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Kelcen : A l’oririne de la création de la 1er cour constitutionnel en Europe : la cour

constitutionnelle aurtichienneA même été membre de cette cour constitutionnelle avant


de s’exiler.
Shmitt : pense qu’il faut une institution politique pour garantir le respect de la
constitution. On peut pas faire intervenir un juge, car constitution et loi =
politique

Mais Kelsen dit que le seul gardien : le juge

Ex de pourquoi on peut dire que c’est politique : loi a été adoptée par l’ass na,
alors députés de l’opposition vont être contre

Nature politique, donc gardien : doit être politique

La fois où on a eut une institution politique pour gardien de la constitution : sénat


sous le consulat avec Napoléon en 1799

Législateur positif : Fait les lois


Législateur négatif : Abroge les lois

Va à l’inverse du législateur : rend la loi inexistante

Législateur négatif abroge les lois : si contraire aux à la constitution

Inconstitutionnel : Anticonstitutionnel en bien

Kelcen va même jusqu’à donner des conseils


Exclusion des membres du Parlement et du gouvernement
1) Cette exclusion s’appelle la garantie d’indépendance
2) Nombre restreint de juges dans la cour constitutionnelle
Pour créer un consensus

En France : 9. Membres qui sont nommés à la cour constitutionnelle doivent être


des juristes
Et doivent être nommés par des pouvoirs politiques

En France : 3 nommés par le PR, 3 par l’ASS Nat, 3 par le sénat. Article 61 de la
constitution

Conseil Constitutionnel : 9 membres nommés par PR, P AN, P Sen + 9 mem


Qui peut saisir le conseil : Président de la République, Premier Ministre, Président
du Sénat, Président de l’assemblée nationale

Pour demander une QPC, la demande doit passer d’abord par la cour de cassation
QPC : dans l’article 61 – 1

1791 : roi a un pouvoir de véto, personne peut contester la conformité de la loi


avec la constitution
1799 : Sénat
1848 : Nation assure le contrôle
1946 : Comité constitutionnel : Faisait changer la constitution. Dans l’article 13
Conséquence du légicentrisme

Loi adoptée par le législateur, élu par les citoyens, le peuple


Législateur est la voix du peuple donc rien le contredit

Dans le shéma de 1946 : loi au dessus de la constitution

Pouvoirs constitués : pouvoirs instaurés par la C : exécu, jud, lég


Pouvoirs constitués : pouvoirs instaurés par les pouvoirs constituantés

Selon Thibaudeau : meilleur gardien de la constitution : pouvoir dépositaires (lég


et jud)

(Plan : I) Impossible d’avoir un gardien II) Les instances non juridictionnelles


comme gardiens)

Chapitre 2 : Un acte qui fonde un ordre Juridique

La possibilité de mettre de l’ordre dans le chaos juridique. Y’a une multitude d’actes
juridiques : lois organiques, ordonnances, décrets, contrats etc etc.
Il faut alors savoir quelles sont les relations entre les différents actes. Est ce qu’on peut
mettre de l’ordre dans le bazar juridique ?

La constitution est précisément cet acte juridique particulier qui se donne pour objectif
d’articuler de manière ordonnée les actes juridiques à l’intérieur d’un espace national. Et
elle y’arrive à peu près.

Le problème c’est que le bazar juridique parcequ’à cô té des actes juridiques internes il
y’a aussi les actes internationaux : les traités, les conventions, les règlements, les
directives européennes : on les mets où ? Est ce la C est pas débordée par les actes
juridiuqes qui débordent l’ordre interne pour toucher l’ordre international ?

Section 2 : La constitution, fondement de l’ordre juridique interne


Les juristes pour se faire comprendre utilisent svt des comparaisons : comment peut on
expliquer le rô le de la constit comme ce qui met de l’ordre ?

Il y’a alors une représentation des différentes figures qui permet d’expliquer ce rô le de
fondement de l’ordre juridique interne joué par la constitution. Ces différentes figures
débouchent sur un phénomène nouveau : la constitutionnalisation du droit

Paragraphe 1er : les figures de la mise en ordre constitutionnelle

Pour représenter ce rô le de la C : 2 figures principales. La 1er théorisée par Kelcen : la


pyramide. Quelles sont ses caractéristiques, ses faiblesses ?

Caractéristiques :

1) Poser le principe selon lequel le droit produit le droit. Donc il faut pas voir des
réponses pour le droit en dehors du droit dans la philo ou la socio par exemple.
De manière hiérarchique et chaque acte juridique découlant nécéssairement,
logiquement de l’acte juridique qui lui est supérieur

(1) Quels sont les différents étages de la constit :

Constitution
Loi Loi

Décret Décret

Acte individuel Acte individuel


(1) La pyramide tient sur le contrô le d’un juge pour voir que la loi est la conséquence
logique de la constit, que le décret est la conséquence logique du décret etc

Donc caractéristique de la pyramide : hiérarchique, fait découler la validité du droit non


pas de l’adéquation de la règle aux attentes de besoins de la société mais qui fait
découler la règle de son rapport de conformité avec l’acte juridique qui lui est supérieur

On s’intéresse pas au contenu de la règle, on s’intéresse seulement si la loi découle


logiquement de la Constitution. C’est donc une approche formelle

2) Cette pyramide produit un univers clos, fermé. Tout la question de la pyramide se


trouve alors au sommet. Pour que la pyramide tienne debout, qu’est ce qui est la
clé, au dessus de la constitution elle même ?

1) Le droit naturel. Donc vient de A) de Dieu, ou la raison B) Kant


2) Une norme hypothético logique. Cad une norme qui n’existe pas, mais une
hypothèse qu’il faut logiquement mettre pour que la pyramide tienne. On fait
« comme si ». Donc au dessus de la constitution : une norme : dit : il faut obéir à la
constitution.
Et ainsi mis en forme juridique produit un univers clos, fermé, qui donne avec ses
2 caractéristiques, le droit engendre le droit de manière verticale, et le droit se
renferme sur lui même, donne à chacun une vision de l’ordre juridique interne
particulièrement efficace
On est content pck avec cette vision de la pyramide, les actes juridiques et donc la
société, peut avoir une représentation aisée, pertinente de l’ordre juridique

Qu’est ce qui est particulier avec la représentation : faiblesse car a une dimension
anthropologie qui est justement discutée par les anthropologues. Car Kelcen a reproduit
dans le monde du droit la représentation spontanée, immédiate, que chacun d’entre
nous fait de l’ordre des choses

Dans la vision spontanée : parents avec enfants dessous. Ex : les parents font les enfants.
Et c’est faux car c’est l’enfant qui fait la mère. En naissant la femme devient mère.

Inconvénient de cette représentation pyramidale : ne permet plus aujourd’hui de rendre


compte de la complexification de l’espace juriduqe. Il y’a aujourd’hui des actes juridiques
que plus personne ne sait placer dans la pyramide. Ex : où met on les traités
internationaux. Au dessus de la constitution ? En dessous ?

Il y’a aujourd’hui une complexification de l’ordre juridique qui rend la figure de la


pyramide non opérationnelle pour prendre en compte le rô le de la constitution dans
l’ordre juridique interne. Dernière critique qu’on peut adresser à la figure de la
pyramide : caractère fictif de la clé qui vient fermer la pyramide. Pour adhérer à la clé : il
faut croire à Dieu, ou à la nature, ou à la norme hypothético logique. Et c’est la principale
faiblesse théorique de la pyramide : elle impose un acte de croyance

2ème figure apparaît : la théorie du réseau


Déf du réseau : structure reliant différents éléments reliés les uns aux autres par des
canaux de communication. Le réseau c’est tout ce qu’on connaît aujourd’hui. Ou le
réseau ferroviaire.

La différence de se représenter le rô le de la constit : plus verticale mais horizontale. La


constit serait plus au sommet mais au cœur du réseau. Dans une relation non pas
verticale mais horizontale permettant ainsi une connexion avec toute les activités de
l’ordre juridique que la constitution a à mettre en ordre

Cette figure du réseau a un avantage considérable sur la figure de la pyramide :


contrairement à la pyramide qui va de haut en bas, le système du réseau permet une
réversibilité des relation. Donc ça peut aller autant dans un sens que dans l’autre. On
peut avec la théorie du réseau voir des actes individuels, des lois, produire une
disposition constitutionnelle

Ex : le principe de la libré création des associations, la liberté de créer une association


est un principe législatif car il a été posé dans une loi. Qu’a fait le conseil constiutitonnel
en 1971 il a fait monter ce principe législatif (loi) à un principe constitutionnel
(constitution). Donc avec le réseau on met en place l’idée que des décrets ou des lois
puissent monter vers la constitution

Donc intérêt pour le réseau : faire monter les actes juridiques. 2ème intérêt du réseau :
l’ouverture : est ouvert à l’agrégation de nouveaux éléments qui vont compléter le
réseau. Si on prend la question du droit : y’a un droit qui existe pas totalement mais qui
va se brancher au droit de l’environnement.

Donc le droit de l’environnement va se connecter avec le réseau constitutionnel car la


figure du réseau va permettre au réseau constitutionnel de grandir. Ex : Charte de
l’environnement qui est une branche du réseau constitutionnel qui s’est ajouté.

La figure dominante en droit : la pyramide

Cette représentation des rô les organisateurs de la constitution : avec le réseau la


constitution n’est même plus là , la constitution est au centre.

Si l’on accepte cette figure permet de rendre compte du pénomène de


constitutionnalisation du droit

Paragraphe 2 : La constitutionnalisation des branches du droit

Le droit est divisé en différentes branches. Et à l’intérieur des sous branches. Le droit est
donc fragmenté en une multitude de branches. Jusqu’à une période récente on
considérait que les différentes branches du droit étaient juxtaposées. Chacune de ces
branches ayant ses sources propres qui constituaient son indépendance, son autonomie,
par rapport au droit classique
Depuis une vintaine d’années en France : cette représentation fragmentée est autonome
des branches du droit est remise en cause par l’introduction de la constitution comme
base des différentes branches du droit. Il y’aurait constitutionnalisation des branches du
droit dans le sens où le droit commercial trouverait des inspirations dans les principes
de la constitution

C’est ce que le doyen de Delle appelait les bases constitutionnelles du droit. Traduction
dans le langage actuelle : la constitutionnalisation du droit. Le phénomène de
constitutionnalisation du droit idée qu’il y’a dans la constitution les principes qui
informent les différentes branches du droit.
Présomption d’innocence : figure dans la constitution. Et constitue le droit pénal

Phénomène très important notamment depuis une dizaine car il est courant à l’étranger,
par ex en Italie le cours de droit civil en 1er année est fait pas un prof

Phénomène du réseau grâ ce à la Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC)


introduit en 2010. Et a accéléré le principe de constitutionnalisation

Portée du phénomène de constitutionnalisation : cette constutionnalisation du droit doit


être jugé à partir de 2 termes : hégémonie ou harmonie. Pour certains le débat cette
constitutionnalisation du droit aboutit à mettre la constitution en position hégémonique
par rapport aux autres droits. Et donc à faire de la constitution le texte qui doit dominer
l’ensemble de l’ordre juridique interne.

Certains parlent même d’un impérialisme constitutionnel, car tout pouvant être amené à
la constitution alors la constitution aurait une place hégémonique. On peut aussi
considérer que la constitutionnalisation du droit explique l’harmonie de l’ordre
juridique qui est attendu de la constitution

Alors rô le de la constitution serait de mettre en place l’harmonie sans prendre la place


des branches. Prend pas la place des pénalistes par ex. Il y’a donc pas hégémonie dans la
mesure où la constitution ici fait qu’envoyer les principes.

Portée de la constitutionnalisation est donc aujourd’hui au cœur d’un débat


particulièrement contrasté en France entre les partisans d’une figure pyramidale et donc
hégémonique du droit et les partisans de la figure du réseau faisant de la constitution cet
acte qui met en harmonie le chaos juridique internet

Devient plus difficile quand on intègre la question internationale.

Section 2 :La constitution Fondement de l’ordre juridique


international ?
Il faut partir de l’état actuel du droit pour voir comment l’état actuel pourrait évoluer.
Etat actuel du droit : la constitution est un fondement de l’ordre juridique international

Paragraphe 1er : Constitution est un élément de l’ordre juridique international

Et là quelque soit la figure : question : savoir comment situer les traités internationaux
dans la pyramide, ou comment situer la réalité dans les réseaux.

Traités internationaux : sont des actes juridiques, des contrats passés entre les
différents états pour gérer les compétences qui sont l’objet du traité. Ces traités peuvent
avoir pour plan la planète entière, la charte de l’ONU, la charte du droit du travail,
actuellement est en préparation une déclaration du climat. Ces traités peuvent aussi
concerner qu’un espace réduit.

Comment va t’on situer la constitution par rapport aux traités internationaux ?

Réponse à cette question : il faut séparer 2 moments :

Moment où les traités internationaux vont entrer dans l’ordre juridique interne et le
moment où ces traités sont intégrés dans l’ordre juridique interne. Ce point est le plus
délicat car question par encore stabilisée car les relations pas définitivement posées sur
cette question de la hiérarchie.

Comme elles sont pas stabilisées : il faut distinguer par la chronologie. 1er point à
distinguer : La question de l’intégration des traités dans l’ordre juridique intenre

Dans ce moment là la constitution est un obstacle à l’entrée des traités internationaux


dans l’ordre juridique interne. Pourquoi un obstacle : parce que le conseil
constitutionnel doit, avant de permettre la ratification d’un traité international : doit
vérifier que le traité international respecte la constitution.

Ca veut dire quoi respecter la constitution ?

Selon le conseil constitutionnel ça veut dire 2 choses :

1) Un traité international qui porte atteinte aux conditions essentielles de l’exercice


de la souveraineté nationale ne pourrait pas être intégré dans l’ordre interne. Le
conseil ne dit pas un traité « qui porte atteinte à la souveraineté nationale », « qui
porte atteinte aux « conditions de la souveraineté nationale » donc ça veut dire
que y’a des conditions (si on veut commenter) pas essentiellles.
Ex : le traité de Maastrich de 1992, où le conseil constitutionnel a jugé que ce
traité qui supprimait le modèle français portait atteint aux conditions essentielles
de la souveraineté nationale car la maîtrise de la monnaie par un pays est
l’exercice essentiel de la souveraineté d’un pays. Donc dit le conseil en 1992 : on
peut pas accepter le traité de Maastricht car porte atteinte à une condition
essentielle de la souveraineté nationale
2ème exemple : 2003 : la charte européenne des langues régionales et minoritaires.
Le conseil constitutionnel a considéré que cette charte portait atteinte aux
conditions essentielles de la souveraineté dans la mesure où elle reconnaissait
des droits alors qu’il n’existe dans le cadre constitutionnel qu’un seul peuple
français avec une seule langue

Le conseil constitutionnel a donc interdit que la charte européenne des régions


entre dans l’ordre juridique français. Donc la constitution bloque.

2) Le conseil bloque s’il considère qu’il y’a dans le traité international un article qui
est directement contraire à un article de la constitution. Ex : traité de Maastricht
en 1992 qui reconnaît aux européens le droit de voter aux élections locales dans
le pays où ils sont régulièrement installés. Droit de vote reconnu non pas aux
étrangers mais aux élections locales

Dans la constitution française : est écrit que seul les nationaux français ont le
droit de vote. Le conseil constitutionnel a déclaré alors cet article contraire à
l’article de la constitution et a donc décidé que le traité de Maastricht pouvait pas
entrer dans l’ordre juridique interne

La constitution joue donc un rô le d’obstacle, de barrière à l’entrée des traités


internationaux dans l’ordre juridique interne. Est ce que c’est un obstacle absolu ? Non

Quand le conseil constitutionnel a agit en 1992 et a déclaré le traité de Maas contraire à


la constitution. Le traité ne peut donc pas entrer dans l’ordre juridique interne français.
A partir de là : 3 positions possibles pour les responsables politiques. Qu’est ce qui se
passe si la décision du conseil constitutionnel tombe ?

1) On s’incline devant le juge constitutionnel et on ratifie pas le traité


2) On demande la réouverture de négociation avec les autres pays européens pour
demander une modification du traité qui tienne compte des observations du
conseil constitutionnel et qui sera en suite conforme avec les exigences
constitutionnelles
3) Révision de la Constitution pour surmonter l’obstacle constitutionnel afin de
permettre l’entrée du traité dans l’ordre juridique interne

Cette solution que les pouvoirs politiques au pouvoir en 1992 vont choisir. Révision de
la constitution qui introduit un article spécial : droit de vote pour les citoyens
européens, et entrée de l’euro. Donc est ce que la constitution inférieure ou supérieure
au traité ?

Pour certains elle est supérieur car elle peut bloquer le traité mais pour d’autres
inférieurs au traité puisqu’on a révisé la constitution afin de permettre l’entrée du traité
dans l’ordre juridique interne.

Que faut il dire : que cette question juste en haut est difficile et discutée par les juges et
la doctrine. Faire apparaître dans la copie les débats.
Cette double face de la constitution qui bloque mais du traité qui peut obtenir une
révision : dépend de la décision politique.

Ex 2003 : on dit que la charte est contraire à la constit, car la France reconnaît pas de
groupe, elle reconnaît que le groupe français

Semaine dernière : projet de révision de la constitution pour faire entrer la charte, le


sénat a voté non

Une fois que le traité international est entré dans l’ordre juridique interne : où se place
t’il ?

Plusieurs cas doivent être distingués : le traité a une force supérieure à la loi : article 55
de la constitution qui l’énonce. Les traités régulièrement ratifiés ont une autorité
supérieure à celle des lois

Est ce que c’est complètement claire ? Pas sû r car il faut distinguer dans ce 1er cas 2
choses :

Selon la qualité des juges. Lorsqu’une affaire vient devant le juge judiciaire. Ou le conseil
administratif : ces 2 juges doivent en fonction de l’article 55 de la constitution : écarter la
loi s’il y’a eut contradiction entre la loi et le traité international

Art 55 : donc les juges doivent faire prévaloir le traité sur la loi. Ils sont donc juges de la
conventionalité des lois. Et ils doivent écarter une loi qui serait contraire à une
convention internationale.

En est il de même quand le juge est le juge constitutionnel ? Non. Lorsque l’on conteste
devant la je juge constitutionnel la conventionnalité d’une loi, le conseil constitutionnel
se déclare incompétent pour juger de cette contrariété. Le juge constitutionnel n’est pas
le juge de la conventionalité des lois, il est juge de la constitutionnalité des lois

Car dit le conseil : une loi contraire à un traité n’est pas nécéssairement contraire à la
constitution. Or dit le conseil : je suis moi juge de la constitutionnalité des lois, et pas la
conventionalité des loi

Le conseil constitutionnel a arrêté cette position le 15 janviers 1975 à proopos de la loi


Veil à propos de l’IVG. Au motif que ça portait atteinte au droit à la vie inscrit dans la
convention européenne des droits de l’homme

Donc les députés ont demandé à ce qu’on supprime la loi Veil. Et à cette occasion que le
conseil a dit : moi je connais pas, mon texte de référence c’est la constitution. Depuis
1975 le conseil constitutionnel maintient cette position qui peut se résumer de la façon
suivante : répartition du territoir

Au juge judiciaire et administratif : le contrô le de conventionalité


Au juge constitutionnel : le contrô le de constitutionnalité
Cette position du conseil constitutionnel est discutable
Position du conseil constitutionnel : c’est la différence de nature entre le contrô le de
conventionnalité et le contrô le de constitutionnalité qui justifie la position du conseil
Le contrô le de conventionnalité écarte la loi au profi du traité

Donc la loi existe toujours mais elle ne va pas être appliqué au cas particulier que le juge
a à traiter. Pour l’affaire la loi sera écartée et le traité redirigé. Mais la loi peut produire
des effets dans d’autres cas.

En cas de contrô le de constitutionnalité : la loi disparaît


En cas de contrô le de conventionalité : la loi est suspendue

Donc pour ça que le contrô le constitutionnel veut pas faire le contrô le de conventionalité
car sinon la loi serait annulée.

Cette justification donnée par le conseil est sérieuse. Il n’empêche que cette position du
conseil constitutionnel : conduit le conseil à ignorer l’article 55 de la constitution
Et à ignorer un principe constitutionnel : les traités sont fait pour être obéis. Principe
constitutionnel et donc en ne vérifiant pas si une loi est conforme à un traité, le consei
constitutionel laisse sans sanction le principe que les lois doivent être appliquées
loyelament

Une fois que le traité est entré dans l’ordre juridique interne : droit européen. Droit
européen a en effet un statut particulier puisque au départ le droit européen était une
sous branche du droit international. Or aujourd’hui le droit européen s’est émancipé du
droit international et est devenue une branche autonome

En France désormais, les relations entre le droit européen et le droit interne sont plus
régis par l’article 55 mais 88 qui est spécialement consacré au droit de l’UE

Comment se situe dans cette pyramide le droit européen : aucune particularité lorsqu’il
s’agit de l’entrée dans l’ordre juridique. En revanche lorsque le traité est entré : les
traités européens permettent aux institutions européennes de prendre des actes
juridiques

Le droit européen originaire : droit européen qui figure dans les traités européens
Le droit européen dérivé : les actes juridiques prit par les institutions européennes pour
mettre en application le traité

Le conseil constit considère en effq ue le D européen dérivé bénéficie d’une présomption


de constitutionnalité, présomption induite par le fait que le traité européen sur la base
duquel sont pris ces décisions a été régulièrement ratifié. En gros raisonnement du
conseil : si vous avez acceptez Maastricht donc vous acceptez tout ce que dit Bruxelles

Conseil constitutionnel : contrô le pas !

Mais le conseil a introduit une exeption : sauf s’il m’apparaît que « la directive ou le
règlement portent atteinte à l’identité constitutionnelle de la France. Dans cette
hypothèse, si on lit directive et qu’elle portent atteinte à l’identité constitutionnelle de la
France alors on peut contrô ler la directive, la sanctionner

Cette position du conseil constitutionnel est une position adoptée par toutes les cours
constitutionnelles nationales. Arrêt célèbre de la cour constitutionnelle allemande qui
s’appelle : tant que. Dit que tant que le droit communotaire n’est pas contraire aux droits
fondamentaux de la constitution allemande, je ne contraindrais pas la directive. Mais s’il
apparaissait que la directive était pas conforme aux droits fondamentaux, je contrains la
directive.

On voit alors là la querelle souverainiste.

Commentaire que l’on peut faire : jusqu’à présent le conseil constitutionnel n’a donné
aucune info qui aurait permit de donner une consistance, de la matière à cette
formuleidénetité constitutionnelle de la France.

Est ce que les traités internationaux lorsqu’ils sont rentrés dans l’ordre juridique, est ce
qu’ils s’imposent à la constitution ? Ils s’imposent à la loi , ok (atrticle 55). Mais est ce
que le droit international s’impose à la constitution ? Il y’a ici une grande hésitation des
juges depuis un arrêt du conseil d’état, l’arrêt Koné (ressortissant malien qui vivait en
France et le gouvernement malien demandait son extradition pour pouvoir le juger)

Faits :
ressortissant malien qui vivait en France et le gouvernement malien demandait son
extradition pour pouvoir le juger. Pour fonder sa demande le gouvernement malien
s’appuyait sur une convention internationale signée entre la France et le mali qui
prévoyait la possibilité d’extrader des personnes qui avaient commit des infractions.
Donc l’extradition de Koné apparaissait conforme au droit international

Mais peut être conforme à la convention internationale : mais au dessus : principe


français d’interdition d’extrader quelqu’un pour des raisons politiques

Koné dit : vous devez écarter la convention internationale car principe constitutionnel
qui interdit l’extradition d’une personne pour des motifs politiques. Qui l’emporte ?
Conseil d’Etat : principe constitutionnel

Le principe de l’interdiction pour des raisons politiques doit l’emporter sur le traité
international prévoyant l’extradition vers le Mali

Depuis cette décision confirmé en 2000 par une décision du conseil de ‘état et de la cour
de cassation, les 2 juridictions affirment la supériorité de la constitution dans l’ordre
juridique interne à l’égard de l’ensemble des actes y comprit les traités internationaux.
Là aussi se retrouve en jeu la question : souverainiste ou internationaliste ?

Cette impossibilité pour les hommes politiques de trancher le débat conduit les juges à
adopter des situations souvent banquales. Les solutions trouvées par les juges : non
seulement bancales, mais elles peuvent mettre en difficulté juridique la France
Dans les traités européens en particulier il est prévu que lorsqu’un état refuse pour
quelque raison que ce soit d’appliquer le droit européen, un citoyen européen, un état
membre de l’union, ou une des institutions de l’union peut faire un procès à l’état pour
manquement aux devoirs d’application loyale du droit européen

Ce mécanisme qui distingue le droit eurpéen et interna, ce mécanisme se répand au


niveau des traités internationaux qui prévoient un mécanisme semblable qui ne passe
pas toujours pas la voie du procès mais par la voie de l’arbitrage international

Etat actuel du droit positif : pas stabilisé, bouge et traduit dans le champs du droit
l’incertitude dans le champs politique. Dès lors que les politiques n’ont pas posé l’ordre
juridique, les juges sont obligés de passer par des accomandement

Est ce que cet état du droit pourrait être dépassé ? Est ce que la constitution pourrait
devenir non pas un élément de l’ordre juridique international mais l’instrument de
l’ordre juridique international ?

Paragraphe 2 La constitution : instrument possible de l’ordre juridique


international ?

Est ce qu’on peut imaginer que l’ordre juridique international se restructure ? Et


notamment sur le fondement de la constitution ? Pour raisonner sur ce point il faut aussi
partir d’un fait pour en suite en faire découler le cas échéant la possibilité d’une
constitution qui ferait le récit de l’ordre juridique international

Les faits qui caractérisent aujourd’hui l’ordre juridique international.

L’ordre juridique international est traversé par 2 courants contradictoies : 1er :


globalisation. Des activités, des problèmes, que rencontrent chaque société, quasimment
au même temps. Problème du climat dont on voit aujourd’hui qu’il ne peut pas être réglé
au niveau de l’ordre juridique interne mais demande un ordre juridique global

Problème également du numérique qui évidemment ne peuvent pas être réglé au niveau
d’un ordre juridique interne. Mais aussi problème de la guerre, du terrorisme, qui n’est
pas circonscrit à des régions précises mais touche l’ensemble de la planète et qui oblige
alors les états à trouver des réponses nationales mais des réponses globales

1) Rendre inopérant les frontières


2) Relocalisation des identités

Est ce qu’il est poss de faire de la constitution ce qui va nous faire sortir de ces 2
éléments et faire de la constitution l’acte de la mise en ordre de l’espace international ?

3 observations rapides :
1) le terme constitution est utilisé aujourd’hui pour la mise en place de l’ordre
européen Il y’a donc concrètement un exemple où l’instrument constitution est
utilisé poru organiser un espace juridique non pas international mais
supranational.
2) Est ce que ça peut aller sur l’espace juridique international ? Il faut répondre à 3
critères
A) Qu’il y’est un espace commun dans lequel une constitution internationale
pourrait s’appuyer. Une constitution nationale s’appuie sur un territoire ; une
constitution européenne s’appuie sur l’espace européen. Quel serait le
territoire d’une constitution mondiale : la terre. Est ce que la terre ne devient
pas aujourd’hui le bien commun de l’humanité sur laquelle pourrait prendre
appui une constitution. Si une constitution prend appui sur un territoire : la
planète terre pourrait elle pas être le socle matérielle où s’appuierait une
constitution mondiale
B) Si constitution : territoire, espace commun, mais sur cet espace commun, il
faut qu’il y’est des valeurs partagées. Question : est ce que aujourd’hui il y’a
des valeurs communes à l’ensemble des peuples qui vivent sur terre qui
pourrait être le socle d’une futur constitution mondiale. Quand on compare
les différentes constitutions, quand on regarde les différentes réactions des
peuples européens : tendance qui se dégage : patrimoine constitutionnel
commun au peuple vivant sur la planète terre. Il y’aurait un patrimoine de
valeur constitutionnelle partagé par l’ensemble des peuples vivant sur cette
planète. Les manifestations de cet accord : 1) les comparaisons entre les
différentes constitutions nationales. Lorsqu’on compare les différentes
constitutions nationales : il y’a des standards constituionnels mondiaux. Des
principes que l’on va voir reconnus dans toutes les constitutions de tous les
pays du monde. Donc émergence de standards constitutionnels mondiaux. 2)
Des conventions internationales notamment sur droit de l’H et enfants signés
par tous les états et qui par conséquent expriment l’accord de tous les peuple
sur les droit princies, valeur,s exprimés dans ces conventions internationales .
L’existence emrbyonnaire d’un patrimoine partagé par le peuple européen
pourrait alors constituer la matière sur laquelle serait rédigée une
constitution internationale reconnaissant après la citoyenneté européenne : la
citoyenneté du monde. 3) Critère de la formalisation dans la rédaction d’une
constitution qui viendrait consacrer ce patrimoine pour l’instant non
officialisé et cet espace territorial. On ne sait pas aujourd’hui comment
pourrait s’écrire une constitution internationale. 2nd critère : déjà latents,
implicites, notamment les valeurs
La Constitution comme fondement d’un ordre
démocratique

A l’origine de tout mouvement constitutionnel : fonder une société démocratique.

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