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Etiologie
Cancers : 20 à 30 %
Maladie de Horton
Connectivites : Lupus, polymyosite, Syndrome de Gougerot Sjögren
Maladie de Still
MICI
Fièvre méditerranéenne familiale
PAN
Sarcoïdose
PR, SPA
Arthropathie microcristalline
Hématome profond
Thermo-Pathomimie
Syndrome de Münchhausen
Dysrégulation thermique autonome
2 focus
Clinique :
Altération de l'état général
Fièvre vespérale élevée (40-41°C) et prolongée
Arthralgies, arthrites, pharyngite
Eruption cutanée maculo-papuleuse pseudo-urticarienne non prurigineuse
Biologique :
Syndrome inflammatoire biologique et polynucléose avec cytolyse et hyperferritinémie
Augmentation ferritine hypoglycosylée
E. Coli
Pyocyanique
Staphylocoque coagulase négative et positive (pronostic sévère si coagulase négative)
Streptocoque notamment si point d'appel buccal ou digestif
Candida, aspergillus, mucormycose, herpès moins fréquents
Bas risque : < 7 jours de neutropénie, PNN > 100/mm3, pas de comorbidités, pas de
vomissements
Augmentin + Ciprofloxacine
RAD après 4h de surveillance ou neutropénie au domicile
Haut risque : > 7 jours de neutropénie, PNN < 100/mm3, gravité clinique ou score MASCC < 21
Tazocilline (4,5g/6-8h) ou Céfépime (2g/8-12h) ou pénème si antécédent BLSE
Amikacine en dose unique ou 24-48h (mieux que gentamycine car actif sur le pyocyanique et les
BLSE)
+ Vancomycine si infection cutanée de KT
/!\ Pas de ceftazidime car peu active contre les streptocoques
Réévaluation de l'ATB d'une neutropénie fébrile
Apyrexie à 48h :
Foyer identifié : poursuite antibiotique adapté au germe jusqu'à la sortie d'aplasie
Foyer non identifié : bêta-lactamines jusqu'à la sortie d'aplasie ou arrêt si apyrexie > 48h
Persistance de la fièvre :
Détérioration : modification de l'antibiothérapie / ajout amikacine
Si fièvre évoluant depuis > 7J, ajouter caspofungine ou amphotéricine B
Stable cliniquement : bêta-lactamines jusqu'à la fin
Dénutrition
Syndrome néphrotique
Enthéropathie exsudative
Hémopathie lymphoïde
Corticothérapie, immunosuppresseurs
Maladie auto-immune
VIH
Corticothérapie, immunosuppresseurs
Maladies auto-immunes
Infection grave (rougeole, sepsis)
Maladie de Hodgkin
Etiologies de déficit de l'immunité innée
Complications :
Infections (germes encapsulés) ORL, digestives ou pulmonaire
Dilatation des bronches
Maladies auto-immunes ou granulomatose
Prise en charge :
Immunoglobulines intra-veineuses ou sous-cutanées régulièrement
Kiné respiratoire
Vaccination même si l'efficacité peut être diminuée (pneumocoque + Haemophilus)
> J100 :
Pneumocoque, herpès, CMV, lymphoprolifération EBV induite
Infections associées au Rituximab
Ticarcilline ou pipéracilline
Céfépime, ceftazidime
Aztréonam (++ si allergie aux céphalosporines ou pénicillines, pas de réaction croisée)
Imipénème, méropénème (résistance naturelle à l'ertapénème)
Connectivites
Myosites
Sclérodermie
Sjögren
Polyarthrite rhumatoïde
Lupus
Connectivites "mixtes" (syndrome de Sharp)
Syndrome des anti-phospholipides
6 à 7% de la population
Sjögren de loin le plus fréquent
Puis lupus
Immunofluorescence indirecte sur cellules Hep 2 (cellules de cancer ORL, riches en ADN)
Homogènes :
Anti-ADN ++ (renforcement périphérique caractéristique)
Anti-histones
Mouchetés :
Fins : SSA/SSB
Gros grains : SM/RNP
Centromères : petits points
Nucléolaires
Hépatite auto-immune :
Anti-actine
Anti-SLA
Anti-LKM1
Anti-LC1
CREST :
Calcinose
Raynaud
Œsophage avec dysphagie
Sclérodactylie
Télangiectasies
Fibrose cutanée limitée (ne dépasse pas les coudes et genoux)
HTAP 10% des cas (seule atteinte grave) : ETT annuelle
Anti-desmogléine (pemphigus)
Anti-ADN (lupus)
Anti-RACh (myasthénie)
Anti-TGA (maladie coeliaque)
ANCA (vascularites)
Anti-TRAK (Basedow)
Gros vaisseaux :
Horton
Takayasu
Moyens :
Panartérite noueuse
Kawasaki
Buerger
Moyens + petits :
GPA
GEPA
MPA
Petits :
Cryoglobulinémie
Vascularite à IgA (purpura rhumatoïde)
Vascularite urticarienne avec hypo-C1q
Goodpasture
Vascularite à IgA
Panartérite noueuse
Périphériques :
Polyneuropathie sensitive ou sensitivo-motrice : cryoglobulinémie
Mononeuropathies multiples : vascularites à ANCA et panartérite noueuse
Centrales :
Pachyméningites crâniennes dans lagranulomatose avec polyangéite
AVC et thrombophlébite dans le Behçet
Sclérite ou épisclérite ++
Conjonctivite dans le Kawasaki
Uvéite dans le Behçet et le Takayasu
Bilan biologique d'une vascularite
Goodpasture
Granulomatose avec polyangéite
Polyangéite microscopique
Cryoglobulinémie, lupus
c-ANCA : anti-cytoplasmique
Anti-protéinase 3 (PR3) associés à la GPA
p-ANCA : périnucléaire
anti-MPO (myélopéroxydase) associés à la polyangéite microscopique
Clinique :
Fièvre, amaigrissement
Arthralgies, myalgies
Purpura vasculaire, nécrotique
Toux, dyspnée, hémoptysie, hémorragie intra-alvéolaire
Episclérite, sclérite
Mononeuropathie multiple
GPA : rhinite crouteuse, épistaxis, hémorragie du conduit auditif externe et autres signes
ORL, nodules pulmonaires
Biologique :
Syndrome inflammatoire biologique intense
Positivation des ANCA
GNRP type 3 : insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie
Epidémiologie du lupus
Génétiques :
Déficit en C1q, C2, C4
Enfants ++
Environnementaux :
UVB > UVA
EBV chez l'enfant
Tabac, stress, médicaments, oestrogènes
Immunitaire :
Toxicité directe d'auto-anticorps
Complexes immuns circulants
Activation cellules dendritiques plasmacytoïdes avec INFa
Activation du complément
Aigüe associée dans 90% des cas à un lupus systémique (anti-nucléaires présents
dans 100% des cas)
Subaiguë associée dans 50% des cas à un lupus systémique (anti-nucléaires 50% des cas)
Chronique associée dans 15% des cas à un lupus systémique (anti-nucléaires 20%)
Le lupus cutané est une maladie potentiellement associée au lupus systémique. Il existe des
lupus cutanés isolés sans atteinte d'autre organe
Cutanée :
Lésions maculeuses / papuleuses en masque de loup = vespertilio
Erythème des mains respectant les phalanges
Respect du sillon nasogénien
Atteinte parallèle aux atteintes d'organes
Disparition des lésions sans séquelles
Muqueuse :
Chéilite lupique
Erosions palais dur
Lupus discoïde :
Erythème télangiectasique avec squames épaisses, atrophies
Alopécie définitive
Lupus tumidus :
Lésions papuleuses érythémateuses et œdémateuses
Panniculite lupique :
Lésions nodulaires sous-cutanées avec cicatrice atrophique cupuliforme
Centrales :
AVC si SAPL associé, mais parfois manifestations neurologiques sans ischémie objectivée
Neuropathies des nerfs crâniens
Atteintes médullaires graves (myélites, myélopathies ischémiques)
Chorées
Comitialité, confusion, troubles cognitifs (aspécifique)
Périphériques :
Multinévrites
Cardiaques :
Péricardite très corticosensible
Myocardite rare
Endocardite de Libman-Sacks souvent associée au SAPL
Athérosclérose (cause de décès majeure des lupiques)
Pulmonaire :
Pleurésies exsudatives lymphocytaires
Atélectasies migratrices, toux, dyspnée, hémoptysies
HTAP
Classe I : BU normale
Rein normal en microscopie optique
Dépôts immuns en IF
Classe II : BU normale
Glomérulopathie mésangiale
Hypercellularité mésangiale
Dépôts immuns en IF
Classe VI :
> 90% des glomérules sclérosés (détruits)
Complications :
Rechutes ++ (40%)
Mortalité x2 si atteinte rénale
20-30% d'insuffisance rénale terminale à 10 ans
Lupus subaigu
Bloc atrio-ventriculaire foetal définitif si présence au T2
Lupus néonatal subaigu disparaissant au 3ème mois de vie
Gougerot-Sjögren potentiellement associé
Insuffisance rénale
Hypoalbuminémie avec protéinurie
Hématurie, leucocyturie aseptique
Baisse du C3
Présence anti-ADN natif au Farr
Histologie :
Dermite d'interface (nécrose kératinocytaire basale, infiltrat lymphocytes)
Atrophie épidermique
Hyperkératose
Infiltration lymphocytaire du derme péri-vasculaire
Œdème
IFD :
Dépôts granuleux IgG et C3 à la jonction dermo-épidermique
Médicaments :
Bêta-bloquants
Cyclines
Isoniazides
Phénothiazines
Quinidines
Oestro-progestatifs
Interferon alpha et anti TNFalpha
Conditionnement :
Photoprotection : pas de sortie entre 12 et 16h, 50+
Arrêt tabagisme
Contraception non oestrogénique (désogestrel, pregnane, DIU lévonorgestrel)
Thérapeutique :
Aigu : hydroxychloroquine uniquement
Subaigu / chronique : corticothérapie locale,hydroxychloroquine
Si échec, corticothérapie générale, tacrolimus topique, thalidomide, méthotrexate
Evite le passage à une forme cicatricielle / atrophique
Prescription :
6,5mg/kg/j soit environ 400mg/j
Efficacité évaluée après 3 mois de traitement
60% d'efficacité
Contre-indiqué si rétinopathie
Surveillance :
Fond d'oeil, champ visuel automatisé, ERG ou OCT ou auto-fluorescence
Au début puis tous les ans après 5 ans de traitement
Sauf insuffisance rénale ou hépatique, sujet âgé, posologies > 400mg/j (contrôles plus
fréquents)
Epidémiologie et physiopathologie du SAPL
Epidémiologie :
4F/1H
20% au cours du lupus (jusqu'à 40% d'anticorps positifs mais seuls 20% auront un SAPL
clinique)
Physiopathologie :
Anticorps anti-phospholipides activent l'agrégation plaquettaire et la coagulation
Thromboses :
Artérielles et veineuses
Récidive souvent en artériel si première atteinte artérielle, en veineux si veineux)
Neurologiques :
AVC, myélopathie vasculaire, chorée ou comitialité
Cardiaque :
Endocardite Libman-Sacks
Syndrome coronarien
Cutanées :
Livedo racemosa (grosses mailles irrégulières non fermées)
Ulcères
Hémorragies sous-unguéales
Rénales :
Thromboses
MAT
Pulmonaire :
Embolie pulmonaire
Hémorragies intra-alvéolaires
HTPPEP
Autres organes :
Budd-Chiari
Ischémie intestinales aiguë
Nécrose surrénalienne
NOIAA
Anomalies biologiques et immunologiques d'un SAPL
Anomalies biologiques :
Thrombopénie
Anémie
Anomalies immunologiques :
Anticardiolipidine
Anti-bêta-2-GP1
Anticoagulant circulant (allongement TCA, non corrigé plasma témoin, corrigé par
phospholipides)
VDRL + / TPHA -
TCA augmenté, TP normal
Clinique (1)
Thromboses
Obstétrical :
Mort foetale inexpliquée > 10SA
3 fausses couches < 10SA (sans anomalie caryotypique)
Prématuré < 34 SA si éclampsie ou pré-éclampsie
Biologique (1)
1 des 3 anticorps positif à 2 reprises à 12 semaines d'intervalle
IgG et/ou IgM indifféremment
Manifestations du CAPS
SAPL :
AVK à vie avec INR 2,5 si thrombose veineuse, 3 si thrombose artérielle ou si récidive à 2,5
Aspirine 100mg/j si asymptomatique (sans consensus)
Aspirine + HBPM si grossesse
Aspirine seule si SAPL obstétrical
CAPS :
Anticoagulation + corticothérapie + Ig IV + plasmaphérèse
Horton :
1/10000 par an
4 femmes / 1 Homme
> 50 ans quasi-exclusivement
Rare chez les asiatiques et noirs
PPR :
Même épidémiologie
Takayasu :
< 50 ans
Femmes quasi-exclusivement
Atteinte des branches de l'aorte, pas trop artères céphaliques
Généraux :
Fièvre prolongée parfois 40°
Anorexie, asthénie, amaigrissement
Céphaliques :
Céphalées temporales uni ou bilatérales d'horaire inflammatoire
Hyperesthésie du cuir chevelu (peigne, chapeau, oreiller)
Claudication intermittente des mâchoires, parfois trismus de repos
Nécrose de la langue, palais, scalp
Locomoteur :
PPR
Myalgies, arthralgies
Claudications intermittentes MS ou MI
Ophtalmo :
NOIAA (amaurose monoculaire ou scotome altitudinal)
Parésie oculomotrice neuropathique ou musculaire, diplopie
OACR
NOIP et NORB
Aortite :
Dissection, anévrysme, dilatation diffuse de l'aorte, insuffisance aortique
AVC
Neuropsychiatrique
Toux chronique
Infarctus mésentérique ou HTA en lien avec une atteinte rénale
Oedème intimal
Infiltrat lymphocytaire + PNN + plasmocytes
Panartérite focale : destruction de la média et de la limitante élastique interne, épaississement
intimal
Granulome
Examens paracliniques du Horton
Décroissance :
Rapide pour atteinte 15-20mg/j (0,3mg/kg) à la 12ème semaine
Lente jusqu'à 5-7,5mg/j à 12 mois
Sevrage :
Souvent sevrage entre 18e et 60e mois => 50% de rechutes
En cas de sevrage impossible : anti-IL6 (tolicizumab) ou méthotrexate
Peu d'efficacité des autres traitements notamment anti-TNF et hydroxychloroquine
Traitements associés :
Aspirine systématiquement si forme compliquée, discutée si non compliquée
Statines, selon les mêmes indications que le recommandations générales (pas de reco
particulière)
Suivi du Horton
Radiographies normales
IRM / échographies montrent les bursites / synovites / ténosynovites
Bilan immunologique négatif
Se méfier de la PPR paranéoplasique ! Recherche d'un cancer clinique systématique
Phase systémique :
Fièvre, asthénie
Arthralgie, myalgie
Erythème noueux, pyoderma gangrenosum
Episclérite uvéite
Douleurs vasculaires
Occlusive :
Claudication des membres (supérieurs ++)
Phénomène de Raynaud
AIT voire AVC
Sténose / dilatation aortique
Insuffisance cardiaque par atteinte coronaire
HTA réno-vasculaire ou liée à une coarctation aortique acquise
Imagerie du Takayasu
Rénales :
Syndrome néphrotique, insuffisance rénale
Persistance de la protéinurie malgré l'insuffisance rénale contrairement aux autres étiologies
Augmentation de la taille des reins souvent sans HTA ni hématurie
Neurologiques :
Polyneuropathie symétrique ascendante axonale
Neuropathie autonome avec hypotension orthostatique isolée ou associée
Syndrome du canal carpien
Cardiaques :
Cardiomyopathie hypertrophique restrictive (insuffisance cardiaque, troubles de la conduction
et du rythme)
Microvoltage périphérique et ondes Q de pseudonécrose précordiales
Origine :
Population plasmocytaire 90% des cas avec infiltration médullaire
faible (majoritairement MGUS)
Pronostic lié aux atteintes plutôt qu'à la nature de la prolifération sous-jacente
Parfois hémopathie lymphoïde : Waldenström ou LNH B (IgM)
Isotype :
Lambda 2/3 des cas
Indications :
Seulement si diagnostic non posé par un organe plus accessible ou doute diagnostic
Résultats :
Dépôts extracellulaire amorphes colorées au Rouge Congo
Dichroïsme et biréfringence jaune verte à la lumière polarisée à
localisation mésangiale et interstitielle
Dépôts bleu au trichrome de Masson
Feu d'herbe sur la MBG en argentaffine
Pronostic et de l'amylose AL
Eléments faisant suspecter une nature amyloïde d'une cholestase anictérique avec HMG
Rouge congo avec biréfringence en rouge congo (sur fragment fixé en formol)
Thioflavine T ou Bleu Alcian sont une alternative possible
+ recherche kappa/lambda ou SAA pour typer en AL ou AA (sur fragment congelé)
+ recherche substance P (substance amyloïde) si rouge congo négatif
Atteintes de l'amylose AA
Maladies périodiques :
Fièvre méditérranéenne familiale
TRAPS syndrome
Syndrome hyper-IgD