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Rapport de Stage de Fin D'étude
Rapport de Stage de Fin D'étude
THEME :
Stage effectué à :
Groupe Centrale Laitière
Période de stage:
Du 04/02/2013 au 04/05/2013
M. Tami JANAH
Chef de projet
(Responsable Normes
IAS/IFRS & Consolidation
Groupe)
DEDICACE
REMERCIEMENT
Enfin, je tiens à remercier également tous ceux qui m’ont aidé de prés ou
de loin à la réalisation du présent mémoire.
Mémoire de fin d’études
SOMMAIRE
DEDICACE
REMERCIEMENT
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE GENERAL DES NORMES
IAS/IFRS ET DE LA CONSOLIDATION DES COMPTES
UE : Union Européenne
CL : Centrale Laitière
LP : Lait Plus
INTRODUCTION GENERALE
L’agroalimentaire marocain est l’un des secteurs les plus anciens et les plus actifs de
l’économie marocaine, ainsi il est considéré le premier secteur manufacturier du pays, loin
devant le textile et l’énergie. Actuellement, il représente 3O% de la production industrielle
totale marocaine, valorisé par de nombreux atouts et avec un tissu d’entreprises composé de
PME, de groupes nationaux et de multinationales. Sans oublier, le Maroc bénéficie de sa
proximité géographique de l’Europe et la modernisation du secteur qui a été engagé avec le
Plan Maroc Vert.
Le choix du sujet de ce mémoire s’est basé essentiellement sur son actualité ainsi que
sur l’opportunité que le groupe Centrale Laitière m’a offerte pour participer au passage aux
normes IFRS. Ce travail à été alors conçu pour interpréter de façon concrète et pratique les
normes internationales et mettre en évidence leurs incidences sur l’élaboration des comptes
consolidés ainsi que sur l’analyse financière.
C’est dans ce cadre que Centrale Laitière m’a accueillie au sein de son Siège basé à
Casablanca pour une durée de douze semaines allant du 04/02/2013 au 04/05/2013 dont la
problématique étant : Quel est l’impact des normes IAS/IFRS sur les comptes consolidés du
groupe, ainsi, sur l’analyse financière de ces états consolidés ?
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Mémoire de fin d’études
Les préoccupations du groupe Centrale Laitière sur ce sujet étant de différentes natures,
j’ai souhaité aborder l’analyse des incidences des normes IFRS sous deux angles différents :
- Une première partie présentera, dans un cadre conceptuel, les principes généraux de
consolidation des comptes et la normalisation internationales IAS/IFRS
- La seconde partie portera, en plus d’une présentation de l’entreprise d’accueil
Centrale Laitière, sur l’impact des normes IFRS sur les travaux d’élaboration des
états financiers consolidés et l’analyse financière.
Ce travail a été mené en donnant plus d’importance aux normes utilisées par le groupe
Centrale Laitière compte tenu de sa nature d’activité et ses données structurelles et
organisationnelles.
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Mémoire de fin d’études
Ces normes sont guidées par un cadre conceptuel qui définit les concepts qui sont à
la base de la préparation et de la présentation des états financiers à l'usage des utilisateurs
externes.
Cette partie sera dédiée au cadre général des normes IFRS dans un premier chapitre où
nous allons traiter l’IASB : historique, objectifs aussi bien que le corpus des normes
comptables internationales avant de présenter dans le deuxième chapitre le cadre conceptuel
de la consolidation de comptes selon les normes IAS/IFRS.
1. Historique de l’IASB :
L’IASB est un organisme privé de droit britannique, basé à Londres et contrôlé en totalité
par l’IASC Foundation (IASCF), une fondation basée aux Etats-Unis et financée à la fois par
de grandes entreprises industrielles et de services, par des firmes d’audit et par des
organisations internationales et publiques.
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Mémoire de fin d’études
Les normes produites par l’IASB sont nommées International Accounting Standards (IAS)
lorsque leur première publication est antérieure à 2001 (IAS 1 à IAS 41), et IFRS
(numérotées, à ce jour, de 1 à 13). A celles-ci s’ajoutent les textes d’interprétation produits
par des organismes annexes de l’IASB, désignés comme SIC avant 2001 et IFRIC depuis
cette date.2
2. Ses objectifs
Les IAS/IFRS sont des normes comptables internationales établies par un organisme
international (l’IASB), reposant sur un cadre conceptuel ayant pour principal but de créer un
unique « langage » de l’information financière à travers le monde.
Les normes IFRS sont également un ensemble cohérent et complet de normes pour
l’établissement des états financiers.
Elles constituent un appui à la démarche de convergence avec les normes des pays et ont
pour objectif d’obtenir une information financière correcte, complète et transparente,
améliorant la pratique existante.
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Mémoire de fin d’études
L’adoption des IAS/ IFRS au 1er janvier 2005 par les groupes de l’Union Européenne cotés
en bourse s’est faite sur la base de la « plateforme stable ». Toutefois les normes continuent
à évoluer (modification/création) et ces changements sont à prendre en compte.
Les normes IAS/IFRS visent à fournir aux investisseurs et aux marchés des étalons
communs, normalisés et surtout précis de l'activité des entreprises.
Norme Libellé
IAS 2 : Stocks
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Mémoire de fin d’études
IAS 32 : Instruments
**Suppriméfinanciers
par IFRS:11
Présentation
"Partenariats" adoptée par l'UE
IAS 41 : Agriculture
IFRS 11 Partenariats
IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités
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Mémoire de fin d’études
1. Généralités
Selon la norme IAS 27 : « Une filiale est une entreprise contrôlée par une autre entreprise
(appelée mère). Une société mère est une entreprise qui a une ou plusieurs filiales. Un
Groupe est formé d’une mère et de toutes ses filiales. Les états financiers d’un Groupe
présentés comme ceux d’une entreprise unique ».
Etablir les comptes consolidés d’un Groupe consiste donc à présenter son patrimoine, sa
situation financière et les résultats de l’ensemble des entités le constituant comme s’il
s’agissait de ceux d’une seule et même entreprise.
Pour combler ce vide, un avant projet de loi relative aux comptes consolidés a été établi en
date du 25 mai 1998 pour préparer l’adoption d’une loi marocaine en la matière qui va
rendre la consolidation obligatoire.
L’article 144 du projet de loi 17-95, stipule comme principe général, l’établissement des
comptes consolidés et un rapport de gestion du Groupe par les sociétés commerciales
appelées sociétés consolidantes qui contrôlent une ou plusieurs filiales sociétés.
Les comptes consolidés permettent de donner une meilleure information. D’une part, une
information d’ensemble, apurée des évaluations à caractère fiscal, et d’autre part, les lecteurs
des états financiers ont besoin d’une information financière pertinente et fiable.
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Mémoire de fin d’études
Une décentralisation tout en maintenant le dialogue sur la base d’un langage commun ;
L’établissement des prévisions sur une base normalisée ;
Le contrôle au niveau de la société mère sur la base de documents fiables ;
Le diagnostic sur la base d’informations valides.
De manière plus globale, les comptes consolidés et les documents qui en résultent
permettent aux dirigeants de mieux comprendre :
2. Périmètre de consolidation
Les comptes consolidés comprennent toutes les entreprises qui sont contrôlées par la
mère ; en effet, le contrôle est présumé exister lorsque la société mère détient directement ou
indirectement, à travers ses filiales, plus de la moitié des droits de vote dans une entreprise.
Il convient en premier lieu de définir quelques notions élémentaires dans la consolidation.
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Mémoire de fin d’études
Il représente la part du capital d’une société détenue directement par le Groupe. Il sert
de pourcentage d’intégration dans le cas d’une intégration proportionnelle.
Il représente la part du Groupe, directe ou indirecte, dans les capitaux propres d’une
société. Ce pourcentage est celui qui servira dans toutes les écritures de consolidation, que
ce soit des écritures d’élimination ou de retraitement.
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Mémoire de fin d’études
Contrôle exclusif de droit : détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote;
Contrôle exclusif de fait : désignation pendant 2 exercices successifs de la majorité des
membres des organes d’administration.
Le contrôle conjoint est défini comme un partenariat, résultant du partage entre les
partenaires de la direction des politiques financière et opérationnelle d’une entreprise.
Les deux critères à respecter sont :
un nombre limité d’associés ou d’actionnaires partageant le contrôle,
un accord contractuel, qui prévoit les modalités d’exercice du contrôle conjoint et qui
définisse le type de décisions à prendre en commun.
Ce type de contrôle est décrit à la norme IAS 28 : « L’influence notable est le pouvoir de
participer aux décisions de politique financière et opérationnelle de l’entreprise détenue,
sans toutefois exercer un contrôle sur ces politiques »
La première façon de le faire serait d’imposer les règles de la société mère à toutes les
filiales, ceci permettra d’établir les comptes consolidés directement à partir des chiffres des
états financiers individuels. Lorsque cette solution est utilisée, il appartient à chaque filiale
de retraiter ses comptes pour les rendre conformes aux exigences locales et aux règles
fiscales locales.
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Mémoire de fin d’études
L’autre solution serait de laisser aux sociétés du Groupe l’entière autonomie comptable.
Chaque filiale établit ses états financiers selon les règles locales, comme le ferait une
entreprise indépendante ; ces comptes seront par la suite retraités par les services comptables
du siège pour les rendre conformes aux principes adoptés en consolidation. Cela suppose
que les services centraux suivent l’évolution des règles comptables dans les pays des
principales filiales et que les informations qui leur sont envoyées sont suffisamment
détaillées pour leur permettre d’effectuer les retraitements nécessaires.
Pour l’établissement des comptes consolidés selon le référentiel IAS, les comptes
individuels de la société mère et de ses filiales sont combinés ligne par ligne en faisant la
somme des éléments de même nature, qu’il s’agisse des actifs, des passifs, des capitaux
propres, des produits ou des charges.
Afin que les comptes consolidés présentent l’information financière du Groupe comme celle
d’une entreprise unique, la démarche ci-dessous doit être suivie :
Les soldes et transactions intergroupes et les bénéfices non réalisés qui en découlent
doivent être intégralement éliminés.
Les comptes consolidés doivent être préparés en utilisant des méthodes comptables
uniformes pour des transactions ou événements semblables se produisant dans des
circonstances analogues.
Les intérêts minoritaires doivent être présentés dans le bilan consolidé séparément
des dettes et des capitaux propres. La part des intérêts minoritaires dans le résultat du
Groupe doit également être présentée séparément.
Dans ces états de synthèse, le montant des titres de participation correspondant aux sociétés
associées, se voit substituer dans le bilan, à la part des capitaux propres ; et dans le CPC, à
la part du résultat net revenant au Groupe, dans le cadre de la méthode de « mise en
équivalence».
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Mémoire de fin d’études
Il en est de même des filiales dont les activités est si différente de celles des autres sociétés
du Groupe que leur intégration serait de nature à empêcher l’obtention d‘une image fidèle du
Groupe. Dans ce cas les filiales font simplement l’objet d’une « mise en équivalence ».
Dans les états de synthèse consolidés, les postes de l’actif, de passif, de produits et de
charges de la société mère et des filiales sont cumulés ligne par ligne ; il s’agit de la
méthode dite d’intégration globale.
Intégrer dans les comptes de l’entreprise consolidante les éléments des comptes des
entreprises consolidées, après retraitements éventuels ;
Répartir les capitaux propres et le résultat des entreprises consolidées entre les
intérêts de l’entreprise consolidante et les intérêts des autres actionnaires ou associés, dit
« intérêts minoritaires » ;
Eliminer les opérations et comptes entre l’entreprise intégrée globalement et les
autres entreprises consolidées… ».
A compter de 2013, avec les nouvelles normes IAS28 et IFRS11, et sous réserve
d’approbation par l’UE, la mise en équivalence sera la principale méthode pour les contrôles
conjoints, et l’intégration proportionnelle réservée à certains cas particuliers d’activités
conjointes. Tout dépend de l’accord contractuel.
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Mémoire de fin d’études
4. Processus de consolidation
L’élaboration des comptes consolidés comprend différentes étapes qui peuvent résumées
comme suit :
Il s’agit d’arrêter la liste des sociétés retenues pour l’élaboration des comptes consolidés
et de définir pour chaque société la méthode qui sera appliquée pour la consolider.
Afin que les comptes consolidés donnent une image fidèle de la situation financière et de
l’activité d’un Groupe, il convient de ne retenir que les opérations réalisées avec des tiers
extérieurs au Groupe. Pour ce motif, les comptes consolidés ne comprennent que :
les actifs ou passifs à l’égard des tiers extérieurs au Groupe ;
les seules transactions réalisées avec des tiers ;
les seuls résultats réalisés avec des tiers.
En définitive, les comptes consolidés sont établis comme ceux d’une entreprise individuelle
où des transactions entre établissements ou unités ne donnent pas lieu à reconnaissance de
produits ou charges, ni actifs ou passifs.
Pour la construction des états financiers consolidés, il convient donc d’éliminer ces
opérations internes au Groupe qui relèvent de deux catégories :
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Mémoire de fin d’études
L'impôt différé est une correction apportée à la charge d'impôt et/ou à la situation nette de
la période dans le but de gommer l'effet des différences temporaires d'imposition. Ces
différences temporaires qui trouvent leur origine dans un exercice et s’inversent dans un ou
plusieurs exercices ultérieurs (exemples : retraitements liés aux IAS 16 - IAS2 - IAS 17 -
IAS 21….)
Bilan, compte de résultat et ETIC, ainsi que tout tableau ou document voulus par le Groupe.
Cette démarche peut être schématisée ainsi :
Source : Mémoire : L’harmonisation des comptes sociaux marocains avec le référentiel IFRS
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Mémoire de fin d’études
Cette démarche suppose une organisation préalable. Quelle que soit la taille de l’ensemble à
consolider, l’établissement des comptes consolidés nécessite de la part du Groupe une
organisation et des travaux préparatoires qui peuvent de résumer ainsi :
Puisque les normes IFRS sont appelées à être le langage comptable internationale, toute
entreprise qui souhaite évoluer sur les marchés internationaux devra tenir compte de ces
normes.
C’est pour cette raison que nous allons traiter dans la partie suivante la présentation des états
financiers consolidés selon les normes IAS/IFRS de l’entreprise d’accueil « Groupe Centrale
Laitière » et relever leurs impacts sur l’élaboration des comptes consolidés ainsi que sur
l’analyse financière.
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Mémoire de fin d’études
L’objectif majeur de cette partie est de présenter dans un premier chapitre l’approche
méthodologie suivie lors de l’élaboration du mémoire ainsi que le terrain de recherche qui
est le groupe Centrale Laitière. Ensuite, nous démontrons dans le deuxième chapitre
l’impact des normes IAS/IFRS après avoir élaboré les états financiers consolidés du groupe
CL du 31 Décembre 2012 et qui seront publié en mois d’Avril 2013. Enfin, le dernier
chapitre portera sur une analyse financière des comptes consolidés du groupe CL sur une
période de 3ans (2010 – 2012) et l’impact de la normalisation comptable internationale sur
l’analyse financière en général.
1. Approche méthodologique :
Dans le but de mener à bien ce mémoire, il est nécessaire d’opter une méthodologie
comme étant une manière d’orientation lors de l’élaboration du mémoire.
A cet effet, cette partie sera consacré à définir la méthodologie suivie lors de la rédaction de
mon mémoire, et qu’elle est composée essentiellement de trois étapes, à savoir : la première
est la phase de préparation, le seconde est la réalisation et la dernière phase c’est la
conclusion.
Phase de préparation :
La phase de préparation c’est une phase préparatoire du travail qui consiste à réaliser
des recherches documentaire sur le thème qui était déjà fixé avec le tuteur du stage, et qui est
également validé par le responsable pédagogique. Cette recherche sert à bien cerner le cadre
conceptuel lié à la thématique et à bien formuler la problématique sur laquelle repose tout le
mémoire.
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Mémoire de fin d’études
Sans oublier, qu’après avoir définit la problématique qui porte sur les normes IFRS, il est
primordial à la prise de connaissance des particularités de ce domaine avec le responsable
normes IAS/IFES & consolidation groupe Centrale Laitière au sein du département
financier.
En outre, dans un dernier point concernant la phase de préparation il y a la définition du
plan, ce dernier va nous faciliter la rédaction du mémoire.
Phase de réalisation
Phase de conclusion
La dernière étape s’agit d’une synthèse du diagnostic élaboré en énonçant les points
forts et les points faibles stratégiques et financiers du groupe, ainsi que des
recommandations à prendre par ordre de priorité et d’urgence.
En plus, cette phase comprend une synthèse globale dans laquelle on mentionne l’ensemble
des principaux impacts des normes IAS/IFRS sur la consolidation du groupe CL et l’analyse
de sa situation financière.
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Mémoire de fin d’études
2. Secteur d’activité
Au Maroc, il existe 2050 établissements et 108 000 emplois sont dédiés à l’industrie de
transformation. Ainsi, il représente 23% de la valeur totale des exportations marocaines soit
un chiffre de 1,17 Mdhs.
En Juin 1994, le Groupe BSN a abandonné son nom et s’appeler GROUPE DANONE dan
le but de bénéficier de la puissance de la principale marque « DANONE » et qu’elle était
connue dans tous les continents. Sa volonté de mondialisation ne l’a amené à adapter en
profondeur ses modes de gestion, tout en restant fidèle à son double projet.
– Chiffres clés :
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Mémoire de fin d’études
Groupe DANONE
Source : http://www.casablanca-bourse.com/bourseweb/SocieteCote.aspx?codeValeur=3900
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Mémoire de fin d’études
Chacune des zones de collecte est dirigée par un chef de zone assisté par des techniciens, des
ouvriers et des chauffeurs. Elle fonctionne indépendamment des autres zones et dispose de
ses propres moyens de transports, d’entretien et de réfrigération.
Elle a pour but d’assurer à l’entreprise la possibilité de satisfaire en tout temps et toute
circonstance la demande du marché au moindre coût et aux meilleures conditions exigées
par l’ensemble des partenaires impliqués dans le processus de production et de distribution.
Pour atteindre ce but, la logistique s’efforce de coordonner et de régler tous les flux
matériels et immatériels générés par les besoins de consommation. A la Centrale Laitière, la
logistique relève du niveau décisionnel le plus élevé car elle intervient dans tout le processus
de collecte, de production et de distribution.
Dans le but de mettre en place un système adapté aux données interne et externe de la
société, le réseau de distribution est partagé en deux zones commerciales : la zone Nord et la
zone sud. Leur rôle est de :
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Mémoire de fin d’études
Elle dresse des plans stratégiques, détecte les opportunités et menaces liées à son
environnement, s’occupe du sponsoring des activités culturelles et sportives, définissent le
mixe marketing idéal par produit et suit les attentes du consommateur à travers des études…
Elle met à la disposition des autres directions des moyens généraux dont elles ont besoin et
elle assure en outre, l’entretien des locaux et la défense des intérêts de la société.
Sa tâche principale est de mettre à la disposition des utilisateurs des outils d’aide à la
décision aptes à leur organiser et faciliter le traitement de l’information. Il peut s’agir de
logiciels acquis ou de projets développés par le service informatique de la Centrale Laitière.
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Mémoire de fin d’études
Centrale laitière
La Centrale laitière détient le contrôle à 100% des trois filiales à savoir : Fromagerie des
DOUKKALA, AGRIGENE et Lait Plus.
C’est une filiale de la Centrale Laitière crée en association avec le Groupe français
BONGRAIN en 1997, dont l’activité est la production des fromageries ; notamment les
deux marques : Cœur de Lait et Carré Crème. La comptabilité de cette filiale s’effectue dans
le siège de la Centrale Laitière par le service autonome FDD et qui a comme dirigeant le
chef de service comptabilité générale de la Centrale Laitière. Ce service a pour mission de
faire le suivi comptable et extracomptable des flux générés par cette filiale
3.5.2. AGRIGENE
Est une filiale créée en 2008 et qui s’occupe de la gestion d’une ferme à Kenitra, cette
dernière a pour fonction la production laitière et l’élevage.
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Mémoire de fin d’études
Sa mission est le suivi, analyse et optimisation du besoin en fonds de roulement, suivi des
règlements fournisseurs, comptabilisation des recettes clients (virements et chèques des
différents clients : grandes et moyennes surfaces, clients à crédits,… etc.)
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Mémoire de fin d’études
Service trésorerie
La mission assurée par le service trésorerie est le suivi des flux divers ; et la gestion des
excédents et les déficits de la trésorerie.
Risque de changes
Le suivi et l’analyse quotidienne des risques de changes résultant des fluctuations des cours.
Rapprochement bancaire :
La mission est contrôler l’exactitude des écritures figurant sur les relevés bancaires et les
écritures comptables afin de justifier les différences de soldes.
Comptabilité commerciale/marketing ;
Activité supply chain ;
Amont laitier ;
Suivi/gestion des stocks ;
Analyses des marges.
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Mémoire de fin d’études
Depuis le 13 Octobre 2005, le Groupe Centrale Laitière prépare ses états financiers
consolidés en conformité avec les normes comptables internationales adoptées selon
l’Union Européenne.
Le reporting mensuel au sein de Centrale laitière se base sur les indicateurs de résultat et de
bilan, ainsi le Groupe établit un budget annuel.
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Mémoire de fin d’études
% % Type de Méthode de
Filiales
d'intérêt contrôle contrôle consolidation
Il existe le plus souvent des différences significatives dans les règles d’évaluation et de
présentation des comptes individuels des différentes entités consolidées. En effet, les
comptes individuels de chaque entité du Groupe Centrale Laitière sont établis en conformité
avec les règles de la normalisation comptable marocaine.
Les retraitements des comptes individuels ont pour objet de corriger, par des écritures
comptables, ces différences entre les méthodes utilisées dans les comptes individuels et les
méthodes applicables aux comptes consolidés afin d’assurer une homogénéité. Lorsque les
comptes consolidés sont établis dans le référentiel comptable international (IAS/IFRS),
toutes les entreprises consolidées doivent établir leurs comptes dans le référentiel choisi et
en appliquant également les règles d’évaluation et de présentation retenues par le Groupe.
Ce principe d’homogénéité vise toutes les entreprises consolidées quelle que soit la méthode
de consolidation utilisée.
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Mémoire de fin d’études
Le Groupe Centrale Laitière établit des retraitements selon les normes IFRS compte tenu de
son activité, on site ci-dessous les retraitements applicables:
Les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilité est définie sont amorties selon le
mode linéaire, sur les périodes suivantes :
- logiciels : de 3 à 4 ans
- Frais de développement : de 3 à 4 ans
- Brevets : de 3 à 4 ans
- Autres immobilisations incorporelles : de 3 à 4 ans
Pour les contrats de location simple où le Groupe est preneur, les paiements effectués au
titre de contrats de location simple (autres que les coûts de services tels que l’assurance et la
maintenance) sont comptabilisés en charges dans le compte de résultat sur une base linéaire
sur la durée du contrat de location.
En ce qui concerne les stocks, selon la norme IAS 2, sont habituellement inscrits les
pièces de rechange et le matériel d’entretien dont l’utilisation n’est pas immédiate.
Leur comptabilisation en charge s’effectue au moment de leur consommation.
Les pièces de rechange doivent êtres isolées, dont la valeur est significative et dont la durée
de vie sur machine est supérieure à un exercice et qui :
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Mémoire de fin d’études
Ces pièces de rechange sont alors, selon les normes IFRS, inscrites en immobilisations
corporelles et amorties sur une période qui ne dépasse pas la durée d’utilité du bien
auquel elles sont rattachées.
Les pièces de rechange présentant une valeur unitaire brute inférieure ou égale
à 10 KDH peuvent être amorties, par lots, sur la base d’une durée moyenne à définir
par l’entité ;
Les pièces de rechange présentant une valeur unitaire brute supérieure à
10KDH doivent être amorties pièce par pièce sur la base de la durée d’utilité propre
à chaque pièce.
A cet effet, les retraitements qu’on doit établir sont : annuler la comptabilisation des charges
et enregistrer les écritures d’amortissements des pièces de rechange, ces retraitements vont
influencer le résultat.
Sans oublier, une dépréciation des créances clients et des prêts doit être comptabilisée si la
valeur actualisée des encaissements futurs est inférieure à la valeur nominale. Le montant de
la dépréciation prend en compte la capacité du débiteur à honorer sa dette et l'ancienneté de
la créance. Un taux de recouvrement plus faible que celui estimé ou la défaillance de nos
principaux clients peut avoir un impact négatif sur nos résultats futurs.
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Mémoire de fin d’études
Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur sur les lignes
instruments dérivés en actifs financiers courants ou non courants ou passifs financiers
courants ou non courants.
Les actifs, passifs, passifs éventuels identifiables de l’entité acquise qui répondent aux
critères de comptabilisation énoncés par la norme IFRS 3 sont comptabilisés à la juste valeur
à l’exception des actifs, répondant aux dispositions de la norme IFRS 5 pour une
qualification d’actifs non courants destinés à être cédés, alors comptabilisés et évalués à la
juste valeur diminuée des coûts nécessaires à la vente.
Le Groupe CL comptabilise les impôts différés pour l’ensemble des différences temporelles
existantes entre les valeurs fiscales et comptables des actifs et des passifs du bilan, à l’exception
des goodwill.
En définitive, les comptes consolidés sont établis comme ceux d’une entreprise individuelle
où des transactions entre établissements ou unités ne donnent pas lieu à reconnaissance de
produits ou charges, ni actifs ou passifs.
En plus, la norme IAS 27 précise que: « Les soldes et transactions intragroupe, y compris les
produits, les charges et les dividendes, sont intégralement éliminés. Les résultats découlant
des transactions intragroupes compris dans les actifs tels que les stocks et les
immobilisations sont intégralement éliminés. Les pertes intragroupe peuvent indiquer une
dépréciation nécessitant une comptabilisation dans les états financiers consolidés »
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Mémoire de fin d’études
Pour la construction des états financiers consolidés, il convient donc d’éliminer ces
opérations internes au Groupe qui relèvent de deux catégories :
Ces éliminations de profits internes doivent être réalisées quelle que soit la méthode de
consolidation retenue. Ces éliminations ne donnent pas lieu à l’information dans les états
financiers sauf lorsque leur importance justifie une mention en annexe en application du
principe général d’information.
Dividendes
Lorsqu’une société consolidée verse un dividende à une autre société du groupe cela
représente au niveau des comptes individuels une diminution des capitaux propres pour
l’entreprise qui verse le dividende et un produit financier pour l’entreprise qui le reçoit.
Conformément aux normes IFRS (IAS 27-IAS 28-IAS 31-IAS 33) la totalité des dividendes
enregistrés en produits financiers chez l’entité bénéficiaire doit être éliminée quelque soit la
méthode de consolidation utilisée.
Cette élimination consiste à sortir les dividendes reçus du résultat et les imputés en réserves
pour leur montant net d’impôt.
La vente d’une immobilisation entre deux entités consolidées génère une plus ou
moins value dans la société vendeuse si elle n’est pas réalisée à la valeur nette comptable.
S’il s’agit d’une plus-value, l’opération conduit à réévaluer l’actif et à constater cette
réévaluation directement dans le résultat de la société vendeuse.
Dans les comptes consolidés, cette plus-value est éliminée chez le vendeur et
l’immobilisation est ramenée à sa valeur historique chez l’acquéreur. Cette élimination est
obligatoire et il n’existe pas de possibilité de déroger au principe général de retour au coût
historique consolidé.
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Mémoire de fin d’études
Dans leurs comptes individuels les entreprises doivent parfois enregistrer des
provisions pour dépréciation et éventuellement pour risques afin de couvrir le risque de
défaillance d’une participation consolidée.
Ces provisions sur sociétés du Groupe sont obligatoirement à éliminer parce que :
Pour les provisions pour risques et charges : l’évidence qu’il n’y a des risques ni
charges dans une seule et même entité.
Pour les provisions pour dépréciation des titres : l’évidence qu’elles feraient double
emploi avec la reprise des comptes sociaux des entreprises concernées et donc de
leur actif net ;
Pour les provisions pour créances douteuses intragroupe, puisque l’on doit éliminer
les créances et dettes, on doit donc naturellement éliminer les provisions attachées.
Par ailleurs, dans le cadre de la consolidation du groupe, la notion de créance
douteuse disparait, car il n’y a pas de risques de non paiement dans une seule et
même entité.
Les provisions internes au groupe ne sont pas éliminées si elles constatent une dépréciation
ou un risque au niveau de l’ensemble consolidé. Il convient de s’interroger sur l’origine de
la provision et de chercher ce qu’il adviendrait si la provision était constituée dans une
entreprise unique.
Ces opérations commerciales ou financière sont enregistrées dans les comptes individuels de
chaque entreprise en sens opposé. En effet, si LP vend des marchandises à la CL, cette filiale
enregistre une vente et détient une créance sur la société mère, alors que CL enregistre un
achat et une dette vis-à-vis de LP.
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Mémoire de fin d’études
Ces comptes réciproques de créances et dettes ainsi que de charges et produits sont éliminés.
Ces éliminations portant sur des montants identiques sont sans incidence sur le résultat
d’ensemble du groupe. L’élimination de ces opérations permet au groupe de n’afficher dans
ses états financiers que les seules transactions à l’égard de tiers.
Les impôts exigibles et/ou différés sont comptabilisés au compte de résultat de la période
sauf s’ils sont générés par une transaction ou un événement comptabilisé directement en
capitaux propres.
Les écritures de retraitement des impôts différés ont été passées lors des
retraitements des comptes individuels, des écritures qui se traduisent par une augmentation
ou une diminution des charges ou des produits enregistrés dans le compte de résultat et nous
avons tenu compte de l’effet impôt correspondant en contrepartie d’un compte d’impôt
différé actif ou passif.
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Mémoire de fin d’études
Les comptes des entreprises consolidées établis en devises étrangères doivent être
convertis dans la monnaie de présentation des comptes de l'entreprise consolidante. La
méthode de conversion a une incidence sur les états financiers consolidés et conduit à
l’apparition d’une rubrique écart de conversion dans les capitaux propres.
Dans le cas de la Centrale Laitière, cette dernière n’applique aucune conversion des comptes
parce qu’elle ne contrôle aucune filiale étrangère donc la monnaie de consolidation est la
même des comptes individuels.
Ces opérations s’effectuent sur la base des capitaux propres retraités des entités consolidées.
Les retraitements et éliminations peuvent conduire à de fortes disparités entre le simple
cumul des états financiers individuels et les états financiers consolidés.
La norme « IAS 1 » définit la composition des états financiers comme étant : « un jeu
complet d’états financiers comprend : un bilan, un compte de résultat, un tableau des
variations des capitaux propres, un tableau de flux de trésorerie et des notes contenant un
résumé des principales méthodes comptables et les autres notes explicatives. »
1
Voir Annexe 03
42
Mémoire de fin d’études
Les normes IFRS n’imposent pas un cadre défini pour le bilan. Il peut être présenté
sous forme de listes ou de tableaux, à condition qu’il contienne un certain nombre
d’éléments qui peuvent aussi être présentés dans un ordre non imposé.
Par ailleurs, dans le référentiel IFRS, le bilan est obligatoirement présenté avant répartition
du résultat.
– Actifs courants sont les actifs qui satisfirent l’un des critères suivants:
Passifs courants sont les passifs qui satisfirent l’un des critères suivants :
43
Mémoire de fin d’études
Ainsi le bilan doit comporter au minimum les éléments cités dans le tableau 03 :
Tableau 03 : les éléments qui comprennent le bilan consolidé du Groupe CL
Actifs Passifs
Ainsi, le bilan consolidé CL contient quelques rubriques spécifiques par rapport au bilan
individuel :
Les immeubles de placement, les actifs biologiques : ils sont à présenter sur une ligne
distincte.
Les actifs et passifs d’impôt : il y a obligation en IFRS de faire apparaitre sur une
ligne distincte, celle des dettes et créances d’impôts exigibles et les dettes et créances
d’impôt différés.
Les actifs et passifs d’impôt différés sont classé en actifs ou passifs non courants.
44
Mémoire de fin d’études
La norme IAS 1 laisse le choix entre une présentation des charges classées par nature
ou regroupées par fonctions (ou destination). Centrale Laitière présente son compte de
résultats par destination et fournit en annexe le montant des principales natures de charges
(amortissements, frais de personnel). La présentation par destination permet de mesurer la
performance et laisse une part importante au jugement.
Depuis que le Groupe Danone a pris le contrôle, CL présente cet état par nature et par
destination conformément à la méthode suivie par la Bourse de Casablanca et par le Groupe
Danone.
La norme IAS 1 impose également des rubriques minimales à présenter sur le compte de
résultat :
Le Groupe CL doit présenter comme une composante séparée des états financiers un
état représentant la variation des capitaux propres. Ce document doit expliquer la variation
globale des capitaux propres c’est-à-dire à la fois la part du groupe et la part des intérêts
minoritaires. Mais, à compter du 31/12/2012, le Groupe présente seulement la variation des
capitaux propres relative au groupe à raison qu’il a pris le contrôle intégral de toutes ces
filiales comme il est indiqué dans « le tableau O1 ».
Selon la norme IAS 7 : « un tableau des flux de trésorerie, lorsqu’il est utilisé de concert
avec le reste des états financiers, fournit des informations qui permettent aux utilisateurs
d’évaluer les changements de l’actif net d’une entreprise, sa structure financière (y compris
sa liquidité et sa solvabilité) et sa capacité à modifier les montants et l’échéancier des flux de
trésorerie pour s’adapter aux changements de circonstances et d’opportunités. Les
informations relatives aux flux de trésorerie sont utiles pour apprécier la capacité de
l’entreprise à dégager de la trésorerie et des équivalents de trésorerie. Elles renforcent
également la comparabilité des informations sur la performance opérationnelle de différentes
entreprises car elles éliminent les effets de l’utilisation de traitements comptables différents
pour les mêmes opérations et événements. »
Cette méthode présente le flux de trésorerie net des activités opérationnelles, en détaillant :
Les activités d’investissement sont l’acquisition et la sortie d’actifs à long terme et les
autres placements autres que des placements de trésorerie. Les flux de trésorerie liés aux
activités d’investissement informent sur les dépenses effectuées par le Groupe pour
maintenir et développer ses capacités de production et donc accroitre ses ressources futures.
Les activités de financement correspondent à celles qui modifient les capitaux propres et
les capitaux empruntés (souscriptions et remboursements d’emprunts).
informer sur les méthodes d’évaluation comptables utilisées pour la préparation des
états financiers ;
fournir et compléter l’information utile au jugement du lecteur des états financiers
afin de répondre au principe d’image fidèle.
47
Mémoire de fin d’études
Ces informations sont usuellement classées en deux parties : la première partie décrit les
principes généraux et normes comptables, la seconde partie est organisée sous forme de
notes aux états financiers.
Les notes annexes aux états financiers doivent faire l’objet d’une présentation organisée de
façon systématique. Chacun des postes du bilan, du compte de résultat et du tableau des flux
de trésorerie doit renvoyer à l’information correspondante dans les notes annexes. Ces notes
annexes comportent des descriptions narratives ou des analyses plus détaillées des montants
contenus dans chacun de ces documents comptables.
L’information sectorielle est une composante des notes annexes, elle offre une description
fine de la performance et des capitaux engagés dans chacune des activités et zones
géographiques où le Groupe opère.
Ces notes sont particulièrement importantes pour l’analyste car elles comportent des risques
potentiels auxquels le Groupe est exposé et qui ne sont pas intégrés dans les évaluations des
actifs et passifs à la clôture.
48
Mémoire de fin d’études
Cette partie sera consacrée d’une part aux divergences d’approche, et d’autre part, à
l’incidence des normes comptables internationales sur les principaux aspects comptables les
plus significatifs au niveau du groupe CL.
Dans l'optique "Investisseur", le bilan devient un élément essentiel dans les états IFRS.
En effet, si le compte de résultat représente l'exploitation, le bilan, représente le potentiel de
l'entreprise.
Les normes IFRS ont consacré le concept anglo-saxon de « juste valeur » qui s’oppose
aux principes fondamentaux de la comptabilité marocaine, à savoir les principes du coût
historique et de prudence.
Les coûts historiques correspondent aux prix réels d’achat. La juste valeur se réfère à une
évaluation de la valeur actuelle sur le marché d’aujourd’hui.
Les normes IFRS prévoient des tests de dépréciation avec prise en compte de la
dépréciation ou de la ré-estimation de la valeur d'un bien qui modifie sa base amortissable.
Les nouvelles orientations des normes IFRS ont consacré l’état des performances au
détriment du compte de résultat. L’objectif de l’état des performances est de mesurer la
performance en tant que variation entre deux bilans.
49
Mémoire de fin d’études
Les valeurs nettes seraient directement fournies sans passer par les dotations et les reprises
de provisions.
La comptabilité doit ainsi constituer un système d'information performant, et organiser une
communication comptable fréquente et fiable afin de donner les outils qui permettront de
prendre les bonnes décisions et de mesurer la capacité future de l'entreprise.
Nous présentons dans cette partie les principales normes qui introduisent des nouveautés
significatives dans l’approche comptable.
Les actifs incorporels sont identifiés dans le cas où ils répondent aux deux conditions
suivantes :
Satisfaire aux trois critères, donnés par la norme IAS 38, définissant un actif
incorporel :
– La notion d’identifiable signifie que l’actif est séparable individuellement de
l’entreprise ;
– L’actif est contrôlé signifie que l’entreprise à le pouvoir d’obtenir les
avantages économiques futurs liés à cet actif ;
– L’actif génère des avantages économiques sous forme de produits ou
d’économies de coûts qui doivent être chiffrables.
50
Mémoire de fin d’études
– lorsque l’actif est acquis séparément auprès d’un tiers les deux conditions
sont remplies a priori systématiquement ;
– lorsqu’il est acquis dans le cadre d’une entrée de périmètre, si l’actif respecte
la définition d’un actif incorporel et les critères de reconnaissance, cet actif
sera inscrit à sa juste valeur.
Ceci montre que les normes IAS/IFRS ne permettent pas d’inscrire au bilan la totalité de la
valeur de l’entreprise lorsque cette dernière réalise son développement en interne.
51
Mémoire de fin d’études
Les frais de recherche sont des charges par contre les coûts de développement doivent être
comptabilisés à l’actif en tant qu’immobilisation incorporelle sous réserve de satisfaire à
certaines conditions, puis amortis sur leurs durées d’utilités.
Les immobilisations incorporelles figurent au bilan, selon le CGNC, par leur coût
d’acquisition ou de production diminué des amortissements et dépréciations éventuels.
Toutefois, si le groupe opte pour l’évaluation à la juste valeur, selon les normes IFRS, de
tout ou partie des immobilisations incorporelles ce qui la conduit à ajuster la valeur de ces
immobilisations annuellement, à la hausse comme à la baisse.
Amortissement et dépréciation :
2.2.1.2. Immobilisations corporelles (IAS 16- IAS 17- IAS 40- IAS 36)
Evaluation et amortissement
La norme « IAS 40 » concerne exclusivement les terrains et bâtiments détenus à des fins de
placement, c’est-à-dire possédés dans un but locatif ou pour réaliser une opération
financière. Pour son traitement comptable, il existe deux choix :
Afin de respecter les principes généraux de comptabilisation des contrats de location, il est
nécessaire de procéder en amont à la classification des contrats de location entre « contrats
de location financement » et « contrats de location simple ».
Un contrat de location est classé en tant que contrat de location-financement s’il transfère au
preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété et contrairement
il est classé en tant que contrat de location simple.
Si le contrat de location analysé se trouve dans l’une des situations décrites. Ce contrat sera
automatiquement classé en tant que contrat de location-financement sauf cas exceptionnel
qui devra être validé par le Département Consolidation & IFRS Groupe CL.
Les engagements sociaux du Groupe vis-à-vis de ses salariés après leur départ à la
retraire (avantages postérieurs à l’emploi) sont conformes à la norme « IAS 19 ».
54
Mémoire de fin d’études
Il existe deux catégories d’avantages postérieurs à l’emploi qui sont totalement différentes
au niveau de leurs comptabilisations, à savoir : les régimes à cotisations définies et les
régimes à prestations définies.
Les régimes à cotisations définies :
Aucun passif au titre de ce régime, les cotisations sont des charges de la période et leurs
coûts doivent figurer dans l’annexe des comptes.
Les régimes à prestations définies :
Le traitement comptable de cet engagement est complexe parce qu’il consiste à constater
une provision et à l’évaluer sur des bases actuarielles par le moyen de l’une des deux
méthodes suivantes :
– la méthode utilisée pour évaluer la dette actuarielle est la méthode dite des unités de
crédits projetés qui stipule que chaque période de service donne lieu à
constatation d'une unité de droit à prestation et évalue séparément chacune de
ces unités pour obtenir l'obligation finale.
55
Mémoire de fin d’études
2.2.2.2. Provisions :
Une provision est un passif dont l’échéance ou le montant est incertain, selon la norme
« IAS 37 » sa comptabilisation impose des conditions qui doivent être réunies.
Ces critères très restrictifs permettent de constater des provisions pour risques (litiges,
garanties données aux clients, contrats déficitaires, environnement) et pour charges (impôts,
restructurations).
Les instruments financiers sont traités par les normes IAS 32 & 39 et ils signifient tout
contrat qui donne lieu à un actif financier d'une entité et à un passif financier ou à un
instrument de capitaux propres d'une autre entité.
Classification et évaluation :
L’évaluation des actifs financiers faite par le groupe CL, repose sur la méthode « La juste
valeur » qui signifie : « le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif
éteint, entre parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de
concurrence normale. »
Cette méthode s’applique en pratique par la valeur de marché si l’instrument est coté. Dans
le cas d’absence de marché, on applique une méthode d’évaluation utilisée sur les marchés
financiers, par exemple : méthode des flux financiers futurs actualisés, modèle d’évaluation
d’option… . Si la détermination de la juste valeur n’est pas fiable, on évalue les actifs
financiers à leurs coûts historiques.
Les actifs financiers du Groupe Centrale Laitière doivent être classés selon les quatre
catégories suivantes :
– Actifs évalués à la juste valeur en résultat : Actifs détenus à des fins de transaction
avec l’objectif d’être vendus dans un terme proche (moins de 3mois) ;
– Actifs détenus jusqu’à l’échéance : se sont des actifs ayans des flux fixes et une
date d’échéance fixe et que l’entreprise a l’intention explicité et les moyens de
conserver jusqu’à leur échéance. Ils sont évalués à leur coût amorti, ainsi les
provisions pour dépréciation éventuelles sont constatées en résultat ;
– Prêts et créances : ils s’agissent des actifs financiers ayant des paiements fixes et
qui ne sont pas cotés sur un marché actif. Cette catégorie est évaluée à son coût
amorti, ainsi les provisions pour dépréciation éventuelles sont constatées en
résultat ;
– Actifs disponibles à la vente : se sont les actifs qui n’ont pas été classés dans l’une
des trois catégories d’actifs décrites ci-dessus et ils sont évalués à leur juste valeur
avec variations de juste valeur en capitaux propres, ou en résultat pour provisionner
une dépréciation objective durable (six mois) ou significative (baisse supérieure à
20%) et dans ce cas toute baisse ultérieure sera portée en résultat tandis que toute
hausse ultérieure sera portée en capitaux propres.
57
Mémoire de fin d’études
Autres points :
– Les créances commerciales sont reconnues initialement à leur juste valeur, soit la
valeur actualisée si cette actualisation est significative. En cas de risque avéré sur
les créances commerciales, le taux de provisionnement retenu doit être justifié par
une balance âgée. Les provisions générales ne sont pas autorisées ;
– Les autres prêts et créances sont reconnus initialement à leur juste valeur calculée
au taux de marché. Si le prêt est émis à des conditions hors marché, la différence
entre sa juste valeur et sa valeur émise impacte le résultat ;
– Immobilisations financières :
Alors qu’en normes IAS/IFRS, les actifs doivent d’une part être reclassés selon les trois
catégories citées ci-dessus et d’autre part ils doivent être inscrits au bilan en actifs non
courants ou parfois courants lorsque l’entreprise a l’intention de les céder dans les 12 mois
suivant la clôture.
Les notes annexes permettent de connaître la composition des actifs financiers et les
résultats qu’ils ont dégagés.
– Actions propres :
Les actions propres désignent les actions de la CL détenues par elle-même ou par une
entité contrôlée. Dans le cas où l’entreprise rachète ses actions propres, ces derniers doivent
être déduits des capitaux propres. Lors de l’achat, la vente, l’émission ou l’annulation
d’instruments de capitaux propres aucun profit ou perte ne doit être comptabilisé dans le
résultat.
Toute contrepartie versée ou reçue doit être inscrite directement en capitaux propres, et plus
particulièrement en réserves.
58
Mémoire de fin d’études
L’entreprise CL accorde des prêts sur des durées significatives et avec des taux faibles ou
nuls, par exemple : prêts au personnel, créance client sur une durée significative ne portant
pas intérêt. Ces créances ne doivent pas être comptabilisées à leur valeur nominale parce
qu’ils ont une valeur moindre qu’une créance de même montant au taux du marché. Leur
évaluation donc repose sur leur juste valeur qui devra être approchée par la valeur actuelle
des flux futurs.
Les passifs financiers sont classés selon la norme IAS 32 & 39 en deux catégories :
– Passifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat : ils englobent les ventes
et emprunts que l’entité s’engage avec l’intention d’achèvement à brève échéance
afin de dégager un profit. Cette catégorie de passifs s’évalue à leur juste valeur lors
de l’arrêté des comptes ;
– Autres passifs financiers : ils s’agissent de toutes les dettes financières sauf celles
classées en « dettes de transaction », par exemple : dettes fournisseurs, emprunts.
Ces passifs sont évalués selon la méthode du coût amorti.
59
Mémoire de fin d’études
L’application des normes internationales relatives aux passifs financiers ont influencé leur
valorisation, parmi les principales incidences on cite :
Concernant les emprunts obligataires convertibles, aucune spécification dans leur traitement
comptable n’est mentionnée selon le code de normalisation comptable, par contre les normes
IFRS imposent de constater le caractère hybride de cet instrument financiers en distinguant
une composante dette et une composante capitaux propres en application de la méthode du
split-accounting selon deux étapes, à savoir :
Les quasi-fonds propres sont des produits intermédiaires entre les dettes financières et les
fonds propres. En normes IAS/IFRS, il n’existe pas de rubriques intermédiaires entre les
capitaux propres et les dettes, ainsi ils sont inscrits en dettes en raison du caractère
systématique de la rémunération de l’investisseur. Ce genre de titres ne réalise aucun profit
pour l’entreprise et aucun dividende ne sera payé.
La norme « IAS 39 » définit les instruments dérivés comme étant : « un contrat qui présente
les trois caractéristiques suivantes :
– sa valeur varie en fonction d'une variation d'un taux d'intérêt spécifié, du prix d'un
instrument financier, du prix d'une marchandise, d'un cours de change, d'un indice de
prix ou de taux, d'une notation de crédit ou d'un indice de crédit ou d'une autre
variable (appelée le "sous-jacent") ;
60
Mémoire de fin d’études
Parmi les principaux instruments dérivés il y a les swaps de taux, les options, les contrats
forward. Les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur sur les lignes
instruments dérivés en actifs financiers courants ou non courants ou passifs financiers
courants ou non courants. L’impact comptable des variations de juste valeur de ces
instruments dérivés peut se résumer de la manière suivante.
– pour les couvertures de juste valeur d’actifs ou de passifs existants au bilan, la partie
couverte de ces éléments est évaluée à sa juste valeur. La variation de cette juste
valeur est enregistrée en résultat et compensée pour la part efficace par les variations
symétriques de juste valeur des instruments dérivés ;
Dans le cas où la comptabilité de couverture n’est pas appliquée, la variation de juste valeur
des instruments dérivés est enregistrée en résultat.
61
Mémoire de fin d’études
Seule l’analyse financière réalisée à partir des comptes consolidés permet d’évaluer
l’activité, la profitabilité et la structure financière d’ensemble du Groupe.
Le chiffre d’affaire consolidé mesure l’activité réelle du Groupe car il élimine le chiffre
d’affaires intragroupe. Les opérations intragroupes ne se limitent d’ailleurs pas au seul
chiffre d’affaires. Elles portent également sur des royalties, management fees, mise à
disposition de personnel, intérêts… .
Ainsi certains bénéfices provenant d’opérations réalisées avec d’autres entités du groupe
apparaissent dans les comptes individuels (plus-values de cession, dividendes, provisions…)
L’élimination de ces opérations dans les comptes consolidés permet de mesurer la
profitabilité de l’ensemble du Groupe.
En ce qui concerne l’analyse de la structure financière, le bilan individuel d’une filiale peut
montrer un déséquilibre de la structure financière qui n’est qu’apparent si le Groupe finance
ces filiales à partir de ressources stables.
Un dernier objectif en faveur des dirigeants du Groupe, les comptes consolidés sont le seul
outil qui leur permet de mesurer la pertinence de leur stratégie et de rendre compte à leurs
actionnaires
Les normes IFRS fournissement une information financière qui est destinée aux
investisseurs et qui permet d’évaluer la solidité financière et la performance financière du
groupe à travers ses plusieurs documents consolidés (bilan, compte de résultat, tableau de
variations de capitaux propres, tableau de flux de trésorerie et notes annexes).
62
Mémoire de fin d’études
L’analyse financière des comptes consolidés a un rôle très important pour la direction du
groupe parce qu’il permet de valider sa stratégie de croissance et d’orienter ses perspectives
d’avenir. En outre, l’analyse éclaircit la contribution de chaque filiale à la performance
globale du groupe en les comparants pendant une période donnée.
L’analyse présentée ci-dessous s’est basée sur des états financiers et des informations du
Groupe CL pour une période de 3 ans du 2010 à 2012.
Secteur de l’activité
– La première activité occupée par le Groupe Centrale Laitière est : Production du lait
et ses dérivés
– La deuxième activité exercée dans le Groupe est : Fromage fondu
Zones géographiques
Le Groupe CENTRALE LAITIERE a retenu une Zone de Vente local qui marque une
valeur de 6609 MMDH en 2011.
Le niveau élevé de pourcentage d’intérêt dans les entités consolidées, comme il est
mentionné dans le tableau 04 ci –dessous, indique que CL est un Groupe fortement intégré
au niveau financier.
63
Mémoire de fin d’études
Au cours de l’année 2012, le groupe Centrale Laitière a pris le contrôle de ses deux filiales
« FDD » et « LP» à 100%. (Voir le tableau 01)
L’indicateur clé de l’analyse liquidité est le fonds de roulement parce qu’il permet d’évaluer
la solvabilité de l’entreprise, c'est-à-dire sa capacité à assurer le paiement de ses dettes.
64
Mémoire de fin d’études
Selon le tableau ci-dessus, le FDR du Groupe Central Laitière est positif durant la période
2010-2011, ce qui marque un équilibre des financements et pouvoir de remboursement des
dettes à court terme grâce aux encaissements provenant des actifs courants. Un fonds de
roulement liquidité positif constitue donc une garantie de pérennité : c’est un « matelas de
sécurité » protégeant les créanciers du risque d’insolvabilité dû à des pertes sur les actifs
courants.
Par contre, en 2012 on constate un FDR négatif dû à une augmentation importante « des
dettes financières courantes » qui a passé de 187Mdhs en 2011 à 934Mdhs en 2012.
Ratios de structure :
– Autonomie financière :
Ce ratio mesure l’implication des actionnaires dans le financement du Groupe et il doit être
supérieur à 20 ou 25% selon la norme.
Dans le cas du Groupe Centrale Laitière, on constate que le ratio d’autonomie financière se
dégrade pendant les trois années parce qu’il enregistre 52% en 2010 et 34% en 2012. Mais
puisque il est supérieur à la norme, les fonds de l'entreprise pouvaient intervenir pour son
financement. Ce pourcentage permet au Groupe à avoir des prêts à LMT.
65
Mémoire de fin d’études
Ce poids des minoritaires est faible ce qui montre que ce Groupe est intégré parce qu’il ne
fait pas appel aux actionnaires minoritaires pour financer l’acquisition ou le développement
de filiales. Et pour l’année 2012, le degré d’intégration du groupe est 0% parce que le
groupe a pris le contrôle de toutes ces filiales avec un taux d’intérêt qui est égale à 100%.
66
Mémoire de fin d’études
Ce ratio est dit « dynamique » car il intègre un excédent financier, la Marge Brut
d’Autofinancement, qui sert notamment à rembourser les dettes. Selon la norme habituelle,
l’entreprise ne doit pas consacrer plus de la moitié de sa MBA au remboursement de la part
en capital des emprunts à LMT. La MBA a d’autres utilisations essentielles telles que le
paiement des dividendes ou l’autofinancement d’une partie des nouveaux investissements.
D’après le tableau ci-dessus, le Groupe Centrale Laitière a consacré 20% en 2010 et en 2012
et 24% en 2011 de sa MBA pour rembourser ses emprunts LMT. Ce ratio parait favorable au
niveau des comptes consolidés alors qu’une entité peut avoir des difficultés de
remboursement de ses emprunts parce que les entités supportant la plus grande part des
emprunts à LMT ne sont pas nécessairement celles générant la plus grande part de la marge
brute d’autofinancement du Groupe.
Ratios de liquidité
– liquidité générale :
Ce ratio mesure le degré de couverture du passif à court terme par les actifs à court terme.
Ce ratio doit être supérieur ou égale à « 1 ». Pour notre cas d’étude, cet indicateur est
supérieur à 1 pour les deux années soit 1,29 en 2010 et 1,21 en 2011. Ainsi, cette
constatation, le ratio est supérieur à la norme 1, peut être expliquée par le fait que les actifs à
court terme garantissent une marge importante de paiement du passif à court terme.
Mais, on constate que ce ratio est en baisse parce que le total actif courant a diminué plus
proportionnellement que les dettes courantes, ainsi qu’il a passé à 0,89 en 2012 cet
indicateur est inférieur à la norme cette chute est due à l’augmentation des dettes courantes
et il montre que l’entreprise n’a pas la capacité d’une liquidité générale.
67
Mémoire de fin d’études
Pour bien apprécier la liquidité de l’entreprise, on doit recourir à d'autres ratios plus
significatifs.
– Liquidité immédiate :
LIQUIDITE
TRESORERIE/DETTES A CT 0,21 0,18 0,34
IMMEDIATE
D’après le tableau 10, on constate que le ratio de liquidité immédiate a augmenté par 16% au
cours de l’année 2012 et que Le Groupe Centrale Laitière semble pouvoir financer 34% de
ses dettes à court terme par le moyen de ses disponibilités en 2012, ce qui reflète une
situation favorable quant à la liquidité et la solvabilité de l’entreprise.
– Liquidité réduite :
ACTIFS COURANTS-
LIQUIDITE
(ACTIFS COURANTS A
0,69 0,82 0,59
REDUITE ROTATION LENTE/DETTES
A CT)
D’après le tableau, on constate que le ratio de liquidité réduite est inférieur à 1 ce qui
signifie que le degré de liquidité rapide est faible.
68
Mémoire de fin d’études
Pour avoir des actifs circulants largement supérieurs aux dettes à court terme, l’entreprise a
accumulé des ressources stables (capitaux propres, dettes à long et moyen terme) permettant:
• de financer la totalité des actifs immobilisés ainsi que la totalité ou une partie
importante des actifs courants d’exploitation (stocks et clients principalement) ;
• éventuellement, de constituer un excédent de trésorerie permettant de faire face aux
aléas de l’activité.
Dans cette partie, nous allons analyser l’origine des flux de trésorerie qui concernent les
activités opérationnelles, de financement et d’investissement.
69
Mémoire de fin d’études
Cet outil d’analyse financière permet de donner une vision de l’ensemble des
événements ayant affecté le Groupe au cours de la période.
70
Mémoire de fin d’études
Le Groupe Centrale Laitière est alors dans une dynamique positive, la croissance du
flux de trésorerie opérationnel assurera le remboursement des emprunts, le paiement de
dividendes et l’autofinancement d’une partie des nouveaux investissements.
FORMULE RESULTAT
En outre, ce flux permet d’indiquer la proportion des emprunts à LMT dans laquelle le
Groupe a eu recours pour financer les nouveaux investissements, le tableau ci-dessous
calcule cette proportion qui égale à 4,60% :
FORMULE RESULTAT
71
Mémoire de fin d’études
Le total des flux net de trésorerie provenant des activités de financement a augmenté de
2011 à 2012, cette importante évolution est due au flux lié à l’incidence de variations de
périmètre qui égale à 206Mdhs parce que le Groupe a pris le contrôle à 100% de ces deux
filiales FDD et LP.
TAUX DE
CROISSANCE CA CAn-CAn-1 /CAn-1 0,10 0,07 0,02
CONSOLIDE
Ce tableau résume le ratio principal pour analyser l’activité du Groupe Centrale Laitière. A
cet effet, on ne constate que le taux d’évolution du chiffre d’affaire consolidé s’est diminuée
de 10% en à 7% au cours de la période 2010/2011 et de 7% à 2% entre 2011 et 2012.
Dans le but de localiser cette évolution du chiffre d’affaire, on peut se référer à la norme
IFRS 8 « information sectorielle » pour montrer l’évolution du chiffre d’affaires du Groupe
par secteur d’activité et zones géographiques.
Durant la période entre 2010 et 2011, on constate que l’indicateur de profitabilité se dégrade
par 2% et qu’il reste stable à 7% jusqu’à 2012.
72
Mémoire de fin d’études
RESULTAT
TAUX DE MARGE CONSOLIDE/ 0,09 0,07 0,07
NET CHIFFRE D’AFFAIRE
A cet effet il convient d’en expliquer les raisons derrières cette diminution à l’aide de deux
grandes catégories : l’effet ciseau et l’effet point mort.
L’effet ciseau :
L’effet ciseau correspond à une évolution défavorable du prix de vente par rapport au cout
unitaire d’une charge d’exploitation. Cette décroissance du taux de marge peut être due à
plusieurs causes à savoir :
• une baisse du prix de vente qui peut être voulue par l’entreprise pour accroître sa part
de marché ;
• une hausse du coût d’achat des matières premières ou des marchandises ;
• un effet de change défavorable à l’achat ou à la vente.
Pour bien identifier la cause principale de l’effet ciseau, il est nécessaire de procéder à une
analyse de l’évolution de l’activité exprimée en volume.
Selon Vernimmen :
« Le point mort (ou seuil de rentabilité) est le niveau d’activité (chiffre d’affaires), pour
lequel l’ensemble des produits couvre l’ensemble des charges. A ce niveau d’activité, le
résultat est donc nul. »
73
Mémoire de fin d’études
– Le point mort financier : celui-ci tient compte des frais financiers de l’entreprise.
L’effet point mort est exprimé selon un ratio qui mesure la position de l’entreprise par
rapport à son point mort :
– Si le chiffre d’affaires de l’entreprise est à plus de 30% de son point mort, alors on
peut dire qu’elle est dans un niveau confortable ;
– Si le chiffre d’affaire est à plus de 20% de son point mort (tout en étant inférieur à
30%), alors on parle d'un niveau stable ;
– Si par contre ce taux est inférieur ou égal à 10%, c’est un niveau dangereux.
74
Mémoire de fin d’études
2010 2011
CHARGES FIXES
899 000 000,00 978 000 000,00
D'EXPLOITATION
CHARGE FIXES
22 000 000,00 35 000 000,00
FINANCIERES
POINT MORT
3 184 409 638,55 3 835 117 769,21
D'EXPLOITATION
POSITION DE LA
CENTRALE LAITIERE % 94% 72%
AU POINT MORT EX
POSITION DE LA
CENTRALE LAITIERE % 89% 66%
AU POINT MORT FI
75
Mémoire de fin d’études
Graphique : Position du Groupe Centrale Laitière par rapport au point mort financier et au
point mort d’exploitation
120%
Confortable
100%
Stable
80%
60% Mauvais
40%
POSITION DE CENTRAL
LAITIERE % AU POINT MORT
20% EX
POSITION DE CENTRAL
0% LAITIERE % AU POINT MORT FI
2010 2011
L’étude de l’effet point mort nous montre que le Groupe Centrale Laitière est dans une
situation confortable parce que son chiffre d’affaire est trop loin du seuil de rentabilité, mais
il s’est dégradé durant la période d’analyse.
Ce ratio mesure la rentabilité des capitaux investis par le Groupe dans ses différentes
activités. Elle peut être calculer à l’aide d’un ratio qui intègre à la fois la rentabilité des
capitaux d’exploitation ainsi que les titres de participation non consolidés excédents de
trésorerie éventuels.
Tableau 15 : Evolution du ROA (2010-2012)
RESULTAT NET
ROA (Return On CONSOLIDE/ACTIF 0,16 0,11 0,10
Assets) TOTAL
Ce ratio (ROA) montre que la rentabilité économique sur l'ensemble de l'actif du Groupe
Centrale Laitière est moyennement faible durant tous les trois ans.
76
Mémoire de fin d’études
Cet indicateur permet d’éclairer aux investisseurs sur la rémunération des capitaux
nécessaires à l’exploitation.
La rentabilité financière mesure la rentabilité des capitaux propres dont dispose le Groupe.
Elle peut se calculer à plusieurs niveaux : au niveau dans son ensemble ou en distinguant la
rentabilité à destination des actionnaires du Groupe de celle générée par les actionnaires
minoritaires.
RESULTAT
RENTABILITE CONSOLIDE/CAPITAUX
GLOBALE L'ENSEMBLE
CONSOLIDE
Ce ratio mesure le rendement net des capitaux propres confiés par les actionnaires, c’est la
rentabilité financière globale des capitaux propres.
77
Mémoire de fin d’études
D’après le tableau 17, le résultat consolidé a augmenté de 5% entre 2011 et 2012, cette
évolution est due à une augmentation du résultat net consolidé et à une diminution des
capitaux. Cela veut dire que l’entreprise a pu récupérer 30% des capitaux investis au cours
de l’année 2012. Sans oublier, une diminution de 5% constatée entre les deux exercices
2010/2011.
Tableau 18 : Evolution des ratios de la rentabilité financière part du groupe et celle part des
minoritaires (2010-2012)
Durant la période 2010/2011, la rentabilité financière part du groupe a diminué de 5%, ainsi,
celle part des minoritaires a atteint -6% au cours de l’année 2011
L’analyse montre une rentabilité pour les minoritaires qui est inférieure à celle pour les
actionnaires du Groupe Centrale Laitière. Cette différence résulte donc de la stratégie du qui
parvient à associer des minoritaires à ses activités les moins rentables afin de préserver sa
propre rentabilité financière.
En outre, on constate que la rentabilité financière part du groupe de l’année 2012 est égale à
la rentabilité globale parce que le l’entreprise a pris le contrôle globale de toutes ces filiales
et par conséquent, la rentabilité financière part des minoritaires est 0%.
78
Mémoire de fin d’études
L’analyse financière joue un rôle très important dans la prise de décision auprès de la
direction du Groupe. Dans cette partie, nous allons procéder d’une part à une vision globale
du Groupe Centrale Laitière tout en commençant par une description de ses points forts et de
ses points faibles, du fait que proposer des vraies solutions nécessitent une étude très
détaillée avec une certaine capacité d’avoir toutes les informations nécessaires surtout au
niveau de la norme IFRS 8. Et d’autre part, nous allons ouvrir un débat sur les théories
financières qui tiennent en compte ce qu’on appelle la structure financière et la recherche
d’une structure jugée optimale. A cet effet, nous avons borné le débat sur une théorie qui
parait importante et de grande utilité, à savoir : la théorie de Gouvernance
Les points forts ressortis à partir de mon projet sont les suivantes :
les investissements du Groupe sont rentable parce qu’ils génèrent sur sa durée de vie
un excédent de trésorerie supérieur à la dépense initiale ;
79
Mémoire de fin d’études
Le Groupe dispose d’une grande autonomie financière du fait que le total passif
présente 34% des capitaux propres ;
L’étude de l’effet point mort montre que le Groupe Centrale Laitière est dans une
situation confortable parce que son chiffre d’affaire est trop loin du seuil de
rentabilité ;
Le Groupe Centrale Laitière est dans une dynamique positive parce que la croissance
du flux de trésorerie opérationnel assurera le remboursement des emprunts, le
paiement de dividendes et l’autofinancement d’une partie des nouveaux
investissements ;
L’indicateur de liquidité générale est supérieur à la norme 1 pour les deux exercices
2010 et 2011, ce qui explique que les actifs à court terme garantissent une marge
importante de paiement du passif à court terme. Ainsi que la liquidité immédiate a
augmentée de 16% au cours de l’année 2012.
Les points faibles de ce Groupe se limitent au niveau financier, puisqu’on n’a pas des
informations sur le niveau commercial, le niveau ressources humaines et celui managérial.
L’analyse financière qu’on a élaboré à partir des comptes consolidés du Groupe Centrale
Laitière n’a ressortit que quelques points faibles, on les présente ci-dessous :
Une perte de profitabilité parce que le taux de marge brut s’est dégradé au cours de la
période ;
80
Mémoire de fin d’études
Le Groupe réalise une rentabilité financière générale faible parce qu’il est inférieur à
1 et qu’elle est en diminution au cours de la période 2010/2011.
3.3.3. Recommandations :
Après avoir relevé les points forts et les points faibles du Groupe, dans le but d’améliorer sa
situation Centrale Laitière doit mettre en œuvre des moyens d’action qui sont résumés dans
les points suivants :
jouer à terme le même rôle, vis-à-vis de la gestion financière, que la science physique par
rapport à l'art de l'ingénieur et conduire à l'élaboration d'une technologie financière. L’une
des questions importantes et majeurs de la finance est la possibilité ou la capacité d’atteindre
une structure financière optimale que pas mal de théories ont essayé de la répondre (théorie
d’équilibre financier, modèles actuariels, l’apport de Modigliani et Miller 1958, …etc.).
Les théories qui ont essayé d’expliquer les phénomènes financiers sont nombreuses
et différentes, ce qui a donné naissance à des divergences entre ces théories. Les explications
philosophiques et idéologiques sont contradictoires, émanant des auteurs tels que Machiavel,
Kant, ou encore Locke et Marx. Chacun de ces penseurs donne sa propre conception selon
ses préférences, ses objectifs, et ses appartenances. Malgré cette diversité, on compte
exposer la théorie jugée d’actualité et qui est : la théorie de Gouvernance qui trouve ses
origines dans d’autres théories plus anciennes.
Dans un article publié en 1976, Jensen & Meckling intégrant la théorie de l'agence, la
théorie des droits de propriété et la théorie financière afin d'aboutir à une théorie de la
structure de propriété de la firme, a inspiré la plupart des recherches menées ultérieurement
dans une optique financière. L'orthodoxie retient comme objectif assigné au dirigeant
(agent) la maximisation de la richesse de l'actionnaire (principal), et la nécessité de contrôler
le dirigeant afin de limiter l'expression de son opportunisme (Williamson 1985). En réaction
à ce courant de pensée, Freeman et Reed (1983) recommandent d'élargir le cadre d'analyse
de l'agence, trop focalisé sur le seul intérêt des actionnaires, et ce, afin de mieux orienter la
stratégie de la firme. L'entreprise est alors censée servir non pas l'intérêt exclusif des
actionnaires, mais aussi celui de la société toute entière. Les dirigeants sont alors incités à
prendre en considération les intérêts, parfois contradictoires, de toutes les parties prenantes,
c'est à- dire, selon l'acception la plus large, l'ensemble des groupes ou individus identifiables
pouvant affecter ou être affectés par la poursuite des objectifs de la firme. D'autres
chercheurs, spécialisés en 'organizational behavior', ont élaboré, à partir de 1989, la théorie
82
Mémoire de fin d’études
dite de l'intendance ('stewardship theory'), plus particulièrement centrée sur la question des
motivations du dirigeant (Donaldson & Davis 1989, Donaldson 1990).
Une autre manière de voir la gouvernance est celle proposée par Mr. Gérard
CHARREAUX, qui essaie de montrer l’intérêt des approches comportementales surtout
celle liée à la Finance Comportementale, c'est-à-dire trouver une réponse à ce conflit
d’intérêts entre investisseurs, propriétaires et managers. Dans un autre séminaire organisé
par le FARGO en Septembre 2005, avec la participation de CHARREUX et Alain
SCHATT, les deux auteurs disent que souvent retenue comme référence, la « corporate
governance » est regroupée avec la « corporate finance » (la finance d’entreprise) dans une
rubrique globale. Cette proximité avec la finance, qui s’explique par des raisons historiques
en matière de recherche, fait que la « corporate governance » est souvent considérée – de
façon restrictive – comme une composante de la finance.
L’élaboration des états consolidés du Groupe selon les normes IFRS implique
certainement une influence sur l’analyse financière. Dans cette partie, nous allons présenter
les points remarquables de cette influence.
En raison que le compte de résultat ne contient pas des soldes intermédiaires de gestion
détaillés, les analystes exploitent davantage le tableau de flux de trésorerie.
83
Mémoire de fin d’études
Les normes IAS 11 et IAS 18 ont un impact sur les indicateurs d’analyse
d’activité parce qu’il influence le chiffre d’affaire de l’entreprise. L’analyse de la situation
ainsi que les perspectives de l’entreprise reposent en premier sur le chiffre d’affaire, c’est un
indicateur clé dans la communication financière. La plupart des analystes et des
investisseurs prennent en considération ce chiffre comme étant un critère d’évaluation de
la performance.
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Mémoire de fin d’études
Les goodwill et immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéfinie font l’objet d’un
test de dépréciation annuel. Un test de dépréciation complémentaire est réalisé à chaque fois
qu’un indice de perte de valeur a pu être identifié.
Lorsque la valeur recouvrable d’une unité génératrice de trésorerie est inférieure à sa valeur
comptable, une perte de valeur est alors comptabilisée en résultat. Cette perte de valeur est
affectée en premier lieu sur la valeur au bilan du goodwill. Le reliquat est affecté au reste
des actifs inclus dans l’UGT au prorata de leur valeur comptable.
L’objectif de la norme IAS 24 est de s’assurer que les états financiers d’une
entreprise fournissent les informations nécessaires relatives à l’impact sur la situation
financière et les résultats, de l’existence de parties liées et de transactions et soldes avec ces
parties. Alors cette norme est très utile à l’analyste financier qui a toujours besoin
d’informations plus détaillées pour procéder à une analyse plus pertinente de la
situation financière de la firme.
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Mémoire de fin d’études
Cette norme impose d’une part à classer les actifs et passifs financiers au bilan selon
des catégories définies comme nous avons cité ci-dessus, et d’autre part à l’évaluer selon
deux méthodes soit la juste valeur, soit le cout amorti. Ces obligations sont dues à la
complexité et le développement des marchés financiers ainsi que les risques qu’ils génèrent.
En outre, l’application de cette norme contraint le Groupe à effectuer un suivi régulier de ces
instruments et de fournir des informations précises sur les risques encourus pendant une
période.
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Mémoire de fin d’études
SYNTHESE
Après avoir effectué les retraitements et les reclassements pour élaborer les états
consolidés du Groupe Centrale Laitière sur la base de la normalisation internationale, nous
constatons que ce passage aux normes IAS/IFRS comporte au moins quatre changements
significatifs d’approche, à savoir : l’importance du bilan, la notion de juste valeur, la mesure
de la dépréciation des actifs ainsi que le nouvel état des performances.
Les normes IAS/IFRS fournissement une nouvelle information financière qui est
destinée aux investisseurs et qui permet d’évaluer la solidité financière et la performance
financière du groupe à travers ses plusieurs documents consolidés (bilan, compte de résultat,
tableau de variations de capitaux propres, tableau de flux de trésorerie et notes annexes).
Cependant ces impacts de la transition vers les normes internationales ne sont pas
uniquement d’ordre financier et comptable. Les normes IAS/IFRS auront des impacts
majeurs sur les structures de gestion, les systèmes d’information et le management du
groupe. Le passage aux normes internationales IAS/IFRS constituera un changement global
et structurel de la culture et des règles de gestion et d’administration stratégiques et
opérationnels du groupe.
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Mémoire de fin d’études
Sans oublier, les normes IFRS évoluent constamment ainsi que les responsabilités
des collaborateurs au sein de l’entreprise. A ce titre, des actions de formation aux IFRS
doivent être programmées de manière régulière, afin, d’une part d’en suivre les évolutions
mais également de permettre à chaque collaborateur de toujours avoir les compétences
nécessaires pour réaliser son travail dans les conditions les plus efficientes. Ici encore, en
fonction des opportunités et des coûts, l’entreprise aura à choisir entre le recours à des
formateurs externes ou internes.
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Mémoire de fin d’études
CONCLUSION GENERALE
Les normes IFRS sont devenues l’un des principaux piliers du Département
Consolidation & IFRS du Groupe CL vu que le groupe DANONE a pris son contrôle depuis
Février 2013. Ce pilier vise à fournir aux investisseurs une information autosuffisante, fiable
et comprise sur la valeur des actifs détenus. A cet effet, j’ai choisi comme thème l’impact de
cette normalisation internationale sur la comptabilisation et l’analyse financière des comptes
consolidés.
Pour cette raison, ce travail s’est réalisé suite à une méthodologie qui porte sur trois
phases, à savoir : la première phase est celle de la préparation documentaire et la prise de
connaissance du terrain de recherche, la seconde est la réalisation et la dernière concerne la
conclusion.
A titre d’exemple, en voici quelques-unes qui peuvent donner une idée de ces changements :
L’impact des normes internationales sur les états financiers a introduit plusieurs
concepts, notamment celui de la juste valeur.
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Mémoire de fin d’études
Au-delà des implications strictement comptables, le passage aux IFRS est porteur de
modifications méthodologiques dans le travail des analystes financiers avec des effets
bénéfiques mais également des défis nouveaux pour la qualité du diagnostic formulé.
Une modification du contenu des états financiers présentés dans une vision beaucoup
plus économique et financière ;
Une modification des paramètres des ratios d’analyse financière ;
Une absence de retraitements préalable à l’analyse des états financiers.
Le groupe devra être conscient des enjeux soulevés par le passage aux normes
IAS/IFRS et qui doit être élaboré dans un contexte de coordination entre les différents
services au sein de l’organisation. Cela nécessitera un fort besoin en formation vu, ainsi,
l’évolution de ces normes.
90
Mémoire de fin d’études
BIBLIOGRAPHIE
Ouvrage :
Mémoires :
Sites Web :
ANNEXES
Mémoire de fin d’études
4. Processus de consolidation 19
4.1. Détermination du périmètre de consolidation et des méthodes de consolidation
applicables : 19
4.2. Homogénéisation des comptes individuels : 19
4.3. Conversion des comptes en devises : 19
4.4. L’élimination des opérations interne au Groupe 19
4.5. Les impôts différés 20
4.6. Les opérations de consolidation : 20
4.7. Présentation des comptes consolidés : 20
DEUXIEME PARTIE : L’IMPACT DES NORMES INTERNATIONALES IAS/IFRS SUR
LA CONSOLIDATION ET L’ANALYSE FINANCIERE DES ETATS DE SYNTHESE
DU GROUPE CL
Chapitre I : Approche méthodologique et présentation du terrain de recherche 23
1. Approche méthodologique : 23
2. Secteur d’activité 25
3. Présentation du Groupe Centrale Laitière 25
3.1. Présentation de la société mère : Groupe DANONE 25
3.2. Historique du Groupe Centrale Laitière 26
3.3 Fiche technique de la Centrale laitière 27
3.4. Organisation du Groupe : 28
3.4.1. Direction Achat et Production Laitière 28
Cette direction assure les missions suivantes : 29
3.4.4. Direction Supply Chain : 29
3.4.5. Direction Commerciale : 29
3.4.6. Direction Marketing : 30
3.4.7. Direction des Ressources Humaines : 30
3.4.8. Direction organisation et système d’information : 30
3.4.9. Direction Financière et Contrôle De Gestion : 30
3.5. Filiales de la Centrale Laitière : 31
3.5.1. Fromagerie des DOUKKALA : 31
3.5.2. AGRIGENE 31
3.5.3. Lait Plus 31
4. Présentation de la DFCG de La Centrale Laitière 31
4.1. Pole Financier 32
Mémoire de fin d’études