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Une société commerciale est une personne morale qui exerce des actes de
commerce dans un but lucratif. Elle adopte obligatoirement une forme juridique de
nature commerciale : SARL, EURL, SA... et doit être enregistrée auprès du RCCM
(Registre du commerce et du crédit mobilier).
Une fondation est un organisme de mécénat créé par un ou plusieurs donateurs, issus du secteur privé,
au service d’une cause d’intérêt général et à but non lucratif. La fondation agit pour des bénéficiaires
en mettant à disposition des biens, des droits et des ressources pour la réalisation d’un projet d’utilité
publique.
la fondation est créée par l’engagement financier et irrévocable de ses créateurs pour
une action commune qui n’a pas comme objectif un bénéfice financier ;
la société est entité commerciale créée pour réaliser des bénéfices ;
les fondations financent souvent des initiatives portées par des associations.
Pour synthétiser, un entrepreneur qui souhaite exercer une activité agricole, libérale
(avocat, médecin, architecte, etc.) ou immobilière devra impérativement se tourner
vers une société civile.
Inversement un entrepreneur qui exerce une activité d’achat revente, de location, de
transport ou encore des opérations bancaires devra se tourner vers une société
commerciale.
Tribunal
Les juridictions Le tribunal de
compétent en
civiles seront compétentes. commerce est compétent.
cas de litige
Les éléments corporels comprennent les biens matériels tels que les stocks de
marchandises, le mobilier, les équipements, etc. Les éléments incorporels
comprennent la clientèle, la réputation, le droit au bail, l’achalandage, etc. Le
fonds de commerce est donc un élément essentiel pour l’activité commerciale
d’un commerçant. Sans fonds de commerce, il n’y a pas d’activité commerciale .
Il lui permet de
Le bail à usage professionnel, quant à lui, est un contrat de location d’un local
destiné à l’exercice d’une activité professionnelle.
Le fonds de commerce est exploité dans un local d’où l’existence d’un lien .
*Avant seul l’exploitant d’un fonds de commerce avait droit un bail aujourd’hui les
autres professionnels ont acquis ce droit de bail d’où une déconnexion entre le
fonds de commerce et le bail à usage professionnel.
Les éléments corporels, qui sont les biens matériels utilisés pour l'activité
commerciale, tels que :
le matériel,
le mobilier,
l'outillage,
les stocks de marchandises,
les livres de commerce,
les documents comptables.
La gérance-mandat
3. Les actifs incorporels : Un site web peut également détenir des actifs
incorporels qui ont une valeur économique, tels que le nom de domaine, les
logos, les marques, les bases de données client, les contenus originaux, etc. Ces
actifs sont souvent considérés comme faisant partie du fonds de commerce.
DEVOIR DE MAISON
Une clause léonine est une clause contractuelle qui accorde des avantages
excessifs à une seule partie, au détriment de l'autre partie.
OUI car une société, par définition légale, est créée afin de partager les
bénéfices et les risques de pertes. Il est donc interdit d'exclure un associé de
ses obligations (participer aux risques financiers) et de ses droits (toucher les
bénéfices).
4- une société peut-elle avoir pour objet la réalisation de toutes activités civiles
et commerciales ?
Non
5- la cession des actions détenues par une holding emporte t’elle intinction de
son objet social et implique t’elle sa dissolution ?
La cession des actions détenues par une holding ne conduit pas nécessairement
à l’extinction de son objet social ni à sa dissolution. Cependant, cela dépend
des circonstances de la cession et des dispositions légales applicables. En
général, la cession d’actions par une holding peut avoir des conséquences
fiscales importantes, notamment en ce qui concerne la plus-value de cession et
l’imposition de la holding.
La convention de portage
La clause de reprise balai est donc la clause par laquelle un signataire s’engage
à ce qu’une société reprenne à son compte personnel, après son
immatriculation, les droits et obligations du contrat de façon à permettre à son
cocontractant de bénéficier d’un débiteur plu s opportun et surtout plus
solvable.
Les valeurs mobilières composées sont des « valeurs mobilières »
(soumises à ce titre au droit commun des valeurs mobilières), mais donnant
accès au capital ou donnant droit à l’attribution de titres de créance (Article
822 de l’Acte OHADA révisé, 1er article du Titre 2-2 nouveau).
Une valeur mobilière subordonnée est une valeur mobilière qui confère
des droits inférieurs à ceux des autres valeurs mobilières émises par la
même personne morale. Elle est donc subordonnée aux autres valeurs
mobilières en termes de remboursement et de distribution des
dividendes.
Une entreprise peut elle acheter ses propres actions art 641
Lorsqu’une entreprise achète ses propres actions, elle rachète ses propres actions en bourse.
Cette opération crée toute une série d’opportunités mais elle comporte aussi des risques. Les
avantages principaux sont :
1. Moins d’actions émises / une propriété accrue de l’entreprise : le principal avantage du rachat
d’actions propres est que le nombre d’actions est réduit après ce rachat. Ceci signifie que les
actionnaires restants ont un intérêt plus important dans l’entreprise.
2. Destruction d’actions : les actionnaires restants deviennent également propriétaires de
l’entreprise par le biais des actions qui sont détenues par l’entreprise.
3. Part plus importante du bénéfice : un part accrue dans l’entreprise présente plusieurs
avantages. En effet, le bénéfice par action augmente. Après le rachat des actions, les
actionnaires restants ont droit à une partie plus importante des futurs bénéfices.
Le nantissement c’est le gage d’un bien incorporel pour une durée déterminée.
C) un élément de la clientèle
D) un élément immobilisé
B) un acte de disposition
=> B
3 Le bailleur marié donne à bail commercial :
A) seul, sans le consentement de son époux
B) à l'unanimité
=> B : 815-3-4° Cciv, les baux à usage agricole, commercial, industriel ou à usage artisanal
doivent être conclus et renouvelés à l'unanimité.
Peut être preneur à bail commercial :
A) un artisan immatriculé au répertoire des métiers
B) un commerçant immatriculé au RCS
C) un établissement d'enseignement
D) un artiste
=> toutes les réponses sont justes, L145-1 Ccom
8 Peut être preneur à bail commercial :
A) un industriel immatriculé au RCS
B) un instituteur
C) un médecin
D) une association
A et C. Une association ne peut être preneur que si elle a pour activité l'enseignement.
9 Peut être preneur à bail commercial :
A) un franchisé
B) une collectivité territoriale
C) un commerçant radié
> A ( Civ 3, 27 mars 2002 ) et B.
10 Peut être preneur à bail commercial :
A) un co-preneur non immatriculé
B) un co-indivisaire non exploitant du fonds
C) un co-indivisaire exploitant le fonds=> A, B et C, L145-1-III Ccom.
11 Un professionnel libéral peut se soumettre volontairement au statut des baux
commerciaux :
A) pour certaines parties seulement
B) pour la totalité du statut
C) faux, il dispose du statut de l'article 57A de la loi du 23 décembre 1986 qui est d'ordre public
et qui s'applique exclusivement de toute autre disposition
=> B : l'application volontaire du statut est alors totale, mais la troisième chambre civile de la
Cour de cassation est venue préciser que l'immatriculation au RCS n'était pas dans ce cas une
condition impérative du droit au renouvellement ( civ 3, 9/02/2005 ).
12 Un terrain nu peut faire l'objet d'un bail commercial
A) vrai
B) faux
=> B : le local loué doit être clos, couvert et permettre l'accueil de la clientèle. Un terrain nu ne
peut faire l'objet d'un bail commercial sauf si le preneur construit dessus.
13 Une construction mobile est donnée à bail commercial :
A) vrai
B) faux
=> B : même remarque que précédemment.
14 Un local mixte peut faire l'objet d'un bail commercial :
A) vrai
B) faux
=> A. Un bail commercial peut englober le local commercial proprement dit et le local
d'habitation ; c'est également le cas des locaux accessoires dont la privation risquerait de
compromettre l'exploitation du fonds. Les locaux accessoires simplement utiles ne peuvent
prétendre à ce statut.
15 La durée du bail commercial est de :
A) 3 ans
B) 6 ans
C) 9 ans D) libre
=> C : L145-4 Ccom, la durée du contrat ne saurait être inférieure à 9 ans. Les délais de 3 et 6
ans correspondent aux dates auxquelles il est possible de résilier unilatéralement le contrat au
profit du preneur. Le bail commercial est appelé en pratique « bail 3-6-9 » pour cette raison.
16 Il est possible de conclure un bail commercial d'une durée différente de celle de la durée
légale :
A) dans tous les cas, du moment que le bailleur et le preneur s'entendent
B) peut être conclue pour une durée inférieure à deux ans, même si la convention est renouvelée
à plusieurs reprises, du moment que la durée de chaque convention n'excède pas deux ans
C) peut être conclue pour une durée inférieure à deux ans, même si la convention est
renouvelée à plusieurs reprises, du moment que la durée de la totalité des renouvellements
n'excède pas deux ans
=> C : la loi LME d'août 2008 est venue apporter des précisions sur le renouvellement des
conventions d'occupation précaire successives avec le même preneur
18 Un bail commercial de plus de douze ans :
A) doit faire l'objet d'une publication au bureau des hypothèques
B) peut faire l'objet d'une publication au bureau des hypothèques
=> A : la publication est obligatoire du fait de la nature réelle du droit, les perceptions fiscales
portant sur 0,715% du montant cumulé des loyers.
19 Le preneur a une faculté de résiliation unilatérale du bail :
A) semestrielle
B) annuelle
C) triennale
=> C : L145-4 Ccom, faculté discrétionnaire qui doit être exercée au moins six mois avant
l'échéance dans les conditions de l'article L145-9 Ccom. Mais il est également offert au preneur
ayant demandé à faire usage de ses droits à la retraite ou bénéficiant d'une pension d'invalidité
de donner congé à tout moment dans ces formes, L145-4-4° Ccom.
20 Il est possible de modifier ou diminuer le délai prévu par la loi pour exercer la faculté de
résiliation :
A) faux, ce délai est d'ordre public
B) l'indemnité versée au bailleur afin de compenser son obligation pour lui de renouveler le
bail
C) l'indemnité versée au bailleur afin de compléter un loyer bas
=> B et C : le pas de porte représente un droit d'entrée. Sa nature peut être soit celle d'une
véritable indemnité, destinée à compenser le préjudice du bailleur obligé de supporter le
renouvellement du bail ( auquel cas le pas de porte est exonéré d'imposition ), soit celle d'un
supplément de loyers ou sur-loyer, imposable, à prendre en compte dans la fixation du nouveau
loyer en cas de renouvellement. Cette deuxième possibilité permet alors au bailleur de proposer
un local à loyer relativement faible contrebalancé par un pas de porte important.
23 Le dépôt de garantie est l'autre appellation du pas de porte :
A) vrai, c'est une terminologie issue de la pratique
3) Quels sont les trois statuts optionnels de l’époux qui exerce une activité régulière
dans l’entreprise de son conjoint ?
16) Les actions découlant du statut des baux commerciaux doivent être exercées dans
un délai de :
a) 2 ans
b) 5 ans
17) Pour bénéficier d'un droit au bail, le preneur doit être immatriculé au RCS à la date
:
a) de la conclusion du bail commercial
b) du congé délivré par le bailleur ou de sa demande de renouvellement
18) Le franchisé n’a pas de clientèle propre car il exploite la clientèle attachée à la
marque du franchiseur.
a) vrai
b) faux
19) Dès que le nantissement du fonds de commerce a fait l’objet d’une inscription, une
inscription distincte pour chaque succursale faisant partie du fonds nanti s'impose.
a) vrai
b) faux
20) En cas de cession du bail, le nouveau locataire est tenu de payer les loyers échus
avant la cession, sauf clause contraire.
a) vrai
b) faux
21) Le cautionnement des dettes d’une société commerciale consenti par une personne
physique non commerçante est un acte civil qui relève de la compétence du tribunal
judiciaire.
a) vrai
b) faux
24) Le statut d’agent commercial est subordonné au pouvoir de l’agent de négocier les
tarifs fixés par son mandant.
a) vrai
b) faux
23) La clause attributive de compétence territoriale est nulle si les parties n’ont pas
toutes la qualité de commerçant.
a) vrai
b) faux
Solution :
1) c ; 2) effectuer des actes de commerce, de façon habituelle, à titre indépendant ; 3)
associé, salarié, collaborateur ; 4) faux ; 5) b ;