3.

Réévaluation des postes des CP et passif

(suite)
 Exemple
La société 3S est une SA au capital de 500000 DT composé de 100000
actions. Au bilan du 31/12/N , on trouve les comptes suivants :
- Réserves légales : 48000
- Réserves statutaires : 24000
- Réserves facultatives : 40000
- Résultat de l’exercice : 100000
- Résultat reporté : 2000
Les statuts prévoient que la dotation à la réserve statutaire représente
toujours la moitié de la dotation à la réserve légale.
La dotation à la réserve facultative est fixée par l’assemblée générale
ordinaire des actionnaires à 10000 DT et le dividende par action à 0.8 DT.
T.A.F : Présenter la répartition des bénéfices.

3. Réévaluation des postes des CP et passif

(suite)
 Correction

 Détermination des réserves légales

 1ère condition : Dotation RL : 5% * 102000 = 5100
 2ème condition : RL cumulées ≤ 1/10 CS ( 500000* 0,1)
 RL cumulées = 48000 + 5100 = 53100 ≥ 50000 2ème condition non vérifiée

 Dotation RL = 5100 – 3100 (53100 – 50000) = 2000

 Dotation RS : 2000/2 = 1000

 Dotation RF : 10000
 Dividendes : 100000 * 0,8 = 80000

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 3. Réévaluation des postes des CP et passif
(suite)
Correction : Tableau de répartition du résultat
Eléments Mt Résultat RL RS RF Dividendes
reporté
Solde avant répartition 2000 48000 24000 40000
Résultat net de l’exercice 100000
+ Résultat reporté 2000
= Bénéfice à répartir 102000 (2000)
- Dotation RL (2000) 2000
- Dotation RS (1000) 1000
- Dotation RF (10000) 10000
- Dividendes (80000) 80000
= RAN (N+1) 9000
Solde après répartition 9000 50000 25000 50000

3. Réévaluation des postes des CP et passif

(suite)
 b. Provisions pour risques et charges
 En CG, ces provisions viennent en augmentation des passifs.
D’un point de vue financier, ce compte doit être analysé en
fonction de la nature du risque :
 Les provisions ont un caractère de dettes lorsque les risques courus
deviennent réels (classées en PC ou PNC selon l’échéance).
 Dans le cas contraire (risque incertain), les provisions ont un caractère
de réserves.

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 3. Réévaluation des postes des CP et passif
(suite)
 c. Subventions d’investissement
 Elle est accordée par l’Etat dans le but d’aider les entreprises
dans l’acquisition de biens d’équipement. En CG, Les SI
figurent parmi les CP, une partie de la subvention sera
annuellement incorporée dans le bénéfice imposable de chaque
exercice en fonction des amortissements effectivement
appliqués sur le bien acquis par l’intermédiaire de la dite
subvention.
 Les SI peuvent être décomposées en 2 parties :
 une part acquise par l’entreprise qui correspond à S(1-t) et qui vient
augmenter les CP.
 une part qui va être payée sous forme d’impôt au cours des années à
venir pour une valeur de ST et qui constitue une dette envers l’Etat. Il
s’agit de DCT pour la partie à moins d’un an et de DMLT pour la
partie à plus d’un an. 5

3. Réévaluation des postes des CP et passif

(suite)
 On pose :
 S: montant de la subvention
 N : durée de vie de l’amortissement
 t : taux d’impôt
 A : Quote part (QP) de la S
S (Bilan comptable)

St (impôt latent) S(1 –t)

PC : At PNC: St – At CP
: St/N : St- St/N
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 3. Réévaluation des postes des CP et passif
(suite)
 Remarque
 Si le bien acquis n’est pas amortissable, l’investissement est amorti
sur 10 ans.
 Si le bien est amortissable, l’investissement est amorti sur la durée
de vie du bien.

Exemple
Une entreprise a obtenu une subvention d’investissement dont
l’objet est l’acquisition d’un équipement pour une valeur de
50000D amortissable sur 5 ans. En supposant que
l’entreprise est imposée à un taux de 35%, déterminer la
part de la SI payée à l’Etat sous forme d’impôt et la part
conservée par l’entreprise.
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3. Réévaluation des postes des CP et passif

(suite)
 Correction
 N = 5 ans
S = 50000

St = 50000* 0,35 = 17500 S(1 –t) = 50000 * 0,65 = 32500

St/N St – St/N
= (500000 * 0,35)/5= 3500 = 17500 – 3500 = 14000

PC PNC CP
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 4. Traitement des opérations hors bilan

 Les EENE sont des créances cédées à un banquier avant leur

date d’échéance. Cette technique permet à l’entreprise de
disposer immédiatement de liquidités pour faire face à ses
besoins de trésorerie. D’un point de vue comptable, on
considère que ces créances ont été cédé et donc ne font plus
partie du patrimoine de l’entreprise. Cependant, d’un point de
vue financier, il ne faut pas sous-estimer les crédits
commerciaux accordés par l’entreprise et les concours
bancaires. Il faut donc réintégrer le montant des EENE à
l’actif courant et au passif de trésorerie.

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