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Ex de pourquoi on peut dire que c’est politique : loi a été adoptée par l’ass na,
alors députés de l’opposition vont être contre
En France : 3 nommés par le PR, 3 par l’ASS Nat, 3 par le sénat. Article 61 de la
constitution
Pour demander une QPC, la demande doit passer d’abord par la cour de cassation
QPC : dans l’article 61 – 1
La possibilité de mettre de l’ordre dans le chaos juridique. Y’a une multitude d’actes
juridiques : lois organiques, ordonnances, décrets, contrats etc etc.
Il faut alors savoir quelles sont les relations entre les différents actes. Est ce qu’on peut
mettre de l’ordre dans le bazar juridique ?
La constitution est précisément cet acte juridique particulier qui se donne pour objectif
d’articuler de manière ordonnée les actes juridiques à l’intérieur d’un espace national. Et
elle y’arrive à peu près.
Le problème c’est que le bazar juridique parcequ’à cô té des actes juridiques internes il
y’a aussi les actes internationaux : les traités, les conventions, les règlements, les
directives européennes : on les mets où ? Est ce la C est pas débordée par les actes
juridiuqes qui débordent l’ordre interne pour toucher l’ordre international ?
Il y’a alors une représentation des différentes figures qui permet d’expliquer ce rô le de
fondement de l’ordre juridique interne joué par la constitution. Ces différentes figures
débouchent sur un phénomène nouveau : la constitutionnalisation du droit
Caractéristiques :
1) Poser le principe selon lequel le droit produit le droit. Donc il faut pas voir des
réponses pour le droit en dehors du droit dans la philo ou la socio par exemple.
De manière hiérarchique et chaque acte juridique découlant nécéssairement,
logiquement de l’acte juridique qui lui est supérieur
Constitution
Loi Loi
Décret Décret
Qu’est ce qui est particulier avec la représentation : faiblesse car a une dimension
anthropologie qui est justement discutée par les anthropologues. Car Kelcen a reproduit
dans le monde du droit la représentation spontanée, immédiate, que chacun d’entre
nous fait de l’ordre des choses
Dans la vision spontanée : parents avec enfants dessous. Ex : les parents font les enfants.
Et c’est faux car c’est l’enfant qui fait la mère. En naissant la femme devient mère.
Donc intérêt pour le réseau : faire monter les actes juridiques. 2ème intérêt du réseau :
l’ouverture : est ouvert à l’agrégation de nouveaux éléments qui vont compléter le
réseau. Si on prend la question du droit : y’a un droit qui existe pas totalement mais qui
va se brancher au droit de l’environnement.
Le droit est divisé en différentes branches. Et à l’intérieur des sous branches. Le droit est
donc fragmenté en une multitude de branches. Jusqu’à une période récente on
considérait que les différentes branches du droit étaient juxtaposées. Chacune de ces
branches ayant ses sources propres qui constituaient son indépendance, son autonomie,
par rapport au droit classique
Depuis une vintaine d’années en France : cette représentation fragmentée est autonome
des branches du droit est remise en cause par l’introduction de la constitution comme
base des différentes branches du droit. Il y’aurait constitutionnalisation des branches du
droit dans le sens où le droit commercial trouverait des inspirations dans les principes
de la constitution
C’est ce que le doyen de Delle appelait les bases constitutionnelles du droit. Traduction
dans le langage actuelle : la constitutionnalisation du droit. Le phénomène de
constitutionnalisation du droit idée qu’il y’a dans la constitution les principes qui
informent les différentes branches du droit.
Présomption d’innocence : figure dans la constitution. Et constitue le droit pénal
Phénomène très important notamment depuis une dizaine car il est courant à l’étranger,
par ex en Italie le cours de droit civil en 1er année est fait pas un prof
Certains parlent même d’un impérialisme constitutionnel, car tout pouvant être amené à
la constitution alors la constitution aurait une place hégémonique. On peut aussi
considérer que la constitutionnalisation du droit explique l’harmonie de l’ordre
juridique qui est attendu de la constitution
Et là quelque soit la figure : question : savoir comment situer les traités internationaux
dans la pyramide, ou comment situer la réalité dans les réseaux.
Traités internationaux : sont des actes juridiques, des contrats passés entre les
différents états pour gérer les compétences qui sont l’objet du traité. Ces traités peuvent
avoir pour plan la planète entière, la charte de l’ONU, la charte du droit du travail,
actuellement est en préparation une déclaration du climat. Ces traités peuvent aussi
concerner qu’un espace réduit.
Moment où les traités internationaux vont entrer dans l’ordre juridique interne et le
moment où ces traités sont intégrés dans l’ordre juridique interne. Ce point est le plus
délicat car question par encore stabilisée car les relations pas définitivement posées sur
cette question de la hiérarchie.
Comme elles sont pas stabilisées : il faut distinguer par la chronologie. 1er point à
distinguer : La question de l’intégration des traités dans l’ordre juridique intenre
2) Le conseil bloque s’il considère qu’il y’a dans le traité international un article qui
est directement contraire à un article de la constitution. Ex : traité de Maastricht
en 1992 qui reconnaît aux européens le droit de voter aux élections locales dans
le pays où ils sont régulièrement installés. Droit de vote reconnu non pas aux
étrangers mais aux élections locales
Dans la constitution française : est écrit que seul les nationaux français ont le
droit de vote. Le conseil constitutionnel a déclaré alors cet article contraire à
l’article de la constitution et a donc décidé que le traité de Maastricht pouvait pas
entrer dans l’ordre juridique interne
Cette solution que les pouvoirs politiques au pouvoir en 1992 vont choisir. Révision de
la constitution qui introduit un article spécial : droit de vote pour les citoyens
européens, et entrée de l’euro. Donc est ce que la constitution inférieure ou supérieure
au traité ?
Pour certains elle est supérieur car elle peut bloquer le traité mais pour d’autres
inférieurs au traité puisqu’on a révisé la constitution afin de permettre l’entrée du traité
dans l’ordre juridique interne.
Que faut il dire : que cette question juste en haut est difficile et discutée par les juges et
la doctrine. Faire apparaître dans la copie les débats.
Cette double face de la constitution qui bloque mais du traité qui peut obtenir une
révision : dépend de la décision politique.
Ex 2003 : on dit que la charte est contraire à la constit, car la France reconnaît pas de
groupe, elle reconnaît que le groupe français
Une fois que le traité international est entré dans l’ordre juridique interne : où se place
t’il ?
Plusieurs cas doivent être distingués : le traité a une force supérieure à la loi : article 55
de la constitution qui l’énonce. Les traités régulièrement ratifiés ont une autorité
supérieure à celle des lois
Est ce que c’est complètement claire ? Pas sû r car il faut distinguer dans ce 1er cas 2
choses :
Selon la qualité des juges. Lorsqu’une affaire vient devant le juge judiciaire. Ou le conseil
administratif : ces 2 juges doivent en fonction de l’article 55 de la constitution : écarter la
loi s’il y’a eut contradiction entre la loi et le traité international
Art 55 : donc les juges doivent faire prévaloir le traité sur la loi. Ils sont donc juges de la
conventionalité des lois. Et ils doivent écarter une loi qui serait contraire à une
convention internationale.
En est il de même quand le juge est le juge constitutionnel ? Non. Lorsque l’on conteste
devant la je juge constitutionnel la conventionnalité d’une loi, le conseil constitutionnel
se déclare incompétent pour juger de cette contrariété. Le juge constitutionnel n’est pas
le juge de la conventionalité des lois, il est juge de la constitutionnalité des lois
Car dit le conseil : une loi contraire à un traité n’est pas nécéssairement contraire à la
constitution. Or dit le conseil : je suis moi juge de la constitutionnalité des lois, et pas la
conventionalité des loi
Donc les députés ont demandé à ce qu’on supprime la loi Veil. Et à cette occasion que le
conseil a dit : moi je connais pas, mon texte de référence c’est la constitution. Depuis
1975 le conseil constitutionnel maintient cette position qui peut se résumer de la façon
suivante : répartition du territoir
Donc la loi existe toujours mais elle ne va pas être appliqué au cas particulier que le juge
a à traiter. Pour l’affaire la loi sera écartée et le traité redirigé. Mais la loi peut produire
des effets dans d’autres cas.
Donc pour ça que le contrô le constitutionnel veut pas faire le contrô le de conventionalité
car sinon la loi serait annulée.
Cette justification donnée par le conseil est sérieuse. Il n’empêche que cette position du
conseil constitutionnel : conduit le conseil à ignorer l’article 55 de la constitution
Et à ignorer un principe constitutionnel : les traités sont fait pour être obéis. Principe
constitutionnel et donc en ne vérifiant pas si une loi est conforme à un traité, le consei
constitutionel laisse sans sanction le principe que les lois doivent être appliquées
loyelament
Une fois que le traité est entré dans l’ordre juridique interne : droit européen. Droit
européen a en effet un statut particulier puisque au départ le droit européen était une
sous branche du droit international. Or aujourd’hui le droit européen s’est émancipé du
droit international et est devenue une branche autonome
En France désormais, les relations entre le droit européen et le droit interne sont plus
régis par l’article 55 mais 88 qui est spécialement consacré au droit de l’UE
Comment se situe dans cette pyramide le droit européen : aucune particularité lorsqu’il
s’agit de l’entrée dans l’ordre juridique. En revanche lorsque le traité est entré : les
traités européens permettent aux institutions européennes de prendre des actes
juridiques
Le droit européen originaire : droit européen qui figure dans les traités européens
Le droit européen dérivé : les actes juridiques prit par les institutions européennes pour
mettre en application le traité
Mais le conseil a introduit une exeption : sauf s’il m’apparaît que « la directive ou le
règlement portent atteinte à l’identité constitutionnelle de la France. Dans cette
hypothèse, si on lit directive et qu’elle portent atteinte à l’identité constitutionnelle de la
France alors on peut contrô ler la directive, la sanctionner
Cette position du conseil constitutionnel est une position adoptée par toutes les cours
constitutionnelles nationales. Arrêt célèbre de la cour constitutionnelle allemande qui
s’appelle : tant que. Dit que tant que le droit communotaire n’est pas contraire aux droits
fondamentaux de la constitution allemande, je ne contraindrais pas la directive. Mais s’il
apparaissait que la directive était pas conforme aux droits fondamentaux, je contrains la
directive.
Commentaire que l’on peut faire : jusqu’à présent le conseil constitutionnel n’a donné
aucune info qui aurait permit de donner une consistance, de la matière à cette
formuleidénetité constitutionnelle de la France.
Est ce que les traités internationaux lorsqu’ils sont rentrés dans l’ordre juridique, est ce
qu’ils s’imposent à la constitution ? Ils s’imposent à la loi , ok (atrticle 55). Mais est ce
que le droit international s’impose à la constitution ? Il y’a ici une grande hésitation des
juges depuis un arrêt du conseil d’état, l’arrêt Koné (ressortissant malien qui vivait en
France et le gouvernement malien demandait son extradition pour pouvoir le juger)
Faits :
ressortissant malien qui vivait en France et le gouvernement malien demandait son
extradition pour pouvoir le juger. Pour fonder sa demande le gouvernement malien
s’appuyait sur une convention internationale signée entre la France et le mali qui
prévoyait la possibilité d’extrader des personnes qui avaient commit des infractions.
Donc l’extradition de Koné apparaissait conforme au droit international
Koné dit : vous devez écarter la convention internationale car principe constitutionnel
qui interdit l’extradition d’une personne pour des motifs politiques. Qui l’emporte ?
Conseil d’Etat : principe constitutionnel
Le principe de l’interdiction pour des raisons politiques doit l’emporter sur le traité
international prévoyant l’extradition vers le Mali
Depuis cette décision confirmé en 2000 par une décision du conseil de ‘état et de la cour
de cassation, les 2 juridictions affirment la supériorité de la constitution dans l’ordre
juridique interne à l’égard de l’ensemble des actes y comprit les traités internationaux.
Là aussi se retrouve en jeu la question : souverainiste ou internationaliste ?
Cette impossibilité pour les hommes politiques de trancher le débat conduit les juges à
adopter des situations souvent banquales. Les solutions trouvées par les juges : non
seulement bancales, mais elles peuvent mettre en difficulté juridique la France
Dans les traités européens en particulier il est prévu que lorsqu’un état refuse pour
quelque raison que ce soit d’appliquer le droit européen, un citoyen européen, un état
membre de l’union, ou une des institutions de l’union peut faire un procès à l’état pour
manquement aux devoirs d’application loyale du droit européen
Etat actuel du droit positif : pas stabilisé, bouge et traduit dans le champs du droit
l’incertitude dans le champs politique. Dès lors que les politiques n’ont pas posé l’ordre
juridique, les juges sont obligés de passer par des accomandement
Est ce que cet état du droit pourrait être dépassé ? Est ce que la constitution pourrait
devenir non pas un élément de l’ordre juridique international mais l’instrument de
l’ordre juridique international ?
Problème également du numérique qui évidemment ne peuvent pas être réglé au niveau
d’un ordre juridique interne. Mais aussi problème de la guerre, du terrorisme, qui n’est
pas circonscrit à des régions précises mais touche l’ensemble de la planète et qui oblige
alors les états à trouver des réponses nationales mais des réponses globales
Est ce qu’il est poss de faire de la constitution ce qui va nous faire sortir de ces 2
éléments et faire de la constitution l’acte de la mise en ordre de l’espace international ?
3 observations rapides :
1) le terme constitution est utilisé aujourd’hui pour la mise en place de l’ordre
européen Il y’a donc concrètement un exemple où l’instrument constitution est
utilisé poru organiser un espace juridique non pas international mais
supranational.
2) Est ce que ça peut aller sur l’espace juridique international ? Il faut répondre à 3
critères
A) Qu’il y’est un espace commun dans lequel une constitution internationale
pourrait s’appuyer. Une constitution nationale s’appuie sur un territoire ; une
constitution européenne s’appuie sur l’espace européen. Quel serait le
territoire d’une constitution mondiale : la terre. Est ce que la terre ne devient
pas aujourd’hui le bien commun de l’humanité sur laquelle pourrait prendre
appui une constitution. Si une constitution prend appui sur un territoire : la
planète terre pourrait elle pas être le socle matérielle où s’appuierait une
constitution mondiale
B) Si constitution : territoire, espace commun, mais sur cet espace commun, il
faut qu’il y’est des valeurs partagées. Question : est ce que aujourd’hui il y’a
des valeurs communes à l’ensemble des peuples qui vivent sur terre qui
pourrait être le socle d’une futur constitution mondiale. Quand on compare
les différentes constitutions, quand on regarde les différentes réactions des
peuples européens : tendance qui se dégage : patrimoine constitutionnel
commun au peuple vivant sur la planète terre. Il y’aurait un patrimoine de
valeur constitutionnelle partagé par l’ensemble des peuples vivant sur cette
planète. Les manifestations de cet accord : 1) les comparaisons entre les
différentes constitutions nationales. Lorsqu’on compare les différentes
constitutions nationales : il y’a des standards constituionnels mondiaux. Des
principes que l’on va voir reconnus dans toutes les constitutions de tous les
pays du monde. Donc émergence de standards constitutionnels mondiaux. 2)
Des conventions internationales notamment sur droit de l’H et enfants signés
par tous les états et qui par conséquent expriment l’accord de tous les peuple
sur les droit princies, valeur,s exprimés dans ces conventions internationales .
L’existence emrbyonnaire d’un patrimoine partagé par le peuple européen
pourrait alors constituer la matière sur laquelle serait rédigée une
constitution internationale reconnaissant après la citoyenneté européenne : la
citoyenneté du monde. 3) Critère de la formalisation dans la rédaction d’une
constitution qui viendrait consacrer ce patrimoine pour l’instant non
officialisé et cet espace territorial. On ne sait pas aujourd’hui comment
pourrait s’écrire une constitution internationale. 2nd critère : déjà latents,
implicites, notamment les valeurs
La Constitution comme fondement d’un ordre
démocratique