Vous êtes sur la page 1sur 57

PSYCHOLOGIE

SOCIALE
L3 S5
ÉCONOMIE-GESTION-ABF
FSEG
CHAPITRE 1 : THÉORIES EN PSYCHOLOGIE
SOCIALE

1) LES THEORIES BEHAVIORISTES


2) LES THEORIES COGNITIVES
3) LES THEORIES DE L’INTERACTION SYMBOLIQUE
4) LA THEORIE DE L’INFLUENCE SOCIALE
1). LES THEORIES BEHAVIORISTES
§ Ivan Pavlov
§ Watson
§ Skinner
Ivan Pavlov

Situation expérimentale

1- Une cloche sonne

2- La nourriture est présentée

3- Activation des glandes salivaires


Apres quelques répétitions de cette procédure

§ Le chien salive quand la cloche sonne


§ Le stimulus « cloche » est devenu un stimulus conditionné,
c’est-à-dire qu’il est associé à une réponse comportementale
(reflexe conditionné) et cette association (S/R) est le fruit
d’un apprentissage
Watson
Le béhaviorisme Stimulus-Réponse de Watson

La psychologie telle que le behavioriste la voit est une


branche purement objective de la science naturelle.

Son but théorique est la prédiction et le contrôle du


comportement.
Skinner
Au travers d'expériences avec des animaux, il accumula la
preuve, contre-intuitive, que le comportement est moins
changé par ce qui le précède que par ce qui le suit.
La formulation de ce modèle est S-R-C (Stimulus - Réponse -
Conséquence), aujourd'hui plus connu sous le terme de
comportement opérant tandis que le modèle S-R de Pavlov et
Watson est généralement appelé comportement répondant.
Quelle est son implication dans la vie
pratique?
2) LES THEORIES COGNITIVES

Théorie sociale cognitive (TSC, ou SCT en anglais), ou théorie


sociocognitive
Utilisée en psychologie, éducation et communication, pose
qu'en partie l'acquisition de connaissances d'un individu peut
être directement liée à l'observation d'autrui dans le cadre
des interactions sociales, des expériences, et en dehors de
l'influence des médias.
Cette théorie a été formalisée par le psychologue
canadien Albert Bandura.

Originellement, Bandura a appelé ce champ théorique la


théorie de l’apprentissage social.

Ex.: l’apprenti mécanicien.


Il s’est intéresser aux aspects cognitifs influencés par
l'environnement : la motivation, la régulation de soi et de ses
comportements, et la création de systèmes sociaux pour
organiser et structurer leur vie.
La théorie de l'apprentissage social (« Social Learning Theory
», abrégée SLT) de Albert Bandura décrit comment l'enfant
peut apprendre de nouveaux comportements en observant
d'autres personnes : il imite les modèles de comportement
qui font l'objet de récompenses et non de punitions (notion
d'observational learning »).
Ex.: ne pas frapper l’enfant, mais lui proposer des
récompenses s’il étudie bien.
Trois procédures d’apprentissage social:
1. Apprentissage vicariant: imitation par l’observation
d’un pair qui exécute le comportement à acquérir;

2. Facilitation sociale désigne l’amélioration de la


performance de l’individu sous l’effet de la présence
d’un ou de plusieurs observateurs ce qui conduit à
privilégier dans de nombreux cas les formations en
groupe;
3) Anticipation cognitive est l’intégration d’une réponse
par raisonnement à partir de situations similaires – ce
qui conduira aux méthodes de l’éducabilité cognitive –
essentiellement mise en place à l’intention des adultes.
2) LES THEORIES COGNITIVES

Exemples:

Quelqu’un qui a le Bac et celui qui n’a que le CEP.

Quelqu’un qui a beaucoup voyagé en dehors de l’Afrique et


celui qui n’est jamais sorti.

16
Exemples
üLa théorie du champ de Lewin (1951). L’idée de champ
repose sur le principe d’interdépendance existant entre la
personne et son environnement psychologique (perçu).

üCette théorie attire l’attention sur le fait que ce qui


détermine d’abord le comportement , c’est la façon dont
l’individu se représente le monde environnant.
17
3) LES THEORIES DE L’INTERACTION SYMBOLIQUE
Elles ont retenu l’idée qu’une situation donnée en relation
avec la personnalité des individus concernés exerçait une
influence sur les comportements sociaux adoptés.

Elles peuvent être définies comme une étude de la dynamique


des systèmes culturels. Elles montrent comment, à travers les
normes, les traditions et les valeurs, ces systèmes sont utilisés ou
interviennent comme facteurs d’influence des comportements
19
Exemples:
Si qqu’un te fait qq chose, cherche d’abord à savoir:
üQuelle son éducation familiale?
üQuel est son niveau d’études?
üA-t-il voyagé en dehors du Mali?
üA-t-il un sentiment d’amour à ton endroit?
üQuels sont les gens qui étaient à côté au moment des faits?
üEst-il trop pauvre ou très riche ou bien adossé ?
üQuelle est son histoire, sa biographie?
20
Exemple n°2: (Baggio 2006)
§ 2 automobilistes: l’un fait une queue de poisson (chauffard)
§ Réaction de l’autre en fonction de :
üLa situation antérieure (1)
üSes émotions : calme, nerveux (2)
üConditions du milieu : pluie, vent, soleil (3)
üNormes de la société : seuil de tolérance envers les
chauffards (4)
21
4 NIVEAUX D’ANALYSE EN PSYCHOLOGIE SOCIALE :

1. Niveau intra-individuel;
2. Niveau inter-individuel ;
3. Niveau intragroupe;
4. Niveau intergroupes.
22
Niveau interindividuel :
Situations d’interactions entre les individus.
• Exemples : La popularité : Qui sont les personnes que tout le
monde aime ?
• Sociogramme : mesurer les relations entre les individus
Rejet/attirance entre individus. Exemples de questions :
Toute votre classe doit faire une excursion : Avec quelles
personnes aimeriez-vous le plus faire le trajet en bus ? Avec
quelles personnes aimeriez-vous le moins, faire le trajet en
bus ? 23
Le niveau intragroupe :
Situations d’interactions entre les individus au sein d’un
groupe.
• l’influence sociale : conformisme, innovation…
• Le leadership : Individu……… groupe
• Enseignant
Autoritaire
Libéral
Laisser-faire
• Climat du groupe / classe 24
Le niveau intergroupes :
Situations d’interactions entre groupes.
üLe préjugé : jugement prématuré, attitudes souvent
négatives envers un groupe social
üLa discrimination : Comportements négatifs à l’égard des
membres d’un autre groupe social

25
4. LA THEORIE DE L’INFLUENCE SOCIALE

26
L’influence sociale se définit comme une pression du groupe
et de la société en général sur l’individu et qui a pour
conséquence de modifier, de modeler peu à peu ses
attitudes et ses comportements dans la direction des patterns
qui prévalent dans une culture ou une sous-culture donnée.
Elle crée donc un conflit entre le désir d’être similaire à
autrui et le désir de garder sa spécificité.
On a longtemps pensé que l’uniformité était le résultat d’un
processus d’imitation que l’individu active de façon
instinctive.
L’interactionnisme symbolique est une approche issue de
la sociologie américaine qui est apparue vers la fin des
années 1930.
Les principes à l'origine de la discipline:
1. Les humains agissent à l’égard des choses en fonction du
sens qu'ils attribuent à ces choses.
2. Ce sens est dérivé ou provient de l’interaction sociale que
chacun a avec autrui.
3. Ces sens sont manipulés dans, et modifiés via, un
processus interprétatif utilisé par la personne pour interagir
avec les choses rencontrées (traduction d'Herbert Blumer,
1969).
Aujourd’hui, on pense qu’elle est due à plusieurs facteurs
sociaux portant 2 fonctions essentielles :

1. La facilitation des relations inter-individuelles, c’est-à-


dire l’adoption de règles communes

2. Le fonctionnement économique du système cognitif :


grâce à des patterns de conduite, l’individu ne s’interroge
pas toujours sur la conduite à tenir.
L’uniformité se définit comme une forme de similarité qui
repose sur le fait que l’individu accepte d’être comme les
autres pour ne pas être rejeté.
Il est ainsi socialement désirable de modeler son
comportement à celui des autres.
Première expérience en psychologie sociale : Norman
Triplett (1897), la facilitation sociale.
La présence d’autrui permet d’améliorer la performance :
Expérience : Analyse de performances de 2000 cyclistes de
haut niveau (40 km); relevés dans des archives.
üC1 : course contre la montre, seul (39 km/h)
üC2 : Course avec un homme-trainer (50 km/h)
üC3 : course en compétition avec d’autres concurrents (52
km/h)
32
Triplett a mis en évidence deux effets spécifiques de la
facilitation sociale :

1. l’effet d’audience

2. l’effet de coaction.
üL’effet d’audience renvoie au fait que la simple présence
d’observateurs passifs a une influence sur la performance de
l’individu observé.
üSous l’effet de groupe, un individu pouvait trouver une
stimulation l’amenant à dépasser ses performances
individuelles. Exemple: le match de football: supporteurs.
L’effet de coaction:
üLa présence d’autrui aurait ainsi une influence positive sur
la performance individuelle.
üC’est un phénomène social selon lequel la présence d’autrui,
en situation de coaction, a un effet bénéfice sur les
performances des individus.
üIl a fait l’expérience sur les cyclistes: le résultat est toujours
meilleur en groupe que lorsqu’on est seul.
ü« la présence de compétiteurs produirait un effet
dynamogène sur les performances des cyclistes ».
Floyd Allport: la facilitation sociale est l’influence positive
que la présence active (effet de co-action) ou passive (effet
d’audience) d’autrui peut avoir sur les performances
d’autrui.
Expérience de Bergum et Lehr 1969:

Les sujets de l’expérience sont des recrues de la garde


nationale. Leur tâche est de travailler individuellement pour
savoir si une série de 20 lampes s’allument bien dans l’ordre
établi. L’ensemble de l’expérience dure 2h15.
La variable indépendante correspond à l’effet d’audience : l’un
des groupes reçoit la visite du lieutenant-colonel, l’autre non.
La variable dépendante est la performance des sujets.

Les résultats montrent :

üUne diminution progressive des performances au cours du


temps, résultat normal;
LES COMPORTEMENTS TENDANT A RESISTER A L’INFLUENCE SOCIALE

3 COMPORTEMENTS:

1. RESISTANCE ,
2. ANOMIE,
3. DEVIANCE.
LA RESISTANCE INDIVIDUELLE : LA REACTANCE
• Dans une situation où des individus se sentent menacés dans leur indépendance,
ils réagissent par un comportement appelé « réactance ».
• Wicklund et Brehm, en 1976, ont montré que dans certains cas, les individus
peuvent résister à la pression sociale exercée sur eux, car elle déclenche des
motivations en sens inverse de l’effet recherché.
• Exemple: une fille trop pressée par ses parents à ne pas sortir à tendance à
escalader le mur lorsqu’ils dorment.
• Un Peuple vivant sous dictature et dans la misère a tendance à se révolter
• Un chef qui manque de respect à ses collaborateurs risque d’être frappé par eux.

41
D’autres études (Brehm et Mann, 1975) ont montré que la
probabilité d’un comportement de réactance était liée à plusieurs
facteurs :
1. elle augmente d’autant plus que le sentiment de liberté
diminue;
2. la conformité diminue lorsque le besoin de se distinguer ou de
s’affirmer augmente.

42
L’ ANOMIE SOCIALE
Durkeim, en 1960 constate une perte d’impact, de puissance, d’efficacité, des
règles sociales qui guident les conduites.
Il y a ainsi anomie, lorsque la conduite des individus n’est plus régie par des
normes claires.
Exemple: La désobéissance civile selon les jeunes du M5-RFP les 10, 11, 12, et 13
juillet 2020.

43
LA DEVIANCE
Elle peut être définie comme un type de conduite qui place les
individus en dehors d’un système social de règles établies, où leur
comportement ne paraît plus régi par elles.
Exemple: Des étudiants de la FSEG qui se blessent avec des coupe-
coupe (béssé) lors de la mise en place de leur Comité AEEM.
C’est du désordre, de la pagaille.

44
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale
La comparaison sociale
La comparaison sociale est le processus par lequel un individu évalue ses
opinions et ses aptitudes en se référant à autrui.
Plus exactement, dans les situations où l’individu n’est pas sûr de la justesse de
ses opinions ou de la qualité de ses aptitudes, il opère une comparaison afin
d’obtenir une estimation mais également dans l’éventualité de s’ajuster aux
normes ambiantes.
Le processus de comparaison sociale est déclenché par un état d’incertitude et
vise à rétablir cette certitude et ainsi à aboutir à un état d’équilibre.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

La comparaison sociale
La théorie de la comparaison sociale de Festinger (1954):
• Festinger affirme que l’homme n’a pas toujours les bases objectives pour évaluer ses
opinions ou certaines de ses capacités. Dans ce cas, il n’a pour seul moyen de
comparaison que la ‘réalité sociale’, c’est-à-dire le consensus. Si son opinion est
partagée, il conclura qu’elle est valide, de même si ses capacités sont appréciées par
autrui, il conclura qu’elles sont satisfaisantes.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

La comparaison sociale
Lorsque le sujet perçoit des différences entre son groupe de référence et lui-
même, il a trois solutions :
1. Se rapprocher des autres, c’est-à-dire réduire ses différences avec les
autres
2. Approcher les autres, c’est-à-dire faire en sorte que les autres aient moins
de différences avec lui
3. Réduire son champ de comparaison et augmenter les critères.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

• Le conformisme
• Définition
• Le conformisme se caractérise par le fait qu’en la présence d’une norme dominante, il
existe une pression vers la conformité qui pousse l’individu à accepter le système de
comportement privilégié et donc à modifier ses opinions, attitudes et comportement qui
en découlent.
• Le conformisme se distingue donc de l’uniformité car celle-ci n’engendre pas de pression
du groupe sur l’individu. Celui-ci adopte les normes groupales parce qu’il estime que c’est
préférable d’être comme autrui.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

• Le conformisme
• Expérience de Asch 1951
• Asch créa une situation dans laquelle le sujet sera conduit à renier son expérience visuelle pour se
conformer ou à conserver son jugement alors que cela le conduit à devenir déviant.
• L’expérience se déroule avec des groupes de 8 sujets dont 7 compères et un sujet naïf. Leur tâche
est de comparer une ligne étalon à 3 stimuli visuels en disant quel est celui qui correspond à
l’étalon. Il y a 18 essais.
• Dans le groupe expérimental, les 7 sujets compères donnent 12 réponses fausses à l’oral. Dans le
groupe contrôle, ils font de même mais à l’écrit.
Chapitre 1: Théories en Psychologie sociale

• Le conformisme
• Résultats :
• - 26% des sujets naïfs restent indépendants
• - 30% des sujets se conforment moins d’une fois sur deux
• - 44% des sujets se conforment plus d’une fois sur deux
• - Pratiquement aucune erreur n’est observée dans le groupe contrôle
• Lors d’entretiens post-expérimentaux, les sujets qui se sont conformés expliquent l’avoir fait par peur du rejet du
groupe, mais la plupart avance l’idée qu’ils se sont conformés car la majorité avait forcément raison. Les sujets
étaient alors en état de dissonance cognitive et ont trouvé une solution en déduisant qu’ils avaient forcément un
problème de vision.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

• Le conformisme
Expérience de Deutsch et Gerard 1955
Deutsch et Gerard voient un double conflit dans l’expérience de Asch. Ils estiment que les sujets ont tendance à se fier à leurs perceptions, mais aussi qu’ils hésitent car ayant
l’information de la majorité, ils craignent d’être jugés négativement.
Les auteurs mettent donc en évidence deux types d’influence :
• L’influence normative qui existe pour ne pas ternir son image auprès d’autrui ou envers soi-même
• L’influence informationnelle qui dit que la majorité a raison
Au cours de leurs expériences, ils mirent en avant différents processus :
• L’effet de l’influence normative régresse lorsque le sujet comprend que ses réponses ne sont pas connues d’autrui, car la pression au conformisme est moindre
• L’influence normative individuelle diminue l’impact de l’influence normative d’autrui
• Moins le sujet est certain de l’estimation du groupe, moins il sera sensible à l’influence sociale informationnelle
• Moins le sujet est certain de sa propre perception, plus il sera sensible à l’influence sociale normative et informationnelle
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

• Le conformisme
L’expérience de Milgram 1956
Les travaux de Milgram, entrepris à la suite des exactions commises par les Nazis durant la seconde guerre mondiale, sont
aujourd’hui célèbres. Leurs objectifs étaient de comprendre les mécanismes de l’obéissance, c'est-à-dire les processus à l’œuvre
dans le fait de se soumettre aux ordres directs d’une autorité.
600 sujets étaient invités à se présenter au sein de l’université de Yales. Le cadre prestigieux de cette faculté est extrêmement
important dans la mesure où il assoit encore davantage l’autorité des chercheurs face aux sujets de l’expérience.
On explique aux sujets que l’on cherche à tester l’effet des punitions sur les processus d’apprentissage. Les sujets sont placés
par deux, un sujet naïf et un sujet compère. On réalise un tirage au sort, truqué, destiné à choisir lequel des deux individus
jouera le rôle de l’apprenant. Bien sûr, cette place est toujours attribuée au compère. On demande donc au sujet naïf de faire
apprendre des paires de mots aux compères (table – ardoise par exemple). Puis le sujet naïf est placé devant un tableau de
commandes sur lequel sont installés des leviers allant 15 à 450 volts, le dernier étant marqué ‘Danger’.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

•Le conformisme
• La consigne est la suivante : à chaque erreur de l’apprenant, le sujet doit lui envoyer un choc électrique en
augmentant le voltage progressivement. Un chercheur se trouve aux côtés du sujet tout au long de l’expérience, afin
de « l’accompagner ». Il est autorisé à formuler les phrases suivantes : « vous devez continuer » ou « il faut continuer
» ou « continuez » ou « l’expérience veut que vous poursuiviez ».
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

Conclusion
• Lorsqu’il y a dissidence, la majorité exerce une pression pour ne
pas que la minorité n’entrave son fonctionnement. L’influence
augmente si le groupe est cohésif et la situation pertinente en
utilisant les communications et la naturalisation.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

Conclusion
• Si la minorité résiste, elle peut introduire des innovations. Pour
cela, elle doit rester indépendante, consistante, ne doit pas être
rigide mais objective afin que ses nouvelles normes aillent dans le
sens d’une évolution. Le soutien d’un leader peut augmenter la
probabilité d’une influence.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

Conclusion
La facilitation sociale, la comparaison sociale, la normalisation,
le conformisme, la soumission à l’autorité et les processus
d’influence majoritaire et minoritaire sont des formes
d’influence.
Chapitre 1 : Théories en Psychologie sociale

Conclusion
Les cinq premiers sont des pressions exercées de la part de la
société vers le groupe et l’individu.
L’influence minoritaire et l’innovation montrent la dynamique
du système social. L’influence est donc bilatérale.

Vous aimerez peut-être aussi