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LES OLIGO ÉLÉMENTS

I. LES OLIGO ÉLÉMENTS


Introduction :
 Le corps humain contient tous les minéraux et les oligo-éléments existant dans la nature.
 Les besoins peuvent être de l’ordre du gramme, du milligramme (minéraux), ou de l’ordre du
microgramme (oligo-éléments).
 Substances minérales indispensables pour l’organisme à des quantités infimes et dont une carence
ou un excès peut être fatal.
 Les oligo-éléments essentiels sont ceux qui répondent aux critères fixés par Cotzias:
- Être présents dans les tissus vivants à une concentration relativement constante.
- Provoquer par leur retrait de l’organisme des anomalies structurelles et physiologiques
voisines dans plusieurs espèces.
- Prévenir ou guérir ces troubles par l’apport du seul élément.
 Les oligo-éléments sont pour la plupart des métaux.
 Selon l’OMS 14 d’entre eux sont indispensables à la vie : Fer, Cuivre, Iode, Zinc, Fluor, Cobalt,
Manganèse, Molybdène, Sélénium, Chrome, Vanadium, Étain, Nickel et Silicium.

Toxicité des oligo-éléments :


Une des particularités des oligo-éléments est effectivement qu'ils peuvent tous provoquer des désordres
importants lorsqu'ils sont apportés à des taux trop élevés dans l'alimentation humaine.

Il convient de ne jamais oublier cette particularité que l'effet de l'apport d'un oligoélément dépend de la
dose. Lorsque l'oligoélément est essentiel l'absence comme l'apport massif seront létaux.

On peut distinguer :

 Les oligo-éléments essentiels à risque de carence démontré chez l'homme : Iode, Fer, Cuivre, Zinc,
Sélénium, Chrome, Molybdène, (Fluor*).
 Les oligo-éléments essentiels à faible risque de carence (non prouvée chez l'homme) : Manganèse,
Silicium, Vanadium, Nickel, Étain, (Cobalt*).

Importance des oligo-éléments :


1. La liaison métal-protéine :
Il s'agit d'un phénomène fondamental, car, à de rares exceptions, les métaux n'apparaissent jamais à
l'état d'ions libres dans l'organisme ; ils sont absorbés, transportés, mis en réserve et agissent liés à
une protéine. Les métaux peuvent présenter deux types de liaisons avec les protéines :
 Des liaisons ioniques : c'est le cas des métaux alcalins ou alcalino-terreux (Na, K, Ca)
chargés positivement qui forment alors par liaison ionique des protéinates très facilement
dissociables avec les groupements acides de la protéine chargés négativement.

 Des liaisons de coordination : ces liaisons proches de la liaison covalente sont celles
de tous les oligo-éléments métalliques qui forment avec les protéines des complexes de
force variable et qui lorsqu'ils sont difficilement dissociables constituent des
métalloprotéines.

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2. Certains oligo-éléments sont des cofacteurs d'enzymes :
La plupart des oligo-éléments sont des métaux de transition et peuvent donc se lier aux molécules de
protéines que sont les enzymes, en changeant leur forme dans l'espace, et donc en modifiant leur vitesse
de réaction. Cette liaison d'un métal à un enzyme est généralement très spécifique d'un métal pour un
enzyme donné. Le métal se comporte alors comme un cofacteur indispensable à l'activité enzymatique au
même titre que les coenzymes qui sont des cofacteurs organiques issus des vitamines, tel le phosphate de
pyridoxal issu de la vitamine B6.

Un très grand nombre de métalloenzymes a pu être identifié chez les êtres vivants, dont plus de 200
enzymes pour le seul atome de zinc. Un exemple de la structure de ces enzymes.

3. Certains oligo-éléments entrent dans la structure de vitamines :


C'est le cas du cobalt complexé au sein du cycle corrinique de la vitamine B 12, mais aussi du molybdène
qui entre dans une structure organique appelée molybdo-bioptérine.

Dans ce cas le métal n'est pas un cofacteur directement lié à l'enzyme mais entre dans la composition d'un
coenzyme organique dissociable.

4. Certains oligo-éléments participent à l'expression des signaux hormonaux :


Le mode d'action des oligo-éléments vis-à-vis des hormones est très diversifié. Ils peuvent participer
comme cofacteurs d'enzyme à la synthèse de molécules hormonales, ainsi le zinc est un cofacteur de la
delta-5 réductase du métabolisme de la testostérone produisant la dihydrotestostérone ou des delta-9
désaturases du métabolisme des prostaglandines.

Certains oligo-éléments participent directement à la structure moléculaire de l'hormone, contribuant à lui


donner une forme spatiale optimum pour être reconnue par son récepteur ; soit parce qu'ils font partie
intégrante de cette molécule par des liaisons covalentes comme l'iode des hormones thyroïdiennes, soit
parce qu'ils se lient à l'hormone protéique pour lui donner une forme active, comme le zinc agit avec
l'insuline ou la thymuline.

Mais les oligo-éléments peuvent agir aussi au niveau du récepteur hormonal soit en facilitant, soit en
inhibant la fixation de l'hormone sur son récepteur membranaire.

5. Certains oligo-éléments participent à des fonctions de défense de l'organisme :


Un certain nombre d'oligo-éléments (fer, zinc, sélénium) participent à la défense immunitaire. Leur
mécanisme d'action peut s'expliquer par des enzymes mais aussi par des molécules jouant un rôle dans
l'expression, la transformation des cellules lymphoïdes grâce à des récepteurs membranaires.

Des molécules comme la transferrine ou la thymuline jouent de tels rôles en liaison avec des oligo-
éléments.

La thymuline, hormone découverte par Bach, ne devient active que si elle est complexée par du zinc, ce
qui induit un changement de structure spatiale de ce nonapeptide, lui permettant alors de faciliter la
prolifération des lymphocytes.

6. Certains oligo-éléments jouent un rôle structural :


Bien qu'étant présents à l'état de trace, ils peuvent renforcer la solidité de certains tissus : le Fluor en
remplaçant un hydroxyle dans l'hydroxyapatite des os et des dents, le Silicium en reliant les fibres de
collagène à celles de mucopolysaccharides des tissus conjonctifs.

Le rôle des oligo-éléments s'exerce donc de façon variée sur des mécanismes fondamentaux (enzymes,
hormones, mécanismes de défense...), qui deviendront défaillants en cas d'apports insuffisants en ces
nutriments.

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II. METABOLISME DES OLIGO-ELEMENTS
Absorption :
• Dépend de la forme sous laquelle le métal a été apporté par l’alimentation : sels minéraux, complexes
organiques (métalloprotéines, acides aminés, vitamines…).
• Diffusion simple ou transporteur.
Transport sanguin :
Les oligoéléments n’existent presque jamais sous forme d’ions libres mais liés à des transporteurs :
- Petites molécules (vitamines, acides aminés) avec lesquelles ils forment des complexes.
- Protéines non spécifiques : albumine.
- Protéines spécifiques : transferrine et transcobalamine.
Stockage :
• Hépatique ++++
• Autres tels que os (forme métaboliquement non utilisable)
• Protéines spécifiques : ferritine.
• Protéines non spécifiques : métallothionéines qui par leur groupements SH retiennent plusieurs métaux
(Cd, Cu, N, Hg, Mn, Pb)
Excrétion :
• Biliaire : Cu, Mn, Fe, Ni
• Urinaire : Cr, Co, Se, Mo
• Par la sueur : Cu, Cr, Zn, Se

LE CUIVRE
Introduction : Cuivre ☥
Symbole du cuivre = hiéroglyphe égyptien « signifiant pour la vie ».
Aliments = environ 1 mg jour.
Absorption = 60%
Excrété surtout par la bile.

 Oligo-élément indispensable.
 En cas de carences supplémentation nécessaire.
 Mais un métal toxique.
 Bioaccumulation : toxicité chronique et aiguë.
 Ion acide, oxydant.

Sources :
Huîtres, foie, crustacés, cacao, chocolat, fruits oléagineux, céréales complètes, le fructose favorise son
assimilation.
Fonctions :
Facilite l'absorption du fer des aliments, nécessaire à la construction des tissus conjonctifs et à la
croissance osseuse, métabolisme des lipides, action immunitaire, lutte contre les radicaux libres (cofacteur
de la SOD) à concentration élevée il reflétera la présence d’un stress oxydant (augmentation du cuivre lors
du vieillissement).

Besoins journaliers : 2 mg

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Pathologie du cuivre :

Maladie de WILSON

• SAK Wilson : neurologue 1892


« Progressive lenticular degeneration: a familiar
nervous disease associated with cirrhosis »
 B Kaiser 1902
 B Fleischer 1903
Ophtalmologues
 Maladie décrite en 1912

Wilson, Samuel 1878-1937

 Maladie génétique rare


 Portage hétérozygote : 1/100 à 1/150
 Prévalence : 1/30.000 à 1/100 000 (ethnies)

Observée : dans les 2 sexes, toutes les races.


 Caractérisée par :
 Des symptômes non spécifiques (donc trompeurs)
 Aggravation progressive (jusqu’au décès)
 On dispose de moyens pour :
 Faire son diagnostic (même à un stade précoce)
 La traiter.

Physio-pathologie :
 Gène sur le bras long du chromosome 13 (13q14.3 – 7.5kb – 21 exons)
Exprimé dans nombreux tissus (hépatocyte, cerveau, cœur, rein)
 Plus de 350 mutations connues.
 Code pour une protéine (ATP 7B) de 1411 acides aminés.
 Fixation du cuivre intra hépatique.
 Incorporation à l’apocœruloplasmine.
 Excrétion du cuivre dans la bile.

Conséquences des Mutations du gène codant pour ATP 7B :


 Diminution :
 De l'incorporation de Cu dans l’apocœruloplasmine.
 ↓ du taux sanguin de céruléoplasmine : 95 % Mie de Wilson.
 De l'excrétion biliaire du Cu.

 Accumulation du cuivre dans l'hépatocyte.


 Sous forme de métallothionéine (protéine de stockage) ou de cuivre libre.
 Effet toxique sur l'hépatocyte (mort cellulaire)
 Augmentation du cuivre libre sanguin (et urinaire)
 Puis extra-hépatique :
 Cornée (anneau de Kayser-Fleischer)
 Cerveau (dégénérescence lenticulaire)
 Rein (tubulopathie)
 Globule rouge (hémolyse par libération brutale de Cu)
Maladie de Menkès :
 2 Protéines transporteuses de cuivre.
 ATP7B de localisation principalement hépatique : Maladie de Wilson.
 ATP7A de localisation digestive : Maladie de Menkès.
- Récessive, liée au chromosome X.
- Se traduit par une déficience en cuivre de l’organisme.

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Maladie de Wilson :
Définition :
 Maladie rare héréditaire, autosomique récessive, s’exprimant avant 40 ans et résultant d’une perte de
fonction d’une (ATP7B ) dont le gène a été cloné par Tanzi et al, 1993).
 Mutation sur le chromosome 13q14.3-q21.1, qui entraîne une diminution ou une absence du transport
du Cu dans la bile et son accumulation dans les organes (foie, cerveau).
 Une accumulation de Cu au niveau des hépatocytes entraîne la nécrose, l’inflammation, voire la fibrose.
 Les dommages neurologiques ont lieu au niveau du putamen et du globus pallidum (noyau lenticulaire
d’où le nom de dégénérescence lenticulaire).
 Le pronostic dépend de la précocité du traitement.
Cette protéine est un transporteur de cations de type ATP-ase.
Défaut = excrétion biliaire déficiente du cuivre qui conduit à une accumulation d’abord dans le foie puis
dans d’autres Organes.
Présentation de la maladie :
50% hépatique 50% neurologique ou psychiatrique.
• Pré-symptomatiques= famille d’un patient Atteinte hépatique : Hépatite et Cirrhose Atteinte neurologique
et psychiatrique : Patients plus âgés présence d’un anneau de Keyser Fleischer et Syndrome
extrapyramidal.

Diagnostic Clinique :
Chez l’enfant :
- Une hépatopathie 60%, rarement fulminante avec et accompagnée d’une hémolyse.
- Des dyskinésies ou des troubles psychiques.
-
Chez l’adulte : L’hépatopathie est inaugurale dans 50 % des cas, puis dysarthries, parkinsonisme à début
précoce, tremor atypique, ou d’autres dyskinésies, des troubles de l’équilibre ou de la marche avec une
ataxie ainsi que des troubles de la personnalité, du caractère ou des performances, un état dépressif ou
une psychose, signes pyramidaux, atteinte neuromusculaire récidivante ou des crises d’épilepsie.
Apparaît ++ lors d’atteinte du SN

Kayser-Fleischer rings

Figure 2. Fading Kayser-Fleischer rings appear as a broad crescent occupying about one half of the corneal radius in
the superior quadrant, about one sixth of the corneal radius in somewhat more than the inferior quadrant, with no
evidence of the ring laterally or medially. The patient, F10, is a 33-year-old man who has been treated with
penicillamine since the diagnosis of Wilson’s disease was made 16 years ago, at which time lies rings were completely
circumferential.

Diagnostic
Ceruloplasmnine:
80% ont une valeur basse (<200%)
5-10% valeur normale.
20% des porteurs ont une valeur basse.
Les malades ne peuvent incorporer le cuivre dans l'apo-céruloplasmine, d'où la valeur basse dans le
plasma.

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Cuprurie des 24 heures :
Invariablement élevée chez les patients avec maladie de Wilson 100 μg/24 h ou > 2 μmol/24 h Faux
négatifs : présymptomatiques.
Faux positifs : maladies cholestatiques.

Dosage du cuivre tissulaire dans le foie par biopsie hépatique : gold standard.
Normalement 0.5 μmol gramme de tissu sec ou 15-60 μg/gramme de tissu sec.Wilson :
augmenté de 30-40 fois.
Faux positifs : rares, certaines maladies cholestatiques.

Diagnostic biologique Méthodes de dosage (bilan cuprique)


 Cuivre sanguin et urinaire : (colorimétrie) en présence d’hydroquinone (réducteur) le cuivre est
détaché (de la céruléoplasmine) et transformé en sa forme réduite (Cu +) après désalbumination il
est dosé par photométrie a l’aide d’un réactif spécifique ( bathocuproine sulfonée ) a 480nm éviter
toute hémolyse
 PAA : technique de référence a 324,7
 Céruléoplasmine : méthode enzymat colorim basée sur les propriétés oxydasiques mise en
évidence par la formation au dépend de la paraphénylène diamine d’un colorant quinonique brun,
cette activité peut être bloquée par l’azide de sodium
 Techniques immunologiques (IDR, immunoturbidimetrie …)

Perturbation du métabolisme du Cu
 La céruléoplasmine est abaissée
 Diminution du Cu dans le sang (cuprémie) dosage par SAA
 Augmentation de la cuprurie des 24 H
 Augmentation du Cu hépatique prélevé par PBH nécessaire au diagnostic (>250 µg/g de tissu sec).

Traitement
 Instauration précoce +++, à vie.
 D-pénicillamine : (Trolovol)
Traitement de référence.
Agit en augmentant les taux de métallothionéine hépatique, formant des complexes stables avec le cuivre,
qui sont sécrétés dans l’urine.
 Un régime pauvre en cuivre : sans fruits de mer, chocolat, foie, cervelle, noix...
Autres Variations pathologiques du bilan cuprique
 Syndrome inflammatoire : cuivre sérique et céruléoplasmine augmentés.
 Grossesse et progestatifs : cuivre sérique et céruléoplasmine augmentés.
 Maladie de Menkès :
Cu sérique diminué.
Céruléoplasmine normale ou diminuée.
 Syndrome néphrotique : céruléoplasmine diminuée.

LE SELENIUM
 Caractéristiques
Le sélénium est un micro nutriment et un oligo-élément.
Il a des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
Il intervient dans la synthèse de l'ADN, des hormones thyroïdiennes et des phospholipides membranaires,
indispensable au maintien de l'intégrité des membranes cellulaires.

 Rôles
 Rôle immunomodulateur :
Le sélénium est normalement présent en quantités importantes dans les tissus à vocation immunitaire
comme le foie, la rate et les ganglions lymphatiques. Une carence en sélénium favoriserait la progression
de certaines infections virales.
 Rôle anti-oxydant :
Il agit contre les effets néfastes des radicaux libres. Cette action serait responsable de la réputation
anticancer et antivieillissement du Sélénium.
 Besoins
Ces besoins sont d'environ 55 microgrammes par jour. De nombreuses études proposent de monter à une
supplémentation de 100 à 200 microgrammes par jour.
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 Sources
Aliments d'origine animale, la viande (foie et rognons), les poissons de mer (hareng, thon, ...), les crustacés
(huitres...) et les œufs.
Aussi dans les céréales complètes, les germes de blé, la levure de bière, les noix et certains légumes (ail,
brocoli, carotte, champignon).

 Toxicité
 Le Sélénium peut être absorbé par inhalation, par ingestion ou par la peau. Ce dernier mode de
pénétration a fait l'objet d'une mise en garde concernant l'utilisation de shampooing au Sélénium, en
particulier chez les enfants. Ces shampooings étaient utilisés pour leurs propriétés de régulation de
la sécrétion de séborrhée au niveau du crâne.
 La toxicité du Sélénium est réduite en présence de vitamine E.
 Les signes de l'intoxication chronique sont :
- Irritation de la peau, des bronches et des voies respiratoires supérieures.
- Odeur alliacée des sécrétions.
- Perturbation des enzymes hépatiques.
- Atteintes cérébrales (convulsion, paralysie, spasmes cloniques.

LE ZINC

 Caractéristiques
 Il existe dans l’organisme 2 à 3 g de zinc.
 Plus de la moitié se situe dans les muscles et un tiers dans les os.
 Certains tissus comme le foie, les reins, la prostate, les cheveux, les yeux ont une teneur élevée en
zinc.

 Rôles
 Le zinc est le composant de plusieurs enzymes (exemple, l’anhydrase carbonique).
 Le zinc intervient dans de nombreux métabolismes : glucides, protéines, acides nucléiques.
Il est indispensable à la synthèse des acides nucléiques.
 Il est indispensable dans tout ce qui implique une duplication des cellules : fertilité, croissance,
immunité, cicatrisation…
 Le zinc apparaît comme un protecteur anti-oxydant et lutte contre les métaux toxiques (cadmium).

 Besoins
L’apport journalier recommandé est de 15 mg.
 Sources
On trouve le zinc surtout dans les viandes, les poissons, les fruits de mer, les légumineuses, les noix, le
germe de blé et les levures.
La source la plus riche est l’huître (70mg pour 100g).
 Carences : Signes cliniques
 Ongles cassants, dédoublés, tâchés.
 Augmentation de la vulnérabilité aux infections.
 Ralentissement de la croissance chez l’enfant.
 Baisse de la fertilité chez l’homme.
 Complication de la grossesse chez la femme enceinte.

 Groupes à risques pouvant faire l'objet d'une supplémentation


- Femmes enceintes et allaitantes : une carence en zinc pendant la grossesse implique un faible poids de
naissance, une augmentation des malformations du tube nerveux et un moins bon développement
psychomoteur de l’enfant.
- Les végétariens.
- Les personnes âgées.
- Les enfants en croissance.
- Les opérés.
- Les traumatisés.
- Les diabétiques.
- Les alcooliques chroniques.
- Les sujets qui prennent du fer ou de l’aspirine : sont de puissant inhibiteur de l’absorption du zinc.

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 Excès
Le surdosage en zinc se traduit par :
- Des difficultés à marcher.
- Des troubles de l’élocution.
- Des tremblements.
- Une diminution de l’immunité associée à une carence en cuivre pour des doses supérieures à 150 mg.

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