددﯾن ﻓﻲ اﻟﻔﺎﺗورة اﻟﺷﻛﻠﯾﺔ‪،‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﻛﻣﺎ ﯾﺟب أن ﺗﻛون اﻟﻔﺎﺗورة ﻣﺑﯾﻧﺔ اﻟرﻗم و اﻟﺗﺎرﯾﺦ‪.‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﻌﻠﯾﻖ ﺣﻠﻘﺔ اﻷذن اﻟﻣﺣددة اﻟرﻗم ﻓﻲ اﻷﻏﻧﺎم اﻟﻣﻘﺗﻧﺎة ﻟﻠﺗﻌرﯾف ﺑﮭﺎ‪.‬‬ ‫‪-‬‬

‫‪1‬‬
‫‪Page 112‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟوﺛﺎﺋﻖ اﻟﺧﺎﺻﺔ ﺑﺎﻷﻏﻧﺎم ﻣن ﻓﺎﺗورة ﻧﮭﺎﺋﯾﺔ‪ ،‬وﺻل اﻟﺗﺳﻠﯾم و ذﻟك وﻗت ﺗﺳﻠﯾم اﻷﻏﻧﺎم‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻟﺷﮭﺎدة اﻟﺻﺣﯾﺔ ﻟﻠﺑﯾطري‪.‬‬ ‫‪-‬‬
‫ﯾﻠﺗزم اﻟﻣورد ﺑﺗﺳﻠﯾم اﻷﻏﻧﺎم ﻓﻲ اﻷﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻣﺣﺗوى اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻓﻲ ظرف ‪ ...........‬وﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ‬ ‫‪-‬‬
‫اﻟﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ اﻟﺗﺳﻠﯾم ﺗﻔرض ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ /04‬ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر‬

‫ﺗﻔرض ﻋﻘوﺑﺎت اﻟﺗﺄﺧﯾر ﺑـ‪...................‬ﻋن ﻛل ﯾوم ﺗﺄﺧﯾر ﻓﻲ ﺗﺳﻠﯾم اﻷﻏﻧﺎم‬ ‫‪-‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 05‬ﺗﻐﯾﯾر اﻟﻣورد‬

‫ﯾﺳﻣﺢ ﻟﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع ﺗﻐﯾﯾر اﻟﻣورد ﻓﻲ اﻟﺣﺎﻻت اﻟﺗﺎﻟﯾﺔ‪:‬‬ ‫‪-‬‬


‫‪ ‬ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻷﻏﻧﺎم وﻓﻘﺎ ﻟﻣﺎ ھو ﻣﺗﻔﻖ ﻋﻠﯾﮫ ﻓﻲ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ اﻟﺣﺎﻟﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ‬ﻋدم ﺗﺳﻠﯾم اﻷﻏﻧﺎم ﻓﻲ اﻵﺟﺎل اﻟﻣﺣددة ﻓﻲ ﻣﺿﻣون اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‪.‬‬
‫‪ ‬ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺗوﻗف اﻟﻣورد ﻋن اﻟﻌﻣل ﻟﺳﺑب ﻣن اﻷﺳﺑﺎب ﻛﺎﻹﻓﻼس‪.‬‬
‫‪ ‬ارﺗﻔﺎع ﻓﻲ اﻷﺳﻌﺎر‬
‫‪ ‬ﻋدم وﻓرة اﻷﻏﻧﺎم‬
‫‪ ‬وﻓﺎة اﻟﻣورد‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 06‬ﻓﺳﺦ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﯾﻌﻣل اﻟطرﻓﺎن ﻋﻠﻰ اﺣﺗرام ﺑﻧود ھذه اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ ﻏﯾر أﻧﮫ ﺗﻔﺳﺦ ﺑﺣﻛم اﻟﻘﺎﻧون ﻋﻧد ﻋدم اﻟوﻓﺎء ﺑﺎﻻﻟﺗزاﻣﺎت ﻣن‬
‫اﻟﺟﺎﻧﺑﯾن و اﻟﻌودة إﻟﻰ ﻣﺎ ﻛﺎن ﻋﻠﯾﮫ اﻟطرﻓﺎن ﻗﺑل اﻟﺗﻌﺎﻗد‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ / 07‬ﺣل اﻟﻧزاﻋﺎت‬

‫ﯾﺗم ﺣل اﻟﻧزاﻋﺎت ﺑﯾن اﻷطراف اﻟﻧﺎﺗﺟﺔ ﻋن ﻋدم ﺗطﺑﯾﻖ اﻻﺗﻔﻘﺎﻗﯾﺔ‪ ،‬ﺑﺎﻟﺗراﺿﻲ و إﻻ ﻋن طرﯾﻖ اﻟﺟﮭﺎت اﻟﻘﺿﺎﺋﯾﺔ‬
‫اﻟﻣﺧﺗﺻﺔ إﻗﻠﯾﻣﯾﺎ‪.‬‬

‫اﻟﻣﺎدة ‪ /08‬ﺗطﺑﯾﻖ اﻻﺗﻔﺎﻗﯾﺔ‬

‫ﯾﺑدأ ﺳرﯾﺎن ھذه اﻟﺗﻔﺎﻗﯾﺔ و ﯾﺗم ﺗطﺑﯾﻘﮭﺎ اﺑﺗداء ﻣن ﺗﺎرﯾﺦ إﻣﺿﺎﺋﮭﺎ ﻣن ﻗﺑل اﻟطرﻓﯾن‪.‬‬

‫‪........................‬ﻓﻲ‪..................‬‬

‫إﻣﺿﺎء ﺻﺎﺣب اﻟﻣﺷروع )ة(‬ ‫إﻣﺿﺎء اﻟﻣورد )ة(‬

‫‪2‬‬
‫‪Page 113‬‬
‫وزارة اﻟﻌﻤﻞ واﻟﺘﺸﻐﯿﻞ واﻟﻀﻤﺎن اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‬
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale
‫اﻟﺼﻨﺪوق اﻟﻮطﻨﻲ ﻟﻠﺘﺄﻣﯿﻦ ﻋﻦ اﻟﺒﻄﺎﻟﺔ‬
Caisse Nationale D’assurance Chômage

Dispositif CNAC de soutien à la création et à l’extension d’activités


Par les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans

Agence Régionale :
Agence de Wilaya de :
Antenne:

Fiche d’identification
du chômeur promoteur

Annexe n°01

Espace photo

Qualité : Cochez la case correspondante

 Gérant
 Associé

Numéro de l’acte de naissance

Je, soussigné(e) :

Nom(s) : ……………………………………………………………………………………

Prénom(s) : ………………………………………………………………………………..

Nom de jeune fille :……………………………………………………………………….

Fils/fille de :(prénom du père)……….et de (Nom(s), prénom(s) de la mère)………

Date de naissance : ……………………………………………………………………..

Page 1 sur 6 Page


Fiche d’identification du chômeur 114 CNAC
promoteur
Commune de naissance : …………………………………………………………………………………...

Wilaya de naissance : …………………………………………………………………….

Nationalité : …………………………………………………………………………………

Situation familiale :

Célibataire Marié(e) Divorcé(e) Veuf/veuve

Localisation

Adresse :…………………………………………………………………………………….

Commune de résidence :………………………………………………………………….

Wilaya de résidence :………………………………………………………………………

N° de téléphone /fixe :……………………………………………………………………..

N° téléphone /mobile :……………………………………………………………………..

Mail :…………………………………………………………………………………………

Profil

Niveau d’instruction

Primaire Moyen Secondaire Universitaire

Qualification (s) / formation (s) initiale (s) détenue (s)

-
-
-

Diplôme(s) obtenu(s)
-
-
-

Page 2 sur 6 Page


Fiche d’identification du chômeur 115 CNAC
promoteur
Déclare sur l’honneur que :

 Je n’exerce, actuellement, aucune activité en tant que salarié, ni pour


propre compte

 Je n’ai jamais bénéficié d’une aide de l’Etat au titre de la création


d’activité

Lu et approuvé

Signature

N B : Toute fausse déclaration entrainera l’annulation définitive de


l’inscription du/de la concerné(e).

Page 3 sur 6 Page


Fiche d’identification du chômeur 116 CNAC
promoteur
Information sur le projet d’activité à créer

1. Votre projet de création d’activité concerne :

*Cochez la case correspondante

La production de biens/produits La production de services

2. Votre projet de création d’activité fait partie du secteur de :

*Cochez la case correspondante

Bâtiment
Agriculture Industrie Serv ices Hydraulique Artisanat Pêche
Trav aux

Publics

3. Selon votre avis, le montant du projet que vous souhaitez créer


nécessite un investissement financier de :

*Cochez la case correspondante

Moins de 5.000.000,00 DA Plus de 5.000.000,00 DA

4. Envisagez-vous de créer, seule ou bien avec un ou d’autre associés,


votre future micro entreprise ?

*Cochez la case correspondante

Seule Avec un ou d’autres associés

5. Combien d’emplois avez-vous prévu au démarrage de votre activité ?

*Cochez la case correspondante

01 emploi 02 emplois Plus de 02 emplois

Page 4 sur 6 Page


Fiche d’identification du chômeur 117 CNAC
promoteur
6. Quel(s) type(s) d’équipement (s) et/ou de matériel(s) avez-vous prévu
d’acquérir pour votre micro entreprise ?

Important : A renseigner par le/la gérant(e)


*Se référez aux factures proforma

Tableau des équipements prévus pour le projet

Rubriques Désignation Montant en TTC

01 Equipements

02 Matériels (Matériel roulant s’il y a lieu)

03 Cheptels

Assurances multirisques (équipements et


04
matériels)

05 Assurance tous risques (matériel roulant)

06 Aménagement (si nécessaire)

07 Fonds de roulement (si nécessaire)

7. Les équipements nécessaires à votre activité sont-ils actuellement


disponibles au niveau du ou des fournisseurs ?

*Cochez la case correspondante


Oui Non

Page 5 sur 6 Page


Fiche d’identification du chômeur 118 CNAC
promoteur
8. Quel (s) est/sont ce fournisseur/ces fournisseurs ?

Désignation Nom ou raison sociale /Adresse du Siege social

Fournisseur 01

Fournisseur 02

Fournisseur 03

Fournisseur 04

9. Disposez-vous, êtes-vous en possession, d’un:

*Cochez la case correspondante selon l’activité envisage

-Local (à usage industriel)? Oui Non

-Terrain à usage industriel ? Oui Non

-Terrain à usage agricole ? Oui Non

10. Quelle superficie (surface) du local est nécessaire pour abriter


votre future activité ?

*Cochez la case correspondante (Fourchette approximative à titre


d’exemple)

100M² 200M² Plus de 200M²

Page 6 sur 6 Page


Fiche d’identification du chômeur 119 CNAC
promoteur
‫وزارة اﻟﻌﻤﻞ واﻟﺘﺸﻐﯿﻞ واﻟﻀﻤﺎن اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‬
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale
‫اﻟﺼﻨﺪوق اﻟﻮطﻨﻲ ﻟﻠﺘﺄﻣﯿﻦ ﻋﻦ اﻟﺒﻄﺎﻟﺔ‬
Caisse Nationale D’assurance Chômage

Dispositif CNAC de soutien à la création et à l’extension d’activités


Par les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 55 ans

Agence Régionale :
Agence de Wilaya de :
Antenne:

Formulaire d'inscription
du chômeur promoteur

Annexe n°01

Espace photo

Qualité : Cochez la case correspondante

 Gérant
 Associé

Numéro de l’acte de naissance

Je, soussigné(e) :

Nom(s) : ……………………………………………………………………………………

Prénom(s) : ………………………………………………………………………………..

Nom de jeune fille :……………………………………………………………………….

Fils/fille de :(prénom du père)……….et de (Nom(s), prénom(s) de la mère)………

Date de naissance : ……………………………………………………………………..

Page 1 sur 6 Page


FŽƌŵƵůĂŝƌĞĚΖŝŶƐĐƌŝƉƚŝŽn du chômeur 120 CNAC
promoteur
Commune de naissance : …………………………………………………………………………………...

Wilaya de naissance : …………………………………………………………………….

Nationalité : …………………………………………………………………………………

Situation familiale :

Célibataire Marié(e) Divorcé(e) Veuf/veuve

Localisation

Adresse :…………………………………………………………………………………….

Commune de résidence :………………………………………………………………….

Wilaya de résidence :………………………………………………………………………

N° de téléphone /fixe :……………………………………………………………………..

N° téléphone /mobile :……………………………………………………………………..

Mail :…………………………………………………………………………………………

Profil

Niveau d’instruction

Primaire Moyen Secondaire Universitaire

Qualification (s) / formation (s) initiale (s) détenue (s)

-
-
-

Diplôme(s) obtenu(s)
-
-
-

Page 2 sur 6 Page


FŽƌŵƵůĂŝƌĞĚΖŝŶƐĐƌŝƉƚŝŽn du chômeur 121 CNAC
promoteur
Déclare sur l’honneur que :

 Je n’exerce, actuellement, aucune activité en tant que salarié, ni pour


propre compte

 Je n’ai jamais bénéficié d’une aide de l’Etat au titre de la création


d’activité

Lu et approuvé

Signature

N B : Toute fausse déclaration entrainera l’annulation définitive de


l’inscription du/de la concerné(e).

Page 3 sur 6 Page


FŽƌŵƵůĂŝƌĞĚΖŝŶƐĐƌŝƉƚŝŽn du chômeur 122 CNAC
promoteur
Information sur le projet d’activité à créer

1. Votre projet de création d’activité concerne :

*Cochez la case correspondante

La production de biens/produits La production de services

2. Votre projet de création d’activité fait partie du secteur de :

*Cochez la case correspondante

Bâtiment
Agriculture Industrie Serv ices Hydraulique Artisanat Pêche
Trav aux

Publics

3. Selon votre avis, le montant du projet que vous souhaitez créer


nécessite un investissement financier de :

*Cochez la case correspondante

Moins de 5.000.000,00 DA Plus de 5.000.000,00 DA

4. Envisagez-vous de créer, seule ou bien avec un ou d’autre associés,


votre future micro entreprise ?

*Cochez la case correspondante

Seule Avec un ou d’autres associés

5. Combien d’emplois avez-vous prévu au démarrage de votre activité ?

*Cochez la case correspondante

01 emploi 02 emplois Plus de 02 emplois

Page 4 sur 6 Page


FŽƌŵƵůĂŝƌĞĚΖŝŶƐĐƌŝƉƚŝŽn du chômeur 123 CNAC
promoteur
6. Quel(s) type(s) d’équipement (s) et/ou de matériel(s) avez-vous prévu
d’acquérir pour votre micro entreprise ?

Important : A renseigner par le/la gérant(e)


*Se référez aux factures proforma

Tableau des équipements prévus pour le projet

Rubriques Désignation Montant en TTC

01 Equipements

02 Matériels (Matériel roulant s’il y a lieu)

03 Cheptels

Assurances multirisques (équipements et


04
matériels)

05 Assurance tous risques (matériel roulant)

06 Aménagement (si nécessaire)

07 Fonds de roulement (si nécessaire)

7. Les équipements nécessaires à votre activité sont-ils actuellement


disponibles au niveau du ou des fournisseurs ?

*Cochez la case correspondante


Oui Non

Page 5 sur 6 Page


FŽƌŵƵůĂŝƌĞĚΖŝŶƐĐƌŝƉƚŝŽn du chômeur 124 CNAC
promoteur
8. Quel (s) est/sont ce fournisseur/ces fournisseurs ?

Désignation Nom ou raison sociale /Adresse du Siege social

Fournisseur 01

Fournisseur 02

Fournisseur 03

Fournisseur 04

9. Disposez-vous, êtes-vous en possession, d’un:

*Cochez la case correspondante selon l’activité envisage

-Local (à usage industriel)? Oui Non

-Terrain à usage industriel ? Oui Non

-Terrain à usage agricole ? Oui Non

10. Quelle superficie (surface) du local est nécessaire pour abriter


votre future activité ?

*Cochez la case correspondante (Fourchette approximative à titre


d’exemple)

100M² 200M² Plus de 200M²

Page 6 sur 6 Page


FŽƌŵƵůĂŝƌĞĚΖŝŶƐĐƌŝƉƚŝŽn du chômeur 125 CNAC
promoteur
‫وزارة اﻟﻌﻤﻞ و اﻟﺘﺸﻐﯿﻞ واﻟﻀﻤﺎن اﻻﺟﺘﻤﺎﻋﻲ‬
Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale
‫اﻟﺼﻨﺪوق اﻟﻮﻃﻨﻲ ﻟﻠﺘﺄﻣﯿﻦ ﻋﻦ اﻟﺒﻄﺎﻟﺔ‬
Caisse Nationale D’assurance Chômage

Dispositif CNAC de soutien à la création et à l’extension d’activités


Par les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 55 ans

FORMULAIRE D’AUTHENTIFICATION

Identification organisme :

Confirme que le document ci-après : (cochez la case correspondante)

 Diplôme
 Attestation de formation
 Certificat de travail

Délivré (e) à Mme/ Melle/ M …………………………………………………………..


Né (e) le ……/……/………. à ………………………………………………………

Est authentique.

Organisme concerné Cachet, Griffe et signature

Document valable pour constitution d’un dossier administratif


Page 126
Agence Régionale : …………………………………………………………….
Agence de Wilaya : ……………………………………………………………
Dispositif de soutien à la Création et à l’extension d'activités par
les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans

FORMULAIRE DE DEMANDE D’INFORMATIONS


SPECIFIQUE AU 20% DE LA COMMANDE PUBLIQUE

Nom de l'entreprise : -------------------------------------------------------------------------------------


Statut juridique : -----------------------------------------------------------------------------------------
Adresse ou siège social: ----------------------------------------------------------------------------------
Secteur d'activité : ---------------------------------------------------------------------------------------
Activité : ---------------------------------------------------------------------------------------------------
Le responsable de l’entreprise : ------------------------------------------------------------------------

Téléphone : ------------------------------------------------------------------------------------------------
Fax : --------------------------------------------------------------------------------------------------------
Email : -------------------------------------------------------------------------------------------------------
Site web de l’entreprise : ---------------------------------------------------------------------------------
Précision de la demande du service contractant : ------------------------------------------------------

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------

IMPORTANT :
Pour la mise en œuvre des dispositions du Décret présidentiel n° 12-23 du 18 janvier 2012
modifiant et complétant le décret présidentiel n° 10-236 du 7 octobre 2010 portant
réglementation des marchés publics notamment l’article 55 ter précisant les 20% de la
commande publique réservés aux micro-entreprises de la CNAC :

 la Caisse Nationale d’Assurance Chômage est chargée de remettre aux services


contractants les informations concernant les promoteurs en exploitation ,destinées
exclusivement à être utilisées par les services sus-dénommés, ces informations
demeurent strictement confidentielles.

 les services contractants, à leur tour, sont tenus de communiquer régulièrement, à la


Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC), toutes les informations concernant
l’attribution et l’exécution des prestations aux micro-entreprises, en vue d’un
meilleur suivi de cette opération,

Date et Signature du représentant du service contractant

Page 127
Agence Régionale : ……………………………………………………..
Agence de Wilaya : ……………………………………………………..

Dispositif de soutien à la Création et à l’extension d'activités par


les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans

ACCUSE DE RECEPTION
SPECIFIQUE A LA COMMANDE PUBLIQUE

NOM PRENOM : Mme/Monsieur…………………………………………………………

EN QUALITE DE :…………………………………………………………………………………………………………………..

SERVICE CONTRACTANT……………………………………………………………………………………………………….

INFORMATIONS RECEPTIONNEES : un fichier des micro-entreprises en exploitation (CD-


LISTE-………) remis en ce jour par les services de la (CNAC)

IMPORTANT :
Pour la mise en œuvre des dispositions du Décret présidentiel n° 12-23 du 18 janvier 2012
modifiant et complétant le décret présidentiel n° 10-236 du 7 octobre 2010 portant
réglementation des marchés publics notamment l’article 55 ter précisant les 20% de la
commande publique réservés aux micro-entreprises de la CNAC :

 la Caisse Nationale d’Assurance Chômage est chargée de remettre aux services


contractants les informations concernant les promoteurs en exploitation ,destinées
exclusivement à être utilisées par les services sus-dénommés, ces informations
demeurent strictement confidentielles.

 les services contractants, à leur tour, sont tenus de communiquer régulièrement, à la


Caisse Nationale d’Assurance Chômage (CNAC), toutes les informations concernant
l’attribution et l’exécution des prestations aux micro-entreprises, en vue d’un
meilleur suivi de cette opération,

Date et Signature du représentant du service contractant

Page 128
. ASSURANCE CHOMAGE

(Cachet de l’Agence) NOTIFICATION COLLECTIVE


D’ADMISSION A L’ASSURANCE CHOMAGE
-----------------------------

N° IMMATRICULATION

M……………………………………….

Nous avons l’honneur de vous informer que l’examen de la demande collective


d’admission à l’assurance chômage en faveur de vos salariés a permis de réserver
une suite favorable concernant les assurés suivants :

-
-
-
-
-
-
Vous trouverez ci-jointes les notifications individuelles d’admission à remettre
aux intéressés

Fait à ………………………….. le ……………………

Le Directeur,

AS-CHO 03 – IMPRIMERIE CNAS 06/94

Page 129
RELEVE DES SALAIRES (1)

(Le montant des salaires perçus et les périodes correspondantes sont portés sur le tableau ci-après)

NOMBRE DE SALAIRES SOUMIS MONTANT DE LA MOTIF ABSENCES OBSERVATIONS


MOIS ET ANNEES JOURS TRAVAILLES A COTISATIONS COTISATION

TOTAL : D.A

SOIT UN SALAIRE MENSUEL MOYEN EGAL A : ………………………………………………………………………………………………………………………………..


Cachet de l’employeur, Fait à ……………….………………., le ……………………..
Nom, Prénoms et Qualité du Signataire

1 - Indiquer les salaires tels qu’ils figurent sur les fiches de paie correspondants
aux douze (12) mois précédant le licenciement pour raison economique.

IMPORTANT : LA LOI PUNIT QUICONQUE SE REND COUPABLE DE FRAUDE OU DE FAUSSE DECLARATION


________________
Page 130
. ASSURANCE CHOMAGE

DECLARATION D’ACTIVITE ET
(Cachet de l’Agence) RELEVE DES SALAIRES
(à établire par l’employeur et à joindre à la demande d’admission
à l’indemnité de l’assurance chômage)
-----------------------------

. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’EMPLOYEUR .


Nom et Prénoms : ……………………………………………………………………………………………………...
Numéro d’immatriculation
Raison Sociale : ………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………….
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………….

. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’E SALARIE .


Nom et Prénoms : …………………………………………………………………………………………………….
Numéro d’immatriculation
Né (e) le : …………………………………………………………… à ……………………………………………..
Adresse : ………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………….
Situation de Famille : ……………………………………………. – Profession :………………………………..
. COMPTE : .
C.C.P. N° ………………………………………………………….. – Centre ……………………………………..

. RENSEIGNEMENTS NECESSAIRES POUR L’ETUDE DES DROITS .

Date de recrutement : …………………………………… - Date de licenciement : ……………………………


Période d’ancienneté validé : du ……………………………………… au : ………………………………….…

Fait à ………………………….. le ……………………

Le Directeur,

Page 131
AS-CHO 04 – IMPRIMERIE CNAS 06/94
. ASSURANCE CHOMAGE

Cachet de l’employeur DEMANDE COLLECTIVE D’OUVERTURE


DE DROITS A L’ASSURANCE CHOMAGE (1)
(à compléter par l’employeur)

Je soussigné,
Nom : ………………………………………………… Prénoms : ………………………………………
Qualité : ……………………………………………………………………………………………………...
De l’organisme employeur dénommé : ……………………………………………………………………...
………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………..
Par abréviation
Adresse du siège :
Rue : ……………………………………………………………………. N° : …………………………….
Commune : ……………………………………………… Wilaya : ………………………………………...
Branche d’activité principale : ……………………………………………………………………………….
N° S.S. : ……………………………………………………………………………………………………...
Référence Convention N° : …………………………………………. Date : ………………………………

Sollicite l’ouverture des droits à l’assurance chômage pour les travailleurs ci-dessous désignés :

. 1 -- TRAVAILLEURS CONCERNES__

NOMS ET PRENOMS Profession Date de Date de Ancien.


ou Qualification Recrutement Cessation d’activité Validée

………………………………………… ……………. ………………… ………………… …………….

………………………………………… ……………. ………………… ………………… ……………


………………………………………… ……………. ………………… ………………… ……………
………………………………………… ……………. ………………… ………………… ……………
………………………………………… ……………. ………………… ………………… ……………
………………………………………… ……………. ………………… ………………… ……………
………………………………………… ……………. ………………… ………………… ……………

(1) Une demande par lieu de travail.

5 –CHO 02 – IMPRIMERIE CNAS 02/94

Page 132
. ASSURANCE CHOMAGE

(Cachet de l’Agence) DEMANDE DE PIECES


-----------------------------

M ……………………………………………………………..
N° IMMATRICULATION EMPLOYEUR ……………………………………………………………..
……………………………………………………………..
N° IMMATRICULATION SALARIE ……………………………………………………………..
……………………………………………………………..

Pour nous permettre de procéder à la liquidation du dossier de M ………………


…………………………………………………………………………………………………..
il convient de nous adresser dans les meilleurs délais les pièces ou renseignements indiqués
ci-dessous : (1)

Etat Civil et situation familiale

Situation professionnelle du conjoint

Adresse et numéro du compte postal

Attestation de travail des trios années qui ont précédé le licenciement

Attestation relative à la durée cumulée d’affiliation à la sécurité sociale

Relevé des rémunérations perçues Durant les douze (12) mois qui précédent

la cessation de la relation de travail

Ancienneté validée au sein du dernier organisme employeur

Montant de la contribution d’ouverture de droits (à la charge de l’employeur)

……………………………………………………………………………………..

…………………………………………………………………………………..…

……………………………………………………………………………………..

Fait à ………………………….. le ……………………

Le Directeur,

1 – Mettre une croix dans la case concernée AS-CHO 03 – IMPRIMERIE CNAS 06/94
Page 133
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Ës,4Èffitstàre eËu Trævæ§ï, de §'Ër"rup$*f et de ëæ sée*rôeé sæeiæËe
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fraiçse l§*tiænæËæ ffi'msssiF"æflË* flhên*age


ffiisç:msÉtE§ ef,dÂe aie souti*m â !a erÉatiær"a æf à ü'exï*nsi*;: d'*cë!viEés
Far îes ct:ôr:remrs Ër#§m*t*Ë.irs Égés d* S# à 5S ens
Âgence Êégicnole : Diracrio: r'ég'oeola TiNNAAÉ1
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Égence de Wil*y* de ; 4garce ÀNiiâ34

Ântenne de r*tfcnhemen'T

ffiærre-ca*§æ"§B-ffi ffi
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Numéro de l'acte de naissance 000930

Je, soussigné(e)

CIuarYlerâtri
Nom(s):..
fahima
Prénom(s)

ouldferroukh
Nom de jeune fille :

ahcene ait ali slimane dlazira


Filslfilie de . et de....

Date de naissance : ... . .. .. l?l?:11:1?

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Page 134
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Commune de naissance :.... SEDRATA

-COUK AI-iRAS
Wilaya de naissance: ........
Algérienne
Nationalité:
MARrÉ(E)
Situation familiale : .......

!-oaallsation

Pays Vilte :
4 rue khaya med taher annaba
Adresse

ANNABA
Vi/ilaya d'implantation de I'activité :

4557411t97
N'de téléphone

[4ail :
f. ouamerali@gmail. com

Frofi0

Niveau d'imstruction : UNIVERSITAIRE

Qualification (s) i fomnation (s) initiate (s) détenue {s} :

EIplôme(si obtenuis) :

DIPLÔilflE DES ETUDES UNIVERSITAIRES APPLIQUÉES (DEUA)

TECHNICIEN SUPÉRIEUR

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Ëûrm!"r Èa ire d'krsxripti+n du r:h*rue ur prr:rmstÉij r

Page 135
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Déclare sur l'honneun Eue :

- Je n'exerce, actuellement, aucune activité en tant que salanié, ni pour


propre compte

- Jen'aiiarnais bénéficié d'une aide de I'Etat atl titre de Ia création


d'activité

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rlt I-u et approuvé

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N B : Toute faursse déclaration entrainera !'annutration définitive de


!'inscription dulde !a coneerné(e).

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Inforrmation sur le pro,iet d'activité à créer

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*Cochez la case correspondante

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*Cochez la case correspondante

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, *Ccchez la case ccrrespondante

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*Cochez la case correspondante

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Moins de 5.000.000,00 DA

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Plus de 5.000.000,û0 DA

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*Cochez la case correspondante

Ë,i.
Seule
r Avec un ou d'autres associés

L..rr.ij:Jii:ir ii'{jftlii}jûr'j âr,,*i;:-y'*r;,:i i.;iiil."il ai.; :.il:;:::-::f*g+ l",ir: l;#l';.*1 .;:;;i,i*':/i? }

"Cochez la case correspondante


01 emploi 02 ernplois Plus de û2 emplois
Façe 4 **r & tl * ilsi * i* i r* ri' r * -*
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lrmpoffiant : A nenseigner par le/la gérant(e)
oSe référez aux factures proforma
:

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'Cheptels''

Assur*ilces n'rLiltiiisqlcÉs iÉqu;FÉnt Érits Ét


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*Cochez la case correspondante selon l'activité envisage

-Local (à usage industriel)? Oui Non

-Terrain à usage industriel? Oui ruon


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-Terrain à usage agricole ? Oui Non
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*Cochez la case corre§pondante (Fourchette approximative à titre


d'exemple)
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Page 139
Message de tYPe N'05

(( Nom de lo WILAYA rr le,

Cher{e) Modome, Monsieur

Après exomen des informotions figuront sur votre demonde de R.D.V no ...'........,, nous'vous
informons que vous êtes invité è vous présenter ou siège de l'Agence ou I'Antenne CNAC
de lo
Wiloyo de:............ sis:,............". "', le """"""'è portir de th00 pour
le dépôt de votre dossier odmlnistrolif et technlque, muni des pièces suivontes
:

.l Lo fiche d,idenlificolion et lo déctorotion sur l'honneur dÛment renseignées et visées


por vos soins,
.:. Lo fiche d'oulhenlificqlion du diplÔme,
t' Une copie de lo pièce d'identité en cours de volldilé. volidité
'l.t Un (01) cerlificot ou otteslotion de résidence en cours de ;

L'inscriPtion à I'ANEM,
{. Copie du document {DiplÔme, certificot de trovoil ou otteslolion de
trovoil, otleslotion de formolion, etc.) justificnt le niveQu de
quolificotion professionnelle en ropport ovec I'oclivité projetée
délivré por lout orgonlsme public ou privé.
.:. Les Toctures pro-formo du motériel nécessoire ù votre octivité,
t Une focture pro-formo d.'ossuronce multirîsque pour les équipements et tous risques pour
les véhicules,
..!. Un devis d'oménogement s'il y o lieu.
t" un devis estimotif pour les besoins en fonds de roulemenl.

N.B : les pièces N"ot,02 et03 peuvent êlre téléchorgées à portir du slte web qu nlveou de
le lormuloire de
l,espoce de téléchargement ou éditées oulomotiquement (') sl vous renselgnez
l'étope No02 de lo prélnscllptlon en ligne.

('): ll s'ogit des formulolres (I) et (2)

DPRC - Dlrectlon Générole -2017


*r
Poge 12

Page 140
MrNrsrERE DU TRAvATL DE L'E^ pLor ET DE ua sÉcunrrÉ SOCTALE

CAISSE NATTONALE D'A5SURANCE CHOMAOÊ,

DIRECTION REGIONALE DE ANNABA v

AGENCE DE WILAYA ANNABA ÿ

Dispositif de créotion d'octivité destiné oux chômeurs promoteurs ôgés de 30 à 5O


ons

DOSSTER TECHNTCO - ECONOMTQUE

Plon de dêveloppement sur I ons

LE NOM ET LE PRENOM DU PROMOTEUR

INTITULE DU PROJET

ADRE5SE DU SIE6E ,OCTAL

COMMUNE ET WILAYA

Page 141
Etude prévisionnelle réalisée dans la cadre du dispositif des chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans

1 - LE PROMOTEUR INTITULE DU PROJET

LE NOM ET LE PRENOM DU Né le
DATE ET LIEU DE NAI5SANCE
PROMOTEUR

Situotion
ADREssE PERsONNELLE de
fomille

Nombre
d 'enfonts

Profession
MOB:- du conjoint
SANS

I rtulorre : du
du
du

DF,NFES§TONNELLE

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Étude prévisionnelle dans le cadre du dispositif des chômeurs promoteurs agés de 35 à 50 ans

LE NOM ET LE PRENOM DU PROMOTEUR INTITULE DU PROJET


ACTIF MONTANT PA55IF tûpNTA§f,,,,; , ,.,-

2- INVESTIS5EAAENTS 0,0000 1- FONDS PROPRE5 ü,üü


Frois préliminoires 0,00 Apports Personnel 0,00

Agencemenls 0,00

Motériel at outilloge 0,00

Cheptel 0,00

Véhicules 0,00

f nf ormotigue 0,00

Tél/Fox 0,00

Mobilier et outres 0,00

Assuronces 0,00

4- CREANCES 0,00

5- DETTES D'TNVESTISSE/iAENT ü,üü


DISPONIBILTTES 0,00

Fonds de Roulement 0,00 Emprunts boncaires 0,00

emprunts C.N.A.C 0,00

TOTAL o.00 TOTAL 0,oo

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Etude prévisionnelle 12 Dâtederéalisationdudossier:29/01/2020ReproductionsoumisêàâutorisationdelaCNAC
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ANNABA LE

Nom et prénom :

M/MME,/MONSIEUR

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Monsieur le Directeur de la Banque

Objet : Demande de crédit bancaire de :

Suite à la validation de mon projet d'activité :

par la Caisse Nationale d'Assurance Chômage,

J'ai L'honneur de vous demander de bien vouloir m'accorder un crédit

bancaire pour le financement du projet de

Dans l'attente d'une suite favorable, je vous prie Monsieur le directeur,


d'agréer 1'expression de ma parfaite considération.

SIGNATURE

Page 148
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Agence régionale ANNABA
Dispositif de soutien à la création d'activités
de production de biens et de services.
Comité de Sélection et de Validation

csvF N"08 DU i3106/2019


Nom & prénoms du promoteur: OUAMERALI FAHIMA
Numéro de dossier : 14449
lntitulé de l'activité :

AG ENT G EN ERAL D'ASSURANCE

Anciegne structure
Coût de I'investisseme4t : 2 277 805,89 dont:
Apport personnel : 22 77 8,06
PNR: 660 563,71
Credit bancaire : t 594 464,t2

Nouvelle structure
Coût de f investissement : 4 685 756,62 dont:
Apport personnel : 46 857,57
PNR: 1 358 869,42
Credit bancaire 3 280 029,63

DECI§ION DE LA COMISSION:

Liste nominative des membres du CSV et signature

La séance fut levée à :...,...'....'...h.


Liste nominative des membres du CSV et sigrature

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Étude prévisionnelle dans le cadre du dispositif des chômeurs promoteurs agés de 35 à 50 ans

I . LE PROMOTEUR
| - Prêsentotion :

NonPrenom: OUAMERALI FAHIMA


NAISSANdË :
§AT§ üT LTËU bü t8/O6/1978 A SOUK AHRAS
Âdresse: 04,RUE KHAyA MOHAMED TAHAR BEAUSEJOUR

2 - Formotion :

Diplôme obtenu Orgonisme formation Période

3 - Expérience professionnelle :

Fonction Période

4 - Situotion octuelle :

7 - Présentotion générole
1 fntitulé du projet : A6ENT 6ENERAL D' AssURANCES
2 LocolisoTion du projet : ZAAFRANIA ANNABA
3 Secteur d'octivité SERVICE
4 Produits - Services SERVICE
5 Forme juridigue Entreprise fndividuelle
6 Régime fiscol IR6
7 Emploi à æéer 0
I Aides potentielles : ùécrêt Présidentiel n'03/14 du 30/12/2003
Décrêt Législatif n"O4/OZ du O3/OL/2004

Page 152
Etude prévisionnelle 1 Fiche tecfôÈtsde réalisation du dossier : 1 8/03/20l9Reproductjon soumisê à autorisation de la CNAC

I
Étude prévisionnelle dans le cadre du dispositif des chômeurs promoteurs agés de 35 à 50 ans

3 - Evoluotion du projet :

31 - Structure d'investissement :

Frois préliminoires 27 903,12 27 903,t?


Agencements 0,00 0,00
Motériel et outilloge 2 zLL 960,OO 2 ?rt 960,00
Chep'lel 0,00 0,00
Véhicules 0,00 0,00
f nformotigue 0,00 0,00
Tél/Fax 0,00 0,00
Mobilier et outres 0,00 0,00
Fonds de roulement 0,00 0,00
Assuronces (H.T) 37 942,76 37 942,76
TOTAL: 2 277 805,88 ? ?77 805,88

32 - Structure de finoncement :

2 277
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Apport personnel t% ??778,06


Prêr cNAc ?9% 660 563,71
Crédit Boncoire 70% 1594 464,12

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Etude prévisionnelle 2 Fiche teclD@de réalisation du dossier : 18/03/20'l9Reproduction soumise à autorisation de la CNAC
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ENIREPR/SE IVIENUISER|E BOIS , ALUMINI ET DIVERS MAIIERES
DOI..'ADI FAOUZ
Cité 48/128 Rym N" 11 BAT 03 -ANNABA
RC N' : 123100-1842880|N 0B MFN" :119712301 - N" Art : 23019505269
N" Comote bancaire: 0010081 BNA ANNABA

LE 17t03t2019

OFORT\/ï A No 19

FERROUKH

NO Désiqnation des travaux Unité Qté PIU 'l'otal


1 FACDE EL ALLUMINIUM AVEC UNE U 0'l 95 000,00 95 000,00
PORTE DIM 3,71X2,20
a CACHE RUDEAU EN U DIM 3,7,1 U 01 30 000,00 30 000,00
{25 000,00
wA19% 23 750,00
TOTAL TTC 148 750,00

ARRET_EE LA PRESENTE FACTURE.A !-A SOMME DE ;


Cent Quarante Huit Mille Sepf Cenf Cinquante Dinars

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Page 155
Agence de communication et pubticité

El-Tarf Le:131t3/2A19 : OUAMER ALI FAHIMA

e OULD FERROUKH

A
klaya Med taher ANNABA

Facture proforma No 02/20re

_ Désisnatioq t PU HT TOTAI HT .
Fourniture et Pose d'enseigne :

composite, lettrage en Forex


9X0.6m
39000;00 39000.00
^ :',-.-:-.r-,..-,. --*..:-.-.-..-.*i..-,.,.-_,.-..--- ._.
Fourniture et Pose d'enseigne Lumineuse en ...,"..._*, -...-_,._",

plexiglass. 8000.00 8000.00


Dimensions: 0.9 X 0.6 m

Total:' X. 47000.00

TVA L9 o/o
8930.00

55930.,m

-:.. x4-1'-*
'l "ar' ; _r-;-j{.

Arrêtée la présente facture à la somme de : cinquante ci q mille neuf cent trênte dinar.

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Page 156
(R,S)
Police' Multirisque Professionelle
q N':2773:-21386
nditio SP par l'ordonnance 76 septembre
du relative aux assurances que
tant par l'ordonnance particuli ères qui
spêciales S .A.4, et conditions
générales, conventions
du code ainsi que par les conditions gênêrales et conventions spéciales.
reçu un exemplaire des conditions
Le souscriPteu reconnaît avoir stn ceres et taites de bonne foi.
les iniormations ci-dessous sont confo
déclare,

]-,
0;7
Unité
Agence l:t.],C

Adresse Fax
. j'"
::

Téléphone
1223 Multirrsque Professionelle (R S)
Branche/Catégorie
Date d'échéance
Date d'effet

ALI FAHIMA OULD FERROUK


NOM/RAiSON SOCIAIE MME OUAMER :23O0.O ANNABA
Adresse ANNABA
- ;r 1 : -:
.!:?::.:'l
Profession
Activité Finances (banques, Assurances)

iobservation

Adresse
m/Raison sociale :

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j::j:tr :l:l:- :il::: i:r:r:i::l:'i::
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A DOMICILE' . ::. :.:: i,..,,i.: rr:: : ."..,,:.:,:a:.,:. : !

un (01)Mois ,,. 1.,;l'1::.:'


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r I::; t. i,,: .ir :. :' .-: . . : : .
Période de carence : i

Nombre Maximal d'intervention

: AN.\ABA
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Caractéristiques {.
\>
Valeur Totale du Contenu m'
33,00
Superficie des locaux
Locataire
Qualité AssUré Courtier
Secteurd,activite:ConsultingetProfessionsrégIernentées 100 %
Contenu)
Limite Garantie Vol (en % du 100 %
Limrte Garantie DDE (en % du Contenu)
Oui
lnfiltration d'eau à travers terrasse
3,00
Nsmbre EmPloYes 55 930,00
Enseignes Lumineuses Extérieur 148.750,
I Valeur Vitrage Sinrple Extérieur
148
Valeur Vitrage SimPle lnterieur Prime
Taux
7.035,00
Garanties
lncendie exPlosions 5,40
D'lndeûnilé)
Hottoraies Expel (5% Monlant

Ce jouissance
L.ixtte Pivailon

Page 157
)

.$:.ÿ Police' MultirisqueProfessionelle


N' : 2773 '-21386
Conditions Particulières

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Linile perte de layer (pat année d'assurance) I


I

I
<
Linite Reçouîs Læataies = 1

<= I
Linite Recours Voisins ef lrers I

i
Prime de base 703,50 i

Extension : Dommages Electrtques I


!

de
franchise de 10% sÛ les dornrûages avec un mininum 14.512,05 i

2.478,00
Eris de Glaces 2.060
Vol 41.

u nite Délér ioaton t m mobil ic re


,"4.118;00
',.' . . -1CI29;50
,.:: :, :: ., ,' ' '1.1'25;00

Liûite Défense & Recours


& lnmat confondus/Année d'assurance
Linite Dornnages Corp' Ma!

Franchise sur /es Do nmages


l/'atériels 600,00
i

Dépannage à Domtcile
I
:
I Linite Electrhité Par évenernenl
pa( éve
( Maisons individuelles seulement)
I
I
I
Limite plambeie extérieure
I
par évenenent :
I Lintte plomlæ' te intérieure
l par évenenent :
Linitevilrcie el serrurgrie

: '''Prime Nette ..
:
..Ii;Y'ÈA
....:-.:'a::4.. t:.- L'l

31.601,05 250,00
Pour la SAA
Fait à AT'lNABA, le 1 7/03/2019
Le SouscriPteur

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