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C’est une catégorie qui a été systématisé par le DUE et reprise par le droit français dans
l’ordonnance du 29 janvier 2016 Art 3 ‘’ contrats par lesquelles une autorité concédante qui
peut être une PP ou Pp confie l’exécution de travaux ou la gestion d’un service à une PP ou Pp
qu’on appelle concessionnaires et cette dernière se voit transféré un risque lié à l’exploitation de
l’ouvrage ou du service’’. Critère organique pareil que celui des MP.
Critère matériel : On confie une mission soit l’exécution d’un W public soit la gestion
d’un S à une PP ou Pp ; Objet de confection. Notamment les délégations de SP (époux
Bertin 1956 ce sont des contrats de concession. Mais la catégorie de concession est plus
large que la catégorie de délégation de SP. La notion de concession évoque uniquement la
notion de service.
Le critère du risque : … le concessionnaire se voit transféré un risque lié à
l’exploitation de l’ouvrage ou du service. Pas de risque = MP ; Existence de risque =
contrat de concession. Qui supporte le risque d’exploitation ? Si il y a transfert des risques
(concessionnaire alors contrat de concession, si c’est le concédant c’est un MP
C. Les contrats d’occupation du domaine public et les baux emphytéotiques
administratifs
Les contrats d’occupation du domaine sont des CA depuis le décret, loi du 17 juin
1938 et codifié à l’art L2331-1 du Code Général de La propriété des PP. Les baux
emphytéotiques : contrats qui durent +de 99 ans et qui concerne les bâtiments, ces
contrats sont des CA = JA
D. Les contrats de cession de biens immobiliers de l’Etat
Ce sont des contrats par l’intermédiaire desquels l’Etat vend ou achète des biens ;
c’étaient des CA en vertu de l’art 4 de la loi du 28 Pluviôse an VIII codifié à l’art L3231-
1 du Code général de la propriété des PP ; Mais cela n’a pas été une codification à droit
constant car le législateur apporte une innovation et désormais cela concerne tous les
contrats de cessions (cessions de bien immobilier) qui sont des CA.
E. Les contrats d’achat d’électricité́ par EDF aux producteurs privés
C’est les emplois jeunes, contrats pour lutter contre le chômage des plus jeunes. Ils
peuvent être au service de l’admin. Ce sont des contrats de recrutement pour employer
des personnes (JP Berkani) les contrats aidés devraient être des CA mais la loi en dispose
autrement et donc les contrats aidés sont des contrats de droit privé qui relèvent du JJ.
B. Les contrats de service civique
Ce sont des contrats qui relèvent de la compétence du JJ et donc contrat de drt privé. Art
L120-35 du code du service national.
Chacune de ces sous catégories (MP et contrat de concession) sont régis par des règles
particulières en matière de passation. Le véritable critère de distinction est le critère de la
rémunération autrement dit critère du risque lié à l’exploitation de l’activité. Critère de la
rémunération : suppose que le contrat sera un Contrat de MP lorsque le titulaire du MP
est rémunéré par un prix versé par la PP ; Contrat de concession si le titulaire de ce
contrat est rémunéré par le prix versé par les usagers. Parfois la rémunération est
mixte (Prix versé par les PP et usagers) ; lorsque le prix versé par les usagers représente au
moins 30% de la rémunération du titulaire du contrat c’est un contrat de concession et en dessus c’est
un contrat de MP.
CE département de la Vendet : la ville s’engageait à compenser les pertes liés à l’exploitation du
service et dc le contrat n’a pas été qualifié de contrat de concession de MP
Chapitre 3. Le contentieux du contrat administratif
Section I. Le contentieux de la passation du contrat
C’est là où se détermine la validité du contrat et c’est à cette occasion qu’on peut
contester la validité d’un acte admin. On peut aussi invoquer les vices de consentement.
Quels sont les moyens et recours qui peuvent être exercé à l’encontre d’un contrat admin.
La distinction entre les parties et les tiers au contrat.
§1. Le plein contentieux ouvert aux parties : l’action contractuelle
Si la passation d’un contrat admin est entaché d’une irrégularité la partie lésée, peut
exercer devant le JA une action visant à faire constater et sanctionner ce vice. Cette
action est réservée uniquement aux parties à l’exclusion de tous les tiers. Ce type de
recours a été refondu à l’occasion de l’arrêt CE Ass 28 déc 2009 commune Béziers, le CE a
aussi redéfini l’office du juge du contrat en érigent un principe de loyauté des relations
contractuelles.
1ere conséquence du principe : la partie lésée ne peut pas invoquer les vices dont il est à
l’origine. Le juge a amplifié ses prérogatives en fonction des vices qui entachent la validité
des contrats. Pr les vices de moindre importance, le juge peut décider de prononcer la
poursuites des relations contractuelles nonobstant la régularité du vice qui entache le
contrat. Il peut résilier le contrat à condition que cette mesure ne porte pas une atteinte
excessive à l’IG, il peut décider de moduler dans le temps les effets de la relation.
Le juge peut également prononcer l’annulation du contrat : cette hypo concerne les vices
tenant aux caractères illicites du contrat ou les vices d’une particulière gravité tenant aux
conditions dans lesquelles les parties ont donné leur consentement.
§2. Le recours pour excès de pouvoir
On se place du point de vue des tiers. Les maires ont eu la possibilité de contester un CA
en exerçant un REP contre les actes détachables d’un CA. Il y a la possibilité pr les tiers
de contester directement sur le fondement d’un REP
I. Le recours contre le contrat lui-même
A. Le recours contre certaines catégories de contrats
Les actes détachables ont définis à propos des actes relatifs à la passation des actes d’un
CA. Par ex : la délibération d’un conseil municipal est un acte détachables ; la
convocation de la commission qui sélectionne les candidatures dans le cadre d’u appel
d’offre ; l’autorisation qui approuve la passation. En somme l’ensemble des actes qui
concourent la formation du contrat AAdmin sont des actes détachable qui peuvent être
contesté par les tiers sur le fondement d’un REP. CE 9 nov 1934 Chambre de commerce de
Tamatave : le juge développe une conception extensive de la détachabilité cad que c’est une
détachabilité intellectuelle qu’on distingue de la détachabilité matérielle. La signature d’un
contrat est en soi en acte détachables qui peut faire l’objet d’un REP. Cette détachabilité
concerne tout autant les CA que les contrats de droit privés.
B. L’incidence de l’annulation de l’acte détachable sur le contrat
Quel est le retentissement de l’annulation d’un acte détachable sur la vie d’un contrat ? l’annulation
de l’acte détachable à des effets sur la validité du contrat. Tout dépend du vice invoqué par les tiers.
Deux catégories de vices ; les vices qui touchent la légalité même de l’acte détachable ( et les vices qui
touchent la légalité du contrat lui-même : l’annulation de l’acte avait forcément un retentissement
sur la validité du contrat.
Il faut déterminer quels sont les conséquences contentieuses : CE 21 février 2011 Société
Ophrys et Société Véolia : si l’annulation de l’acte détachable à un retentissement sur la
validité du contrat le juge pour l’excès de pvr doit enjoindre l’admin de saisir le juge du
contrat pr que ce dernier se prononce sur la validité du contrat.
C. La quasi-disparition du recours contre les actes détachables
CE ass 16 juillet 2007 sté Tropic et ASS 4 avril 2014 Tarn et Garonne désormais les tiers ont
la possibilité de contester un contrat lui-même sur le fondement d’un recours de plein
contentieux. En somme dans ces deux JP le juge et le CE a élargi le Recours de plein
contentieux qui était réservé uniquement aux parties est maintenant réservé aux tiers.
Dans l’arrêt Tropic il ne s’agissait que d’une catégorie particulière de tiers : les concurrent évincés :
ce sont des entreprises qui ont participé à une procédure de mise en concurrence et de pub et
dont la candidature n’a pas été accepté par l’admin. Dans l’arrêt Tarn et Garonne c’est désormais
tous les tiers et pas que les concurrents évincés.
Les tiers ont la possibilité de contester directement les CA. Quel sont les moyens
invocables en REP ; Le juge exige que le vice soit en rapport directe avec l’intérêt
lésée dont le requérant se prévaut.
Le juge du contrat possède exactement les mêmes prérogatives en tantb que juge du
contrat, il peut décider d eka poursuites des relations contractuelles sous réserve
des mesures de régularisation si le contrat n’est pas régularisable et que les
irrégularités empêche la poursuite le juge peut prononcer sa résiliation sous réserve
que cette mesure ne porte pas une atteinte excessive à l’IIG ou au drt des
cocontractants. Le juge peut prononcer l’annulation totale ou partielle si le contrat
est entaché d’un vice du consentement ou d’un vice d’un particulière gravite que le
juge doit soulever d’office même si cela n’a pas été demandé par les parties. Dans
tous les cas il y a la possibilité pour les requérants de solliciter des indemnités
(demande non subordonnée au délai de 2 ans : CE avis 11 mai 2011 Schmitt)