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DIGESTIF
Présentée par :
Dr NDOUMBA Alice
Médecin anatomo-pathologiste
FMSP-UD / CPC- Yaoundé
PLAN
4
Pathologie de l’œsophage
Rappels anatomiques et histologiques
5
L’œsophage
Situation
– Entre le pharynx et l’estomac
Rapports
– devant la colonne vertébrale
– derrière la trachée et le cœur
– entre les plèvres puis à droite de l’estomac
Long tube flexueux en S de 25cm
– 4 segments: cervical, thoracique, diaphragmatique,
abdominal
– 4 rétrécissements: cricoïdien, aortique, bronchique,
diaphragmatique
L’œsophage
Pharynx
C7
Cervical
Thorac.
Diaphr.
Abdom.
T11
Estomac
L’œsophage
Lors de son trajet, l’œsophage présente des empreintes liées
aux organes avec lesquels il contracte des rapports étroits.
1
(5)
2
3
OG
L’œsophage
Au faible grossissement du 1/3 inf
La sous muqueuse contient quelques
de l’œsophage, la muqueuse
amas lymphoïdes et par place des
présente des replis profonds au
glandes muqueuses, qui participent
repos, permettant une distension
à la lubrification de cette portion de
importante lors du passage du bol
l’œsophage.
alimentaire.
Le 1/3 sup de la couche musculeuse
La lumière est bordée par un
est fait du muscle strié, le tiers
épithélium pavimenteux
inférieur est un muscle lisse, entre
pluristratifié épais formé de
les deux on retrouve un mélange de
cellules polyédriques. Il assure une
muscle strié et de muscle lisse
fonction de protection contre la
friction du bol alimentaire avec la La zone de jonction de l’épithélium
paroi œsophagienne œsophagien et gastrique est
progressivement cylindrique.
L’œsophage
Muqueuse œsophagienne
Jonction œsogastrique
Normale
Pathologie de l’œsophage
Lésions malformatives et dystrophiques
– Atrésie œsophagienne (association avec fistule
œso-trachéenne ++)
– Diverticules
– Méga-œsophage et anneaux œsophagiens
– Varices œsophagiennes
– Pertes de substances
– Sclérodermie
11
Œsophagites
Définition
12
Œsophagites
Etiologies: 3 grands groupes
œsophagites infectieuses
– infections surtout chez HIV (mycoses, viroses,
H.pylori)
– tuberculeuses
œsophagites par agents chimiques et physiques
– agents corrosifs
– Médicaments
– Radiation 13
Œsophagites
Etiologies: 3 grands groupes
œsophagites « peptiques »
– reflux gastro-œsophagien (RGO)(10% - 36%)
– urémie
– désordres systémiques (Behçet, Crohn,
pemphigus, sarcoïdose, sclérodermie)
14
Œsophagite par reflux gastrique
Causes et prédispositions
16
Œsophagite
Complications du RGO
17
Endobrachyoesophage
Maladie de Barrett
Définition: métaplasie cylindrique de type intestinal du
revêtement œsophagien, secondaire au RGO
Pathogénie: réépithélialisation d’ulcères avec
colonisation secondaire de l’épithélium malpighien
Incidence: 44% chez patients avec RGO
Sexe: H>F
Age: 40-80 ans
Macroscopie: muqueuse d’aspect circulaire, ou en
languettes
18
19
20
métaplasie intestinale
21
Œsophage de Barrett
Complications
Erosions et ulcères de type peptique
Fistules (œsophago-bronchique, œsophago-vasculaire)
Néoplasies
dysplasie
- bas degré
- haut degré
adénocarcinome +++
22
adénocarcinome sur EBO
23
Pathologie tumorale de l’œsophage
Généralités
25
Dysplasie de l’épithélium glandulaire
du tube digestif
définition des patients à risque de cancer
classification
difficultés diagnostiques
«variations inter observateur»
«variations intra observateur»
prise en charge des patients en fonction
de la localisation de la dysplasie
du degré de dysplasie
26
Patients à risque de cancer
Conditions précancéreuses: situations cliniques associées à
un risque statistique élevé de cancer
RGO
Œsophagite de Barett
27
Dysplasie
Définition: altérations cellulaires et architecturales
montrant une propension à la transformation maligne
Œsophagite chronique
Métaplasie intestinale
Dysplasie CA
Adénome de l’œsophage
29
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Facteurs prédisposants
H>F
Alcool & tabac
Œsophagite chronique
Néoplasies multiples de la sphère aérodigestive
Sténose, ingestion de substances toxiques
Diverticule de Zenker
Achalasie
30
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Lésions prénéoplasiques et néoplasiques
Œsophagite chronique
CIS
Carcinome invasif 31
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Localisation
Œsophage supérieur: 10-15%
Œsophage moyen: 50-55%
Œsophage distal: 30-40%
32
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Macroscopie
Exophytique (60%)
Plan (15%): forme infiltrative et sténosante
Ulcéré (25%): ulcération profonde de la paroi
Mixte
33
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Facteurs pronostics
Âge (< 35 ans, pc )
Status nutritionnel
Localisation tumorale
Stade : carcinome superficiel (muq et/ou sous muq)
Taille et macroscopie (tumeur polypoïde, pc )
Invasion locale
Tranches de section
Invasion lymphatique ou veineuse
Réséquabilité
34
Carcinome épidermoïde de l’œsophage
Etiologies
Les habitudes alimentaires
Tabac
Alcool fort
35
36
Pathologie de l’estomac
PLAN
38
L’estomac
Segment le plus dilaté du tube Forme
digestif, 5mm d’épaisseur Poche en C (couché) ou en J
Mesure 25 x 10 x 10cm environ (debout); 4 portions: fundus, corps
antre, pylore; 2 faces, 2 bords:
Situation grande et petite courbures, 2
– Dans l’ épigastre et l’ hypocondre extrémités: cardia et pylore
G Deux parties: une verticale
Rapports constituée par la grosse
– Sous le diaphragme, à gauche du tubérosité, le corps de
foie, au dessus du colon l’estomac, le fond; une
transverse, devant la rate et la horizontale constituée par
queue du pancréas l’antre et le canal pylorique
L’estomac
Incisure cardiale de His
Fundus
Cardia
Corps
pylore
Antre
bordantes ou cellules
oxyntiques(HCL et facteur
intrinsèque)
– Cellules endocrines ou argentaffines
Coupe de la muqueuse
L’estomac
Les cellules bordantes sont plus Cellule bordante
aiguës
– rarement vues en histologie
– connues par endoscopie
– étiologies variables: toxiques, alcooliques, allergiques
chroniques
44
LES GASTRITES
chroniques
Définition
Inflammation de la muqueuse gastrique associant
une réaction inflammatoire du chorion et des
altérations épithéliales d’intensité variable selon le
stade évolutif mais aboutissant à une atrophie
progressive de la muqueuse
45
LES GASTRITES
Etiologies
Infection chronique par Hélicobacter pylori
Auto-immunes (anémie de Biermer)
Toxiques : alcoolisme et tabagisme
Bézoards (complications mécaniques)
ATCD gastro-entérotomie
Irradiation
Affections granulomateuses, métaboliques 46
Classification clinico-pathologique des
gastrites (Lewin, 1992)
47
Classification clinico-pathologique des
gastrites (Lewin, 1992)
48
Classification clinico-pathologique des
gastrites (Lewin, 1992)
Gastrites chroniques
– Infectieuses : H pylori
– Auto-immunes : anémie de Biermer
– Réactives : reflux biliaire, post gastrectomie
49
Classification clinico-pathologique des
gastrites (Lewin, 1992)
Gastrites spécifiques
– Infectieuses : bactérienne, virale, parasitaire
– Maladies systémiques: Crohn, sarcoïdose
– Idiopathiques : Ménétrier
50
Classification des gastrites chroniques
Etiologie/ Localisation
Type A (auto-immune) Type B (H. pylori)
– Fundus Antre
– Facteurs immunol Diète
– ac. anti cell pariétales -
– Anémie pernicieuse -
– Hypo ou achlorhydrie Hyperchlorhydrie
– Atrophie gastrique Ulcère peptique
– Pas de rôle de Hp Rôle de Hp
51
Classification morphologique
52
Classification morphologique
53
Classification morphologique
54
Lésions élémentaires
Altérations épithéliales
– Aspect régénératif
– Métaplasie intestinale
– Atrophie (stades)
– Dysplasie
Altérations du chorion
– Infiltrats inflammatoires lympho-plasmocytaires (diffus
ou nodulaires)
- Œdème
– Hémorragie
55
Gastrite auto-immune
(type A, Biermer)
Localisation corps gastrique
antre gastrique normal
Histologie muqueuse fundique
– Infiltrat lymphoïde
– Atrophie des cellules pariétales et principales:
sécrétions acides hypo ou achlorhydrie
– Métaplasie pseudopylorique
– Métaplasie intestinale
– Hyperplasie des cellules endocrines
56
Gastrite auto-immune: complications
Métaplasie intestinale
Adénocarcinome de type intestinal
Achlorhydrie
Hyperplasie des cellules à gastrine de l’antre
Hyperplasie des cellules entérochromaffine-like
57
Gastrite chronique de type B: H. pylori
Infiltrat
inflammatoire lympho-plasmocytaire de densité
légère, modérée ou marquée, follicules lymphoïdes
Inflammation active avec polynucléaires dans l’épithélium
de surface ou des glandes, érosions
Atrophie glandulaire
Métaplasie intestinale (MI)
Dysplasie sur MI dans les gastrites au long cours
58
Maladie gastrique
et Hélicobacter pylori
Gastriteantrale ou multifocale
Atrophie gastrique
Ulcère gastrique (70%-93%)
Métaplasie intestinale
Adénocarcinome gastrique
Lymphome gastrique
59
Métaplasie intestinale et carcinome
gastrique
60
Complications des gastrites
Hémorragies
Sténose
Perforation
Cancérisation
61
Les pertes de substance gastro-
duodénales
Muqueuse normale
agents destructeurs
acidité gastrique
enzymes peptiques
muq
65
Ulcère peptique
Etiologies
H. pylori
AINS
aspirine
tabac muq
alcool
hyperacidité gastrique m. muq
reflux
prédispo fam. /perso.
agressions psy sous-muq
Vx
69
Ulcère peptique
Histologie
1/ fond et berges de l’ulcère: enduit fibrineux et
nécrotique
2/ infiltrat inflammatoire polymorphe (lymphocytes,
plasmocytes, granulocytes)
3/ tissu de granulation riche en Vx et lympho-plasm.
4/ socle fibreux collagène, Vx thrombosés,
hyperplasie des filets nerveux
70
Des modifications
vasculo-nerveuses
importantes sont presque
constamment rencontrées
sous la forme d’andartérite
et d’hypertrophie plexiforme infiltrat inflammatoire
des troncs nerveux
La ré-épithélialisation de réépithélialisation
surface est constituée d’un
épithélium anormal
dédifférencié (basophile) ou
très souvent métaplasique
72
L’ulcère calleux réalise un
cratère volumineux à bords
irréguliers, entourés de plis
rigides.
berge
73
Complications
Hémorragies
ulcération artérielle
érypthrodiapédèse (gastrose hémorragique de voisinage)
Perforations
péritoine libre
péritoine cloisonné avec risque d’abcès sous phrénique
77
Tumeurs malignes
Adénocarcinomes +++
États précancéreux et dysplasies
Plusieurs sous types selon l’OMS
Tumeurs endocrines
Lymphomes du MALT
GISTs malignes
Maladie de Kaposi: HIV +
Sarcomes
78
Patients à risque de cancer
Conditions précancéreuses: situations cliniques associées à
un risque statistique élevé de cancer
estomac: gastrite chronique (A, AB, H pylori), moignon
gastrique, Biermer, gastropathie hypertrophique
(Ménétrier), adénome, polypose
côlon: RCUH, adénome, polypose
Métaplasie intestinale
Dysplasie CA
Adénome gastrique
81
Risque de progression de la dysplasie
gastrique
Dysplasie bas-grade Dysplasie haut-grade
10%-33%
Dysplasie haut-grade CA
57%- 80%
82
Classifications histologiques des
carcinomes gastriques
85
Carcinomes gastriques
Localisation
– Pylore et antre: 50-60%, cardia: 25%, corps: 15-25%
– Petite courbure: 40%, grande courbure: 12%
Macroscopie des carcinome précoces (superficiels) et
avancés: exophytique, plat ou déprimé, excavé
*linite plastique
90
LMNH diffus de bas degré
Objectifs
Rappels anatomique et histologique
Pathologie inflammatoire du grêle et du colon
Les entérocolites de cause connue
Les entérocolites de cause inconnue
Pathologie tumorale du grêle et du colon
Lésions et tumeurs bénignes
Etats et lésions précancéreuses et TM
94
Rappels anatomiques et histologiques
L’intestin grêle
Comprend 3 portions:
duodénum, jéjunum, iléon
5-Duodénum
EG
RPO
couché
Aire
Duodénale
debout
L
Entre le pylore et le jéjunum,
en cadre autour de la tête du
pancréas,le conduit pancreatique y
souvre par une petite L1
papille:ampoule de vater. derrière le D1
colon transverse et son méso. VB
Py
Forme L2
D2 Angle de
Organe tubulaire en cadre, D4
VMS Treitz
L = 12 Travers de doigts,
4portions: D1, D2, D3, D4; D3
L3-L4
2extrémités: Bulbe / angle de Treitz
Py
TC
D2
AH M. de Treitz
APDD AMS D4
ABP D3
L3-L4 Angle de
APDG Treitz
Cadre colique
D’ aspect dilaté et bosselé, le colon encadre le L’ aspect du cadre colique est variable en
grêle et présente un segment dans chaque fonction de la longueur respective de ses
segment abdominal segments et de ses mésos.
Côlon
Mésocolon transverse
Fascia de Fascia de
Toldt Drt Toldt Gch
Mésocolon sigmoïde
V. Porte
V. Splén.
VMS
VMI
1/2
Situation
eias 2/3
FID
Dans la fosse iliaque droite
Point de Mc Burney
Rapports
Point de Lanz
Entre l’iléon et le colon ascendant,
sur le m. psoas,les vx iliaques & l’uretère,
L’ appendice vermiforme est situé dans la
position très variable (abdom-pelvis)
fosse iliaque D, sur le m. psoas et l’ uretère.
Le point de Mc Burney indique la base de l’
appendice, celui de Lanz correspond à son
apex et au point urétéral moyen.
Caecum et appendice
Situation Valvule iléo-caecale
Dans la fosse iliaque droite de Bauhain
1
Rapports 2
Entre l’iléon et le colon ascendant, 3
sur le m. psoas,les L
vx iliaques & l’uretère,
position très variable (abdom-pelvis)
Forme
Bas-fond caecal aveugle, 1
Fusion des 3 taenia,
Appendice tubulaire vermiforme, 2
L=8-1O cm
3 replis péritonéaux.
3
Repli iléo-caecal sup.
Vascularis.: A. iléo-caeco-appendiculaire Repli iléo-caecal inf.
Innervation : plexus solaire. Mésoappendice
Le rectum occupe la loge postérieure du Le cap anal, angulation entre les deux
pelvis, dans la concavité sacrée, derrière le segments du rectum, assure la continence.
complexe uro-génital.
Rectum
Situation Rectum pelvien 1
Dans l’hypogastre, loge pelvienne post. 2
3
Rapports
Entre le colon sigmoïde et l’ anus,
Devant le sacrum,Lentre les m.élév.de l’anus,
Homme: derrière la vessie et la prostate,
Femme: derrière l’ utérus et le vagin 1
Forme ampoule
10 cm
RA 2 RA
Tube recourbé en S, 2 courbures inversées,
3
2 parties: ampoule (sup), canal anal (inf)
2 segments: R. pelvien / R. périnéal canal 2 cm
3 incisures externes
Cul-de-sac de DOUGLAS
cul-de-sac de Douglas est la partie déclive du Seule la ½ sup de la face antérieure de
péritoine; chez la femme, il est recto-vaginal, l’ ampoule est recouverte de péritoine et
chez l’homme il est recto- vésical forme le dome rectal.
VCI V. Porte
Rectum
AMI AMI
VIC
1 1
L
VMI
AII AII
VII
2 2
Maladie de Crohn
Colite chronique ulcéreuse/RCUH
Colite de type indéterminé
115
Colites chroniques
Lésions élémentaires
catarrhales
pseudo-membraneuses
folliculaires
ulcéreuses
nécrosantes
116
Colites chroniques de cause connue
118
Crohn
120
Crohn
121
Crohn
122
Crohn
124
RCUH
Maladie inflammatoire caractérisée par des
lésions continues le plus souvent superficielles
qui commencent par le rectum et peuvent
s'étendre sur l’ensemble du côlon sans jamais
atteindre d’autres segments du tube digestif.
125
RCUH
Macroscopie
Muqueuse hypersécrétante et œdémateuse avec
vasodilatation intense + hémorragie spontanée au
moindre contact
Aspect granité, rouge vif avec ulcérations
punctiformes
Raccourcissement du côlon dont la paroi
s’affaisse sur une pièce opératoire
126
RCUH
Microscopie
Chorion inflammatoire avec de nombreuses
cellules lymphocytaires neutrophiles et
éosinophiles au cours des poussées aiguës
associées à un œdème et des effusions
hémorragiques
Double processus d’ulcérations(poussées) et de
réparation (rémission)
127
RCUH
Aspects évolutifs sous forme de complications
sténoses, sont le reflet de la tendance fibrosante des
lésions, responsables d’images radiologiques, de
microrectie et de microcolie.
Lésions aiguës de dilatation, avec ou sans colite
necrosante associée
Hémorragies secondaires aux ulcérations.
Possibilité de perforation en cas d’atteinte panpariétale
Fistules anorectales
128
RCUH: formes histologiques
Colite aiguë
Colite résolutive
Colite fulminante
Colite inactive (quiescente)
129
RCUH: formes histologiques
Colite aiguë
Hypersécrétion mucus
Vasculo-exsudation
Polynucléaires neutro + éosino
Colite résolutive
Réduction des signes
130
RCUH: formes histologiques
132
RCUH: histologie
133
RCUH: aspects particuliers
Sténose
Pseudopolypes
Mégacôlon toxique
Complication potentiellement fatale (CU, MC)
Colon très dilaté
Distension abdominale
Fièvre, douleurs abdominales
État de choc
134
RCUH et Carcinome
135
Maladie de Crohn / RCUH
endoscopie/macroscopie
Crohn RCUH
iléon terminal 80% 10%
rectum 50% 99%
lésions anales 75% 25%
fistules 10% 0%
polypes inflammatoires + +++
lésions continues - +
136
Crohn vs RCUH: macroscopie
Crohn RCUH
distribution segment., rectum 50% nl diffuse, circonfé.
atteinte rectale + +++
iléon terminal épaissi, ulcéré, sténosé atteinte dans 10%
muqueuse ulcères aphtoides, pavage, granulaire, ulcères
fissures
atrophie muq minime marquée
atteinte colique côlon dt ++ côlon gche dt
sténose fréquente rare
fistule 10% rare
pseudopolypes rares fréquents
lésions anales ++ ++
137
Crohn vs RCUH: microscopie
Crohn RCUH
inflam focale, transmurale diffuse, muq + sm
s/mu nle ou inflam. nle
hyperhémie +/- ++
hyperpl lymphoïde ++, transmurale rare, muq et s/mu
hyperpl nerveuse ++ rare
oedème marqué minime
abcès cryptes rares +++
mucine nle réduite
métapl Paneth rare ++
granulomes fréquents rares
138
Pathologie tumorale du colorectale
Les tumeurs bénignes coliques
Polypes solitaires
Polypes juvéniles
Polyadénomes recto-coliques
Polyposes
Polypes hamartomateux
Juvénile
Polype de Peutz Jeghers (aspect en amphore)
141
Les adénomes coliques
142
Les adénomes coliques
144
Polypose
Adénomateuse
Familiale
145
Evolution de la classification de la dysplasie
dans les adénomes colorectaux
Légère Légère
Dysplasie de
bas grade
Modérée Modérée
Sévère
Dysplasie de Dysplasie de
haut grade haut grade
CA intramuqueux
L’adénocarcinome
+++ 95%
personnes de plus de 60 ans
Siège : recto-sigmoïdien dans 75% des cas
environ
Accessible TR et la rectosigmoïdoscopie.
149
Carcinome invasif colique
Macroscopie
150
Carcinome invasif colique
Microscopie
Forme invasive est généralement faite de
cellules cylindriques sécrétant plus ou moins
du mucus.
Stroma presque toujours inflammatoire
Micro-abcès y sont fréquents.
Adénocarcinome Lieberkuhnien différencié ou
moyennement différencié avec des structures
tubuleuses, tubulo-papillaires, alvéolaires ou
polyadénoïdes 151
Carcinome invasif colique
Microscopie
Forme villeuse ou une forme cordonale peu
différenciée qui peut simuler une tumeur
carcinoïde
152
Carcinome invasif colique
Autres formes microscopiques
153
MERCI POUR VOTRE AIMABLE
154