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FICHE T – troubles psychotiques – troubles délirants persistants

Définitions Epidémiologie
= troubles psychotiques chroniques dits « non schizophréniques » Prévalence : 0,2% ; incidence : 1 à 3 pour 100 000
Existence de ≠ sous types selon thème des ID : érotomaniaque, Entrée : âge adulte, 40-50 ans, le plus fréquent sous type de persécution
mégalomaniaque, de jalousie, de persécution, somatique Facteurs de risque : âge avancé, isolement, déficits sensoriels, ATCD familiaux de troubles délirants, troubles de la
personnalité, immigration

Diagnostic positif Diagnostic différentiel


Diagnostic sur critères du DSM-V : Pathologies non psychiatriques :
- Une ou plusieurs ID évoluant pendant + 1 mois Troubles neurodégénératifs
- La ou les ID n’apparaissent pas comme bizarres (contenu relativement plausible mais conviction délirante, fixe et inébranlable) ;
Intoxication par une substance psychoactive :
pas de syndrome de désorganisation ou négatif ; si hallucinations présentes, pas au 1er plan et en rapport avec les ID
-cannabis (aigu ou chronique)
- En dehors de l’impact des ID, pas d’altération marquée du fonctionnement ni bizarrerie manifeste du comportement
-traitement par L-Dopa ou autres agonistes
- La ou les ID non associées à des symptômes maniaques ou dépressifs (ou alors brièvement)
dopaminergiques
- La ou les ID non attribuables à patho non psy ou usage substance psychoactive
Troubles psychiatriques :
Différentes formes cliniques :
-Autres troubles psychotiques : SCZ, trouble
- Le trouble délirant persistant (TDP) de type érotomaniaque : conviction erronée d’être aimé par qq’un (niveau social élevé),
schizo-affectif
découle mécanisme intuitif puis interprétatif. + fréquent chez femme. 3 phases : phase longue d’espoir puis phase de dépit et
-Troubles de l’humeur (manie ou mélancolie
enfin de rancune.
délirantes)
- Le TDP de type mégalomaniaque : conviction d’être doué d’un talent, pouvoir, avoir fait une découverte, avoir des relations
-Troubles de la personnalité (paranoïaque,
haut placées, être une personnalité importante
antisociale, borderline)
- Le TDP de type jalousie : conviction que son partenaire est infidèle, + fréquent chez homme, souvent associé trouble usage
-TOC
alcool
- Le TDP de type de persécution : conviction d’être victime d’un complot, espionnage, tentative d’empoisonnement, Examen clinique complet + examens
conspiration. Associé à des recours en justice, risque de passage à l’acte sur « persécuteur » complémentaires (hémogramme, ionogramme,
- Le TDP de type somatique : centrées sur les sensations ou fonctions corporelles. Sensation d’émettre une odeur nauséabonde, glycémie, calcémie, TSH, bilan hépatique,
être infesté par des parasites, parties du corps difforment, organes ne fonctionnant pas toxiques urinaires, ECG selon la clinique +
- Les TDP de formes mixtes : plusieurs thèmes imagerie cérébrale
- Les TDP de forme indifférenciée : aucun des sous types décrits

Stratégies thérapeutiques
Hospitalisation Traitement pharmacologique Traitements non-pharmacologiques
Peut accentuer sentiment de persécution Recours traitement antipsychotique (efficacité souvent modérée) Psychothérapie de soutien ou TCC
Si soins sans consentement indiqués → Association souvent à traitement antidépresseur / comorbidité épisode Thérapie individuelle plutôt que groupale
SPDRE surtout si entourage « persécuteur » dépressif caractérisé (EDC) ou trouble anxieux

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