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Programme de Travail - Aide Mémoire - PDF
Programme de Travail - Aide Mémoire - PDF
« Programme de travail »
18 mars 2015
Aide mémoire « Programme de travail »
Sommaire
1 Contrôles généraux 3
2 Revue analytique détaillée du compte de résultat 5
3 Revue analytique du bilan 7
4 Ventes et Clients 9
5 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe) 16
6 Investissements – immobilisations incorporelles, corporelles
et financières 21
7 Stocks 28
8 Gestion des ressources humaines 33
9 Impôts et taxes 37
10 Fonds propres 39
11 Emprunts 41
12 Trésorerie : disponibilités et valeurs de placement 43
13 Provisions pour risques et charges 47
14 Autres catégories de transactions non traitées par ailleurs 49
15 Groupe et associés 51
1.1 Objectifs
1. Les états financiers ont été préparés à partir de la balance générale définitive.
2. Les états financiers ont été préparés en respectant les principes comptables généralement
admis en France (commissariat aux comptes).
3. Les états financiers ont été préparés en respectant les règles comptables du groupe (mission
référée).
4. Les logiciels informatiques de tri de l'information sont fiables et adaptés aux exigences de
reporting.
Pour une nouvelle mission, suivre les règles du cabinet (BT 10-2).
Effectuer une revue analytique globale préalable sur les comptes prévisionnels ou
intérimaires, pour identifier les postes présentant une variation inattendue, qui doivent faire
l'objet d'une attention toute particulière.
Comparer les postes avec ceux des exercices précédents, le budget, les analyses internes et
les états comptables des entreprises du secteur.
Calculer les ratios les plus importants et comparer avec les exercices précédents, le budget et
les ratios des entreprises du secteur.
Parcourir le grand livre pour identifier des postes atypiques et exceptionnels.
Analyser la préparation des budgets détaillés (achats, ventes, production, immobilisations
corporelles, etc.).
Indiquer l'impact des remarques de la revue analytique préalable sur le programme de travail.
Remplir, le cas échéant, le questionnaire fiscal.
Préparer un programme de travail afin de planifier les travaux d’audit exécutés à chaque
phase de l’audit.
Le contrôle interne est constitué par l'ensemble des mesures de contrôle, comptable ou autre,
que la direction définit, applique et surveille, sous sa responsabilité, afin d'assurer la protection
du patrimoine de l'entreprise et la fiabilité des enregistrements comptables et des comptes
annuels qui en découlent.
S'assurer que la Direction est sensibilisée à l’importance des contrôles internes et a la mis en
place, pour les systèmes conduisant à des flux ou comptes significatifs, des contrôles
opérationnels permettant d'obtenir une assurance raisonnable que :
1. les opérations sont exécutées conformément aux décisions prises (système d'autorisation
et d'approbation) ;
2. les opérations sont enregistrées de telle façon que les comptes annuels qui en découlent
sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations, de la
situation financière et du patrimoine de l'entreprise (contrôles internes fiables lors du
traitement des données et de l'élaboration des comptes annuels) ;
3. les actifs de l'entreprise sont sauvegardés (séparation des tâches, contrôle physique sur les
actifs, service d'audit interne, etc.).
S’assurer :
1. que la Direction a identifié les risques opérationnels de l’entreprise et mis en place les
contrôles internes appropriés ;
2. qu’elle dispose d’un reporting mensuel ou trimestriel fiable et qu’elle analyse
régulièrement les résultats obtenus ;
3. qu’il existe, le cas échéant, un service d’audit interne structuré et efficace sur la période ;
4. qu’il existe, le cas échéant, un service de contrôle de gestion.
2 Revue analytique détaillée du compte de résultat
2.1 Objectifs
Une revue analytique préliminaire et finale (respectivement lors de l’ intérim et lors du final)
doivent être réalisées. Elles ont pour objectif de :
Comprendre l'activité du client, situer son niveau par rapport au secteur, mais aussi dans le
temps. Utiliser les statistiques sectorielles si disponibles pour en tirer des ratios types et KPI
(voir BUD 1 et 2).
S'assurer que la présentation du compte de résultat est correcte, compte tenu de nos autres
travaux, des normes comptables en vigueur et de notre connaissance générale de l'entreprise.
S’assurer que tous les produits et toutes les charges existent et sont correctement
comptabilisés.
S’assurer que les principes de comptabilisation des produits et des charges sont correctement
appliqués et en adéquation avec les normes comptables en vigueur.
S’assurer que les chevauchements de fin de période (cut-off) sont correctement appréhendés.
Dans la mesure du possible, obtenir du client des états financiers comparatifs (N - 1, budget,
forecast...) dont la présentation facilite la revue analytique.
Eviter la resaisie des données et focaliser la revue analytique sur les "key performance
indicators" de l'entreprise.
Obtenir les analyses faites en interne, par le contrôle de gestion, le contrôle budgétaire, les
responsables d’activité, la direction financière…
Si notre analyse s’appuie sur la comptabilité analytique, s’assurer que cette dernière est
rapprochée (automatiquement ou régulièrement) avec la comptabilité générale.
Juger l'évolution du chiffre d'affaires (se servir éventuellement des statistiques internes des
ventes et des contrôles déjà effectués par l'administration des ventes) en volume et en valeur.
Apprécier plus particulièrement le niveau des démarques, ristournes, promotions et garanties
après-vente.
Juger l'évolution (soit mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle) de la marge brute.
Obtenir une répartition par produit, activité ou département qui permette de porter un
jugement valable.
Obtenir des explications sur les principales évolutions, et juger leur pertinence. Comparer
avec les entreprises du même secteur d’activité.
Maîtrise des coûts :
- s'assurer de la pertinence des méthodes de calcul des coûts de revient et des prix de vente
(coût horaire, coefficient de frais généraux, charges directes) ;
- s'assurer de la pertinence des moyens mis en oeuvre pour la maîtrise du rendement.
Juger l'évolution des charges relatives au personnel.
Obtenir un détail de charges externes et suivre plus particulièrement l'évolution des coûts de
sous-traitance, des honoraires, des dépenses de marketing et publicité.
Obtenir l’analyse des charges de location (crédit-bail, leasing…) ainsi que les engagements
attachés aux contrats correspondants. S’assurer que l’état des engagements hors bilan est mis
à jour régulièrement et correctement évalué.
Apprécier le résultat financier eu égard au niveau d'endettement de la société, au niveau
moyen de trésorerie, à la politique de financement intra-groupe. Valider les dotations et
reprises de provisions financières. Juger de la cohérence des différences de change.
Obtenir une explication du résultat exceptionnel. Exploiter les résultats des contrôles sur les
flux concernés (cessions d’immobilisations, provisions réglementées, dotations aux
amortissements ou provisions exceptionnelles…). Scanner les détails de comptes pour les
montants significatifs et obtenir les justificatifs adéquats. Vérifier le caractère exceptionnel
de ces transactions.
S’assurer du bien-fondé des écritures de transfert de charges et de leurs conséquences sur les
résultats d’exploitation, financier et exceptionnel.
3 Revue analytique du bilan
3.1 Objectifs
Porter un jugement sur les postes du bilan afin de détecter toute incohérence significative en
terme d'évolution des postes par rapport à l'activité.
ATTENTION :
Les contrôles substantifs à réaliser sur les postes du bilan ne doivent pas porter sur tous
ces postes et sont à intégrer dans les travaux effectués sur les processus et sous-processus
clefs.
Immobilisations
Revoir les tableaux des mouvements de l'exercice pour les valeurs brutes, les
amortissements et les provisions.
Stocks
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le client) et
examiner leur évolution.
Comparer les stocks en valeur, quantités, durée, rotation, taux de marge avec les périodes
antérieures, le budget, l'inventaire permanent.
Analyser l’évolution de la provision pour dépréciation de stocks par I& O
Comparer avec la période antérieure le poids relatif des différents éléments du coût de
revient (voir aussi maîtrise des coûts).
Fournisseurs
Identifier les ratios significatifs (nous suggérons d’utiliser ceux déterminés par le client car
très souvent pertinents) et examiner leur évolution.
Comparer les comptes fournisseurs en valeur et durée de crédit avec les périodes antérieures
et le budget.
Examiner la balance échéancée. Rechercher les causes des éventuels dépassements
d'échéance.
Clients
Identifier les ratios significatifs (nous suggérons d’utiliser ceux déterminés par le client car
très souvent pertinents) et examiner leur évolution.
Apprécier l'évolution des ratios « clients douteux / clients » et « provisions / clients
douteux » et leur cohérence avec la balance âgée.
Comparer les comptes clients en valeur et durée de crédit avec les périodes antérieures et le
budget.
Personnel
Identifier les ratios significatifs (il est préférable d’obtenir ceux déterminés par le client) et
examiner leur évolution.
Comparer les comptes relatifs aux salaires et aux charges sociales avec la période antérieure
et juger du caractère raisonnable de leur niveau à la clôture.
Impôts et taxes
Comparer le niveau des comptes de tiers avec les charges de l'exercice et les règles en
matière de règlement vis-à-vis du Trésor.
Juger le niveau de la TVA récupérable à la clôture et la recouvrabilité des crédits de TVA.
Trésorerie
Identifier les ratios significatifs et examiner leur évolution.
Comparer les comptes de disponibilités et de crédits à court terme avec les périodes
antérieures, et les prévisions de trésorerie en tenant compte de la saisonnalité.
Divers
Vérifier que les comptes d’attente sont bien soldés.
Analyser l’évolution du BFR, FR et trésorerie.
Engagements hors bilan
Interroger la direction sur les engagements connus ou prévisibles et s’assurer qu’ils sont
correctement appréhendés.
Comparer les engagements avec ceux de l’exercice précédent et juger leur évolution en
tenant compte des éventuels changements de méthodes comptables.
S’assurer que les engagements d’achats ou de ventes sont correctement repris (utiliser les
travaux sur le compte de résultat et sur les flux d’achats et de ventes).
S’assurer que les engagements reçus, réciproques ou donnés (avals, cautionnements,
conventions de ducroire, garanties de ducroire, nantissements, hypothèques, garanties
d’endossement, crédit-bail, effets escomptés non échus) sont correctement repris. Vérifier,
le cas échéant, le calcul des engagements en matière de retraite.
4 Ventes et Clients
4.1 Objectifs
4.2.1.1 Commande
4.2.1.2 Livraison
4.2.1.3 Facturation
4.2.1.5 Encaissements
Des procédures de relance clientèle pour les retards de paiement sont définies et respectées.
Des procédures de suivi des litiges commerciaux sont définies et suivies.
Les relances effectuées sont listées et documentées dans un dossier.
Le risque client est couvert par une assurance globale.
Un listing des créances "âgées" est édité régulièrement et sert de base à la provision pour
dépréciation des créances douteuses. Tout écart avec la provision comptabilisée est expliqué.
S’assurer que les procédures de dépréciation de créances définies par le groupe sont
respectées.
La comptabilité a connaissance des retours ou litiges pour lesquels les avoirs ne sont pas
encore établis.
Les litiges non résolus donnent lieu, le cas échéant, à des provisions pour risques et charges.
La société possède, pour les créances passées en pertes, un justificatif d'irrécouvrabilité.
La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la sortie de
stocks, de celle qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le paiement.
Il existe une revue des contrats signés et une évaluation des engagements qu’ils comportent
pour la société.
Le risque financier attaché est évalué régulièrement et un état des engagements est tenu à
jour.
Comparer le poste clients et comptes rattachés de l’exercice avec les exercices précédents.
Obtenir les indicatifs de suivi du client = durée encours clients (globalement, par canal de
distribution et par type de client) avec, si possible les chiffres comparatifs des périodes
antérieures, du budget, des données comparables des entreprises du secteur + la durée
moyenne des crédits négociés + la balance âgée.
Apprécier l'évolution des ratios Clients douteux / Clients et Dotations aux provisions pour
dépréciations + créances irrécouvrables pour lesquelles il n’y a pas eu de provision / Ventes
Décomposer l'évolution du chiffre d'affaires entre l'effet prix et l'effet volume et vérifier la
cohérence avec l'évolution du marché.
Examiner la ventilation du chiffre d'affaires par mois et identifier les variations anormales
par rapport au budget, aux statistiques de ventes par produit et à la saisonnalité.
Apprécier l'importance de la démarque, ristourne, promotion et garanties après vente en
valeur absolue et en valeur relative, par rapport au C.A., au budget, aux exercices précédents
et aux données comparables des entreprises du secteur.
Comparer le ratio rabais / ventes avec les exercices antérieurs, le budget et son évolution par
rapport à celle du délai de règlement moyen créances.
Bouclage des flux : utiliser les analyses internes (bouclages, statistiques de ventes,
permanence de l'inventaire) et rapprocher ces analyses au grand livre.
Effectuer un bouclage en quantités et en valeur des flux (stock d'ouverture + achats - stock
de clôture = coût des ventes).
Examiner les taux de marge par famille, par produit et comparer avec les exercices
précédents, les marges budgétées.
Revoir les procès verbaux et les interprétations de la direction relatifs soit aux conditions
générales de vente, soit à des contrats particuliers, soit à des analyses de l’activité.
Vérifier les principes comptables, s'assurer de la permanence des méthodes et de l'adéquation
avec les normes comptables applicables dans le cadre de notre audit.
S'assurer de la concordance (en capitaux et en soldes) entre le grand livre clients, la balance
des comptes individuels (comptabilité auxiliaire), le compte collectif et le bilan.
Rapprocher le total de la balance âgée de la balance générale.
S'assurer de la justification des soldes à la clôture de l'exercice. Si l'entreprise applique une
politique de ristournes commerciales, vérifier que celles relatives au chiffre d'affaires de
l'exercice ont été intégralement comptabilisées dans les comptes appropriés.
Vérifier que les remises et les ristournes hors factures sont déclarées sur la DADS 2.
Balayer la balance auxiliaire client pour s'assurer qu'il n'y a pas d'anomalies (utiliser si
possible les outils de RAO).
Identifier les créances les plus importantes en valeur, et analyser le traitement comptable
(valorisation, dépréciation).
Interroger la direction pour connaître le crédit client habituel.
Circulariser les comptes clients à la date du XX/XX/XX, en utilisant si possible un plan de
sondage statistique pour faire la sélection.
Procéder à l'inventaire physique des effets en portefeuille et faire le rapprochement avec le
compte d'effets à recevoir.
S'assurer que seuls les effets dûment acceptés, escomptables et dont l'échéance n'est pas
dépassée, figurent dans ce compte. Vérifier le dénouement sur l'exercice suivant.
Rapprocher les effets remis à l'escompte à la clôture des confirmations bancaires.
Faire un contrôle systématique des comptes clients créditeurs.
Contrôler le compte de "factures à établir".
S'il existe des comptes clients ouverts au nom des dirigeants, d'associés ou de sociétés du
groupe, apprécier le caractère courant et normal des opérations ; rapprocher les soldes de
ceux des entreprises concernées ; rechercher les conventions réglementées et les rapprocher
des décisions des organes de direction de la société.
Interroger la direction sur la méthode utilisée pour s'assurer de l'indépendance des exercices.
S'assurer que les derniers bons de livraison de l'exercice correspondent à des sorties de
stocks et ont donné lieu à facturation et comptabilisation d'un produit (ou ont fait l'objet
d'écritures de régularisations).
S'assurer que les livraisons de l'exercice suivant n'ont fait l'objet ni de sorties de stocks, ni de
facturations ou de comptabilisations anticipées.
S'assurer que les derniers bons de retour de l'exercice correspondent à des entrées en stocks
et ont donné lieu à l'émission d'un avoir et à la comptabilisation d'une charge (ou ont fait
l'objet d'écritures de régularisations).
S'assurer que les retours de l'exercice suivant n'ont fait l'objet ni d'entrées en stocks, ni
d'émissions d'avoirs ou de comptabilisations anticipées.
Faire une revue des avoirs émis après la clôture, jusqu'à une date la plus avancée possible, et
détecter les retours, les rabais, remises, ristournes et avoirs accordés non provisionnés.
Faire une revue des encaissements autour de la clôture pour identifier les montants
importants et/ou inhabituels et vérifier qu'ils sont comptabilisés sur la bonne période.
Mettre en place des tests de cut-off pour les "autres produits".
Rapprocher les bases de la balance âgée (montant, date d'échéance, date de facture, etc...) des
pièces justificatives pour une sélection d'éléments. Vérifier l'exactitude arithmétique des
totaux.
Examiner et apprécier à partir de la balance âgée, les créances dont la durée de recouvrement
excède la durée moyenne appliquée par l'entreprise.
Expliquer les retards constatés, notamment en interrogeant la direction, et vérifier s'il y a lieu
ou non de constater une provision pour dépréciation de créances.
Vérifier que les effets à recevoir sont régulièrement payés sans report d'échéance. Apprécier
les risques encourus à provisionner.
Analyser l'historique des créances douteuses et examiner le cas échéant le recouvrement de
créances précédemment passées par perte.
Rechercher les créances douteuses, notamment en examinant au début de l'exercice suivant
les impayés, les annulations de créances par OD.
Vérifier les pièces justificatives pour les créances passées en perte.
Vérifier que la TVA sur les créances irrécouvrables a été récupérée selon les conditions
exigées par l'administration (art 272 CGI).
Apprécier le bien fondé des provisions constituées sur les créances douteuses ou litigieuses.
S'assurer de leur correcte comptabilisation et de leur caractère suffisant.
Rechercher les éventuelles provisions complémentaires à constituer. Rapprocher avec les
réponses des tiers (avocats...).
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec
des opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valorisation des comptes
clients et rattachés.
Rechercher d'éventuels travaux fait par l'entreprise pour elle-même.
Vérifier que les taux de change utilisés pour les créances en devises sont corrects.
Contrôler le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
5 Achats, fournisseurs et charges externes (hors groupe)
5.1 Objectifs
5.2.1.1 Commandes
Les commandes fournisseurs sont émises après autorisation par des personnes habilitées.
Les commandes sont passées par le service achat (indépendant du service initiateur du
besoin).
Des appels d'offres sont faits régulièrement afin de négocier les meilleures conditions d'achat
quant aux produits, aux prix et aux conditions de règlements avec les fournisseurs.
Les commandes sont classées dans un chrono séquentiel et sont régulièrement suivies.
5.2.1.2 Réception
Pour les achats de marchandises, le magasinier s'assure qu'il existe une commande pour toute
réception et que cette réception correspond au Bon de Commande en terme de quantités,
qualité du produit (contrôle qualité), prix, date de livraison et fournisseur.
Pour les autres achats (frais généraux), les personnes réceptionnant le bien procèdent à un
contrôle d'adéquation entre la commande et la réception, ou vérifient que la prestation
fournie est correcte.
Une procédure est mise en place par l'entreprise afin d'éviter que des livraisons litigieuses
(marchandise abîmée, différence de prix, retours de marchandises au fournisseur) soient
réglées à tort.
Les bons de réception sont classés dans un chrono séquentiel.
Le rapprochement "bons de commande pré numérotés / bons de réception pré numérotés" est
effectué régulièrement.
Le rapprochement "inventaire physique / inventaire permanent" est effectué régulièrement.
Les achats réalisés sont comparés avec les achats budgetés.
Une réconciliation est faite chaque mois entre les achats de marchandises et les mouvements
d'entrée de stocks.
Un listing des commandes non livrées est édité régulièrement et est analysé.
5.2.1.3 Retours
Les bons de sortie de stocks (retour au fournisseur) sont classés chronologiquement (si
possible accompagnés d'une copie du bordereau du transporteur), en attente d'un avoir.
Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / bons du transporteur est effectué
régulièrement.
Le rapprochement bons de sorties (retours) de stocks / avoirs (quantités et prix) est effectué
régulièrement.
Le rapprochement inventaire permanent / inventaire physique est effectué régulièrement.
5.2.1.4 Factures
5.2.1.5 Avoirs
5.2.1.6 Règlement
Les factures sont transmises pour approbation aux services émetteurs avant leur règlement.
L'accord des services est matérialisé par une signature et un bon à payer.
Avant le règlement des factures la comptabilité fournisseurs s'assure que les acomptes et les
avoirs obtenus sont déduits des paiements.
Le règlement d'une facture est fait d'après l'ensemble vérifié Bon de commande - bon de
réception - facture. La mention "réglé le" est apposée sur la facture.
La validation peut être automatisée ainsi que l’édition de lettres-chèques ou bons à payer.
Dans ce cas, la griffe de la RAF est conservée dans un coffre.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et vérifiés par des responsables.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est mise
à jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques. Des doubles
signatures sont obligatoires au-delà de certains seuils.
La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les marchandises, de
celle qui comptabilise l' achat et de celle qui émet le chèque (ou accepte la traite).
Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui émet les chèques,
dans une armoire ignifugée et sous clé.
5.2.1.8 Engagements
La société tient à jour régulièrement un état des engagements lies aux contrats signés (achats,
credit-bail, nantissement).
Comparer le poste fournisseurs et comptes rattachés avec les exercices précédents et les
budgets prévisionnels.
Obtenir les indicateurs de gestion internes, comparer la durée du crédit fournisseur avec le
budget, les moyennes des entreprises du secteur et les durées de crédits négociés.
Comparer les postes d'achats avec les exercices antérieurs, le budget et le C.A. (voir revue
analytique du compte de résultat).
6.1 Objectifs
1 Les immobilisations existent et appartiennent à l'entreprise, qui les utilise dans le cadre de
son activité.
2 Les éléments qui doivent être immobilisés le sont ; les cessions et autres mouvements de
sortie sont tous comptabilisés ainsi que les plus ou moins-values qu'ils ont générées.
3 Les montants immobilisés sont justes et ne comprennent pas d'éléments devant être
comptabilisés en charges.
4 Tous les dividendes, intérêts et autres produits sont comptabilisés.
5 La valorisation et la présentation sont correctes et en adéquation avec les normes
comptables en vigueur.
Les acquisitions ou cessions d'immobilisations sont autorisées par les personnes habilitées.
La méthode de valorisation et dépréciation (ou amortissement) des immobilisations est
cohérente avec la nature des immobilisations et est revue chaque année en fonction de la nature
et de l'utilité des immobilisations concernées.
Il existe un budget annuel d'investissement qui est approuvé par la Direction et suivi tout au
long de l'année.
Toute commande d'immobilisation est approuvée préalablement par une personne habilitée et
est conforme aux instructions de la direction quant au respect du budget, de la procédure de
choix des fournisseurs et d'acceptation des prix, et des conditions de règlement.
Un bon de commande prénuméroté est établi et est classé séquentiellement par l'entreprise.
Tous les mouvements (acquisitions, transferts, cessions, mises au rebut) sont suivis
régulièrement par l'entreprise.
A chaque réception d'immobilisation un bon de réception prénuméroté est émis par l'entreprise.
Les bons de réception sont rapprochés des bons de commande..
Les acquisitions d'immobilisations sont rapprochées des budgets d'investissement.
Les travaux faits par l'entreprise pour elle-même sont évalués avec précision (suivi des coûts :
matière et temps passé) et sont soumis aux mêmes procédures d'autorisation que les acquisitions
d'immobilisations.
Des P.V. de mise au rebut sont établis pour chaque destruction d'immobilisation.
Les cessions et les mises au rebut sont autorisées par une personne habilitée et les prix de
cession sont autorisés par une personne compétente.
L'entreprise rapproche ses factures de cession d'immobilisation du fichier des immobilisations
afin de s'assurer qu'aucune de ces immobilisations ne figure encore dans ce fichier.
Un inventaire physique des immobilisations est fait périodiquement et est exploité.
L'entreprise effectue périodiquement un rapprochement entre le fichier des immobilisations,
l'inventaire permanent et l'inventaire physique.
L'entreprise rapproche son fichier d'immobilisations des polices d'assurance.
Les factures réceptionnées sont rapprochées des bons de commandes, des bons de livraison du
fournisseur et des bons de réception (prix, description, partie, quantité).
Les factures fournisseurs sont contrôlées arithmétiquement.
Les factures sont comptabilisées rapidement.
Une liste des immobilisations réceptionnées et non encore facturées est régulièrement tenue à
jour par l'entreprise et sert de base à la provision pour factures d'immobilisations à recevoir à la
date de clôture de l'exercice.
Les comptes fournisseurs d'immobilisations sont régulièrement analysés.
Le service comptable a connaissance des dates de mise en service des immobilisations pour les
amortissements linéaires et contrôle que ces dates sont correctement saisies dans le fichier
d'immobilisations.
Il y a permanence des méthodes d'un exercice à l'autre.
Le service comptable est avisé des gages et hypothèques consentis par des tiers sur les
immobilisations de l'entreprise.
Le service comptable est au courant de tous les contrats de crédit-bail conclus par l'entreprise.
L'accès aux locaux est contrôlé, et n'est permis qu'aux personnes autorisées.
Les immobilisations sont protégées contre le risque de vol ou de détérioration.
Les assurances couvrent tous les risques pour des montants suffisants.
Les titres de propriété sont conservés en lieu sûr.
6.2.1.7 Participations
Il existe un contrôle régulier du respect des échéanciers. Les prêts sont pris en compte
systématiquement lors de la rédaction du solde de tout compte.
Noter les clauses de garantie au bénéfice de l’acquéreur (par ex. maintien de CA) et valider leur
application.
Apprécier la nécessité de pratiquer un amortissement (pas obligatoire en normes françaises).
S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur comptable des fonds de
commerce.
6.2.3.5 S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations incorporelles.
Balayer la liste valorisée des immobilisations pour s'assurer qu'il n' y a pas d'anomalies (utiliser
si possible les outils de révision assistée par ordinateur).
Etablir une ventilation par nature des immobilisations corporelles.
Circulariser la conservation des hypothèques, le cadastre et les tiers détenteurs d'actifs.
Se procurer un état des mouvements de l'exercice et le recouper avec le bilan.
Rapprocher les mouvements comptables des pièces justificatives. Vérifier les dates, quantités,
prix, parties, désignations, imputations comptables, l'existence physique et l'utilisation faite par
l'entreprise de ces immobilisations. Recalculer les plus ou moins-values. Vérifier la
détermination de la valeur comptable et/ou la reprise des provisions. S'assurer de l'encaissement
du prix de vente. Vérifier le cas échéant le reversement de la TVA.
S'assurer que le coût d'acquisition des immobilisations inscrites à l'actif n'inclut pas certains
frais non représentatifs d'une valeur vénale (droits de mutation, honoraires ou commissions).
Sur la base d'un sondage, vérifier l'existence, l'état et l'utilisation des immobilisations.
Sensibiliser le client à l’intérêt de sortir régulièrement les immobilisations hors service
(optimisation base taxe professionnelle).
Sur la base d'un sondage, vérifier que les immobilisations présentes physiquement apparaissent
dans la comptabilité.
Vérifier les titres de propriété pour les immobilisations significatives.
Vérifier par sondage les opérations d'acquisitions et de cessions de fin d'exercice ; rapprocher
avec les pièces justificatives (bons de livraison, bons de réception, bons de commande,
factures...).
Faire une revue de certains comptes de charges (réparations, etc...) et s'assurer qu'il n'y a pas
lieu d'immobiliser certains frais.
Contrôler les immobilisations en-cours avec les pièces justificatives.
S'assurer que les comptes d'immobilisations en cours ne contiennent pas d'actifs déjà en service.
Demander éventuellement confirmation au fournisseur des acomptes sur commandes.
Dans le cas de production d'immobilisations par l'entreprise, s'assurer que les coûts imputés sont
justifiés et que le formalisme exigé par les livraisons à soi-même est respecté.
S'assurer que l'entreprise établit des plans d'amortissements.
Les vérifier par sondage (bases, taux, calculs, conformité avec les comptes).
Contrôler la justification des provisions pour dépréciation (motif, calcul).
S'assurer qu'aucun événement n'est susceptible d'altérer la valeur d'inventaire des
immobilisations.
S'assurer qu'aucun événement intervenu après la clôture et ayant un lien de causalité avec des
opérations de l'exercice n'est susceptible de remettre en cause la valeur comptable des
immobilisations corporelles.
Vérifier que les actifs immobilisés sont correctement protégés et assurés. Examiner les polices
d'assurance.
Contrôler les comptes de charges et produits liés aux immobilisations corporelles. Vérifier leur
traitement fiscal.
Juger la valeur nette des immobilisations destinées à être louées et/ou vendues (crédit bail,
leasing, matériel de démonstration, etc...).
Vérifier le respect et la bonne application des règles fiscales.
Contrôler le traitement comptable des subventions et les problèmes fiscaux liés.
Contrôler l'application correcte des taux de change pour les montants exprimés en monnaie
étrangère.
Vérifier le traitement comptable et fiscal des écarts de conversion.
7.1 Objectifs
Une réconciliation mensuelle est faite entre le chiffre d'affaire facturé ramené au coût d'achat et
les achats de marchandises en tenant compte de mouvements d'entrée et de sortie des stocks
(bouclage des flux).
Des réconciliations sont faites régulièrement entre l'inventaire physique et l'inventaire
permanent. Les écarts, peu nombreux, sont mis en évidence et expliqués.
Les mouvements d'entrée et de sortie de stock sont enregistrés de façon journalière.
Seules les personnes autorisées ont accès au fichier de l'inventaire permanent.
La direction contrôle efficacement le planning de production et s'assure de sa validité.
Le service achat réalise les achats à partir du planning de production et de l'inventaire
permanent et analyse toutes les anomalies (par exemple : articles non commandés alors qu'il n'y
en a plus en stock).
Toute entrée de marchandise est contrôlée par rapport au bon de commande initial et tout écart
est mentionné et remis aux services compétents pour investigation.
Tous les mouvements de stocks à l'intérieur de l'entreprise sont suivis à l'aide d'une fiche de
fabrication tenue manuellement ou informatiquement : du magasin vers les ateliers de
fabrication, d'un atelier de fabrication à un autre.
Tous les mouvements de stock particuliers (mises au rebut, destruction, vente de stocks
obsolètes) sont autorisés par des personnes compétentes.
Chaque responsable de magasin suit les consommations de matières par rapport aux
mouvements de l'inventaire.
Toute sortie de stock est contrôlée par rapport au bon de commande du client et le contrôle est
matérialisé.
L'enlèvement des marchandises par le transporteur ne se fait qu'après apposition de sa signature
sur le bon de sortie.
Il existe une procédure pour appréhender les retours en stock (réception, analyse puis remise en
stock et émission d'un avoir).
Il existe une procédure d'inventaire physique et elle est suivie par l'ensemble des participants.
Les personnes procédant aux comptages sont des personnes indépendantes de l'entrepôt (service
comptable, service commercial, etc...).
Les produits apparaissent bien rangés.
Des doubles comptages sont organisés sur la base de tests.
Tous les articles comptés sont identifiés (par une pastille par exemple).
Les éléments appartenant à des tiers sont identifiés pour ne pas être comptés.
Les articles obsolètes ou inutilisables sont relevés de façon séparée.
Les zones d'expédition et de livraison sont vides (ou clairement identifiées).
Il existe un contrôle de la saisie des prises d'inventaire (étiquettes, fiches…) permettant de
s'assurer qu'elles sont toutes reprises et qu'il n'existe pas d'erreur de saisie.
7.2.1.3 Valorisation
Les enregistrements sur le listing d'inventaire permanent sont faits par des personnes
indépendantes des services achats, réception, et envoi des marchandises.
Demander ou préparer un tableau récapitulatif des mouvements intervenus sur l'exercice : tenir
compte des différents éléments de stock : matières premières, produits d'intermédiaire, produits
finis, en cours de production et marchandises.
Comparer les stocks en valeur avec les exercices précédents et le budget.
Comparer les stocks en quantité avec les exercices précédents et le budget.
Obtenir ou calculer les délais de rotation de stock final (par famille de produits, par types de
produits) et comparer avec les exercices précédents et le budget.
Analyser l'âge des stocks et comparer avec les exercices précédents, et le budget
Analyser le stock de matières premières en nombre de jours de production.
Rapprocher la consommation et la production selon la comptabilité analytique aux sorties de
stock selon le permanence de l'inventaire pour chaque type de stock (matières premières, etc.)
Comparer le ratio de dotation à la provision sur stock avec les exercices antérieurs et le budget.
Tenir compte de l'ancienneté et des délais de rotation du stock.
Comparer les ratios de frais variables dans le stock avec le total des frais variables, les exercices
précédents et le budget. Tenir compte d'une éventuelle sous-activité.
Comparer les ratios des différents autres frais dans le stock avec le total des autres frais, les
exercices précédents et le budget. Tenir compte d'une éventuelle sous-activité.
Comparer les frais d'overhead (frais généraux) et les taux d’overhead appliqués avec ceux de
l'exercice précédent et le budget. (Tenir compte du caractère des frais inclus dans le tarif
standard : fixe - variable).
8.1 Objectifs
Il existe une vérification par un autre service de l'exactitude des modalités de rémunération.
Les heures supplémentaires ou primes, etc. sont autorisées par des personnes ayant autorité pour
cela.
Les niveaux de rémunérations ainsi que les promotions sont approuvés par la Direction.
Toutes les paies sont vérifiées.
Le nombre de réclamations relatives aux bulletins de paie est faible.
Seules les personnes autorisées ont accès à la paie, aux dossiers personnels des salariés, aux
programmes et à tout autre enregistrement.
Le fichier des données utilisé pour la préparation de la paie est à jour.
Il existe des procédures de mise à jour du fichier des données utilisé pour la préparation de la
paie.
Les taux de cotisations sociales sont mis à jour à chaque changement.
8.2.1.5 Paiements
Les éléments servant à la préparation de la paie sont approuvés par une personne compétente.
Celle-ci est indépendante de la personne qui prépare la paie.
Elles sont indépendantes de la personne qui remet les bulletins de salaire.
Le paiement est effectué par une personne indépendante de celle qui prépare la paie.
La comptabilisation de la paie est effectuée par une personne indépendante de celle qui effectue
les rapprochements entre la comptabilité et les autres éléments.
8.2.1.7 Engagements
Comparer les comptes de tiers avec les exercices précédents, les bilans prévisionnels et la durée
normale d'apurement.
Comparer les comptes de charges avec les exercices précédents, le budget, l'évolution de
l'effectif et l'évolution du niveau d'activité de la société (C.A., production, etc.), mois par mois.
Comparer les heures ouvrées, payées, produites, facturées mois par mois.
Comparer les pourcentages moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux salaires
bruts) avec les exercices précédents, le budget et les taux dans le secteur.
Apprécier les salaires et les frais liés par rapport aux effectifs, intérimaires, embauches et
sorties, et heures supplémentaires.
Analyser l'évolution des ratios moyens de charges sociales et fiscales (par rapport aux salaires
bruts) mois par mois.
Apprécier le montant des comptes bilan par rapport aux charges de l'exercice et aux exercices
précédents.
Apprécier les commissions par rapport au C.A.
Apprécier les frais liés aux montants des salaires par rapport aux salaires bruts.
Obtenir le bilan social.
9.1 Objectifs
1 Tous les impôts et taxes dus par la société sont comptabilisés dans les comptes appropriés.
2 Les impôts payés, provisionnés et chiffrés sont correctement calculés.
3 Les impôts et taxes complémentaires, les intérêts de retard et autres pénalités prévisibles
sont provisionnés.
10.1 Objectifs
11.1 Objectifs
1 Tous les emprunts et dettes assimilées, y compris les intérêts, sont comptabilisés et
correctement calculés.
2 Les emprunts et dettes comptabilisés correspondent à la réalité des engagements de la
société.
3 Les principes comptables utilisés correspondent aux normes en vigueur.
12.1 Objectifs
12.2.1.1 Disponibilités
Un plan de trésorerie est mis en place et est journellement revu. Les écarts significatifs entre le
réel et le plan sont investigués.
Les rapprochements bancaires sont faits mensuellement et supervisés par la direction qui
matérialise son contrôle.
12.2.1.2 Dépenses
Toutes les dépenses sont supportées par des pièces justificatives préalablement acceptées par les
services/personnes habilitées.
Toutes les dépenses font l'objet d'une fiche de dépense qui est classée de façon séquentielle dans
un chrono de trésorerie.
Sur chaque fiche de dépense est indiqué le numéro de pièce correspondant à la dépense (numéro
de facture fournisseur par exemple).
Il existe une vérification des saisies (montant de la dépense, imputation).
Le système analyse l'imputation, ce qui évite un double règlement.
La comptabilisation des décaissements est rapide.
Il existe une liste des personnes habilitées à signer les titres de paiement. Cette liste est mise à
jour régulièrement et communiquée au service comptable et aux banques.
Lorsque la personne habilitée signe le titre de paiement, elle vise la pièce justificative afin
d'éviter un double règlement.
12.2.1.3 Recettes
La réception du paiement est réalisée par la comptabilité générale qui crée une fiche de recette
comportant le nom du client, la facture payée et le montant (ou liste éditée après saisie dans le
système). Seule cette pièce (ou liste) est transmise au service Client.
La comptabilisation des encaissements est rapide.
Les traites sont conservées sous clés dans une armoire ignifugée.
La personne qui enregistre une commande est différente de celle qui prépare la sortie de stocks,
qui comptabilise la facture, et de celle qui reçoit le paiement.
La personne qui émet une commande est différente de celle qui reçoit les marchandises, qui
comptabilise l'achat, qui émet le chèque (ou accepte la traite).
Les chéquiers sont conservés par une personne indépendante de celle qui émet les chèques dans
une armoire ignifugée et sous clé.
Des codes d'accès ont été mis en place pour respecter le point précédent et seules les personnes
autorisées ont accès aux fichiers, programmes et enregistrements.
Les achats et cessions de VMP sont soumis à l'autorisation d'une personne habilitée.
Les VMP sont réévaluées de façon régulière et les écarts sont comptabilisés.
Comparer les postes de bilan, de produits et de charges avec les exercices précédents, les
prévisions de trésorerie et le budget.
Apprécier, le cas échéant, le montant des produits financiers et le volume moyen des
disponibilités placées..
13.1 Objectifs
1 Les risques et charges provisionnés ont été correctement estimés et/ou calculés.
2 Les risques et charges provisionnés concernent l'entreprise.
3 Tous les risques et charges connus ont été provisionnés dans le respect des normes
comptables en vigueur.
14.1 Objectifs
15.1 Objectifs
Les dettes et créances vis-à-vis des parties liées sont correctement appréhendées, calculées,
évaluées et comptabilisées.
Comparer les charges et les produits de l'exercice avec le budget et les exercices précédents.
Tenir compte des changements de taux d'intérêt et l'évolution du solde moyen.