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Différence entre une société commerciale et une association.

Une société commerciale est une personne morale qui exerce des actes de
commerce dans un but lucratif. Elle adopte obligatoirement une forme juridique de
nature commerciale : SARL, EURL, SA... et doit être enregistrée auprès du RCCM
(Registre du commerce et du crédit mobilier).

Une association est un groupement de personnes volontaires réunies autour


d’un projet commun ou partageant des activités, mais sans chercher à réaliser
de bénéfices. Elle peut avoir des buts très divers (sportif, défense des intérêts
des membres, humanitaire, promotion d’idées ou d’œuvres).

 La société a un but lucratif, tandis que l'association a un but désintéressé.


 La société peut distribuer ses bénéfices, tandis que l'association ne peut pas.
 La société a la pleine capacité juridique, tandis qu'une association se crée plus
facilement.
 Les associés de société ont droit au boni de liquidation.
 Les associations ont pour objectif de promouvoir une activité culturelle, sportive,
éducative, sociale ou philanthropique, tandis que les sociétés ont pour objectif de
réaliser un bénéfice en exerçant une activité commerciale

Différence entre société commerciale et fondation

Une fondation est un organisme de mécénat créé par un ou plusieurs donateurs, issus du secteur privé,
au service d’une cause d’intérêt général et à but non lucratif. La fondation agit pour des bénéficiaires
en mettant à disposition des biens, des droits et des ressources pour la réalisation d’un projet d’utilité
publique.
 la fondation est créée par l’engagement financier et irrévocable de ses créateurs pour
une action commune qui n’a pas comme objectif un bénéfice financier ;
 la société est entité commerciale créée pour réaliser des bénéfices ;
 les fondations financent souvent des initiatives portées par des associations.

Différence entre société commerciale et société civile

La différence entre société civile et société commerciale tient principalement à

Pour synthétiser, un entrepreneur qui souhaite exercer une activité agricole, libérale
(avocat, médecin, architecte, etc.) ou immobilière devra impérativement se tourner
vers une société civile.
Inversement un entrepreneur qui exerce une activité d’achat revente, de location, de
transport ou encore des opérations bancaires devra se tourner vers une société
commerciale.

Le tableau ci-dessous apporte une vision simplifiée de la liste des sociétés


commerciales et des différentes sociétés civiles.

Société civile Société commerciale

 Société anonyme (SA)


 Société civile immobilière
 Société par actions simplifiée (SAS)
(SCI)
 Société par actions simplifiée
 Société civile professionnelle
unipersonnelle (SASU)
(SCP)
 Société à responsabilité limitée
 Société civile d’attribution
(SARL)
 Société civile de construction
 Entreprise unipersonnelle à
vente (SCCV)
responsabilité limitée (EURL)
 Société civile de portefeuille
 Société en nom collectif (SNC)

. Les principales caractéristiques de chacune de ces deux catégories sont :

Société civile Société commerciale

C’est le droit civil qui C’est le droit commercial qui


Droit applicable
s’applique. s’applique.

Tribunal
Les juridictions Le tribunal de
compétent en
civiles seront compétentes. commerce est compétent.
cas de litige

La société civile est imposée La société commerciale est


à l’impôt sur le revenu (ou imposée à l’impôt sur les
Imposition sous certaines conditions et sociétés (ou sous certaines
sur option, à l’impôt sur les conditions et sur option, à
sociétés). l’impôt sur le revenu).

Illimitée : le créancier peut


Limitée aux apports :
Responsabilité poursuivre le paiement de sa
l’associé ne peut perdre que
des associés créance sur le patrimoine
ce qu’il a apporté à la société.
personnel des associés.

Objet social restreint aux


Objet social Objet social étendu.
actes civiles.

1-L’utilité de la notion du fonds de commerce


La notion de fonds de commerce est un concept juridique qui désigne
l’ensemble des éléments corporels et incorporels qui appartiennent à un
commerçant et qui sont utilisés pour exercer son activité commerciale.

Les éléments corporels comprennent les biens matériels tels que les stocks de
marchandises, le mobilier, les équipements, etc. Les éléments incorporels
comprennent la clientèle, la réputation, le droit au bail, l’achalandage, etc. Le
fonds de commerce est donc un élément essentiel pour l’activité commerciale
d’un commerçant. Sans fonds de commerce, il n’y a pas d’activité commerciale .

Il lui permet de

 créer et de conserver sa clientèle ;


 Possibilité de choisir les actifs ;
 Pouvoir donner les biens en garantie au banquier (en cas de crédit ils préfèrent un
nantissement du fonds que des titres) ;
 Limiter la responsabilité de l’exploitant du fonds de commerce en isolant son
patrimoine personnel de celui de son commerce ;

2-Le lien entre le fonds de commerce et le bail à usage professionnel


Le fonds de commerce est un ensemble d’éléments corporels et incorporels qui
permettent l’exploitation d’une activité commerciale.

Le bail à usage professionnel, quant à lui, est un contrat de location d’un local
destiné à l’exercice d’une activité professionnelle.

Lorsque l’exploitant est propriétaire des locaux il n’existe aucun lien.

Le fonds de commerce est exploité dans un local d’où l’existence d’un lien .

*Avant seul l’exploitant d’un fonds de commerce avait droit un bail aujourd’hui les
autres professionnels ont acquis ce droit de bail d’où une déconnexion entre le
fonds de commerce et le bail à usage professionnel.

3-Les éléments du fonds du commerce


Les éléments incorporels, qui sont prévus par le code de commerce et qui
comprennent :
 la clientèle, l'achalandage,
 le nom commercial,
 l'enseigne,
 le droit au bail,
 les droits de propriété intellectuelles,
 les contrats de travail et d'assurance et tout droit lié à l'exploitation du fonds.

Les éléments corporels, qui sont les biens matériels utilisés pour l'activité
commerciale, tels que :
 le matériel,
 le mobilier,
 l'outillage,
 les stocks de marchandises,
 les livres de commerce,
 les documents comptables.

4-Les modes d’exploitation du fonds de commerce par un tiers ?

Le propriétaire d’un fonds de commerce qui ne souhaite pas ou ne peut pas


l’exploiter personnellement, soit qu’il entend cesser son activité tout en
conservant la propriété de son fonds, soit qu’il soit dans l’incapacité
juridique de l’exploiter par exemple, peut confier son exploitation à un
tiers en recourant à la location-gérance ou à la gérance-mandat, le
crédit-bail.

7-Les effets de la location-gérance


La location-gérance du fonds de commerce est un contrat par lequel le propriétaire
ou l’exploitant d’un fonds de commerce en concède totalement ou partiellement la
location à un locataire-gérant qui l’exploite à ses risques et périls . Le propriétaire
doit garantir au locataire-gérant la jouissance paisible du fonds et lui doit la mise à
disposition du fonds et la garantie d’éviction (obligation de non-concurrence) .

Les effets de la location-gérance sont les suivants

 Entre les parties:


o Le propriétaire du fonds doit garantir au locataire-gérant
 la jouissance paisible du fonds.,
 la garantie des vices-cachés,
 l’obligation de non-concurrence.
Le locataire-gérant doit :
 exploiter le fonds à ses risques et périls ;
 part payer le loyer ;
 exploiter le fonds de commerce conformément à
sa destination.

 À l’égard des tiers:

Les créanciers du propriétaire du fonds peuvent demander au tribunal de


commerce, dans les trois mois de la publication du contrat de location-gérance,
l’exigibilité immédiate des dettes afférentes à l’exploitation du fonds ou de
l’établissement .

La gérance-mandat

La gérance-mandat est un contrat de gestion d’un fonds de commerce. Dans ce contrat, le


propriétaire du fonds de commerce (appelé mandant) confie la gestion de son fonds à une
autre personne (appelée gérant mandataire) moyennant une commission sur le chiffre
d’affaires . Le gérant mandataire agit au nom et pour le compte du mandant et assume la
gestion de l’exploitation, notamment acheter et vendre aux risques et périls du propriétaire .
le crédit-bail est une technique contractuelle par laquelle une entreprise
(dite de crédit-bail) acquiert, sur la demande d'un client (crédit-preneur), la
propriété de biens d'équipement mobiliers ou immobiliers à usage
professionnel, en vue de les donner en location à ce dernier pour une durée
déterminée et en contrepartie de redevances ou de loyers.

5-L’exploitation d’un site internet donne t’il naissance à un


fond de commerce ?

En général, l'exploitation d'un site internet peut donner naissance à un fonds


de commerce, mais cela dépend de certains facteurs et de la nature de l'activité
en ligne. Pour qu'un site web soit considéré comme un fonds de commerce, il
doit avoir une valeur économique et être utilisé pour générer des profits.

Voici quelques éléments à prendre en compte :

1. L'activité commerciale : Si le site internet est utilisé pour mener des


transactions commerciales, vendre des produits ou services, et générer des
revenus, il peut être considéré comme un fonds de commerce. Cela s'applique
notamment aux boutiques en ligne, aux plateformes de réservation, aux places
de marché, etc.

2. La clientèle : Si le site internet a réussi à fidéliser une clientèle régulière, qui


génère des revenus récurrents, cela renforce l'argument de la création d'un
fonds de commerce. La clientèle peut être mesurée en termes de nombre de
visiteurs, d'abonnés, de membres, etc.

3. Les actifs incorporels : Un site web peut également détenir des actifs
incorporels qui ont une valeur économique, tels que le nom de domaine, les
logos, les marques, les bases de données client, les contenus originaux, etc. Ces
actifs sont souvent considérés comme faisant partie du fonds de commerce.

4. La rentabilité : Un élément clé pour établir l'existence d'un fonds de


commerce est la capacité du site internet à générer des profits. Cela peut être
mesuré par les revenus publicitaires, les ventes en ligne, les abonnements, etc.
Les bénéfices réguliers provenant de l'exploitation du site soutiennent
l'argument du fonds de commerce.

Ce fonds de commerce serait un fonds de commerce électronique.

8- quels sont les intérêts de déterminer l'objet de la


société ?
L’objet social d’une société est le type d’activité que la société se propose
d’exercer pour obtenir les résultats escomptés. La détermination de l’objet
social est la caractéristique fondamentale dont dépendent toutes les autres,
notamment l’importance des capitaux à mettre en œuvre et la localisation du
ou des lieux d’exploitation. Les fondateurs sont libres de définir comme ils
l’entendent le champ de cette activité sous réserve de respecter certaines règles
sur la formulation et les caractéristiques de l’objet social.
La détermination de l’objet social permet également de :

 Définir les activités que l’entreprise peut valablement exercer.


 Apprécier sa capacité juridique.
 Encadrer le pouvoir des dirigeants et la responsabilité pénale de la
société.
 Déterminer la convention collective dont dépendront les salariés.
 En cas d’activité réglementée, il doit en suivre les règles particulières.

6-L’exploitation d’une buvette dans un stade, une gare et un centre commercial


a-t-il une clientèle ?
Cet exploitant en premier lieu n’a pas une clientèle parce qu’elle est assimilée au
propriétaire du centre.
Cependant s’il prouve qu’il a :
 une autonomie de gestion :

 une capacité d’attraction ;


 une absence de contrainte ;

 une influence de sa marque.

DEVOIR DE MAISON

1-toutes les sociétés doivent-elles avoir un capital social minimum ?

Aucun minimum n'est requis chez la société de personnes et les SAS en


opposition au SARL et SA il est exigé. Même si aucun minimum n'est requis
chaque société doit avoir un capital social et le montant est indiqué dans les
statuts.

2-l’apport en jouissance est-il une espèce particulaire d’apport en industrie ?

L'apport en jouissance consiste, pour un associé, à mettre un bien à disposition


d'une société (fructus) pendant une durée déterminée tout en restant le
propriétaire. Il n’a donc aucun lien avec l’apport en industrie qui consiste à la
mise à disposition des compétences personnelles d’un associé au profit de la
société.

L’apport en jouissance a pour objet de procurer le droit de jouissance (utiliser


ou exploiter) un bien à la société. L’apporteur conserve la propriété du bien.la
relation entre l’apporteur et la société est proche du bail.

En revanche l’apport en industrie a pour objet une activité particulière au profit


de la société. Les deux apports sont de nature différente. Ils ne se confondent
pas mais ils ne concède pas un droit réel à la société mais un droit personnel.

3-une convention de portage est-elle constitutive d’une clause léonine ?

Une clause léonine est une clause contractuelle qui accorde des avantages
excessifs à une seule partie, au détriment de l'autre partie.

La convention de portage, également appelée contrat de travail temporaire, est


un contrat par lequel une personne, appelée porté, est mise à disposition d'une
entreprise, appelée porteur, qui le met à disposition d'un client dans le cadre
d'une prestation de service.
La convention de portage n'est pas intrinsèquement constitutive d'une clause
léonine. Cependant, il est important de noter que le contenu spécifique de
chaque convention de portage peut varier, et il est possible qu'une clause
léonine soit incluse dans un contrat de portage spécifique.

La clause privant un associé de la quasi-totalité des bénéfices ou l’exonérant de


la quasi-totalité des pertes est-elle léonine ?

OUI car une société, par définition légale, est créée afin de partager les
bénéfices et les risques de pertes. Il est donc interdit d'exclure un associé de
ses obligations (participer aux risques financiers) et de ses droits (toucher les
bénéfices).

4- une société peut-elle avoir pour objet la réalisation de toutes activités civiles
et commerciales ?

Non

Le caractère civil de l’activité s’apprécie au niveau de l’activité effectivement


exercée, et non pas par rapport à l’objet social indiqué dans les statuts. Une
société civile peut réaliser des opérations civiles et des opérations
commerciales. Toutefois, ces dernières doivent être accessoires.

5- la cession des actions détenues par une holding emporte t’elle intinction de
son objet social et implique t’elle sa dissolution ?

La cession des actions détenues par une holding ne conduit pas nécessairement
à l’extinction de son objet social ni à sa dissolution. Cependant, cela dépend
des circonstances de la cession et des dispositions légales applicables. En
général, la cession d’actions par une holding peut avoir des conséquences
fiscales importantes, notamment en ce qui concerne la plus-value de cession et
l’imposition de la holding.

La convention de portage

En droit des sociétés, la "Convention de portage" est celle par laquelle un


"donneur d'ordre" remet des titres de société à un "porteur", sous la condition
que ce dernier s'engage à les revendre à une époque et dans des conditions
prévues au contrat à un tiers désigné dans la convention, lequel peut être le
donneur d'ordre lui-même. En principe, sauf stipulations contraires, le porteur
n'a alors pas vocation à conserver les dividendes, ni à exercer les droits de vote
attachés aux actions temporairement cédées. A défaut, il n'est plus un simple
porteur, mais un véritable actionnaire, qui ne peut échapper à toute
contribution aux pertes par la stipulation de promesses de vente et de rachat à
prix fixe garanti.

La convention de portage est un contrat par lequel un donneur d'ordre remet


des titres de société à un porteur, à la condition que ce dernier s'engage à les
revendre à une époque et dans des conditions prévues au contrat à un tiers
désigné dans la convention, lequel peut être le donneur d'ordre lui-même. En
principe, et sauf stipulations contraires, le porteur n'a alors pas vocation à
conserver les dividendes, ni à exercer les droits de vote attachés aux actions
temporairement cédées.

L'apport en industrie - comment fonctionne- t’il ?

il en Droit OHADA Lors de la constitution d'une société, nombreuse sont les


personnes qui s’interrogent sur leur engagement vis à vis des tiers associés en
émettant des apports. L'article présente d'une manière assez globale l'apport
en industrie afin d'avoir la vision du législateur OHADA sur le sujet. L’apport en
industrie est la mise à la disposition de la société par un associé de ses
connaissances techniques, de son travail ou ses services. (art. 50-1 de l'acte
uniforme relatif au Droit des sociétés commerciales et groupement d'interêt
économique (AUSCGIE) Ohada). Les apports en industrie doivent être décrits
dans les statuts (art. 50-2 AUSCGIE-Ohada). A défaut, ils sont considérés
comme inexistants (Cass. com. 14 décembre 2004). Les apports en industrie
sont possibles dans les sociétés en nom collectif (SNC), les sociétés en
commandite simple ou par actions (SCS ou SCA) sous réserves qu’ils ne
proviennent pas des commanditaires, les sociétés à responsabilité limitée
(SARL) et les sociétés par actions simplifiées (SAS). Les apports en industrie ne
sont pas possibles dans les sociétés anonymes (art. 50-1 alinéa 2 de l’AUSCGIE).
Apport en industrie et parts sociales ou actions Conformément à l’article 50-3
de l’AUSCGIE, l'apport en industrie est rémunéré par des parts ou actions de la
société, attribuées à l'apporteur en industrie. Toutefois, les actions ou parts
sociales que représentent les apports en industrie ne sont pas comprises dans
le montant du capital social, et ne peuvent être cédées. Les parts ou actions
reçues en contrepartie de l’apport donnent néanmoins droit au partage des
bénéfices et de l’actif net. La part totale attachée à ces titres sociaux ne peut
excéder vingt-cinq pour cent (25%) des bénéfices, de l’actif net et des pertes de
la société. Elles donnent également droit à leur titulaire de participer aux
décisions collectives et de voter. Toutefois, les droits de vote attachés aux titres
sociaux résultant d’apports en industrie ne peuvent être supérieurs à vingt-cinq
pour cent (25%) de l’ensemble des droits de vote. Apport en industrie et
obligations de l’apporteur Selon l’article art 50-2 alinéa 1 de l’AUSCGIE
l’apporteur en industrie doit rendre à la société les services promis et lui verser
tous les gains qu’il pourrait réaliser par l’activité faisant l’objet de son apport.
L’apporteur en industrie ne peut exercer une activité concurrente de celle
promise à la société. Lorsque l’apporteur en industrie ne peut plus mettre à la
disposition de la société son travail ou ses services, son apport devient caduc.
Ses droits envers la société devront alors être liquidés dans les conditions
prévues par les statuts. Modalités de l'apport en industrie Les statuts devront
préciser la durée et la nature des prestations devant être fournies par l’associé
en industrie, ainsi que les droits qui lui seront conférés dans le partage des
bénéfices et de l’actif net. Selon l'article 50-3 alinéa 1 de l’AUSCGIE, l'associé en
industrie doit également contribuer aux pertes. Apport en industrie et
incessibilité des parts sociales ou actions émises en rémunération de l'apport
Les parts sociales ou actions émises en rémunération de l’apport en industrie
ne peuvent être cédées ni transmises, car elles sont liées à la personne de
l’apporteur en industrie confère article 50-4 de l’AUSCGIE. Aussi, en cas de
décès de l’apporteur, elles devront être annulées.

La clause de reprise balai est donc la clause par laquelle un signataire s’engage
à ce qu’une société reprenne à son compte personnel, après son
immatriculation, les droits et obligations du contrat de façon à permettre à son
cocontractant de bénéficier d’un débiteur plu s opportun et surtout plus
solvable.
Les valeurs mobilières composées sont des « valeurs mobilières »
(soumises à ce titre au droit commun des valeurs mobilières), mais donnant
accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance (Article
822 de l’Acte OHADA révisé, 1er article du Titre 2-2 nouveau).
Une valeur mobilière subordonnée est une valeur mobilière qui confère
des droits inférieurs à ceux des autres valeurs mobilières émises par la
même personne morale. Elle est donc subordonnée aux autres valeurs
mobilières en termes de remboursement et de distribution des
dividendes.
Une entreprise peut elle acheter ses propres actions art 641
Lorsqu’une entreprise achète ses propres actions, elle rachète ses propres actions en bourse.
Cette opération crée toute une série d’opportunités mais elle comporte aussi des risques. Les
avantages principaux sont :

1. Moins d’actions émises / une propriété accrue de l’entreprise : le principal avantage du rachat
d’actions propres est que le nombre d’actions est réduit après ce rachat. Ceci signifie que les
actionnaires restants ont un intérêt plus important dans l’entreprise.
2. Destruction d’actions : les actionnaires restants deviennent également propriétaires de
l’entreprise par le biais des actions qui sont détenues par l’entreprise.
3. Part plus importante du bénéfice : un part accrue dans l’entreprise présente plusieurs
avantages. En effet, le bénéfice par action augmente. Après le rachat des actions, les
actionnaires restants ont droit à une partie plus importante des futurs bénéfices.

Le nantissement c’est le gage d’un bien incorporel pour une durée déterminée.

Le Commissaire aux comptes a pour mission de :


 contrôler la régularité et la sincérité des comptes annuels (bilan,
compte de résultats, annexes) des entités qu’il contrôle ;
 s’assurer que les comptes sont établis conformément aux normes
comptables ;
 approuver les comptes ;
 conseiller les décideurs.
Les obligations du commissaire aux comptes ?
Intégrité

Le commissaire aux comptes fait preuve d'honnêteté intellectuelle et de


droiture dans la conduite de ses missions. Il s'abstient, même en dehors de
l'exercice de la profession, de tout agissement contraire à la probité et à
l'honneur.
Impartialité

Le commissaire aux comptes veille tout au long de sa mission à conserver


une attitude impartiale, caractérisée par l'absence de tout préjugé, et parti
pris.
Indépendance
Le caractère d'intérêt général qui s'attache à la profession impose que le
commissaire aux comptes soit indépendant. L'indépendance se manifeste
non seulement par une attitude d'esprit qui s'exprime dans l'intégrité,
l'objectivité, la compétence mais aussi dans le fait d'éviter toute situation
qui, par son apparence, pourrait conduire les tiers à la remettre en cause.
Compétence

La compétence est assurée notamment par les diplômes. La formation


continue est obligatoire et son contenu doit être déclaré annuellement à la
compagnie régionale dont il est membre. Le commissaire aux comptes
veille à maintenir un degré élevé de compétence. Cette exigence requiert
un niveau de connaissance théorique et pratique et sa mise en œuvre
appropriée à chaque mission.
Discrétion

Le commissaire aux comptes respecte le secret professionnel auquel la loi


le soumet. Le secret professionnel est opposable à toute personne s'il n'en
est pas autrement décidé par la loi. La levée de l'obligation du secret
professionnel résulte en effet de la détermination par la loi des cas et des
modalités dans lesquelles le commissaire aux comptes exerce son contrôle
ou des situations dans lesquelles la responsabilité du commissaire aux
comptes est mise en cause. S'agissant de matière pénale, l'interprétation des
textes dérogatoires ne peut être que restrictive.

Réponses rédigées du QCM n°1 sur le bail commercial


1 Le bail commercial est :
A) un élément du fonds de commerce
B) un élément corporel

C) un élément de la clientèle

D) un élément immobilisé

=> A : le fonds de commerce se compose notamment du bail commercial, élément incorporel.


2 La souscription d'un bail commercial par le bailleur est :
A) un acte d'administration

B) un acte de disposition
=> B
3 Le bailleur marié donne à bail commercial :
A) seul, sans le consentement de son époux

B) avec le consentement facultatif de son époux

C) avec le consentement obligatoire de son époux


=> C : 1425 Cciv, les époux ne peuvent, l'un sans l'autre, donner à bail un fonds rural ou un
immeuble à usage commercial, industriel ou artisanal dépendant de la communauté.
4 Une personne sous régime de protection peut donner à bail commercial :
A) seule, dans tous les cas, du moment qu'elle est propriétaire des locaux

B) avec l'assistance ou la représentation de son curateur ou tuteur


=> B : voir Décret n° 2008-1484 du 22 décembre 2008 relatif aux actes de gestion du patrimoine
des personnes placées en curatelle ou en tutelle, et pris en application des articles 452, 496 et
502 du code civil
5 Un usufruitier peut donner à bail commercial un local :
A) seul

B) avec l'accord du nu propriétaire


C) seul avec une autorisation du juge
=> B et C : l'usufruitier doit en principe obtenir l'accord du nu propriétaire pour donner à bail
un local commercial, 595 Cciv. Il lui est toutefois possible, à défaut d'accord du nu propriétaire,
d'être autorisé en justice à passer cet acte (alinéa 4).
6 Des co-indivisaires peuvent donner à bail un local commercial :
A) à la majorité des deux tiers des droits indivis

B) à l'unanimité
=> B : 815-3-4° Cciv, les baux à usage agricole, commercial, industriel ou à usage artisanal
doivent être conclus et renouvelés à l'unanimité.
Peut être preneur à bail commercial :
A) un artisan immatriculé au répertoire des métiers
B) un commerçant immatriculé au RCS
C) un établissement d'enseignement
D) un artiste
=> toutes les réponses sont justes, L145-1 Ccom
8 Peut être preneur à bail commercial :
A) un industriel immatriculé au RCS
B) un instituteur
C) un médecin
D) une association
A et C. Une association ne peut être preneur que si elle a pour activité l'enseignement.
9 Peut être preneur à bail commercial :
A) un franchisé
B) une collectivité territoriale
C) un commerçant radié
> A ( Civ 3, 27 mars 2002 ) et B.
10 Peut être preneur à bail commercial :
A) un co-preneur non immatriculé
B) un co-indivisaire non exploitant du fonds
C) un co-indivisaire exploitant le fonds=> A, B et C, L145-1-III Ccom.
11 Un professionnel libéral peut se soumettre volontairement au statut des baux
commerciaux :
A) pour certaines parties seulement
B) pour la totalité du statut
C) faux, il dispose du statut de l'article 57A de la loi du 23 décembre 1986 qui est d'ordre public
et qui s'applique exclusivement de toute autre disposition

=> B : l'application volontaire du statut est alors totale, mais la troisième chambre civile de la
Cour de cassation est venue préciser que l'immatriculation au RCS n'était pas dans ce cas une
condition impérative du droit au renouvellement ( civ 3, 9/02/2005 ).
12 Un terrain nu peut faire l'objet d'un bail commercial
A) vrai

B) faux
=> B : le local loué doit être clos, couvert et permettre l'accueil de la clientèle. Un terrain nu ne
peut faire l'objet d'un bail commercial sauf si le preneur construit dessus.
13 Une construction mobile est donnée à bail commercial :
A) vrai

B) faux
=> B : même remarque que précédemment.
14 Un local mixte peut faire l'objet d'un bail commercial :
A) vrai
B) faux
=> A. Un bail commercial peut englober le local commercial proprement dit et le local
d'habitation ; c'est également le cas des locaux accessoires dont la privation risquerait de
compromettre l'exploitation du fonds. Les locaux accessoires simplement utiles ne peuvent
prétendre à ce statut.
15 La durée du bail commercial est de :
A) 3 ans

B) 6 ans

C) 9 ans D) libre
=> C : L145-4 Ccom, la durée du contrat ne saurait être inférieure à 9 ans. Les délais de 3 et 6
ans correspondent aux dates auxquelles il est possible de résilier unilatéralement le contrat au
profit du preneur. Le bail commercial est appelé en pratique « bail 3-6-9 » pour cette raison.
16 Il est possible de conclure un bail commercial d'une durée différente de celle de la durée
légale :
A) dans tous les cas, du moment que le bailleur et le preneur s'entendent

B) dans le cas des baux saisonniers


C) dans le cas des conventions d'occupation précaire
D) dans le cas des baux de longue durée
=> B, C, D, L145-3 et L145-5 Ccom
17 La convention d'occupation précaire :
A) peut être conclue pour une durée inférieure à deux ans, mais bascule automatiquement à
l'issue du délai initial dans le droit commun du bail commercial

B) peut être conclue pour une durée inférieure à deux ans, même si la convention est renouvelée
à plusieurs reprises, du moment que la durée de chaque convention n'excède pas deux ans

C) peut être conclue pour une durée inférieure à deux ans, même si la convention est
renouvelée à plusieurs reprises, du moment que la durée de la totalité des renouvellements
n'excède pas deux ans
=> C : la loi LME d'août 2008 est venue apporter des précisions sur le renouvellement des
conventions d'occupation précaire successives avec le même preneur
18 Un bail commercial de plus de douze ans :
A) doit faire l'objet d'une publication au bureau des hypothèques
B) peut faire l'objet d'une publication au bureau des hypothèques
=> A : la publication est obligatoire du fait de la nature réelle du droit, les perceptions fiscales
portant sur 0,715% du montant cumulé des loyers.
19 Le preneur a une faculté de résiliation unilatérale du bail :
A) semestrielle

B) annuelle

C) triennale
=> C : L145-4 Ccom, faculté discrétionnaire qui doit être exercée au moins six mois avant
l'échéance dans les conditions de l'article L145-9 Ccom. Mais il est également offert au preneur
ayant demandé à faire usage de ses droits à la retraite ou bénéficiant d'une pension d'invalidité
de donner congé à tout moment dans ces formes, L145-4-4° Ccom.
20 Il est possible de modifier ou diminuer le délai prévu par la loi pour exercer la faculté de
résiliation :
A) faux, ce délai est d'ordre public

B) vrai, ce délai n'est pas d'ordre public


=> B
21 Un bail commercial dont on a laissé passer l'échéance :
A) recommence pour une durée indéterminée
B) recommence pour une période de trois ans
C) recommence pour une période de neuf ans
=> A : le bail recommence pour une durée indéterminée, et il peut donc y être mis fin à n'importe
quel moment, ce qui est moins protecteur pour le preneur.
22 Le pas de porte est :
A) l'indemnité versée au preneur afin de permettre au nouveau preneur de prendre sa place

B) l'indemnité versée au bailleur afin de compenser son obligation pour lui de renouveler le
bail
C) l'indemnité versée au bailleur afin de compléter un loyer bas
=> B et C : le pas de porte représente un droit d'entrée. Sa nature peut être soit celle d'une
véritable indemnité, destinée à compenser le préjudice du bailleur obligé de supporter le
renouvellement du bail ( auquel cas le pas de porte est exonéré d'imposition ), soit celle d'un
supplément de loyers ou sur-loyer, imposable, à prendre en compte dans la fixation du nouveau
loyer en cas de renouvellement. Cette deuxième possibilité permet alors au bailleur de proposer
un local à loyer relativement faible contrebalancé par un pas de porte important.
23 Le dépôt de garantie est l'autre appellation du pas de porte :
A) vrai, c'est une terminologie issue de la pratique

B) faux, le dépôt de garantie a une autre nature et fonction


=> B : le dépôt de garantie constitue une somme remise au bailleur au début du bail, afin de
garantir l'éventuelle inexécution de ses obligations par le preneur.
24 Un état des lieux n'est pas obligatoire :
A) vrai
B) faux
=>A : à défaut d'état des lieux d'entrée, comme en droit commun, les locaux sont présumés avoir
été donnés en bon état.
Parmi les actes suivants, lequel est considéré comme un acte de commerce par la
forme ?
a) achat de biens meubles pour revendre
b) acquisition d’un fonds de commerce
c) signature d’une lettre de change

2) Quelles sont les trois conditions pour avoir la qualité de commerçant ?

3) Quels sont les trois statuts optionnels de l’époux qui exerce une activité régulière
dans l’entreprise de son conjoint ?

4) En vertu du droit de gage général, les créanciers professionnels de l’entrepreneur


individuel peuvent saisir tous les biens de cet entrepreneur ?
a) vrai
b) faux

5) Parmi les éléments suivants, lequel ne constitue pas un élément du fonds de


commerce ?
a) la clientèle
b) l’immeuble
c) l'enseigne
d) l'outillage

6) Après publication au BODACC de la cession du fonds de commerce, de quel délai


disposent les créanciers pour faire opposition ?
a) 10 jours
b) 15 jours
c) 30 jours

7) Quelle est la durée minimale d’un bail commercial ?


a) 3 ans
b) 6 ans
c) 9 ans

8) Un locataire peut-il sous-louer son bail commercial ?


a) la sous-location est toujours possible
b) la sous-location n’est possible qu’avec l’autorisation du bailleur et l'appel du
bailleur principal à concourir à l’acte de sous-location
c) la sous-location est toujours interdite

9) Le tribunal de commerce est-il compétent en cas de litige relatif à une cession de


titres d’une société commerciale ?

10) Un expert-comptable qui tire une lettre de change devient-il commerçant ?

11) La cession du fonds de commerce transfère automatiquement à l’acheteur :


a) les contrats de travail des salariés embauchés par l’ancien propriétaire du fonds
b) les contrats d’assurance de dommages couvrant les éléments corporels du fonds
c) le contrat de fourniture de marchandises

12) La demande de déspécialisation du locataire peut être faite :


a) par lettre recommandée avec avis de réception
b) par lettre simple
c) par acte extrajudiciaire

13) En cas de vente de l’immeuble, le locataire a un :


a) droit de suite
b) droit de préemption
c) droit au bail

14) En l’absence de précision dans le bail, le défaut d’exploitation du fonds de


commerce autorise le bailleur à :
a) résilier le bail
b) refuser le renouvellement
c) les deux

15) La clause résolutoire stipulée dans le bail commercial :


a) agit de plein droit dès que le locataire cesse de payer les loyers
b) agit un mois après la mise en demeure faite au locataire de s’exécuter
c) agit un mois après le commandement de payer adressé au locataire

16) Les actions découlant du statut des baux commerciaux doivent être exercées dans
un délai de :
a) 2 ans
b) 5 ans

17) Pour bénéficier d'un droit au bail, le preneur doit être immatriculé au RCS à la date
:
a) de la conclusion du bail commercial
b) du congé délivré par le bailleur ou de sa demande de renouvellement

18) Le franchisé n’a pas de clientèle propre car il exploite la clientèle attachée à la
marque du franchiseur.
a) vrai
b) faux

19) Dès que le nantissement du fonds de commerce a fait l’objet d’une inscription, une
inscription distincte pour chaque succursale faisant partie du fonds nanti s'impose.
a) vrai
b) faux
20) En cas de cession du bail, le nouveau locataire est tenu de payer les loyers échus
avant la cession, sauf clause contraire.
a) vrai
b) faux

21) Le cautionnement des dettes d’une société commerciale consenti par une personne
physique non commerçante est un acte civil qui relève de la compétence du tribunal
judiciaire.
a) vrai
b) faux

22) Le statut de conjoint collaborateur est limité à une durée de 5 ans.


a) vrai
b) faux

23) Le créancier inscrit sur un fonds de commerce dispose :


a) d'un droit de préemption
b) d'un droit de préférence
c) d'un droit de suite

24) Le statut d’agent commercial est subordonné au pouvoir de l’agent de négocier les
tarifs fixés par son mandant.
a) vrai
b) faux

23) La clause attributive de compétence territoriale est nulle si les parties n’ont pas
toutes la qualité de commerçant.
a) vrai
b) faux
Solution :
1) c ; 2) effectuer des actes de commerce, de façon habituelle, à titre indépendant ; 3)
associé, salarié, collaborateur ; 4) faux ; 5) b ;

6) a ; 7) c ; 8) b ; 9) oui ; 10) non ; 11) a et b ; 12) a et c ; 13) b ; 14) b ; 15) c ; 16) a ;


17) b ; 18) b ; 19) b ; 20) b ; 21) b ; 22) a ; 23) b et c ; 24) b ; 25) a

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